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Le prix à payer pour la connaissance ! [FB 1626]

La neige tombe, le froid est mordant et le vent s’engouffre dans ma voile. C’est vêtue d’un long manteau en fourrure et assise sur le petit pont de ma petite embarcation que je vogue depuis plusieurs jours maintenant en direction de la Nouvelle Ohara. Voilà maintenant bien une semaine que les évènements d’Hinu Town se sont terminés et que nous nous sommes quittées avec Izya et Aquila. J’espère que ces deux là vont bien. Assise en tailleur, je tiens entre mes jambes, le livre que j’ai pu analyser et lire pour nous aider à trouver et déchiffrer le ponéglyphe d’Hinu Town. Je sens encore la froideur et la densité du métal sur lequel étaient inscrits les lettres de ce langage interdit.

« Je lui ai promit … je retournerais déposer le livre. »

Il y a plusieurs mois, j’ai rencontré une femme, une révolutionnaire, au sein de l’arbre de la Nouvelle Ohara alors qu’une guerre éclatait sur l’île. Et durant cette rencontre, je suis tombée sur le livre que je tiens présentement dans mes mains. Ce livre était rangé au dernier étage de l’arbre, apparemment … certains livres liés aux ponéglyphes sont encore intacts. Peut-être que des grands archéologues l’ont tenu entre leurs mains. Fière de moi je le lève d’un coup dans le ciel, manquant de le lâcher, je le serre fort contre moi en prenant de longues inspirations.

« Non mais je suis folle ! Je dois me calmer … »

Puis je repense à ce qu’il s’est passé à Hinu Town.

« Aaaaah j’y arrive pas ! J’ai rencontré Izya ! Et déchiffré mon premier ponéglyphe ! Maman … d’où tu es … tu as vu ça ? Je suis sûre que tu aurais été très fière de moi. »

C’est alors en reposant le livre sur mes genoux que je m’endors, emmitouflée dans mon long manteau, assise là … au froid et sous la neige fine qui tombe.

~ Quelques heures plus tard ~

« Hmmm … froid … ATCHAAA ! »

C’est généralement ce qui arrive quand on dort dehors en plein hiver. En ouvrant les yeux, j’aperçois à seulement quelques kilomètres de moi, le gigantesque arbre de la Nouvelle Ohara, avec le soleil qui se lève sur ma gauche, il a enfin arrêté de neiger. Je suis recouverte d’une petite couche de neige qui se dissipe vite une fois que je parviens à lever mes fesses froides, tout comme le reste de mon corps d’ailleurs.

« Parfait ! Juste le temps de me préparer. »

Avant d’arriver au port de la Nouvelle Ohara, je prends quelques minutes pour prendre une douche chaude, boostée grâce aux Heat Balls de mon Climat-tact. Hmm, ça a du bon de pouvoir manier le climat. À la suite de ça, j’enfile un jean simple noir, des bottines noires à talon et un sweat blanc à capuche, le tout surmonté de mon indémodable cape rouge. Je range dans mon sac à dos le livre de la bibliothèque ainsi que de quoi boire et manger si la situation fait que je ne puisse pas retourner à mon embarcation avant un moment. Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit. Après que j’eut organisé tout mon petit périple, il ne me restait plus qu’à m’arrimer aux quais. Et ces quais ne sont plus qu’à quelques mètres lorsque je pointe le bout de mon nez en extérieur.

« Timing parfait. »

En quelques minutes, mon bateau est amarré au petit port de l’île. Cet endroit est relativement calme et honnêtement, ça a quelque chose de rassurant de revenir sur un endroit connu. De plus, les journaux n’ont pas communiqués d’avis de recherche me concernant, je n’ai donc, logiquement, aucun soucis à me faire quant aux évènements d’Hinu Town, tant que je n’en parle pas.

« Brrr, il ne fait pas plus chaud sur l’île. Allez, direction l’arbre ! »

C’est avec un grand sourire aux lèvres que j’avance finalement en direction du gigantesque arbre du savoir.
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*1626 époque ou Clint Cunningman n'avait pas encore rejoint les rangs de l'agence gouvernemental, il sillonnait les mers à la recherche de pirates avec un seul et unique but. Les arrêter que ce soit mort ou vif, mais mort le satisfait plus.*

Le soleil se couchait doucement à l'horizon, colorant le ciel de teintes orangées et pourpres. L'île tranquille était bercée par le doux bruit des vagues qui venaient lécher les rivages. L'île d'Ohara, célèbre pour sa bibliothèque historique, baignait dans une ambiance tranquille et studieuse. Les habitants vaquaient à leurs occupations, certains parcourant des parchemins anciens, d'autres enseignants l'histoire et la culture du monde. La paisible île était connue pour abriter des érudits et des chercheurs de renommée mondiale.

Soudain, un grondement lointain se fit entendre, semblable au tonnerre lointain, mais sans nuages dans le ciel, seulement de la fine neige accompagnée d’un vent glacial. Les habitants de l'île, intrigués, se rassemblèrent sur les quais pour voir d'où provenait ce bruit.
Au large, émergeant des ténèbres, apparut un imposant cruiser de la Marine, une imposante forteresse flottante. Il était orné du drapeau de la Marine, un emblème redouté dans le monde de la piraterie. Les voiles majestueuses du navire étaient déployées, et le grincement de sa coque colossale fendant l’océan était le seul son qui dominait l'île.

À la proue du navire se tenait un homme au regard sévère, vêtu de l'uniforme blanc immaculé de la Marine. Il portait fièrement sur ses épaules la cape blanche, symbole de son autorité. C'était le Commandant Cunningman, un homme craint de tous les petits forbans des mers de West Blue. Il était réputé pour son sens absolu de la justice et était impitoyable dans son application. Le navire s'approcha du port enneigé de la nouvelle Ohara avec une précision militaire, les canons prêts à cracher le feu de la justice à la moindre résistance. Les habitants de l'île regardaient avec une appréhension grandissante, sachant que l'arrivée d'un commandant de la Marine n'annonçait rien de bon.

Le Commandant Cunningman descendit majestueusement du navire, suivi de près par une troupe d'hommes en uniforme marine, tous aussi déterminés que leur leader. Les soldats étaient armés jusqu'aux dents, prêts à faire respecter la loi et à réprimer toute menace.
Clint s'avança, regardant les habitants de l'île d'un œil scrutateur. Il prit la parole d'une voix forte et impérieuse.

- Citoyens d’Ohara, nous sommes ici pour maintenir l'ordre et la justice. Des informations nous sont parvenues sur la présence de pirates notoires dans cette région. Préparez-vous à coopérer avec la Marine pour éradiquer cette menace.

L'arrivée du Commandant Cunningman et de ses hommes sur l'île avait jeté un voile sombre sur la tranquillité habituelle de l'endroit. Les habitants savaient que des temps difficiles se profilaient à l'horizon, et l'ombre imposante du drapeau de la Marine flottait maintenant au-dessus de leur paisible île.
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Alors que je pensais rejoindre cette île de manière posée cette fois … c’est tout l’inverse qui se rend à ma rencontre. La première fois que je suis venue ici, une guerre était en train d’éclater et j’ai dû me cloitrer dans l’arbre de la connaissance afin d’éviter les affrontements. Et maintenant quoi ? Voilà qu’un commandant de la Marine a accosté, ayant reçu des ordres comme quoi des forbans auraient été repérés aux alentours de l’île. Impossible que le Gouvernement parle de moi, suite aux évènements passés je n’ai reçu aucun avis de recherche.

Alors peut-être ne souhaitent-ils pas communiquer sur le fait qu’une Ponéglotte accompagnée d’une Supernova mondialement connue, soit parvenue à déchiffrer le Ponéglyphe d’Hinu Town. Se serait bien là, la façon de fonctionner du Gouvernement. Alors si c’est le cas, je dois m’attendre à tout. J’aperçois alors plusieurs larbins de la Marine commencer à se disperser dans la ville principale. Alors que les paroles de ce dénommé Clint résonnent dans ma tête. Pour qui est-ce qu’ils se prennent à rallier un peuple tranquille à leurs idéaux infondés.


« Non mais quelle blague. Je dois rester sur mes gardes. »

Silencieuse et méthodique, je m’applique à me fondre dans la masse sans attirer l’attention. Aujourd’hui il y a un peu de monde qui semble se regrouper sur une place destinée à servir de marché. J’aperçois devant moi, à quelques mètres, l’entrée de l’arbre de la connaissance. En inspectant les alentours, j’aperçois des gardes dépêchés par la Marine qui s’agglutinent devant l’entrée. Décidément, rien n’est fait pour m’en faciliter l’accès. D’une main discrète, je touche mon Climat-Tact bien accroché à ma ceinture sous ma cape, je n’ai pas encore la capacité de générer un mirage à la hauteur de ceux d’Izya … l’entrée va devoir se faire dans la plus grande légalité. Le temps de fomenter un plan qui tienne la route, je continue de me fondre dans la masse de ce marché, analysant toutes les personnes que je croise. Jusqu’à rencontrer une demoiselle d’une quinzaine d’années se promenant avec un petit panier en osier recouvert par un torchon blanc.

« Voilà ma porte d’entrée. »

Je m’avance d’un pas tranquille et décontracté vers cette demoiselle, voyant qu’elle s’avance elle, vers une table où sont entreposés d’anciens livres, j’élance alors ma main sur le même livre qu’elle.

« Oh … navrée je ne voulais pas, allez-y. »

« Oh non non je me suis trop précipitée ! Ce livre est un ouvrage très ancien sur de la musicothérapie, dès que j’ai reconnu sa page de couverture je n’ai plus fait attention à tout ce qui m’entoure. »

Ainsi donc elle est férue d’ouvrages anciens. Une cible de choix.

« Ne vous en faites pas, je vous le laisse si vous le souhaitez, vous m’avez l’air d’être très renseignée sur le sujet. »

Dis-je avec un grand sourire. Mais malgré cela, l’air enjoué de la demoiselle commençait à se ternir.

« Je n’ai malheureusement pas assez d’argent pour me le payer. »

« Oh si ce n’est que ça. »

Je sors de ma poche un petit billet de Berry que je donne au vendeur afin de commencer l’échange, sans ajouter quoi que se soit, l’homme me tend le livre avec un grand sourire, sans oublier de me rendre la monnaie. Ce n’était pas excessif, cette jeune demoiselle doit être vraiment très pauvre si elle n’est pas capable de se payer ce simple ouvrage si basique. Profitons de ça pour nous la mettre dans la poche.

« Que diriez-vous de nous promener en profitant de cette lecture ? »

« Oh avec plaisir ! Vous êtes adorable … mademoiselle ? »

« Mademoiselle Gray. »

C’est bien là, la première fois que je dévoile mon nom de famille. Un léger pincement au cœur pourrait me trahir, mais la jeune femme est tellement plongée dans la beauté de ce livre qu’elle ne me regarde même plus. Je lui tend alors l’ouvrage, mais elle semble bien gênée avec ce panier en osier.

« Permettez que je vous aide ? »

Sans hésitation, elle me tend son panier en osier, que je prends, glissant à l’intérieur, l’ouvrage des Ponéglyphes d’Hinu Town que j’étais censé redéposer au sein de l’arbre de la connaissance. Première étape de mon plan effectuée. Nous continuons alors notre chemin que je guide sans même qu’elle ne s’en rende compte. Tout au long de notre marche, nous échangeons à propos de ce procédé de la musicothérapie, ce n’est, à vrai dire, pas vraiment mon domaine d’activité mais tout ce qu’elle sait à ce propos, je dois dire, m’intéresse un tant soit peu.

En quelques minutes nous arrivons finalement devant l’entrée de l’arbre de la connaissance. Et déjà une foule de personne se retrouve coincée dû au temps d’attente anormalement long pour les entrées. Avec la déclaration de ce commandant Cunningman, il n’a eu d’autres choix que d’imposer une fouille à toute personne souhaitant pénétrer dans ce lieu de savoir. C’est la raison m’ayant poussée à me servir de cette jeune demoiselle pour venir jusqu’ici.


« Oh … nous sommes ici. Il va falloir passer la file d’attente. »

« Oui c’est vrai … je n’y faisais pas attention, j’étais plongée dans la lecture que vous me faisiez. »

Surprise et en même temps intimidée face à l’attention que je lui porte, la jeune demoiselle se met à rougir et continue à faire la lecture, complètement absorbée par son nouveau livre. Je fais mine de l’écouter tout en avançant dans la file. Méticuleusement, je glisse mon bâton climatique dans mon dos, le fondant dans mes vêtements légèrement amples et sous ma cape, je détache seulement mon arme foudroyante que je glisse discrètement entre ma poitrine. Passons maintenant à l’étape finale, je garde un œil sur tous les larbins de la Marine pour ne pas me faire repérer, j’aperçois du coin de l’œil, Clint Cunningman qui veille sur tous ses subordonnés. Nous continuons d’avancer et un léger stress s’empare de moi. Un homme se met à me fouiller sans oser trop me tâter, il observe mes mains, mes hanches, mes cuisses, rien ne semble l’alerter, il me laisse passer. Au moment où il semble pouvoir passer à ma compagne du jour, un électrochoc parcoure tout son corps, j’ai dégainé mon arme climatique foudroyante. Rapidement je rengaine mon arme, il se raidit d’un coup et bouscule plusieurs personnes jusqu’à faire tomber la demoiselle qui m’accompagnait, plusieurs hurlements et râles se font entendre. En tombant, la demoiselle a fait rouler son panier en osier jusqu’à moi. J’en profite pour récupérer le livre d’Hinu Town que j’avais entreposé à l’intérieur puis je m’avance vers l’entrée de l’arbre.

« Merci. »

Puis avant d’entrer dans l’arbre, j’adresse un dernier regard en arrière, sans le vouloir, mon regard croise alors celui de ce Clint. Qui n’a pas le temps de m’interpeller, que j’ai déjà disparu au sein de ce gigantesque endroit, livre en main. Opération réussie.
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