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[Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'Esplanade Centrale

Rappel du premier message :

Assaut sur Marine Ford

Le combat de l'esplanade centrale


Le début de la bataille

Le peuple du monde civilisé retenait son souffle, scotché devant leurs écrans géants et l'énormité de ce qu'ils y voyaient. Personne n'osait bouger, conscient qu'ils étaient témoins d'un nœud indénouable dans le fil du destin, un événement qui changerait leur futur et qui serait conté dans les livres d'histoire.

Une ombre inquiétante cacha soudainement le soleil et engloba l'intégralité de Marine Ford, ce n'était nul autre que celle d'un dragon qui plana quelque temps avant de se poser sur le toit du château comme un aigle sur son perchoir, prédateur et oppresseur. Plusieurs dizaines de bateaux pirates l'accompagnaient, tel un tsunami artificiel de bois, d'acier et de chair. Une charge brutale d'esprits insoumis venus se frotter au premier bastion de la loi. Très vite le tonnerre des canons retentit sur des kilomètres à la ronde. La Marine était fin prête, mise à part une bleusaille en sous-effectif qui ravala sa salive plusieurs fois, le reste du corps armé ne cilla pas. Quelques sourires impatients s'affichèrent même sur le faciès des plus aguerris et téméraires devant la menace pirate. Le barrage ne tiendrait pas, mais il n'avait pas été pensé pour. Son rôle était uniquement d'affaiblir les assaillants et de leur bloquer toute retraite. Ce serait dans un corps à corps chaotique, dans une bataille aussi rangée que le bureau de l'Amirale en chef, que l'issu de la guerre se jouerait.

Un plan ne se déroulant jamais comme prévu, personne n'avait calculé la présence de Red et ses alliés, ce fumier de traitre connaissait si bien les rouages de la Marine et du Cipher Pol qu'il voguait tel un fantôme sur les mers, insaisissable. L'arrivée d'Izya était également une surprise, qui d'après les derniers rapports aurait dû se trouver sur Eloleria. Cependant, l'impératrice Kiyori qui était leur cible principale n'avait toujours pas pointé le bout de son nez et rien n'indiquait qu'elle le ferait. Un empereur en valait bien un autre, sans compter la pléthore d'imbéciles primés qui participaient à l'assaut.  Si la Marine sortait victorieuse, il s'agirait de son plus gros succès depuis des décennies. De quoi redorer son blason terni par un excès de bavures et de zèle. L'échec n'était pas envisageable, pas ici et surtout pas sous les yeux du monde entier.

Les navires les plus chanceux et les plus rapides parvinrent à passer les premières lignes de défense. Les hurlements de défis se mélangeaient avec ceux de souffrance et les explosions de plus en plus nombreuses.  Une épaisse fumée commençait à englober l'île et les flots alentour ; effet secondaire néfaste de centaines de mortiers rugissants à l'unisson. Une odeur de poudre à canon, de cendres et de chair brûlée vint piquer le nez des vivants. Certains humèrent à pleins poumons, galvanisés par l'horreur tandis que d'autres grimacèrent révulsés en toussant dans leur manche. Cette guerre verrait naître des héros et des légendes, des traitres et des parjures.

Sur l'aile droite, ouvrant les festivités, un objet volant non identifié fracassa tout un pan de muraille et atterri dans la cour. Le rugissement d'une monstruosité de l'ancien temps se fit immédiatement entendre au point d'impact. Promesse de mort et de carnage, elle annonçait sans équivoque le début des hostilités. La brèche était faite et des centaines de pirates s'y engouffrèrent à la suite.

Sur l'aile gauche, couplée à la fumée d'une bataille navale qui s'essoufflait, une tempête faisait rage et des éclairs venaient frapper les fortifications. La flotte de Clotho accompagnée par la Reine Climatique percuta les défenses de la Marine avec un panache qui n'était pas sans rappeler le trente-deuxième panaché bien frais que le Capitaine Corsaire "Envy" se sifflait : gazeux, rouge, et beaucoup trop dosé. Otello avait toujours eu la main lourde et ces maudits pirates le découvriraient bien assez tôt.

Au château, la panique était parfaitement contrôlée, voire franchement inexistante et le Dragon Céleste n'avait pas bougé de sa place aux premières loges, sirotant un thé en mangeant de délicieux biscuits chocolatés en attendant le combat, pendant que son entourage de Cipher Pol commençait à transpirer à grosses gouttes sans oser le déranger, partagés entre l'idée que tout pouvait virer rapidement à l'eau de boudin, et le souvenir de ce qui était arrivé au dernier agent malheureux qui avait interrompu le saint en plein repas, et avait fini mangé par des crocodiles.

Sur l'esplanade centrale, l'Amiral Tetsuda abaissa son Meitou, mais aucune tête ne tomba. Il rangea son sabre et se servit du dos du pirate à quatre pattes comme d'un tabouret. Alors que tout autour la guerre éclatait et les combats s'intensifiaient, l'homme de Fer analysait la scène et restait en retrait, prêt à porter secours au moindre signe de débordement. Par sa puissance démesurée, il immobilisait autant qu'il humiliait le colosse sous lui, ilot de calme au milieu du carnage, Tetsuda attendait.

HRP

Joueurs présents au début :


  • Olek
  • Red
  • [PNJ] Amiral Kindachi Tetsuda
  • Ethan R. Levi
  • Shoga
  • Timothée Lendriksson
  • Ren Aoncan
  • Robina Erwolf
  • Léo Nin

Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

    Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Bon sang, c’est démentiel, mes yeux ne comprennent même pas ce qu’ils voient !
    Bien que continuant ses tirs sur les pirates qui essayaient de s'approcher des lignes de Shoga, Timothée se sentait totalement dépassé par les évènements qui se déroulaient sous ses yeux... Et puis d'ailleurs, il semblait qu'il n'était pas le seul ! En fait, quand il jetait un œil aux lignes de Shoga, même si les dégâts étaient très limités pour le moment, la grande majorité des pertes découlaient plutôt des tirs alliés ou des tirs perdus de la part des géants en train de se mettre sur la gueule que des tentatives de brèches de la part des pirates standards, possiblement aussi paumés que leurs adversaires Marines standard d’ailleurs…
    Au final, malgré le déploiement de puissance colossal de la part des combattants les plus avancés et les dégâts colossaux (matériels comme humain) que provoquaient ces derniers à chaque acte manqué, tout le monde restait plus ou moins à sa place : les croquants standards les uns contre les autres, les lézards géants mutants électriques sous acides de l’espace les uns contre les autres… Dans ce contexte d’ailleurs, Timothée remarqua rapidement que ses efforts pour blesser le fameux Red étaient aussi utiles qu’un pet de mouche pour parfumer une salle de bal… En fait, avec tout ce qui se passait en l’air autours de Red et de l’amiral, il ne savait même pas si son projectile avait atteint sa destination.

    Timothée rechargea donc son fusil (heureusement, il avait pensé à prendre la bandoulière du soldat !) et tandis qu’il refermait l’action il leva les yeux au ciel pour voir une silhouette se rapprocher de lui à grande vitesse.

    - Attends, c’est quoi ça enc… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!
    Ce cri que poussa Timothée, il se produit au moment où il se retrouva propulsé en l’air par un effet de catapulte quand Izya s’écrasa sur l’échafaud où se tenait Timothée. Le pauvre garçon effectua un vol plané de plusieurs mètres avant de retomber lourdement sur le sol. Heureusement pour lui, il s’écrasa sur le stand d’un vendeur de coussins (petits souvenirs brodés de reproductions de ce que l’évènement AURAIT DÛ être : un jour de fête sans histoire) et se retrouva coincé la tête en bas, totalement ensevelit dans la ouate à l’exception de ses deux pieds qui battaient à l’extérieur, comme deux étranges fleurs ondulant au gré du vent.
    A peine le temps de reprendre ses esprits et de comprendre ce qui lui était arrivé, Timothée sentit une main se refermer sur l’une de ses chevilles et l’extirper violemment de la masse de coussins. La tête en bas, tenu par juste un pied, Timothée se retrouva face à face avec un féroce pirate conforme à tous les clichés : les dents pourries et l’haleine qui allait avec, un air de vicieux dans ses yeux et de nombreuses cicatrices déformant son visage déjà peu agréable à regarder à la base.
    Cependant ce qui empêcha Timothée d’être terrifié à cet instant, c’était ce qu’il observait à l’envers, derrière le pirate : un dragon maintenant… Et puis quoi encore ? Un dragon qui par contre, avait l’air particulièrement maladroit… Le pirate se rappela à Timothée en lui hurlant dessus (l’intoxiquant au passage de ses effluves buccales si fétides qu’on aurait pu en faire un gaz de combat), tout en arborant un macabre rictus.

    - Bah alors petit ? On faisait la sieste sans même m’avoir dit bonne nuit ?!
    Se fendant d’un sourire plus sadique encore que le précédent, le pirate leva son sabre pour essayer de trancher en deux le petit Timothée comme on coupait un jambonneau pendu. Mû par son instinct de survie, le garçon, se recroquevilla littéralement en deux, à la fois dans un effort d'éviter la lame, mais également pour enfoncer ses insicives (qui existaient encore chez lui, elles !) dans la main du pirate lui tenant la cheville. L’homme grogna de douleur et relâcha le garçon mais dans la fraction de seconde qui lui prit à tomber sur le sol, il vit le pirate se faire faucher par le bout de la queue du dragon, trop occupé à se battre pour se rendre compte de ce qu’il y avait derrière lui…
    Une fois de nouveau sur ses pieds et une jolie bosse sur la tête à l’endroit où il était tombé, Timothée ne retrouva du pirate que deux chaussures encore fumantes sur le sol et, à deux mètres de là, la silhouette de ce qui devait être autrefois le pirate encastré dans les coussins, les contours de son corps bien dessinés dans ces derniers. Un peu décontenancé par cet incroyable coup de bol, le garçon se baissa pour s’emparer de son fusil et s’adressa au tas de coussins :

    - Heu… Bah bonne nuit du coup.

    La suite du combat ne fut pas moins chaotique que le début : ça tirait, ça s’étripait et ça s’envoyait des trous noirs à la tronche. En fait, au bout de quelques minutes, on s’en lassait plutôt vite et ce déchaînement de puissance commençait presque à paraître banal aux yeux du jeune garçon. Il se fraya un chemin à travers les combattants, usant de ses techniques Gun-fu pour se débarrasser de quelques six ou sept pirates sur son chemin jusqu’à réussir à rejoindre son sous-amiral qui s’était permis une sortie lui aussi.
    - Bon, je vous ai rejoint, ça marche bien l’improvisation, mais maintenant m’sieur Shoga ?
    Le Minks ne l’écouta visiblement pas… En même temps au vu de la pagaille sur le champ de bataille, difficile de dire s’il l’avait même entendu ! En tout cas, l’objectif du renard semblait évident : l’associé de ce fameux Red semblait être une cible un peu plus à leur portée tous les deux, alors Timothée fonça derrière le sous-amiral, enchaînant les tirs et esquivant les coups des quelques pirates en travers de sa route… Le fusil qu’il avait n’était vraiment pas pratique pour utiliser pleinement sa technique de combat, mais au vu de la situation, pas besoin d’acrobaties spectaculaires à l’exception de quelques roulades de temps en temps pour éviter les lames contre lui.
    Arrivé à portée de tir de la cible de Shoga, le garçon s’arrêta. Après avoir fait signe à quelques Marines de surveiller ses arrières pour ne pas le laisser vulnérable à une attaque de dos, il posa un genou à terre et à partir de là, il enchaîna les tirs vers Wilson avec une précision et une rapidité hors normes ! En plus des pouvoirs du sous-amiral qui étaient en eux même terrifiants, ce type devait maintenant aussi éviter les balles de gros calibre du blondinet, qui manipulait la culasse en quatre temps du fusil aussi fluidement et naturellement que s’il eût s’agît d’une extension de son corps. A chaque cinq balles tirées, le garçon insérait un nouveau clip dans l’arme et reprenait sa dévastatrice mélodie, mécanique, précise et réglée comme du papier à musique. Alors d’accord, il ne faisait pas le poids avec les pouvoirs incroyables des autres combattants, mais quand même… Chacune de ces balles pouvaient mettre à terre un homme normal ou un cerf, alors si toutes celles qu’il tirait sur le dit Wilson, c’était à ni plus rien comprendre…

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    Impressionnant, mais cette fois ce n'est pas assez.

    Tetsuda se replie et nous sort ce qui doit être la quintessence de son pouvoir. Son Haki ravage l'esplanade, fissurant le sol, pulvérisant les quais et le sol de la place, provoquant un effet de souffle qui chasse pèle mêle les vivants et les cadavres, renvoyant tout ce qui n'est pas solidement fixé au sol s'écraser sur les maisons et les murs qui limitent l'esplanade, comme une immense vague de corps et de débris allant se briser sur une digue.

    Mais cette vague de destruction ne me dépasse pas. autour de moi, la puissance du haki de l'amiral s'écrase contre la bulle protectrice du mien sans parvenir à la percer, et c'est la volonté de l'amiral qui tente de s'attaquer à la mienne, nos regards se croisent, sa haine brulante contre le calme qui m'envahit. C'est comme la dernière fois que nous nous sommes tenus face à face, je me souviens de la paix qui m'a envahit quand j'ai compris qu'il n'y avait plus rien à tenter pour m'en sortir, que j'avais joué toutes les cartes de ma main aussi bien que possible, et qu'il ne me restait qu'a sauver les autres sans plus m'occuper de moi.

    Et dans l'esprit de l'amiral, je sens qu'il se souvient aussi. Il se souvient de ce sentiment de triomphe exultant quand il a rejoint notre navire en fuite pour achever les fuyards qui pensaient lui avoir échappés, de sa surprise et de son doute devant la perte de son pouvoir, de la douleur terrible quand Tahar lui a enfoui son crochet dans le ventre, de cette terreur impuissante quand il a basculé par dessus bord pour tomber dans la mer. Ce jour la, l'armure de l’invincible Tetsuda a reçu sa première fêlure. Et alors que nous plongeons dans nos souvenirs respectifs, dans le sien, c'est le doute qui triomphe. Le doute et la peur.

    Et la peur n'est pas bonne conseillère en combat.

    La silhouette verte de l'amiral se dresse au dessus du champ de bataille pendant qu'une monstrueuse vague d'acide s'abat sur moi. Privé de son arme Tetsuda s'en remet au pouvoir qui a fait de lui le plus terrifiant des amiraux de la marine, oubliant que dans ce domaine, rien ne surpasse les ténèbres, je ne peux pas rivaliser en taille avec le logia, mais la vague d’obscurité qui s'échappe de mon coté est aussi haute que son tsunami d’acide, l’esplanade se fond dans les deux déferlantes noires et vertes qui se jettent l’une dans l’autre. Et l’une après l’autre les vagues d’acides que déverse l’amiral disparaissent dans le gouffre sans fond de mon pouvoir.

    Et campé au dessus de moi l’amiral fatigue, sa rage s’essouffle, son pouvoir déchaîné faiblit, sentant la présence de Kenora derrière lui il hésite à l’appeler à l’aide, mais les deux amiraux ont leur propres problèmes à gérer. Une nouvelle fois ma main se tend vers l’amiral, et pendant que mon pouvoir le plie en deux dans ma direction je me jette d’un soru a l’assaut du géant. Et malgré les tentatives de Tetsuda pour échapper à l’attraction des ténèbres nous nous percutons aux frontières de nos pouvoirs et ma main plonge au cœur du monstre verdâtre. Pendant un instant l’acide ronge à nouveau mon bras surpassant brièvement mon haki, pas assez vite. Au bout de ma main le géant disparaît soudain pour laisser place à l’homme.

    - Cette fois c’est l’heure de mourir amiral !
    - Je ne peux pas mourir !

    Plongé dans le crâne du putain de loup vert, je savoure comme un grand cru la terreur sans nom qui l’habite a l’idée de mourir sous peu. C’est pour toi Druss. C’est pour toi Olek c’est pour vous tous, pauvres truffes d’impel Down. Et pendant que Tetsuda lutte vainement contre ma poigne, je lui plonge lentement son épée au travers du torse. Les yeux dans sa douleur et sa haine, tournant la lame jusqu’à qu’il n’y ait plus aucun éclat dans les yeux morts qui me regardent.

    Le corps de l’amiral s’écrase mollement sur l’esplanade. De mon côté, ce n’est pas pour lui que je suis venu.

    - Olek ! Debout ! J’ai pas fait le voyage pour que tu me lâches maintenant !

    Dans mes bras Olek n’est plus que le reste martyrisé du pirate qu’il est devenu, à peine conscient, mutilé et pissant le sang. Fais chier ! Tout ça pour ça ?! Tout ça pour ça et je ne suis pas foutu de ke sortir de la vivant ?

    - Je vais te sortir de la. Tiens le coup.

    Il faut que je mette la main sur Reyson. Son fruit, son miroir. La chance d’Olek.

    - Repli ! On fout le camp !

    Et serrant Olek contre moi, je file vers le flanc gauche.



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    Robina atterrit sur un morceau du rempart de Marine Ford. Un des tentacules d’Ymiron s’écrasa là où elle se trouvait il y a tout juste quelques secondes. Voilà maintenant plusieurs minutes qu’ils étaient en train de se battre tous les deux. Un titan des mers, avec une hache qui faisait la taille d’un immeuble de trois étages. La cuisinière sautait dans toutes les directions pour éviter les attaques lourdes du kraken. Un appendice s’étira de tout son long pour la percuter comme un piston contre un mur de pierre derrière elle.

    Voyant l’offensive arrivée sur sa gauche, la Sanderrienne plongea au sol, fuyant l’assaut qui lui aurait brisé les os de justesse. Elle disparut en glissant vers les pavés en profitant du nuage de fumée qui se propageait autour d’elle. Elle n’avait pas de temps à perdre, elle devait se débarrasser de cette pieuvre géante. Utilisant les pouvoirs de ses sabres jumeaux, elle se rendit invisible, tout en créant des images d’elle-même. Elle devait mettre ce dernier hors d’état de nuire.

    Elle avait été trop longtemps sur la défensive. Alors que le poing se dégageait des gravats du bâtiment qu’il venait de détruire, la dissimulée chasseresse de primes s’engagea en courant sur son tentacule. Elle avait déjà fait plus ou moins la même chose avec Georg l’Équarrisseur à Sabaody. Elle se retrouvait d’avance près du corps de la créature aquatique. La bête attaquait ouvertement les illusions créées par la capitaine des Glaciers. La hache fauchait comme les blés, les constructions de HInode Tasogare qui disparaissaient comme si elles n’avaient jamais été là.

    — Ça va faire de beaux takoyakis tout ça. À cette idée stupide, elle se mit à sourire. Il n’était pourtant pas le moment. Reprends-toi, Robina. Ça n’est pas l’heure de penser à ça.

    Ne voyant plus personne lui barrant le chemin, le kraken commença à se diriger vers la terre ferme. Il était temps de se faire remarquer lui aussi dans cette bataille. Toutefois, alors qu’il se croyait vainqueur dans son duel avec la jeune femme aux longs cheveux bleus, il l’entendit proche de lui. Pourtant, il ne l’apercevait pas. D’un hochement d’épaule mental, il continua sa route.

    Robina était restée silencieuse pendant longtemps, pour se rapprocher de la terre. Elle n’avait pas particulièrement envie de se retrouver à boire la tasse. Elle attendait son heure. Toujours invisible, elle se tenait en équilibre à la base d’un tentacule. Après d’interminables secondes, elle passa à l’action. La pression de son corps et le fait de sauter firent tourner la tête à l’homme poisson géant. Il ne vit rien, malgré cela, il savait que cela pouvait ne pas être qu’une fausse impression.

    Au moment de son attaque, la cuisinière apparut, tranchant net un des appendices de la créature marine à la base. Hurlant de douleur, de colère et de surprise, la bête se rétracta dans une position défensive. Le combat reprit alors, toutefois, rien ou presque n’avait changé. Si ça n’était la mentalité de la Sanderrienne. Elle l’arrêterait lui et son chemin de destruction ici et maintenant. Si elle devait se battre contre lui, ça ne serait pas avec un concours de force, elle le perdrait d’avance. Mais avec la vitesse et l’agilité dont elle savait faire preuve depuis des années.

    La chasseresse de primes se retrouva de nouveau à se multiplier. Toujours dans son armure d’ombre, elle produisit un nuage noir. Le barbare perdant son adversaire dans cette purée de pois. Elle savait se battre, depuis le début de son aventure sur North Blue jusqu’ici, elle en avait eu son compte. Et elle n’allait pas laisser cette bataille être perdue par la marine, elle était venue pour aider, pas pour être un poids. La hache retomba lourdement, électrisée, elle fendit le sol en deux sur plusieurs centaines de mètres.

    Les deux katanas ouvraient un chemin dans la pierre alors que la commandante de l’Iceberg partait à la rencontre de son adversaire. Un bras du poulpe géant allait s’écraser sur elle. Ne réfléchissant plus, elle se laissa guider par son instinct. Attaquer. Voilà son but. Elle n’allait pas laisser passer cette chance. Croisant ses deux sabres devant elle, elle sauta pour venir à la rencontre de l’extrémité. Tel un maître sushi, elle trancha net le mollusque qui recula encore un peu. Le regard du kraken se braqua sur elle. Furieux d’affronter une pareille résistance.

    — Braaaaaahh !

    Il cracha alors un énorme jet d’encre sur la jeune femme aux longs cheveux bleus. Ne s’attendant pas à ça, Robina se retrouva engluée dans une quantité impressionnante de liquide visqueux. Elle ne lâcha pas ses armes, enfonçant ses lames dans la pierre pour ne pas s’envoler à cause de l’impact. Après le tsunami noir, elle se releva, voyant à peine la bête devant elle. Les yeux de la jeune femme lançaient des éclairs. Se faire cracher dessus n’était jamais de bon goût.

    La hache électrique de la créature marine tombait déjà vers elle. Cherchant à s’enfuir pour ne pas prendre la frappa descendante directement, la chasseresse de primes regarda de tout côté. Malheureusement, avec l’encre, elle se retrouvait dans l’impossibilité de bouger. Elle allait devoir la prendre de face. Croisant Aube et Crépuscule au-dessus d’elle, elle attendit l’impact.

    Comme un véritable cataclysme, l’arme du mollusque rencontra le meitou de son adversaire. Dans son armure, elle serra les dents, sentant le poids et la force de la créature titanesque devant elle. Elle s’enfonça de plusieurs centimètres dans le sol, détruisant les pavés autour d’elle. Une onde de choc souffla tout autour d’elle, créant une zone propre. Tout en ayant l’impression de se faire écraser par une maison entière, la capitaine des Glaciers tenait bon. La tension électrique ne passait pas dans les deux armes de la manieuse de sabres.

    Il était temps de contre-attaquer et d’en finir ici. Elle sortit ses pieds du sol. Poussant avec son dos, ses hanches et tout son corps, elle fit dévier la hache géante pour qu’elle se brise à ses côtés. Comprenant ce qui se passait, l’homme poisson souleva de nouveau son arme. La jeune femme aux longs cheveux bleus s’accrocha au manche de l’arme qui gisait proche d’elle. Avec le mouvement de balancier, elle s’envola. Se trouvant maintenant à plusieurs dizaines de mètres dans les airs, elle fit un salto arrière et tomba en piqué vers le sol.

    Créant une vive lumière, elle aveugla un instant son adversaire. Pendant ce temps des clones illusionnés prirent leurs formes, tombant à la même vitesse qu’elle. Pour l’intercepter, d’innombrables poings décollèrent pour intercepter Robina. Utilisant sa petite taille et la vitesse qu’elle avait prise, elle manœuvra pour éviter les attaques. Certaines illusions disparurent, toutefois la majorité était encore là. Toutes se transformèrent en tornade de lames, même si une seule d’entre elles pouvait réellement faire des dégâts.

    Elle rencontra alors sa cible. Experte dans la découpe, elle se fraya un chemin dans le labyrinthe d’appendices qui lui bloquaient la route. Elle ralentit sa chute en tranchant et coupant ce qui se présentait à elle. Tout était bon pour arrêter la créature maritime de cauchemar. Se retrouvant au sol, elle tourna une dernière fois sur elle. Se débarrassant des ultimes gêneurs. Voilà que la bête se trouvait avec une partie non négligeable de ses bras en moins. Prenant peur, elle changea de couleur et plongea dans la baie de Marine Ford. Son adversaire était trop forte pour elle.

    — Une bonne chose de faite. La cuisinière se retourna vers la place centrale, elle partit à grands pas. Je dois revenir au plus vite.

    Elle repartit vers l’échafaud et le combat entre l’empereur pirate et l’amiral. Elle pouvait voir que les choses avaient tourné au vinaigre. Le marine était au sol, en sang. Il devait être gravement blessé pour ne pas réussir à se relever. Le capitaine flibustier s’enfuyait, l’un des prisonniers dans les bras.

    L’amirale en cheffe était en train de combattre une pillarde aux cheveux rouges. Dans la confusion du combat, la Sanderrienne ne reconnut pas Izya Tahgel. Elle devait donc s’occuper du pirate que la femme venait de délivrer. L'empereur pirate ayant déjà disparu au loin vers une des ailes du quartier général. Elle arma ses membres supérieurs et envoya deux lames d’air sur lui. Elle créa un brouillard noir avec Crépuscule qui lui répondit dès qu’elle en eut l’idée. Elle n’allait pas pouvoir rattraper la femme comme ça. Voyant un bâtiment plus loin, elle le détruisit d’une troisième épée d’air qui le fit s’écrouler sur le chemin de la commandante de Kiyori.

    Elle se rapprocha rapidement. Elle se rendit invisible, passa devant les deux fuyards et frappa de toutes ses forces pour l'arrêter.


    Dernière édition par Robina Erwolf le Jeu 17 Aoû 2023 - 10:33, édité 1 fois
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    Il fallait prendre nos jambes à notre cou. Aquila le comprit en voyant les agents de la marine et de Cipher pol nous barrer le chemin, nous avons pris l'autre direction. Des centaines de marches, mais presque aucune résistance. Enfin du moins en passant mon regard dans le couloir jonché de morts ou d'agent blessés ou trop grièvement pour nous barrer la route.

    Je n'avais rien contre la marine et je n'aimais pas particulièrement le gouvernement mondial et leur laxisme concernant l'esclavage. Mais là ça allais trop loin. Il y avait tellement de blessés, tellement de morts.

    Est-ce que vraiment cela valait le coup ? Est-ce que ce piège avait marché pour les rangs de Cipher pol ou de la marine ? La récidive d'une tragédie déjà vécue il y a 100 ans. Personne n'apprenait, cela devait mal finir.
    Je choppais Aquila et la jeune femme sur mon dos alors que je pressais le pas. Étant plus rapide et plus massif que les deux nous avions plus de chance d'arriver à sortir de la vivant si je courrais à leur place.


    "Protège-moi pendant que je nous trouve une sortie !"


    Peut-être que cela ne servait à rien de lui dire. Nous étions entourés d'ennemis et en plein milieu de champ de bataille complément fou ou les plus grandes de force de ce monde s'affrontait. Ma course devint une succession de bonds agiles et gracieux qui me permettaient d'éviter le terrain difficile qu'était devenu le siège de la marine. En même temps à coups de comètes et d'explosion de châteaux et de coulées d'acides, le terrain ne risquait pas de s’améliorer.
    J'eus un sourire nerveux. J'ai ma place ici, j'ai fait mon possible pour gagner du temps à la reine dragon. J'y étais arrivé ! Enfin, je veux dire, mon entraînement avait porté ses fruits ! J'étais sorti vivant de cet enfer ! Enfin sorti, c'est vite dit.

    "Feu !"


    Je virevoltais en l'air esquivant les projectiles qui semblaient venir dans ma direction. Dans la confusion la plus totale et la débâcle des forces de la marine, je ne savais même pas s'il savait sur qui ils tiraient. La chaîne de commandement semblait coupée. Courage Léo ! Il fallait juste suivre les pirates de Red ! Surement qu'une fois à bord, ils allaient reconnaître mon courage et s'empresser de m'aider a retrouver Izya...
    Izya... Elle n'était pas blessée, hein ? Nan elle devait sûrement batailler fort avec la femme blonde de tout à l'heure. Pareil pour cet agent du gouvernement qui a essayé de nous stopper. Je ne le voyais nulle part.

    Un poisson volant passa au-dessus de notre tête filant tout droit, visiblement l'homme poisson encore sur son dos nous regarda et sembla nous reconnaître.


    "REPLI ! On se tire !"


    Je hochais la tête en bondissant une nouvelle fois. Mes bras me faisaient un mal de chien, pourtant, j'essayais d’attraper la main tendue de l'homme poisson. Nous permettant de nous hisser brièvement sur sa monture le temps de rejoindre un navire. Je haletais comme un dingue en m'accrochant au poisson.

    "... On... a...eu chaud..."


    Je me tournais vers l'homme aux cheveux blancs et la jeune femme.

    "Pourquoi ...vous etiez la-haut avec Izya, vous êtes des pirates dans son équipage ?"

    L'homme et la jeune femme semblaient trop bien habillés pour l'occasion.

    " Mon nom, c'est... Léo au fait. Prochain empereur des mers haha. "
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    Pressé de toute part par l'officier renard et son sabre crépitant d'électricité, Wilson perd du terrain, serrant les dents a chaque fois qu'il bloque la lame du mink tout en encaissant la douleur paralysante des arcs électriques. Sous la violence des assauts, l'impeccable haki protecteur de l'ancien officier vacille, l'armure noire qui recouvre son corps faiblit, se rétracte pour se concentrer uniquement sur les zones que vise le renard. Et de sa position, le sniper qui accompagne l'officier dans son combat en profite aussitôt. Wilson grimace quand les balles le frappent et le traversent, tressautant a chaque impact pendant que ses vêtements se couvrent de sang. Ses jambes se dérobent sous lui et il tombe a genoux au milieu du champ de bataille, s'offrant au coup de grâce du renard qui en profite aussitôt.

    Mais la lame qu'il plonge dans le cœur du pirate n'atteint jamais sa cible.

    - Piou.

    Surgissant entre les deux hommes, un minuscule pingouin ninja bloque le coup fatal, bloquant la lame du mink entre ses mains avant de lui arracher d'une prise retorse pour l'envoyer se planter à quelques mètres d'eux. Sans sembler le moins du monde affecté par l'electro qui parcourt le meitou. Et alors que le renard hésite encore sur la conduite à tenir, le ninja jette au sol un objet qui se brise en noyant soudain la zone dans une épaisse fumée, disparaissant tout en camouflant Wilson, et ne laissant voir à travers la fumée qu'une massive silhouette qui vient se pencher sur le pirate blessé.

    - Nous sommes la Wilson.

    Faisant barrière de son corps métallique aux tirs qui continuent de viser Wilson, Marvin ramasse délicatement le pirate, et entreprend de battre en retraite. refluant avec le reste des pirates, hommes poissons volants et autres minks lion, vers les navires a quais ou on se prépare frénétiquement à essayer de foutre le camp.


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    Widdershins
    Ash

    Assaut sur Marineford

    Nous regardâmes Haya après notre exploit contre les hommes-poisson. Ils n’étaient presque plus. Et puis soudainement, en un battement de cil, tous fuirent. Même notre ex avait dû répondre de ses obligations et te laisser là. Seuls subsistaient deux êtres dans la pièce autre que nous. Ce mec étrange au masque de corbeaux et le CP blond, assommé et étendu par terre.

    Que pouvions-nous faire dans une telle situation ? Et bien pas grand-chose. Nous nous devions de nous rendre utile, ne pas abandonner plus de collègues à la mort ou en péril. Ainsi, sans vraiment nous accorder le temps de la réflexion, nous approchâmes du pauvre gars au sol et le portâmes sur notre épaule.

    Il pesait son poids l’animal. Mais, nous étions assez entraînée pour le supporter. Nous rejoignîmes le bord du balcon encore en bon état et assurâmes notre prise sur l’agent et, sans élan, sautâmes dans le vide.  

    Deux étages, la chute fut rapide, mais pas ingérable. À l’approche du plancher des vaches, nous déchargeâmes l’excédent de vapeur contenu dans notre exosquelette dorsal pour ralentir et amortir notre atterrissage.

    Nous entendîmes notre passage grogner sous le choc, mais pas au point de se réveiller. Une légère plainte inconsciente. Le spectacle qui s’offrit à nous quand nous regardâmes se désastre était désolant. Des corps partout, et à perte de vue. Une esplanade centrale complètement défigurée. Un échafaud en mille morceaux,  une bataille sans précédent où le gros combattait le petit, où le petit essayait tant bien que mal de survivre. Marineford ne ressemblait plus à rien. Sa gloire d’antan, réduit en éclat.

    Des réminiscences de nos cours d’histoire de la Marine nous revirent et on pouvait faire un parallèle avec le conflit de naguère. Celui où Barbe Blanche dans l’espoir de sauver Portgas D. Ace s’était mis presque l’intégralité de l’amirauté à dos. C’était un grand homme en tout cas, certes du mauvais côté de la loi, mais tout de même respectable dans certaines de ses convictions.

    Mais nous soupirâmes devant tant de violence. Le pire dans toute cette histoire c’était que nous y participions nous-même. Pour ne pas mettre en danger le corps du CP, nous le déposâmes dans un renfoncement plutôt éloigné de tout, à l’abri d’éventuels gravats ou répercussion de combat.

    Nous étions navrée de ne pas en faire plus pour lui, mais nous devions rejoindre la bataille. Nous n’étions pas sûre que nous ferions la différence dans tout ce chaos, mais c’était notre devoir. Ainsi, nous serrâmes le poing en observant encore un court instant ce qui se déroulait et finalement, nous partîmes nous même à l’assaut à notre corps défendant.  

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    Le plus dur avait été de traîner sa hache sous l'eau jusqu'à l'esplanade. Là bas, tout n'était que chaos, mort et destruction. Il se sentait donc dans son élément, comme un poisson dans l'eau. Il avança, une troupe de marine fonça vers lui, et tenta l'encerclement banal sensé enlever toute envie de se battre à leur adversaire les plus faibles. Sauf que Behnime n'avait rien d'un lambda, ni d'un faible, tandis qu'ils prenaient leur position, il déstabilisa directement la formation en fonçant sur ceux qui partaient à droite, sa lourde et gigantesque hache prise par la longe, il la fit tournoyer comme un de ses objets qu'utilisaient les saltimbanques. Des têtes tombèrent. Rattrapant sa hache par le manche, il l'envoya sur un marin particulièrement chetif, qui recula sous son poids, et de ses crocs aiguisés, goûta la chaire fraiche du petit matelot. Elle était fibreuse, le sang délicieux, mais il lui en fallait plus, toujours plus. Eternel insatisfait, il prit le chemin qui lui semblait être le plus peuplé.

    Il fit des ravages, éliminant les blessés qui gisaient si et là. Un mort vaut moins qu'un blessé, mais la mort m'aimera encore plus si je lui apporte des âmes vaillante ! Il était vrai que dans les batailles rangées, mieux valait faire des blessés, qui monopolisaient plus d'homme, que des morts que l'on pouvait laisser sur place. Seulement, Behnime sentait que pour cette fois, il pouvait se passer de la science et de la stratégie de guerre qu'on lui avait inculqué depuis son plus jeune âge.

    Il tomba sur une place, entendant encore les échos des combats dantesques qui se passaient de l'autre côté, il fut presque tenté d'aller voir, quand une autre troupe arriva. Décidément, il y'avait plus de marin ici que de fourmis dans une fourmilière. Remarquez, pour un endroit appellé "Marine Ford" -nous passerons le manque d'originalité aberrant pour nommer l'endroit, cela lui semblait normal.

    Il massacra jusqu'au dernier les dix hommes, tantôt usant de sa hache, ou de ses mains tendues capable de percer la peau des plus faibles, pour leur arracher un organe vital. Il tenait l'un de ses essentiels, pulsant dans sa main tandis que sonnait à ses oreilles la douce symphonie des derniers râles de son propriétaire, quand il entendit un sifflement.

    Rien de plus, rien de moins.

    Sans qu’il ne sache d’où cela venait, un poing recouvert de métal lui colla une droite magistrale. Il roula sur plusieurs mètres, écrasant le cœur entre ses mains et l’arrachant, le sang gigla dans toutes les directions, et aspergea surement la responsable de cette infamie. Tout ce sang, cela lui tournait la tête… A moins que ce soit la puissance du coup ? Non, il se sentait dans un tourbillon, sa folie latente réveillée par le coup de poing de l’inconnue aux cheveux roses.

    Elle était balaise.

    Il aimait ça.

    C’était en se confrontant à la difficulté que l’on pouvait avancer dans la vie. Il fit tournoyer sa hache, tandis qu’elle relachait de la vapeur par ses réacteurs dorsaux, et ils foncèrent l’un vers l’autre, qui  tenait son instrument de mort, et qui se voulait la protectrice de la veuve et de l’orphelin.

    Qui allait remporter cette bataille ?

    Seul la faucheuse le sait ça …
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    - Qu'est ce que...

    Alors que je l'attends de pied ferme, que nos haki royaux se défient, au dernier moment, Kenora sourit. Ce sourire, c'est le seul indice qui me fait comprendre un peu tard que je ne suis plus sa cible.

    La garce m'a entendue. Elle a compris ! Alors d'un soru, au moment même où nos lames auraient du s'entrechoquer une nouvelle fois, elle m'esquive et fonce dans la direction de la fuyarde !

    - DANS TES RÊVES !

    D'un battement d'aile aidé du soru, je la pourchasse et, mettant mon meitou en bouche, je lui attrape la jambe de ma seule main valide pour la tirer en arrière alors que son épée s'illumine et tire un nouveau rayon de lumière blanche qui vient exploser un bâtiment sur la route de Marsh. Bâtiment ciblé simultanément par une autre personne...

    Grâce à mon action et ma vitesse hors norme en vole, j'arrive à doubler la blonde tout en me transformant en dragon ailé et foncer vers la Lieutenante de Kiyori.

    - Marsh ! Attention !

    Mais heureusement, la lieutenante n'est pas sans défense et d'un simili soru, elle réussi a esquiver l'embuscade tendu par la personne se tenant dans les ombres grandissantes. Et même si cette véritable purée de pois magique venant de la chasseuse de prime dont je reconnais l'aura m'empêche de la voir, mon haki me permet de savoir précisément où est la pirate que je protège, mais aussi la chasseuse...
    Cependant je ne suis pas la seule à le savoir, et c'est talonnée par la blonde que je récupère Marsh dans ma patte avant valide avant de cracher un torrent de flamme vers l'Amirale en cheffe pour la dissuader d'approcher. Mais c'est sans efforts que celle ci tranche mes flammes avant de bondir grâce au Rokushiki jusqu'à ma patte pour une nouvelle fois s'en prendre à Elizabeth qui a déjà bien du mal à parer les assauts de Robina.

    D'une roulade, je change encore de forme pour grandir encore et abandonner mes ailes, prenant ma véritable forme animale tout en éloignant Marsh de l'attaque de Kenora qui rencontre mon haki de l'armement plutôt que sa cible. Au vu de la férocité des deux femmes ennemis, je n'ai plus le choix : je dois fuir ! Fuir avec Elizabeth ! Mais comment fuir cette putain de teigne infernale qui une nouvelle fois me force à une manœuvre aérienne compliquée pour protéger la lieutenant de la Déesse de sa fureur alors même qu'au sol c'est une autre ennemi qui se déchaine sur nous !

    Raaaah ! Fait chier ! Je dois absolument la sortir de là !

    Et pour ça, il n'y a pas trente six solutions. Durant un moment, je me contente d'esquiver ou d'encaisser, prenant garde à ne jamais me faire toucher par le granit marin de Kenora tandis qu'autour de moi l'air se réchauffe, se densifie, jusqu'à ce que plusieurs dragons soit visibles dans les airs.

    - Imbécile ! Ça ne marche pas avec moi !

    Et immédiatement, Kenora se tourne vers l'image du dragon tenant la véritable Elizabeth Marsh qui flotte dans les airs grâce a un de mes nuages flottants camouflés dans le mirage. Kaguya prête à frapper, je fonce alors gueule grande ouverte sur Kenora tout en lui envoyant mon plus fort haki royal pour l'obliger à se tourner vers moi afin de défendre sa vie. Et dans mon attaque, je donne un coup de queue puissant dans le nuage de la lieutenante de mon amie afin de la faire voler loin, très loin. Jusqu'à la mer où les utilisateurs de FDD de pourront pas la suivre.

    Et où Kiyori pourra la récupérer.

    Malheureusement, dans cette attaque, je ne peux que difficilement me protéger de son maudit granit marin... Reste à savoir si ma mâchoire, mes haki et mon fireheart tous en même temps réussiront à me sortir de cette manœuvre totalement démesurée...


    [Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'Esplanade Centrale - Page 2 1425067977-izya-sflagopr [Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'Esplanade Centrale - Page 2 1465207581-signizya [Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'Esplanade Centrale - Page 2 1lmh
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    Alors que le Mink lion avait décidé de porter Aquila et Kensa sur ses épaules, afin de courir plus vite, Aquila, donnait des coups d'épée à droite et à gauche afin de dégager les arrières. De temps en temps, il se réessayait à faire des lames d'air, histoire de souffler un peu pendant la fuite. D'un coup, les Hommes-Poissons qui avaient amené le Mink au Château, refirent leur apparition en leur hurlant de les suivre. Et c'est d'un bond qu'il attrapa la main d'un Homme-Poisson pour monter sur sa monture. Plus ou moins en sécurité, le Mink se mit à parler à Aquila en lui demandant comment on connaissait Izya, ce qu'on faisait au Château et enfin, il se présenta. Léo, tel était son nom. Par contre, le fait de devenir un Empereur des Mers était un peu présomptueux pour le moment. Mais quitte à se présenter, Aquila lui répondit :

    "Je me nomme Aquila. Voici Kensa. Izya est connaissance de longue date, et elle vient de nous sortir d'un sacré pétrin. Quant à ce qu'on faisait ici, c'est une très longue histoire. Je te la raconterais lorsque nous serons en sécurité... Loin d'ici !"


    Mais tandis que le groupe cherchait à fuir en rattrapant la mer, Aquila se demandait bien où était Izya. S'il avait pu s'échapper avec Kensa, c'était grâce à elle. Donc fuir en la laissant derrière, sans savoir si elle n'était pas en danger lui laissa un arrière-goût amer dans la bouche. La recherchant sur l'Esplanade de Marine Ford, Aquila la vit en train de poursuivre l'Amirale en Chef, qui, elle-même, était à la poursuite d'une autre personne. Personne que le Chasseur de Primes ne pouvait pas voir à cause d'une sorte de brouillard d'une noirceur sans précédant. Mais c'était à croire que cette personne était sous la protection d'Izya, ou qu'elle devait la sauver. En tout cas, Aquila ne pouvait être qu'un spectateur face à tout cela. Mais quelque chose au fond de lui, lui disait de l'aider. Là, il se tourna sur la monture, tout en demandant à Léo de le tenir. Il prit Sandai Kitetsu et attendit le bon moment pour faire la seule chose dont il était capable, c'est-à-dire donner un avantage, même faible à Izya, en créant une diversion.
    Observant les titans durant leur combat, Aquila vit Izya se transformer en un dragon énorme, balançant la jeune femme qui aurait du être condamnée vers la mer et fonçant droit sur la blonde aux yeux de glace. Là, Aquila serra le fourreau de son meitou, se concentra pour mettre toutes ses dernières forces dans son sabre et lança son attaque.


    "Tranche-Mer !"


    La lame d'air partit en direction de Kenora, dans l'espoir détourner son attention de la dragonne...
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    海 軍

    ∆ feat. Everybody ∆


    Maintenant que Tetsuda était mort, Kenora ne pouvait pas se permettre la moindre retenue. Se servant de toutes les armes à sa disposition, elle avait prit pour cible la commandante de Kiyori dans le but parfaitement assumé d'obliger la dragonne à faire un faux pas. En plus de l'amirale en chef, Izya devait composer avec une nouvelle venue qui maniait le terrifiant fruit des ombres. Tentant le tout pour le tout, elle fit exactement ce qu'attendait la militaire blonde. Si, à priori, elle venait de mettre Marsh à l'abris, elle s'était dans le même temps énormément exposée. Ouvrant une faille dans sa défense, son adversaire ne se fit pas prier pour s'y engouffrer. Utilisant le haki de l'armement à son plein potentiel, Kenora se rua vers la pirate pour en finir. un illustre inconnu aux cheveux blancs tenta d'aider la hors la loi, mais son attaque était bien trop faible pour mériter la moindre attention de la part de l'amiral. Sa lame d'air s'écrasa contre le haki de la blonde qui se mit à braver la chaleur intense produite par la Reine Céleste. Déchaînant d'abord le pouvoir de la lune grâce son meitou, elle enchaîna avec la foudre dans le seul but d'affaiblir son adversaire. Voyant en sa forme draconique un problème, elle arma son marteau d'armes du côté de son bec de corbin. De toute ses forces, elle planta la pointe de l'arme en granit dans le corps de la maudite. Emportée l'une avec l'autre, elles allèrent s'écrouler durement contre terre. Le brasier déchainé par Izya était si terrible et suffoquant que même protégée par le haki, Kenora n'en sortirait pas indemne. Prenant malgré tout le dessus, elle fit en sorte de garder le granit dans le corps de la pirate tandis qu'elle plaça la lame de Kaguya sous sa gorge.


    « Enfin... C'est fini pour toi. »


    Essoufflée et blessée, l'amirale en chef n'était pas un bon état, mais elle était victorieuse. Marsh était loin à présent, mais elle avait pu mettre la main sur la célèbre Reine céleste. La menace qu'elle faisait peser sur le gouvernement mondial par sa seule présence était bien trop grande pour qu'elle puisse rester en vie. N'ayant pas la moindre envie de voir d'autres insectes se ruer vers elle pour secourir la dragonne, Kenora laissa son haki royal balayer la zone autour d'elle. Tetsuda était mort, mais il serait bien vite vengé. Certes, Red allait s'en tirer, mais c'était un très beau lot de consolation.



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    Robina avait été mis à l’écart par la dragonne. Après qu’elle ait vu la transformation de son adversaire, elle avait compris. Après le Cuisino, rien n’avait changé, la femme avec qui elle avait passé un bon moment faisait toujours les mauvais choix. Les flammes étaient en train de créer un véritable enfer sur terre. Pourtant, avec l’enchaînement d’actions et l’adrénaline, la cuisinière ne réfléchit pas un seul instant avant de plonger dans la fournaise. Ici se trouvait l’amirale en cheffe ainsi que la supernova, elle devait venir en aide à la première pour stopper la seconde.

    Toutefois, elle n’avait rien à faire. Kenora Makuen dominait la dragonne. Alors que le combat avait continué en dehors de sa vision, l’arme de la marine s’était enfoncée entre les côtes de la pirate. Accourant à côté de la vierge de fer, la Sanderrienne s’arrêta à quelques mètres. La vague de pouvoir psychique frappa l’esprit de la chasseresse de primes comme une enclume.
    Elle tomba à genoux, elle n’arrivait plus à respirer, ne retrouvant plus son souffle. La pression qui s’exerçait de la cheffe des armées était telle que même son alliée avait l’impression qu’elle était une cible potentielle. Sous le choc, la capitaine des Glaciers posa son pied gauche pour se relever, faible. Ses jambes tremblaient alors qu’elle reprenait son équilibre.

    Recouvrant tout de même le contrôle d’elle-même, la jeune femme aux longs cheveux blancs s’approcha encore. Elle voyait le tableau, la mort était ce qui attendait la reine céleste. Toutefois, il n’était pas le moment.

    — Amirale Kenora Makuen ! Elle s’arrêta pour ne pas être envahissante. Nous devrions sortir de là ! Elle contempla les flammes qui étaient en train de ronger tout ce qu’il y avait autour d’eux. C’est trop dangereux ! Sortons d’ici pour nous mettre en sécurité.

    D’un air sévère, elle lança un bref regard à Robina. En à peine une seconde, elle semblait l’avoir jaugée. D’un geste rapide et sec de la tête, elle désigna une paire de menottes en granit marin qui se trouvait à l’arrière de sa ceinture.

    — Attachez-la. La voix de la cheffe ne souffrait aucun refus, c’était un ordre pour la cuisinière, il n’y avait pas à en douter.

    — Bien sûr, Amirale. Elle eut le réflexe de saluer militairement, pourtant elle se retint de le faire. Elle n’était pas de la marine.

    Avant de prendre les menottes, la Sanderrienne récupéra son torchon qu’elle avait gardé. Elle ne l’avait pas perdu depuis qu’elle avait quitté le barbecue. Elle rengaina Hinode Tasogare à ses côtés et attrapa les bracelets. Dans un claquement, les entraves se resserrèrent autour des poignets d’Izya Tahgel. Au moment où cela se produisit, l’amirale récupéra son arme qui se trouvait toujours dans le corps de la pirate.

    Alors que cela venait d’arriver, la cheffe de la marine prit le malfrat au niveau de l’abdomen et la déposa sur son épaule. Le poids de la rousse ne semblait pas la gêner et c’est comme cela que le duo de femmes sortit des flammes. Des marines et des flibustiers se battaient encore ensemble, toutefois le gros de la bataille était fini. Les forces attaquantes étaient en train de battre en retraite. Des centaines de boucaniers étaient tombés après la vague de fluide royal qu’avait dégagé Kenora Makuen.

    Dans le chaos ambiant, la chasseresse de primes perdit de vue la blonde. Malgré cela, elle n’avait pas besoin d’elle pour savoir ce qu’il lui restait à faire. Bloquer la retraite des troupes était capital. Suivant le mouvement, elle se jeta dans la mêlée. Aube et Crépuscule volaient autour d’elle, véritable tourbillon de lames et de justice. Arrivant comme un boulet de canon, un chaudron s’écrasa à ses côtés, assommant un pirate qui avait la malchance de se trouver sous lui.

    — Capitaine ! Billy Mulet fit bouger les anses qui lui servaient de bras. Je vous cherchais partout depuis une éternité ! Vous allez bien ?

    — Billy ! Il me faut Libertalia ! Elle se tourna vers lui en tendant le bras. Je vais faire diversion pendant que vous me le donnez.

    Joignant le geste à la parole, un nuage noir assombrit les alentours, aveuglant les pirates et marines dans les environs. Seule l’utilisatrice d’Hinode Tasogare n’était pas gênée par le pouvoir. Elle frappa tout autour, le temps que les bras de l’être qui semblait tout juste sorti d’un conte de fées puisse récupérer le sabre d’abordage. Elle avait appris à s’en sortir avec trois contre Georg l’Équarrisseur. Elle allait retenter l’expérience.

    — Le voilà, madame ! Le caddie tendit son arme à la commandante de l’Iceberg. Je retourne me cacher, je ne pense pas être très impactant.

    — Allez-y ! Elle passa rapidement l’arme à son épaule.

    En se retournant, elle vit le chaudron détaler en faisant un bruit de gong. Elle eut un léger sourire avant de reprendre son sérieux. Ce n’était pas le moment pour ça. Sortant sa nouvelle, elle planta Crépuscule dans le pied d’un adversaire. Hurlant de douleur, ce dernier se retrouva cloué au sol. Il frappa instinctivement pour rendre le coup, toutefois le meitou de premier rang s’interposa. Déviant la botte. La jeune femme aux longs cheveux blancs le mit hors d’état de nuire en quelques frappes. Aube se retrouvait dans la pierre, son sabre d’abordage et Crépuscule en main.

    Ce fut alors que le pingouin ninja se jeta sur Robina. Wilson et Marvin courraient derrière lui pour s’extraire de la situation. Le combat allait être rude.
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    Robina se faisait repousser par le pingouin. Ce dernier était agile, utilisant grappin, cordes, étoiles de lancée et autres gadgets pour se battre. Elle serrait les dents pour résister à la force du petit animal. Malheureusement la bête était bien plus forte qu’elle. Recevant un coup de palme au visage, elle s’écrasa contre un mur de pierre d’une habitation. La créature s’avança, mettant son sabre dans son fourreau au passage.

    — Piou ! Les yeux de l’animal se posèrent sur elle. Piou, piou piouiou, piou ! Pouiou pi piou poupiou ! Piou pioupi.

    Incapable de bouger, la cuisinière regarda la bête repartir vers la zone de combat. Elle n’avait pas pu stopper les pirates de s’enfuir. Elle avait toutefois réussi à en tuer et arrêté quelques-uns. Une petite victoire après ce qui venait d’arriver sur Marine Ford. Billy Mulet se rapprocha d’elle et la prit dans ses bras. Elle était incapable de bouger avec la douleur.

    — Qu’est-ce que vous faites là ? Elle le regarda difficilement. Vous devriez être en sécurité quelque part pour vous cacher. Ne restez pas là.

    — Vous êtes dans un sale état, je ne peux pas rester sans rien faire. Il ramassa les armes de sa supérieure et les mit dans son sac de cuir. Je vais vous emmener dans un lieu sûr.

    — Non. Elle tenta de se relever, sans succès. Je dois y retourner.

    — Vous n’arrivez plus à bouger, commandante. Il l’attrapa avec ses bras. IL faut que vous vous fassiez une idée, vous ne pouvez pas continuer.

    Il se faufila entre les bâtiments pour se rapprocher des marines. Les pirates disparaissaient lentement de la place centrale. Ils étaient venus pour sauver les personnes qui se feraient exécuter. La moitié avait disparu, l’autre était toujours sous la surveillance des forces de l’ordre. La Sanderrienne fut déposée aux soins de la marine médicale qui commença à s’occuper d’elle. Elle en avait fini pour aujourd’hui.
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    Une vague de ténébres se gonfle au milieu du marécage qu'est devenu l'esplanade centrale, et soudain je suis à nouveau la, juste à temps pour constater à quel point la situation à dégénéré pendant que je tentais de sauver la peau d'Olek, la gueule de la marine s'est refermé sur nous, et nous nous retrouvons dans la situation que je voulais éviter et qui a eu la peau du vieux Barbe Blanche, le bras plongé jusqu'au coude dans un gros piège à loup dont les mâchoires viennent de se refermer.

    Évidemment il y a une parade facile que tous les animaux connaissent. Pour se libérer il suffit de couper le bras.

    Mais dans le cas qui nous occupe, la vraie question devient plutôt, qui va jouer le bras ?

    Mon arrivée ne passe pas inaperçue, et déjà un mur de gradés se dresse entre moi et l'amirale en chef, prés à mourir pour lui donner le temps de finir son sale boulot. Une bande de crevures honorables et prêtes à mourir pour l'honneur de la marine, c'est beau, ça fait chier, et même si je serais enchanté de tout faire pour leur permettre d'obtenir les décorations posthumes qu'ils guignent, ça ne sauverait pas Izya, et ils le savent très bien.

    - Lance le !

    La voix de Reyson venant de très loin. Très loin ? Ou au contraire tout proche, mais tout petit ?

    Je joue le jeu. Surgissant des ténébres le sabre de l'amiral brille dans ma main, acceptant son nouveau maitre il rayonne de milles feux, obligeant la muraille de gardes du corps à se couvrir les yeux, et m'offrant l'opportunité de frapper. Le sabre étincelant fend l'air devant moi, tranchant le vide, l'espace entre nous, fondant sur la horde qui se protège, Haki, Tekkai, Sabres, membres d'acier ou de granit se dressent face à la vague tranchante pour l'affaiblir, l'émousser, la vaincre avant qu'elle n'atteigne la cible qu'ils supposent, leur maudit amirale et la seule chose qui compte.

    Mais ce n'est pas ça que je vise.

    Et alors que les premiers rangs s'effondrent en pissant le sang devant mon attaque, que les suivants jubilent en voyant que Kenora n'a pas cillé d'un poil, les menottes en granit marin des deux pirates oubliés du monde se brisent soudain.

    Au milieu de la belle défense de groupe Burasuto et Benjamin sont enfin libres

    Quand au bout de miroir que j'ai péché d'une main et lancé à la suite de la vague d'air, droit dans la gueule du loup, j’espère que lui aussi pourra contribuer à la sauver.

    Quoi de mieux qu'un ancien rival en amour pour le sacrifice ultime ?


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    Les muscles de mes jambes hurlent face au surdosage d’hormones que je leur ai injectées, chaque pas me donne l’impression que mes mollets vont exploser, et pourtant je continue. Mon organisme est poussé à l’excès, tourne plus vite qu’il ne l’a jamais fait, va fouiller dans les moindres recoins chaque parcelle d’énergie qu’il peut récupérer. Les coups de feu de la guerre ne sont que des murmures comparés aux tambours qui martèlent ma tête. C’est beaucoup trop pour mon corps.

    Et pourtant ce n’est pas assez. Alors j’augmente encore la dose. Mes pieds se déchirent un peu plus à chaque enjambé et un voile commence à tomber sur mes yeux mais je fixe Izya au loin, derrière toutes ces troupes qui font obstacle à Red et qui l’empêche de la sauver. Cette scène, je l’ai déjà vécue. Une grande bataille, des corps qui tombent, les morts qui s’amassent à la pelle, la guerre. Et le deuil. Mais pas cette fois non ! Vous ne m’arracherez plus personne !

    « Lance le ! »

    L’éclat de miroir lancé par Red se fait intercepter, briser, détruire. Balles, lames, le morceau termine en de minuscules particules qui n’atteignent pas Izya. Mais je n’en ai que faire. C’est toujours plus près qu’ici. Plus près que Red aussi !

    « Alice ! »

    Du médaillon que je porte autour du cou s’échappe un cheveu noir qui crée un miroir suffisamment grand pour que je puisse le traverser. Elle en fait de même à travers le débris le plus près d’Izya et lie les deux. De l’autre côté, le passage rétrécit aussitôt, assailli par les officiers entourant Kenora, des centaines de lames fendent sur le pauvre miroir. Seule la mort m’attend de l’autre côté. La mort et Izya. Alors je n’hésite pas un seul instant : s’il faut sacrifier un bras, ça sera moi !

    Je plonge à travers le passage avant qu’il ne se brise, le bras gauche en avant et enveloppé du haki pour me couvrir. Les lames des officiers s’y opposent fermement, luttent contre mon armure invisible et terminent leur course dans mon avant-bras. Mais Izya est juste là, à quelques mètres, je sens sa présence ! Les officiers me repoussent d’un pas. Ce n’est qu’un pas, je vais y arriver ! Une autre injection hormonale et j’aurais la force pour passer. Un unique pas, il me manque pas grand-chose !

    Un pas de trop.

    Alice annule le passage et je suis renvoyé du côté où j’étais le plus présent : le point de départ, d’où je vois l’autre miroir être détruit.

    « Alice ! »
    « C’est trop dangereux ! » me réponds une voix féminine à travers mon médaillon.
    « C’est un ordre ! »
    « Je ne peux pas ! »

    Raaaaah ! J’expulse ma rage. Si Alice était en face de moi à ce moment, nul doute que j’aurais pu la tuer. Je reprends alors ma course de plus belle pour rejoindre Red dans sa lutte, ignorant mes jambes en sang et mon bras gauche amorphe et inerte. Il n’y a qu’une seule chose qui compte.

    La seule qui ait toujours compté.
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    Le champ de bataille devient un immense cimetière, énormément de soldats gisent au sol, les plus chanceux sont morts sur le coup et, les plus malchanceux se vident de leur sang. Le Mink met Wilson à ses pieds, il veut lui porter un coup décisif. Mais, un Pingouin ninja surgit de nulle part et il parvient à emporter son ami, notamment en faisant exploser une bombe fumigène. Le Mink est aveuglé, il ne voit rien, et l'odeur atroce de la bombe ne l'aide pas à suivre la piste des fuyards. Il utilise le Geppou pour s'échapper de la zone, une fois en hauteur, il regarde les environs. Il ne voit pas le Pingouin, mais autre chose de plus intéressant. Izya se fait avoir, il n'en croit pas ses yeux, la Dragonne est tombée sous les coups de l'amiral en chef Kenora. Malgré la perte de l'amiral Tetsuda, la marine reprend espoir. Le renard ne sait pas quoi faire, la meilleure option reste de trouver Olek et de le capturer. Il cherche, mais il ne trouve pas. La situation dégénère rapidement, Red vainc sans difficulté plusieurs hauts gradés s'opposant à lui et à la récupération du Dragon. Il n'y a pas que lui, plusieurs pirates de grande renommées sont là. Soudainement, deux fantômes, deux pirates du passé que tout le monde à Marine Ford avait oublié, sont libérés de leurs menottes. Benjamin Leduc et Burasuto Hassha sont de nouveaux en circulation, et cela, le sous-amiral ne peut le cautionner. Il fend les cieux jusqu'à leur position et, il mitraille les deux pirates avec une succession de lames d'airs. Il se pose devant eux, sa stature imposante est intimidante, même si les deux vétérans doivent déjà avoir eu affaire à des types plus costauds.


    - Burasuto Hassha, Benjamin Leduc, vous avez jugé par le gouvernement mondial pour une exécution publique ! Je vais me charger de vous exécuter, sachez que je n'en tire aucune satisfaction... Même si j'aurai aimé vous donner une seconde chance, je doute que l'amiral en chef vous fasse gracier juste pour mes beaux yeux. Combattons loyalement et que le meilleur gagne.


    Le Mink sait pertinemment qu'il n'a aucune chance contre deux pirates de ce niveau, en revanche, ce qu'il peut faire n'est pas compliqué à comprendre, il doit les retenir le plus longtemps possible... Quitte à y laisser des plumes. Il créer un immense nuage à partir de son corps tout entier, le nuage grandit et se modélise jusqu'à faire la taille d'un géant. Un gigantesque samouraï brumeux se trouve face aux pirates, Shoga est à l'intérieur du géant, il dégaine sa lame, le samouraï imite les mouvements de son créature. La création dégaine une lame géante constitué de nuage solide, puis il frappe les deux forbans de toutes ses forces. Le choc est tellement violent qu'il brise le sol dans un rayon de plus d'un kilomètre. Le renard reste sur ses gardes. De leur côté, ses soldats s'occupent d'évacuer le plus possible les blessés, tout en repoussant les pirates. Le commodore Shujin ainsi que le vice-lieutenant Soma guide les troupes, Soma rejoint Timothée.

    - Yo. T'es encore vivant, super ! Bon, tu te sens encore d'attaque ou t'en peux plus ? Parce qu'il reste encore de la vermine à exterminer.

    Dit-il en pointant du doigt plusieurs pirates qui viennent vers eux.


    Technique:
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    - Hinhinhin

    Crachant un peu de sang sur le dos de l'uniforme brulé et déchiré de l'amirale qui me porte sur son épaule, les mains liées dans mon dos par du granit marin, j'essaye de me remémorer ce qu'il vient de ce passer.

    Tout est allé si vite que s'en est presque incohérent. Aurai-je perdue connaissance l'espace d'un instant ? J'en doute, et pourtant me voilà là, impuissante mais le corps toujours si chaud qu'on pourrait penser à une très forte fièvre. Mais il n'en est rien... C'est tout ce qu'il me reste : mon fireheart dépossédé de toute puissante me permettant juste d'être suffisamment forte pour rire nerveusement de la situation.

    - Alors comme ça tu ne m'as pas encore tuée... Tu sais pourtant que me capturer ne rime à rien.
    - Tu vas remplacer Olek et Marsh. L'exécution n'en sera que plus significative.
    - Hinhin *tousse* C'est beau d'y croire vieille bique.

    Sous l'insulte, je sens alors un de mes mollets être broyé par la poigne de l'Amiral en cheffe qui ne se détourne pas de son objectif tandis que je lâche un hurlement de douleur. Mais dans le tumulte environnant des combats qui nous entourent encore alors même que Red a sonné la retraite, personne ne m'entend. D'ailleurs, voyant leur Amirale en cheffe se déplacer, tous les gradés de la marine encore debout la couvre de telle sorte à ce qu'elle soit le moins visible possible pour ne pas attirer l'attention de l'Empereur qui a disparu dans ses ténèbres depuis quelques secondes maintenant. Un acte vainc de leur part mais leur couverture devient sacrifice sous les coups de mon homme.

    Et tandis qu'une lumière vive envahi la place, Kenora me jette sur le reste d'échafaud tandis que de quelques soru, la voilà qui récupère un visiodenden en charge de filmer la scène pour le placer juste devant nous, sur une poutre qu'elle redresse d'un coup de pied pour qu'elle soit dans la bonne inclinaison. C'est étrange à quel point la scène me semble risible. Suis-je vraiment sur le point de mourir ? Mon corps allongé ventre à terre sur le sol, ma tête légèrement incliné sur le côté pour voir mon bourreau, la lame de Kayuga pointant le ciel une fraction de seconde avant de descendre, descendre... Oui, tout semble le confirmer.

    Est ce que je suis triste ? Est ce que j'ai peur ?

    Est ce que ?

    Je ne sais pas. Je ne comprends rien. Tout ça semble juste... irréelle. Irréelle jusqu'à ce que mon cerveau comprenne enfin, que ma confiance en moi, en Red, en Kiyori s'effrite.

    S'effrite jusqu'à ce que la peur me serre le ventre sous le regard enfin jubilatoire de Kenora qui la perçoit enfin, satisfaite.

    Elle gagne. Je perds.

    Fin.



    Fin ?

    *Cling*


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    Quelques instants plus tôt

    Ils ont réussi. De là où elle est, l'Impératrice le sent : sa seconde est enfin en sécurité dans la dimension de sa capitaine des infiltrations et mieux encore : l'Amiral Tetsuda est bel et bien mort. Aussi, récupérer son fruit ne devrait pas poser problème. Sur le pont d'un des navires qui composent sa troisième flotte, l’Impératrice Kiyori accueille le retour de ses femmes, serrant le bras de sa commandante qui arrive enfin sauve et se tourne de nouveau vers la petite rousse.

    - Mélodie, emmène-moi au sommet du château.
    - Hay hay capichef !

    La jeune femme crée alors une porte sur le pont du navire et se faufile dans sa dimension, précédent la Déesse Intemporelle. Cette dernière regarde les combats toujours en cours d'un œil las, arrivant au sommet du château. L'immense salle est en ruine, elle a souffert de trop nombreux combats. Éparpillés sur le sol, les cadavres des hommes-poissons côtoient ceux des agents du Cipher Pol. Dans un coin de la pièce se trouve le sac que Kiyori avait confié à son amie dragonne, reposant au milieu des débris. La capitaine des infiltrations ouvre alors une porte sur cet endroit de mort pour s'en saisir.

    - Et voilààà Déesse !

    Malgré l'intérêt qu'elle porte au fameux sac, quelque chose ne va pas. Kiyori devrait être satisfaite, ayant bientôt tout ce qu'elle souhaitait. Et pourtant...

    Et pourtant de là où elle est le spectacle qui se déroule sur l'échafaud ne lui plait pas. Malgré tous les efforts de la dragonne, celle-ci est maintenant à la merci de l'Amirale en cheffe. N'était-elle pas à la hauteur de la tâche ? Pourtant, Kenora est grièvement blessée et la différence de niveau entre les deux femmes ne semble pas si énorme...

    Du haut de son perchoir, les pupilles de l'Impératrice se resserrent, comme celles d'un chat prêt a bondir sur sa proie. D'un coup, tout devient clair pour elle. Cette idiote d'Izya... Elle s'est sacrifiée pour sauvée Marsh ! Mais pourquoi ?!
    Quelle stupidité ! Maintenant elle va...

    - Misty ! Trouve le fruit et reste à l'abri !

    L'impératrice n'a pas le temps d'entendre la réponse de sa lieutenante qu'elle fonce immédiatement dans le vide. Elle s'écrase alors sous la forme d'une boule informe et rose avant de reprendre forme en dégainant Mono Oshi et bloquant la lame électrique Kaguya qui allait s'abattre sur la nuque de son amie. Sur cette femme qu'elle ne connait que depuis quelques mois et qui pourtant a su lui offrir amitié et loyauté sans même faire partie de ses fidèles. Sur cette ange qui a offert un présent de valeur inestimable à sa commandante de l'ombre sans demander aucune compensation. Sur cette dragonne qui a accepté de l'amener à Marineford pour qu'elle puisse sauver sa troisième commandante et qui finalement, malgré son refus initial de se battre, l'a elle même sauvée.

    Alors qu'importe qu'elle soit sous les ordres de Red, Kiyori ne peut décemment pas voir la Reine Céleste se faire tuer dans un combat où elle a défendu ses intérêts.

    Et visiblement elle n'est pas la seule à le penser car au moment même où les deux meitous se percutent, une frappe traverse le champs de bataille et vient faucher la blonde qui se retrouve éjectée au loin. Il s'agit de l'Empereur Red qui vient en renfort de sa rousse presque brisée et qui d'un soru vient détruire les menottes qui affaiblissent sa femme.

    - Je... Je sais pas ce qui s'est passé...
    - C'est pas grave Princesse. Mais la bataille a assez duré.
    - Vous avez fait votre part. Vous pouvez y aller, je m'occupe d'elle.
    - Tant qu'on y est, je te propose une alliance pour détruire cet endroit, ça te va ?
    - Avec plaisir.

    L'impératrice sourit. Il est vrai que tant qu'à être là, autant donner une leçon à la Marine en détruisant les derniers restes de résistance, la dissuadant ainsi de s'en prendre à elle une bonne fois pour toute. L'envie d'en découdre montant en elle, une aura rose se dégage de son corps, tranchant avec celle des ténèbres entourant son allié de circonstance. Mais avant qu'ils n'aient fait un pas de plus vers Kenora, se relevant avec peine, bien décidée à se battre jusqu'à la mort, l'ange rousse ensanglantée se positionne devant ses deux sauveurs, bras tendus, légèrement tremblante.

    - Mais qu'est ce que tu fais Izya !
    - Tu es trop sensible laisse nous terminer, ce ne sera pas long.
    - C'est hors de QUESTION !

    Les deux Empereurs et l'Amirale en cheffe la regardent, perplexe.

    - Vous avez eu ce que vous vouliez ! Alors cessons cette folie ! Maintenant !
    - Ne sois pas stupide, ils doivent être punis pour leur affront !
    - Et puis un bon ennemi est un ennemi mort.
    - Et si vous détruisez ce QG, que serez-vous aux yeux du monde ?! Des pirates sanguinaires tuant pour leur bon plaisir ?! Des idiots avides de vengeance et de pouvoir ?! C'est vraiment ce que vous voulez être ?! Kiyori, tu veux être adulée pour la crainte que tu inspires ou pour ta bienveillance ?!
    Red, tu connais ce système et tu l'as même combattu ! Tu sais que la majorité des hommes ici présent sont morts à cause de cette stupide guerre sans même en comprendre le sens ! Tu crois vraiment pouvoir révolutionner le monde de cette manière ?!
    Et Olek ! Ne penses-tu pas que tu ferais mieux de l'emmener au plus vite sur Armada pour le soigner au lieu détruire cet endroit et faire encore plus de morts ?!
    Je suis fatiguée de sentir à chaque instant des âmes s'évaporer de ma perception, fatiguée de ce combat qui n'a maintenant plus aucun sens ! Alors maintenant, partons !

    - Je doute que tout le monde soit d'accord avec ça...

    L'impératrice regarde un instant Red qui pointe du menton la blonde qui semble toujours prête à en découdre, quitte à y laisser la vie.

    - Elle n'a pas le choix.

    Kiyori regarde d'abord Red, puis Izya, les laissant lire son intention de déployer sur Kenora leurs trois puissances combinées afin de la tuer et mettre fin une bonne fois pour toute à cette guerre. Enfin, les trois pirates dévisagent leur ennemie en mauvaise posture.

    Verte de rage, Kenora range alors son arme dans un hurlement terrible avant de sonner la fin des combats. Tandis que Red rappelle ses troupes, l'Impératrice range son meitou dans son fourreau tandis que Misty apparait près d'elle en sortant d'une porte.

    - Je l'ai trouvé ! Je l'ai trouvé !
    - Fais voir ?

    La jeune lieutenante tend alors le fruit à l'Impératrice afin que celle ci l'examine avec soin.

    - Parfait.

    Cette fois-ci, c'est bel et bien terminé.


    Croyez en moi et je vous exaucerai. Ou pas.

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