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[Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'aile Gauche

Rappel du premier message :

Assaut sur Marine Ford

Le combat de l'aile Gauche


Le début de la bataille

Le peuple du monde civilisé retenait son souffle, scotché devant leurs écrans géants et l'énormité de ce qu'ils y voyaient. Personne n'osait bouger, conscient qu'ils étaient témoins d'un nœud indénouable dans le fil du destin, un événement qui changerait leur futur et qui serait conté dans les livres d'histoire.

Une ombre inquiétante cacha soudainement le soleil et engloba l'intégralité de Marine Ford, ce n'était nul autre que celle d'un dragon qui plana quelque temps avant de se poser sur le toit du château comme un aigle sur son perchoir, prédateur et oppresseur. Plusieurs dizaines de bateaux pirates l'accompagnaient, tel un tsunami artificiel de bois, d'acier et de chair. Une charge brutale d'esprits insoumis venus se frotter au premier bastion de la loi. Très vite le tonnerre des canons retentit sur des kilomètres à la ronde. La Marine était fin prête, mise à part une bleusaille en sous-effectif qui ravala sa salive plusieurs fois, le reste du corps armé ne cilla pas. Quelques sourires impatients s'affichèrent même sur le faciès des plus aguerris et téméraires devant la menace pirate. Le barrage ne tiendrait pas, mais il n'avait pas été pensé pour. Son rôle était uniquement d'affaiblir les assaillants et de leur bloquer toute retraite. Ce serait dans un corps à corps chaotique, dans une bataille aussi rangée que le bureau de l'Amirale en chef, que l'issu de la guerre se jouerait.

Un plan ne se déroulant jamais comme prévu, personne n'avait calculé la présence de Red et ses alliés, ce fumier de traitre connaissait si bien les rouages de la Marine et du Cipher Pol qu'il voguait tel un fantôme sur les mers, insaisissable. L'arrivée d'Izya était également une surprise, qui d'après les derniers rapports aurait dû se trouver sur Eloleria. Cependant, l'impératrice Kiyori qui était leur cible principale n'avait toujours pas pointé le bout de son nez et rien n'indiquait qu'elle le ferait. Un empereur en valait bien un autre, sans compter la pléthore d'imbéciles primés qui participaient à l'assaut.  Si la Marine sortait victorieuse, il s'agirait de son plus gros succès depuis des décennies. De quoi redorer son blason terni par un excès de bavures et de zèle. L'échec n'était pas envisageable, pas ici et surtout pas sous les yeux du monde entier.

Les navires les plus chanceux et les plus rapides parvinrent à passer les premières lignes de défense. Les hurlements de défis se mélangeaient avec ceux de souffrance et les explosions de plus en plus nombreuses.  Une épaisse fumée commençait à englober l'île et les flots alentour ; effet secondaire néfaste de centaines de mortiers rugissants à l'unisson. Une odeur de poudre à canon, de cendres et de chair brûlée vint piquer le nez des vivants. Certains humèrent à pleins poumons, galvanisés par l'horreur tandis que d'autres grimacèrent révulsés en toussant dans leur manche. Cette guerre verrait naître des héros et des légendes, des traitres et des parjures.

Sur l'aile droite, ouvrant les festivités, un objet volant non identifié fracassa tout un pan de muraille et atterri dans la cour. Le rugissement d'une monstruosité de l'ancien temps se fit immédiatement entendre au point d'impact. Promesse de mort et de carnage, elle annonçait sans équivoque le début des hostilités. La brèche était faite et des centaines de pirates s'y engouffrèrent à la suite.

Sur l'aile gauche, couplée à la fumée d'une bataille navale qui s'essoufflait, une tempête faisait rage et des éclairs venaient frapper les fortifications. La flotte de Clotho accompagnée par la Reine Climatique percuta les défenses de la Marine avec un panache qui n'était pas sans rappeler le trente-deuxième panaché bien frais que le Capitaine Corsaire "Envy" se sifflait : gazeux, rouge, et beaucoup trop dosé. Otello avait toujours eu la main lourde et ces maudits pirates le découvriraient bien assez tôt.

Au château, la panique était parfaitement contrôlée, voire franchement inexistante et le Dragon Céleste n'avait pas bougé de sa place aux premières loges, sirotant un thé en mangeant de délicieux biscuits chocolatés en attendant le combat, pendant que son entourage de Cipher Pol commençait à transpirer à grosses gouttes sans oser le déranger, partagés entre l'idée que tout pouvait virer rapidement à l'eau de boudin, et le souvenir de ce qui était arrivé au dernier agent malheureux qui avait interrompu le saint en plein repas, et avait fini mangé par des crocodiles.

Sur l'esplanade centrale, l'Amiral Tetsuda abaissa son Meitou, mais aucune tête ne tomba. Il rangea son sabre et se servit du dos du pirate à quatre pattes comme d'un tabouret. Alors que tout autour la guerre éclatait et les combats s'intensifiaient, l'homme de Fer analysait la scène et restait en retrait, prêt à porter secours au moindre signe de débordement. Par sa puissance démesurée, il immobilisait autant qu'il humiliait le colosse sous lui, ilot de calme au milieu du carnage, Tetsuda attendait.

HRP

Joueurs présents au début :


  • Clotho
  • Elisabeth L. Gray
  • Behnime Moth
  • [PNJ] Capitaine Corsaire Otello "Envy"
  • Peeter G. Dicross
  • Ned Mayhem
  • Agent Tarentule
  • Alegsis Jubtion


Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

    Les pics sortaient de toute part. Envy gesticulait pour éviter les premières, faisant attention à là où il posait les pieds avant de tournoyer pour éviter les attaques suivantes. Pourtant, rapidement, il était accablé par ces lances mortelles sortant du sol. Leur nombre se multipliant, Envy ne se contentait plus de tournoyer dans une danse disgracieuse pour les esquiver. Recouvert du Haki de l’armement allant jusqu’à sa lame et sa bouteille, le corsaire donnait de temps en temps des coups de sabre pour venir briser certains pics gênants. Petit à petit, il essayait de progresser dans cette jungle de bonbons qui se formait devant lui et pourtant, ses pas et esquives ne lui permettaient de gagner seulement quelques millimètres à chaque fois. L’agacement lui montait et les coups de lame s'enchaînaient de plus en plus devant la multiplication de l’attaque adverse. Ses pas n’avançaient plus. La prolifération des pic avait fini par l’encercler et le faire disparaître derrière ce mur de bonbons. Ses râles subsistaient encore alors qu’un pic fatidique allait définitivement sceller la colère du corsaire. Le bonbon remonta le long de sa cuisse, écorchant le corsaire au travers de son haki de l’armement et perça un trou dans le fond de sa bouteille qu’il avait eu tant à protéger. Pendant quelques secondes, son souffle était court.Il regardait le précieux liquide s’écouler au sol avec une expression grave. Clotho venait d’attaquer une des choses auquel Envy tenait particulièrement. En quelques secondes, un regain d’énergie traversa le corsaire. Rapidement, tous ses sens étaient en alerte, comme si plus une seule goutte d'alcool traversait son corps. Le dégrisement était aussi rapide qu’efficace. Il était temps d’en finir avec cette frasque. Ses coups furent alors plus puissants, guidés pas une rage sourde.

    Puis, les bruits du sabre tranchant le bonbon dur cessèrent. Un court silence s’installa alors qu’une silhouette sortait de la forêt créée par le pirate encore au sol. Envy s’était élevé au-dessus des pics cherchant maintenant à gravir les hauteurs pour venir le percer comme la pauvre bouteille. Avec habileté, il tourna sur lui-même, découpant le bonbon en plusieurs endroits avant de foncer vers Clotho, roulant sur lui-même dans les airs pour se donner vitesse et force à l’impact. Puis, aussi vite que frappe la foudre, il s'abattit sur sa cible. Les mouvements vif du pirate lui permirent de se retirer et d’éviter l’attaque mortelle, pourtant son bras gauche vola dans les airs, entraînant avec lui une gerbe de sang et une grimace douloureuse du pirate.
    • https://oprannexe.forumactif.com/t1360-otello-binks-envy#17049
    Vite. Tout s'est passé si vite. Ce qu'il faut retenir, c'est cette sensation. Ce froid, ce frisson qui parcourt mon corps. Aussitôt suivit par les informations nerveuses transmises depuis mon cerveau. Une douleur a en faire vriller le cerveau. Le genre même qui vous paralyse. J'ai dépassé le stade du hurlement. Mon poing ne peut pas se serrer plus, il est déjà au sang. Une violente chaleur irradie mon corps, partant de mon estomac. Il n'est pas donné à tout le monde de faire ce que tu viens de faire, Envy. Enfin, je devrais plutôt t'appeler cadavre ambulant. Ce que tu viens de faire te coûtera une mort bien horrible, que même Teach n'a jamais fait subir. Garder ton corps intact serait un bien trop grand honneur pour toi. Je rassemble mes esprits comme je peux. Tu es toujours à portée de moi, avec ton sabre. Tu es au milieu de mon bonbon. Un bonbon qui vient coller mon corps pour prendre la forme d'un bras. Tu sens le coup venir et tu te recules, mais je rends mon bonbon à moitié liquide, il change de teinte, virant au bleu. Les pics te frôlent sans parvenir à te toucher. Tu esquives sans aucun problème. Il n'y a pas non plus d'haki de l'armement. Étrange.

    Et sans prévenir, c'est une éruption de bonbon qui vient recouvrir toute personne, hormis moi, dans une zone assez grande pour qu'on ne l'utilise pas pour notre combat. Candy World. Les marins qui se tenaient à distance de nous se retrouvent instantanément pétrifiés dans du bonbon. Ceux qui ont la chance de sauter pour esquiver se retrouvent bien vite emmerdés, la gravité les rappelant à la réalité. Ils tombent dans un mélange mou qui les engloutit et se solidifie. Ça se propage tel un raz de marée. Notre partie est devenue bleue. Où que tu poses le pieds, tu seras sur mon terrain. Tu ne sembles pas maîtriser le poussage, donc où que tu ailles en l'air, tu ne pourras y rester indéfiniment. Arrivera forcément un moment où tu devras toucher ma création. Mon bras intacte en l'air, je lance des centaines, des milliers de minuscules aiguilles en bonbon renforcées à l'armement. Candy Shower. Je ne te vise pas, non. Je vise le ciel pur qu'elles te touchent dans un mouvement de cloche. Elles sont si nombreuses qu'elles recouvrent le ciel, faisant tomber une nuit noire sur nous. Tu sens chacune d'elle avec ton empathie. Tu sens la rage, la colère, la haine et la violence qu'elles propagent. Je balance mon endurance, seul le résultat compte.

    Mon bras en bonbon est posé au sol, il modèle le bonbon. Sans comprendre comment, le sol sous tes pieds se met à bouger. A la manière d'un tapis roulant, il t'attire vers moi. Candy Transporter. Moins d'une seconde plus tard, il te fait reculer. Le changement est sec, brutal. Tu bascules, tu titubes. Les aiguilles sont déjà sur toi, en train de tomber comme la diversion qu'elles sont. Du sol jaillissent des pics en terre mais sont modelables, ils viennent s'agripper à ta jambe tels des serpents et durcir aussitôt pour ne pas te lâcher. Aussitôt, tu remarques un symbole sur ta jambe, hélas trop tard. Tu sens tes forces te quitter, ta colère qui s'évanouit. Tu perds ton envie, tu ne veux plus rien, tu n'aimes plus rien. Ça ne dure pas longtemps, juste assez pour que j'arrive au corps-à-corps. Et là, tu me vois, juste en face de toi. Et tu vois un marteau de dix mètres de large renforcé au haki de l'armement qui vient te frapper sur le côté. Candy Hammer, ma technique ayant le plus de force physique. Il te fauche comme un paysan s'occupe de son blé. Il y a des cracs, de ta part comme du bonbon qui te retenait jusque là. Il vole en éclat pendant que tu te fais propulser au loin. C'est comme se faire heurter par un géant à pleine vitesse. Sauf que j'ai plus de force, normalement. Je pose un genou au sol. La douleur me vrille le cerveau. Ma vision se ternit et devient floue. Mon empathie se détraque

    « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

    Un cri facilement audible par n'importe qui ayant des oreilles dans les dizaines de mètres autour de nous. Encore faut-il être en vie pour l'entendre. Je frappe mon poing en bonbon sur le sol. Le bonbon en dessous se fissure et explose. Rétraction, je réduit ma conscience à une sphère me protégeant. Concentration, je visualise un point. Action, je fonce vers le point. Mon meitou est bien rangé dans son fourreau dont le bout touche le sol. J'ai mal. J'AI MAL. La douleur lancinante, due à la perte de sang mais bien vite bloquée par la création d'un bras en bonbon, est présente. Mes nerfs sont à vif, exposés à une chose pour la première fois, du bonbon. Il ne stoppe pas la perte de sang, il la bloque simplement, forçant ce dernier à rester dans mon corps. Alors forcément, au bout d'un moment, ça pète. Je laisse tomber mon nouveau bras. Une gerbe de sang s'échappe, je fais un garrot comme je peux pour réduire la perte. Je blêmis. Puis je me recrée un bras en bonbon, assez solide pour frapper, mais assez liquide pour pouvoir bouger. Je fixe mon empathie sur ton aura. Je te visualise. Je ne te lâcherai pas. Tu es clairement moins fort que Manson et pourtant tu me poses des problèmes. J'ai frôlé la mort en l'affrontant, et toi tu me sectionnes un bras. On peut dire qu'il y a du progrès. Mais ça ne me convient pas. Œil pour œil, dent pour dent, mais toujours plus puissant. Ça a toujours été mon credo. Tu m'aides, je t'aide en retour plus que tu ne m'a aidé. Tu me fais du mal, je te détruit. Je te fais perdre ton travail, tes amis, ta famille, je te fais t'isoler et te suicider.

    Mais c'est bien trop doux pour toi. Je ne suis pas cannibale, mais le feu qui m'anime ne pourra être satisfait qu'une fois ta chair dans mon estomac. Je vais te manger, Binks. Tout cru. Au moment où j'avance vers toi, deux présences s'approchent de moi. Les émotions sont confuses, alors je ne réfléchis pas. D'instinct, je viens les figer dans du bonbon. Sauf qu'en fait, ce n'étaient pas des marins. Je me tourne vers eux et qu'elle n'est pas ma surprise quand je vois qu'il s'agit d'Anne Bonnio et Ching Shi, deux femmes travaillant pour moi et s'occupant des boutiques pour moi. Qu'est-ce qu'elles viennent faire là sans que je ne les ai sonné ? Je ne suis pas d'humeur à jouer les baby-sitter. Une pensée me traverse l'esprit. Mes boutiques n'ont plus besoin de leurs services. Elles ne me sont plus d'aucune utilité. Alors je m'approche d'elles. Je les regarde dans leur yeux. Je sens leur détresse, leur peur. Et je viens les achever d'un coup de sabre, faisant rouler deux blocs contenant leurs têtes sur le sol. Ne pas me faire chier quand je suis dans cet état. C'est déconseillé pour la santé. Et maintenant, à toi, Binks. Pas de pitié. Oui, je suis un monstre. Et j'assume.


    Spoiler:
    • https://www.onepiece-requiem.net/t8326-fiche-de-clotho-tas-natak
    • https://www.onepiece-requiem.net/t8191-clotho-tas-natak-en-attente-du-test-rp

    La terre tremblait sous les impacts des différents combats. Les pierres du fort se délitaient, il était rare de voir une telle violence au sein même des ruines du fort. L’assassin étrécit un léger sourire. Il le savait, Harnam avait bien d’autres soucis à régler que lui. Le climat changeant, les dommages collatéraux de Clotho et ses bonbons aussi poisseux que lui … La Vice-Amirale ne le laissa pas pour autant se mouvoir à sa guise. Consciente de la capacité du révolutionnaire à s’évaporer à la moindre difficulté, elle le colla au corps à corps et tenta de le prendre par surprise. Il n’y avait pas d’honneur dans un combat à mort. Il aurait agi exactement de la même façon. Il esquiva ses coups sans pouvoir riposter, elle savait y faire la bougresse. Il dû recourir plusieurs fois à son gantelet renforcé au haki pour parer ses poings. Elle le força à reculer et à se mettre dos à l’eau : ils s’éloignèrent de la masse de combat et peut-être espérait-elle ainsi le mettre en difficulté et épargner ses hommes des quelques dommages collatéraux. Mais c’était sans compter l’infâmie des autres combattants de l’aile gauche …

    L’Horrible enchaîna les coups, sa respiration calée au millimètre pour empêcher l’assassin de pouvoir profiter de la moindre ouverture. Elle jouait avec le feu et la foudre pour le dissuader de la toucher et elle réussissait plutôt bien son affaire. Elle tenta soudain de le prendre à revers d’un coup bien trop lent pour constituer une réelle menace pour lui. Il hésita, il y avait une ouverture si grande qu’elle en était trop évidente. Ecoutant son instinct, le révolutionnaire recula d’un pas et grand bien lui en fit car un large filin s’étendit de la jambe de la gradée pour s’emparer de lui. A l’instant où le filin allait l’entourer, quatre corps vinrent le percuter et l’envoyer rouler un peu plus loin. Il se redressa d’un saut de main et comprit pourquoi son mantra ne l’avait pas averti. Il adressa un signe de tête à Gabin. Il s’était focalisé sur les attaques de Harnam qui aurait pu le toucher … et grâce à ce dernier, celle-ci l’avait raté. Il la regarda se débrouiller de ses propres hommes pris dans son filet. Cependant, la Vice-Amirale se trouvait entre Gabin et lui à présent. Il ne restait qu’à espérer qu’elle ne décide pas de se venger en s’attaquant à lui.

    La foudre tomba soudain et ses lueurs attirèrent l’attention de l’assassin qui ne put s’empêcher de lever les yeux et contempler ce qui n’aurait dû être. Il fronça les sourcils face aux nuages qui grondaient et s’amoncelaient. Etait-ce l’autre pirate qui jouait avec le climat ? Et cette apparition dans le ciel, c’était quoi encore ? Non. Ne pas se laisser distraire : chaque chose en son temps. Il était déjà bien occupé … et c’était sans compter les dommages collatéraux de Clotho et de ses attaques qui partaient dans tous les sens. C’était sale comme style de combat, et Rafaelo était forcé de faire attention à ce qui en débordait … Il aurait préféré être déjà bien plus proche de sa cible qu’être mêlé à tout cela. Il ne lui fallait qu’une ouverture pour s’y engouffrer. Il n’avait fait qu’esquiver pour tenter de trouver une faille. Il était peut-être temps de s’atteler sérieusement à mettre à mal son adversaire. L’assassin fit jouer ses doigts pendant que le fluide de l’armement recouvrait son bras non proté, il frappa dans le gantelet qui parait sa main gauche une première fois avec un sourire goguenard.

    - Pas mal, pas mal. Je vois que vous avez appris à combattre efficacement mon style dans les classes …
    se gaussa Rafaelo.

    Il laissa tomber ce qui lui restait d’arme blanche, fit rouler sa nuque. Le fluide remonte jusqu’à son épaule, puis il commença à recouvrir son autre main. Il frappa dans son gantelet pour s’échauffer face à elle. Il l’invitait à s’échauffer à s’intéresser à lui plutôt que Gabin qui venait de lui sauver la mise.

    - Cependant je …


    Le cri déchirant de Clotho vint secouer le champ de bataille et la violence de son âme secoua toute personne dotée d’un cerveau en état de marche. Rafaelo esquiva la déferlante de haine et profita de cet instant de surprise pour foncer sur la Vice-Amirale en une fraction de seconde. Il glissa au sol et corrigea sa trajectoire à l’aide de son talon pour la surprendre davantage. Il arma un coup de sa main droite, un uppercut qui aurait rendu l’Horrible presque jalouse. Cependant, il arrêta son propre coup de son autre main, revêtue du gantelet, puis pivota sous la garde de la gradée. Trop loin pour qu’il puisse la frapper de manière efficace. Il se contenta d’ouvrir son poing gantelé devant son abdomen.

    - Reject … lâcha-t-il, tandis que le fluide de l’armement de l’assassin le recouvrit d’un coup, non pas pour attaquer mais pour le protéger …

    Le reject dial caché dans son gantelet s’activa et le fracas de ce qu’il renvoya déchira la brume sur plusieurs mètres. Le son fut pareil à l’impact de dizaines de canons faisant feu de concert. Les plaques du gant volèrent en éclat et tout ce que le dial avait encaissé de coups et les derniers coups chargés de haki de l’assassin au facteur dix. Rafaelo fut repoussé sur plusieurs mètres, son talon planté dans le sol frayant un large sillon dans les dalles du sol. Son bras gauche tendu en avant révéla la mutilation qu’il cachait sous son gantelet, le reject dial posé au bout de son moignon. Le fluide de l’armement reflua et le laissa fumant après sa violente attaque. Il rattrapa le dial avant qu’il ne touche le sol et se releva en époussetant la poussière.

    D’un bond, il s’éloigna de la poussière qu’avait soulevé la décharge renvoyée par le dial, ses sens aux aguets … et dans son dos Clotho devenait à moitié fou à en juger par les voix qui s’éteignaient dans son sillage. Sans compter qu’il semblait avancer dans leur direction au gré de son combat.

    - Gabin, faut avancer.
    cria-t-il dans la cohue, le danger vient autant de derrière que de devant.

    Pas le temps de s’attarder sur le sort de la Vice-Amirale, il avait mobilisé un de ses atouts et il doutait que ça soit suffisant pour lui régler son compte.
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    Le regard incrédule de l'amiral Joukov en dit long sur ce qu'il pense de ce déchainement de pouvoir. Comme tout les hommes de l'aile gauche, ses yeux se lèvent sur le mirage qui apparait au dessus de la base, dupliquant l'énorme fortification en la matérialisant dans les airs. Mais évidemment, l'amiral se reprend plus vite que les simples soldats, pendant que son empathie lui permet de voir au travers des mirages aussi facilement que si toutes les illusions de la sorcière climatique n'étaient que du vent, et de remarquer la sorcière qui, persuadé d’être invisible, se glisse dans sa direction en chargeant son éclair.

    Et pressentant que le mirage est certainement le prélude d'une nouvelle tempête démentielle et que la seule façon de l’arrêter avant son terme est de liquider la sorcière climatique ou de la priver de ses armes, Joukov l'attend, faisant mine de tomber dans le piège de la sorcière en tirant sur les illusions tout en suivant pas à pas l'arrivée de son ennemi grâce à son mantra. Jusqu’à ce qu'elle soit à portée de frappe et se prépare à attaquer !

    - FORMATION PARATONNERRE !  

    Autour de l'amiral, ses hommes dégainent leurs armes et les pointent vers le ciel, dans l'intention évidente de se sacrifier pour protéger leur chef de la foudre pendant que le bras de celui ci fend l'air, son laser tirant à une telle puissance que c'est une véritable épée lumineuse longue de plusieurs mètres qui s'abat sur la vraie sorcière climatique pour la couper en deux

    - LAME LASER DE LA JUSTICE ! 


    [...]



    Crachant le sang et pestant contre la fourberie du chef assassin de l'Umbra, Harnam se relève avec peine, aidé par ses hommes et se tenant le ventre ou la déflagration causé par le reject dial a du lui pulvériser un certain nombre de cotes malgré son excellente armure de haki...



    - Il faut prévenir l'amirale ! Je ne vais pas pouvoir l’arrêter et il en veut certainement au Dragon Celeste ! Dites lui que je vais lui faire gagner du temps mais qu'il faut l'évacuer !

    Et repoussant ses hommes qui tentent de la soutenir, Harnam étend les bras, faisant jaillir de ses manches un véritable faisceau de barrières qui filent barrer la route du château aux pirates, des barrières aussi hautes qu'un homme, rougeoyante de flammes et crépitantes électricité, barrant le passage comme autant de murs infranchissables, et contre lesquelles le flot de pirates, poussé par les rang arrières, vient se presser en hurlant de terreur, dans une horrible odeur de chair brulé et d'ozone.

    - VOUS NE PASSEREZ PAS !
      - Quel est ton identité, que je connaisse le nom de celui que je vais tuer ? Fit Jatur, le capitaine du navire... Un ricanement lui répondit, quand l'homme poisson fonça en ligne droite, son énorme hache improbable à la main, l'autre sut que ce n'était pas la peine de discuter. Pas de parlotte, on n’est pas à la belotte ... AHAHAHAHAH, si je meure elle m’accueillera, si je meurs, j'aurais le droit aux honneurs fait aux braves ! Si tu meurs, je te donnerai mon nom, que tu sache qui t'as tué ! Fit l'homme poisson en fauchant l'air comme on fauche les blés, habilement esquivé par le capitaine, qui méritait bien son titre parmi les troupes de Binks. Son bond en arrière face à au déluge de coups du jeune pirate, l’accula contre le bastingage, et il esquiva de juste un énième coup de hache, vertical, qui s’enfonça dans le bois jusqu’au plancher, coinçant sa hache qu’il n’eut le temps de retirer avant que son adversaire ne réplique, lui envoyant un coup de paume chargé D’Hassoken, qui, malgré que Behnime eut le temps de se mettre en garde, l’envoya bouler loin de son arme.  Il se réceptionna avec un grand fracas dans la cabine du capitaine.

      - Il n’y a que moi qui est le droit d’abimer MON navire, putain de raclure ! Sorti L’erreur, en faisant tourner son crochet, pour y placer une dague de combat, plus adapté à la situation.

      Behnime se releva, le combat devenait enfin intéressant. Il fit craquer ses phalanges en faisant jouer ses épaules, étirant sa nuque qui émit un son détestable. Ahahahah, si j’ai pas le droit, je prend le gauche ! Dit-il en fonçant en ligne droite vers son adversaire, ses mouvements plus souples, plus rapides qu’avant. L’autre fut surpris, et le déluge de coup qui plut sur lui l’obligea à ne rester qu’en formation défensive, et à essayer de se sortir de ce guêpier en reculant encore une fois. Ce gars n’apprendra jamais la leçon, se fit Behnime, certains de sa victoire. Il essayait de raison gardé, mais sa soif de sang, son instinct de prédateur, lui soufflèrent à l’oreille de continuer à frapper le pauvre capitaine, tandis que des grêlons plus gros qu’un poing d’enfant, commencèrent à pleuvoir tout autours d’eux.

      Behnime esquiva l’un de ceux qui auraient pu l’assommer, laissant un répit dont le capitaine se servit pour appeler ses hommes à la rescousse : LES GARS, venez, on a du menu fretin à mater ! Qu’il lança aux gars qui restaient. Une poignée d’estropiés, quelques pirates corsaires traumatisés par la mort de la moitié de l’équipage … Aurait-il été magnanime, se serait-il arrêter la. Mais Behnime était tout sauf magnanime, et surtout absolument pas raisonnable. Il rit au éclat, et d’une roulade, se retrouva à coté de sa hache, qu’il désincarcéra de son écrin de planches d’un coup sec.

      Tandis que le reste des troupes, pas rassurées, se dirigeaient vers lui, un sourire naquit sur ce visage d’habitude si lisse, et sans émotion, apathique.

       Il attrapa sa hache par la longe et la fit tournoyer dans les airs une nouvelle fois. Les hommes qui l’avaient attaquer furent broyés, découpés, hachés menu. Du sang gicla sur le visage de Behnime, qui sortie une langue pour en gouter l’amertume et le gout ferreux.

      - Mh, vous n’êtes pas  très "bons", laissez nous … Fit, toujours torse nu, laissant apparaître, sa musculature sèche mais impressionnante.

      Bizarrement, le peu de survivant le regardèrent, et quand il désigna de la tête le bâbord de la caravelle, tous sautèrent, intimidés et essayant de sauver leur vie pour ne pas finir en tartare pour homme poisson déjanté.

      - Tu vois, y’a plus que nous deux maintenant … Tu peux supplier pour ta vie si tu veux … Fit-il en mettant sa lourde hache sur l’épaule… Son sourire carnassier n’indiquait rien de bon pour la suite…

      - Tu vas crever, surtout, sale chien !  Fit son ennemi, qui fonça sur lui avec sa dague à la place de la main à droite, et un sabre d’abordage à gauche. L’un fut esquivé, l’autre ouvrit une estafilade le long du flanc de Behnime, qui en ria de plus belle.

      - Je suis un poisson, pas un chien, abrutis ….


      La hache sur l’épaule, l’autre se rendit compte un peu tard que Behnime pouvait s’en servir. La hache tournoya autours du cou de l’homme poisson, et trancha dans le vif…. La lame si aiguisée, le coup si propre que ….

      - Ah ah ! Tu as bien faillis m’avoir sale pira….*Argheublblblbl*…. La carotide ouverte, on voyait l'hémoglobine couler par l’ouverture béante quela hache de l’homme poisson avait ouverte..

      Le jeune homme s’approcha et lui attrapa la chevelure, l’obligeant à le regarder, et le vidant encore plus vite du sang qu'il lui restait. Il lui dit à l’oreille, comme une confidence :

      - Tu lui diras ? Tu lui diras que c’est Behnime qui lui fait une offrande ? AhAHAHAHA, elle sera heureuse, car tu étais un vaillant, et qu’elle les aime courageux!


      Et puis la mort se lut dans son regard vitreux, vide de toute vie.

      Au loin il pouvait presque discerner la silhouette de Clotho et Binks combattant de manière intense, ils les enviaient presque. Mais il devait retrouver Raven, il avait besoin  d’elle. Elle pourrait se montrer utile … Aussi, plongea-t-il dans l’eau au moment ou Clotho déployait sa technique inédite, Candy World. Behnime vit l’eau autours de lui se couvrir d’une couche de bonbon, comme si une banquise s’était formée au dessus de sa tête. Heureusement, de par sa génétique homme poisson, il put nager hors de portée de la technique de ce fou furieux.

      Oui, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, mais l’autre était un démon, tandis que lui … N’était qu’un faucheur d’âme, un agent de sa douce et tendre Mort. Il nagea, esquivant la plupart des attaques et autre joyeuseté, et se retrouva, sur l’esplanade centrale, vide de tout monde, seules quelques silhouette et des combats sporadiques lui indiquèrent que la fête n’était pas terminée.

      Ô joie ! se fit-il en fauchant une nouvelle vie, un marine qui passait par là en courant.
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      Redressant la tête, Envy apposait sa main sur son flanc gauche. Clotho l’avait frappé si fort que malgré le revêtement de haki succinct que le corsaire avait réussi à dresser sur ses côtes, il les avait sentis se fracturer les une après les autres. Il crachait une gerbe de sang sur le sol de bonbon coloré. Une douleur lancinante le transperçait et alors que son adversaire hurlait, il laissait sa tête tomber en arrière. Un long soupir glissait entre ses lèvres. Il ne pensait qu’à une chose, se débarrasser de ce fou pour boire à sa mort. Le pirate avait clairement perdu la boule. Blink se redressa péniblement, le sang avait déjà commencé à s’insinuer sous sa peau, formant un amas bleuâtre sous ses vêtements. La douleur était présente mais pas insurmontable. Après tout, il avait affronté de nombreux pirates puissants mais s’il pouvait reconnaître une chose à son adversaire, s’était que sa force n’avait d’égale que sa folie. Maintenant qu’il voyait l’homme découper ses propres hommes, il avait la certitude qu’il s’agissait d’un monstre. Seulement, Envy n’avait aucune pitié pour les monstres, ni aucune peur. Ses sourcils se fronçaient, par douleur ou pour appuyer sa concentration actuelle. Le prochain échange de coups serait sûrement le dernier.

      Ramassant son arme, le manche avait été abîmé par la puissance des coups qu’il avait essayé de parer avec la lame. Le cuir s’était détendu et des morceaux pendaient dans le vide. Cela allait être le dernier affrontement de cette lame également. Serrant ses doigts autour de l’acier à nu, ses doigts saignaient, écorché par le métal. Pourtant, sa détermination était plus forte que tout. Son regard se fixa sur son adversaire, son haki le ciblant pour ne plus jamais le perdre, il fit un pas, puis un second. Rapidement, il arriva auprès de son adversaire Sa lame se dressant, prête à embrocher Clotho alors que son autre bras, plus en retrait, catalysait déjà son rayon d’ivresse. Sans regarder si son premier coup touchait, il projetait son rayon. Il lui suffisait qu’un des deux touche pour mettre fin à cette bataille.
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      L'esquive, c'pour les nuls, les fiables, les bons à rien, les moins que rien. Les vrais bonhommes encaissent de plein fouet. J'suis pas un bonhomme, j'suis un malhomme. J'suis con. Je le sais et j'assume sans aucun soucis. Je vois ton coup venir et je ne l'esquive pas. Pas envie. Je bouge juste légèrement pour que tu ne touches pas de point vital de manière trop importante. Ton sabre vient plonger dans ma poitrine sans rencontrer aucun haki. Tu es surpris, mais continue ton attaque. Tu veux bouger ton sabre pour me trancher en deux dans le sens que tu préfères, c'est là que ton arme se retrouve bloquée par mon haki. Je n'ai plus beaucoup de temps devant moi, alors autant le mettre à profit. Ton rayon vient me toucher au moment où je décharge mon haki royal. Une vague de haine émane de mon corps et vient secouer la zone pour toucher ton esprit qui vacille. Mon bonbon sous tes pieds, au même temps, vient bouger tout seul pour t'éloigner de moi. Tu es toujours dans mon monde, celui que je contrôle par la pensée. C'est pas bien intelligent de faire ça. Ton rayon m'atteint. Et même si je connais ses effets, si je sais qu'il s'agit de ma faiblesse, j'encaisse. J'ai besoin de deux secondes. Un coup de boule succède à mon haki royal. Tu bouges ton sabre pour me séparer en deux. Mon bras en bonbon, celui-là même que tu as coupé et que j'ai forgé, te frappe dans le dos. De lui jaillissent des pics hakifiés qui viennent rencontrer ta protection nimbée de noir. Comme un yoyo, ta tête revient en place.

      Je te fais avancer d'un seul coup avec mon bonbon, ta lame traverse entièrement mon torse jusqu'à ce que la garde soit contre ma peau. Je serre les dents pour empêcher le sang de trop couler de mon visage. Puis je viens poser ma tête dans ton cou. Et je mords. Avec toute ma rage, toute ma haine, toute ma colère que je rassemble, j'enfonce mes dents dans ta chair. Et tel un chien enragé, j'arrache ta peau. Ton haki se concentre pour résister. Mais tu as désormais trois endroits sur lesquels appliquer ton armement, et donc un choix cornélien à faire. Mon corps à moi est entièrement noir. On dirait que je viens d'un autre continent. Et je capitalise sur cet avantage. Les pics dans ton dos commencent à rentrer dans ton corps malgré ta défense. Tu te débats comme tu peux pour sortir. Avec les yeux injectés de sang, le précieux liquide de ton corps dans ma bouche, je te regarde avec un sourire que tu n'as probablement encore jamais vu. Que je n'ai jamais fait, à qui que ce soit. Mais tu n'es pas n'importe qui, monsieur le péché. Monsieur j'envie la teub de tout le monde. Monsieur j'envie le salaire des chasseurs de primes, leur liberté, le soutiens de la marine.

      " Je penserais à toi ce soir, en faisant un feu de joie avec tout l'alcool que je trouve. "

      Le sang coule de ma bouche autant que de mon torse. Ton rayon commence enfin à faire effet. Je replonge ma tête dans ton cou pour reprendre une bouchée. Tu en profites pour bouger ton sabre dans mon torse. Tu le rapproches de mes poumons. Puis tu t'arrêtes, sans savoir pourquoi. Tu n'as plus envie de rien. Ta volonté ne t'appartient plus, elle a fait ses valises et est partie en vacances. Mon bonbon dans ton dos, celui qui t'attaquait, s'est arrêté. Tu n'as pas compris pourquoi sur le coup. Sa couleur est devenue orangé-rouge et a formé un symbole dans ton dos, en plein milieu. Il ne va pas rester longtemps à cause du sang qui coule dessus. Mais c'est assez pour plier ta volonté à la mienne. Je retire ton sabre de mon corps et recule de quelques pas, titubant. Ma vision se trouble. Mais un coup d’œil à mon bras en bonbon me rappelle pourquoi je me bats, pourquoi je ne dois pas attendre. Je rassemble du bonbon dans ma main pour former un marteau, moins gros que le précédent, mais plus rapide, avec des pointes dessus. Et je te l'abats dessus sans sommation. Manque de chance, ton pouvoir fait effet et je vise la moitié de ton corps. Sans volonté, incapable de résister, tu te fais écraser la partie gauche de ton corps. Elle se fait broyer, la chair s'étale sur le sol. Mon marteau fond, devient liquide et s'écoule sur ton corps pour t'emprisonner pour l'éternité. Enfin quelque temps quoi, jusqu'à ce que la marine vienne le briser et trouver ton cadavre.

      Je tombe en avant et vomis mon déjeuner sur le sol sans aucun moyen d'arrêter. Ça coule, ça passe, parfois je ravale sans le vouloir. Et plus ça me dégoute, plus je vomis. J'arrive à un point où je vomis tellement que ça m'en coupe la respiration. Alors je ferme ma bouche, je serre les dents comme je peux, j'essaie de reprendre ma respiration. Mon bras se liquéfie et quand je rouvre ma bouche, je revomis. Moins cette fois, mon estomac s'étant considérablement vidé au préalable. Je me laisse tomber sur le côté, une zone sans régurgitation. Je reprends mon souffle, essayant de calmer mon rythme cardiaque. Le bruit des canons, des combats, le brouillard me ramène à la réalité. Sans brouillard, les marins m'auraient tiré dessus depuis les hauteurs. On peut dire que la sorcière climatique m'a rendu service. On pourrait, oui, mais je n'irai pas jusque-là. Je reforme mon bras manquant, m'en sert pour me relever. Je colmate les blessures de mon torse avec du bonbon pour ne pas perdre une quantité de sang supérieure à celle déjà relâchée. Je dois partir d'ici. Alors je fonce vers la mer à la vitesse de la lumière. Autrement dit, je marche, en boitant et pas du tout dans la bonne direction. J'ai envie d'appeler Franck pour lui dire que je l'aime. Parce que je l'aime teeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeellement. C'est l'amour de ma vie. Mon seul. Mon unique. Alors je sors mon denden en marchant et je compose le numéro. Ça décroche rapidement.

      " Je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeuh. Je t'ai toujours aimé. T'es la meilleure chose qui m'est arrivée. Je t'aime.
      Les canulars dendenphonique sont punis par la loi de 5 ans d'emprisonnement.
      Ze te dis que ze t'aime et tu me parles d'empois ... d'emprou ... de prison. Tu veux aller y faire un zour ? Je pourrais faire le gardien, toi le zrison ... triso ... le machin. Une fouille dans la ce*/
      On va s'arrêter là je crois monsieur. Vous avez appelé le QG de la marine de West Blue. Pas une auberge à ivrogne ! "

      Franck raccroche aussi sec. Je ne le savais pas à fleur de peau. Pourtant je lui proposais un bon jeu de rôle. Ce que je ne comprends pas, hormis que mon mari est mort il y a des années, c'est que par réflexe, j'ai appelé le QG de West Blue où j'ai passé presque deux ans. Les ravages de l'alcool ... Au lieu de partir vers le mer, je vais vers le château. Et comme je me rends compte que je ne suis pas trop en état de marcher, je me laisse tomber sur mon bonbon et le fais avancer comme un tapis roulant. Je suis un tapir. Kafir. Rapide. Faquiche. Oh hey hein.
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