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Pirates atypiques qui piquent dans les caisses

Posté Lun 12 Juin 2023 - 15:55 par Clotho

D'un habile geste de ma plume, je viens rayer des mots sur mon carnet, Cimetière d'Epave, Héphaïstos, Alfonso et Dents d'ta mère. Cette étape est faite, je passe donc tout naturellement à la suivante, Bliss. Je vous vois déjà venir petits chenapans. Non, je ne viens pas pour raser l'île et accroître la peur que les gens ont de moi. Je viens ici en toute discrétion por*/ Pulu pulu. Pulu pulu.Pul*/ Gotcha. Avant même de voir la tête que prend l'escargot, je sais de qui il s'agit. Reste à connaître le pourquoi.

« Mouais ?
Bonjour, auriez-vous un peu de temps à accorder à notre seigneur ?
Je m'accorde déjà assez de temps comme ça. » Ping, je raccroche. Cinq secondes plus tard, il sonne à nouveau.
« Désolé, nous avons été coupé je crois.
Comme ton cerveau à ta naissance, oui.
Sinon, auriez-vous entendu parler de notre sauveur à tous ? Pour seulement 500 berries par moi*/
Cling. Tu ne le sais pas, mais dans trois respirations tu meurs. » Je raccroche sans délai. Mon den den sonne encore.
« Ça fait cinq souffles et je suis encore en vie. Elle fonctionne pas ta malédiction, boss.
C'est pas pire que tes phrases d'accroche.
Pas faux.
Même vrai. Bon, tu m'veux quoi cette fois ?
Te dire qu'on a reçu une commande pour toi. Ah non attend, on m'amène des papiers … tu as reçu deux command*/ Ben voyons, c'est la journée ou quoi ? Trois. Tu as trois grosses putain de commandes qui attendent à Rokade. Et elles prennent de la place, si tu vois ce que je veux dire. » Mon visage s'illumine. Trois commandes ? Sur toutes celles que j'ai passé ? Je saute de mon fauteuil de joie et fait une danse interdite, celle de Forte Knight, le chevalier trop fort pour toi. Je mets quelques secondes à me contenir et reprendre une attitude à peu près normale.
« Tu me fais la livraison directement sur place, je suis pas mal occupé là, je ne pourrais pas passer avant un bail, si tout va bien.
Adresse ?
En chemin vers Bliss.
Super précis ça.
Tu veux quoi de plus ? De la flotte à droite, de la flotte à gauche, de la flotte devant, derrière. Ah, si, je sais, le ciel en haut.
T'es con.
Tu me poses de ces questions aussi. Est-ce que j'ai la gueule à être navigateur et savoir me repérer ? Non, je paie des gens pour ça.
T'as surtout une tête à claques.
Pour ça qu'il me manque des neurones … T'as une tête d'enclume toi alors, vu les coups que tu te prends. » Je vais chercher quelqu'un capable de lui donner nos coordonnées approximatives tout en ordonnant qu'on stoppe les navires, sans toutefois donner de raison. On a tous nos points forts et nos points faibles, les reconnaître relève juste de l'observation. On me rapporte le den den plus tard, en train de ronfler. Visiblement Polochon, le dirigeant de Rokade en mon absence, n'a pas souhaité me reparler. Non pas que ça me vexe qu'un de mes hommes, un qui n'avait rien et à qui j'ai donné une île entière, qui a obtenu des ressources à ne plus savoir quoi en faire et des milliers d'hommes, préfère raccrocher que de me parler. Ça ne me fait absolument rien. Ah, bah voilà mes allergies qui reviennent, je sens mes yeux qui s'humidifient.

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:19 par Clotho

Personne ne sait pourquoi je souris quand je sors à nouveau de ma cabine. Les navires n'ont pas bougé. Tout le monde se pose des questions, mais personne ne les formule, personne n'ose. Ils savent juste qu'on va rester là un certain temps. Alors rapidement, une routine s'installe. Certains vont pêcher, d'autres se reposer, se défouler dans la salle d'entraînement, faire un bilan de santé, cuisiner, jouer à des jeux de société… Les jours passent et se ressemblent. Je décide de passer à l'action et saute du navire pour atterrir sur l'eau. J'évite le plongeon en créant juste ce qu'il faut de bonbon pour flotter à la surface du liquide. Puis j'avance, un pas après l'autre dans une direction précise, tel un messie marchant sur un liquide.

« Vous comptez vous montrer un jour ? Ma patience, même augmentée par les bonnes nouvelles que j'ai reçues, reste limitée. » Quelques secondes, plus tard, les formes de vie que je ressens depuis qu'on a quitté le Cimetière d'Épaves remontent à la surface. Plus d'une centaine de formes de vie humanoïdes. Je dis humanoïdes, parce que pour ressembler à des humains, mais en restant sous le niveau de la mer pendant des jours, ils ne peuvent pas être de la même race que moi. Et effectivement, ce dont bien des têtes étranges qui sortent de l'eau.

« Ne tirez pas. On ne vous veut pas de mal.
Si j'avais le moindre doute à ce sujet, vous ne nous auriez pas suivit depuis qu'on a quitté l'île.
Alors … vous saviez ?
Évidemment. Vous n'êtes pas assez discrets pour parvenir à m'échapper. Vous n'avez pas d'intentions hostiles et semblez même plutôt amicaux. Pour quelles rais*/ Ah, je vois. Vous voulez rejoindre ma flotte.
Comment vous savez ça ?
Longue histoire. » Je peux voir le futur. Pas si longue que ça en fait. Mais ça coupe court aux explications dont je me voyais donner dans le futur qui allait se produire. Et surtout, autant garder mes capacités secrètes, pour l'instant en tout cas.
« Ai-je tord ?
.. Non. Nous vous avons vu au Cimetière. Nous avons vu la façon dont vous avez traité les Dents d'ta mère, la confiance en votre bras-droit qui fait partie de la même race que nous. Il n'y a pas de haine contre notre peuple. Pourquoi ?
Pourquoi en avoir ? Je n'éprouve de la haine uniquement contre ceux qui m'ont fait du tord. Vous n'étiez pas avec les dents et vous ne m'avez encore pas embêter. Je n'ai donc aucune raison de vous en vouloir. Revenons en au fait. Pourquoi ?
Nous sommes seuls, peu nombreux, incapables de nous défendre face à de grosses menaces, loin de chez nous.

Vous savez vous vendre. » Dis-je en rigolant.
« Oui. La politique n'est pas mon fort. Nous cherchons un nouveau chez nous, un où on ne nous regarderait pas comme des monstres, un où les gens ne verraient pas des liasses de billets sur pattes. Un endroit qu'on pourrait appeler maison, voilà ce que l'on veut. Et de ce qu'on a vu, c'est ce que vous offre à vos hommes. On voudrait donc vous accompagner dans vos aventures et pouvoir rester avec vous.
Hum. Voilà qui est … fortuit. Si vous me connaissez, vous avez entendu des rumeurs sur moi. Elles sont toutes vraies … et bien édulcorées. Je suis pire que ce qu'on raconte. Par exemple, en une soirée, j'ai fait tuer vingt pourcents de la population d'une île qui se rebellait contre moi et volait l'argent de l'île pour se remplir les poches.
Mais pas avec vos hommes. Vous les traitez comme des égaux. Quant aux voleurs, ce sont des voleurs, il n'y a pas de quoi s’apitoyer sur leur sort.
Certes. Je vais entrer en guerre dans peu de temps. Les hommes qui sont avec moi vont me suivre. Êtes-vous prêt à faire de même ?
Oui.
Vous parlez pour les autres depuis tout à l'heure, mais cette fois, c'est l'intégralité de vos hommes que je veux entendre, histoire que personne ne puisse dire qu'il n'était pas d'accord.
OUI.
En temps de guerre, il y a des blessés, des morts, des mutilés, des handicapés, êtes-vous conscient que vous pouvez finir dans un de ces états ? Que je ne peux pas protéger tout le monde et que parfois, je dois en sacrifier pour gagner une bataille ? Mes hommes doivent être rapides, efficaces, ne pas douter, obéir sans poser de question, c'est ce qui différencie une aide d'un handicap, l'aide travaille pour m'aider à atteindre mon but. Un handicap est tout le reste. Ça signifie la différence entre vivre et mourir. En êtes-vous conscient ?
… Oui.
Bien. Alors retournons aux navires et faisons les présentations. »

Je reviens en surfant sur l'eau grâce à mon fruit, tout en faisant bien attention à faire en sorte qu'il se désagrège dès que je n'ai plus le pied dessus afin que peu de mes hommes voient l'action. Une fois à bord de l'Indomptable, mon navire amiral de taille moyenne, j'introduis ce nouveau groupe au reste de la flotte. Tor et Ning descendent de leur Roll, ces navires de grande taille de chaque côté du mien. Les Rocks ayant été détruits sur la fin de Toreshky, la blague ne fonctionne plus. J'aurais pu en recommander, oui, mais ils n'étaient pas vraiment faits pour le combat, j'ai chié dans la colle en passant commande et en ignorant les avis des autres. Mais par chance, j'ai appris de mes erreurs.

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:23 par Clotho

Dans la fin de journée, la vigie m'annonce ce que mon empathie a déjà senti. Des navires approchent, nous fonçant dessus. Elle panique un peu en nous donnant les détails des bateaux. Puis elle bug quelques instants en voyant le drapeau affiché, pendant que les autres s'impatientent et l'insulte de ne pas faire son job correctement. Il partage enfin l'information importante, celle qui fait que tout le monde se tourne vers moi, la bouche grande ouverte.

« [color=red]Je suis un poil en retard cette année, mon timing n'est clairement pas bon. Mais vu le cadeau, vous ne m'en voudrez pas, je pense. Enfin, bref, joyeux noël les copains !/color] »

Ce sont pas moins de 13 navires qui nous arrivent droit dessus, chacun avec mon drapeau flottant au vent. Sans compter les dix que je sens sous l'eau. Mes sbires étaient prêts à combattre, mais quand ils m'ont entendu et qu'ils ont vu ma tête ~~d'enfant~~ habituelle quand [stirke]il[/strike] je rentre dans un magasin de bonbon, ils ont compris qu'il n'y avait aucun danger à avoir. Donc ils se sont instantanément détendus pour se précipiter au bastingage pour voir le spectacle. Mon den den sonne.

« Vous en avez mis du temps.
Ouais, mais si Armada n'était pas aussi loin sur Grand Line, on serait arrivé bien plus tôt. Mais au lieu de te les amener lot par lot, j'ai opté pour tout d'un coup. J'ai pensé que ça ferait plus théâtral.
Et t'avais raison.
Évidemment. Tu m'as pris pour quoi ? Un chasseur de primes ? Hahahaha. J'te fais le tour du proprio ?
T'as vraiment besoin de poser la question ? J'vais finir par croire que tu es vraiment un chasseur de prime. »

On part en fou rire tous les deux. Oui, d'habitude, on se compare à des révolutionnaires, par habitude. Mais on a décidé de changer et de taper sur des chasseurs de primes. Pourquoi ? Parce que. Je n'ai pas besoin de raisons pour faire quelque chose, si je veux le faire, je le fais. Point. Tous les navires sont arrêtés les uns à côté des autres, de manière à pouvoir mettre une passerelle et passer de navire en navire. Un seul type de chaque navire par ligne, les autres étant derrière, afin de n'en visiter qu'un à chaque fois. Je les ai demandé tous pareil, il est donc inutile de vouloir visiter les trois navires de chaque type. Au moment de passer de mon navire de taille moyenne à un de grande taille, on se retrouve avec un petit souci. N'ayant pas envie d'attendre, je dévoile mon fruit du démon en créant un escalator qui avance tout seul pour nous faire grimper. Je crée des petits pics au niveau des marches pour qu'on ne glisse pas dedans et qu'on tombe tout en bas.

Tout mon équipage est surpris en me voyant faire ça. À part Ben, personne n'était au courant, je n'ai jamais utilisé mon fruit devant eux. Il existe tellement d'autres pouvoirs dans ce monde qu'il n'est d'ailleurs pas forcément lié à un fruit du démon forcément. Il n'y a que les membres de mon navire amiral qui ont vu les pouvoirs d'un fruit du démon avec mon logia de la terre et qui peuvent voir que ça ressemble quand même vachement. Mais je choisis de ne rien dire, je leur fait simplement signe de me suivre.

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:28 par Clotho

Je suis, bien évidemment, le premier à monter à bord. L'excitation me gagne. Cela fait des mois que je n'ai pas eu de vrais nouveaux navires. Cela fait parfois des années que je les attendais, que j'en avais donné l'idée à mes ingénieurs, charpentiers et armuriers. Là, c'est le fruit de plusieurs mois de travail qui s'achève enfin. Le rêve d'un enfant devenu grand, mais dont le rêve n'a jamais changé. Étant marin, je voulais changer le monde en gravissant les échelons et devenant amiral-en-chef de la marine. Je voulais réformer la marine, modifier la façon de faire les choses, donner plus de pouvoir aux marins en en retirant un peu au gouvernement mondial.

Lorsque je suis devenu lieutenant-colonel, j'ai enfin eu la possibilité de changer les choses. Malheureusement, Ivan a trahi la révolution et m'a balancé à la marine. Je n'ai donc été lieutenant-colonel que quelques jours avant de devoir partir précipitamment et devenir révolutionnaire. Là, j'avoue avoir perdu mon objectif de vue quelque temps. Par chance, on m'a fait rejoindre Alahyr, l'homme ayant mangé le zoan de la tortue avec qui je m'entendais super bien. Mais il a décidé de partir, me laissant seul. Suite à quoi Ragnar et Guillaume m'ont rejoint, nous avons fait une partie de Grand Line ensemble avant de se séparer pour divergence d'opinions. Je suis donc resté solitaire pendant un temps, oubliant mon désir d'avoir une flotte. Quand mon mari est mort, j'ai quitté la révolution avec un appel dendenphonique. Je me suis laissé aller à la dérive tout ce temps, devenant pirate pour les mauvaises raisons, l'argent, la colère, la haine. Pendant longtemps je suis resté coincé dans ce cercle, des années en fait.

Je suis allé sur Armada après avoir laissé les révolutionnaires, j'ai rendu la vue à Ragnar grâce au fruit de l'abbé très légèrement cupide. J'ai découvert qu'on pouvait avoir un petit groupe de pirates qu'on pouvait appeler amis. J'ai pris un quartier sur l'île, je me suis forgé ma réputation, j'ai formé un équipage, avec un seul navire, celui que j'utilise encore aujourd'hui malgré sa faible capacité de combat. Faible, hormis un canon laser capable de détruire une petite flotte de cuirassés d'un coup. Mais je n'aime pas l'utiliser sauf en dernier recours. Quand je suis enfin sorti de ma dépression fin 1628, j'ai lancé la commande de cinq navires pour aller à Toreshky. Trois se sont fait détruire par les révolutionnaires durant l'attaque, les deux derniers sont à mes côtés actuellement. J'ai près de mille hommes sous mon commandement, jamais je n'en ai eu autant.

Avec 16 navires, plus les dix sous-marins, je peux avoir une capacité totale énorme en termes de soldats. Pourquoi ai-je commandé autant de bateaux ? Parce que j'ai récemment pris conscience que seul, on ne peut rien faire dans ce monde. Sauf si on a la puissance absolue, ce stade qui permet de se déplacer tranquillement dans le monde en ignorant ou repoussant les difficultés qu'on rencontre. Généralement, il faut le niveau d'amiral voire très bon vice-amiral, d'un empereur pirate ou supernova dont la prime dépasse le milliard de berry, d'un membre du conseil du dragon ou d'un atout, d'un gold ou diamond. Ou alors avoir une très bonne escorte comme les gouverneurs, archi-gouverneur, rois et reines, dirigeants de puissants pays … Je n'ai rien de cela pour l'instant. Mais avec une flotte, l'attaque et la défense à grande échelle devient possible. Mais surtout, on crée une famille. Des gens qui nous soutiennent dans les mauvais moments, qui nous aident à atteindre une grandeur inégalée, qui donnent leur vie pour nous.

De plus, j'ai des projets de guerre, il me faut donc le support d'une armée. Puisque nous sommes des pirates, nous bougeons fréquemment d'île. Je ne peux donc pas avoir de cavalerie classique, il me faut des navires. Ce qui nous amène à la création de ma flotte. Mais concentrons nous deux secondes sur les navires. J'ai des papillons dans le ventre, mon cœur s'accélère légèrement jusqu'à atteindre les cent battements par minute. Mes pas se font plus grands, mes enjambées plus importantes. Une bouffée de chaleur s'empare de moi tandis que je retire ma veste. Un sourire béat est affiché sur mon visage, et peu importe le moyen employé pour le faire disparaître, je n'y parviens pas. Il reste donc là, en place.

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:31 par Clotho

Je suis le premier à poser le pied sur un des Conservador. Ce galion de grande taille conçu pour faire la guerre me ravit. On visite l'intérieur en suivant le guide, pour ne pas se perdre. L'infirmerie, la cuisine, l'armurerie, le dojo … Tout semble en état et encore une chance. Je n'ai pas payé pour avoir quelque chose de défectueux. L'armement est flambant neuf, il n'a encore jamais servi. Il faut croire que croiser trois galions sur les Blues ne donne pas envie à la marine d'engager le combat, ce qui peut se comprendre sachant qu'ici on croire majoritairement des patrouilleurs voire des croiseurs. Des bâtiments pas du tout aptes à faire la guerre face aux miens, quand bien même ils seraient une cinquantaine. Même la figure de proue avec les deux sabres me plaît.

On passe au navire suivant, le Cuirassé, navire classique de la marine simplement repeint en noir. Pourquoi le noir ? Parce qu'avec le rouge, c'est ma couleur préféré. Mais ce dernier est déjà pris par Red, on ne va pas faire doublon, donc on est parti sur du noir. Là, la visite est encore plus rapide puisque j'ai déjà visité ce modèle dans ma vie. Les couloirs, la disposition des salles, rien ne change.

Le Fondrosoest également un cuirassé de la marine, mais personnalisé celui-ci. Mais pourquoi en avoir modifié un et simplement peint l'autre ? À cause du temps imparti. J'avais donné une date à mes hommes pour créer les navires et les expédier sur Rokade. Les Cuirassés sont arrivés bien après les Fondroso, mes hommes ont donc eu beaucoup moins de temps, ce qui explique les différences entre les deux modèles. Le Fondroso est un navire plus élégant, aux traits plus fins que son comparse, il fend les flots plus rapidement en théorie, tout ça contre la perte de quelques canons il me semble. Les roues à aubes sont dans le cuirassé pour ne pas qu'elle se fasse détruire ou endommager facilement par l'ennemi.

Le Dreadnought est une inventions d'Armada, crée grâce au chantier naval de Red et le savoir faire de la famile Yana quelque chose. Jamais je n'arrive à retenir leur nom, c'est purement impossible pour moi. Ce sont ceux qui fabriquent les navires en principe. Je fournis le métal raffiné et modifié avec les forges de ma Frapperie. Ce navire est donc un cuirassé, bien plus petit puisqu'il est de taille moyenne. On peut le penser moins armé, alors qu'en fait, il l'est sûrement plus. Adieu les trois triples tourelles bien trop grosses, bonjour les sept doubles tourelles bien plus petites. Il est plus fin, donc plus difficile à toucher, plus rapide vu son design, fonctionnant majoritairement avec des hélices et une machinerie à vapeur. Il est à la fois rapide et puissant, chose que les cuirassés ne peuvent être à cause de leur taille géante.

Vient le tour du Demonio, ce navire qui me fait plaisir. Il vient tout droit d'Alvel, le KGB l'ayant créé. On peut le croire sorti de l'enfer avec son design que j'adore. Le fait est qu'il ne vient pas de l'enfer, mais il vous expédiera si vous ne faites pas attention. Tout comme l'Indomptable, il est muni d'un canon laser capable de terrasser une flotte en un coup, au lieu de quelques tonneaux de Panaché issu du nectar psychédélique. Il dispose également de sept canons de chaque côté. Sa taille moyenne le rend plus difficile à viser pour les gros bâtiments à cause des angles morts. Nouveauté pour ma flotte, il peut utiliser le Coup de Panache/Burst du Thousand Sunny afin de se propulser en volant sur un kilomètre environ, toujours au coût de tonneaux de Panaché. Oui, le concepteur est un alcoolique et il l'assume très bien. Seconde nouveauté, il dispose d'un système pour ouvrir une porte dans la coque et laisser sortir un sous-marin qu'il possède et garde en son sein.

L'Exploisson, voilà le trésor que laisse sortir le Demonio … Ce sous-marin est une étrangeté qui n'aurait jamais dû voir le jour. Mais puisque je laisse carte blanche à mes ingénieurs et scientifiques, ces derniers ne se privent pas de se faire des petits plaisir de temps en temps. Et ce qui au début ne devait être qu'un moyen de décompresser en virant les pensées qui gêne, est finalement devenu un atout pour moi quand j'ai vu son potentiel. Un design tout à faire étrange, à moitié poisson à moitié sous-marin, à moitié foreuse. Ses pattes lui permettent de marcher sur le sol tandis que ses petits ailerons lui permettent d'utiliser les courants pour se déplacer. Attention toutefois, il est très lent et pas très résistant, impossible donc d'aller trop profondément avec.

Pour finir, je descends au niveau de la mer en me posant sur un de mes Jours afin de l'observer. Ces tout petits sous-marins pouvant accueillir cinq personnes maximum se comptent à la dizaine. Chacun équipé de torpille, ils sont la force de frappe que personne ne voit venir, en principe, sauf haki de empathie évidemment. Mais savoir qu'ils sont là n'assure pas d'esquiver tous les tirs puisque les torpilles ne sont pas vivantes, on ne peut pas les sentir avec l'empathie. Voilà un beau point faible que je compte bien exploiter autant que possible. Hors de question de laisser une chance à mes ennemis, j'ai assez donné comme ça.

Je retourne sur mon navire, ayant terminé ce tour. Durant toute la découverte, j'ai eu des frissons qui m'ont parcouru le corps et fait dresser les poils. Cette envie de vouloir tester immédiatement les engins. Je suis vraiment comme un enfant, je ne tiens pas sur place. Hélas, ce n'est pas encore pour moi l'heure de dévoiler mes atouts. Je fais un tour rapide des hommes sur les navires. Ils n'ont pas l'air très chaud de rester ici et m'accompagner dans mes aventures. Je peux le comprendre sans soucis. Mais j'ai besoin de troup*/

« Navire à bâbord, ils se font tirer dessus ! » Quelques instants plus tard. « Navires à tribord, ils se font tirer dessus ! »

Dernière édition par Clotho le Jeu 15 Juin 2023 - 20:32, édité 1 fois

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:34 par Clotho

Ok, on ne lambine pas. On se tourne vers les batailles navales qui ont lieu un peu plus loin et se dirige malgré eux vers ma flotte. Un gros navire en poursuit deux moyens tandis que de l'autre, il n'y a qu'un petit navire. Je regarde les pavillons et sens les intentions des arrivants avec mon empathie. Le premier drapeau que je reconnais rapidement est celui d'En Marche, la secte fondée par Jin Blackbone, l'empereur des machines, avant qu'il ne devienne commandant de Teach. Cette secte qui recherche des gens à cybernétiser pour accroître leur pouvoir en ayant des pantins sans cervelle leur obéissant. Je croyais qu'ils avaient tous été tués sur Treize. Visiblement, j'avais tord. Toujours est-il qu'il s'agit de mauvaises personnes qui doivent être éliminées, pour le bien commun. Je regarde Ben, nos yeux se fixent. D'un geste de la tête, je lui donne son ordre, sans avoir besoin de parler. Il saute par-dessus bord et fonce vers le navire du culte.

Avec des geppous, je m'éloigne de mes navires et part de l'autre côté pour contrôler ce qui se passe. Un symbole que je ne reconnais pas sur un drapeau que je ne connais pas, ça m'en dit vachement sur ceux qui se font attaquer. Un arbre, ça veut dire quoi ? Quelle maison ? Quel équipage ? Pas pirate vu que le fond est blanc. Celui qui les attaque par contre, je reconnais le drapeau au premier coup d’œil. Ces ailes violettes et cette tête-de-mort, le Baroque Works à n'en pas douter. Ces cupides chasseurs de primes, qui en ont après nos têtes, voguent sur les flots en traquant les gens que le gouvernement mondial n'aime pas et mis un prix sur leur tête. Mais ils ne sont pas soumis au gouvernement mondial malgré tout. Peut-on dire de là qu'ils sont meilleurs que les marines qui doivent suivre les ordres, respecter les échelons, la hiérarchie … ? Eux sont comme la marine d'élite, mais avec encore moins de restrictions, et un gain bien plus important. La seule différence que je vois, c'est qu'un chasseur de primes est seul au départ, il doit gagner son équipage, là où un matelot d'élite est déjà équipé. Mais cela vaut-il de vendre son âme ? Ou bien mieux ne vaut-il pas commencer seul, grimper petit à petit puis ensuite avoir un équipage adapté ?

Toujours est-il qu'en regardant le futur, je vois les ennemis qui me reconnaissent et m'attaquent à distance en dirigeant leurs canons sur moi. Je réplique aussitôt en créant une lame d'air qui vient les stopper net dans leur élan, tranchant leur bateau en deux parties distinctes. Je ne leur laisse aucune chance et lance une série de petites lames d'air sur les matelots qui sautent à l'eau pour échapper à une mort. Ils échangent juste une mort lente et indolore à cause de l'hypothermie contre une rapide et douloureuse. Soit, ça ne va pas changer ma vie. Une fois que je sens toutes les formes de vies éteintes, j'utilise des geppous pour arriver sur un des navires qui se faisait poursuivre. Il est de taille moyenne, comme les autres, mais contient beaucoup trop de personnes. Sans compter, je dirais environ cinq cents personnes sur chaque navire, soit trois cents de trop, au bas mot. En me voyant arriver, ils ont sorti leurs armes, comme si ça allait changer quelque chose.

Je les détaille les uns après les autres. Quand ils me voient, ils se mettent à trembler en comprenant qui je suis. Mais ils tiennent leurs armes quand même, en dépit des gouttes de sueur qui glissent sur leur corps. Un d'eux, vêtu d'une armure s'avance vers moi. Je ressens ses intentions aussi clairement qu'un aveugle comprend le braille. Ma vision du futur me permet d'esquiver ses attaques. Puis change de style et se met à invoquer des plantes étranges. Il y a des carnivores qui semblent vouloir me goûter. Elles aussi ont une intention facilement devinable, le désavantage d'être vivant, je suppose. Pourtant, même si je reconnais des roses, je peine à peu à les identifier, ça me prend quelques secondes. Normalement, les roses sont belles, elles sentent bon, leurs pétales sont colorés soit en rose ou en rouge, voire blanc. Ici, ils sont gris, la tige est grisée également, la plante baisse la tête comme si elle était en fin de vie. Toutes ses roses sont ainsi.

Pourquoi ? Il est malade ou quoi ? Ses créations sont simplement dégoûtantes, jamais je ne les laisse me toucher. C'est donc un jeu du chat et de la souris qui commencent pendant plusieurs minutes. Il continue d'invoquer des plantes, mais différentes cette fois. Il y a des lianes qui fouettent l'air, qui essaient de m'attraper … Malheureusement, ses hommes sont dans le passage et se font faucher par dizaine. Je vais donc m'installer confortablement sur le second navire, hors de son atteinte. Je le regarde se débattre pendant que ses plantes meurent et disparaissent en poussière.

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:38 par Clotho

« Tu as fini ?
Laisse nous démon ! Tu ne nous auras pas !
… Si je voulais vous tuer, tu ne crois pas que ce serait déjà fait ? Vous avez vu ce que j'ai fait de vos poursuivants. Penses-tu être meilleur qu'eux, toi qui était en fuite face à eux ? Regarde-toi dans une glace. Tu es faible. Même un milliard d'années ne suffirait pas à te faire atteindre mon niveau. J'ai tué les chasseurs de primes simplement parce que je ne les aime pas, ils sont arrogants, cupides et s'amusent à imputer des crimes à des gens simplement pour pouvoir toucher leur argent. Pour être ainsi poursuivi, soit vous avez fait quelque chose, auquel cas, vous êtes des criminels, soit vous avez vu/tendu/savez quelque chose qu'ils ne voulaient pas ébruiter, soit vous êtes victime d'une machination, soit vous avez quelque chose qu'ils voulaient. Vu qu'ils vous bombardaient, j'exclus la dernière possibilité, ça les aurait forcé à aller chercher ce qu'ils veulent au fond de l'eau. Alors dites moi, qu'avez-vous fait ?
Pourquoi te le dirait-on ?
Parce que je suppose que d'autres connaissent la raison de votre fuite, je me trompe ? » Un grand blanc s'installe. « Je prends ça pour un oui. Ce qui signifie que d'autres chasseurs vont venir pour vous. Des marins également si vous êtes des criminels. Les civils ne vous accueilleront pas à bras ouverts. Vous allez être traqué jusqu'à ce que mort s'en suive. Soit vous devrez fuir toute votre vie, soit vous devez trouver un coin tranquille ou personne n'apprendra jamais qui vous êtes, soit vous vous rendez et finissez sur l’échafaud. Ou alors … vous choisissez l'autre option.
… Laquelle ?
Vous savez que des ennemis vont venir pour vous, et qu'ils seront plus puissants à chaque fois. Vous ne pouvez pas les affronter et gagner, vous aller perdre, c'est une certitude. Vous le savez, je le sais, ils le savent. Vous cacher et survivre, c'est lassant au bout d'un moment si vous êtes habitué à être libre. Ce qui vous laisse deux possibilités, vous pouvez vous tuer, tout sera finit.
Jamais !
Ou alors vous pouvez trouver quelqu'un pour vous protéger.
Qui voudrait de nous ? Nous ne sommes personne, nous n'avons rien.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Vous êtes nombreux, et en vie. Et tu utilises une capacité spéciale, tu es donc meilleur que la moyenne. Les empereurs recrutent tous les jours vous savez.
Jamais ! On ne sera pas les pions d'un pirate cruel qui n'en aura rien à faire de nous. On ne veut pas finir à la mer sans comprendre ce qui nous arrive. On est là pour se venger du gouvernement mondial, mais ce n'est pas pour autant qu'on va rejoindre un pirate.
Pourquoi vous voulez vous venger du gm ?
Il nous a laissé pourrir sur une île et nous a oubliés.
Pas étrange de sa part. Ils voulaient se débarrasser de vous en discrétion tout en ayant un moyen de dire que ce n'était pas leur faute. Une île sans personne de vivant dessus je suppose ?
Des plantes, c'est tout.
Ouais, ça leur correspond. Petites questions, comment allez-vous vous venger du gouvernement ? Quand bien même, où allez-vous attaquer ? Quand ? Avec quelle force ? Tu ne réussis pas à me toucher. Or, un amiral est plus puissant que moi, d'après mes estimations. Vous serez mort avant de comprendre ce qui vous arrive. Vouloir se venger, c'est bien, mais avoir les moyens de le faire, c'est encore mieux.
… On dirait que tu connais bien la question. »

Je me pose le long du bastingage. Durant la discussion, les esprits se sont un peu calmés, ils sont moins sur la défensive. Ils ont compris que même en essayant, ils ne pourraient rien, alors ils semblent s'être résignés.

« Tu connais Troop Erdu ? C'était une petite île de West Blue, sans rien du tout dessus à part une forêt et des cons. Je suis né là-bas. Je suis parti dès que j'ai pu. Le problème étant qu'un autre homme est né là-bas, qu'il est devenu criminel et a finit par tuer un dragon céleste dans sa demeure, sur Mariejoa. Tahar Tahgel, il s'appelle. Pour se venger, ces connards d'héritiers ont non seulement rasé mon île, mais aussi créé entièrement un sanctuaire qui leur est dédié, le Don des Saints. Mon peuple, même s'il est complètement con, stupide, imbécile, bête, borné, idiot, consanguin et j'en passe, reste mon peuple. » Oui, autant de synonymes pour bêtes, ils le valent bien.

« Et personne ne touche à mon peuple à part moi. Je ne l'ai jamais aimé, je ne les aime pas et je ne les aimerai probablement jamais. Mais les réduire en esclavage, vu leur QI c'est le mieux pour eux, je refuse. Tout comme je n'accepte pas que l'esclavage soit interdit, sauf pour eux, sauf pour certaines îles, sauf pour certaines personnes. Sous prétexte qu'ils sont les descendants des fondateurs d'il y a huit cents ans, ils sont tout permis. Je dis non. Ça s'est passé en 1626. Je n'ai toujours pas agit. Sais-tu pourquoi ? Pas par plaisir. Je n'ai rien fait pour moment par manque de moyens. Être seul, avec un navire, ça ne suffit pas pour détruire une île, il faut beaucoup plus de puissance de feu. Voilà pourquoi tu vois tous ces navires autour du mien. Il s'agit de ma flotte. J'ai désormais une armada capable de raser une île. Il ne me manque que des hommes, de fiers et valeureux soldats prêt à se battre pour la même cause que moi.
Valeureux ? Avec ta réputation ? Laisse-moi rire.
Tu crois qu'insulter quelqu'un qui peut te tuer à tout instant est intelligent ?
Comme tu l'as dit, si tu voulais nous tuer, tu l'aurais déjà fait. Mais tu n'a pas agi. Pire, tu discutes avec nous alors que tu sais que nous n'avons rien à t'apporter. Donc tu as besoin de quelque chose que nous avons. Et comme tu l'as si bien dit, nous n'avons que notre vie et notre nombre. Donc tu veux nous engager. Hors de question.
Tu parles, mais tu n'es pas tout seul que je sache. Il y a plus deux centaines de personnes avec toi. Veux-tu réellement les laisser mourir par ta faute ?
Tu vas nous tuer si on refuse ?
Bien sûr que non. Mais comme je te l'ai dit, d'autres vont venir vous chasser, vous traquer. Vous devrez regarder par-dessus votre épaule en tout temps, tout lieu, tout circonstance. C'est fatigant d'agir ainsi, ça pèse sur le moral à la longue. Comme je l'ai dit, pour être tranquille, vous pouvez rejoindre quelqu'un de plus fort que vous. Il se trouve qu'actuellement, je suis là, que j'ai détruit vos poursuivants et que je recrute du monde. Mais si tu préfères laisser ton orgueil parler au lieu de réfléchir calmement pour essayer de sauver tes amis, libre à toi. Dans tous les cas, je ne force personne à me rejoindre. Mais ceux qui le font me jure loyauté et obéissance. Et avec le temps, ils finissent par comprendre pourquoi ceux avant eux ont décidé de continuer à me suivre. Si tu ne me crois pas, viens leur demander. »

Dernière édition par Clotho le Jeu 15 Juin 2023 - 16:53, édité 1 fois

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:44 par Clotho

Il se présente comme étant Ignatiy "Set, Igy" Seti, quand même. Puis je retourne sur mon navire avec des geppous, les laissant seuls avec leur réflexion. Vont-ils accepter ? Vont-ils refuser ? Vont-ils partir ? Je n'ai aucun moyen de le savoir, même ma vision du futur est limitée. Je sens que Ben revient avec des invités, on arrive en même temps. Il me dit que les deux navires qu'il a secourus sont ceux de civils poursuivit par En Marche parce que sont des cyborg. Il m'explique aussi qu'ils détestent le gouvernement mondial à cause des expériences faites sur eux, qui a pratiqué de force la cybernétisation. Voilà qui est intéressant pour moi. Ben enchaîne en me disant qu'il put les rallier un peu à la cause en exacerbant le fait que je n'aime pas le gm. Il n'y a pas besoin d'accentuer quoi que ce soit en fait, je déteste le gm, point. Il vole, tue, ment, massacre et fait porter le chapeau à d'autres … Il est simplement la vision de la justice parce qu'il a les poings les plus gros, voilà tout. Parce que comme chacun sait, le vainqueur écrit l'histoire en en faisant ce qu'il veut. Le jour où ça va changer …

Il n'a pas voulu les recruter puisque c'est moi de le faire. Il me présente le poteau derrière lui, qui ni ne bouge ni ne parle. Ludis "Lud, Nil" Nilam est venus avec lui. Un homme blanc, dans la quarantaine, je dirais, la moitié du visage cybernétique ainsi que la majeure partie de son corps. On dirait qu'il n'est qu'un robot avec une demi-tête humaine. Il a l'air droit dans ses bottes, aucune intention hostile, pas de peur à mon égard.

On discute un peu lui et moi. Je le toise de haut en bas en le jugeant avec mon empathie. À aucun moment, il ne me ment, n'a de mauvaises intentions envers moi malgré le fait que je le pousse parfois. Il semble propre sur lui. Je conclus l'entretien en lui demandant quels navires il aimerait dirigea si je l'acceptais. Sans hésiter, il me répond les sous-marins. Intéressant. Des cyborgs qui préfèrent les sous-marins aux cuirassés … Hum. Pourquoi pas. Ben le raccompagne sur un des deux navires en mauvais état qu'il possède. Je me garde le temps de réfléchir calmement avant d'accepter qui que ce soit.

Une dizaine de minutes plus tard, les deux navires du type aux plantes s'approchent de nous, drapeau blanc. Je ferme les yeux, savoure ce moment et souris. L'hameçon ne va pas rentrer bredouille, on dirait. Chouette. Je visualise jusqu'à une minute dans le futur. Je crée un pont en bonbon pour relier nos deux navires. Certains des Jardiniers montent à bord et vont discuter timidement avec mes hommes. Ils s'interrogent aussi sur qui sont les deux navires de l'autre côté de ma flotte. On leur répond sans détour qu'ils sont des potentielles recrues. Au fil des discussions avec mes marins, les appréhensions disparaissent, les langues se délient un peu. Ils sont clairement là pour prendre la température, voir si mes hommes sont contents d'être là ou pas, comment je les traite … Le tout-va dans mon sens. C'est l'heure de mettre la pression en accélérant le tempo, histoire de montrer qui dirige la danse.

« Ben.
Ouais ?
Amène-les jusqu'ici, dis-leur que c'est bon. J'ai réfléchi et puisque nos buts sont alignés, défaire le gm, ils peuvent entrer dans ma flotte. Dis-leur qu'ils ont de la chance puisque je viens tout juste de recevoir mes navires, j'ai besoin de monde. Ils auront les navires qu'ils veulent. Qu'ils abandonnent leur rafiot, viennent me jurer fidélité et ça sera acté.
Reçu. »

Posté Mer 14 Juin 2023 - 21:48 par Clotho

Il part prendre un den den pour les contacter quand il trouve une manière plus originale de le faire. Il plonge dans l'eau, rassemble un courant entre ses mains, puis lui fait quitter l'eau comme un jet sous pression. Il réussit à en faire un second plus petit. Le tout forme un V étrange. Un peu comme si ce n'était pas un … Oh putain, je viens de capter. C'est un signe de validation à l'envers. Il faut vraiment être un génie pour avoir compris ça, donc je suis fier de moi. Une vingtaine de minutes plus tard, le petit navire s'approche et sa population se transfère sur mon navire amiral. On est 170 au total ici. À quelques personnes près. Je détaille les arrivants. Ils sont vraiment étranges. Aucun risque qu'on les confonde avec des humains. Je les toise les vérifier, quelques-uns me regardent dans les yeux, ils ont de l'audace, j'aime ça.

« Vous voulez vous venger du gouvernement qui vous a forcé à devenir tels que vous êtes actuellement. Je veux me venger parce qu'il a rasé mon île, réduit mon peuple en esclavage, profané les sépultures de mes ancêtres. La colère a depuis longtemps été dépassée. La haine s'est immiscée en moi depuis bien trop longtemps pour que je laisse leurs actes impunis. Je construis une flotte, je recrute des alliés, j'augmente mon contrôle sur le monde dans ce but. Suivez-moi et je vous aiderai dans votre vengeance. Jurez-moi votre loyauté infaillible, d'écouter chacun des ordres de vos supérieurs et vous vous baignerez dans le sang de vos ennemis. Vous gérerez la flotte sous-marine et Ludis "Lud, Nil" Nilam sera votre référent direct. Le gouvernement mondial est notre ennemi. Et il brûlera dans les flammes de la vengeance. Si vous acceptez, ployez le genou, soumettez-vous à mon autorité. »

Ils se regardent les uns les autres. Ils devaient s'y attendre, mais sont quand même surpris. Nil est le premier à s'avancer et à mettre un genou au sol, son bras droit plié en travers de son torse, tête baissée. Voyant leur chef agir ainsi, ils l'imitent. Rapidement, ce sont 51 cyborgs que j'ai face à moi qui exécutent ma volonté. Je leur fais signe de se relever. « Désormais, vous faites partie de mes hommes. Vous savez les mêmes avantages et inconvénients. Bienvenue dans la famille. »

Je tape dans mes mains et des hommes passent apporter de l'alcool et des verres en plastique biodégradable ou carton ou autre chose, je ne sais pas trop, parce que je ne suis pas un monstre quand même, je ne pollue pas la mer sans raison. Les jardiniers présents à bord sont surpris dans le bon sens. Ils ne s'attendaient pas à ça. Ils retournent sur leurs bateaux partager la nouvelle. Igy se retrouve à venir me chercher timidement. Il finit par me trouver, mais n'ose pas me déranger. Alors, voyant dans le futur, je lui réponds oui et d'aller prévenir ses hommes, qu'il sait quoi faire. Il est surpris, mais s’exécute. On dirait qu'il a compris la première leçon, ne pas réfléchir, mais suivre les ordres. Suivre mes ordres sans réfléchir, plus précisément. Évidemment, près d'un millier d'hommes ne tiendra pas sur mon navire et je n'ai pas envie de changer de bateau. Donc ils ploient le genou, avec Seti en tête. Me voilà donc avec 950 hommes en plus, en une après-midi. Je suis con-tent.

« Pour symboliser vos allégeances, brûlons vos navires. Qu'ils reposent dans les fonds, avec votre ancienne vie. Que ces nouveaux navires vous apporte ce que vous souhaitez. » Ils montent sur les Cuirassés que je leur ai indiqué. Une fois le dernier monté à bord, ils se recueillent quelques instants disant adieu à leur vie passée.. Aussitôt, leurs trois navires prennent feu sous les coups de quelques boulets de canon.

Posté Jeu 15 Juin 2023 - 20:18 par Clotho

Les flammes viennent réchauffer nos âmes tandis que je réfléchis. Mais à quoi puis-je bien réfléchir ? Peut-être au fait qu'il me reste encore sept navires sans équipage. Oui, je peux dispatcher mes hommes, mais à quoi bon avoir seize navires même pas à moitié remplis ? Paul me les a fait livrer ici et il a bien fait parce que ça influe drastiquement sur notre moral. Mais les hommes ayant apportés les navires ne veulent pas participer à la guerre, ils préfèrent rester sur Rokade avec leur(s) famille(s), ce qui se comprend. Et comme je l'ai dit, je ne forcerai personne. Forcer quelqu'un est le meilleur moyen pour qu'il sabote tout, te fasse perdre du temps, de l'argent, des hommes, des opportunités … Donc, non, je ne force pas. Si on me suit, c'est parce qu'on le veut, parce qu'on croit en moi, qu'on veut m'aider dans mes projets, qu'on espère en retirer quelque chose de positif. Et aussi parce qu'en cas de mort de mes hommes, je prends en charge les coûts lié à l'enterrement/inhumation/rituel.

Pourquoi ? Pour inviter les gens à rejoindre mes idéaux, l'argent est un excellent moteur. Au début, ils me rejoignent pour ça, mais au fil du temps des attaches se créent, qu'ils le veuillent ou non. Et lorsqu'ils veulent partir, il est trop tard, ils se sont attaché à moi, aux navires, à l'équipage, à l'adrénaline, au fait de ne pas savoir de quoi demain sera fait, ou bien d'autres choses encore. Plus je réfléchis et moins je trouve de solution. Des navires sont envoyés depuis Rokade pour venir chercher les hommes m'ayant amené les navires. Ces derniers ont accepté de rester quelques jours de plus, le temps que je trouve comment arranger la situation. Les restes des trois navires coulent petit à petit au fil du temps, mes escaliers ont été réduits en miettes dans l'océan tandis que le soleil a bientôt terminé sa course. Mon estomac en train de grogner m'indique dix-neuf heures. Quelques minutes plus tard, l'odeur emplit rapidement le navire. Les autres font de même. À cet instant, c'est une marée de morfales qui foncent vers les cafétérias. Je passe prendre rapidement l'assiette qu'on me met toujours de côté, vais me poser dans ma cabine pour réfléchir.

Avec mon den den, j'appelle les commandants pour avoir leurs idées sur comment régler mon soucis. Oui, je suis peut-être le chef, mais ça ne veut pas dire que je sois le plus intelligent. Si quelqu'un a une meilleure idée que moi, il la partage et je juge si elle est meilleure ou non. Pourquoi refuser les suggestions juste par orgueil si ça t'amène à la mort ? On discute tranquillement tout en mangeant, nageant, pêchant, dessinant, rêvassant … Malheureusement, personne ne propose d'idée qui tienne la route. Après avoir raccroché, 21h sonne quand la vigie annonce des navires venir droit sur nous. Quatre navires de taille moyenne, pavillon blanc. Avancer vers une flotte visiblement lourdement armée, ils n'ont pas peur. Tant qu'ils ne sont pas assez proches, je ne peux pas voir leur futur. Par contre mon empathie m'indique qu'ils ne sont pas en bon état. Ils sont épuisés, affamés d'après leur corpulence, faibles. Mais surtout, pas belliqueux. Ils ont des envies vraiment urgentes sans que je ne parvienne à deviner ce dont il s'agit. Pratique d'avoir un haki super développé pour identifier quelqu'un avant de le voir. Je dis à mes hommes de continuer leur vie. Sauf les mécaniques qui montent dans leurs sous-marins et plongent, au cas où.

Les quatre navires s'approchent lentement, n'étant pas en très bon état. Quand ils sont assez près, on confire ce que la vigie a vu, des trous dans la coque, des voiles percées, des morceaux de tissu attachés ensemble pour faire un ersatz de voile … Je descends sur le navire en tête avec des geppous. Me voyant tomber du ciel, ils ont peur. Mais ils ne sont pas humains. Ce sont des animaux habillés et se tenant sur deux pattes. Je suis surpris l'espace d'une seconde avant de me rappeler qu'une telle race existe. Ce sont les Adrien Monks je crois. Non, ce n'est pas ça . Mank ? Munk ? Minks ! Ce sont des minks ! Ils sont faibles physiquement, n'ayant plus grand chose sur la peau à part leurs poils. Ils sont en état de dénutrition sévère. Je les examine rapidement. Ils ne sont pas armés. Dans mon infinie bonté, pas du tout intéressée pour recruter ce peuple, je ramène tout les leurs sur les ponts des navires, puis je crée des escaliers qui bougent tout seuls jusqu'à mes navires. J'ordonne aux médecins de les ausculter et aux cuisiniers de leur préparer à manger et à boire. Hélas, le médecin principal me crie dessus. Nourrir des gens quand ils sont dans cet état va provoquer plus de mal que de bien. Il faut y aller progressivement. Voilà pourquoi l'intraveineuse est recommandé, on peut gérer le dosage. L'estomac n'étant plus habitué à manger doit réapprendre. On voit facilement les étoiles que j'ai dans les yeux. Mes hommes devinent où je veut en venir.

Posté Jeu 15 Juin 2023 - 20:22 par Clotho

Quelques heures plus tard, certains ont repris un peu de force, juste assez pour en se réveiller. Mais en ouvrant les yeux et voyant tous ces humains autour d'eux, ils se mettent à paniquer et à vouloir s'échapper par tous les moyens. Avez-vous déjà vu des loups humanoïdes, marchant sur leurs pattes arrières, bleu violet avec des rayures bleu foncé et affaiblis, voulant s'échapper ? On se croirait dans une maison de retraite, c'en est hilarant. Enfin, ça le serait si je ne comprenais pas qu'ils aient peur de nous. On essaie d'ouvrir le dialogue, rien n'y fait. Alors avec ma vitesse, je leur assène un petit coup derrière la nuque pour les assommer. Je n'en laisse qu'un éveillé, un ours étrange qui refuse de lâche un long bâton dans sa main droite. Pourquoi lui ? Parce qu'il est le seul différent des autres. Il doit probablement être leur chef. Mais aussi parce qu'il est le seul à avoir gardé son arme et être prêt à combattre. Je le rassure comme je peux en disant que tant qu'ils ne nous veulent pas de mal, nous ne leur en feront pas, qu'ils n'ont donc pas à nous craindre. Je souhaite savoir pourquoi ils sont dans cet état, qui sont-ils … Les bases en somme.

Il accepte de parler tout en serrant les dents vis à vis de ses blessures. Il semble être le seul dans cet état, les autres sont simplement dénutris. Ça va dans le sens de ma théorie, un chef reste derrière ses hommes pour les protéger. Il a dû faire un bon travail. Maintenant, la question est de connaître les raisons de cet état. Il dit s'appeler Kolya "L'ours, Winnie" Ago, qu'ils viennent d'une petite île sur Grand Line récemment attaquée par des humains qu'ils ont voulu semer dans La Flaque après avoir fui leur île pour éviter de finir en esclavage. Quand ils décrivent le symbole sur le drapeau, je reconnais la World Wide Company qui œuvre pour Cassandre Yonesku, cette même pétasse qui a fait raser mon île. Elle … Je fais de rapides exercices de respirations pour me calmer, sinon je sens que je vais faire quelque chose de mauvais. Une fois un peu plus détendu, je lui explique ce que je sais. Il est bien plus réceptif que ses camarades qui d'ailleurs vont bientôt se réveiller puisque je n'ai pas frappé fort. On décide de les laisser seuls dans les infirmeries pour ne pas qu'ils paniquent à leur réveil. Mais avant de partir, je lui signale que je veux me venger de cette dragon céleste pour ce qu'elle a fait à mon île, que je manque de main d’œuvre et que s'ils veulent rester et me jurer loyauté, ils seront les bienvenus.

Ils se réveillent les uns après les autres. J'envoie un homme poisson et un cyborg sur chaque navire où se trouvent les réfugiés afin de leur déposer un den den avec des numéros dessus. Il s'agit des identifiants téléphoniques des autres den den afin qu'ils puissent tous de parler les uns les autres. Tout en leur laissant voir que je n'ai pas que des humains sous mes ordres. Ils discutent une bonne heure. Parfois, le ton monte. De ce que j'entends, ils demandent comment ils pourraient faire confiance à un humain vu ce que les humains ont fait à leur île, à leur peuple. Ago leur explique de ne pas mettre tous les humains dans le même panier, que chacun est différent. Ce n'est pas parce qu'un a commis une autre que tous les autres l'ont commise. Il parlemente avec eux pendant encore une heure. Puis il ouvre la porte. Je l'attends, penché sur le bastingage, les avants-bras dans le vide. Il me remercie pour les soins et les fluides, que les siens sont encore faibles et aimeraient rester pour récupérer ici.

Tandis qu'il me parle, il voit leur quatre bateau sombrer dans les flots. Il savait que les avoir amenés jusqu'ici était un miracle. Ce qu'il ne voit pas, mais que je sens, une présence étrange qui semble heureuse. Pourtant il n'y a personne là-bas. Est-ce que je rêve ? Peu importe car ça disparaît aussitôt. Ils sont désormais coincés avec nous, ils n'ont plus le choix. Je leur laisse la possibilité de les déposer à la prochaine île, tout en leur précisant qu'il s'agira de Bliss, un royaume humain cadré par le gouvernement mondial. À eux de choisir, ils sont assez grands pour ça. La nuit passe sans accroc, même s'ils ont peur et ne dorment pas très bien.

Les pendules indiquent huit heures quand j'ouvre les yeux. Une bonne nuit de six heures, ça fait du bien. Ça fait longtemps que je n'en avait pas eu d'aussi longues, moi qui suis habitué aux 3h ou 5h en général. Nous sommes au premier rang pour voir ce soleil d'hiver se lever sur la mer calme, alors on en profite. En nous voyant faire, heure après heure, les minks se disent que peut-être on est pas si méchant que ça. Que peut-être, effectivement, on ne mérite pas d'être classé dans la même catégorie que ceux les ayant attaqués. Après plusieurs jours de soin, les relations sont bien moins tendues qu'à l'origine. Les minks discutent même avec mes hommes. Ago vient me voir. Ils ont réfléchi. Ils n'ont plus de pays, plus de navires, ils n'ont qu'eux-mêmes, puisqu'ils ont tout perdu. Au moment où ils étaient au plus bas, je les ai aidé. Je les ai soignés, je les ai nourris, je les ai gardé en sécurité, je les ai rassuré. Je leur ai donné ce dont ils avaient besoin.

Ils ont donc discuté entre eux et pour me remercier, ils sont prêts à faire un bout de chemin avec moi. À condition de ne pas attaquer de minks, de ne pas réduire des gens en esclavage, et d'accepter de les laisser partir quand ils le souhaiteront. Ce à quoi j'impose les mêmes conditions qu'avec les autres membres m'ayant rejoint, loyauté, pas de réflexion. Tout le monde est d'accord, on se sert la main, ils s'agenouillent, ils se relèvent après mon geste, et c'est parti. Je leur demande pourquoi ils sont venus droit sur nous, on me répond à cause de l'odeur de la nourriture qui a traversé la mer. Intéressant. Il est vrai que les animaux ont très souvent un meilleur odorat que nous. Les minks devant descendre des animaux ont gardé quelques capacités. Fort intéressant. J'avais 920 hommes à la base. J'en ai pris 950 hier. J'en reprends 900 aujourd'hui. Je suis à un total vertigineux de 2770 âmes, sans compter les commandants. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage. Pétasse de dragon céleste, prépare toi, tu vas déguster.

Posté Jeu 15 Juin 2023 - 20:26 par Clotho

Après le déjeuner, quand les horloges sonnent 12h30, les vigies nous annoncent, une nouvelle fois, des navires arrivant vers nous. Mais il se passe quoi cette semaine ? C'est semaine portes ouvertes ? Vous ne voulez pas non plus qu'on passe dans une darkroom, non ? Une nouvelle fois, mon haki me prévient des intentions pacifiques des arrivants. Ils se mettent à une petite distance, drapeau blanc levé, et communiquent par den den. Il y a quatre navires de taille moyenne. De ce que je comprends, il y a deux groupes de deux navires avec deux cents personnes n'ayant rien à avoir les unes avec les autres.

Banks "Ninjaman" Aric et Grady "Vince" Vincent se présentent, disant diriger respectivement les Ninjas et les Assassins. De ce que je comprends, il s'agit de deux groupes différents ayant mis en colère les mauvaises personnes et voulant se réfugier sous mon effigie pour dissuader leurs poursuivants de continuer leurs représailles. Hum. Voilà qui mérite étude. Je leur demande qui ils ont fâché et ils semblent gênés à l'idée de le dire, pourtant, quand j'insiste, ils finissent par cracher le morceau. Le premier finit par avouer qu'il n'a pas vraiment mis quelqu'un en colère à part lui-même. Il a passé un concours sur son île natale, un de ceux qui décident entièrement de votre avenir et l'a raté sans qu'il ne sache pourquoi. Ce qui a jeté la honte sur sa famille.

Depuis, il a pris la mer pour se forger une réputation et redorer le blason de famille, le rendre plus brillant qu'il ne l'a jamais été afin que ses ancêtres soient fiers de lui. Je lui demande pourquoi il a menti, il ne répond pas et baisse les yeux. Oui, mon haki me donne ses gestes. Le second est un assassin expérimenté qui a bénéficié de très mauvaise chance qui lui a fait rater un contrat qu'il ne fallait absolument pas raté. Par conséquent, son employeur n'est pas content et cherche à éliminer son ancien employé. Il ne veut pas dire qui était son employeur. Ou alors il ne le sait pas, ce qui me paraît peu probable. Mais je passe outre.

Je leur donne le feu vert pour s'approcher et débarquer. Mais cette fois, vu le nombre, je décide de faire ça sur un Roll, un de mes grands navires. Chacun des ninjas monte à la manière d'une ninja, à savoir des pirouettes inutiles, des prises risquées, des bruits de courant d'air. Les assassins sont plus classiques et utilisent les cordes et échelles qu'on leur lance. Aucun de mes hommes ne dit un mot lorsqu'ils voient que je n'utilise pas mes pouvoirs comme je l'ai fait précédemment. On discute un peu, je les sonde plus intensément avec mon empathie. Pour être sûr qu'ils ne me mentent pas, je brise leurs défenses mentales avec un coup léger de haki royal. Ils se tiennent la tête, tombant sur le sol. Je m'approche d'eux avec un pas lent.

« Avez-vous des projets visant à endommager ma flotte, mes hommes ou moi-même, de nuire à mes îles, projets de conquêtes ? Êtes-vous des espions envoyés parle Cipher Pol afin de garder un œil sur moi, de récolter des informations sur les révolutionnaires et leurs projets ? Oui ou non, choisissez b*/
Non ! »

Hum. Pas le temps de finir ma phrase qu'ils ont déjà répondu. Ils doivent se faire dessus je suppose. Je m'accroupis entre eux, pose une main sur leur épaule et les fait se relever. Je m'excuse et leur dis que je devais être sûr. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils étaient bien, et d'un seul coup une violente migraine les a frappé à tel point qu'ils ont dû ployer le genou. Ils en ont déduit que ça venait de moi vu que je me suis avancé vers eux calmement, comme si je savais ce qui s'était passé. Mais ils n'en ont pas la preuve. Je les accepte donc avec plaisir dans mes rangs et leur confie respectivement les Dreadnought et les Demonio. Ils sont ravis d'avoir enfin une île sous laquelle se réfugier pour détruire leurs problèmes. Certaines mauvaises langues doivent se demander pourquoi me choisir ? Je suis craint dans le monde entier, ma réputation me précède, je suis violet, sadique, brutal, cruel, pas réfléchit, mais je tiens ms promesses et je suis loyal.

Je dispose d'un quartier dans la plus grande cité pirate qui existe, j'ai capturé une île devenue un bastion de la piraterie, j'ai été dans le nouveau monde, j'ai participé aux deux attaques de Red contre Teach, j'ai tué deux des puissants commandants de l'ancien empereur, je suis copain avec celui ayant pris sa place, je suis allié à de très puissantes supernova tel Izya, Reyson, Mountbatten et Jeska plus récemment. Ma prime frôle le demi-milliard de berry. J'ai également attaqué Jotunheim et Navarone avec Red, le G9 en solo deux fois. Bref, mes faits d'armes ne sont plus à montrer, même si certains disent que je me cache derrière Red. Ceux-là, je les emmerde pas cordialement du tout. Qu'ils aillent gober un œuf d'autruche et s’étouffer avec ! Bref, même si je me cachais derrière Red, je ne suis pas à prendre à la légère.

Posté Jeu 15 Juin 2023 - 20:28 par Clotho

La journée se termine tandis qu'encore une fois, les navires civils sombrent dans les flots. J'aime ce spectacle. Je fais rapidement le calcul de ce que j'ai obtenu et je n'en crois pas mes yeux. Je suis à 10 petits sous-marins, plus à la rigueur des Exploissons, 5 navires de taille moyenne et 11 cuirassés ou équivalent. Niveau pirates, je me retrouve avec 120 hommes poissons, 50 cyborgs, 900 minks, et 3000 humains qui me suivent. Et je dispose de 8 commandants de flotte. Je peux enfin dire que je dispose d'une flotte ayant elle-même des flotte. Je ne possède pas la meilleure du monde, puisque cet honneur revient à la marine, mais en termes de marins tout court, je ne dois pas forcément trop loin du top 10. Les empereurs sont au-dessus de moi, bien évidemment.

Dans les supernovas, je suis clairement dans le top 5 je pense. Et honnêtement, ça me fait bien plaisir. J'ai enfin atteint un de mes buts de longue date. Je dispose d'une flotte. MA flotte. Un panel d'options s'ouvre à moi. Si on rajoute à ça l'empire que je me construis, petit à petit certes, mais j'avance malgré tout, les alliances que je forge et ma réputation qui augmente, il ne me manque que trois choses pour devenir empereur. Avoir une prime correcte, avoir la volonté de devenir empereur, et enfin avoir démontré ma force et le danger que je peux être face au gouvernement mondial.

Pour la prime, ça arrivera quand un marine un peu trop zélé viendra me titiller. Pour la volonté, je l'ai déjà à moitié. Pour l'avoir entièrement, je dois déjà m'établir dans le nouveau monde, tabasser le mioche à la con sur Psyren avec son fruit qui transforment les gens et objets en jouets dénués de cerveau afin de laver mon honneur. Je dois ensuite titiller Raijin qui ne m'a pas bien accepté la dernière fois puis potentiellement faire un tour sur Railway Citywork, l'île où j'ai perdu mon logia et où je suis mort. Malgré tout, je sens que ce qu'il me manque, c'est de la puissance personnelle. Oui, ma flotte est très forte, mais en comparaison, je ne suis pas à niveau. On va faire des choses pour y remédier. D'abord Bliss. Ensuite … C'est l'heure de la guerre ! Enfin.

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