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Leeeeeeeeeeet's Ruuuuuuuuuuumbleeeeeeeeee ! Démon intérieur et promesse inviolable

Widdershins
Ash

Un père fier de sa fille ?

Cela faisait déjà un an depuis le dernier tournoi. On nous avait battue à plat de couture en demi final. Les candidats s’étaient montrés bien plus fort que nous. Mais pour cette édition, nous visions le titre et nous ne repartirions pas sans lui. Nous rendrions fier notre père.

Comme ce fut le cas l’année précédente, une permission exceptionnelle nous fut accordée pour assister aux jeux. Ainsi, une semaine avant leur ouverture officielle, nous avions embarqué sur ce même navire de transport qui avait réalisé notre acheminement deux ans plus tôt. La capitaine, toujours ce même bonhomme au costume impeccable, aux traits ravinés, mais au lieu de trouver une barbe entièrement noire, des reflets gris commençait à s’y promener.

Il nous reconnut immédiatement malgré le temps qui s’était écoulé et son visage s’illumina quand nous mîmes un pied sur le tillac.— Mademoiselle Widdershins ! Quelle agréable surprise ! J’ne m’attendais pas à vous revoir. Vos études se passent bien ?

—Tiens, capitaine. Nous sommes contente de vous retrouver également. Vous n’avez toujours pas changé de fonds de commerce. Cela se déroule à merveille ! Nous serions ravie de vous en faire part pendant la traversée.
— Pourquoi vendre quand je fais fortune ! Autour d’un verre dans ce cas.
— Entendu !
Électron sur nos talons, nous déambulâmes sur le pont supérieur, des souvenirs envahissant peu à peu notre esprit. Nous renvoyâmes avec mélancolie le départ de l’île du karaté, notre père et notre maître sur le ponton. Avec amusement, notre rencontre avec le jeune Tric McGuffin. Nous repensions même à cette attaque de créature marine dans la flaque et frissonnâmes.

Encore heureux que nous eussions nos inventions avec nous pour nous en sortir. Les passagers avaient tous fini par embarquer et les amarres allaient être larguées. Ainsi, nous décidâmes de rejoindre notre cabine pour nous décharger de notre havresac et de donner une gamelle à notre compagnon à fourrure.  

Coïncidence amusante, la chambre qui nous avait été attribuée était exactement la même qu’à l’époque. Cela nous arracha un sourire. Le bureau n’avait pas du tout bougé, nous y vîmes même les traces de notre passage, quelques coups épars dans le vernis du meuble. Nous les caressâmes de la pulpe de nos doigts, un brin de nostalgie dans le regard.

Nous nous étalâmes sur le dos, soufflant d’avoir une semaine de pose dans notre cursus. Fermant quelque instant nos yeux, nous fûmes rapidement surprise par Électron qui glapit et vint plaquer ses deux grosses pattes avant  sur nous. Nous rîmes de bon cœur et l’ébouriffâmes distraitement.– Oui, nous aussi notre chien, nous sommes particulièrement heureuse de revoir notre vieux.Il aboya de nouveau, approuvant à sa façon. En nous redressant, il fit le fou. Courant partout dans la cabine, aplatissant son buste par moment pour nous inviter à le chasser. Nous le poursuivîmes un peu, le bloquant dans un coin, le laissant nous échapper par d’autres.

De l’insouciance, voilà bien longtemps que nous n’en avions pas ressenti. Et qu’est-ce que cela nous faisait du bien. Après, un instant, il nous montra la porte, prêt à bondir quand nous l’ouvrirons. Et c’est ce qu’il fit. À peine eut-il la place pour se faufiller qu’il fonça dans les coursives, faisant attention aux passages et matelots, après tout, il en avait l’habitude sur les nefs de la marine, mais indéniablement joueur.

Nous courûmes derrière lui, un peu plus lente que lui pour lui laisser de la marge. Arrivée sur le pont, nous l’aperçûmes aboyer sur des mouettes en sautant pour les mordre. Il était heureux et c’est tout ce qui comptait à nos yeux en cet instant. Enfin, c’était ce que nous nous répétions, inlassablement, pour cacher notre peine. Ce vide intense qui rongeait notre cœur.

Nous marchâmes, un peu songeuse. Hayase nous manquait. Cela faisait déjà un mois qu’elle nous avait quittée avec la 89e. Un mois que nous espérions jour après jour de la retrouver. De voir son navire revenir au large de Koneashima. Mais, bien sûr, elle ne se montrait pas.

Nous soupirâmes ainsi, et déambulâmes sur le tillac, cherchant par tous les moyens de ne plus y penser. Pourtant, cela n’allait pas nous lâcher de toute la matinée. Alors que nous nous accoudions au bastingage bâbord, nous ne remarquâmes pas la jeune fille assise sur les tonneaux près de nous. Non, ce qui nous portait le plus, c’était l’air qu’elle grattait sur sa guitare. Un son doux, mais mâtiné d’une grande solitude.

Nous nous laissâmes prendre par ses riffs, ses accords qu’elle improvisait au fur et à mesure. Nous visualisions les traits de notre aimée, son sourire sincère, ses yeux rieurs en temps normal. Mais aussi une douleur indicible de la perte de Naneko qui avait altéré son visage dans une forme que nous ne voulions plus jamais revoir. Une larme perla et s’écoula le long de notre jour avant de s’évaporer dans le lointain, charrié par la vitesse du bateau.

Nous nous retournâmes et constatâmes qu’Électron nous avait rejoint après avoir senti notre tristesse et frottait sa babine contre notre cuisse. Nous lui tapotâmes le sommet du crâne avant de détailler la musicienne. Elle était dans son adolescence. Un style très atypique, des cheveux aussi roses que les nôtres, un maquillage léger et surtout des cache-oreilles très particuliers. Elle maniait sa guitare avec dextérité.– Vous avez un certain talent mademoiselle, nous la complimentâmes, la regardant continué à jouer.
– Merci, m’dame ! nous dit-elle, tout en restant concentrée à ce qu’elle faisait.
– Tu t'entraînes depuis longtemps ? nous la questionnâmes intriguée
– Oh un petit temps maintenant. J’essaye de me produire où je peux, me faire ma place sur la scène.
– Au vu de vos performances, ça ne serait pas tarder.
Nous l’écoutâmes ainsi, encore un moment, nous perdant dans notre douleur, cherchant un peu à la nourrir, cherchant à l’oublier.

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Let's Rumble ! Démon intérieur et promesse inviolable
Tous ces compliments mettent du baume au cœur à la jeune Malihi qui reprend sa mélodie, le sourire aux lèvres. Elle n'a aucune idée de qui peut bien être cette personne qui est venue lui parler. Mais savoir que sa musique lui plaît, lui fait grandement plaisir.

Au bout de quelques secondes à gratter son instrument, elle décide d'arrêter et reporte son attention sur cette inconnue. Cette dernière n'a pas bougé d'un pouce. Elle continue de l'écouter sans rien dire. Quelque chose n'échappe cependant pas à la féline qui la regarde maintenant du coin de l'œil. Cette belle femme semble souffrir intérieurement. Bien qu'elle essaie de le cacher, l'adolescente à toujours su capter ce genre de chose.

Ne voulant pas être trop indiscrète, la jeune fille ne souhaite pas lui poser la question directement. Il y a des choses que les gens ne veulent pas partager et préfère garder pour eux-mêmes. Seulement, Malihi connaît une méthode imparable pour soigner les âmes meurtries.

- " Excusez-moi madame. " L'interpelle-t-elle de sa voix la plus douce sans la brusquer. " Est-ce que je vous aimeriez que je vous joue une musique en particulier ? " En voyant son air surpris, la jeune fille rajoute quelques mots. " Pour vous remercier de vos gentilles paroles. J'aimerais vous offrir un morceau. " Affichant à doux sourire elle continue. " Celui qui vous fera plaisir. "

Accentuant son sourire en penchant la tête sur le côté, la rendant de plus mignonnes, Malihi semble des plus sérieuses. Attendant tranquillement que cette femme plus âgée qu'elle lui réponde, elle continue de la regarder sans lui mettre la pression.

- " Laisse nous réfléchir... " Lui stipule cette dernière en le regard perdu dans le vide.

Tandis qu'elle cherche le morceau qu'elle aimerait que la jeune fille interprète pour elle, Malihi l'observe surprise par cette étrange façon de parler. La voir ainsi parler au pluriel alors qu'elle ne sont que toutes les deux, est assez étrange. Ça lui rappelle sans hésitation, la sienne quand elle parle en son nom en plus de celui de sa deuxième personnalité. Mais pas le temps de s'attarder sur ce point. La jolie jeune femme semble avoir enfin pris sa décision.

- " Il y en aurait bien une, en effet que nous ferait plaisir. " En convint-elle en regardant la jeune fille qui n'a de cesse de sourire. " Est-ce que tu connais, Thousand ? "

Pour seule réponse, Malihi hoche doucement la tête pour acquiescer avant de gratter délicatement les cordes de sa guitare pour se rappeler un peu le tempo. Puis une fois bien en main, elle commence à interpréter le morceau en fermant les yeux.




Les notes défilent sous les doigts manucurés de la jeune fille. Jouant le morceau de façon douce au départ avant d'y apporter sa touche personnelle qui se veut bien plus rock. Comme à chaque fois, elle prend beaucoup de plaisir, s'évadant en cet instant dans ce monde qu'elle aime tant. Ouvrant un œil pour voir ce qu'il en est de sa spectatrice, elle la voit, la bouche légèrement entrouverte et les mains jointent.

Sans un mot, cette inconnue pour qui elle joue ne la lâche pas du regard. Les yeux pétillants et légèrement humides. Heureuse de ce petit effet, la féline retourne à sa concentration la plus totale. Au bout d'un moment, se laissant complètement emporté, elle décide même de chanter dès que le refrain arrive.

- ♫ " Je suis morte chaque jour en t'attendant
Chéri, n'aie pas peur, je t'ai aimé
Depuis un millier d'années
Je t'aime pour un millier de plus " ♫


D'une voix douce et mélodieuse, elle continue à jouer ce morceau sans rien avoir à envier à l'interprète originel. Envoutant au passage son auditoire qui n'est plus seulement composé de la jeune femme aux cheveux roses. Attirées par la musique, de nombreuses personnes se sont attroupées autour de cette petite graine de star. Comme transportés par la magie, ils la regardent avec admiration, savourant ce délicieux moment.

Parmi eux, de jeunes et moins jeunes couples se prennent dans les bras. Certains dansent même tandis que d'autres s'embrassent amoureusement. Sans le savoir, la jeune féline offre un véritable petit concert sur ce navire où beaucoup s'ennuyer jusqu'alors. Captivant toute l'attention sur elle, l'adolescente se donne à fond, partageant avec eux sa passion avec le plus grand plaisir.

Puis la dernière note vibra, s'envolant dans le ciel pour signer la fin du morceau. Au moment où la jeune Malihi décide de rouvrir les yeux, c'est surprise qu'elle découvre tout ce petit monde en face d'elle qui commence à l'applaudir chaleureusement.

Les yeux grands ouverts, elle regarde tous ses inconnus qui l'ovationnent avec le sourire. Émue, elle décroise les jambes avant de descendre des tonneaux qui viennent de lui servir de scène. Une fois debout, la féline leur sourit avant de s'incliner pour les remercier à plusieurs reprise. À cet instant, elle se sent légère, comme une véritable star. De petites gouttelettes viennent même perler aux coins de ses yeux, tellement le bonheur qu'elle ressent est incommensurable.

Une petite fille d'à peine dix ans, se précipite sur elle afin de lui demander un autographe. Surprise par cette attention, Malihi n'en croit pas ses oreilles. C'est la première fois qu'on lui demande une chose pareille. Cela l'émut d'autant plus. Sans faire attendre une minute de plus cette délicieuse enfant, après avoir déposé sa guitare, elle s'empare du crayon qu'elle lui tend ainsi qu'une feuille de papier.

- " Comment tu t'appelles ? " Lui demande l'adolescente, s'apprêtant à y faire son premier autographe à sa première fan.

- " Niola ! " Lui répondit cette dernière avec entrain, les joues rosées et des étoiles plein des yeux.

- " A ma plus grande fan de tous les temps, Niola. Signé son amie, Malihi. " Dicte la chanteuse tout en écrivant sur la feuille volante avant d'y ajouter sa signature en plus d'un petit cœur. " Tiens ma belle ! "

En lui faisant un petit clin d'œil, la rockeuse lui rend son crayon et sa feuille en affichant un large sourire. Toujours émue, elle l'est encore plus quand la petite fille la serre par la taille pour la remercier. Et ce n'est pas la seule. D'autres après elle lui demandent par la suite des autographes que Malihi ne refuse bien évidemment pas de faire. Les remerciant chaleureusement de leur bienveillance de tous les compliments qu'ils lui font.

Après quelques minutes, elle se retrouve de nouveau seule, le sourire aux lèvres. Ce moment resterait inoubliable pour elle. Celui marquant peut-être son début de star de la musique. Mais pour l'heure, il est encore trop tôt pour y songer. Reportant enfin son attention sur celle pour qui la musique était adressé à la base, elle s'aperçoit que cette dernière à les yeux légèrement rouge. Preuve qu'elle a pleurée.

- " Est-ce que ça va ? " S'empresse de lui demander l'adolescente, inquiète de la voir dans cet état. Elle qui voulait lui rendre le sourire.



Dernière édition par Malihi le Dim 17 Mar 2024 - 12:10, édité 3 fois
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Widdershins
Ash

Un père fier de sa fille ?

Nous étions heureuse pour la jeune femme que son art attire tant de monde sur le pont du navire, mais cela nous donnait plus de latitude pour laisser sortir notre vive émotion. Ce chant, aussi doux, percutant et mélodieux qu’il était, nous délaissa en proie à une grande détresse. En repassant à Hayase, en concordance avec les paroles de la musique, notre cœur ne put contenir aisément notre malheur.

Ainsi, en plein milieu de son récital, les larmes coulèrent à flots. Nous désirions tant la revoir. Nous étions forte en règle générale, mais, pour nous ne savions quelle raison, il se trouvait que l’avoir loin de nous pendant un mois s’était révélé être une épreuve des plus épuisante. Le plus tétanisant puisait surtout sa source dans ce sentiment constant de perte et d’incertitude quant à son retour.

Nous nous étions accoudée de nouveau au bastingage et laissé tomber ses perles d’eau le long de nos joues, essayant de retenir nos sanglots de notre mieux. Pourquoi cela nous marquait-il tant ? Pourquoi ne pouvions-nous pas l’accepter et passer à autre chose ? Cette relation représentait bien plus que nous étions prête à admettre.
Une fois sa litanie achevée, nous essuyâmes notre visage et l’applaudîmes, contente de sa performance.—Oui… Oui, ne vous en faites pas. Nous… avons juste le cœur lourd et l’âme en peine d’être séparée de celle que nous aimons.
— Est-ce que… je peux vous aider ? nous demanda-t-elle le plus gentiment du monde
— C’est…Non. À moins que vous sachiez téléporter les gens ? nous plaisantâmes un peu, essayant de détendre l’atmosphère et constatâmes que ce fit mouche.Non, marchez avec nous et discutez, ça nous changera les idées.
La guitariste parut réfléchir un instant et puis elle sauta de ses tonneaux. Elle enferma son instrument dans sa protection et vint se poster à côté de nous. C’est là que nous remarquâmes sa queue qui se balançait dans son dos.
Nous lui sourîmes, malgré nos yeux rouges, malgré notre douleur. Après un moment, nous amorçâmes la balade sur le pont. Sa présence était légère et un brin réconfortante. Cette semaine de voyage sera bien plus supportable si elle la passe avec nous.— Merci pour votre chanson, elle nous a fait beaucoup de bien, en dépit des larmes.
— Vous m’avez quand même inquiété. Je ne m’attendais pas à une telle réaction.
— Tu peux nous tutoyez. C’est notre père qu’on vouvoie. Et nous avouons que cela nous a légèrement surprise aussi. Ce n’est pas notre genre.
— Tu… tu t’en remettras, j’en suis sûr.
— Oh, nous n’en doutons pas. Nous sommes une guerrière après tout. Tu vas où comme ça ? nous lui demandâmes, voulant chercher.
—  L’île du karaté ! Je me rends au tournois et toi ?

Nous rîmes de bon cœur face à la coïncidence. Electro, engaillardi par notre hilarité, nous apporta un morceau de bois qu’il souhaitait que nous lui lancions. Cela provoqua un mouvement de recul chez notre compagne de l’instant. Nous le remarquâmes et prîmes rapidement l’objet de sa gueule pour l’envoyer au loin.
— C’est là que nous allons aussi, pour les mêmes raisons. Promesse faite à notre daron. Participer à un tournoi par an. Cette année encore, c’est le kaijo. Nous avons perdu lamentablement l’année dernière. Enfin, passons. Ca te dirait de dîner avec nous ce soir ? Nous sommes seule pour la traversée et rester ainsi ne nous enchante guère. Nous avons bien le capitaine, mais nous avons déjà rencontré ce bougre il y a deux ans. La discussion ne serait pas aussi rafraîchissante.Nous la laissâmes à sa réflexion, continuant à marcher l’humeur déjà un peu plus légère.

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La soirée fut fort appréciable pour les deux femmes. Discutant de tout et de rien à la fois, elles apprirent à se découvrir l'une et l'autre. Pour la jeune Malihi, ce fut un moment agréable durant lequel elle put évoquer sa grande passion de la musique. De ses rêves également qui consistent à devenir la plus grande star de rock du monde. Avoir des millions de fans qui la suivraient et qui connaîtraient ses chansons par cœur.

Plutôt attentionnée, Ashlinn l'écoutait attentivement, l'encourageant du plus profond de son cœur. L'adolescente était heureuse de voir avec quel entrain elle la soutenait. Cela l'a motivée d'autant plus de continuer sur sa lancée. Mais pour l'heure, il était venu le moment d'aller rejoindre les bras de Morphée et de rêver de douce mélodie pour cette jeune fille.

Souhaitant bonne nuit à sa nouvelle amie, elle partit rejoindre sa cabine. Quelque chose de simple qu'elle partageait avec d'autres passagers. Ce n'était clairement pas le grand luxe. Mais cela suffisait à Malihi. Ou plus exactement, c'était la seule chose qu'elle avait pu se payer avec ses maigres économies.

Cette petite féline avait parfois du mal à joindre les deux bouts, n'ayant pas de travail fixe. Il lui arrivait parfois de faire la plonge dans des restaurants ou de faire d'autres petits boulots pour subvenir à ses besoins. Mais cela n'était clairement pas assez. Pas pour se payer un billet de première classe dans tous les cas. Surtout qu'il était rare qu'on lui laisse sa chance.

Heureusement qu'elle avait la musique pour l'aider. Sinon, elle ne voyait aucun moyen pour se nourrir tous les jours. C'est en partie pour ça qu'elle se rendait à l'un des tournois de l'île du Karaté d'ailleurs. Elle avait appris que si elle remportait l'un d'entre eux, elle pouvait jouir d'un petit pécule assez conséquent.

- " J'espère que je vais réussir à gagner... " Dit-elle en se glissant sous les draps après avoir retiré ses vêtements pour enfiler une chemise de nuit. " Je ne suis même pas sûre de réussir à battre Ashlinn... " Soupira cette dernière en repensant à la femme aux cheveux roses. " Elle a l'air tellement forte... "

Durant un bref instant, la sang-mêlé se demande si cette nouvelle connaissance accepterait de lui offrir la récompense si elle venait à gagner.

- " Ne dis pas de bêtises... Elle n'aurait aucune raison de le faire. " En convint elle-même en secouant la tête pour se chasser cette idée saugrenue. " On verra bien une fois sur place. "

Alors qu'elle s'imaginait ce qui pouvait l'attendre une fois sur place, elle fut rattrapée par le sommeil qui la berça tendrement. Fermant ses magnifiques yeux, elle s'endormit paisiblement.

Le lendemain matin, après une nuit bien reposante, l'adolescente s'offrit le loisir de se payer un petit croissant avant d'aller s'installer sur les tonneaux qui lui avaient servi de scène la veille. Pendant qu'elle en savourait chaque miette, elle regardait au loin la forme de l'île qui apparaissait.

- " Je me demande à quoi ça ressemble là-bas. " Se demanda cette dernière avant de s'étirer de tout son long, les bras brandis vers le ciel.

- " C'est une île assez paisible. " Intervint une voix dans le dos de la féline qui sursauta. " Oh, nous ne voulions pas de faire peur. Désolée... " S'excusa sans attendre cette dernière qui n'était autre que Ashlinn.

Un peu gênée, cette ainée continua à s'excuser encore quelques instants avant de regarder elle aussi l'île dont le navire se rapprochait de plus en plus. Au bout de plusieurs minutes, le bateau accosta enfin, libérant ses passagers de ses entrailles.

Suivant la jeune femme comme son ombre, l'adolescente descendit sur la terre ferme avec sa guitare sur le dos. Impressionnée, elle découvrit pour la première fois cette contrée qui semblait fascinante. De ce que sa camarade lui avait raconté, l'art martial était digne d'une religion ici. Tout sur cette île tournait autour de ça. Même les plus jeunes enfants s'y adonnaient le plus tôt possible.

- " Tu veux que nous te fassions visiter ? " Lui demanda la jeune femme aux cheveux roses qui la regardait avec bienveillance.

Pour seule réponse, l'adolescente lui sourit avant de hocher doucement la tête pour accepter son offre.


Dernière édition par Malihi le Dim 17 Mar 2024 - 12:10, édité 4 fois
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Widdershins
Ash

Un père fier de sa fille ?

Ouais, une visite guidée de l’île, ça ne pouvait être qu’une bonne activité pour se détendre, se changer les idées. Et nous la connaissions comme notre poche. Autant dire qu’elle ne passera pas à côté des plus beaux endroits. Enfin, il n’y avait majoritairement que des dojos à voir, mais certains bien plus élégants que d’autres. Le stade qui accueillait les jeux aussi, ce magnifique bâtiment perdu dans un coin autrefois oublié avait gagné ces galons l’année dernière.

Peut-être que nous pourrions l’inviter à manger chez notre père. Notre père à qui nous devions impérativement aller rendre visite avant le début du tournoi. Rehaussant notre havresac, appelant Électron à nos pieds, nous entamâmes la marche à travers les différentes rues de notre lieu de naissance.

Nous lui contâmes également quelques anecdotes de notre passé devant certaines zones tribales. Le bar où nous avions rencontrée une amie depuis longtemps oubliée. La plage où nous avions trouvé notre chien.

Alors qu’elle grattait sur sa guitare sur le chemin que nous empruntions, l’air nous évoquait notre sœur disparue. Mais nous ne voulions pas nous souvenir de ce triste sort. Ainsi, nous lui narrâmes que les bons moments.— Un joli morceau que tu joues. Notre sœur aurait adoré. Un ange qui a égayé notre vie fut un temps ! Un bout d’innocence qui s’amusait d’un rien.
— Tu me la présenteras ? nous demanda-t-elle, ingénue.
— Impossible. Elle a été kidnappée, nous lui répondîmes, mais enchaînâmes directement pour ne pas donner de la place à la tristesse. Nous aimons à penser que quelqu’un la libérer et qu’elle est heureuse là où elle est. Mais jamais nous n’aurons de cesse de la chercher.
Elle arbora une mine un peu déconfite. Elle se révéla mi-intriguée, mi-sombre par notre histoire. Elle préféra laisser couler. Nous n’avions pas désiré la rendre confuse. Simplement partager quelque chose avec elle. Nous continuâmes donc de marcher, comme si de rien n’était. Notre destination était le plus beau dojo de l’île. Le temple du ciel.

Il était situé sur une colline en surplomb de la ville. Ce qui était le plus saisissant, avant l’architecture du bâtiment, résidait dans le chemin qui y menait. Une drève pavée, assez large pour y accueillir dix personnes. De magnifiques cerisiers orientaux bordaient l’allée, de temps à autre une statue colossale nous fixait, comme jugeant notre âme, et un lampion de pierre guidait nos pas. Nous passions sous des torii approximativement tous les cent mètres.

Le plus gratifiant dans tout ça ? Observer l’expression de pâmoison de Malihi face à toute cette splendeur. Après un coude, le dojo se dessina un peu plus loin. On distinguait le dragon caractéristique qui surmontait son toit typique. Les détails qui l’ornaient, que ce soit dans des gravures ou dans les portes de riz, étaient saisissants, même pour nous qui avions fait nos classes ici.— C’est là que nous avons appris à nous battre, adolescent nous expliquâmes en la dirigeant vers une pagode à l’est de l’endroit. Et pour tous les disciples du ciel, il est de coutume quand on quitte l’île et lorsqu'on y revient de venir prier à l’autel.Ainsi, nous entrâmes solennellement dans l’édifice, la jeune artiste à nos côtés. Ses exclamations à la vue du faste de l’emplacement nous arrachèrent un sourire mutin. Devant le triptyque, les bougies d’encens, nous frappâmes deux fois des mains et fermâmes les yeux pour nous empreigne de l’ambiance apaisante. Nos pensées ne prièrent pas vraiment, nous nous laissions dériver quelques instants, songeant à notre sœur, à Hayase espérant que où elles étaient toutes les deux elles se portaient bien.

Assez vite, nous entendîmes deux autres tapes succinctes. C’était sûrement Malihi qui nous avait imitée. Quelques minutes plus tard, nous revînmes à la réalité, et regardâmes la toute jeune femme avec une expression satisfaite. Ce n’était pas grand-chose de ça part, mais son geste nous toucha.— Tu sais, nous ne sommes pas vraiment croyante. Nous avons bien plus foi en la science.
— Bah pourquoi le faire alors ? me questionna-t-elle, interloquée.
— Nous avons le respect des traditions, donc même si tu ne fais pas partie de cette école, merci d’avoir prié avec nous.
D’instinct, un peu celle d’une grande sœur qui observait et aimait sa cadette, nous lui ébouriffâmes légèrement les cheveux. Cela avait l’air de l’avoir un brin agacé, mais elle ne se départait pas pour autant d’un rictus amusé.— Bon, nous devons repasser chez nous…Est-ce que ça te dit de rencontrer notre paternel ? Et qui sait manger avec nous ? On pourra reprendre la visite plus tard.Elle parut réfléchir. Mais elle accepta bien vite, heureuse de ne pas devoir se débrouiller seule sur une île qu’elle ne connaissait pas. Dès lors, nous retournâmes en ville, Électron gambadant joyeusement en reconnaissant la route que nous arpentions. Et là, un peu plus loin, nous l'aperçûmes. Notre maison. Le foyer qui nous avait accueillie vingt-six ans durant. Nous soufflâmes une fois devant l’entrée et l’ouvrîmes avec gaieté.— Bonjour, le vieux ! nous nous exclamâmes à son attention, même s’il n’était pans dans la pièce.
— Aaaaah, gamine. Bon retour ! nous répondit-il, en arrivant depuis l’arrière-salle. Et bonjour à vous jeune fille. Une amie à toi ?
— On sait rencontrer sur le bateau. Voici Malihi.
— Enchantée, monsieur !
— Moi de même.
Et alors que nous prenions place à la table basse qui se trouvait dans le salon, nous invitâmes notre compagnonne du moment à en faire de même. Mais là où nous nous attendions à n’être que tous les trois, une autre personne s’engagea dans la pièce. C’étaient les yeux écarquillés que nous observâmes notre maître en ingénierie s’assoie devant nous, un sourire heureux sur les lèvres et échanger un regarde complice avec notre père. Mais que se passait-il ici ?

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Cela aurait pu être un moment fort agréable pour la jeune féline. Malheureusement, cette dernière ne se sentait pas du tout à sa place au milieu des proches de la soldate de la Marine. Bien qu'elle les trouvait sympathiques, elle se sentait de trop durant ce repas.

Cette famille recomposée respirait la joie et le bonheur. Ashlinn en débordait d'ailleurs en apprenant la récente relation amoureuse qui unissait son père à son maître. À cette annonce, elle l'avait exprimée en serrant dans ses bras son paternel ainsi que sa nouvelle mère. Même si la sang-mêlé la connaissait que depuis peu de temps, elle en était contente pour elle.

Mais également jalouse. Elle qui n'avait jamais eu le droit à une vraie famille bien longtemps. À cause de sa " sœur " qui avait tout fait pour que ça ne dure pas. Cachant la tristesse qu'elle ressentait, l'adolescente affichait un sourire de façade durant tout ce temps qui lui paraissait interminable. Ne se mêlant qu'à la conversation en répondant simplement aux questions qu'on lui posait.

Celle-ci ressentait l'envie de fuir malgré le fait qu'ils étaient chaleureux à son encontre. Surtout l'ancienne enseignante de sa nouvelle camarade. Une cinquantenaire qui ne faisait pas du tout son âge. Citra de son nom était une femme très belle. Et surtout aimante. Avec un véritable instinct maternel, elle avait tout fait pour mettre la jeune fille à son aise.  

Mais rien n'y fit. Cette atmosphère lui rappelait trop de souvenirs encore douloureux à ce jour. Le repas enfin terminé, la jeune fille bien élevée se leva de table avant de commencer à se saisir de la vaisselles pour aider à débarrasser.

- " C'est très gentil de ta part Mailihi. " S'exprima la nouvelle mère de famille en arborant un chaleureux sourire tout en lui prenant les assiettes des mains. " Mais tu es notre invitée. Va donc te détendre pendant qu'on s'occupe du reste. " Posant une main sur l'avant-bras de l'adolescente, elle l'intima d'obéir bien sagement. " Après ça, une petite tasse de thé te ferait plaisir ma grande ? "

Pour seule réponse, Mali hocha doucement la tête en se forçant à sourire. En vérité, la seule chose qu'elle désirait, c'était de quitter au plus vite cette demeure. Et en lui indiquant de ne pas participer à cette tâche ménagère, la famille Widdershins lui en offrit l'opportunité.

Sans attendre, tandis que la maîtresse de maison l'abandonnait pour retourner en cuisine. La Minks attrapa l'étui de sa guitare avant de filer le plus discrètement possible. Une fois avoir passé le pas de la porte qu'elle referma sans bruit, Mali fila à vive allure en courant.

Une fois assez loin, la jeune féline aux cheveux roses ralenti sa course jusqu'à ce que ses pas la portent jusqu'à un petit coin de verdure tranquille. Le cœur battant la chamade, elle posa ses doigts manucurés sur sa poitrine avant de pousser un long soupir de soulagement.

- " Ashlinn a beaucoup de chance... " Lâcha cette dernière en repensant à cette famille adorable à qui elle venait de fausser compagnie sans dire un mot. " Je me demande comment ils vont... "

Ses pensées la menèrent à repenser à ce couple qui l'avait recueilli quand elle n'était encore qu'un petit chaton sans défense. Des personnes qu'elle avait aimée et qui l'avaient aimées en retour. Jusqu'à ce jour funeste qui avait tout brisé.

- " J'espère qu'un jour, nous aussi, on aura de nouveau cette chance. " Déclara l'adolescente qui avait toujours ses doigts près de son cœur. " Mais pour ça, il faudrait que tu arrêtes de faire n'importe quoi. "

Ces paroles ne lui étaient pas destinée personnellement. Mais bien à la créature qui vivait en elle. Ky. La deuxième personnalité de la sang-mêlé. Une véritable bête sauvage que la jeune fille aimait autant qu'elle détestait. Celle qu'elle avait senti se manifester durant le déjeuner avec Ashlinn et les siens.

- " Tu voulais leur faire du mal à eux aussi ? " Lui demanda-t-elle en sachant très bien qu'elle n'aurait pas la réponse aussi facilement.

Il était extrêmement rare que les deux alter communiques entre elles. Ça n'avait dû arriver que deux fois d'ailleurs. Et ça n'avait jamais été une expérience très agréable pour la jeune musicienne qui la craignait. Mali savait que son double l'aimait et ne cherchait qu'à la protéger contre ce monde hostile et tout ce qui pouvait lui nuire. Mais elle connaissait aussi son côté bestial et impitoyable.

Car au fond d'elle, Ky pensait vraiment agir pour le mieux. Pensant servir les intérêts de sa moitié. Seulement, elles n'arrivaient pas à se comprendre. Et surtout pas sur le sujet épineux qui concernait la mort du bébé de sa famille adoptive.

- " Bref... " S'exclama la petite graine de star tout en réajustant convenablement l'anse de son étui sur son épaule. " Comme d'habitude, tu vas rester murée dans le silence. Comme tu voudras. "

Bien qu'habituait par cela, la jeune fille en fut agacée. Abandonnant l'idée d'avoir une discussion avec sa deuxième personnalité, elle décida de continuer sa route.

Retournant sur le chemin de pierre, Mali se dirigea par la suite vers le centre-ville. Il était temps de découvrir l'endroit où aurait lieu le tournoi auquel elle voulait participer. Rapidement, la jeune féline arriva au nombril de celle-ci. Il y avait foule à cette heure de l'après-midi. Parmi les habitant se promenaient des personnalités venant d'horizons différent. Preuve que ce tournoi devenu aujourd'hui si réputé attirait du monde.

- " Oh faites un peu attention ! " Pesta Mali en évitant de peu de se faire bousculer par une femme informe de deux mètres.

- " Hum ? " Grogna cette dernière qui en se retournant fit remuer sa masse graisseuse.

Ne voulant pas se faire ratatiner sur place par cette montagne en surcharge pondérale, l'adolescente détala se cacher. Derrière un pan de mur, elle observa cette monstruosité qui repartit finalement. Bousculant sur son passage de nombreuses personnes qui ne daignèrent rien rétorquer. De peur de s'en prendre une.

- " Sérieux, mais quel gros boudin celle-là ! " Cracha de mécontentement Mali en sortant de sa cachette. " J'espère que si elle participe au tournoi, quelqu'un lui fera ravaler toute sa graisse ! "

Oui, derrière son petit air angélique de petite fille sage, se cachait en réalité une adolescente espiègle. Cette dernière n'avait pas peur d'user de petits noms d'oiseaux pour insulter les personnes qui la faisaient sortir de ses gonds.

- " Bon... Par où est-ce que je vais maintenant ? " Se demanda-t-elle après avoir retrouvée son calme.

Choisissant au hasard une destination, la sang-mêlé reprit sa route avant d'apercevoir quelque chose qui attira son attention. Sur un panneau se trouvant au milieu de la place, étaient placardées de nombreuses affiches. Certaines louant les bienfaits des arts martiaux. D'autres faisant de la pub pour certains dojos. Mais celle qui intéressait surtout la jeune fille qui s'était approché de celui-ci était tout autre.

- " Pour l'inauguration de cette nouvelle édition du Keijo, nous recherchons de jeunes talents... " Commença à lire à voix haute Malihi avant de finir dans sa tête.

Les yeux brillants d'étoiles, elle finit de lire ce qui était écrit en s'imaginant en train de chanter dans ce stade prestigieux. Devant des milliers de monde qui seraient là pour partager sa passion. L'idée lui plaisait beaucoup. Malheureusement, une information lui manquait. Relisant jusqu'au moindre petit caractère de l'affiche, la petite chatte ne vit pas de date butoir à cette annonce.

- " Mince... Je me demande s'ils recherchent toujours quelqu'un. " Souffla tristement Mali en désespérant un peu.

- " Il suffit tout simplement d'aller leur demander. " Intervint une voix dans le dos de la jeune fille qui sursauta de peur.

Le cœur battant, cette dernière se retourna pour faire face à Ashlinn qui la toisait les bras croisés sous sa large poitrine. Un sourire chaleureux sur le visage, elle plongeait ses yeux dans ceux de la musicienne qui était surprise de la voir.

- " Ashlinn... Mais qu'est-ce que... " Tenta-t-elle en vain de lui demander.

- " Nous nous inquiétions de voir que tu avais disparu de la maison sans rien dire. " La coupa sans le moindre reproche son ainée. " Nous avons donc décidé de partir à ta recherche. "

- " Désolée... " Ne sue quoi répondre d'autres la petite graine de star en baissant les yeux.

Ne se formalisant pas plus que cela, la soldate de la Marine s'approcha à son tour du tableau. Surprenant au passage l'adolescente qui la vit en train de regarder les affiche. Cette sublime jeune femme qui était en train de lire celle qui avait attirée l'attention de son amie se mit à sourire. Puis brusquement, elle pris l'une des mains de Malihi dans la sienne avant de la traîner à sa suite.

- " Mais... Où tu m'emmènes comme ça ? " S'en inquiéta la jeune fille qui ne comprit pas l'attitude de celle qui partageait la même couleur de cheveux qu'elle.

- " T'inscrire voyons ! " Lui précisa-t-elle sans même la regarder tandis que Mali peinait à suivre le rythme.

- " Le tournoi à lieu demain ! " Stipula la féline d'une voix attristée. " Ils ont sûrement déjà pris leur décision sur la personne qui s'occupera d'animer son ouverture. "

- " Ça, nous ne le saurons pas si on ne va pas leur demander directement. " N'en démordit pas pour autant la soldate qui n'en perdit pas son doux sourire.

Malheureusement, quelques minutes plus tard, c'était avec déception que la sang-mêlée quitta les locaux du Keijo Tournament. Comme elle l'avait pressenti, les organisateurs avaient en effet déjà trouvé quelqu'un. Voyant ainsi s'envoler la chance de se présenter devant ce qui aurait été son plus grand public à ce jour. Mais la vie était ainsi faite. Et de par cette expérience, l'adolescente appris qu'on ne pouvait pas gagner à tous les coups. De plus, sans l'intervention de sa nouvelle amie, Malihi n'aurait jamais eu le courage de leur demander.

- " Merci. " Souffla timidement la petite chatte à l'encontre de la soldate qui la regarda sans réellement comprendre. " Je veux dire... " Soupira-t-elle en se grattant le bout du nez d'une de ses griffes tandis qu'elle cherchait ses mots. " Même si je n'ai pas été retenu pour chanter à leur tournoi, je n'aurai jamais eu le courage de m'y présenter toute seule. Alors je te remercie de m'avoir accompagné. "

Pour seule réponse à cette attachante déclaration, Ashlinn lui sourit chaleureusement. Un sourire que lui rendit la demoiselle qui s'était beaucoup attaché à elle. Certes, la féline allait repartir de cette île sans avoir pu dévoiler à ses habitants, mais en contrepartie, Mali avait eu la chance de faire la connaissance d'une femme merveilleuse. Une personne qui était devenue son amie et qu'elle n'oublierai jamais.
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