Des vacances mémorables
Des grains de sable, des cocktails à volonté, le soleil qui tape sur la peau et aucun malfrat à arrêter. Hé oui c'était les vacances. Oh ce que ça faisait du bien de ne rien faire de ses journées. Profiter de chaque instant qui passe à se dorer la pilule sur des transats, entourée de ses amis.
Cela faisait déjà trois jours que l'équipage du Commodore Canon avait posé ses bagages sur cet archipel merveilleux du nom de Koneashima. En arrivant sur place - alors que nous pensions tous être ici pour une nouvelle mission- Raz nous a fait l'immense surprise de nous annoncer que notre séjour ici n'était en aucun rapport avec le travail. Trouvant que nous avions fait un excellent boulot au cours de cette année, il avait décidé de nous offrir ces petites vacances.
Il faut dire, que depuis que j'avais rejoint la 89ème, nous n'avions jamais pris la peine de nous poser quelque part, plus d'une semaine. Et encore, la seule fois où cela était vraiment arrivé, c'était quand j'étais tombé malade et que mon état m'avait empêché de naviguer. Ce qui était sûr, c'est que cette pause de deux semaines allait à, tous, nous faire le plus grand bien. Et je comptais bien en savourer chaque seconde, passant le plus clair de mon temps à Kone-Tropez, un îlot paradisiaque.
- " Tu me mets de la crème dans le dos s'il te plaît ? " Demandais-je, debout devant le transat de ma meilleure amie Sy-ven Levana, qui bronzé tranquillement.
Cette dernière, que je considérais comme une véritable grande sœur, était magnifique dans son maillot de bain deux pièces. La couleur bleue de celui-ci se mariait parfaitement avec celles de ses yeux. Elle était comme une magnifique sirène au bord de l'eau, à lire un livre au titre barbant, qui donnait le ton sur ce qu'il contenait. " Les secrets du Mont Jifu-san " semblait, la captiver. Depuis qu'elle avait acheté ce livre dans une libraire de l'île principal, celle-ci passait son temps le nez dedans.
- " Oui bien sûr. " Me répondit-elle après avoir levé les yeux vers moi, affichant son éternel sourire chaleureux. " Installe-toi. "
À ces mots, elle posa son livre sur la petite table se trouvant collé à son transat avant d'y prendre la crème solaire. Quant à moi, je m'asseyais dos à elle, posant mon petit postérieur entre ses jambes qu'elle avait écarté pour me laisser la place. Après avoir dégagé mon dos et ma nuque de mon immense chevelure châtaine, Sy' appliqua délicatement la crème sur ma jolie peau légèrement bronzée.
- " T'as vu, tous ses hommes n'arrêtent pas de regarder vers nous. " Lui signifiais-je, aucunement surprise de la situation.
- " Oh ? Tu trouves ? " Me demanda-t-elle, continuant de glisser sa main pleine de crème dans mon dos. " Peut-être qu'il regarde la magnifique jeune femme que tu es devenue. "
Ce compliment me faisait extrêmement plaisir. Il est vrai que dans mon petit maillot de bain, deux pièces de couleur noir, je ne passais pas inaperçu. Durant ces trois jours à passer le plus clair de mon temps ici, j'avais eu le droit à quelques petits cocktails offerts gracieusement par des admirateurs. Mais je n'étais pas dupe. Ce n'était pas moi que l'on regardé aussi intensément à ce moment-là.
- " Je crois que ce sont surtout tes énormes seins, qu'ils regardent tous. " Lui balançais-je avant de pouffer de rire tandis que Sy-ven devenait toute rouge.
- " Ne dis pas n'importe quoi... " Répliqua cette dernière, mal à l'aise à cette idée.
- " Si, si je t'assure ! " Continuais-je de l'embêter en regardant les visages des hommes qui regardaient dans notre direction. " Tout à l'heure, j'ai même vu le serveur qui t'a apporté ton cocktail, louché sur ton décolleté. "
Tout d'un coup, la main de ma meilleure amie ne bougea plus dans mon dos, restant figé. Puis, je sentis sa tête se poser contre la mienne.
- " Sy'... " M'inquiétais-je de sa réaction, comprenant ce qui se passait " Excuse-moi... "
Tout comme moi, celle que je considérais comme ma sœur, était complexé par la taille de sa poitrine. Alors que moi, il était question du fait qu'elle était trop petite à mon goût, elle s'était tout le contraire. Je m'en voulais de l'avoir charriée un peu trop à ce sujet. Je savais pourtant à quel point c'était un sujet sensible pour elle aussi.
Voulant me rattraper, une petite idée me traversa l'esprit. La mettant en œuvre sans attendre, je me laissais aller en arrière, repoussant ma meilleure amie dans le fond du transat. Puis, blotti dans ses bras et cachant en partie son corps du mien, je restais là.
Voyant ce que j'essayais de faire, la jolie brune passa ses bras autour de mes épaules et me serra très fort contre elle. Ainsi, nous restions collées l'une à l'autre pendant plusieurs minutes sans dire un mot avant que je ne brise ce silence.
- " En fait, tu me gardes contre toi, pour éviter que les hommes te reluques, n'est-ce pas ? " La taquinais-je a nouveau sur le sujet tout en lui caressant l'avant-bras, protectrice envers elle.
- " Exactement, t'es mon bouclier, petite sœur. " M'affirma celle-ci avant de m'embrasser dans les cheveux, tout en retrouvant le sourire. " Merci. "
Ce fut un doux moment passé entre " sœurs " si je puis dire. Jusqu'à ce que la Lieutenant-Colonelle décide de rentrer à l'hôtel pour se reposer. Refusant de l'accompagner, préférant profiter encore un peu plus de ce bel après-midi, je restais seule. Jouissant de ce moment de solitude et de plénitude, je fermais petit à petit les yeux, derrière mes lunettes de soleil. Étant si bien, je me laissais aller à l'idée de faire une petite sieste.
Seulement, alors que je commençais à plonger dans le sommeil, une voix me fit sursauter et sortir de ma somnolence.
- " Oh, excusez-nous. nous ne voulions pas vous effrayer. " Assura une femme aux cheveux rose qui se dressait devant moi.
- " Euh... Ce n'est rien... " Balbutiais-je légèrement à la vue de cette sublime humaine.
Cette inconnue, vêtue d'un simple bikini rouge m'observait de ses grands yeux bleus à travers ses lunettes de soleil tout en affichant un grand sourire. Je ne sais pourquoi, mais en la voyant ainsi arborait ce doux sourire qui m'était destiné, je sentis mon cœur s'accélérait dans ma poitrine. Ce phénomène si étrange était une première pour moi et je ne comprenais pas ce qui se passait.
- " Nous voulions savoir si ce transat à côté de vous, était libre. " Me signifia cette dernière en désignant celui se trouvant sur ma droite.
Comme perdu dans mes pensées, je ne lui répondis pas toute de suite, regardant le transat en question. Puis, me rendant compte soudainement de mon attitude, je secouais doucement la tête pour retrouver mes esprits avant de reporter mon attention sur elle.
- " Oui, il est tout à fait libre. Je vous en prie. " L'invitais-je à s'installer d'un geste de la main.
Sans rien ajouter de plus, la femme à la chevelure rose bonbon se dirigea vers celui-ci. Après avoir installé sa serviette sur le transat, elle s'installa avant de sortir un livre de son sac, qu'elle se mit à feuilleter. Curieuse, je penchais légèrement la tête pour apercevoir le titre. Il s'agissait encore d'un titre ronflant d'un ouvrage traitant de technologie. Mais ce n'est pas vraiment ce livre qui m'intéressait. Je ne sais pas quelle raison, mais je ne pouvais m'empêcher de la regarder, la détaillant des pieds à la tête.
Cela faisait déjà trois jours que l'équipage du Commodore Canon avait posé ses bagages sur cet archipel merveilleux du nom de Koneashima. En arrivant sur place - alors que nous pensions tous être ici pour une nouvelle mission- Raz nous a fait l'immense surprise de nous annoncer que notre séjour ici n'était en aucun rapport avec le travail. Trouvant que nous avions fait un excellent boulot au cours de cette année, il avait décidé de nous offrir ces petites vacances.
Il faut dire, que depuis que j'avais rejoint la 89ème, nous n'avions jamais pris la peine de nous poser quelque part, plus d'une semaine. Et encore, la seule fois où cela était vraiment arrivé, c'était quand j'étais tombé malade et que mon état m'avait empêché de naviguer. Ce qui était sûr, c'est que cette pause de deux semaines allait à, tous, nous faire le plus grand bien. Et je comptais bien en savourer chaque seconde, passant le plus clair de mon temps à Kone-Tropez, un îlot paradisiaque.
- " Tu me mets de la crème dans le dos s'il te plaît ? " Demandais-je, debout devant le transat de ma meilleure amie Sy-ven Levana, qui bronzé tranquillement.
Cette dernière, que je considérais comme une véritable grande sœur, était magnifique dans son maillot de bain deux pièces. La couleur bleue de celui-ci se mariait parfaitement avec celles de ses yeux. Elle était comme une magnifique sirène au bord de l'eau, à lire un livre au titre barbant, qui donnait le ton sur ce qu'il contenait. " Les secrets du Mont Jifu-san " semblait, la captiver. Depuis qu'elle avait acheté ce livre dans une libraire de l'île principal, celle-ci passait son temps le nez dedans.
- " Oui bien sûr. " Me répondit-elle après avoir levé les yeux vers moi, affichant son éternel sourire chaleureux. " Installe-toi. "
À ces mots, elle posa son livre sur la petite table se trouvant collé à son transat avant d'y prendre la crème solaire. Quant à moi, je m'asseyais dos à elle, posant mon petit postérieur entre ses jambes qu'elle avait écarté pour me laisser la place. Après avoir dégagé mon dos et ma nuque de mon immense chevelure châtaine, Sy' appliqua délicatement la crème sur ma jolie peau légèrement bronzée.
- " T'as vu, tous ses hommes n'arrêtent pas de regarder vers nous. " Lui signifiais-je, aucunement surprise de la situation.
- " Oh ? Tu trouves ? " Me demanda-t-elle, continuant de glisser sa main pleine de crème dans mon dos. " Peut-être qu'il regarde la magnifique jeune femme que tu es devenue. "
Ce compliment me faisait extrêmement plaisir. Il est vrai que dans mon petit maillot de bain, deux pièces de couleur noir, je ne passais pas inaperçu. Durant ces trois jours à passer le plus clair de mon temps ici, j'avais eu le droit à quelques petits cocktails offerts gracieusement par des admirateurs. Mais je n'étais pas dupe. Ce n'était pas moi que l'on regardé aussi intensément à ce moment-là.
- " Je crois que ce sont surtout tes énormes seins, qu'ils regardent tous. " Lui balançais-je avant de pouffer de rire tandis que Sy-ven devenait toute rouge.
- " Ne dis pas n'importe quoi... " Répliqua cette dernière, mal à l'aise à cette idée.
- " Si, si je t'assure ! " Continuais-je de l'embêter en regardant les visages des hommes qui regardaient dans notre direction. " Tout à l'heure, j'ai même vu le serveur qui t'a apporté ton cocktail, louché sur ton décolleté. "
Tout d'un coup, la main de ma meilleure amie ne bougea plus dans mon dos, restant figé. Puis, je sentis sa tête se poser contre la mienne.
- " Sy'... " M'inquiétais-je de sa réaction, comprenant ce qui se passait " Excuse-moi... "
Tout comme moi, celle que je considérais comme ma sœur, était complexé par la taille de sa poitrine. Alors que moi, il était question du fait qu'elle était trop petite à mon goût, elle s'était tout le contraire. Je m'en voulais de l'avoir charriée un peu trop à ce sujet. Je savais pourtant à quel point c'était un sujet sensible pour elle aussi.
Voulant me rattraper, une petite idée me traversa l'esprit. La mettant en œuvre sans attendre, je me laissais aller en arrière, repoussant ma meilleure amie dans le fond du transat. Puis, blotti dans ses bras et cachant en partie son corps du mien, je restais là.
Voyant ce que j'essayais de faire, la jolie brune passa ses bras autour de mes épaules et me serra très fort contre elle. Ainsi, nous restions collées l'une à l'autre pendant plusieurs minutes sans dire un mot avant que je ne brise ce silence.
- " En fait, tu me gardes contre toi, pour éviter que les hommes te reluques, n'est-ce pas ? " La taquinais-je a nouveau sur le sujet tout en lui caressant l'avant-bras, protectrice envers elle.
- " Exactement, t'es mon bouclier, petite sœur. " M'affirma celle-ci avant de m'embrasser dans les cheveux, tout en retrouvant le sourire. " Merci. "
Ce fut un doux moment passé entre " sœurs " si je puis dire. Jusqu'à ce que la Lieutenant-Colonelle décide de rentrer à l'hôtel pour se reposer. Refusant de l'accompagner, préférant profiter encore un peu plus de ce bel après-midi, je restais seule. Jouissant de ce moment de solitude et de plénitude, je fermais petit à petit les yeux, derrière mes lunettes de soleil. Étant si bien, je me laissais aller à l'idée de faire une petite sieste.
Seulement, alors que je commençais à plonger dans le sommeil, une voix me fit sursauter et sortir de ma somnolence.
- " Oh, excusez-nous. nous ne voulions pas vous effrayer. " Assura une femme aux cheveux rose qui se dressait devant moi.
- " Euh... Ce n'est rien... " Balbutiais-je légèrement à la vue de cette sublime humaine.
Cette inconnue, vêtue d'un simple bikini rouge m'observait de ses grands yeux bleus à travers ses lunettes de soleil tout en affichant un grand sourire. Je ne sais pourquoi, mais en la voyant ainsi arborait ce doux sourire qui m'était destiné, je sentis mon cœur s'accélérait dans ma poitrine. Ce phénomène si étrange était une première pour moi et je ne comprenais pas ce qui se passait.
- " Nous voulions savoir si ce transat à côté de vous, était libre. " Me signifia cette dernière en désignant celui se trouvant sur ma droite.
Comme perdu dans mes pensées, je ne lui répondis pas toute de suite, regardant le transat en question. Puis, me rendant compte soudainement de mon attitude, je secouais doucement la tête pour retrouver mes esprits avant de reporter mon attention sur elle.
- " Oui, il est tout à fait libre. Je vous en prie. " L'invitais-je à s'installer d'un geste de la main.
Sans rien ajouter de plus, la femme à la chevelure rose bonbon se dirigea vers celui-ci. Après avoir installé sa serviette sur le transat, elle s'installa avant de sortir un livre de son sac, qu'elle se mit à feuilleter. Curieuse, je penchais légèrement la tête pour apercevoir le titre. Il s'agissait encore d'un titre ronflant d'un ouvrage traitant de technologie. Mais ce n'est pas vraiment ce livre qui m'intéressait. Je ne sais pas quelle raison, mais je ne pouvais m'empêcher de la regarder, la détaillant des pieds à la tête.
Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:25, édité 2 fois