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Traque au bois des Djinns [Pv Ashlinn Widdershins]


Journée classique au QG de East Blue. Intégré à la force scientifique en présence, après son entraînement, qu’il a réussit de justesse, Nova est donc dépêché sur les blues pour parfaire son éducation, et fourbir ses talents. Aiguiser ses sens. Faire de son don pour la botanique, une vraie arme contre les vilains. Les vils. Les intrépides comme les fous, ou bien qu’ils soient empereurs, qu’ils soient supernova, ou simples révolutionnaires à la recherche d’une liberté oubliée, vieillissante et pas du tout dans l’air du temps. Il faut dire que leur désir de voir le monde changer, n’est pas du goût de tout le monde, et surtout des braves gens qui n’ont pas tous le même sentiment d’être écraser par les règles, les lois et leur représentants que d’autre. Du côté du Stainless, c’est surtout un sentiment d’être vraiment utile pour les plus démunis, et ce sentiment, qu’on ne peut lui enlever, justifie à lui seul son investissement dans la Marine scientifique… Ca, et le contrat passé avec les instances politiques du Gouvernement, en acceptant cette bourse d’étude, lui permettant de partir de chez lui aux frais de la princesse -ou plutôt de la dragonne ici, sans avoir rien à débourser -car de tout manière il n’a jamais eu grand sous en poche. Au moins en roulant pour la grande machine du GM, obtient il un salaire, qui lui permet d’épargner à ses parents le devoir de le supporter, et lui sert même parfois -trop souvent à son goût, à les aider.

Pour le moment, il est trop faible pour accomplir ses rêves, et surtout pour revoir ce tigre, et lui faire la peau façon vieux loup de mer.

Pour le moment, il se contente de suivre le mouvement, d’être un bon soldat, un excellent scientifique, et tout le monde semble plutôt l’apprécier dans son département. Après, les rumeurs vont bon train sur son bras manquant, dans les couloirs obscurs du complexe qu’ils occupent, à East blue. Certains inventent des histoires effrayantes, d’autres idiotes, mais la réalité, lui seul la connait. Gros matou, miaou miaou ~ Ces yeux semblèrent pétiller, une lueur qui se fait voir à travers le labo, tandis qu’il se marrait tout seul.

Inconscient, ma parole.

- Bonjours messieurs … Fit le commandant en charge de la sécurité des lieux, et de superviser le budget du Gouvernement alloué à chaque service. Tout le monde se lève, tandis que, absorbé dans ses idées, le jeune blondinet reste de marbre. On lui donna un grand coup de coude dans les côtes -il faut toujours respecter le gars qui donne le budget, toujours. Il se relève en se tenant le côté. Repos, s’il vous plait… Vous n’êtes pas vraiment mes soldats de rang … Un fin sourire sur les lèvres, prouve que cette scène fut celle qu’il avait prévu quelques minutes plus tôt, quand il parcourait les couloirs… Est-ce qu’un certain Stainless est ici ?

- On dit doct- … Nouveau coup, cette fois on lui écrasa le pied. Il change de visage, et se fait tout sourire pour continuer sur autre voie : Oui, m’sieur, c’est moi même. Que puis-je ?

- Venez, je vais tout vous expliquer. Et il lui ordonne d’un mouvement de tête de le suivre à travers les dédales du complexe scientifique du QG. Cela fait plusieurs jours que nous avons envoyé une unité pour aller … Cueillir quelques spécimens de la forêt de Rosetta, au sultanat des pétales … -Pour votre service d’ailleurs- A peine culpabilisant le mec. Et nous n’avons plus de nouvelles de leur part. Je voudrai vous prêter quelques soldats, et vous envoyez au sultanat pour y mener l’enquête… D’après mes sources, vous êtes le plus compétent mais aussi le plus aventureux des scientifique du coin … fit-il en regardant outrageusement son bras gauche. Rince toi bien l’oeil, pépé, t’en verras pas souvent des comme ça… . Acceptez vous cette mission, mon cher ?

Parce qu’il peut refuser ?
Non.

-  Oui, bien sûr, c’est un honneur, je pars quand ?
-  Sur le champs voyons, l’équipe est sur pied et vous attends en cap du Sultanat, sur le quai numéro 11.
-  A vos ordres ! Je vais passer récupérer quelques petits effets qui serviront sans doute à la suite ! Merci Commandant-dono ! Il lui fait un clin d’œil et part sur les chapeau de roue, direction le labos. Personne ne lui demande d’explication devant sa mine déterminée, et sérieuse… Qui était assez rarement sur son visage. Pendant ce temps là, le commandant se dit qu'il a eu affaire avec un drôle de numéro.

Des hommes disparus. Une fôret maudite. Et moi, et moi ,et moi.
Ca sent le bon vieux bousin, celui ou tu ressors avec de la merde sur les doigts, au minimum. Ca, il l'ont tous compris au moment ou ils ont vu débarquer "l'autre taré aux plantes", comme on le surnommait du côté des bidasses. Il s'en fout, c'est lui le chef. Aussi monte-t-il la tête haute sur le navire, direction le Sultanat des pétales.



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Widdershins
Ash

Traque au bois des Djinns

La commandante Popov, petite tête blonde autoritaire, marchait les cent pas dans la salle de cours devant ses deux collègues, l’instructeur Simo et Kirgame, respectivement le professeur de mécanique et de chimie. Elle avait réuni nos deux classes pour nous parler d’un projet de sortie sur le terrain.— Bien, nous avons obtenu l’accord du sultanat des Pétales pour qu’un détachement de notre académie viennent étudier la chimie et la mécanique dans leur usine. Vous serez sous la supervision de vos professeurs. Jeunes gens, j’attends de vous un comportement exemplaire. Celles et ceux qui seront contrevenants à cette directive seront sévèrement punis. Et cela pourrait aller jusqu’à l’expulsion de la Marine. Compris ?
— A vos ordres ! nous répondîmes tous en cœur avec un salut militaire.
Satisfaite, elle hocha la tête et sortit de la pièce. Nous regardâmes notre meilleure amie aussi excitée qu’elle par cette aventure. C’était un peu enfantin, mais découvrir de nouvelles choses restait grisant, même avec tout ce que nous apprenions en temps normal.
La directive de faire rapidement son paquetage et d’embarquer sur les bateaux fut donnée. Nous y serions dans moins de deux heures et repartirons au coucher du soleil. Le trajet se déroula sans embrouilles, un vent avenant nous poussait vers notre objectif. C’est en fin de matinée que nous arrivâmes à bon port.

L’environnement fleurait les fragrances des différents parfums fabriqués dans la région. Cela en devenait un peu entêtant. Discipliné comme nous l’étions, c’était bien rangé que nous avancions vers le lieu d’étude qui nous avaient été ouverts spécialement pour l’occasion. Au même moment, un autre vaisseau de la marine amarra à un quai plus loin. Déjà, son équipage descendait du tillac.

Tandis que nous remontions le ponton, notre regard croisa celui d’un blond en veste rouge. Le temps s’arrêta quelques instants, comme si le destin voulait nous avertir d’une connexion certaine entre nos deux vies. La représentation d’un indice sur des évènements qui se dérouleraient ici. Pourtant, nous n’en avions pas vraiment conscience ou nous nous en foutions et bien vite, nous nous détournâmes pour reprendre notre conversation avec Naoko, dans l’expectative de voir de nos yeux vu ces merveilles mécaniques en marche.

Le vizirat d’Essence se révéla bruyant, presque à ne plus savoir s’entendre penser et l’air… On pouvait observer à l’œil nu les particules en suspension de solution odorante. Nous fouillâmes dans notre havresac à la recherche de masques respiratoires de notre conception. Quand nous avions attesté du lieu de notre expédition, nous les avons apportés avec nous au cas où. Fort de constater que cela s’avérait une bonne idée.

Nous en tendîmes un à notre camarade et plaçâmes le notre sur notre bouche. Il s’adapta mécaniquement à notre morphologie, recouvrant jusqu’à l’arrêté de notre nez, et son fonctionnement se manifesta aussitôt. Les filtres nous permirent de respire bien mieux. Elle me remercia gracieusement et nous remîmes en route.

Comment décrire l’émerveillement qui nous envahit devant l’usine qui ouvrait ses portes. Nous trépignions telle une enfant avant de recevoir sa première sucrerie. Nos yeux se posaient partout où il le pouvait. Nous sentîmes le sourire de Naoko se tourné vers nous quand elle nous observa.— Oui, oui nous sommes une gamine, nous le savons, nous objectâmes rapidement.
— C’est bien, ça commence à rentrer, plaisanta-t-elle, d’une voix cristalline, frottant son monocle au passage., Mais je te rassure, nous le somme autant que toi en cet instant.
Le groupe fut séparé entre Chimiste et Ingénieur. Les premiers pour comprendre la relation entre les différentes parts d’un parfum, toujours utile pour élaborer des stratagèmes nécessitant un masque olfactif, les autres pour appréhender la structuration d’une pièce technique d’aussi grande envergure.

On nous avait expliqué pendant une bonne heure et demie le fonctionnement de presque chaque rouage qui composait les machines de la ligne de production. L’entièreté de la classe s’était vue confier diverses tâches. La nôtre avait été de réparer un appareil en panne à nous toute seule.

Évidemment, étant la meilleure parmi mes collègues, ce défi se révéla d’une simplicité effarante. Un unique coup d’œil nous avait permis de déterminer la nature du court-circuit. Les bons outils en main, nous entreprîmes de la remettre sur pied.

Le chantier se montra colossal pour autant. Nous étions dehors, sous le soleil de juillet, sale et graisseuse d’huile par endroit, nous soufflions sur un engrenage et le replaçâmes à sa place avant de le fixer à l’aide d’un tournevis à rochet.

Une pression sur le bouton moteur à cola nous confirma d’un ronronnement bruyant, mais régulier nous sa mise en marche avec succès. Nous l’arrêtâmes et nous préparâmes à aller chercher notre instructeur quand une scène à l’extérieur du complexe industrielle attira notre attention.

Un racket en bonne et due forme. D’après leur vêtement extravagant pour l’endroit, c’était la mafia qui sévissait. D’ailleurs, les malfrats s’évertuaient à faire avancer les gens dans la direction de la bordure de la ville. Que faire ? Prévenir les autres ? Ou les suivre tant que nous le pouvions encore. Sans vraiment trop réfléchir, c’est ce que nous fîmes.

La filature n’était pas notre fort, il fallait en convenir. Nous demeurions bien plus prompte à foncer dans le tas que d’agir dans le feutré. Et plus d’une fois, notre couverture avait failli voler en éclat ? Pourtant, elle tint bon et nous les chassâmes tant bien que mal.

On aurait dit qu’ils se dirigeaient dans la direction de la forêt au loin, celle de Rosetta. Peut être que c’était la leur lieu de rassemblement et d’action ?

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