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Un arroseur arrosé arrosant un arrosoir rose

Dialogues:

Si je récapitule, on obtient une histoire abracadabrantesque. Je suis arrivé sur Cocoyashi, je me suis fait kidnapper par des criminels, j'ai capturé ces criminels et les ai emmené à la caserne de l'île, j'ai soigné Sélphy. Puis je me suis fait jeter en prison car un abruti de Marie-Joie a fait une erreur d'impression, me mettant une prime sur la tête. Suite à quoi, enfermé à côté d'un des malfrats que j'ai capturé plus tôt dans la journée, j'ai décidé de la jouer comme si j'étais un pourri finalement découvert car ses puissants alliés ont merdé. Je me suis échappé de la prison avec Django, on a affronté le colonel, on a réussit à s'enfuir suite à un chantage affectif. Après s'être patché rapidement dans une école, le sabreur m'a conduit dans une planque des Berry, le groupe m'ayant kidnappé. J'y ai été interrogé pour vérifier que je ne sois pas un espion. J'ai deviné leur plan et la cible du prochain kidnapping, et ils consentent à me laisser participer pour me renflouer assez afin de quitter l'île et retrouver mes alliés. Mais je ne doute pas qu'ils m'élimineront une fois le job terminé.

Voilà où j'en suis actuellement dans ma vie. Je suis un criminel et je dois en aider d'autres à commettre un crime. J'ai envie de dire que ce n'est pas ma guerre, que je suis trop vieux pour ces conneries. Mais quand je regarde les voyous, je ne vois pas des humains, mais des liasses de billets avec des jambes. Rien que ça, ça me motive énormément à maintenir ma couverture. Je ne sais vraiment pas qui a fait la bourde de l'impression de l'avis de recherche, mais honnêtement, merci. Je pensais devoir interroger et torturer quelqu'un pour avoir des informations. Mais grâce à cet être, j'ai pu m'infiltrer au grand jour. C'est un cadeau monté des océans. Le timing était par-fait. Vraiment. Si je ne croyais pas au destin, je pourrais dire qu'un membre du Cipher Pol me surveille, a compris ce que je voulais faire, et a décidé de me faciliter la tâche. Mais en revenant à la réalité, pourquoi un agent d'une organisation mondialement connue surveillerait un petit chasseur de prime à peine un connu sur les Blues ? Ils ont des choses bien plus importantes à faire. Je ne suis personne pour eux. A la limite, un insecte de plus qui travaille pour eux à capturer les criminels et maintenir l'ordre dans le monde.

Bref. Il est tard dans la nuit. Peut-être deux heures du matin. Je ne parviens pas à trouver le sommeil. C'est sûrement dû au fait de dormir avec des criminels qui peuvent vouloir me trancher la gorge n'importe quand. J'ai beau avoir glissé un petit somnifère dans leur verre, au cas où, je ne me sens pas en sécurité pour autant. Après avoir vérifié qu'ils soient bien tous endormis, je m'isole dans les toilettes. Je sors mon den den et compose le numéro de mon autre den den, celui que j'ai laissé au colonel Castellanos lors de notre combat. Il a du le trouver depuis le temps. J'espère juste qu'il ne l'a pas détruit, sinon mon plan va extrêmement se compliquer. Ça sonne. Ouf, au moins, il ne l'a pas réduit en bouillie.

« Allô. »La voie est sèche au bout du fil.
« Colonel Castellanos. Désolé pour tout à l'heure, mais je devais donner le change. J'ai pas beaucoup de temps, alors laissez moi parler. Je suis avec Reza, Jeza, Taran et Django des Berrys. Ils m'ont accepté temporairement parmi eux. Ce soir, on va attaquer la Belmer Corp pour kidnapper Nojika. Je suppose vers minuit. Retirez une partie de vos troupes pour nous faciliter la tâche. Puis vous interviendrez quand on sera en cours. Et là, on les capture tous. N'oubliez pas d'appeler le journal pour retirer ma prime. C'est vraiment une erreur, et si ça m'aide pour l'instant, par la suite ça va devenir un problème. Je vous laisse, ils émergent. »

Je raccroche aussitôt et tire la chasse d'eau. Bon. Prévenir la marine, c'est fait. J'espère sincèrement qu'il va appeler et trouver le responsable de l'erreur d'impression et rectifier le tir rapidement. Parce que je me vois mal arpenter le monde avec mes collègues voulant me tuer … Je me suis évertué à donner une bonne image de moi. Ce n'est pas pour qu'un couillon de bureaucrate se goure et fourre tout mon travail en l'air avec trois mots. Je suis un respectable et respecté médecin, avec un CV parfait. Il n'y a pas une zone d'ombre dans ma vie. Aucune erreur, aucune triche, aucun mensonge. Bon, d'accord, il se peut que je mente sur ma race. Mais à part ça … Ok, mon addiction pour le sucre également. Et mon âge. Et mes iris. Et ma situation actuelle, mais elle est forcée par des conséquences particulières. Hormis cela, je ne mens pas. Pas souvent. Oh, et puis laissez moi respirer bon sang.


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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Je n'ai toujours pas dormi de la nuit. Le soleil se lève rapidement. On va passer la journée enfermée dans cette maison pour rester caché. On discute du plan. Il me semble basique, et je m'en fiche. Tant que je donne le change, puis que je capture mes cibles, tout me va. Sauf détruire la caserne, tuer des innocents, ce genre de choses. Et mon travail va justement être de limiter la casse au strict minimum. Avec la prime que je me tape, l'évasion de prison avec un criminel, la prise d'otage, le combat contre le colonel et la fuite, ma couverture est plus que crédible. Je pourrais presque faire parti du Cipher Pol … Mais non, je suis un 'simple médecin-herboriste-chasseur de primes-explorateur-combattant du crime-triton. Quelqu'un de classique en somme. La nuit va bien bientôt tomber. Je vérifie mes armes, mes poudres, mes billes, que tout soit prêt. Eux me voient juste jouer avec des billes, comme un enfant dans une cour de récréation.

« Tu crois que c'est le moment de jouer avec ça ?
Si je jouais avec ça, tu le saurais.
C'est vrai. J'ai vu ses billes se transformer en plantes bizarre, dont une qui faisait plusieurs mètres et nous a permet de nous enfuir.
Hum. Des billes qui se transforment en plantes ? Tu n'aurais pas pris un sale coup sur la tête Django, par hasard ?
Depuis quand ça existe ça ?
Et depuis quand tu sais fermer ta gueule ? » Je viens les couper sèchement. Tous se tourne vers moi, surpris.
« T'as dis quoi papy ?
Mes préparatifs ne regardent que moi. Alors arrêtez de gueuler avant que la marine ne vienne voir pourquoi il y a autant de raffut ici.
Elle ne viendra jamais ici. La maison est tout ce qu'il y a de plus réglo. Elle au nom d'un de nos hommes, et la marine n'a aucune raison de venir par ici.
Alors continuons de ne pas lui en donner. Je veux juste me barre de cette île de merde le plus vite possible. Et toi, viens là que je vérifie tes blessures. »

J’attrape Django par le bras sans lui demander son avis. Si au début il ne pouvait pas s'empêcher de me détester et vouloir me trancher, il a vite appris à ne pas le faire. Et avec mes actions, j'ai finit par gagner un peu de respect. Je soulève son tee-shirt et touche son torse pour vérifier qu'aucune blessure ne s'est rouverte. J'applique un peu de baume de guérison. Puis je fais la même chose sur moi, surtout au niveau de mon coude, mon torse et mon dos. Le facteur coagulant mixé dans ma préparation empêche le sang de couler en le solidifiant quand il arrive à l'extérieur. Donc on a plus de croûtes que d'ordinaire, mais ça empêche bien mieux les infections, ça protège un peu, et ça accélère la guérison grâce aux herbes que j'ai utilisé. Et puis ça sent bon la menthe grâce à l'huile essentielle utilisée dans la conception. Oui, on peut dire que je suis un génie en herboristerie. Avec de la chance, la marine sentira la menthe quand on sera dans le verger et pourra facilement nous localiser. J'espère sincèrement que le colonel a compris mon plan, qu'il va le suivre, et me retirer cette saleté de prime à la fin des combats.

S'il décide de ne pas le faire et me jeter en prison, je serais forcé de le combattre, fuir, et me cacher le reste de mes jours. Pas du tout ce que j'ai de prévu. Et en même temps, je n'ai rien pour empêcher ça. Je ne suis qu'un simple chasseur de prime, c'est un colonel. On sait tous quelle parole a le plus de poids auprès d'un juge ou jury.  Alors je dois me fier à sa conscience en espérant l'avoir bien jugé. Parce que j'ai beau chercher, je ne vois pas d'autre solution pour retirer ma prime … Si jamais il n'a pas tut les événements passés dans la caserne, s'il a fait son rapport à son supérieur, je suis clairement au trente-sixième dessous. S'il attend avant de faire son rapport, alors j'ai une chance. Mais aucun moyen de savoir ce qu'il a fait et va faire avant que tout ça ne soit finit. Je suis à sa merci. Et je déteste ça.


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Trois heures plus tard, la nuit est tombée, et nous sortons dans les rues. Nous passons une nouvelle fois dans les égouts, tunnels de la ville. L'odeur insupporte toujours autant d'humains. Grâce à mon baume à la menthe, je ne sens que cette fragrance. Après plusieurs dizaines de minutes de marche dans ces eaux pas claires du tout, on remonte un par un à la surface. Une fois à l'air libre, on remarque la plantation de verger au loin sur la petite colline. Des semblent encerclés la propriété pour empêcher les voleurs. Non pas qu'il y en ait habitant sur l'île, mais on est jamais à l'abri de pilleurs venus d'ailleurs. Mais bon, accoster sur une île où la marine doit avoir dans les trente centaines d'effectifs, ce n'est guère intelligent. Les ordres ayant été donnés avant de sortir, chacun connaît son rôle et se met en position. Des petites de ma part sont lancées sous les escargophones de surveillance. Elles sont détectées, mais n'étant pas une menace, l'animal repasse en mode veille. Et quand mes billes libèrent un nuage de gaz Soporifique, il est trop tard pour que les gastéropodes puis lancer l'alarme. Voici ma première utilité, couper le système de surveillance et d'alerte. On rentre dans l'enceinte du verger en escaladant les murs. Les quelques gardes sont rapidement mis hors d'état de nuire, et j'avoue ne pas forcément apprécier les méthodes. Mais je suis trop loin pour intervenir, et je ne dois pas encore griller ma couverture.

Pendant que Jeza, Reza et Taran vont dans le bâtiment principal, encore illuminé, Django reste avec moi dehors pour surveiller, donner l'alerte en cas de besoin et empêcher d'éventuels gêneurs de venir troubler le crime en cours. La nuit progresse tandis qu'à l'intérieur, on ne sait pas ce qui se passe puisqu'on est trop loin avec le criminel. Je le regarde lui et la dizaine d'homme resté avec nous. Dois-je intervenir maintenant ? Dois-je attendre l'arrivée de la marine ? Je ne dois pas les laisser se regrouper tous les quatre quoi qu'il arrive, sinon le combat sera bien trop impossible pour moi. Je ne peux pas me permettre d'attendre. Je dois agir maintenant, tant que j'en ai l'occasion. Je sors deux billes discrètement de ma poche. Je tombe sur le sol en avançant, faisant comme si j'avais trébuché en allant vers le sabreur. Il vient vers moi pour me relever. Pendant ce temps, les billes ont roulés hors de ma main pour aller vers les sbires. Puis elles se mettent à libérer un gaz rouge identique a celui utilisé pour endormir les gastéropodes. Django se tourne ver ses hommes et se fige une seconde le temps de comprendre tandis qu'ils tombent dans les vapes les uns après les autres. J'en profite pour me relever vers lui et le frapper à trois endroits précis.

Le premier coup le touche en plein torse, entre les deux poumons. Un coup de poing mais en utilisant seulement les articulations métacarpo phalangiennes. C'est à dire les os juste après les doigts, ceux en haut quand on ferme le point. Le but n'est pas de lui faire mal, simplement de le surprendre. Puis j'ouvre ma main, et avec un magnifique uppercut, je viens le soulever légèrement du sol en frappant son menton. Cette fois, je ne retiens pas ma force. Il est surpris, lâche un juron de douleur, et tente de contrer le coup suivant. Son sabre fonce vers moi d'un mouvement horizontal pour me trancher. Je contre avec un scalpel. Ma main gauche contre son bras droit. Le choc survient. Il parvient, avec un mouvement de poignet, à faire tourner son sabre pour faire un arc de cercle au dessus de moi. Je tente de contrer, mais son mouvement se surprend et je n'y arrive pas à temps. Alors pas le choix, je dois utiliser mon joker. Avec mon scalpel, je Tranche l'air, créant ainsi une lame d'air. Cette dernière vient frapper les doigts sur le manche du sabre de Django. Ma lame vient lui sectionner les phalanges distales, c'est à dire le bout des doigts. Je manque de puissance pour trancher le manche de son sabre ou son poignet, mais le principal est fait.

Il ne peut plus tenir son sabre correctement, et il lui glisse de la main. Résultat, au lieu de me trancher l'épaule, j’obtiens une seconde de répit supplémentaire. Ce qui me laisse le temps de frapper sa lame de ma Paume de requin pour l'éloigner de moi et l'envoyer au loin. Le bretteur tombe au sol et se met à hurler à la main. Alors avec mon troisième coup, je viens lui imprimer la marque de mes chaussures sur le front plusieurs fois, jusqu'à que la semelle soit bien visible. Son visage se met à saigner abondement. Il ne mourra pas de ça. Ses doigts par contre, je ne peux pas en dire autant. Alors je me précipite pour lui faire un garrot au niveau du poignet et enfermer ses doigts dans ses vêtements pour réduire la perte de sang. Pas le temps de faire plus pour lui, les Berrys à l'intérieur du bâtiment ont du entendre et certains vont rappliquer pour voir ce qui se passe. Je plonge sur le sol à côté de lui, me roulant dans son sang, et je fais mine d'être blessé. Taran sort en trombe pour voir ce qui se passe, sur ordre de Jeza. Il nous voit et s'approche rapidement. Quand il est à portée très proche, il nous parle. Il baisse comme pour nous aider à nous relever.

« Il s'est passé quoi ?
Nin … ja. » En disant ce mot, je me relève brutalement, scalpel en main et vais pour le poignarder dans la cage thoracique. Il se relève pour esquiver. Puis 'en fait rien, et souris. « Je savais qu'on ne pouvait pas te faire confiance, traître. »

Je vois un poignard sortir de nul part et venir se loger dans mon bras. Forcément, ça m'arrache un cri de douleur. Il le retire et va pour réitérer son acte. Mais même blessé, je reste à l'avantage. Je suis un triton, capable d'utiliser le karaté aquatique et sa forme maîtrisant l'eau. Le sang contient du plasma qu'on utilise lors des transfusions sanguines. Et ce plasma est composé à 90% d'eau. Il m'est aussi facile de l'utiliser que de respirer. D'un geste de la main gauche, libre et en pleine forme, j'envoie les Gouttes de sang qui coulent en plein sur l'assassin. Il esquive d'un recul rapide et adroit avant de me fondre dessus quand ma technique est terminée. Main gauche dans la sacoche, j'en sors trois graines. La première marron explose et libère un liquide marron que Taran esquive de justesse. Le liquide se solidifie rapidement pour devenir bien collant, comme du miel. La seconde bille se transforme en cordes. Une nouvelle fois, il réussit à esquiver. Il est sacrément rapide dis donc. Il ne m'avait pas montré ça lors de notre affrontement précédent. La troisième bille violette tombe au sol. On se regarde avec surprise avant qu'il ne me fonce dessus et que je recule par réflexe. Par réflexe, vraiment ?

J'ai réussit à transformer une catastrophe en miracle simplement en utilisant mon cerveau. Alors un réflexe est-il simplement ça chez moi, ou bien un piège plus élaboré qui n'attend qu'à être dévoilé ? Moins d'une seconde plus tard, ma bille explose. Des dizaines de bambous violets apparaissent sur le champ de bataille, bloquant nos mouvements. Je ne contrôle par leur apparition, donc ils peuvent aussi bien totalement bloquer mon adversaire que moi, comme grandir dans un de nos membre ou bien ne rien faire du tout. Cette fois, on dirait qu'on est tous les deux pris au piège.

« Libère moi, traître ! Menteur !
C'est la première fois que tu parles autant depuis que je t'ai rencontré. Ferme la un peu veux-tu, je suis coincé aussi …
Tu ne sais même pas maîtriser ta technique. Pitoyable.
[color:5c3b=#rreedd]Certes. Par contre je sais utiliser ça. 
»

Je ressors des billes marron pour l'emprisonner dans la sève des champignons. Il se débat pour sortir, sans succès. Pendant ce temps, je coupe les bambous avec des petites lames d'air et parvient à me libérer. Je viens bander ma blessure en subissant les insultes de Taran, mais je passe outre ses commentaires. Un coup de baume, un antidouleur administré plus tard, et je suis de retour. Il est bloqué dans la sève, et plus il lutte, plus c'est difficile de s'en extraire. Alors je le laisse faire. Je fais apparaître un nuage de gaz soporifique quand même, histoire qu'il reste tranquille pour la suite. Quand il tombe dans un profond sommeil, j'entends des fusils. Je me retourne et voit des marins me tenant en joug. Le colonel plus loin arrive. Je déglutis. Mon futur dépend de lui, de cet instant, de ses mots. Je ne cache pas stresser légèrement.

Spoiler:


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« On tient le traître colonel, ainsi que Django et Taran.
Une très belle prise ma foi. Qu'est-ce qu'on fait de lui mon colonel ?

Si vous voulez avoir une chance face aux autres, vous avez besoin de moi. Ils ont une otage.
Dis moi.
Ne me prenez pas pour un débutant colonel je vous prie. Vous connaissez la situation, vous savez ce qui en découle. Vous avez appelé le journal ? Ils vont ont dit, n'est-ce pas ? Je ne suis pas un criminel. Je vous ai livré Sélphy dans un joli paquet cadeau. Je viens de vous donné Taran et Django en les battant. Je vous ai laissé vous et vos hommes vivre sans trop vous blesser lors de l'affrontement à la caserne. Je n'ai tué personne. Vous savez que je suis du bon côté de la loi. Vous avez lu mon dossier après avoir fait la demande. Vous savez qui je suis. Alors faîtes le bon choix, colonel.
… »

Il réfléchit. Ma vie est entre ses mains. Doit-il me faire confiance et espérer avoir raison ? Doit-il avoir peur d'un énième traître dans les rangs de la justice ? Lui seul a la réponse à cette question. La tension est palpable.

« Baissez vos armes soldats. Tu restes libre jusqu'à ce qu'ils soient tous sous les verrous. Si tu tentes de t'enfuir, mes hommes te tireront dessus. Si tu tentes de commettre un délit ou un crime, mes hommes te tireront dessus. Si tu*/
On peut passer à la suite ? Jeza est peut-être déjà parti depuis le temps. »

Et sans lui laisser le temps de répondre, je cours vers le bâtiment. J'essaie de maintenir le bandage de mon bras correctement, mais ce n'est pas évident. Le colonel et ses hommes arrivent rapidement. Des hommes font signe au colonel qu'ils aperçoivent du mouvement là où il ne devrait pas en avoir, dans le verger. Principalement à cause de flammes qui bougent. Je dis au colonel d'aller gérer le verger pendant que je vais m'occuper de la civile. Il hésite vraiment. Il a passé des années à chercher, à traquer ces criminels. Il les a dans le creux de sa main. Les attraper est devenu une obsession pour lui. Il est à deux doigts. Mais que vaut d'attraper des criminels si l'île est détruite au passage ? Les flammes sont probablement des torches afin d'enflammer les arbres si Jeza en donne l'ordre. Les vergers de Cocoyashi sont un trésor national, le revenu principal de l'île, presque le seul revenu en fait. S'il est détruit, l'économie de l'île va s'effondrer, puisque plus personne n'aura de raison de venir ici, l'île n'aura plus rien à exporter. Et cet endroit deviendra une énième île morte, laissé à l'abandon.

Attraper les berry satisferait la fierté du colonel. Mais laisser l'île brûler enterrerait sa carrière sur le champ. Un colonel est un bouclier protégeant en priorité. Condamné une île serait tout sauf bon pour lui. Doit-il vraiment faire confiance à un potentiel traître ? Doit-il laisser une supposée raclure sauver une civile ? A-t-il seulement le choix ? Il décide de partir en direction du vergers et donne des instructions à ses hommes.  Je regarde par la fenêtre pour voir ce qui se passe. Nojika réussit à tenir tête à Jeza, pour l'instant en tout cas. Mais elle semble perdre du terrain petit à petit. On doit intervenir rapidement. D'où l'on est, on peut entendre la conversation.

« Rends toi ou ton verger en paiera le prix.
Jamais. Ce verger est dans ma famille depuis des générations. On l'a créé. On l'a vu grandir jour après jour. On l'aimé, on l'a détesté. Il fait parti de nous. Je ne vous laisserai pas y toucher.
Alors dépose les armes et aucun arbre ne sera maltraité.
Vous avez déjà profané ces lieux avec votre présence malfaisante. Vous faîtes régner un climat de peur sur l'île depuis trop longtemps. Malgré tout ses efforts, la marine ne parvient pas à vous mettre la main dessus. Et pourtant, les rumeurs disent que deux d'entre vous ont été fait prisonniers. Comme quoi personne n'est invincible et tout le monde finit par tomber un jour ou l'autre. »

Reza continue d'essayer de la raisonner. Mais Jeza en a marre et charge. Nojika sort quelque chose de sa poche et le déplie. En le secouant, un violent courant d'air bien propulser le chef de l'organisation criminel en arrière. On dirait qu'elle tient un tuyau dans sa main. Je demanderais bien comme un tuyau peut projeter de l'air, mais je me souviens que je peux projeter de l'au avec mes main, et des lames d'air avec une arme … Jeremia fonce à nouveau dessus. Cette fois, Nojika se met derrière une caisse de mandarines. Et toujours avec ce violent vent, elle projette les mandarines des caisses les unes après les autres. Le criminel se retrouve agressé par des agrumes qui lui foncent dessus à toute allure. Il doit se concentrer sur sa défense s'il ne veut pas avoir de soucis.

« Tu ne nous laisse pas le choix. Dis adieu à tes arbres !  Brûlez les tous ! »

Reza lance le signal à ses hommes pour qu'ils allument un grand bûcher. Puis le criminel contourne Nojika pour l'attaque sur le côté. J'ouvre la porte violemment en la poussant avec mon pied droit, prenant un air héroïque. « Je vais vous sau*/ »

J'entends un petit bruit. Moins d'une seconde plus tard, une larme perle du coin de mon œil. Le reste de la seconde, je ferme les yeux. Une douleur lancinante vient me frapper le dos. Juste au niveau de la troisième vertèbre lombaire. Vu la douleur, je suppose une lombalgie commune. Je regrette aussitôt avoir pris cette stupide posture. Ma douleur vient de là. Ce point précis, bien douloureux, est la seule chose dont j'ai besoin pour me diagnostiquer. J'applique une main sur l'endroit me faisant souffrir, comme si ça allait changer quelque chose. Mais tout le monde connaît ce réflexe. Dès qu'on a mal quelque part, on vient passer la main dessus, on frotte. Tout ça n'a duré qu'à peine deux secondes. Ce que voit Nojika et les deux hommes, c'est un vieillard qui avait pris une pose étrange, et qui désormais semble souffrir en se tenant le bas du dos. Pitoyable, n'est-il pas ? Quelle idée de vouloir être cool à mon âge … ça ne m'y reprendra plus. Le combat reprend en deux contre un cette fois, et la jeune femme n'est pas à son avantage.


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Nojika retente le coup en propulsant des mandarines, mais Jeza esquive et Reza arrive sur son flanc droit. La femme se laisse tomber sur le sol et roule. Elle court pour fuir, ramassant au passage des mandarines. Puis elle fait volte face, le visage dégoulinant de vitamines.

« Si tu avais fin, il fallait le dire. J'ai quelque chose juste pour t*/ »

Pas le temps de finir sa phrase. Reza se prend une salve de pépin projetés à très grande vitesse. Les projectiles ne sont pas gros, mais vu les bruits que le criminel émet, ce n'est pas plaisant à recevoir. Il court se mettre à l'abri. Jeza est désormais pris pour cible. Il zigzag pour éviter les attaques. Il réussit à arriver au corps à corps de la directrice de la Belmer Corp. Cette dernière prend une mandarine dans chaque main, les mets devant elle, et les presse. Pris dans son élan, le blondinet ne peut esquiver. Il se prend une explosion de jus de mandarine dans les yeux. Perdant la vue, il est déséquilibré. Il titube, marche sur un agrume qui roule, et tombe à la renverse. Il se tient les yeux en criant et pleurant. La cultivatrice lui envoie des fruits aussi fort que possible. Hélas, il ne semble pas sentir grand chose. Je décide d'intervenir.

« Venez ici, je vais vous protéger. » Elle me regarde de haut en bas.
« C'est plutôt vous qui semblez avoir besoin d'aide. »

Durant tout ce temps, j'ai cherché un ingrédient précis dans mes affaires, en essayant de bouger le moins possible mon dos. Je viens enfin de le trouver. Je sors la seringue et m'injecte son contenu sans délai. Ça met un peu de temps à faire effet, alors je prends mon mal en patience. Jeza finit par se relever et appel son frère. Ils sont debout, cote à cote l'un de l'autre. Le chef a les yeux rouges. S'il n'avait pas d'émotion avant, désormais il en a. Il a appris à se battre dans les rues, là où tous les coups sont permis et surtout encouragés. Il s'est fait battre sur son terrain. Et par une femme. Un jeune femme supposée devenir leur prochaine victime. La propriétaire de l'endroit recule tandis que le duo lui fonce dessus comme des rapaces. Je sors des graines rouges de mes affaires. Je les lance au dessus des gens que je viens de trahir. Ils se transforment en tout petits champignons rouge, tout mignon. Avant d'exploser les uns après les autres. Ils ne sont pas créés pour faire mal, mais pour distraire. Et ça fonctionne puisqu'ils se bouchent les oreilles. La PDG en profite pour refaire son attaque propulsant des mandarines avec son bâton. Les criminels se font rouer de coups par les agrumes. Mais Jeza en a marre. Il se tient droit et éclate les mandarines avant qu'elles n'arrivent à lui. Il passe en phase deux. Reza contourne encore une fois. Il arrive derrière Nojika et la frappe pour qu'elle lâche son arme. Pendant que les deux se débattent, Jeremia les rejoint. Il frappe la femme de plein fouet, plusieurs fois pour finir par lui arracher son bâton des mains.

« Ne la touchez pas !
Toi … Merci de rappeler que tu existes. Je savais que t*/
On perd du temps là. Il est venu avec la marine. On doit partir vite fait frangin.
T'as raison. Attrape la gonzesse. Je m'occupe du vieux et j'arrive. » Il donne le bâton magique à son frère puis avance vers moi, un air pas ravi du tout. Il arrive tout proche. « Et bah alors papy, on a un lumbago ?
Comment un abruti comme toi connaît ce mot ? »

Pour réponse, j'obtiens son uppercut dans mon ventre. Il me soulève légèrement du sol, avant de me faire tomber à genoux. Cette fois, j'ai mal au dos et au ventre. Youpi. Une chance que l'effet de la seringue commence à faire effet. D'ici peu, tout ira mieux. Il vient me frapper de son pied en criant que ça, c'est pour la trahison, ça le mensonge et d'autres idioties dans ce genre. Au bout d'un moment, je sens enfin pleinement les effets de mon remède. Sa victoire le rend ivre, il a le pouvoir, il le sait, donc il en profite. Alors qu'il m'assène un nouveau coup de pied, je roule sur le côté, et je viens frapper violemment sa cheville. Mon poing des 400 tuiles, combinés à mes connaissances chirurgicales, j'ai ciblé les tendons juste au dessus du talon d’Achille. En les frappant aussi violemment, j'espère immobiliser l'individu. Cette partie du pied n'est protégé que par une mince couche de chair et un os plutôt fragile lorsque l'on sait où frapper. Il pousse un cri de douleur. Chacun son tour. J'essuie rapidement le sang qui coule de mon visage afin de pouvoir retrouver une vision correcte. Je ne dispose pas de beaucoup de temps avant que les anti douleur ne fassent plus effet, alors je dois me dépêcher. Je me relève et envoie un crochet du droit en pleine tête de mon adversaire. Il ne peut plus s'appuyer sur sa jambe gauche à cause de la douleur occasionnée par mon attaque.

Je récupère mon sang et le jus de mandarine traînant sur le sol. J'envoie plusieurs requins aqueux sur le chef des berrys. Il tente de bouger pour esquiver, mais pas facile sur un pied. C'est pour ça qu'il roule sur lui même. Je relance mon attaque. Il roule dans l'autre sens. Mais cette fois, il se réceptionne mal et un juron s'échappe de sa bouche. Et cette fois, je le transperce à divers endroits. Principalement ses épaules et ses genoux afin de gêner ou empêcher ses mouvements. Je m'essuie les mains comme je peux avant de sortir une bille bleue de mon sac et lui lancer dessus. Un nuage de gaz se forme pendant que je m'éloigne pour rejoindre Nojika. Si ça ne le met pas dans un profond sommeil, il ne doit pas en être loin. Il a combattu la jeune femme auparavant, il a fait des efforts pour résister, il s'est fait battre deux fois par elle, sa fierté en a pris un coup. Il n'était pas au maximum de ses capacités en venant vers moi. Il voulait juste évacuer un peu de pression et se débarrasser de quelqu'un ayant trop d'informations au sujet de son organisation criminelle.

En courant vers l'autre côté du bâtiment, je vois Nojika qui a réussit à se libérer de l'emprise de Reza. Les deux s'affrontent. Si le criminel est à mains nues, la jeune femme semble avoir une sorte de pistolet cracheur de mandarines, et elle continue de les envoyer sur son adversaire. Comme Jeza l'a fait, son petit frère esquive les projectiles, ou alors les attraper pour les renvoyer. La grange est couverte de fruits explosés. La jeune femme arrive à court de munitions dans pas longtemps. Le blond s'avance vers elle d'un pas décidé. Je ne sais pas comment elle fait, mais Nojika fait bouger le jus des fruits éclatés tout autour d'eux et le projette sur son adversaire. Sans doute l'aide de son bâton qu'elle tient dans sa main. Mais il l'a vu venir, et donc il esquive sans trop de problème. La femme en tenue militaire tente d'autres actions, mais Reza trouve une faille dans chacune d'elle. Je sors alors une bille que je n'ai jamais utilisé jusqu'à présent, et je la lance entre les deux. Elle tombe sur le sol. Rien ne se passe. Les deux me regardent, dépités.

Je suis fatigué, blessé, et drogué, alors un peu de compréhension je vous prie. Alors que le Berry avance vers elle, ma bille explose, libérant un cactus. Ce dernier envoie aussitôt toutes ses épines sur le blond qui se met à hurler. Oui, mes techniques ne sont pas classiques et ne peuvent être prédites. Ce n'est pas comme du karaté où on peut anticiper le mouvement de son adversaire en fonction de sa posture. Ou bien prévoir qu'un éclair va frapper en voyant de gros nuages noirs avec l'électricité statique qui augmente juste avant. Je peux créer énormément de choses, et le seul moyen d'anticiper, c'est de se préparer à tout. Ou d'avoir déjà vu mes techniques. Nojika asperge le criminel de jus de mandarines, ce qui le fait crier encore plus. De l'acide sur des blessures, ça ne fait clairement pas du bien. Sous la douleur, il s'effondre. Nojika l'avait déjà bien épuisé avant que j'arrive on dirait.

Spoiler:


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
Un arroseur arrosé arrosant un arrosoir rose 3301443526
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Je vais pour passer des menottes au criminel quand d'un seul coup la douleur revient. Voilà la fin de l'effet de mon médicament on dirait. Je me retrouve paralysé de douleur. Nojika me regarde avec un air étrange.

« Qui êtes-vous ?
Rio. Chasseur de prime. Je suis venu … vous sauver.
Me sauver ?
Oui. La marine s'occupe de protéger votre verger.
Et qui vous protège vous ?
… J'admets que la pose était inutile. Je récolte ce que j'ai semé.
ATTENTION ! »

Il crie dans ma direction. Je veux me retourner, mais si je le fais, même un escargot ira plus vite que moi. Je suis paralysé. Si je bouge, je souffre et la douleur se propagera dans ma colonne vertébrale. Je me reçois un violent coup de masse dans le dos. L'impact m'envoie au sol sans aucune résistance de ma part. Et c'est parti. La douleur part des lombaires. Je la sens remonter ma colonne vertébrale telle un serpent. Elle vient toucher les nerfs à côté. Puis elle arrive jusque quand mes extrémités. Cette sensation de picotement qui touche mes doigts et orteils, suivit de la douleur. Sur une échelle d'évaluation de la douleur, je dois bien être à 9/10. Je n'arrive pas à me concentrer. J'halète comme un bœuf, augmentant mon débit respiratoire, dans l'idée de ralentir mon rythme cardiaque qui s'emballe légèrement. Nojika se précipite vers moi, mais quelqu'un la repousse violemment et l'envoie s'écraser plus loin.

« Tu vas payer le vieux ! Regarde dans quel état tu nous a mis. Et tu as amené la marine ici en plus.
Si tu nous tue, la marine te fera la peau. Tu as besoin d'otages en vie pour sortir d'ici. Tu sais que le bâtiment est encerclé.
Alors pourquoi ils ne viennent pas ? Ils ont peur ? Ou bien ils sont occupés avec les allumettes ? »

Cette voix … Jeza. Et merde, je pensais l'avoir assez blessé pour qu'il s'endorme avec mon gaz. Il met son pied sur mon dos. Et il appuie pour me faire souffrir. J'essaie de retenir mes cris, mais c'est impossible. En plus de me compresser contre le sol, il exerce sa force pile sur l'endroit que je me tenais quelques instants plus tôt. Il a compris que ma douleur venait de là. Il a trouvé mon point faible. Je … Je dois … Aller. Concentre toi Rio. Tu vas le faire. Je serre les dents. Assez fort pour faire râper contre mes gencives. Je ferme ma main gauche très fortement aussi. Assez pour enfoncer mes ongles dans ma peau et faire du sang. De ma main droite, je la plonge dans ma sacoche, je farfouille, sous le regard du criminel, puis j'en sors une seringue. J'essaie de me l'injecter. Il intercepte.

« Ttttttt. Tu crois vraiment que je vais te laisser faire ça, vieux chnoque ? Mais bien sûr, reprend une dose qu'un truc qui te permet de bouger. Je t'en prie. Non mais tu me prends pour qui ?! »

Il vient écraser la seringue dans sa main pour la détruire et être sûr que je ne puisse pas l'utiliser. Et là, malgré la douleur je souris en serrant les dents.

« Tu es tellement stupide Jeza. Ton frère est vraiment le cerveau de la bande.
Mais … Qu'est-ce que … Pourquoi ça me démange ?!
Je savais très bien que dans mon état, tu intercepterais la seringue en pensant qu'il s'agissait encore d'adrénaline. Pas cette fois. Cette seringue était pour toi.  Une spécialité de Shimotsuki, le ver crouigou. Extrêmement irritant, n'est-ce pas ?
Enlève moi ça !
Ses propriétés urticantes rendent fous les gens qui finissent souvent par se gratter jusqu'au sang, enlevant les couches de peau les unes après les autres.
ARRÊTE ÇA !
Je ne peux pas. Ça va te rendre fou. »

Il se gratte de plus en plus les mains. Et plus il frotte, plus il étale les sécrétions animales. Je suis peut-être vieux, mais j'ai plus d'un tour dans mon sac. Et mon âge s'accompagne d'une certaine sagesse, en dépit de ce que les gens peuvent penser. J'étais né bien avant toi, Jeza. J'ai connu des brutes. Je sais comment vous agissez quand on vous force un choix. En pensant avoir le dessus a été ton plus grand moment de faiblesse puisque tu as relâché ta vigilance. Un vieux incapable de bouger sous ta botte, une femme au loin couchée sur le sol, qu'est-ce qui pouvait t'arriver ? Tu nous dominais. Tu nous avais à ta merci. Ton orgueil précipite ta chute. Alors merci. Je prends cette fois la véritable seringue d'adrénaline et me l'enfonce dans le bras comme je peux. Je vide l'intégralité de son contenu. Voilà qui va mettre mon cœur à l'épreuve. Utilisé deux fois en aussi peu de temps est dangereux pour mon organisme. Mais je n'ai pas le choix. Nojika réussit à se relever, un peu sonnée. Elle vient vers moi, je lui dit de ne surtout pas s'approcher du chef des Berrys sinon elle va subir l'effet elle aussi. Quant à lui, il se roule sur le sol en criant pour que ça s'arrête. Une minute plus tard, je peux de nouveau bouger et je me lève avec l'aide de la jeune femme. Le colonel arrive à ce moment. Il nous voit debout, la pdg et moi, Jeza sur le sol qui hurle.

« Ne le touchez surtout pas ! Je lui ai fais un cadeau. Quiconque le touche subira le même sort. Et il n'y a pas de limite de temps. Il restera ainsi jusqu'à mourir en se grattant bien au delà de la raison. »

Ils déglutissent tous les deux. Oui, je peux être méchant. Il m'a fait mal. Je me suis fait couper, planter, taper, on s'est servit de moi comme punching-ball, comme serpillière. Je n'ai pas spécialement apprécié. Je me dépêche de prendre des anti-inflammatoire de mes poches. Je gobe plusieurs doses, pour que ça fasse effet.

« Il me faut des mandarines. La vitamine C est très bonne pour booster l'efficacité de mon système immunitaire. »

Gentille, Nojika m'en apporte plusieurs. J'arrache la peau violemment avant de les enfourner dans ma bouche. Pas élégant pour un sou. Mais le temps est la clé. J'ai dix minutes avant que la douleur revienne, et cette fois, je serais vraiment bloqué. Alors je dois contrer ou réduire les effets. D'un seul coup, un goût horrible touche mes papilles. Mais je vais trop et vite et j'en avale un bout. Néanmoins, je crache le reste des fruits sur le sol. Je ne sais pas s'il y en a une avariée, moisie, empoisonnée ou quoi, mais elle est vraiment dégoûtante. Je goût ressemble à celui d'une poubelle qui aurait fait un enfant avec un étron. Je suis à deux doigts de vomir. En ayant marre des supplications de Jeza, je me décide à l'endormir avec mon gaz. Et cette fois, ça fonctionne. J'enfile une paire de gant, et je viens frotter les parties touchées par les sécrétions des vers contenue dans la seringues, avec un baume à l'odeur de menthe poivrée. Le seul remède actuellement connu pour contrer les effets des vers crouigou. Dès que j'applique ma solution, il se calme un peu, il arrête de se raidir. Il se détend. Je retourne auprès du colonel une fois terminé avec le criminel. Je vais m'asseoir dans une chaise on loin de là.

« Colonel, je vais être bloqué dans cette position pendant un certain temps. Il faudra me ramener avec la chaise s'il vous plaît.
Dîtes moi donc ce qui s'est passé ici.
Heu … Nojika était attaqué par les berrys. Elle a sorti son bâ*/
Bac à mandarines. J'ai sorti mon bac à mandarines, et j'ai lancé les fruits sur eux pour me défendre. Ça a fonctionné un temps en les repoussant. Mais ils ont réussit à trouver une faille. Alors qu'ils allaient me toucher, Rio est intervenu. Il les a repoussé. » Je la regarde d'un air étrange. Elle change les faits volontairement pour augmenter mon rôle. Pourquoi ? Pour ne dit-elle pas avoir utilisé son bâton magique pour créer de l'air et repousser les malfrats ? Bref, ça ne me regarde pas. Je la laisse continuer et me contente d'acquiescer parfois. « On s'est ensuite battu. Mais ils avaient l'avantage. Rio a utilisé un truc bizarre. Mais il a reçu un mauvais coup dans le dos. Il a néanmoins réussit à me protéger et me sauver de leur griffes en battant Reza puis Jeza. C'est alors que vous êtes arrivé. On me dit que vous avez sauvé mon verger ? C'est vrai ?
Des Berrys avaient pour ordre de mettre le feu aux arbres. Par contre, nous les avons vu et neutralisés avant qu'ils n'en aient le temps. Deux arbres ont été perdu ceci dit. Mais le reste n'a aucun dégât.
Merci. Merci beaucoup. Ce verger représente tout pour moi. C'est l'héritage de ma grand mère, le cœur qui fait vivre cette île. S'il avait pris feu … j'ai peur que l'île ne s'en soit jamais remise. Merci à vous aussi. » dit-elle en se tournant vers moi. Je ne sais quoi dire. Elle a modifié les faits et me présent tel son sauveur. Alors que dans les faits, elle en a fait autant que moi, si ce n'est plus. Mais elle a ses raisons, alors je décide de jouer le jeu.
« Je vous en prie. C'était un plaisir d'avoir pu éviter une telle catastrophe. »

Le colonel se tourne à présent vers moi avec un air grave et solennel. On y est. Le moment de vérité.


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« Chasseur de prime Rio. Vous êtes entré dans ma caserne avec une prime sur la tête tout en livrant deux criminels connus qui échappaient à nos services depuis des années. Vous avez pris en otage des soldats de ma caserne. Vous vous êtes évadés de prison et avez emmené un des prisonniers capturé plus tôt. Vous vous êtes allié aux groupuscule criminel connu sous le nom de Berrys. Vous les avez aidé dans leur œuvre pour kidnapper Nojika ici présente. Vous avez neutralisé Django et Taran à l'extérieur. A l'intérieur du bâtiment, vous avez protégé une civile et combattu deux dangereux criminels avant de les battre. Vous avez empêcher le kidnapping d'une personnalité importante de l'île. Vous avez fait preuve discernement et d'un instinct dont bien des hommes manquent. »

Où veut-il en venir ? Il énonce des faits, mais rien ne me laisse deviner ses prochains mots. Nojika le regarde aussi surprise que moi. Elle ne s'attendait pas à ce que je sois moi même primé. Étrange pour un chasseur de prime, n'est-ce pas ?

« Vous avez su mener à bien votre mission d'infiltration. Et cette dernière prend fin dès cet instant. » Pardon ?! Mission d'infiltration ? Qu'est-ce qu'il vient me chanter là ? Depuis quand je suis en infiltration ? Infiltration de quoi d'ailleurs ?! « C'est terminé. Vous n'avez plus besoin de prétendre être un criminel. Vous pouvez redevenir chasseur de prime. Plus besoin de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas. Je contacterai qui de droit en rentrant, qu'ils enlèvent cette prime sur vous. Heureux de voir que notre plan a fonctionné.
Heu … Oui, bien sûr colonel. Merci de … votre aide. »

Je ne sais pas quoi dire, alors je cherche un peu mes mots. Ça manque clairement de sincérité puisque je ne sais pas quoi penser. Est-ce qu'il veut faire croire que tout ce qui s'est passé depuis mon arrivée était prévu depuis le début ? Que la prime, atterrit par hasard sur ma tête, faisait parti d'un plan visant à me faire intégrer les Berrys ? Que l'évasion de prison et le combat qui en ont suivit faisaient également parti de ce plan ? Et que le but final de notre alliance était de faire tomber tous les criminels ? … C'est au Cipher Pol de faire ça normalement, pas à un chasseur de prime. Comment les gens pourraient-ils croire ça ? Le colonel disperse ses hommes qui vont ramasser le corps des différents berrys traînant. Il en profite pour me prendre à part.

« Tu as compris le topo ? Tout ça était prévu. Je t'ai contacté il y a des semaines pour que tu viennes et règle la situation ici. Compris ?
Mais pourquoi ? Comment ?
T'as fait un truc qui t'a fait connaître récemment non ?
Heu … J'ai capturé le panda roux pas loin de l'île.
Parfait. A ce moment je t'ai contacté pour établir ce plan.
Pourquoi vous feriez ça pour moi ?
… Parce qu'au final, tu as permis la capture des cinq dangereux criminels, tu as sauvé une civile et protéger une île. Tu ne sembles pas quelqu'un de mauvais. Mais je t'ai à l’œil. Si jamais je découvre que tu te jouais de moi, et que tu es bel et bien un criminel, je te pourchasserai jusqu'au bout du monde. Est-ce clair ?
Heu. Oui colonel.
Bien. Garde cette version des faits, et personne n'aura de problème. Tout le monde est gagnant. »

Le colonel me laisse, assis sur la chaise. Nojika vient à ma rencontre une fois qu'il est hors d'écoute.

« Merci pour le coup de main.
De rien. Mais de ce que j'ai vu, vous n'en aviez pas forcément besoin. Pourquoi ne pas avo*/
Parce que ce n'est pas quelque chose qui doit se savoir. C'est dans ma famille depuis un certain temps. Et si la marine apprenait que je suis en possession de ça …
Vous auriez des soucis. Ok, je comprends. C'est votre vie, ça vous regarde. Je n'ai pas à empiéter dessus.
Je savais que vous comprendriez. Vous avez bien dit que votre nom est Rio, n'est-ce pas ?
Oui.
On a un Rio qui est passé il n'y a pas longtemps pour une demande de partenariat. Ça ne serait pas vous par hasard ?
Si. mais comment vous savez ça ?
Nos commerciaux me font des rapports toutes les semaines. Je sais tout ce qui se passe dans ma compagnie. Vous m'avez sauvé la vie, mais une alliance me semble trop. Je dois réfléchir comme une dirigeante. Un partenariat plutôt. Vous vouliez des mandarines je crois.
Effectivement. Je suis herboriste, et les mandarines ont des effets vraiment intéressants sur la santé.
Bien. Combien vous en faut-il ?
Heu … Une.
Va pour une par semaine. Je fais envoyer ça où ?
Hein ? Une par semaine. Merci. Merci merci merci merci merci. C'est énorme !
Ce n'est pas grand chose en échange d'avoir sauvé ma vie, aidé la marine et protéger le verger. Donc, l'adresse ?
Shimotsuki, village de Kawaï sur la montagne, boutique appelée Le Poteau Rose.
Parfait, c'est noté. On devrait commencer demain.
Merci infiniment ! »

Elle me laisse, semblant en avoir marre de mes remerciements. Une caisse de mandarines par semaine, ce n'est pas grand chose pour elle. Mais pour moi, ça change tout. C'est un excellent pas dans la bonne direction. Si le colonel respecte son marché, je n'ai plus de prime sur la tête. J'ai gagné un partenariat avec la Belmer Corp. J'ai arrêté des criminels et donc vais empocher un joli pactole. Tout est parfait pour moi. Hormis mes blessures, ma souffrance qui va revenir dans quelques instants, mon âge, e sang qui coule … On m'amène avec les criminels à la caserne. Tiens, elle me semble beaucoup plus grande de jour. Je médecin m'examine. Il suit les instructions que je lui donne pour fouiller dans mes affaires. Le colonel m'a rendu mon den den. Pendant ce temps, je suis bloqué sur le lit, incapable de bouger sans subir d'atroces souffrances. Je me prends un sacré cocktails d'effets positifs en espérant qu'ils agissent vite. Toute cette aventure m'a rappelé la triste réalité, je ne suis plus tout jeune, et je n'ai jamais été un combattant. Je m'en sors grâce à un panel d'effets plus étranges les uns que les autres, mais c'est tout. Je dois absolument travailler ce point, devenir meilleur. Mais ai-je vraiment envie d'être connu comme un combattant plutôt qu'un herboriste ? Là est le dilemme de ma vie.

Après plusieurs jours de repos à l'infirmerie de la caserne, les médicaments ont bien fait effets. Je peux bouger à peu près normalement. On ne me donnerait que soixante dix ans vu ma posture, c'est tout. Mais le simple fait de marcher me remonte déjà le moral. Êtes-vous déjà resté des jours dans un lit sans pouvoir bouger ? Où chaque changement de position vous causait un mal atroce ? Ce n'est vraiment pas un plaisir. J'attends encore quelques jours avant de pouvoir marcher à peu près correctement. Je quitte la caserne et lui dit au revoir. Je ne pense pas revenir ici. Le colonel a tenu sa parole. Son rapport mentionne exactement ce qu'il a dit. Est-ce que ses supérieurs vont enquêter là dessus ? Il y a peu de chance. Après tout, tout est bien qui finit bien. Un gang criminel recherché depuis des années a été arrêté, une civile a été protégée, un verger, source de revenus principale de l'île a été sauvé. Le tout au détriment d'une partie d'un mur de la caserne. Alors pour quelle raison, autre que venir foutre la merde, quelqu'un irait chercher un détail dans ce rapport ?


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