[1627]Voler c'est mal, mais voler un Ginka, c'est simplement une très mauvaise idée....

La journée avait débuté sur les chapeaux de roues pour la petite famille Ginka. Le père, Homura, c'était levé de bonne heure sans oublier de bousculer son fils, Fû, à plusieurs reprise pour qu'enfin ce dernier souhaite sortir du lit. La mère, Shizuku elle était déjà partie au QG tandis que la petite ainée, elle, dormait toujours après avoir été plongée toute la nuit dans ses bouquin afin de réviser sa médecine. Père et fils étaient en cuisine, ayant tout préparé pour le service il ne leur restait qu'à ouvrir et si Fû n'était absolument pas emballer à l'idée de travailler et de lancer les hostilités c'était une belle somme que son père lui avait promis la veille qui l'avait finalement décider à accepter.

Dans les alentours de dix heures, les clients commençait à affluer dans l'établissement et tandis que Fû s'occupait de la préparer des plats nécessitant d'être mijoter, Homura lui s'occupait de l'accueil des clients tout en continuant la préparation de la préparation des assiettes. D'ordinaire, le restaurant familiale n'était pas vide et le business fonctionnait plutôt bien mais cette matinée avait été plutôt spéciale car midi ne sonnais pas encore qu'ils affichaient déjà complet.

"Tu t'fou de moi p'pa ?... J'croyais que y'avais pas de client le mardi... Ca commence à peine qu'on est plein... J'suis claqué moi..." Fû s'épongeait le front à cause de la sueur qui commençait à abonder sur ce dernier à cause de la chaleur de fourneau tandis qu'il grognait. "Comment ça j'me fou de toi ?! Tu va bosser oui !! Je suis bien content que tu m'épaule alors qu'aujourd'hui il y a autant de client et puis j'en reviens pas que tu oses te plaindre alors que je te payes !!!" Rétorquait le père en criant sans même prendre en considération si la clientèle pouvait ou non l'entendre. "Je vois pas le problème.." Soupirait le blond en continuant de travailler tout en étant son air stoïque qui avait le don d'énerver Homura au plus haut point. "Le problème ?! TU ES MON FILS !!! J'devrais pas devoir te payer pour que tu m'aides !!! J'te rappel que si tu es en vie c'est grâce à moi espèce d'ingrat !!!"

Une cliente s'était mise à hurler tandis que le propriétaire de l'établissement venait de jeter un couteau de toute ses forces dans la direction de son fils comme s'il cherchait à le planter de bout en bout. Heureusement, ou était-ce peut-être calculer l'arme blanche avait atteinte le mur face à Fû et s'était directement plantée dans ce dernier. "Quoi ?! Vous avez jamais vu un cuisinier et son fils avoir une querelle ?" Demandait Homura à l'hystérique qui s'était effrayée pour si peu selon lui. "Ouais, c'est ça, repartez ! De toute façons on est complet ! Non mais... Les clients de nos jours..." Grognait-il comme si ses actes n'avait absolument rien de choquant.

De son côte le fils qui venait de recevoir une attaque direct de la part de son paternel, n'avait même pas prit la peine d'éviter l'arme tant il avait l'habitude de ce genre d'attitude, pire on aurait presque cru que le père avait fait une livraison expresse de l'outil qu'il lui fallait car à peine s'était-il planté que le couteau était récupérer par Fû pour commencer à découper des carottes qu'il se mit ensuite à plonger dans l'eau bouillante. "C'est pas parceque je suis ton fils que je suis ton esclave. J'te dois rien." S'était-il oser de répondre tout en continuant sa popotte comme si de rien n'était.

"C'est ça ouais. Après les carottes tu vas accueillir les gens, j'dois faire ma préparation pour la 5." Homura après avoir remballer une cliente sans aucune espèce de pitier s'était finalement remis à travailler une carcasse de viande inidentifiable tant elle était déjà partiellement désosser. "Ouais... Bah la 5 elle a commander une salade pas un fond de vœux vieux sénille." En réaction quasiment instanée le chef cuisto avait saisit le crayon derrière son oreille et l'avait à nouveau lancer à toute vitesse dans le dos de Fû qui comme s'il possédait un second sens l'avait attraper au vol avant de se saisir d'un carnet et de pointer l'objet vers ce dernier pour commencer à écrire. "Bonjour mademoiselle bienvenu chez Ginka comment puis-je vous aider ?"

Voler c'est mal, mais voler un Ginka, c'est simplement une très mauvaise idée ♚

flashback • PV Ginka Fû

Depuis combien de temps, Tatiana était en train de manger en toute tranquillité ? Aucune idée. Si le spectacle que lui offrait le cuisinier et un autre jeune homme était particulièrement amusant, cela n’empêchait pas la jeune femme de se nourrir. Mais comment allait-elle finir par payer tout ce qu’elle avait consommé ? Allez savoir. La demoiselle avait toujours une idée derrière la tête et si elle pouvait profiter d’un bon repas et s’en aller ensuite sans rien demander de plus, autant dire qu’elle le ferait. La vie était particulièrement difficile ces derniers temps, forcément qu’elle avait du mal à survivre et voler une pomme dans les petites échoppes n’allaient pas dû tout l’aider à avoir de l’énergie. Mais là… Cette nourriture… Bon sang, elle était délicieuse et Tia’ se régalait. Sincèrement.

Elle était restée à sa place, sans parler à personne. De toute façon, Tatiana n’était pas venue pour faire ami-ami avec les personnes présentes dans cet établissement. Bien au contraire même. Son but était uniquement de se remplir la pense, pour ensuite s’en aller sans se poser de question. Forcément, en entrant dans cet endroit, la demoiselle à la chevelure arc-en-ciel avait pris le temps d’observer les places des tables et autant dire que son choix avait été catégorique: une table, à quelques mètres de la sortie, histoire de pouvoir filer à l’anglaise. Le plan était parfait, tout du moins dès qu’elle avait fini par s’asseoir et commander, tout se passait parfaitement bien. Il n’y avait aucun doute qu’elle allait réussir, le tout était de se comporter tout à fait normalement. Ce qu’elle faisait à la perfection. C’était tout bonnement trois plat qu’elle avait commandé pour les dévorés, bien entendu en prenant le temps qu’il fallait et savourant chacune des saveurs de ces mets, pour observer chacunes des personnes qui étaient dans la salle, avant de finir ce qu’elle mangeait et se sentir totalement repus.

Seigneur, cela avait été un délice. Et elle remerciait intérieurement le cuisinier, tout en s’excusant pour ce qu’elle comptait faire. Bien qu’elle savait que c’était leur gagne pain, autant dire que pour le moment sa propre survie primait sur le reste. La jeune femme faisait mine de bailler, après avoir manger à sa faim, alors qu’elle observait encore un peu la salle et soudainement… Voilà qu’elle se mettait à partir en courant, poussant la porte de toutes ces forces, détalant tel un lapin. Le but était, maintenant, de fuir le plus loin possible.