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Le service est au bar [Pv Malice Morigan]

Journal N°2



Ceci marque la suite de mes aventures à Goa, rappelez-vous de cette gamine qui avait complètement disparu avant que l’on passe la montagne remplie de bandits ou encore d’autres types de personnes, et qui du coup ne m’avait pas payé, elle ne s’était toujours pas représentée, mais elle m’avait permis de me balader plus simplement en ville et découvrir que les personnes continuaient de vivre malgré la présence de la Marine et le traumatisme pour certains. Certains diront que je suis subjective lorsque j’évoque ces souvenirs, des Marines proclameront que les habitants étaient heureux d’être débarrassés de révolutionnaires qui auraient pu tout faire péter dans leur guerre contre le Gouvernement Mondial, mais ceci n’était qu’une simple diabolisation. Mais la visite des lieux m’a permis de loger chez l’habitant, vu que je m’installais pour plusieurs mois, voire années selon les besoins de ma mission, mais je n’avais pas de quoi me payer une véritable maison, et que l’hôtel me coûtait beaucoup trop. Alors en attendant de trouver mon emploi, je gérer l’habitacle qui me recevais, et en échange, j’obtenais nourriture et lieu de couchage, qui était souvent le sol. Cependant je n’étais pas à plaindre. Ma carrure me permettait d’aider la vieille dame à porter sa vieille mule qui elle-même apportait des confitures aux différents commerçants du coin. Pendant mes heures tranquilles du soir, je déambulais dans les rues à la recherche d’un simple emploi, mais les taverniers me regardaient avec de gros yeux, et personne n’avait assez confiance en moi pour m’embaucher en tant que garde du corps. Je me retrouvai assez rapidement à faire des confitures de myrtilles et de framboises avec ma locataire, une aubaine parce que sur le marché, elle me laissait une place et je pouvais vendre mes confitures afin de me faire un peu d’argent de poche.

« Tu verras, tu as du talent pour faire des confitures » m’avait-elle dit « Avec plus de temps et d’expérience, tu pourrais devenir la meilleure dans le domaine. »

Je lui aurai bien répondu que forcément, j’avais du talent dans tous les domaines vu que j’étais parfaite, mais vous savez, je ne suis pas la personne qui aime froisser l’égo de personnes âgées et en retard mentalement par rapport à moi, alors je m’étais focalisée sur la vente de mes confitures, faisant un total de vente me permettant d’aller vider mon saoul pour une semaine, ce qui n’était pas si mal. Ce fut dans cette semaine, où j’étais en train de boire dans une petite taverne que commença une bagarre, d’abord amicale, jusqu’à ce que le barman, un type sympa qui souriait tout le temps, ne s’effondre raide mort. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un fou du calme qui se retenait depuis un moment de ne pas insulter les personnes qui trouvaient ça drôle de commencer un combat dans une taverne. Je le comprenais, dire qu’il y avait toujours des bagarres dans ce genre d’établissement était simplement une excuse idiote pour frapper quelqu’un, ce qui était un acte stupide et primitif. Alors j’ai sauté sur l’occasion, et j’ai repris le bar, enfin, presque, vu que je n’en suis pas vraiment la propriétaire attitrée. Mais le propriétaire n’a pas vraiment les compétences pour, et j’étais au bon endroit au bon moment, et quand je lui ai montré mes talents, et parce qu’il n’y avait personne d’autre, il a accepté.

Et me voilà ici, avec un travail sur l’île de Dawn, à servir des clients plus ou moins éméchés, ou intelligents. Mais je croisais beaucoup de monde, et cela voulait dire des personnes de tout genre. Des fois, il s’agissait même de bandits ou de pirates. Certains me draguaient, c’était assez lourd, d’autres cherchaient les ennuis, et je n’étais pas mécontente de voir les forces de l’ordre intervenir d’ailleurs. Tout ça pour rentrer chez les vieux qui m’hébergeaient, et qui me demandaient si je pouvais aller les aider pour cueillir les fruits dans leur champ. Bien sûr, ce genre de situation dura sur une semaine avant que la rencontre importante n’arrive, il était important de vous indiquer que je commençais bien à m’intégrer ici, mais que je n’avais toujours pas moyen de communiquer avec la révolution par rapport à ce qu’il se passait, surtout que tenir un journal était dangereux, tant que je n’avais pas de lieu où habiter toute seule. J’allais devoir économiser sur plusieurs mois, voire années, avant de pouvoir faire tout ça, et donc j’allais devoir travailler plus, pour gagner plus. De plus, cet endroit était bien pour moi car il me gardait avec les gens de la rue, mais je pouvais aussi garder un oeil sur les nobles restants dans les environs et voir l'évolution de la ville.

Le jour de ma rencontre était un jeudi, en plein hiver, il faisait froid donc les affaires étaient bien pour moi, les personnes entraient souvent pour se réchauffer, et buvaient pour en avoir l’impression. De mon côté, je lavais quelques verres en écoutant un jeune dire qu’il voulait devenir un pirate. Avant que les autres ne se moquent de lui. Ce n’était pas très gentil, mais ils avaient raison.

« Pour ça faudrait que tu te renforces mon p’tit ! Et puis la Marine te chopperait direct ! Vaut mieux qu’tu travailles t’auras moins d’problèmes ! »

Disaient-ils. Il pouvait aussi rejoindre la Révolution, plutôt que de s’extasier sur la liberté éphémère d’actes illégaux visant à voler, même aux plus démunis. Mais le gamin avait bientôt l’âge de partir en mer, et commençait à vouloir se défendre. Alors je me décidai à intervenir.

« Le monde de la piraterie est sans pitié, même s’il semble magnifique. Ne pense pas que tout est beau là-dedans, tu risques d’y perdre toute ton innocence. »

Ce n’était pas des paroles en l’air. Beaucoup de personnes avaient perdu la vie en voulant devenir pirates. Beaucoup y avaient aussi perdu la raison. Mais pour le moment, rien d’anormal. Mais une personne entra à ce moment, faisant un peu taire les paroles de chacun. De mon côté, j’avais un nouveau client, en espérant qu’il ne mette pas trop de bazar.


Dernière édition par Ann D. Red le Ven 10 Fév 2023 - 16:58, édité 1 fois
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Ce n'est pas parce qu'on s'est habitué au froid, qu'il ne faut pas se couvrir.Une leçon apprise, tirée des expériences passées, et de son passif avec la neige et tutti quanti. Une leçon que ses parents lui avaient inculqué, et que elle avait  retenu à la dure avec Danny. L'hiver s'était installé, couvrant d'un voile de brume les bas fonds de Goa, les rendant toujours plus dangereux. Ruelles coupe gorge et révolutionnaire dissimulés dans l'ombre attendait la commandante Morigan. Son croiseur s'était amarré avec succès au ponton, l'ancre avait été jetée par dessus bords, le ponton s'était abaissé, comme sonnant le glas des moribonds et des criminels en tout genre qui se cachaient encore dans les montagnes et parfois même en ville, au vu et su de tous. L'ordre de mission avait été clair, la commandante et son équipage devaient trouver et capturer -morts ou vifs, l? es derniers résistants du bastion révolutionnaire qui se trouvait ... On ne savait où. L'ordre de mission assez vague avait un peu tourneboulé et chafouiné la petite brune aux reflets bleutés, par son imprécision toute commune à sa hiérarchie -l'ordre ne venait pas du Contre Amiral Knox elle en était certaine, qui pensaient qu'être sur le terrain, c'était plus facile que de se coltiner les décisions, les lenteurs administratives, et les débats insipides de l'État-major.

Forcement, quand chacun voit midi à sa porte, il est difficile de se rendre compte des choses; Et quand l'on était déconnecté du terrain, on se trouvait bien vite en position de critiquer ceux qui obéissaient à des ordres débilitants et parfois même incohérents. Mais un ordre, c'était un ordre, et elle allait remplir sa mission avec toute la rigueur et la droiture qu'impliquait et chérissait la jeune Malice, 23 ans, et déjà à la tête d'hommes bien plus âgés et expérimentés qu'elle, dont elle avait parfois du mal à convaincre de ses compétences. Quand on discutait un de ses ordres, elle se fâchait. Et plutôt qu'arborer le cramoisie de la contrariété, elle jouait la couleur azurée et irisée du défi. Un bras de fer, généralement. Qu'elle gagnait, en règle générale, en tout les cas, restait-elle encore invaincue jusqu'à aujourd'hui.

- Choisissez un binôme, et déployer vous... Surtout, on se fait discret. Commença-t-elle par dire à ses hommes rassemblés sur le pont. Surtout toi, McKenzie, enlève moi cette foutue casquette de la marine :! Fit-elle en aparté au plus fidèle mais aussi le plus niais de ses hommes. Pas de rixes, mais essayez de glaner des infos pour savoir si une niche à révolutionnaire se trouve dans le coin, et si la débusquer est possible. Les hommes la regardaient comme des ronds de flan, alors elle se fendit d'un : Dispersion, au boulot ! Qui sembla résonner dans toutes les caboches, et sonner le top départ.

Elle sonnait aussi le glas des dernières strates de rébellion, et de résistance, encore bien implantées dans le Royaume.

Pour la commandante, la mission restait la mission qu'elle devait accomplir. Les autres n'étaient que des pions sur l'échiquier, des larbins tout au plus, tout au moins, des personnages secondaires dont vous ne connaîtrez pas les aventures rocambolesque. Il faut dire que faire dans le discrétion et l'enquête, n'était pas le métier principale de la marine. A croire que le Cipher Pol était bien trop occupé, au fainéant, pour leur demander ce genre d'effort.

Toute façon, elle prenait toutes les missions, et elle les effectuait avec brio, étincelant par ses stratégies nouvelles, avant-gardiste, et surtout ... Efficaces. Ses hommes, bien que d'une intelligence toute moyenne, était des chiens de chasses entraînés à répondre au moindre de ses désirs - ne soyez pas lubrique s'il vous plait, et même quand ils ne comprenaient pas, ils appliquaient. Elle avait fait le tri sur le tas, renvoyant certains, mutant d'autres, et éduquant la plupart comme ses propres enfants - qu'elle n'avait pas dans sa vie personnelle par ailleurs. Sachant que le meilleur moyen de glaner quelques infos, c'était de se retrouver au bar, elle fit donc un arrêt au stand. La Buvette, était un établissement pas si pire. Ni chic, ni cradingue. Ni exceptionnel, mais pas pour autant rebutant.

Quand elle entra dans le bar, couverte par ses habits d'hiver, une chapka sur la tête, et un Winchester à la hanche, tout les regards se concentrèrent sur l'étrangère qui osait venir dans un coin pas du tout touristique, un bar d'habitué de Goa, qui ne faisait pas villégiature. Elle s'installa sur une table, dos au mur, et pas très loin de la fenêtre. Vous voyez le genre de personne paranoïaque dont faisait parti Malice.

Dire qu'elle avait jeté un froid, serait fort cocasse, mais surtout réaliste.

Puis passèrent quelques minutes, tandis qu'elle enlevait ses gants de cuirs en prenant son temps, le temps qu'un serveur veuille bien daigner lui demander ce qu'elle voulait.

En attendant, elle ouvrit ses écoutilles, ses sens affutés lui permettant même de capter les battement d'ailes des mouches qui s'agglutinaient autours de certains

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La porte s’ouvre, laissant s’engouffrer le vent et son souffle glacial, tout comme l’allure qu’avait la personne derrière, une arme à feu, mais aussi une tenue qui faisait chasseur. Je regarde le serveur qui vient de voir la nouvelle arrivante, mais surtout son canon plus grand que son courage, et donc la salue en tremblottant et la laisse s’asseoir sans même bouger d’un cil, les jambes légèrement tremblantes. Moi, j’étais barmaid, donc si elle venait directement s’asseoir à une table sans vraiment aller au bar, il n’était pas de mon ressort d’aller prendre sa commande, parce que cela risquait d’être de la nourriture, simple principe de logique, mais la boisson était aussi de mise. Mais le serveur, lui, semblait bien plus inquiet, il fallait dire que la dernière fois, c’était un pistolet qu’il avait eu sous le menton parce qu’il avait servi une entrecôte froide qu’il avait oublié pendant un moment à discuter avec d’autres clients. Maintenant, il hésitait à partir, mais il avait besoin d’argent pour vivre, tout comme moi, alors il restait, mais il avait peur des armes à feu maintenant. Alors il me regarda intensément, avec panique et sans amour le moins du monde. D’un geste de la main, je lui indiquai que j’allais le faire, prenant avec moi l’argent qu’on avait pu gagner, les vols, c’était assez courant dans les environs. Alors que les discussions reprenaient dans les environs, le moment de surprise était passé, mais ils se demandaient tout de même qui pouvait être cette personne. De mon côté, j’en avais déjà vu passer, des comme elle, alors avec mon calepin en main, stylo dans l’autre, caisse sous le bras, je l’abordais.

« Bienvenue à la Buvette mademoiselle, je vous écoute pour votre commande. Venez-vous pour manger ou simplement pour boire ? »

Sur l’ardoise se trouvait le produit du jour, mais aussi les différentes boissons disponibles. Les plats, eux, étaient placés sur une autre ardoise vers les cuisines. Sous mes lunettes de soleil, je scrutais le moindre contact de regard afin de le maintenir. D’autres personnes étaient en train de rentrer, pour venir s’installer au bar, ils allaient attendre un peu avant de me voir.
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Géométriquement, Malice était un rond dans un carré. Géographiquement par contre, elle était assise dos au mur d'un bar qu'on considérait comme un "repaire de brigands" en tout genre, et elle espérait bien glaner quelques infos pour sa mission actuelle : Débusquer les dernières poches de résistance révolutionnaires et les détruire. Ca, on vous l'avait déjà dis, mais parfois les lecteurs sont long à la comprenette. Alors on se répète, on rabâche, on radote, pour que ça imprime bien dans vos crânes que Malice était sûrement l'officier le plus intransigeant de sa génération. Avec les autres, avec elle même, et même rapport à la vie en elle même. Pourtant Madame avait un gros souci avec l'alcool, qu'elle n'arrivait pas à régler, et même si elle n'était pas vraiment en service, en boire la desservirait. Et s'il y'avait une chose que la commandante Morigan faisait avec brio, c'était tirer des leçons de ses expériences passées.

Alors quand la rouquine l'aborda d'un air naturel et enjoué, elle desserra le poing, enleva son doigt de la gâchette qu'elle gardait toujours avec elle. Qu'importe saisons ou raisons, prérogatives ou prière, ses deux fusils restaient avec elle. C'était des bijoux conçu par Ashlinn, une personne dont le cœur grand comme un catamaran, voguait vers de paisible paysage ; Du moins, l'espérait-elle.

Elle se dérida, car s'il fallait passer incognito pour échapper à la surveillance fine, discrète et pourtant efficace, de la révolution toujours debout. Les révo, c'est comme les chiens, faut qu'ils obéissent au "assis, debout, coucher", sinon c'est un mauvais révo Lui disait souvent son supérieur, le contre amiral Knox. Et un bon révolutionnaire c'est quoi ? Un révolutionnaire mort. Voilà dans quel état d'esprit se trouvait la jeune Malice Portant son regard sur la carte moins de trois secondes, elle répondit sobrement : Bonjour, parce qu’on n’oubliait pas ses bonnes manières non plus, un whisky on the rocks, de votre meilleure cuvée. Merci. Et elle détacha son attention de la jeune femme, pour concentrer ses sens.

Elle entendait des bribes de conversations, des grincements de dent, des vieilles articulations qui craquaient, puis entre tous ses bruits inutiles, elle capta quelques mots qui lui donnèrent le sourire satisfait qu'elle affiche quand elle se savait proche de son objectif...

- Mais si, je te jure, mon cousin en fait partie, les révos sont toujours là, dans les montagnes... Suffit juste de les trouver !
- Connerie, l'amiral Fenyang s'en est occupé, ceux qui doivent rester sa doit être la lie de la révolution, des fuyards et des trouillards j'te dis...
- Pas du tout, ils se planquent, et ils attendent ...

Lui restait plus qu'à suivre le premier, un grand gaillard un peu désarticulé, qui semblait trop petit pour sa chemise à carreaux, et un peu trop grand pour ses chausses de piètres qualités.

*Un vrai crasseux, au pire il ne manquera à personne, c'est déjà ça*
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Le principe d’une bonne personne qui voulait gérer un bar, s’agissait d’être à l’écoute de ses clients, mais aussi de ce qu’il pouvait se passer dans son propre établissement. Il y avait toujours des moments où je pouvais savoir quand une bagarre allait éclater, ou encore je savais reconnaître une personne qui était intéressée par les propos d’une autre. J’allais donc chercher un Whisky on the rocks, pas celui que je préférais, assez corsé, ce qui cachait son goût, malheureusement. Celui qui était sorti il y a deux ans avait fait l’unanimité pourtant chez les différents goûteurs, et je devais avouer qu’il s’agissait de la seule année qui m’avait fait revenir sur mon opinion, puisqu’ils l’avaient modifié involontairement, mais n’arrivaient pas à le reproduire.

« Très bien, je reviens tout de suite. »

Je partis pour revenir avec un verre vide, lui servant un verre assez bien rempli. Une demoiselle qui semblait plutôt froide, à observer autour, il semblerait qu’il s’agisse d’une possible chasseuse de primes, mais je ne l’avais jamais vue auparavant, donc j’estimais ses connaissances en whisky et sa tenue d’alcool assez grande.. Après, je n’étais pas là depuis un moment non plus. Mais j’avais l’impression qu’une personne lui avait tapé dans l’œil. Je n’étais pourtant pas la personne qui allait l’empêcher d’agir. Mais il parlait encore à son compagnon de table, avachi contre sa chaise, à boire sa bière. Il laissa échapper les mots suivants :

« Tu es fou, il n’y a que des bandits sur la montagne ! Et le dernier révolutionnaire qui a voulu se pointer s’est fait descendre, je te signale ! »

Encore quelque chose qui me rappelle que je dois encore contacter le QG pour leur donner la nouvelle, même si les journaux n’allaient pas se gêner pour le faire, ce qui me laissait dans un bourbier sans nom, puisque, je vous le rappelle, il s’agissait de mon contact qui aurait du me donner mes instructions, et surtout un moyen de communication. Cependant, j’étais dubitative par rapport à la présence de Révolutionnaires dans ces montagnes. Et je n’aimais pas trop les messes basses ici-même. D’ailleurs, je voulais voir si ces rumeurs étaient réelles maintenant. De retour à mon bar, je rangeai le coffre et après avoir servi tout le monde, j’étais encore à nettoyer mon comptoir lorsque quelqu’un entra. Il s’agissait de la personne qui m’avait recrutée, il semblait plutôt désespéré, comme si quelque chose de grave venait de se passer. Il s’approcha du bar pour me montrer une bouteille de whisky, que je lui tendis, en même temps qu’un verre, mais il but directement à la bouteille. Je vous le rappelle, il s’agissait de mon supérieur, il allait déjà mal avec la perte de son ancien tenancier, mais il semblait avoir du mal à remonter la pente.

« Il me manque, Ann. Je sais que tu fais ton travail, mais je n’arrive pas à me dire que l’homme avec qui j’avais partagé ce projet est maintenant parti… »

Il y avait ces moments là, où il me demandait de faire partir tout le monde pour commencer à parler tout seul, boire tout seul, tout saccager avant de me demander, le lendemain, de tout nettoyer. Une personne pleine de troubles, mais en attendant, je pris le verre.

« Je peux vous laisser la soirée, si vous voulez. »

« Ann, je sais que tu travailles bien, c’est génial, mais tu ne le remplaceras jamais… Avec les évènements des dernières années, il ne supportait plus le bruit. Il avait l’impression que ça recommençait. »

« Je sais monsieur, vous me l’avez déjà racontée. »

Je me servis un verre et m’assis à ses côtés. La voix basse pour éviter que tout le monde puisse m’entendre, bien que ça ne soit pas trop possible.

« Le deuil est toujours difficile monsieur, et les temps ont été durs pour vous et le sont encore. Laissez-moi faire quelque chose pour vous. »

Je mis ma main dans ma poche pour en sortir l’argent de mes confitures et les quelques pourboires, assez pour boire pour deux semaines, puis j’élevai la voix.

« Tout le monde, désolé de vous interrompre. J’aimerai aujourd’hui lever mon verre à l’ancien homme qui se tenait à ma place. Un homme dont la violence des armes a mis fin à ses nuits paisibles ! Un homme chaleureux qu’on m’a décrit avec un sourire toujours présent sur son visage. En son honneur, mais aussi pour son ami, je paie ma tournée ! »

C’était la moindre chose que je puisse faire pour le moment pour le calmer un peu. Cependant, je savais que ce soir, c’était terminé pour obtenir d’autres clients. En larmes, l’homme à mes côtés allait bientôt devenir saoûl, et inconsolable. Deux personnes vinrent me rejoindre alors que je passais de l’autre côté du bar afin d’aligner des verres et commencer à les remplir. Quelques fois, je demandais aux anciens piliers comment était cette personne avant qu’il ne s’effondre. Pour eux, il s’agissait d’une personne qui saluait tout le monde quand il entrait. Maintenant, il ne daignait même plus regarder qui pouvait s’y trouver.
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La beauté de l'existence n'existe que l'imperfection de l'humain. Chaques aspérités de caractère, chaque défauts, entraient dans la matrice de leur moi profond. Cet éclat dans le regard, ce geste incontrôlé, cette humanité profonde ... Quelque part Malice l'idéalisait, et c'était pour défendre les plus faibles, et tirer le monde vers le haut qu'elle avait choisis la vie de Marine. Pas toujours drôle, ni facile. Avec son lot de crasse et d'actes peu glorieux. Parfois il fallait mettre son nez dans le cambouis, ce salir les mains. Prenez ce pauvre bougre qu'elle allait devoir interroger -sûrement durement car les bons menteurs son légions mais ne résiste jamais à quelques os brisés, il n'avait rien avoir dans cette histoire. C'était ça aussi, le boulot de Commandante. Savoir préserver le plus ses hommes des immondices, des actes difficiles à se pardonner, bref, remuer la merde et voir si dans tout ce purin, ne pousserait pas la fleur d'une nouvelle rébellion sur Goa. C'était un cauchemar récurrents pour certains, en tout les cas, Malice et ses hommes ne dormiraient pas ce soir. Pas par insomnie, mais pas professionnalisme. Rigueur. Discipline. Faire passer la mission avant ses préceptes moraux, toujours faire confiance à la hiérarchie, c'était ça, les valeurs de Morigan? Oui, mais l’humain a cette capacité à se réinventer chaque jour, et surtout, à se nourrir de ses peurs et de ses échecs, pour en tirer des leçons et du courage.
Tout de ses réflexions, elle ne remarqua pas la serveuse/barmaid, qui lui servit le breuvage dont elle avait besoin éclaircir ses idées noirs. Après tout, elle pouvait très bien mêler le plaisir et le travail, puis cela aurait été louche, dans cette tenue, de boire de la tisane. A dire vrai, elle considérait ça comme de l’eau chaude, rien de plus, rien de moins.

Elle profiterait de la soirée, boirai peu, et les vaches seraient bien gardées. Elle ne voulait pas non plus s’alcooliser de trop, mais un évènement inattendu lui tendit les bras. Tout à son écoute, elle entendit d’abords les bruits sourds de ses pas à l’extérieur. Elle sentit l’odeur d’un homme négligé, dont la douleur était presque palpable. Il poussa la porte, et elle ne fut pas surprise de voir un homme abattus, triste, et inconsolable entrer là. Les discutions s’arrêtèrent quelques secondes, juste les trois secondes réglementaires pour tout le monde ; Elles servaient à identifier le nouveau venu, et savoir son niveau de dangerosité.

Tout le monde semblait détendu, alors elle fit mine de rien. Mais il avait quelque chose d’étrange dans l’air, comme une sorte de malaise. Et son grand échalas avait disparu de la pièce. Sans doute pour aller saluer les urinoirs ? A moins qu’il ne soit déjà parti loin ? Elle voulu s’en assurer mais c’est alors que cette phrase résonna dans le silence religieux qu’avait prit le petit établissement ne payant pas de mine … « En son honneur, mais aussi pour son ami, je paie ma tournée ! » … Bordel ! Elle ne pouvait pas s’éclipser, agir normalement étant le béaba quand on voulait récolter des informations sans être repéré. Alors elle leva son verre comme les autres … Et recommanda un whisky on the rocks, mais un allongé cette fois …

Elle sentait que cette soirée et cette mission allait tout brusquement devenir compliquée… Heureusement, ses hommes, traînaient dans les rues et ruelles, furetant durant leur quart de liberté, parce que Malice leur avait appris à faire plusieurs choses en même temps…Et à ne jamais lâcher le morceaux.

Et toujours pas de signe du vantard, il fallait qu’elle trouve une façon de quitter la buvette, sans que personne ne la voit  faire …

Elle trouverait bien un moyen.
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Mon « patron », comme je ne connaissais pas son nom, et que je m’en fichais complètement de connaître, n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait pu être. La guerre, ça faisait des ravages, et c’était pour cela que la Révolution était bénéfique, mais pouvait se rendre désastreuse si la victoire n’était pas de mise. Avaient-ils attaqué trop tôt ? Sûrement. Mais pouvaient-ils le faire autrement ? Ou bien prévoir ce type de fin, beaucoup moins. La fusilière rajouta de l’argent et donc une tournée, là où j’observais tout le monde, pour vérifier s’il ne manquait personne, et une seule semblait avoir échappé à ma vigilance, tout ça parce que mon supérieur était en train de pleurer et que je me devais de le réconforter. Je servais alors la part de whisky on the rocks, le buvant d’une traite, comme tout remontant, et enchaînait directement avec une Tequila de la meute pure, un plaisir avec son goût mentholé. Des personnes aimaient aussi croquer dans la pulpe d’un citron, alors j’en avais laissé à disposition.

Le tout n’allait pas durer très longtemps, je savais exactement ce qui allait se passer par la suite, car ce n’était pas la première fois qu’on me la faisait.

« Vous pouvez tous y aller maintenant, merci à vous, j’ai besoin de communier avec lui maintenant. »

J’avais un peu peur d’à quel point la communion allait laisser la pièce, mais ce n’était pas le moment d’en discuter, l’énerver ne ferait que monter la violence qui allait venir en lui, et pouvait effrayer des clients, voire envenimer la situation. Je n’étais pas stupide à ce point, après une dernière tournée, je reprenais les verres vides pour les laver une dernière fois, et les ranger dans le placard, en sécurité. Maintenant, il allait falloir sortir, tout simplement. Devant moi, le serveur et le cuisinier étaient déjà en train de partir, sachant eux aussi qu’il ne fallait pas rester ici.

« Veuillez m’excuser, le bar va fermer ses portes plus tôt que prévu aujourd’hui. »

Alors que je finissais de nettoyer mon bar très rapidement, je me retrouvai dehors avec le reste des clients. Le cuisinier me salua, il avait une bonne tête, un peu longue, comme ses cheveux. Alors que j’écartais ma natte derrière mon épaule, je me rendis compte que la personne auparavant, avec de l’embonpoint, n’avait pas payé sa note. Mais je me souvenais qu’il avait parlé d’un camp révolutionnaire qui était en train de se reformer dans les montagnes, un truc du genre. Il fallait que j’enquête de ce côté, s’il s’agissait d’un piège, des innocents pouvaient être dépouillés par des personnes ayant de mauvaises intentions, parce que donner des informations comme ça, il fallait l’avouer, c’était louche.

J’interpelai alors la personne qui avait discuté avec la personne qui avait répandu la rumeur. Il semblait plutôt nerveux, à regarder autour de lui, c’était comme s’il hésitait à faire quelque chose, il se retourna pour essayer de me frapper lorsque je lui mis la main à l’épaule. Facilement arrêtable avec la paume de main. Je l'entraînait un peu à l'écart.

« Du calme mon ami. J’ai cru entendre ce que ton compagnon parler que quelque chose se passait dans les montagnes. Pourrais-tu m’en dire plus ? »

« Pfff, un fou qui ne sort que des balivernes, il parle de fantômes qui n’existent plus et qui ne méritent plus d’exister sur cette île. »

« Je le sais bien, ce que je crains, c’est qu’il n’amène des personnes vers leur mort. Les montagnes sont remplies de bandits, s’il prêche ces paroles à de pauvres habitants qui n’ont rien à perdre, il pourrait mettre leurs vies en dangers. »

« C’est vrai… Mais j’sais pas où c’est son bordel. Il m’a juste dit qu’il allait partir dans un autre bar voir d’autres personnes/ Et puis, je n’allais pas l’rejoindre de toute façon. Il cherche des fantômes qui ont entraîné la désolation dans ce royaume. Se reformer ici serait du suicide et entraînerait une nouvelle chasse aux sorcières. Et parce que j’ai parlé avec lui je pourrai être sur la liste, donc non merci, je préfère vivre tranquillement. Vous devriez vous éloigner de lui, vous aussi. »

« Je vois, c’est bien aussi, de vivre sa vie, plutôt que de suivre aveuglément les paroles d’une personne.

Il avait raison, les personnes qui risquaient leurs vies étaient des personnes qui avaient simplement mentionné que la Révolution était en train de se reformer. Pour moi, il fallait intercepter notre homme afin de pouvoir le questionner. Je n’étais pas trop dans la filature, plus dans la rhétorique. Un autre bar ? Le plus proche était à deux centaines de mètres de là. Plus piteux, mais plus habité aussi. J’allais donc m’y rendre afin d’y rencontrer mon homme. Cependant, il se pouvait que d’autres personnes plus intéressées me suivent, mais à ce moment, elles étaient assez discrètes pour que je ne m’en aperçoive pas.

Finalement, personne ne m’avait suivi, alors que je me dirigeais vers le lieu où se trouvait ma cible. Alors que j’entrai dans le bar, celui-ci semblait tranquillement installé à une table, et semblait discuter avec quelqu’un, pour lui ressortir le même baratin. Alors qu’il était en train de reparler du fait qu’ils se cachaient dans les montagnes, je vins le voir pour lui demander la chose suivante :

« Bonjour, des Révolutionnaires dans les montagnes ? Cette information m’intéresse. »

Il me fixa, un peu gêné par cette arrivée soudaine d’une personne qu’il avait déjà vue. Il semblait ne pas me reconnaître, sûrement parce que je ne l’avais pas servi moi-même, mais pourtant il avait commandé dans l’établissement où je travaillais. Mais il ne semblait pas trop aimer que je leur donne cette information, comme si j’écoutais aux portes.

« Oui, ils sont là-bas madame. Si vous voulez les trouver, vous le ferez. Ils se cachent, je ne peux pas donner l’endroit exact, mais voici tout ce que je peux te dire : A la Grande Pierre Blanche prenez le chemin de l’oiseau, une fois devant l’arbre de cœur, frappez trois fois sur sa croix, alors les portes de la Révolution s’ouvriront à vous. »

Je le regardai un instant avant de me retourner, et de partir, remettant ma tresse derrière moi.

« Merci ! C’est tout ce que je voulais savoir. »

Je ne voulais pas rester un moment de plus avec cette personne, surtout que son énigme était quelque chose d’assez simple à repérer. Et cette fois, j’allais monter cette montagne car un danger touchait peut-être les habitants de cette île, et il fallait que je m’en assure, et je n’avais pas de temps à perdre, je devais me diriger vers la montagne.

Comme prévu, l’énigme n’était pas si compliquée que cela, elle était cependant. Après plusieurs kilomètres à marcher sur la colline où se trouvait la pierre blanche, que beaucoup de personne, moi y compris, connaissaient, je prenais le chemin indiqué par une pancarte, où un enfant avait dessiné un oiseau dessus. Vous vous doutez de cela, il s’agissait d’une énigme faite par une personne qui n’avait pas assez d’intelligence pour cacher le fait qu’il était un pirate, et donc qu’il s’agissait d’une simple arnaque pour faire croire à des personnes naïves et sûrement riches qu’ils pouvaient aider les Révolutionnaires à se remobiliser, ce qui était une terrible nouvelle pour moi et ma cause…

Arrivée à l’arbre, je regardai aux alentours. Il y avait plusieurs coins d’observation possibles. Puis je me mis à frapper trois fois sur une croix peinte en noire sur le tronc d’un arbre dont les branches donnaient l’impression de former un cœur, puis je reculai de quelques pas avant d’entendre une voix s’élever.

« Salutations mademoiselle ! Vous désirez nous rejoindre dans la Révolution. »

Cette information indiquait qu’il pouvait me voir. Il devait sûrement utiliser un escargophone et avoir caché un haut-parleur dans les environs. Je restai silencieuse, mais j’opinai de la tête. A ce moment, une pierre à ma gauche, placée contre une paroi rocheuse, se mit à bouger. Je compris immédiatement que la personne me voyait même très bien, et qu’elle m’incitait, sans même parler, à entrer dans cette zone. Alors j’y pénétrai avant de me retrouver avec un fusil sur la tempe.

« Allez, rentre ma belle ! »

L’homme était à côté de moi, et se plaça derrière moi, toujours son canon pointé vers ma tête. J’aurai pu m’en débarrasser, mais il fallait que je vois ce qu’il se passait de mes propres yeux. Dès que j'allais trop lentement à son goût, il descendait la pointe de son arme en bas de mon dos et me poussait avec. Il s’agissait d’une simple caverne naturelle que ces pirates avaient trouvé et caché des yeux de tous grâce à ce rocher on dirait. Ils avaient érigé leur campement ici, utilisant la Révolution comme moyen de berner les personnes les plus choquées par les précédents conflits, et qui risquaient gros à vouloir rejoindre la Révolution, voire à l’aider maintenant sur l’île, et ce pour se faire voler, comme ils étaient en train d’essayer de le faire avec moi.

Dans la zone large de la caverne, des torches avaient été placées pour éclairer le couloir. Mon agresseur, lui, m’emmena au milieu de cette pièce où se trouvaient les braises d’un ancien feu. Sur les extrémités, des tentes avaient été installées, indiquant qu’elles étaient ici depuis un moment. Peut-être n’étaient-ce pas des pirates finalement.

« Attends ici. »

Ce que je fis, tout en observant les alentours. Ils s’étaient installé tout un campement, où leurs tentes étaient placées proches des parois du lieu. D’ailleurs, plusieurs personnes sortirent plus ou moins dans le même temps. Je reconnaissais ces personnes. Il s’agissait de simples brigands. Pas de Pirates, dans ce cas, mais tout de même de vulgaires criminels.

« Eh oui ma petite dame ! Désolé de vous décevoir, mais la Révolution est dans un autre château. »

S’ils appelaient ça ainsi, je n’imaginais même pas ce que devait représenter un palace pour eux. A vrai dire, le fait que mes parents biologiques soient des nobles, et ces informations, j’arriverai à les trouver pour le prouver, me faisaient comprendre d’à quel point les personnes pouvaient se contenter de peu pour combler leur bonheur, car celui-ci était si simple à remplir.

« Cidre nous a ramené une belle prise aujourd’hui on dirait. Mate ses fringues, elle doit être riche ! »

Je ne disais pas un mot, je n’avais pas envie de discuter avec de telles personnes. Lentement et sûrement, je mis la main à mes poches pour en sortir mes gants, que je mis à enfiler lentement, mais sûrement. Les bandits se regardèrent avec surprise, puis éclatèrent de rire. Un petit moment d’inattention pour l’homme qui me menaçait, et qui lui coûta plusieurs de ses dents, qui vinrent s’entrechoquer pendant que les parties métalliques venaient lui marquer à jamais le bas de son menton. La suite fut des plus rapides, surpris, ils voulurent sortir leurs armes, mais j’avais déjà bougé pour commencer à en frapper un, ou plutôt une, puisque j’avais choisi de viser la plus jeune et la plus faible, de la saisir pour ensuite m’en servir comme moyen de gagner du temps, les forçant à patienter avant de tirer.

« Sale lâche ! »

Me cria le chef, mais j’avais déjà fait tombé la jeune femme dans les pommes, son visage imprégné de mon poing que je passais à la suite du menu, jusqu’à ce qu’il ne reste, au milieu des corps inconscients, seulement les deux personnes les plus importantes. De mon côté, j’étais plutôt confiante : ce n’était pas un si gros groupe que ça, et ils n’étaient pas assez intelligents pour créer de véritable danger, c’était sûrement pour cela que l’un de leurs hommes pouvait se faire passer pour quelqu’un d’un autre groupe.

« Je m’excuse pour le dérangement, mais des singes ont décidé de placer une énigme ici, j’espère que ce n’était pas votre idée, de vouloir voler des innocents en profitant de leur naïveté. »

« Euh… Si ! Elle était parfaite notre énigme ! On a mis plusieurs mois pour la mettre en place ! On a même du faire le dessin de l’oiseau sur la pancarte nous-même ! »

Ah, j’avais cru que c’était le dessin d’un enfant, je m’excuse, j’avais oublié qu’il y avait eu cette révélation. Le dessin affreux d’un oiseau avait été réalisé par un gorille des montagnes. Et vous savez, avec mon entraînement aux arts martiaux, les gorilles, j’en fais mon affaire. Il voulut me frapper, mais j’esquivai facilement son coup d’épée avant de commencer à le frapper deux fois à la tête, une gauche puis une droite. Il en lâcha son arme et fonça sur moi pour me saisir à la taille, me faisant reculer sur plusieurs mètres, mais il laissait encore son crâne à découvert, et de nouveaux coups plurent sur lui, le forçant à me lâcher et à reculer, titubant.

« Ecoutez, mon bon monsieur, vous vous sentez fort et intelligent, c’est normal, mais vous ne l’êtes pas et ne le serez jamais. Et ce n’est pas avec votre corps actuel, ni votre lâcheté à trouver des plans aussi ridicules que vous obtiendrez la gloire. N’importe qui un minimum entraîné aurait pu mettre un terme à votre petit manège. Et d’un côté, vous avez de la chance d’être tombé contre une personne comme moi. Imaginez si cette personne avait eu, au minimum, un couteau ? »

Il grogna, les coups reçus l’empêchaient de véritablement réfléchir. Il s’écroula, toujours conscient, et commença à se mettre à pleurer tel l'enfant qu'il était intellectuellement.

« Je… Je be reeeeeeeeeeeeeends ! »

Bien sûr, pour faire bonne figure, je me mis à lier leurs mains avec ce que j’arrivais à trouver. Si ce n’étaient pas des cordes, il s’agissait de toiles de tentes. Mais au moins, je savais que je pouvais les livrer à la Marine, ce n’était pas vraiment de grandes pertes. Mais j’avais une dernière chose à faire, et je me mis à visiter toutes les tavernes avant de tomber sur quelqu’un qui était en train de parler de Révolution qui attendait dans les collines. Malheureusement pour lui, il ne put terminer sa phrase que le poing de la Justice vint l’empêcher de proférer de nouveaux mensonges.
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