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Rencontre inatendue au pays des moutmouts

Me voilà sur un petit bateau de commerce en direction de Kage Berg. On navigue depuis quelques heures et on va bientôt atteindre notre destination. Tout se passe bien.

« Docteur ! Docteur ! » Et voilà mon repos troublé. « Mademoiselle Belle a fait un malaise. On a besoin de vous. »

Je retire mes bras du bastingage et me dirige vers l'intérieur du navire. Dix individus forment un cercle autour de la victime. Je les écarte d'un geste, puis je m'agenouille près de la patiente. Elle respire encore, son cœur bat. Aucune blessure visuelle, aucun saignement. Je l'examine et trouve qu'elle ne souffre qu'une simple syncope. Rien d'alarmant. Elle reprend conscience quelques secondes plus tard, se relève un peu en étant confuse.

« Vous avez fait une syncope, c'est à dire un malaise accompagné d’une perte de connaissance brève, brutale et totale. Une syncope est provoquée par une baisse de débit sanguin cérébral. Il y a différentes causes, mais je suppose que vous n'avez pas mangé récemment.
Heu … non. J'ai …
Vous faîtes un régime qui vous interdit de manger, je me trompe ? Ces régimes à la con sont très mauvais pour la santé, dangereux voire mortels parfois. Les gens qui donnent ces conseils sont des criminels, purement et simplement. On met sa santé sur le long terme en jeu. Si vous voulez perdre du poids, il n'y a pas de secret, pas de recette miracle. Pratiquez une activité physique quotidienne, une heure de marche par jour suffit. Manger plus sainement, les fruits et légumes sont illimités, mangez en à volonté. Les viandes maigres et poissons maigres ainsi que les grains entier aident. Mais surtout, hydratez vous. N'arrêtez pas de manger. Manger moins si vous voulez, et de meilleures choses.

Je la laisse retourner à ses activités et part discuter avec le capitaine.

« 400 000.
500 000.
450 000.
500 000. Je suis médecin, je soigne les gens. Mais ce que les gens oublient souvent, c'est que ça coûte cher les compresses, les scalpels, l'alcool pour stériliser, la distillation de produits pour soigner … Si je travaille gratuitement aujourd'hui, ce sont les clients de demain qui en feront les frais. Imaginez si j'avais soigné quelqu'un avant de monter sur le bateau, que j'avais utilisé des ressources pour le faire, mais que cette personne n'avait pas pu me payer. Comment est-ce que je pourrais soigner vos hommes sans avoir le matériel adéquat ? Comment assurer une qualité de soin correcte sans matériel, sans équipement, sans outil ? Avez-vous déjà essayé d'arrêter un saignement sans compresse ? De guérir une polite aiguë sans solution iodée injectée par intraveineuse ? J'utilise un maximum de plantes, d'herbes, de fleurs et autres produits naturels que je vais moi même chercher afin de réduire mes coûts. Avec cet argent, je vais investir dans plus de matériel médical, je pourrais mieux soigner les personnes suivantes. Que ce soit en achetant des livres de médecine, de l'équipement dernier cri ou en employant un infirmier, l'argent sera utile et améliorera la qualité des soins fournit. Je serais plus efficace. Si vous refusez de payer un prix équitable signifiant mes années d'études sur Drum auprès des toubibs 20, le temps que je passe à parcourir les îles pour trouver des plantes, herbes et feuilles ayant des propriétés médicinales, alors vous n'avez aucun respect pour la profession.
Mais on parle quand même de cent mille berry de plus par personne. Pour dix membres d'équipage malades, ça fait quand même un million de berrys en plus.
Est-ce que c'est de ma faute si vos hommes sont tombés à la mer et se sont fait piquer par des velpa ascendis ? Je vous propose mes services pour les guérir. Mais je ne peux pas le faire gratuitement. Quand vous allez acheter votre pain le matin, vous ne dîtes pas au boulanger que son augmentation de tarif est trop élevée et que vous refusez de payer ? Vous ne dîtes pas non plus au maçon qui refait votre maison que ses prix sont trop élevés ?
S'il les augmente au milieu, si.
Pour quatre cent mille berry, je travaille gratuitement, et donc je perds l'argent du matériel utilisé. Pour quatre cent cinquante mille berry, je rentre dans mes frais tout juste. Et pour cinq cent mille berry, je peux investir dans plus de matériel. Alors choisissez si vous voulez être radin, un quidam ou bien un mécène qui aide les personnes en difficulté et dont le nom sera écrit en tant que donateur. 
»


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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Dernière édition par Rio le Mar 6 Déc 2022 - 23:08, édité 1 fois
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Comment faire culpabiliser quelqu'un pour obtenir plus d'argent de sa part, et ce de son plein gré. Oui, il se peut que j'augmente mes tarifs quand la situation rend la chose possible. Mais je ne mens pas. Tous les berrys obtenus vont dans mon matériel. J'ai vécu sans argent pendant presque quarante ans, et j'ai compris le prix de la vie durant mes premiers mois passé sur terre. Je ne veux pas forcément devenir l'homme le plus riche du monde, mais avoir au moins de quoi soigner les gens correctement. Chose que je ne peux pas faire si je perds de l'argent à chaque fois que je soigne. Parce que le prochain patient aura moins que celui d'avant. Et celui d'après encore moins, et c'est un cercle vicieux dans lequel je refuse de rentrer. Je suis devenu médecin pour aider les gens, les soigner. Si je voulais gagner des sous sans rien faire, je serais devenu politicien. Il paraît que le mensonge paie aussi bien que les pots de vin. Le capitaine râle, mais sort finalement les sous, à savoir les cinq millions de berrys pour mes frais. Et je me mets aussitôt à soigner son équipage. Les velpa ascendis sont une espèce de fourmi bien particulière puisqu'elles peuvent se déplacer sur l'eau. A l'heure actuelle, on ne sait toujours pas comment c'est possible.

On suppose qu'elles secrètent un produit sous leur pattes qui leur donne cette faculté puisque dès qu'une velpa ascendis touche un être vivant, ce dernier se voit pris de cloques à l'endroit de la rencontre. Les cloques deviennent bleues en quelques minutes et atteignent la taille d'un poing souvent, au maximum. Le contact ne provoque ni douleur, ni infarctus. Il ne provoque que des hallucinations. Mais ces visions augmentent en intensité au fil du temps. La première heure, tout peut semble normal, à part quelques couleurs. La seconde, on commence à voir la vie en rose. La troisième renforce la façon dont on voit le monde. Si la victime est pessimiste, elle aura tendance à voir le monde dans des couleurs ternes et des apparitions fantomatiques. Au contraire, si la personne est optimiste, elle verra des éléphants rose voler dans le ciel. La quatrième heure devient souvent critique. Les hallucinations deviennent tactiles et olfactives en plus de visuelles. Ce qui amène souvent les victimes à fuir de façon inconsidérée, de prendre tous les risques pour échapper à ces visions. Ils peuvent sauter du toit d'une maison, sauter d'une falaise pour aller dans l'eau échapper aux flammes, tuer des gens en les prenant pour des monstres … Quant à la cinquième heure, personne ne l'a jamais atteinte.

Cela fait déjà plus d'une heure que les marins ont été touchés. Ils ont vu cette chose étrange flottant sur l'océan, et l'ont rapproché avec un filet pour voir ce dont il s'agissait. S'ils n'ont pour l'instant pas de symptômes hormis des visions de couleurs différentes. Un drapeau rouge qui devient vert, le capitaine dont la peau est bleue, ce genre de chose. Je les ai fait enfermés dans le réfectoire, et ce dernier gardé par des membres d'équipage. Je vérifie mon stock et comme je m'y attendais, je n'ai pas assez de médicaments pour tout le monde. Je peux soit en distribuer, vider mon stock et devoir compléter avec des herbes, ou bien tout faire avec des herbes et garder les médicaments pour plus tard. Un choix bien évident pour moi. Je sors de mon sac des fleurs, un mortier et les cataplasmes que j'ai créé durant le début du voyage. J'écrase et broie les pétales de fleurs dans mon mortier. Cette magnifique fleur appelée Calendula officinalis qui ressemble à une pâquerette, hormis que les pétales sont jaunes, un peu plus long, et ont plusieurs rangées, un peu comme les dents d'un requin. Cette plante est un antiviral, anti-tumoral, anti-inflammatoire, anti-œdémateux et antioxydant. Par voie externe, on l’utilise sur la peau pour combattre les inflammations, les infections ainsi que les conjonctivites et pour désinfecter les blessures. Une fois la poudre obtenue, je la verse sur dix cataplasmes et une substance qui fera office de liaison entre le corps et la fleur.

Le temps que je prépare tout ça, la seconde heure est bien entamée. Et oui, broyer à mon âge ne se fait pas en trente seconde. Surtout vu la dizaine de patient. Le nombre de fleurs à utiliser était plus grand que ce à quoi je m'attendais. Une fois le soin prêt, je demande à mes matelots sains de m'aider à poser les cataplasmes sur les victimes. On pose le côté intérieur du révulsif sur la partie du corps touchée. Puis on vient fixer le tout avec du sparadrap médical. On serre bien, histoire que le produit touche vraiment la cloque et ne glisse pas. On devrait voir des améliorations d'ici quelques dizaines de minutes. Les médicaments sont plus rapides, mais plus chers et plus rares. Cinq cent mille berry le patient fait déjà bien assez cher comme ça je trouve, pas besoin de charger plus le pauvre capitaine. Les hommes touchés par les fourmis voient désormais la vie en rose, étant drogués par les effets du contact cutané. Ils vont perdre le contact avec la réalité petit à petit. Si le produit n'agit pas rapidement, on va arriver à la troisième heure, et il faudra restreindre leurs mouvements pour qu'ils ne se blessent pas. Le capitaine envoie ses hommes chercher des cordes, au cas où.

Le temps passe, et rien ne change. On voit les patients parler seuls, les yeux écarquillés, pupilles dilatées. Certains sont sous les tables, d'autres dessus … Oui, ils sont drogués, aucun doute possible. Je les examine un par un rapidement quand même, au cas où. Pas envie de rater quelque chose. Au début de la troisième heure, certains présentent des signes d'amélioration. Mais pas tous. Les corps humains étant différents, le temps que prennent les substances pour agir est différent pour chacun. Ceux qui ont les meilleurs défenses immunitaires sont souvent les derniers à présenter des symptômes et les premiers à guérir. Alors que les personnes souffrant de défaillance du système immunitaire sont les victimes les plus difficiles à soigner. Les symptômes n'étant pas encore trop dangereux, je décide d'attendre avant d'utiliser les cordes. 3 patients de guérit, encore 7 victimes pour 5 matelots. La quatrième heure approche, et cette fois on ligote, pas question de les laisser en liberté. Certains se débattent, mais avec le nombre on les neutralise un par un.

Pourquoi ça prend autant de temps pour eux ? Les autres sont déjà redevenu normaux. Ai-je foiré le dosage ? Raté une étape ? Non, sinon tous les malades présenteraient encore des symptômes. Je regarde les zones touchées parles fourmis, et voit que les cloques ont bien diminuée de taille. Donc le remède fonctionne bien sur eux malgré tout. Ils ont juste besoin de plus de temps visiblement. Petit à petit, à quelques minutes d'intervalle, les sept restants retrouvent leurs esprits et s’étonnent d'être attaché aux tables. Je pousse un soupir de soulagement. J'examine chacun des marin par acquis de conscience. Les symptômes ont disparut, les cloques également. Ils sont officiellement libre du contact avec les fourmis. J'espère qu'ils retiendront la leçon et éviteront de toucher des choses qu'ils ne connaissent pas, même si c'est pour ramasser les déchets dans la mer. Une noble action qui a faillit conduire à un manque de personnel pour le navire. Le capitaine me remercie pour les soins sur ses hommes. Il avoue avoir eut peur que je sois un charlatan. Et ça se comprend. N'importe qui peut jouer avec des herbes et prétendre soigner. Mais en haute mer, sans moyen de s'enfuir ou d'éviter le courroux du capitaine, ça ne serait pas intelligent. Quoi que je m'en fou, je peux simplement plonger dans l'eau, fusionner mes jambes pour retrouver ma queue de triton, et partir. Heureusement, je suis quelqu'un d'intègre. Comment ça quelqu'un quelque part dans le monde est en train de tousser ?


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Le capitaine annonce enfin l'île en vue. Désormais seul, je n'ai plus de cadavres qui m'accompagne puisque les herboristes survivants avec moi de l'archipel vert ont emmené les corps à une caserne de la marine pour vérifier s'ils n'étaient pas affiliés à une bande, une organisation, un endroit, s'ils n'étaient pas déjà connu des services gouvernementaux … On se retrouvera sur Pétales pour en discuter. Pour l'instant, je débarque rapidement et fonce vers les champs. Je me moque du port et des villages. Je veux des herbes, c'est tout ce qui m'importe. Pendant jours qu'on duré le voyage, j'ai pris mon temps pour broyer mes herbes, faire des cataplasmes, des baumes et autre chose utile avec les plantes récupérées sur l'Archipel Vert. J'avance à très grande enjambées. Je serais en train de courir si mon corps me le permettait. Hélas, a quarante ans passés, je n'ai plus l'endurance ou la fougue de mes jeunes jours. Alors j'avance à mon rythme. Je me retrouve rapidement entouré de prés. Mon regarde parcourt l'horizon et ne s'arrête qu'une fois un spécimen intéressant trouvé. Ce qui n'arrive pas avant presque une heure. Le soleil étant haut dans le ciel, j'ai plusieurs heures pour trouver mes plaisirs et combler mes désirs.


Je la trouve. Plusieurs dizaine de pieds, les uns à côté des autres me font sourire. La valériane est une grande plante herbacée vivace. Sa partie souterraine se compose d’un rhizome vertical portant plusieurs racines et radicelles. Il porte également un ou plusieurs stolons qui sont des tiges secondaires aériennes et rampantes qui s’enracinent pour faire de nouveaux pieds. La partie aérienne de la plante se compose d’une tige pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres de haut. Cette tige est cylindrique et creuse, portant de longues feuilles opposées. La floraison de la valériane se compose de petites fleurs à la couleur blanche et rosée.
Comme précisé précédemment, ce sont les parties souterraines de la plante qui sont employées en phytothérapie. Celles-ci sont séchées avant d’être transformées, pour être proposées sous forme de poudre, d’extrait sec, d’extrait fluide ou encore de teinture-mère. Les racines de valériane peuvent être directement proposées sous ces différents formats ou utilisées pour l’élaboration de préparations spécifiques comme les poudres dont j'ai le secret. J'arrache délicatement les plantes les uns après les autres. Je fais bien attention à avoir les racines, étant la seule partie de la plante qui m'intéresse réellement. Les autres sont juste des bonus. Je coupe les racines les unes après les autres, et fait de même avec les fleurs. J'ai toujours trouvé l'alliance de rose et blanc joli. Ce mélange, cette couleur de palette a un quelque chose que je saurais expliquer. Je mets les fleurs dans une sacoche et les racines dans une autre. Première règle en herboristerie, toujours séparer les composants, par sécurité. Jamais vous ne verrez un herboriste digne de ce nom garder toutes les plantes dans un seul et même bac, toutes au contact des autres. C'est le meilleur moyen de créer une crise sanitaire dont l'importance variera selon la taille du contenant et le nombre de matériels dedans.

Je passe plusieurs dizaines de minutes à faire ce procédé. Je laisse les rhizome sur le sol, alignés. Ils serviront aux insectes, ou villageois passant par là et en ayant besoin. Le problème est qu'ils sont trop longs pour que je les emporte discrètement sans les briser, ils ne sont pas assez solides pour immobiliser un membre en cas de besoin avec un plâtre, ils ne disposent d'aucune qualité intéressante thérapeutiquement parlant. Donc pourquoi m'emcombrerais-je d'un tel fardeau ? Une fois le matériel rangé, je reprends ma marche et me laisse guider par les chemins.


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Plus loin, le long de barrières servant d'enclos à un élevage, j'aperçois une plante bien connue et que j'adore. Il s'agit d'une des plantes principales de ma poudre dodo. La passiflore officinale est une plante grimpante pérenne, s'accrochant par ses vrilles. C'est une herbacée disparaissant complètement l'hiver dans les régions froides. Les feuilles alternes sont portées par un pétiole pubescent, signifiant que le pied de la plante est petit, de 1-2 cm de long. Le limbe, ou sommet de la plante où l'on trouve souvent les fleurs, est trilobé, de 8à12 × 7à11 cm, à lobes elliptiques lancéolés, à marge serretée. Ce qui signifie que les feuilles sont de forme ovales, et de largeur quasiment égale de chaque côté, le bout se faisant plus mince en un arrondis.



Les fleurs solitaires, portées par un pédoncule pubescent de 3-3,5 cm, aussi appelé queue de la plante, comprennent 3 larges bractées portant 5-6 glandes, 5 sépales oblongs, épais, blancs sur la face inférieure, 5 pétales oblongs lancéolés de 2-2,5 cm, rose ou pourpre pale, une couronne de filaments bleu mauve, une colonne (l'androgynophore) portant, 5 étamines terminées par des anthères orangées, tournées vers le bas et un ovaire pubescent surmonté de 3 styles blancs, unis à la base. Pour traduire en langage néophyte, la tige Passiflore, quand on s'approche du sommet, ressemble à de la menthe. C'est à dire qu'il y a des feuilles le long de la tige, pointant vers le haut. Sur ces feuilles, on trouve 5 à 6 glandes, des boules. En arrivant plus haut, on se retrouve avec 5 pétales, prenant la forme d'un pique dans un jeu de carte, soutenus derrière par cinq sépales, ces petites feuilles vertes qu'on trouvent derrière et qui soutiennent les gros pétales, comme sur les roses. Tout en haut de la tige, formant un soleil se trouvent des filaments bleus mauves qui font la beauté de cette fleur. Au point le plus haut de la plante se trouve 5 étamines, des sorte de tiges en hauteur. Et à leurs extrémités se trouve l'organe reproducteur de la plante, celui que viennent butiner les abeilles.

Oui, une sacrée description pour une sacrée plante. Non seulement elle est magnifique à regarder car elle sort du lot commun qu'on connaît tous, mais en plus c'est une des plantes les plus utilisée au monde. On s'en sert dans les somnifères ou en phytothérapie pour soulager les troubles du sommeil et aider à l'endormissement. Et voilà l'effet qui m'intéresse moi. Et vous comprenez maintenant pourquoi j'ai appelé ma technique poudre à dodo. Je récupère les fleurs les unes après les autres avec un sécateur. D'un geste rapide et précis, je sectionne les parties qui m'intéressent. Je ne manque pas de récolter des fruits au passage. Ils ressemblent à des baies oblongue-ovoïde, jaune verdâtre, de 5 cm de long. S'ils n'ont pas d'effet, ils sont comestibles et amènent un petit goût sucré et amer à la fois. Ça surprend les personnes ne s'y attendant pas. J'ai déjà gagné des paris avec, disant que personne ne pourrait le fruit sans faire de grimace. Et je ne me suis jamais trompé. Le premier goût est sucré, on ne s'attend pas au second goût qui assèche la bouche d'un seul coup, donnant l'impression d'avoir croqué dans un citron.

D'ailleurs, c'est fou. Quand on le sait, il ne suffit que de penser à un citron pour que la bouche s'assèche progressivement. Le corps est humain est plein de mystères que j'aime dévoiler, apprendre, connaître et enseigner. Après tout, le plus grand trésor de l'Humanité, selon moi, c'est sa connaissance. Si l'ont mettait tout en commun, toutes les recherches effectuées jusqu'à aujourd'hui, tout le savoir combiné, je ne crois pas qu'il existe une maladie qui nous résisterai bien longtemps. On pourrait toutes les exterminer. Si seulement … Mais bon, revenons en au présent. Fleurs et fruits rangés, je reprends ma marche en espérant trouver la troisième plante rapidement.


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Je marche. Je marche. Et je marche. Voilà à quoi se résume l'heure suivante. Rien en vue. Enfin si. Des vaches, des champs, des prés, des moutmout. On trouve aussi des prés, des vaches, des moutmout et des champs. Surprenant, n'est-il pas ? Deux hures après avoir trouvé la précédente plante, mes yeux se posent enfin sur celle que je cherche.


De loin, elle ressemble à de la menthe. Mais l'odeur de ses fleurs ne trompe pas, il s'agit de la Ballote noire ou Ballote fétide. Ses fleurs sont pourpres et odorantes. Ses vertus médicinales, notamment anxiolytiques et spasmolytiques ont suscités de nombreuses recherches et études cliniques. Cette plante présente des propriétés anxiolytiques et antidépressives, c'est pourquoi elle permettrait de lutter contre la nervosité, l'anxiété, les angoisses, la dépression ainsi que les troubles nerveux notamment chez les femmes au moment de la ménopause. Elle possède aussi des attributs contre les spasmes digestifs et les quintes de toux. La Ballote constitue également un sédatif. Et c'est cet effet que je recherche. Je cueille les fleurs rapidement. Le métier d'herboriste n'est pas de tout repos. Il faut avoir de bons yeux, de très bon pieds, et une patience encore plus grande. Errer des heures ou des jours durant pour ne rien trouver peut être frustrant parfois. Évidemment qu'on a envie de retourner le sol autour de nous et de détruire le monde. Mais cette joie lorsqu'on trouve enfin la plante dont on a besoin, ça n'a pas de prix. Pendant que je recueille les fleurs de la plante, je vois un homme s'approcher de moi.


Juste Lou
Yeux du diable (N), Lithomancie (P)
2000 DORIKIS


Le cheveux sur son crâne forment un coeur, une queue de cheval derrière, une tenue étrange avec un symbole que je ne connais pas, sûrement dans la quarantaine. Il avance droit sur moi. Il s'arrête à un mètre.

« Bonsoir.
Bonsoir.
J'ai pu remarquer que vous cherchiez des plantes depuis que vous avez posé le pied sur l'île. Seriez-vous un herboriste par hasard ?
Effectivement.
Parfait. J'avais peur de me tromper. Je cherche justement quelqu'un pour m'enseigner les secrets de l'herboristerie.
J'ai peur de devoir décliner votre offre. Si vous cherchez le maître en la matière, vous devriez aller sur Drum et demander le docteur Tia Dalma.
Pourtant, vous vous êtes arrêté sur des plantes précises après en avoir passé des dizaines. Donc vous n'êtes pas un novice. Vous avez même trouvez ces feuilles de menthe. »
Je souris et lui montre une ballote. « Ceci est une Ballote et non de la menthe. Elle peut serv*/ »

Sans prévenir, il sort un couteau de sa manche et tente de me trancher la gorge avec. Agissant par instinct, j'utilise ma salive et lui envoie une goutte sur l'épaule qu'il utilise pour essayer de me tuer, afin de lui faire perdre l'équilibre. Crachat Aqueux. Heureusement pour moi, ma bouche n'était pas sèche. Il recule d'un pas, me laissant le temps de faire de même. Il fonce me dessus sans délai. Je sors deux scalpel et j'en prends un dans chaque main. Un échange de coups s'en suit. Lame contre lame, aucun ne réussit à prendre l'avantage. Je lui parle, lui demande pourquoi il fait ça. Il ne répond pas et se concentre pour achever ma vie. Au fil des bruits d'entrechoquements, on comprend tous les deux une chose. Si ça continue, je vais perdre. Il est plus rapide que moi, et ma précision ne me sert à rien face à lui. Je vais devoir trouver quelque chose, et rapidement. S'il l'avantage de la rapidité, je suis censé avoir celui de la force physique. Au lieu de bloquer la lame qui arrive, je décide de contrer son poignet directement avec mon poing tenant mon arme.

Je parviens à le frapper, et grâce à un mouvement de tête, j'évite que sa lame ne me fasse une entaille. Il ne s'attend pas la puissance de mon coup. Paume de Requin. Cette technique s'utilise normalement avec la paume afin d'avoir une puissance optimale. Mais l'utiliser avec le poing permet également de dévier l'attaque, même si la puissance est moindre. Son bras part vers l'extérieur sans qu'il ne puisse l'empêcher immédiatement, et le déséquilibre le force à reculer d'un pas pour stabiliser sa position. Sans attendre, j'utilise ma main qui l'a touché pour charger mon poing et lui envoyer dans le torse. Poing des 100 tuiles. Mon but est de lui briser le sternum, cet os vertical devant la cage thoracique. Malheureusement pour moi, il recule de plusieurs pas avant que je ne puisse le toucher.

« Je ne m'attendais pas à ce qu'un vieux aie autant de ressource.
Je ne m'attendais pas à ce qu'un autre mercenaire vienne essayer de finir le travail que ses collègues n'ont pas réussit à faire sur l'archipel vert.
Cette fois sera la bonne. »

Spoiler:


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Dernière édition par Rio le Mar 6 Déc 2022 - 15:37, édité 1 fois
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Il se laisse tomber sur le sol, et marmonne quelque chose. La seconde d'après, je sens quelque chose m'agripper les chevilles. Je n'y crois pas, la terre à côté de moi a créé une paire de menottes et m'empêche de bouger les jambes. Comment c'est possible ?! Aussitôt, je me baisse et entaille la terre avec mes scalpels. Mon adversaire en profite pour se rapprocher de moi. A peine finis-je de me libérer qu'il a traversé la dizaine de mètres nous séparant. Il est à quelques centimètres de moi, son arme se faisant plus menaçante que jamais. Avec mon âge et mon passé de médecin vient une certaine expérience. Je sais lorsque je dois agir rapidement, et lorsqu'il vaut mieux attendre. Comme lorsqu'on vient de finir une suture interne sur une transplantation, pince et fil en main, prêt à bondir sur le scalpel ou n'importe quel autre outil nécessaire. Ce moment où l'on prie, où l'on espère, où on attend le bruit signifiant que l'opération s'est bien passé, juste après avoir arrêté la machine faisant respirer le patient. Cette respiration signifiant que tout s'est bien passé, que le plus dur est derrière. Cette tension qui nous pousse à attendre le bon moment. Car si l'on replonge trop vite, on cause des dégâts, et si l'on attend trop, quelque chose peut mal tourner. Il faut savoir patienter pour mieux agir. Une règle qu'il vaut mieux comprendre lorsque l'on fait de la chirurgie. Se presser ne mène qu'à des erreurs. La patience mène à l'observation. Et pour peu qu'on en tire les conclusions, la sagesse est la fin du chemin.

Cette situation est identique. Si je bouge trop tôt, il pourra me contrer avec sa vitesse. Si je bouge trop tard, il aura un avantage certain et me mettra à mal. Je dois attendre qu'il est assez bougé pour qu'il ne puisse plus modifier son attaque. Alors j'attends, à moitié courbé, en train de me relever. Et quand je juge le moment opportun, j'agis. Mes pieds se préparent à donner une impulsion. Mon bras droit s'allonge et fonce vers le mollet gauche de ma cible. Pendant ce temps, cette dernière abaisse son poignard vers mon dos vu que je vais me rouler en boule. Une fois le mouvement amorcé, changer sera bien plus ardu. Donc j'en profite avec l'impulsion préparée précédemment, je me fais basculer en arrière pour tomber sur le dos. Le mercenaire est surpris, son coup vient sectionner quelques cheveux et me laisse une entaille sur le front tandis que je bascule. Quant à mon scalpel, il touche son flanc gauche. Un mince filet de sang s'échappe du corps. Il peste. D'un mouvement précis et extrêmement rapide, il change son couteau de sens, tel un magicien. Puis il amorce un mouvement de pendule avec son bras. Il envoie ce dernier vers moi, couteau en avant. Il va me toucher. Alors tant pis, mais je sors ma technique ultime. Mes pieds ont quitté le sol pendant cette action, et je suis désormais comme une tortue sur le dos, incapable de bouger, avec une lame qui va arrive prochainement dans ma tête.

Mais ma technique ultime est appelée ainsi non sans raison. Aucun homme sur lequel je l'ai effectué n'y a résisté. Mon pied droit se soulève et vient frapper le tendon reliant le quadriceps au tibia, en plein dans le genou gauche. Ce qui donne naissance à un message "étirement du muscle" (flexion de la jambe) du récepteur vers la moelle épinière via les voies sensorielles. En réponse, les retours moteurs nerveux provoquent la contraction du quadriceps automatique pour un retour à la normale. Autrement dit, je lui frappe le genou, sa jambe se raidit automatiquement sans qu'il ne puise l'en empêcher. On appelle cette action le réflexe rotulien, un des tests basiques qu'on effectue à l'hôpital pour vérifier la mobilité d'une personne. C'est un de réflexes qu'il est impossible de contrer, même en s'entraînant. Toucher le tendon, les nerfs derrière provoque forcément une réaction. Ma victime se retrouve bien conne avec sa jambe tendue qui le déséquilibre complètement. Il penche en avant et sur le côté droit, puisque son côté gauche est surélevé. Cela ne dure qu'une demie seconde. Juste assez pour que je retire mon scalpel de son corps, qu'il rate ma tête et qu'un coup de genou vienne le décaler de mon corps. Il tombe sur le sol, je roule sur moi. On se relève en même temps.

« C'était quoi ça ?!
Juste de la médecine. Si tu n'as pas envie d'en découvrir plus, laisse moi partir sain et sauf. Si je devrais te montrer la technique de la lune qui ne brille jamais. Ou bien celle du doigt sacré, selon mon humeur.
Tu penses me faire peur avec tes noms pompeux ?  Quand tu atteindra l'autre monde, n'oublie pas de dire que Lou t'a envoyé. »

Il me fonce dessus. Je me jette dans le pré à côté de moi, passe ma main dans autant d'herbes qu'il m'est donné de le faire. Puis je portes mes doigts à ma bouche et aspire l'eau qu'ils contiennent. Il est de nouveau sur moi. Je recommence à lui cracher dessus avec mes Crachats Aqueux. Cette fois, j'y met autant de force que possible. Et je ne vise qu'un seul point, son larynx. Son couteau s'enfonce dans mon torse au moment où le liquide le touche. Il se fait souffler par le choc qui l'envoie valser un peu plus loin. Il se relève un peu, tape ses mains sur le sol et murmure des choses. Aussitôt, des sortes de serpent en terre s'élèvent du sol et me fonce dessus. Je me relève, prend un sac, plonge mes doigts dedans et souffle ma Poudre dodo dans sa direction. Puis sans attendre, je me mets à courir pour m'enfuir le plus rapidement possible. Je sais que ça ne vas pas le retenir longtemps, mais c'est toujours ça. Avec un bout de vêtement, je fais un point de compression sur la blessure qu'il vient de m'infliger pendant que le sang coulant de mon front me gâche un peu la vue. Je ne tente même pas de le regarder, je me concentre pour courir droit devant. Normalement, mes coups ont du lui couper temporairement la respiration. J'entends un bruit de rejet. Il est en train de vomir. Ça devrait me donner quelques secondes d'avance. Un coup violent dans le larynx peut provoquer ce genre de blessure. Rien de grave pour lui, il ne perd que du temps. Alors que sur une personne plus faible, il pourrait perdre sa voix, se faire trancher la gorge …

J'aperçois au loin la caserne de l'île et me précipite vers cet endroit. Les soldats postés devant me voient arriver de loin, en sang. Ils pointent leur fusil sur moi, par réflexe. Ils voient que je n'ai pas d'arme dans les mains, que j'ai l'air affolé et que je semble fuir. Ils donnent l'alerte, au cas où. D'autres soldats sortent de la caserne, me voient et se précipitent sur moi. Un de chaque côté me prend par les épaules pour m'aider à marcher. On me fait rentrer dans la cour. En essayant de reprendre ma respiration, j'essaie de leur dire quelque chose.

« Il … arrive … tuer » Le principal est là.

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Devant le raffut, un gradé sort du bâtiment. Il s'approche de moi, m'examine rapidement et dit à un médecin de venir. Je récupère mon souffle comme je peux. J'essaie de leur décrire ce qu'il vient de se passer tout en me faisant soigner. La garde est renforcée, au cas où.

« Humpf. Il faut des points de suture  pour la blessure au torse.
Je sais. Je suis … médecin.
Je suppose que vous voulez vous les faire ? Les médecins sont toujours les pires patients.
Non.  »

Une fois m'être lavé la tête pour enlever la poussière et le sang, je récupère ma vision. La première chose que je vois dans le miroir, c'est un renard, debout sur ses pattes arrières, en tenue militaire. Je me frotte les yeux puis me pince pour voir si je rêve ou non.

« Vous n'avez jamais vu de Minks auparavant je suppose.
Minks ? C'est votre espèce ? Des renards marchant sur les pattes arrières et pouvant parler ?
Nous sommes un peuple d'humanoïdes avec des caractéristiques d'origine animale.
Ouah. C'est … génial ! »

Mes yeux brillent comme des étoiles tandis que j'examine le lieutenant colonel qui ne semble pas trop apprécier de se faire détailler par un inconnu. Mais trop absorbé par cette espèce que je découvre, je ne le remarque pas. Lâchez un enfant dans un magasin de bonbons, on verra sil prête encore attention à ses parents après avoir trouvé de nouveaux types de bonbons. Ses proportions sont étranges. Pendant que je l'observe, lui sent les odeurs présentes sur moi. Afin de vérifier si je ne mens pas, il me demande de retracer ce qui est arrivé en commençant par la fin. Chose facile à faire pour quelqu'un disant la vérité, mais qui permet de vite démasquer les menteurs. Car si inventer une histoire est à la portée du premier venu, la raconter en sens inverse est, curieusement, bien plus compliqué. Un menteur rajoute plein de petits détails pour rendre son histoire plus réelle. Voyant que je passe sans soucis le test, et que je raconte trois fois la même histoire, avec différents mots, et après avoir vérifier ma licence de chasseur de prime, ainsi que de médecine, je suis autorisé à rester dans la base le temps que les choses se calment.

Le médecin de la base m'a fait une suture sur la blessure que j'ai reçu au torse. L'entaille à la tête est superficielle et un pansement suffira. Ce doit être la même chose pour Lou, aucune blessure grave. Il n'a qu'à presser celle au flanc pour qu'elle arrête rapidement de saigner. Le temps passe, je stresse, mais rien n'arrive. Pas la moindre trace de Lou. Pourtant, s'il a bien été engagé pour me tuer à cause du concours sur Pétales, il devrait venir finir le travail. Je doute qu'un professionnel comme lui accepte de ne pas finir une mission. Je me repasse la scène. Je lui ai dit qu'il était un mercenaire venu finir le travail des autres sur l'archipel vert. Sa réponse a été ''cette fois sera la bonne''. Donc ma supposition serait correcte. Alors pourquoi ne vient-il pas ? Aurait-il peur de la caserne ? Ou alors veut-il régler ça discrètement ? Les hommes patrouillent autour de la zone et vont même là où le combat a eut lieu. Le lieutenant colonel remonte la piste grâce à l'odeur du sang. Combiné à la description que j'ai faite, il devrait le retrouver rapidement. Je vois l'horloge qui tourne, et la fenêtre va bientôt se fermer si je veux quitter l'île. Je la regarde comme un compte à rebours. J'explique au lieutenant qui reste près de moi que je dois aller au port si je veux quitter l'île, car le bateau m'ayant amené va bientôt mettre les voiles et que je n'ai pas envie de rester sur cette île avec un tueur à gage aux trousses.

Avec une vingtaine d'hommes, il décide de m'accompagner jusqu'au port, au cas où Lou viendrait me chercher des noises. On se dirige vers le navire. Aucune trace du tueur. Le capitaine est surpris de me voir entouré comme ça.

« Ah non, pas de criminels à bord !
Ce … Ils sont là pour ma protection. J'ai eu des soucis sur l'île.
Il n'y a que des moutons, des vaches et des prés ici. Tu as eu un soucis avec lequel des trois ?
… Les trois. Disons que je cueillais des herbes, et un troupeau n'a pas eu l'air d'apprécier. Ils m'ont chargés. C'est grâce à ces valeureux héros que je m'en suis sorti.
Et du coup ils t'accompagnent jusqu'au bateau ? Un truc ne colle pas.
Poser trop de questions n'est pas toujours une bonne idée. Sur ce, bon voyage. »

Les marines s'en vont, nous laissant ainsi. Le capitaine me regarde, observe le lieutenant partir avec ses hommes. Il doit se demander pourquoi il lui a dit ça. Puis il décide de m'autoriser à monter, tout en gardant mon histoire louche en tête. Je suis arrivé juste à temps, l'équipage était en train de mettre les voiles. C'est ainsi que nous quittons l'île, et le mercenaire.


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Je suis installé dans ce qui sert de cafétéria. Je me restaure un peu en mangeant vu que je n'ai rien mangé depuis ce matin. Ce n'est pas spécialement bon, mais c'est nourrissant, alors je suis reconnaissant.

« Je t'ai manqué ? »

Ce son me glace les oreilles. Je glisse de ma chaise aussi rapidement que possible tandis qu'un couteau vient faucher l'endroit où se trouvait ma tête il y a encore quelques secondes. J'effectue une roulade en avant et un volte face. Il est là, juste devant moi. Ce mercenaire qui a tenté de me tuer et que j'ai voulu fuir est sur le navire censé être mon point sécurisé. Celui me mettant hors de danger. Il a du comprendre que je voulais fuir au lieu de combattre ou d'attendre. Il a vu qu'il n'y avait qu'un bateau arrivé ce matin qui repartait dans la soirée et s'est faufilé dessus. Je suis dans la merde. Après réflexion, pas forcément. L'herboristerie excelle dans les petits endroits. Alors que lui, il n'a plus accès à la terre, donc il ne peut plus faire ses trucs bizarre avec. Juste au moment où je dis ça, je remarque un gros bocal en verre derrière lui. Et devinez ce que contient le récipient … Il plonge sa main dedans et marmonne un dialecte que je ne comprends pas. Sans réfléchir, je récupère la carafe remplie d'eau que je verse dans ma bouche aussi rapidement que possible. Je m'en mets partout, ça dégouline, c'est dégueulasse. Il me saute dessus avec sa terre qui a pris la forme de couteau. Ils mesurent chacun une vingtaine de centimètres dont une moitié de lame. Je sors à peine mes scalpels qu'il est déjà sur moi et je dois contrer. Je crache l'eau en visant son torse, la plus grosse partie d'un corps humain, plus difficile à rater qu'une jambe ou un bras.

Au moment où je vais tirer, quelque chose se produit. La pièce devient plus sombre. Les yeux de Lou deviennent rouges. Qu'il s'agisse de l'iris, de la pupille, l'intégralité devient carmin. Et comme si ça ne suffisait pas, il se met à pleurer du sang. Bon, ça, au moins, je sais ce que c'est. Un simple phénomène lié à une maladie, et on l'appelle Quézac. Heu pardon, Haemolacria. Sur le coup, je ne comprends pas ce qui se produit. Au lieu de cracher violemment des gouttes d'eau sur mon adversaire, je crache tout d'un coup, sous l'effet de surprise. Impossible à esquiver, il s'en prend partout. Évidemment, ça ne fait aucun dégât, ce n'est pas une attaque. Ça le surprend aussi. Il s'essuie les yeux pour récupérer sa vision aussi troublé qu'une vitre d'aéronef durant une tempête. J'ai des visions. Vite, réflexe main dans la poche, on en sort des épices, on fourre le tout dans la bouche, et on avale. Instantanément, ma température corporelle augmente. Mes yeux s'embuent, je commence à transpirer. Je me mets à courir partout dans la pièce, sautant sur les chaises, les tables, les bancs … Lou s'est vite remis de l'eau et me poursuit à travers la cafétéria. Évidemment, on fait un raffut audible depuis l'extérieur de la pièce. Des pas s'approchent.

Il fait le choix de prendre une chaise et de bloquer la porte en mettant le pied de la chaise contre la poignée, empêchant celle-ci de descendre pour ouvrir la porte. Puis il revient sur moi avec une rapidité effrayante. J'essaie de m'essuyer les yeux aussi souvent que possible. J'ai chaud. Et je dois courir pour esquiver le tueur à gage. On pourrait croire qu'il s'agit de Bip Bip et Vil Coyote tellement la scène est improbable. Un vieil homme, courant, sautant sur tout ce qu'il trouve dans l'espoir que sa bouche arrête de le brûler, et étant poursuivit par un tueur à gage. Sauf que pour interpréter un des rôles principaux, la situation n'est pas drôle, loin de là. Après quelques dizaines de secondes, je retrouve un semblant de normalité. Mes mains arrêtent de suer, je peux enfin reprendre mes armes dans mes mains. Je me laisse tomber sur la table où je suis actuellement, glissant jusque sur le banc telle une anguille. Lou fait un saut digne d'un cascadeur et se retrouve malgré tout devant moi, sur le sol. Ses dagues en terre fonçant sur moi. Je contre avec mes scalpels qui fendent ses armes blanches. Ses lames ont été mouillées, et de la terre mouillé est bien moins solide que sèche. Ça nous surprend tous les deux. D'un geste adroit et rapide, pendant que je me remets de ma surprise, il me désarme, les faisant tomber sur le sol.


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C'est donc un combat poing contre poing qui a lieu. Nos forces physiques sont proches, difficile de déterminer un vainqueur dans l'immédiat. Je dispose de mes techniques du karaté aquatique, certes, mais lui a l'expérience du combat et la dextérité. Pas le choix, il va falloir tenter. Son poing gauche fonce vers moi. Je décide de mettre toute ma force dans mon prochain coup. Je lèves les bras comme si je voulais prier, mettant mes mains au niveau de ma tête, mais en laissant assez d'espace au milieu pour avoir la vision de mon adversaire. D'un mouvement d'épaule, j'écarte mon bras droit vers l'extérieur, toujours à demi plié vers le haut. J'abaisse mon avant-bras pour qu'il soit horizontal. Puis je l'envoie sur un point bien précis. Je veux toucher son nerf ulnaire. Ce dernier assure une fonction principalement motrice dans le bras, mais également une partie de la main. Le nerf ulnaire est protégé durant la majorité de son parcours par les ligaments et muscles qui composent le bras. Toutefois, au niveau du coude, les choses changent un peu. Le nerf traverse la région au travers d’un tunnel cubital, qui n’est recouvert que par des graisses et de l’épiderme.

Cette mince armure en fait une zone particulièrement exposée quand un bord de table ou un mur se présente. Lorsque vous cognez votre coude contre une surface, votre nerf se retrouve alors pincé contre l’os de votre bras. Pas besoin d’être médecin vous savoir que se pincer un nerf n’est pas une expérience particulièrement agréable, en particulier quand la fonction première de ces « câbles » organiques est de… ressentir. Vous vous prenez donc une décharge de douleur qui descend depuis le haut de votre avant-bras jusqu’aux bout des doigts innervés par le nerf ulnaire. Cette sensation de coup de foudre qu'on ressent incapacite le bras durant plusieurs secondes, voire minutes selon l'intensité de l'impact. L'exemple typique d'une minuscule blessure capable de paralyser un corps et de déchirer un esprit. Comme quoi il n'y a pas besoin de se faire couper un bras. Bref, c'est ce point précis que je vise, avec toute ma force. Son poing me touche en premier. Son bras est presque entièrement déplié. Son coude est en exposition maximale. Je dois toucher. Et je le touche avec ma Paume de Requin. Malheureusement, sa frappe contient assez de force pour me décoller du sol et m'envoyer dans le mur du fond. Je le touche, et ça s'entend au cri qu'il lâche. Je m'éclate contre le mur et tombe au sol.

Pendant ce temps, il essaie de reprendre ses esprits. Une douleur aussi vive, d'un seul coup, ça vous fait perdre la tête l'espace de quelques secondes. Je me relève et bondit sur lui. Il récupère ses esprits. Mon double Poing des 100 Tuiles dans son estomac vient le soulever et l'envoyer contre le plafond. Chacun son tour d'être malmené. Je plonge mes mains dans mes poches quand Lou redescend. Et dans sa chute, je viens lui souffler ma Poudre Dodo en plein visage. Juste avant, il parvient à utiliser ses yeux à la con pour me donner l'impression qu'un monstre est en train de tomber. Et en effet, c'est bel et bien un monstre. Cette chose dégueulasse, faisant un mètre d'envergure, avec ses huit yeux, ses huit pattes, couverte de poils urticants … Cette erreur de la nature qui n'aurait jamais du exister. Une araignée est en train de tomber devant moi. J'ai beau savoir que ce n'est pas vrai, qu'il s'agit de Lou, je suis paralysé. Impossible de bouger. Je déteste ces bestioles. J'en ai la phobie. Et alors un truc de cette taille … Je décide de baisser les yeux pour ne pas la regarder de face, sinon je vais rester tétaniser. Je vois une patte d'araignée se diriger vers mon torse. Impossible d'esquiver, mon corps refuse de bouger plus que quelques millimètres. Une seconde plus tard, je sens quelque chose de froid pénétrer mon corps. Je cligne des yeux. Il désactive son pouvoir. Un de mes scalpel est enfoncé dans mon torse. Lou sourit avec un air démoniaque.

Il retire mon arme, et je tombe sur le sol, inerte. Mon corps ne bouge plus, mon esprit divague. La porte finit par céder et plusieurs matelots rentrent dans la pièce. Lou a disparut, nul ne sait comment. Sûrement une technique d'assassin à se cacher dans les ombres. Quand ils me voient, ils vérifient mon pouls rapidement et m'emmène dans les quartiers. Ils me posent sur un lit comme ils peuvent. Puis ils ne savent pas quoi faire. En voyant le sang s'échapper de ma cavité thoracique, l'un d'eux à l'idée d'appuyer dessus, sas doute pour ne pas qu'il y ait trop de sang sur les draps. Toujours est-il qu'il a le bon réflexe. Le point de compression empêchera le sang de quitter mon corps trop rapidement. Si je n'avais pas réussit à bouger de ces quelques millimètres qui m'ont sauvé la vie, le scalpel aurait touché mon cœur directement ou une artère coronaire et je serais mort en l'espace de quelques secondes, me vidant de mon sang à l'intérieur de mon corps. La douleur que je ressens me vrille le cerveau et me fait revenir parmi les vivants. Ils sont surpris. Rapidement, en quelques mots, ponctués de crachats de sang, j'articule quelques consignes qui se résume globalement à 'appuyer. Recoudre. Anti … douleur' C'est tout ce que je suis en état de prononcer. Mais ils ont les lignes directrices.

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Alors ils essaient tant bien que mal. Un se dévoue même pour essayer de faire les points de suture après qu'un autre m'est versé des antidouleurs dans la bouche qu'il a trouvé dans mes affaires. Une chance que j'étiquette toutes mes affaires. Comme quoi, une bonne organisation, ça peut sauver des vies. Je fais un signe de tête quand j'ai assez d'antidouleur. Les minutes suivantes sont moins pénibles. Les suivantes le sont encore moins. Et puis je finis par n'avoir plus aucune douleur. Celui qui me recouds essaie de faire de son mieux. Mais un cuisinier de ce type n'a pas les mains faîtes pour des travaux aussi précis. Mais je ne lui en veux pas, c'est déjà bien qu'il essaie. Je tente de prendre le relais, mais s'opérer soit même au niveau du torse, c'est compliqué malgré le miroir. Après une dizaine de minutes, la majorité des hommes retourne sur le pont supérieur. Les soins sont urgents. Il me faut une île. Malgré mon manque de douleur, j'essaie de rester ancrer dans le présent. Lou est encore là. Il va vite entendre que je suis encore en vie. Il va vouloir finir le travail. Je demande aux autres de me laisser seul. Une fois parti, je sors difficilement du lit, je place des oreillers sous les draps, alignés pour faire croire à un corps humain. Puis je tâche encore un peu les draps avec mon sang. En même temps, ça évitera que mon torse saigne de trop et compromette ma position.

J'utilise des draps pour attraper deux créatures capturées sur Shimotsuki. Je les enferme dans un bout de drap en faisant bien attention à ne surtout pas les toucher eux, ou toute parti du drap étant entré en contact avec leur corps. Puis je vais me poser dans la couchette en face, mais celle au dessus cette fois, et me terre sous les draps. Un silence de mort empli la zone. Rien ne se passe pendant plusieurs minutes. Puis la porte s'ouvre un peu et se referme aussitôt. Je ne bouge plus, je réduis ma respiration au minimum pour ne pas me trahir. Des bruits de coups de couteaux dans des oreillers arrivent à mes oreilles, en même temps que des souffles puissants, signifiant un effort. Je sors de ma cachette en me jetant sur Lou, le drap contenant les animaux en premier. Je le transforme en fantôme, comme les enfants font, en lui mettant le drap sur la tête. Sauf que le drap contient deux ver Crouigou. Cet animal mesurant jusqu'à 10cm et ayant la particularité d'être extrêmement urticant. Un simple contact, même indirect, et c'est le grattage assuré jusqu'au sang ou que mort s'en suive. Et lui les reçois sur la tête, contact direct. Il se défait rapidement du drap et m'envoie valser contre le lit. En même temps, je me suis jeté depuis le lit superposé du dessus. Donc pas trop difficile de me dégager vu que je n'ai aucun appuis. Je crache du sang.

« Tu penses vraiment que ça te sauv*/ Qu'est-ce que … C'est quoi ? Tu m'as fait quoi ? 
Aussi puissant sois-tu, aussi nombreuses soient tes victimes, tu es impuissant face à un simple ver. Hahaha kof. »

J'arrête de vouloir me moquer de lui tandis qu'il se gratte la tête et le visage. Ça le démange intensément. Il se met à crier de rage. Ce petit animal a mis à genoux un village de médecins et herboristes. Ce n'est pas un tueur à gage qui va lui résister. Lou lâche son arme pour mieux se gratter. C'est viscéral, il n'a pas le choix. La douleur est intenable. Des plaques rouges apparaissent sur les parties de son corps touché par le ver. Quant à moi, je récupère les spécimens et les range dans leur contenant, leur permettant de retrouver leurs amis. Je frotte mes mains dans la menthe poivrée, seul remède pour arrêter les démangeaisons, arrêter les cloques et retrouver un état normal. En le voyant, l'assassin se jette sur moi. Je le laisse les attraper pendant que je lui assène le coup de lapin, l'envoyant rejoindre Morphée quelques temps. Les matelots reviennent après avoir entendu les cris. Je parviens à leur dire d'attacher fermement et plusieurs fois Lou, qu'il est un assassin envoyé pour me tuer. Enfin, ça, c'est ce que je pense leur dire. Dans les faits, ça doit plus ressembler à ça « abacher fément plouchieur toits. Bassin noyé fouet. »

Devant ce qu'il s'est passé plus tôt dans la soirée, le capitaine avait décidé de retourner sur Kage Berg. Il a appelé la marine qui attend dans le port notre arrivée. Le navire à peine amarré, les soldats sont déjà dessus. Ils capturent Lou, me récupèrent moi et nous amène tous les deux à la caserne. Là, un médecin compétent s'occupe de moi. Il vérifie mes blessures internes, refait les sutures à l'endroit qui avait déjà été blessé dans l'après midi. Il me donne des poches de sérum phi pour me nourrir durant la nuit, histoire que je retrouve des forces. Le lendemain matin, je me réveille avec un sacré mal au crâne. Un soldat à mon chevet semble ravi, à croire qu'il a passé la nuit ici à me surveiller. Il m'amène voir le lieutenant colonel. Une fois de plus, je lui explique ma version. Mais une version modifiée, cette fois-ci. Il s'agit simplement d'une bagarre entre anciens amis ayant des points de vue différents. Alors oui, ça a dégénéré un peu. Mais les meilleures relations ne sont-elles pas explosives ?

Il a déjà interrogé Lou, mais évidemment, ce dernier n'a rien dit. En l'examinant, le médecin a repéré une dent suicide. C'est à dire une fausse dent contenant une capsule de poison qu'il suffit de frapper violemment pour la percer et se donner la mort, empêchant son ennemi d'avoir des informations en cas de torture. Le gradé a du mal à croire mon histoire, mais doit pourtant admettre que les dires correspondent aux histoires. On s'explique un peu. Je dis vouloir garder Lou sous ma surveillance pour le confronter à la personne qui l'a engagé. Si le renard s'y oppose, il n'a pas vraiment de raison de m'en empêcher. Après tout, ses hommes et lui n'ont pas été témoins des actes du tueur, le matelots ont simplement entendu une bagarre dans la cuisine du bateau, m'ont vu gisant dans mon sang, puis avec un type étrange évanouis près de moi. Quant à moi, je ne porte pas plainte, et ma version peut tenir la route, officiellement. Même s'il sent que je mens, c'est sa parole contre la mienne. Il peut user de son autorité, évidemment. Mais qu'est-ce que ça lui apporte à part un tueur en prison ? Rien. Moi, ça ne me cause que des soucis, car je n'en apprendrais pas plus sur lui, je ne pourrais pas le confronter avec son employeur, je ne pourrais pas remonter la piste de l'argent avec lequel il a été payé …

Le lieutenant colonel choisit donc de me le confier, non sans quelques mises en garde. Je le remercie de sa confiance, prend son numéro de den den pour l'appeler plus tard en tant que témoin de moralité dans l'affaire de l'assassinat commandité, si le besoin s'en fait sentir. Et pour la seconde fois, le navire m'ayant amené peut quitter l'île. Pourquoi n'est-il pas parti plus tôt ? Parce que la chambre est contaminée par le ver, et que quiconque y entre se verra subir le supplice des démangeaisons interminables. Je leur explique comment faire avec la menthe poivrée, puis comment laver les draps pour détruire toute trace des vers. On quitte l'île vers midi. Le prisonnier bien attaché, il va rester avec moi.

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