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Le Corbeau contre Le Marionnetiste! L'affrontement d'une vie!

Cela faisais maintenant un mois que je l'avais revu. Un maître, un mentor, plus que ça, un modèle. Une trace que je m'étais efforcé de suivre. J'avais beaucoup de mal a l'accepté, pourtant les fais était la. Il était un pirate, plus que ça, un capitaine de flotte d'un empereur. Pourtant, dans le fond, j'avais cette conviction. Toute ma vie, il m'avait poussé a devenir ce que je suis. Il voulait un successeur, pourtant, c'était un destructeur que je me présenterais a lui.

Je l'avais revu, alors que c'étais pour moi le moment d’arrêter Edward, mais c'étais maintenant un bien plus grand défi qui m'attendais. Nous nous étions affronté, et il avais simplement disparu, mais cette fois c’était la fin, le moment de dénouement que j'avais attendu toute ma vie. Un moment que j'avais tellement a la fois attendu, mais aussi redouter, un ultime défi, une dernière leçon, le moment de prouvé a mon mentor que j'étais enfin devenu maitre a mon tour.

J'allais devoir détruire celui qui m'avait créé, fais de moi ce que je suis. J'étais résolu, c'était la voie que j'avais décidé de choisir depuis bien des années. Combien d'années avais-je rêver de ce jour ? Celui ou je l'affronterais, ou je le vaincrais et que j'aurais enfin réussi a le surpasser.

Lors de notre rencontre, il m'avait remis un bien étrange éternal pose. Celui d'une destination appelé "Reverie" Une île bien étrange mêlée entre mythe et réalité. Rien de concret ne semblait se dégager de cette île, hormis une légende sur une femme du nom de blanche. J'avais enfin compris comment il faisait pour disparaître, caché sur une île caché sous un épais miroir d'illusion.

Oh, combien la lutte contre la mer fut dure pour les marins, oh combien était dure cette guerre qui se faisait dans mon esprit. Etais-je prêt? Comment pourrais-je vaincre celui qui m'avait tout appris ? Je devais revoir ma façon de lancer mes couteaux, ma façon de pensé qu'il m'avait transmise. Je pensais a tout ce qu'il m'avais appris, a quel point j'admirais cette homme. Cette magie qui n'avais peut-être été rien de plus qu'une illusion, alors pourquoi? Pourquoi était-ce si dur de me résoudre a en finir pour de bon? Je devais me reprendre, j'étais un chef d'équipe du Cipher Pol et j'avais juré a Caramélie que je saurais me montré comme un véritable agent.

Je devais le faire, je devais en finir.... Pourtant quand le moment sera venu, est-ce que j'en serais véritablement capable? J'en avais parfois les mains qui tremblais, une véritable angoisse. Il étais mon maitre, comment pourrais-je être la moitié de l'homme qu'il était? Je devais oublier tout ça, je devais oublier son admiration ou c’était bien elle qui me détruirais. Pourquoi?... Pourquoi fallait-il que tu sois un pirate? Ne pouvait-tu pas rester l'homme que je devais surpasser le sourire aux lèvres et non pas l'homme dans le sang devrais recouvrir mes poings?

Je t'aurais vainçu, et nous aurions continuer a faire de la magie, pourquoi être le plus grand de tout les magiciens ne pouvait-il pas te suffire?

Au bout d'un long trajet éreintant, enfin arriver a destination, je découvrais une île couverte de brume, que l'on croirais sorti tout droit d'une légende. Aux frontières du réel, j'attendais maintenant Caleb, qui m'avait donné rendez-vous ici même. Je posais un pied-à-terre, alors que je restais les mains dans les poches, tout en reprenant :

" Je vois que tu est toujours aussi doué pour les grandes mises en scène, n'est-ce pas Caleb? "  
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- Le contraire serait-il vraiment digne du plus grand magicien du monde ?

Sa voix ? Elle provient de partout et nulle part à la fois. Comme un écho qui résonnerait autour de toi, te voilà immédiatement plongé dans la perplexité de ne pas savoir où il se trouve.
Autour de toi, la brume semble s'écarter, comme pour te mettre au centre d'une cible géante qui s'agrandit au fil des secondes.

Et enfin, il apparait, sur ta droite. Enlevant son masque de son visage pour te fixer de son air narquois que tu connais si bien... Un air qu'il a toujours afficher... comme un autre de ses masques finalement.

- Alors Alaaric, es-tu prêt à me montrer l'étendu de tes progrès ?

Même si son image est bien là, sa voix elle semble une nouvelle fois résonner autour de toi. A telle point que tu oses un regard à gauche quand tu coins de l'oeil tu vois quelque chose bouger au travers de la brume. Et tu fais bien : parce que c'est encore lui... A deux endroit ? Que tu saches, Caleb n'est pourtant pas un utilisateur de fruit du démon... Serait-ce un nouveau de ses tours ?

- Allez Alaaric... Impressionne moi !

Ces derniers mots résonnent en toi, allant directement chatouiller ton esprit, mais surtout, ton libre arbitre...

Comme lorsque tu étais enfant et que, pour te forcer à l'obéissance, il osait user de ses dons hypnotiques sur toi...
    Assez rapidement, fidèle a lui-même, il faisait une entrée digne de l'un de ses plus grand tours, sauf que j'étais bien loin d'être le jeune gamin impressionnable que j'étais avant. Il me demandait si j'étais prêt à montrer des progrès ? Ses paroles sonnaient en moi comme une provocation, alors qu'a cet instant, je n'avais aucun doute. J'étais aujourd'hui plus fort que je ne l'avais jamais été, une vie entière que j'avais passé a vouloir le surpasser et me voici arrivé au bout de ce long voyage, alors que je reprenais :

    " - Ne sois pas trop presser... Tu sais très bien que j'ai attendu ce moment toute ma vie, et qu'a la fin de ce combat, tu ne seras plus le plus grand des magiciens. "

    Il m'ordonnait de l'impressionner, alors qu'il s'était encore dispersé. Je souriais un instant, mon esprit boosté par ce léger discours qu'il m'avait tenu... Il avait bien des tours dans sa poche, mais j'en avais moi aussi et il ne tarderait pas a le découvrir. Un léger mouvement de ma main, alors qu'autour de nous, se faisait une cage. Je savais qu'il été adepte du combat a distance, au corps-à-corps, il n'avait aucune chance de lutté contre mon Rokushiki. J'avais déjà compris qu'il usé de mirage, pourquoi ? Parce que je savais de quoi il était capable.

    Tout ce qui était impossible ne l'était pas pour lui, maître des illusions, capable d’hypnotisé d'une seule parole, je devais faire attention a chaque mot, a chaque regard... Je devais être prêt a me libéré de son emprise a n'importe quel moment. Toute cette brume était pour lui un terrain de jeu, une grande illusion qu'il utilisera a son avantage. Je prenais alors la parole, le regard déterminé :


    " - Tout ce que je sais, c'est toi qui me l'a appris, il faudra bien plus qu'une petite illusion pour parvenir a me surprendre ! "

    De mon côté, j'étais déjà une petite surprise pour lui, et si c'était un duel de magicien, je ne perdrais pas. Cette flamme, ce désir de vaincre qui m'a toujours animer ne me le permettrais pas, quitte a en mourir. Je jetais dix couteaux, puis je les accrochais avec mes fils, afin de les manipuler, et de les envoyer virevolté dans plusieurs directions. Je le forcerais a sortir de sa cachette, a ce moment la seulement le véritable combat pourra commencer !!

    Spoiler:
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    - Petite ? Allons Alaaric, ce serait bien mal me connaître...

    Est-il déstabilisé par tes techniques ? A-t-il remarqué le dôme que tu as tissé autour de cette arène de brume ? Tu n'as pas vraiment moyen de le savoir mais tel que tu le connais, il serait étonnant qu'il n'est pas lu dans tes intentions... Et comme apportant un élément de réponse à tes questions, alors que tes couteaux fusent autour de toi, la brume, elle, reprend ses droits tandis que les deux mirages de ton maître s'évaporent à l'impact de tes armes de jets.

    Et avec ce nuage blanc tout autour de toi, ta vue ne t'est plus d'aucune utilité... Ne te reste alors plus que tes armes tenus par ces fils que tu contrôles. Et justement, il se trouve que l'un d'eux vient d'heurter quelque chose de bien réel, produisant un son métallique qui ne trompe pas. Est ce par là qu'il est ?

    Mais à peine ce son réconfortant à tes sens perdus dans cet environnement entièrement blanc te provient qu'il est suivit d'un autre.

    - Quels certitudes... Sa voix vient de droite ! As-tu... Ou de gauche... ? Alaaric ? Derrière ? Tes sens te font défaut. Tu ne sais plus où tu es, et tu vas tomber.

    Son hypnose, sa voix... Elle est dans ta tête, elle t'impose d'agir en conséquence... Pourras-tu y résister ?

    - Es-tu réellement à ma hauteur ?


    Dernière édition par PNJ Requiem le Ven 2 Déc 2022 - 20:11, édité 1 fois
      Comme a son habitude, Caleb ne pouvait pas s’empêcher d'être provoquant. Il savait qu'il été au dessus du commun des mortels, et n'a jamais raté une occasion de le rappeler, mais comme je l'ai dis précédemment, je ne me laisserais pas impressionner. Je n'étais aujourd'hui plus un enfant, et il était hors de question pour moi de perdre sans réagir.

      Ses mirages disparaissaient, mais pourtant, il me connaissait, il savait de quel bois j'étais fais et plus que quiconque, il savait que j'étais d'un orgueil a toute épreuve. Il m'hypnotise, prend le contrôle de mes sens, mais je refuse pour autant de me laisser manipuler. Il était le corbeau, mais moi j'étais le marionnettiste. Je sentais un instant mon corps flancher devant ses mots, alors que je prenais la parole a mon tour.


      " Je t'admirais, voilà ce dont je suis certain. Plus que tout autre, je voulais être comme toi, tu le sais... Tu l'a toujours su. Je ne vis que pour ce jour, pour celui ou j'aurais prouvé que je suis capable d'être le meilleur, ce feu, c'est toi qui me l'a transmis et en souvenir de ce que tu a représenté pour moi pendant tant d'années, il est hors de question que je flanche maintenant. "

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      Ce moment ce passe il y aujourd'hui plus de vingt ans... Ce jour-là, cela faisait quelque temps déjà que le corbeau m'avait pris sous son aile, et m'enseigner petit a petit comment détourner l'attention et surtout comment retrouver la bonne carte a chaque moment. J'avais beau essayer encore et encore, rien n'y faisais, je n'étais pas capable de tout voir. C'est alors qu'il prit un paquet de cartes, me fit une démonstration de haut vol.

      Capable de mélanger les cartes sans même les regarder, me dire en temps réel quelles cartes était dans ses mains. Alors qu'il prenait la parole :


      " - Tu n'y parviens pas, car tu a de trop bon yeux... Un magicien ne se fis pas qu'a sa vue, mais au toucher, au son que produit une carte. Le sens du détail, l'analyse avant l'observation. Tant que tu n'aura pas appris a te passer de tes yeux, tu ne parviendras jamais a connaître chacune de tes cartes. Sens le détail, apprends a reconnaître le toucher de chacune de tes cartes... Les plis du papier, le poids de chacune d'entre elle. Ce talent, c'est ce qui différencie un amateur et un maître."


      Je n'étais qu'un enfant, mais j'étais bouche bée devant une telle maitrise. Un art, un savoir-faire inégalable, voilà ce que cet homme avait dans les mains, pourtant, je savais ce que je voulais... Je voulais devenir comme lui, plus encore, je voulais devenir meilleur que lui. Un jour, il serait capable de voir ma véritable valeur. A mes yeux, il m'avait choisi pour hériter de son art, il croyait en moi, de la même façon que je croyais en sa magie.


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      Les choses avaient bien changé... Il n'était plus un mentor, il n'était plus un modèle... Mais un traître, un ennemi du gouvernement que je devais faire tomber. Peut-être que je me trompais, peut-être que toute ma vie je n'avais été qu'un tour de plus, un passe-temps qu'il avait pris plaisir a manipulé. Il était le père que j'aurais dû avoir, il était l'homme que je voulais devenir... J'avais été stupide, et il était temps pour moi de rattrapé mon erreur.

      C'est donc dans un souffle que je créais un clone de fils, dans une mesure encore inédite, puisque cette fois, c'était ma marionnette qui serait mes jambes. Je connaissais chacun des mouvements, même privé de la vue, ou pris dans une hypnose, j'étais le marionnettiste, même si mon corps devait devenir ma propre marionnette.

      Je prenais la parole, alors que je me lâchais d'une de mes mains, afin de créer cinq pantins de fils de la seconde main. Je les envoyais chasser dans la direction dans laquelle j'avais entendu le bruit. J'avais bien l'intention de le faire sortir de sa cachette, alors que je prenais la parole :


      " - Tu aurais tort de sous-estimer le magicien que je suis devenu... Après tout, n'oublie que j'ai eu le plus grand des professeurs, alors tes hypnoses ne suffiront pas a me vaincre ! Tu vas devoir venir et te salir les mains si tu veux me battre. "

      Une provocation ? Bien sur que oui. Il ne pourrait pas me battre au corps-à-corps et il le savait bien, pourtant, je savais que son orgueil était comme pour moi sa plus grande faiblesse.
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      - Me salir les mains ? Mais quelle drôle d'idée tu as là...

      Un a un, tes clones de fils disparaissent tandis que ce qui les a tué se plantent dans le sol une à une, jusqu'à ce que la dernière se plante à tes pieds. Des couteaux ? Après tout, c'est lui qui t'as enseigné à t'en servir... Mais quand tu regardes, ce n'est pas une lame que tu trouves au sol, mais un petit rectangle de métal tranchant...

      Une carte. En tout point similaire à celles avec lesquels il t'apprenait à analyser plutôt qu'à observer. Au détail près que celle ci est en métal, qu'elle est tranchante et que c'est le valet de pique.

      - Je te sens perplexe mon cher élève. Aurais-tu quelque chose sur le cœur que tu voudrais me dire ?

      Sa voix résonne toujours autour de toi tandis que la brume qui t'entoure semble se noircir petit à petit et que l'atmosphère devient lourde, très lourde.

      - Tu sais bien que tu ne peux rien me cacher...

      Décidément, il y a quelque chose qui cloche avec ce combat. Comme si... Comme si Caleb ne cherchait pas vraiment à t'affronter. Comme s'il te testait avant d'oser se montrer réellement. Tu le sais, tu le connais : ton maître possède le haki de l'empathie. Et tu sais aussi qu'il n'aime pas perdre son temps en futilité.

      Aussi, son comportement si distant pourrait bien être un simple test pour savoir si tu es réellement prêt à le défié pour son titre, ou s'il juge que tu dois encore progresser pour cela.

      Il faudra donc plus que de simples lancés de couteaux et créations de poupées de fils pour attirer réellement son attention. D'autant plus s'il s'en ton esprit tiraillé.
        Caleb décidais de ne pas répondre a mes provocations. Mes pantins tombais un a un. Des couteaux? Non, c'était bien autre chose, des cartes faites de métal? Je reconnais que cela collais plutôt a son style. Il continuais de transformer cette atmosphère, en la rendant pesante, lourde. Usant a son nouveau de son hypnose sur moi. Il sentait le conflit en moi. Je devais le battre, je devais l'arrêté. Mon cerveau le savait pourtant....

        J'en tremblais un instant de rage. Il était un criminel, un traitre! Alors pourquoi? Pourquoi est-ce que je n'avais pas envie de mettre fin a tout ça?... Il été mon modèle, le plus grand des magiciens. Le maitre des illusions, chacun de ses tours soulève des foules. Chaque jour, il montre que l'impossible de l'est pas, que tant que l'on y crois, rien n'est irréalisable, que même les illusions pourtant fausse ne le sont pas, pour le peu qu'on décide de croire en elle.

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        Ce jour-là, comme tant d'autre, je m'exerçais a mes tours. Apprenant a la perfection chacun des gestes, en comprenant la façon de penser de Caleb. Chacun de mes tours se voulait identique. Pour devenir le meilleur, je devais devenir comme lui, c'était la plus grande de mes certitudes. Pourtant, un jour, il ne semblait pas satisfait.

        j’exécutais ma technique de carte a la perfection. Chaque de mes gestes avait la parfaite maîtrise, un geste qui m'avait demandé un mal de chien a réalisé, mais pourtant, j'avais parfaitement réalisé le jongle de carte. Pourtant, il me regardait, d'un air plutôt contrarié :


        " - C'est bien... Tu a parfaitement réussi, si mon but était de me regarder dans un miroir. "


        Je dois bien avouer que sur le coup, j'avais bien du mal a comprendre. Alors qu'il reprenait la parole:


        " - Tu est talentueux Alaaric, mais tu m'admires trop. C'est ta plus grande faille, et tant que tu n'aura pas réussi a surpasser ça, tu n'arriveras jamais a me surpasser. "

        Quelques jours plus tard, Caleb quittais l'île. Je devais bien avouer que je n'avais jamais vraiment compris pourquoi il m'avais dis ça. Ma technique était parfaite, alors qu'avais-je fais de mal? En quoi mon admiration pouvait-elle être un frein? Peut-être avais-je enfin trouver le début d'une réponse.

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        Mon regard se voulait sombre, presque vide, alors que je prenais enfin la parole :


        " - Je n'ai jamais voulu tout ça.... Je voulais que tu sois fier de moi, je voulais te vaincre, te surpasser, mais aujourd'hui, je crois enfin avoir compris ce que tu voulais dire ce jour la... "


        Soudainement, des fils se mirent a dégager de mon corps, partant dans beaucoup de directions différentes. Je continuais mon monologue :


        " - Je ne peux pas te surpasser.... Du moins pas comme ça. En tout point, tu a toujours été le magicien parfait a mes yeux, celui que je voulais devenir pourtant... J'ai enfin compris que pour te dépasser, je devais arrêter de vouloir devenir comme toi. "

        Mon regard reprenait soudainement vie, d'un désir ardent encore jamais égalé. Le doute avait totalement disparu de mon esprit, j'avais enfin compris.

        " Pour te surpasser, je dois simplement devenir moi !! "

        J'étirais mes fils, qui s'arrochaient au dôme, alors que je me mettais a tiré de toute mes forces pour refermer petit a petit la cage:

        " - Tu est aujourd'hui un ennemi, et si je dois te tuer qu'il en soit ainsi ! Prépare-toi a m'affronter CALEB! "

        D'un geste, je me brisais le doigt afin de casser l'hypnose. Je fermais la cage, il ne pourrait plus se cacher dans la brume ! Je prenais a nouveau le contrôle de ma marionnette qui prenait cette fois une forme noire de la couleur du Haki de l'armement. Le véritable combat allait enfin pouvoir commencer. Je n'avais plus aucun doute, plus aucune hésitation. Je vais tenir ma promesse envers Caramélie, et agir en véritable agent du CP9, plus encore, j'allais battre Caleb a son propre jeu en tant que magicien !


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        Alors que ta cage se referme soudainement pour coincer ton mentor, l'un des côtés se fait soudainement sectionner tandis que la brume disparait d'un coup et que Caleb se montre enfin devant toi.

        Cette fois, il ne sourit pas, te regardant avec une sévérité qui te rappelle toutes ces fois où le magicien étaient déçus de toi. Ces moments étaient rares, et jamais agréables pour toi.
        Et ce moment en est un.

        Est ce parce que tu as mal répondu à son énigme qu'il t'a posé il y a si longtemps ? Pourtant, au fond, tu sais très bien que c'est cette réponse que tu devais formuler. Alors pourquoi ? Pourquoi ce regard ?

        - Tu comptes réellement me tuer Alaaric ? Je suis ton ennemi ?

        Quelle déception pour Caleb de voir son meilleur élève se créer de telle barrière...

        - Un magicien n'a pas de maître Alaaric. C'est sa liberté qui lui offre sa puissance. Quelle gâchis. Te voilà devenu l'un de ces chiens du Gouvernement au point de renier celui que tu es.

        Et finalement, un nouveau sourire en coin vient illuminer son visage alors qu'un petit rire lui échappe une seconde.

        - Dommage. Tu étais celui en qui j'avais le plus d'espoir. Mais si c'est un duel à mort que tu souhaites, alors... Tâche de ne pas me décevoir.

        Et, alors qu'il écarte les bras, tu vois le ciel au dessus de sa tête se noircir de nuages noir tandis qu'il disparait soudainement de ta vision pour réapparaitre la seconde d'après tout autour de toi à la fois, ayant répliqué douze fois son image et t'encerclant telle le cadran d'une horloge encerclant les aiguilles.

        Et au dessus de toutes ces têtes, les nuages noirs se répandent.

        Puis l'un des doubles lance une carte de métal. Le vrai ? Mais cette fois la carte te vise clairement. Et à peine l'esquives-tu de justesse qu'elle est frappée d'un éclair.

        Et immédiatement une seconde t'arrive dessus.

        Cette fois, Caleb est prêt à sortir son véritable jeu.
          Finalement, Caleb se décide a sortir de sa cachette, et pourtant, c'est fortement contrarié qu'il apparaît finalement. Il me fait la morale, prônant une liberté qui donnerais plus de pouvoir. Dans le fond, il m'avais enseigné que l'esprit d'un magicien dois être libre comme l'air, et non pas attaché au bien terrestre, et pourtant, j'avais moi-même réaliser il y a quelque temps que je n'étais pas uniquement devenu Cipher Pol pour arrêter mon frère.

          C'était plus que ça... J'avais besoin de ça. J'avais besoin de servir une cause plus grande, quelque chose qui dépassait ma petite personne car c'était ce que faisais un véritable magicien. Il n'y a pas de magie si il n'y a personne pour y croire, pas de rêve sans rêveur, pas de spectacle sans spectateur. Un magicien vie pour servir une cause, et dédier ma vie a essayer de rendre ce monde un peu plus heureux, c'était la voie que j'avais décidé de suivre. Sauver la vie d'un innocent, protéger des villages de gens qui leur veulent du mal, croire un en avenir meilleur, c'est ça la véritable magie, bien plus qu'aucune de ses illusions ne pourrait jamais l'être. Je prenais la parole, le regard empli de détermination:


          " - Je ne suis pas prisonnier, ni un chien. Ma magie est celle que d'offrir et pas de prendre. Cette leçon, c'est toi qui me l'a appris et pourtant, tu t'es détourné de ta voie, tu refuses de l'admettre, mais tu a échoué, tu étais le plus grand des magiciens, mais celui que j'ai devant moi n'est même pas la moitié de l'homme qu'était mon mentor ! "

          Le combat était sur le point de commencer, il créait un nuage noir alors qu'il se dédouble afin de prendre position autour de moi. Une carte que j'esquive, avant qu'elle ne soit frappée par la foudre. Je jette un regard de surprise dans sa direction, avant de voir une seconde carte. Comme un réflexe, je lance un couteau afin de la contrer, puis je me jette sur le sol afin de prendre appui sur les mains et de faire une rotation sur moi-même:

          " RYANKAKU! "

          Les doubles disparaissent, il parvient a détourner mon attaque a l'aide d'une de ses cartes, bien qu'elle dévie de trajectoire, elle parvient a légèrement toucher sa main. Prenait cette fois cinq cartes, les envoyais voler dans ma direction. Je dresse un mur de fils face a moi, mais les décharges se font ressentir même a cette distance. Je me projete dans les airs, avant de me jeter sur lui. Le corbeau projeté un carte qui cloue sur place cette image de moi, avait-il remarqué que j'étais toujours caché derrière le mur et que ca n'était qu'un clone? Qu'importe je protége des fils noirs couvert de Haki afin d'attaquer mon adversaire. Celui-ci envoie encore des cartes droit dans mes fils... C'est trop tard, je me prends une décharge de plein fouet.

          Mon corps prend une légère odeur de brûlé, je faiblis, mais ne flanche pas, malgré un léger ralentissement, mes fils se dirigent toujours droit vers ma cible. Une fois mon attaque accomplie, je pose un genou au sol. Cette décharge électrique m'avait engourdi, c'était vraiment une attaque redoutable. Je reconnaissais la puissance de l'homme qui m'avait tout appris, mais j'étais loin d'être vaincu. Il était peut-être devenu plus fort, mais de mon côté, je n'étais plus non plus le gamin que j'étais, et il ne tarderait pas a s'en rendre compte.
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          Le combat se poursuit a un rythme qui ne décélère pas. Et si l'ont pourrait croire que la colère du corbeau redoublerait durant cet échange au sommet, c'est finalement un nouveau sourire complaisant qui vient s'installer sur ses lèvres.

          Au fond, malgré la déception de te voir aussi loyal en une institution comme le Cipher Pol, Caleb est content. Satisfait même. Car tu as bien grandi. Tu as grandi et, mieux que cela, tu as gagné en puissance.

          Mais saura tu réellement te démarquer en temps que Magicien. Car c'est ce titre aujourd'hui que tu viens ravir, n'est ce pas ? Alors c'est sûr ce terrain là que vous devez vous affronter. Et pour Caleb, l'art de l'illusion et de la prestidigitation n'a plus aucun secret.

          Et d'ailleurs, esquive t'il réellement tes attaques de manière en réaction pure et simple ou prépare-t-il quelque chose de plus grand ? Si à cet instant où tu mets genou à terre tu regardes dans cette direction précisément, est-ce un hasard ou l'a-t-il voulu ainsi ?

          La réponse, tu la connais. Après tout, tu affrontes le plus grand magicien du monde. Et un magicien se doit d'être toujours prêt, en toute circonstance.
          Alors, le seras-tu ?

          - Être libre d'offrir est bien différent qu'être forcée d'offrir. Dis moi Alaaric, tes employeurs te laissent-ils réellement tirer les ficelles ou n'es-tu qu'une simple marionnette ?

          Des termes forts bien approprié dans ton cas, n'est ce pas ? Cela dit, n'est ce pas la encore une diversion ?

          - Et sont-ils aptes à te laisser jouer... Le coup du Lapin ?

          Un classique de magicien que le coup du lapin qui sort du chapeau. Sauf que là, évidemment, il n'y a pas de chapeau.
          Ni de lapin.

          Par contre, alors même que tu es au sol, dans ton dos tu entends le bruit d'une charge lourde et puissante frappant la roche de ses griffes et te fonçant droit dessus, sortant soudainement du nuage de foudre qui ne devait être qu'un mirage de plus, au moins de ce côté ci... de ton cercle...

          Le saviez vous ?
          Les Ournithorynques sont des cousins des Ornithorynques que l'ont peut croiser dans certaines îles aux climats tropicales. Tout comme leurs cousins, ils possèdent un bec de canard, une queue de castor, une aptitude à la nage exceptionnelle et un sens d'électrolocalisation leur permettant de repérer les être vivants grâce aux champs électriques qu'ils dégagent... Et à défaut de posséder un aiguillon venimeux dans leur pattes, les ournithorynques dégagent du venin directement via leur griffes d'ours dont ils sont aussi cousins...  D'ailleurs, ils possèdent leur force.

          Oui, la nature crée parfois de véritable monstre en ce bas monde...
            Le combat se poursuit, plus qu'un combat pour la justice, c’était un affrontement entre deux volontés, a la fin, un seul de nous deux sera encore debout. Je deviendrais le plus grand, ou je mourrais en essayant, il n'y avais pas de retour en arrière. Mon mentor me connaissait, mais moi aussi, je le connaissais. Je connaissais ses failles, même celle qui ne voulait pas avouer, son arrogance, et surtout sa manie de tout vouloir calculé. Il été pratiquement impossible d'essayer de le surprendre, je devais simplement empêcher qu'il parvienne a me contrer avec une attaque qu'il ne pourrait pas arrêter.

            Je devais me méfier d'absolument tout, rester attentif au moindre détail. Même la direction dans laquelle je regardais pourrait avoir été prévue a l'avance, mais moi aussi, j'avais plus d'un tour dans la manche, et il aurait tort de me sous-estimer. Il prenait encore la parole dans un jeu de mots d'une grande subtilité, pourtant, comme tout ce qu'il faisait, il cherchait simplement a détourner mon attention, a me faire regarder ce qu'il voulait que je regarde. Si je le connaissais aussi bien que ce que je pensais, je savais déjà d'ou viendrais la prochaine attaque.

            Soudainement, un bruit de charge, pourtant, je savais que je ne pouvais me permettre de lâcher le corbeau du regard ne serait-ce qu'un instant. D’instinct, je sautais a l'aide d'un geppou, laissant passer ce qui chargeais dans mon champ de vision. Un ours ? Qu'est-ce que c’était que ce truc? Pourtant, sans le vouloir il venait de commettre une erreur. Très rapidement, je fixais mes fils a cet ours qui devenait instantanément ma marionnette. Je souriais un instant, ce ne lui ressembler pas de faire une erreur aussi grossière, est-ce que mon maître était a court de piège?

            Je maniais l'ours, le poussant a charger contre le corbeau qui avait profité d'un instant de relâchement pour créer de nouveaux mirages de lui-même, je prenais la parole:


            " Si je suis une marionnette, qu'es-tu? N'agis-tu pas pour le compte de Frost? En quoi est-ce mieux d'être la marionnette du gouvernement que le caniche d'un démon ? "

            Avait-il aussi prévu que je manipulerais l'Ournithorynque? Je ne tarderais pas a le découvrir. Je relâchais ma marionnette d'une main, il avait profité de l’instant ou l'ours m'avais détourné le regard pour créer de nouveaux mirages, mais cette marque sur sa main créer une piste de sang qu'il ne pourra plus cacher. De mon côté, je commençais aussi a fatiguer, pourtant, je gardais mon esprit a l'affût. Il lançait des cartes afin de couper mes fils, mais je brisais la nuque de l'ours sans réfléchir, je m'étais également servi de cet animal pour créer une diversion, afin de préparer une attaque bien plus dévastatrice. Je profitais de ma position haute pour lancer un Ryankaku qui dissipait les mirages.

            Je voyais Caleb, son bras gauche avait été salement touché par mon attaque, mais contre-attaquer en lançant une carte droite dans mon bras droit, ma position aérienne m'empêchant de mouvoir correctement, je tentais de la contré grâce a mon Tekkai, mais elle me perforais le bras malgré tout. L'instant d'après je me prenais une décharge de foudre qui me parcourait de part en part.

            Je tombais droit sur le sol, dans un dernier réflexe, je parvenais a bouger afin d'arriver sur le dos. L'impact fut douloureux, a tel point que je sentais une côte se briser sous l'impact. Mes cheveux s’étaient détachés, et j'avais du mal a garder les yeux ouvert, mais je me relevais... Difficilement, je n'étais pas stable sur mes jambes, mais j'étais débout. Je n'avais pas dit mon dernier mot.... Ce n'était pas fini, pas encore ! Je gagnerais ce combat, quoi qu'il en coûte.

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            - Regarde toi Alaaric... Regarde ce que tu es devenu... Continues tu réellement de croire que tu es un magicien ?

            Il t'a formé à observer, il t'a appris à manipuler l'attention de l'autre, à voir au delà des apparences... Mais as-tu réellement appliqué cela ? Es-tu réellement un magicien ?
            Ou juste un quelconque chien du gouvernement mondial ?..

            Mais ce qui est sûr, c'est que tu as grandi, que ton corps s'est endurci et qu'aujourd'hui, clairement, comme en témoigne le moignon ensanglanté qui lui sert maintenant de bras gauche, tu peux le vaincre.

            Mais pourras-tu réellement te dire le plus grand magicien du monde si les seuls tours avec lequel tu l'atteints sont les techniques du Cipher Pol ?

            Le teint de Caleb blanchit a vu d'œil alors que tu te relèves difficilement. Et tandis que tu le fais, lui déchire sa chemise pour garroter son bras afin de ne pas mourir d'hémorragie. Son sourire s'est de nouveau effacé et sa respiration est saccadé par la douleur. Malgré sa perception, malgré ses compétences, il se sait manquer clairement de rapidité.

            - Tu m'as demandé si être le caniche d'un démon était mieux que ta propre position mais... Que sais-tu réellement de Frost ? Un démon tu dis, alors même qu'il a fait partie comme toi du Gouvernement ? Alors même que l'amirauté lui tendait les bras ? Et que sais-tu réellement de mon rôle auprès de lui ?
            Rien. Tu ne sais rien. Car oui, Alaaric, moi je suis libre de mes ambitions. Je suis libre d'agir en temps que vrai magicien alors que toi... Toi le gouvernement t'a corrompu. Aujourd'hui tu n'es plus qu'un de ces nombreux assassins sans cœur qui agissent sans réfléchir aux ordres qu'on leur donne.
            Après tout, tu es venu pour me tuer n'est ce pas ? Alors même que je t'ai élevé ? Et ton frère, pourquoi ne l'as-tu pas tué ? Lui sert le véritable démon des Empereurs bien que l'on raconte que sa fin soit proche... Ne risques tu pas de perdre ta précieuse place à cause de ce manquement ?


            Un instant, Caleb regarde son bras en moins, mais surtout le bracelet qu'il avait à son poignet. Un rictus mauvais se dessine alors sur ses lèvres avant de reporter son attention sur toi.

            - Je ne veux pas te tuer Alaaric, je ne l'ai jamais voulu. Tu restes le plus prometteur de tout mes élèves mais tu t'es perdu sur ton chemin... Rejoins moi. Rejoins moi et je ferai de toi le plus grand magicien que la terre n'est jamais connu.

              Mon maître était comme moi a bout de force. Mon corps avait une odeur de brulé, alors que Caleb avait eu le bras tranché par mon attaque. Il faiblit, et il le sais et entre donc dans un monologue. Il disait être libre, il disait agir en magicien. Il veut me faire douter, et même si je dois bien avouer que chacun de ses mots me pèsent, même maintenant, je le connaissais trop bien pour me dire qu'il n'avait pas une ultime cartouche en reverse.

              Je vois son regard se détourner, regarder vers le bras qu'il venait de perdre. Il tentait de me faire céder avec sa parole, malheureusement pour lui, chacun de mes membres ainsi que mes côtés cassé me faisaient bien trop souffrir le martyre pour ne pas garder les idées claires. Je prenais doucement la parole :


              " - Crois-tu vraiment que je désire te tuer?... Crois tu vraiment que je souhaitais affronté mon propre frère? Crois tu simplement que je me fiche un seul instant des dragons célestes et de leur soit-disant justice absolu?.... La vérité, c'est qu'on vis dans un monde ou on se fiche des dommages collatéral. Frost a commis des actes irréparable au nom de sa propre vision de la justice, en quoi est-il mieux que les dragons céleste? J'ai pris la décision d'essayer de rendre le monde meilleur, d'arrêter les gens comme toi pour arrêter de verser le sang d’innocent et n'est-ce pas la propre d'un magicien? "

              Je ne me laissais pas embobiner, alors que j'étirais un fils afin de ramener le bras de Caleb vers moi... Je ne perdais pas la tête, il avait regardé ce bras, et je doute que ca sois par nostalgie envers son membre fraîchement perdu. Je prenais a nouveau la parole avec le bras de Caleb dans ma main:

              " C'est donc avec ce bracelet que tu faisais tes petits mirages?.... .... Tu veux que je te dise la vérité?.... Je pense que tu n'a jamais voulu faire de moi un grand magicien. Tu t'est servi de moi... Tu a cultivé ma maîtrise de la magie jusqu'a ce qu'un jour, je puisse t'être utile. Tu essayes de me faire douter, mais qu'ai-je fait de si horrible?... J'ai essayé de protéger des gens de la folie des grandeurs de mon frère. J'ai affronté celui que j'admirais... Un magicien fait toujours passer les intérêts de son public avant le sien. Tu dis que je m'oublie... Tu penses que je suis devenu un autre?... Pourtant, je n'ai jamais fait rien d'autre que de suivre ma propre voie...

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              Déjà enfant, j'étais bien souvent différent de ce qu'on attendait de moi. J'étudiais quand on me disait d'aller jouer. J'étudiais avec ferveur les arts, la musique. Je passais mes journées a vouloir devenir un vrai magicien, obsédé par la réussite, rien ne me détourner de ma route. Et je pense que c'est ce jour-là, que j'ai réalisé ce qu'étais la plus belle magie du monde.

              Je me baladais dans les rues de mon île natale. Je devais n'avoir qu'une jeune dizaine d'année, mais je n'étais plus vraiment proche de mes parents, Edward été le seul a accepter ma bien étrange lubie, pourtant, c'est bien en solitaire que j'étais dans cette longue ruelle commerçante. C'est a ce moment que je voyais une enfant a peine plus jeune que moi assis par terre. En effet, il m'expliquait qu'il avait perdu sa pièce et vingt bonnes minutes après l'avoir aidé a chercher, je devais bien avouer que nous avions fais chou blanc.

              Pourtant, devant sa mine déconfite et triste, je prenais lui faisais un petit tour. En un instant, je faisais "apparaître" une pièce derrière son oreille, et si ce tour était basique, elle me sourit, elle me sourit a t'elle point que cela me fis sourire. Je lui donnais ma pièce, elle me distribuais un baiser chaste sur la joue et me confortait dans mon avis. Etre magicien, c'était la plus beau métier du monde.

              Cette fille, je ne l'avais jamais revu, pourtant, je savais qu'elle devait se souvenir de ce jour en souriant, celui ou j'avais mis un peu de magie dans sa vie. J'avais perdu une pièce, mais je me sentais bien, parce que ce que j'avais fait ce qui était juste, ce qu'un magicien devait faire.

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              " - Tu dis souvent qu'un magicien doit s’élever au-dessus des bien terrestre et faire ce qu'il doit faire.... Sauf que c'est mon attachement envers mon frère et ma volonté de te surpasser qui sont ma plus grande faiblesse et la seule chose qui m'empêche de faire de moi ce que je dois être... Je suis un plus grand magicien que toi, car alors que tu a pris la décision égoïste de devenir le plus grand quitte a sacrifier ton public, moi, je prends la décision d'y renoncer pour eux. Être un magicien, c'est rechercher la bonheur de son public... Pas la gloire ".

              Difficilement, je tendais la main vers Caleb, alors que malgré mon regard ferme, une larme ne pouvais pas se retenir d'écouler de mon œil gauche.

              " - Merci pour tout ce que tu m'a apporté... Mais je crois qu'il est temps pour moi de te laisser partir. Adieu Caleb... "

              Soudainement, je tire un câble droit dans la direction de sa poitrine, dans son état, il ne sera pas capable d'esquiver une attaque aussi rapide et quand bien même il en rechaperait, il n'ira pas loin dans l'état dans lequel il se trouve. Cette fois, c'était la fin, le corbeau avait perdu.


              " Toi qui ne sais, et ne sauras jamais pourquoi, absout toi dans l'autre et entre dans mon monologue. "
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              Le fils touche le cœur du lieutenant du Fléau sans même que celui ci tente de l'esquiver. Est-ce parce qu'il a déjà abandonné ? Ou bien se sait-il incapable de te battre ? Et pourtant, Caleb ne manque pas de puissance.

              Mais dans un duel à mort, un père peut-il réellement tuer son fils ?

              Dans ses dernières secondes, Caleb te revoit, jeune, innocent, prometteur, talentueux même. Il se revoit dur et exigent, te poussant au delà de tes limites... Mais surtout, il se revoit fier. Fier de tes progrès, fier de ton parcours, fier de ton apprentissage et de ton devenir.

              Et pourtant, le voilà qui tombe... Tombe à genoux sur le sol, le sang coulant de sa bouche synonyme de sa mort imminente.

              Et sur sa joue, une unique larme coule, la première que tu vois sur son visage depuis le temps que tu le connais. La première... et la dernière tandis qu'il s'effondre sur le côté, gisant sans son sang qui se répand autour. Ses forces l'abandonnent, il n'en a plus que pour quelques secondes.

              Mais il ne peut s'éteindre avant de clarifier les choses...

              - Un magicien... a le devoir... D'enchanter son public... Mais... Il ne doit pas... Oublier... De protéger... Sa famille...

              Levant les yeux vers toi une dernière fois, il te sourit malgré la douleur, malgré la tristesse aussi. Un sourire que tu ne lui reconnais pas vraiment. Un sourire vrai, plein d'amour, d'un père à son fils.

              Et qui restera à jamais figé sur ses lèvres alors que la mort le cueille et que son âme s'envole au loin.

              Ainsi s'éteint le plus grand magicien du monde.

                Une larme, une frappe, un fils. Des derniers mots d'un maître a son élève... Non, d'un père a son fils. Plus que son véritable père, Alaaric avait idéalisé cet homme, l'avais aimer. Il a avait appris, pleuré, partager ses moments d'échec comme de réussite avec Caleb. Il s'était senti plus proche de lui que sa propre famille, c'était un mentor, un ami, un objectif a atteindre. Pourtant, cet homme était maintenant au sol, et c'est le cœur meurtrie qu'Alaaric avançait de quelques pas en direction de la dépouille du corbeau.

                Le regard vide, épuiser. Il tombe a genoux face au visage de celui-ci... La pluie commence a tomber. L'agent qui avait pris la décision d'accomplir son devoir, n'était un instant plus qu'un homme, un homme pleurant son mentor. Le plus grand des sacrifices pour le bien commun, s'oublier pour son public, voilà quel était la réponse afin de devenir le plus grand des magiciens. Alaaric laissait sortir un hurlement de rage, de tristesse, combien de temps avait-il passé a contemplé le visage du corbeau ? Peut-être des minutes, peut-être des heures ou encore quelques secondes ?

                Le temps s'était arrêté. Le plus grand des magiciens venait de s'éteindre. Alaaric prenait le temps de recoudre le bras de Caleb a l'aide de ses fils, il le prenait dans ses bras, l'amener jusqu’à son navire après avoir fais sécher ses larmes. Son corps fut transposer afin de rester intact, conservé jusqu'au jour ou il serais enterrer. Il quittais Reverie, ce monde hors du temps, ou il avait livrer le combat le plus dur de sa vie.



                Il prenait la décision d'enterrer Caleb dans le plus grand secret dans un lieu qui l'était tout autant, pourtant, la nouvelle se répandait déjà telle une traînée de poudre. Caleb Miller, le corbeau n'était plus, mais au yeux du monde, son héritier était déjà connu. Alaaric Minaro, venait de prendre sa place en tant que plus grand magicien du monde.

                Alaaric Minaro n'était plus, a partir de maintenant, il serait connu a travers le monde, nous le nom du marionnettiste.

                En un temps record, il accomplit des missions des plus en plus dangereuses, démontrant sa capacité a être un atout de taille. Un nouveau règne commence dans le monde de la magie. Murmuré par certains, craint par d'autres ou encore adulé par des marginaux, Alaaric Minaro était désormais devenu le nouveau roi des magiciens.
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