Les Nuées d'Astérion

Cela faisait maintenant une semaine que Rachel errait dans les rues de Tequila Wolf, goûtant la cuisine locale et les alcool chauds qui réchauffaient autant la gorge que l’estomac. Tous les poissons, tous les organes comestibles, les boudins de sang de baleine, les ragoûts, Marco avait perdu le compte de son voyage gastronomique. Mais pourquoi donc avait-iel entrepris cet exercice alors que l’Okama était ici pour récupérer un navire et une bande de joyeux lurons qu’iel pourrait utiliser pour naviguer les mers?


Les bourses pleines de berrys attachés à la ceinture du danseur.


Bien que souvent laissé dans sa chambre d’auberge, une chose était certaine ; c’était le moment, maintenant, avec une petite prime et beaucoup d’argent, de profiter de la vie. Après qu’iel se serait procuré un navire, un équipage et partirait vers la mer de tous les périls, il n’y aurait plus d’opportunités de relaxation avant la prise d’Astérion. Pendant que la Beautée Astérienne était encore peu connue du monde et de son gouvernement, il était temps de se goinfrer et d’apprécier la vie. Mais maintenant qu’une semaine entière avait passé et que l’Okama n’avait fait aucun progrès, iel commençait à s'inquiéter, inexplicablement. Un stress étrange s’emparait d’iel et son estomac trop rempli lui poussant à faire beaucoup trop d’exercice.


Le repos était-il une canne qui handicapait au final l’âme passionnelle de Marco? Avait-iel besoin d’une stimulation constante, d’un danger respirant derrière sa nuque tel un homme particulièrement dégueulasse, pour réussir à accomplir son but, pour finalement prendre Astérion sans sombrer dans une obscure apathie mentale? Les pensées négatives et ténébreuses s'entrechoquaient dans le crâne du natif d’Astérion pendant que cette dernière naviguait les rues de l’île glaciale. Comment pourrait-iel se sortir de ce tracas interne constant?! Les derniers jours ayant été des amas d’activités amorphes et peu intéressantes, Rachel se motiva alors d’un bon coup à se rendre, toujours tourmenté, au port, pour y trouver la Guilde des Usuriers.


Zigzaguant entre les rues commerçantes, ouvrières et résidentiels de la bourgade hivernale, la tête dans les nuages, ne prenant pas réellement attention à son entourage, a l’allure figé dans le temps des lieux ni aux individus l’esquivant, ses yeux rivés sur un horizon qu’iel seul semblait voir. Ennui ou un simple cas de tête dans les nuages? Qui pouvait bien le savoir. Ce qui était sûr, c’est que le danseur finit par accrocher par mégarde un trio de locaux qui n’avait pas l’air, ma foi, des plus sympathiques.


“Hé hé hé, mais c’est quoi ce travelo? Tu peux pas regarder ou tu vas un peu?”


“Ouais, déjà que t’as le culot de mettre ton sale cul sur notre île, en plus tu bouscule ses nobles habitants? T’as pas ho…”


Avant même que la Beautée Astérienne ne puisse enfoncer ses talons hauts réputés à travers East Blue dans le corps mou de son interlocuteur, un individu étrange tomba du ciel, envoyant un puissant coup de chacun de ses poings sur chaque voyou, avant d’utiliser l’élan de ses coups pour frapper de ses deux pieds le dernier. Les cornes de l’inconnu, petites, courbés et noirs, complimentaient a merveille sa chevelure rousse pâle. Ses yeux orangé et les cicatrices sombres ornant un côté de son visage n’enlevait rien à son étrange charme. Mais le plus étrange sur cet étrange homme était le regard qu’il porta vers Rachel Marco après avoir annihilé le réveil de ses adversaires.


On aurait pu y mettre des cœurs que ses yeux n’auraient pas changés.

“Oh ma muse! Il s’est passé plusieurs jours depuis que j’ai commencé a vous observer, mais c’est maintenant que je vous vois si proche que je réalise votre réelle beauté! Il n’y a aucun mot pour décrire vos qualités profonde, votre union entre les genres, votre ultime forme!”


“Monsieur, premièrement, je n’avais pas besoin de votre mignonne aide, mais il est poli de vous remercier…. deuxièmement, qui êtes-vous?”


“Ricardo Théodor est mon nom et jamais je ne pourrais laisser des voyous tenter de mettre la main sur l’individu que j’ai choisi comme muse! Même si vous les aviez détruit, vous auriez sali votre noble attirail!”


“Muse? Je ne suis pas un objet d’art, Ricardo…”


“Non, vous êtes l’apogée de la beauté humaine! Je vous en supplie, permettez-moi de vous servir dans votre existence passionnante! Peut-être que les Blues vous craignent par vos actes a travers Pétales et Koneashima, mais j’admire le maintien de votre puissante forme et grâce à travers tant d’épreuves!”


“Baisse le ton, je t’en supplie. J’essaie de garder profil bas…”


“Oh bien sûr! Mais alors, puis-je vous accompagnez?”


Un individu beau, mignon et charmant mais… très honnêtement, extrêmement étrange, possédé d’une passion et d’une flamme d’âme qui laissait Rachel en questionnement sur si la sienne était si puissante que cela. D’un côté, le cornu avait montré qu’il était capable de se battre sans trop de problème. Mais d’un autre, Ricardo avait démontré un zèle qui pourrait se révéler dangereuse dans le futur… Ou extrêmement utile pour des plans dangereux et quasi suicidaires.


“C’est d’accord, mon cher Ricardo! Tu seras mon premier acolyte dans l’équipage qui sera le mien, sur le chemin des sept mers qui nous guidera jusqu'à ma terre natal, mon saint-graal, Astérion.”


Le cornu fit un salut qui aurait voulu être militaire mais qui montrait l’inexpérience de l’humain dans toute force armée possible, étant une parodie presque comique de ce qu’on s’attendait d’un tel geste. Les flocons de neige s’accumulant sur sa cicatrice noir et ses cornes onyx créaient un contraste intéressant dans l’apparence du cassanova. Ce dernier semblait extrêmement fier de son action, comme s’il avait attendu un bon moment pour prouver à l'Okama sa valeur… bien que ce dernier n’avait toujours pas décidé ce qu’iel ferait de celui qui voulait la rejoindre.


Rejoignant finalement le port, la ou le vent glaciale d’East Blue n’était barré que par les lointaines poutres soutenant les ponts infâmes de Tequila Wolf, le danseur observa les environs, constatant la quantité incroyable de chantiers navaux, typique des lieux, les quais ou étaient accostés les barques des pêcheurs présentement en ville, les voyageurs, travailleurs et marines chargés des lieux se déplaçant à travers l’endroit à leur rythme, poussant la Beautée Astérienne à couvrir son visage de sa capuche, préférant garder un profil bas pour le moment. Ricardo fit de même, imitant sa nouvelle maîtresse.


Mais ce n'étaient pas ces pontons et ces boutiques populaires qui attiraient Marco.


Suivant son odorat qui, iel pouvait en être fier, était assez bien développé par une vie entouré de parfums aux milles arômes, Rachel conduisit son homme de main vers l’odeur de plus en plus infecte et étouffante de poissons et de mammifères marins morts. Le quartier portuaire des baleiniers, éviter par la majeure partie de la population, était la maison de plusieurs boutiques et commerçant avec peu de scrupules… comme la Guilde des Usuriers.

Bien que les lieux n’étaient pas de connaissance publique (en effet, si les autorités avaient su qu'un commerce sous l’autorité d’un des pirates les plus primés du monde se trouvait dans un quartier aussi mal famé était-il, ils auraient probablement débarqué en grande pompe), Marco avait pû soutirer des informations vitales durant son séjour à Petal des Nostalgiques auxquels iel s’était allié pour la rébellion. Regrettant sa non-appartenance au mouvement révolutionnaire, ces derniers lui avait tout de même donné les informations sur la guilde pour lui filer un joli coup de main dans le démarrage de son équipage. Après tout, la conquête d’Astérion allait nécessiter un groupe de pirates bien entraîné et loyal… Ricardo occupait, après la brève et étrange rencontre avec les bandits, déjà un de ces nombreux postes à combler, mais sans navire, on ne pouvait pas abriter d’équipage.  


Ouvrant poliment la porte du bâtiment qui ne se différenciait presque pas du reste du paysage portuaire, mise à part un rectangle rouge sur le côté du bâtiment permettant aux habitués de reconnaître les lieux, l’Okama pénétra dans l’antre du crime originaire d’Armade. Un homme avec un impressionnant chapeau haut-de-forme et des habits représentant certainement son appartenance à la classe ouvrière remplissait de la paperasse quelconque sur le comptoir de service de la petite pièce, des tableaux montrant d’immense bateaux fendant les flots.


“Comment puis-je vous aider, chers clients? Eh? Z’avez un bon look vous deux, un peu trop faible pour tous les périls, mais bon… qui sait?! Sûrement pas moi. Hehehe.”


“Bien le bonjour, cher responsable, j’imagine, de cette noble guilde. Je suis Rachel Marco et je cherche à signer le contrat qui me permettra de me lancer, finalement, sur les dangereuses mers.”


“Bien sûr, sinon v’serez pas là, hein? J’ai une sélection de navires dans le catalogue sur mon comptoir, vous pouvez y jeter un œil avant de signer le contrat et d’y inscrire le numéro choisi. Après c’la on va le préparer et dans quelques jours vous pourrez prendre voile vers l’inconnu. C’est t’il pas beau, hein?”


“Magnifique, tout à fait!"


Plongeant son magnifique regard dans les pages montrant dans des couleurs éclatantes sur des pages qui avaient clairement besoin d’être remplacées, ayant accumulé des tâches multiples de saletés inconnues. La plupart des navires semblaient très quelconque, certains ayant un style assez unique mais ne convenant malheureusement pas au danseur… Jusqu'à ce qu’iel tombe sur son messie personnel ; un bateau a l’image d’un majestueux cygne fendant les flots. Un vaisseau magnifique, qui semblait être d’une taille qui était plus que respectable. L’engin de guerre marin semblait aussi parfait pour être équipé de multiples équipements de combats navals, ce qui faisait briller le regard devenu cupide de Rachel.


Se saisissant de la plume trempant paresseusement dans l’encre près du contrat qu’avait soigneusement sorti d’un porte document de bois qui commençait à pourrir le réceptioniste/gérant des lieux, Marco se mis a introduire ses détails sur le papier, laissant une marque de son existence pour le future qui pourrait aussi bien être favorable que négatif.  Est-ce qu’on se rappelerait seulement de la Beautée Astérienne comme d’une maigre prime et une signature sur un contrat, ou comme quelqu’un qui aurait réellement changé le paysage politique des sept mers? Remplissant en sifflant une mélodie lubrique de Port-Aux-Rois les documents qui lierait la jeune pirate au pirate littéralement des ténèbres, un tourbillon d’idées et de concepts s'entrechoquaient dans l’esprit alien du danseur.


Et se passèrent ensuite quelques heures.


Bien évidemment, l’homme qui avait été ravi par la beauté de l’Okama ne l’avait pas quitté. Ricardo était dans un état de joie pur, flottant sur un nuage émotionnel. Certes, Rachel n’était pas sa première muse. Il avait, au cours de ces multiples voyages forcés à travers East Blue, eu l’occasion de se lier d’affection et de passion pour plusieurs individus… mais un Okama était le sommet de la beautée humaine, selon son avis d’expert des œuvres d’arts humaines. La grâce féminine, les muscles masculins… Que demander de plus?

Ce que le cornu ne réalisait pas, à chacune de ses “conquêtes” et de ses “muses”, c’est qu’il finissait inexorablement par s’en fatiguer. Bien sûr, de nombreuses fois il était simplement éjecté hors de l’île ou du navire où il avait effectué ses activités, mais la moitié du temps, il quittait de son plein gré, cherchant une autre cible à admirer pour un temps indéfini. Créerait-il plutôt le chaos ou l’ordre au sein de cet équipage? Après tout, la mer de tous les périls ne pardonnait pas les éléments qui créaient la discorde au sein des équipages…


Le danseur était assis, élégamment, derrière un bureau, dans un entrepôt délabré, des journaux étant étalés devant iel, des affiches d’hommes à tout faire, de gens cherchant leur fortune hors de l’île. Dans sa poche droite, une de ses affiches de prime était pliée, prête à être dévoilée à quiconque Marco choisirait pour rejoindre sa conquête d’Astérion. Son bras-droit, encore consumé par sa passion dévorante, dormait doucement sur une chaise à quelques mètres à gauche, ayant été ordonné par son nouveau capitaine de prendre du repos. En effet, le capitaine avait décidé de remplir son navire d’un groupe d’élite (ou ce qui y ressemblerait le plus) depuis Tequila Wolf. Le nombre d’individus ayant passé leur vies sur les mers ou à faire de mineurs crimes dans les ruelles était anormalement grand et on pouvait attendre de bonnes choses de ce genre d’individus sur Grand Line.

“Ricardo, mon cher!”


“Ah euh hein? Quoi?”


“Prends cette liste et, durant les trois premiers jours, offre des berrys aux hommes y étant affichés. Dis leur de nous rejoindre ici même dans exactement 72 heures. J’imagine que tu pourras faire le calcul, mais j’ai inscris l’heure exacte sur ce doux parchemin.”


“Bi..Bien sûr, maîtresse!”


Et le voilà parti à la course, en direction de sa noble tâche. Satisfait, Rachel se releva, s’étirant. Iel n’avait point pu choisir tous les hommes et femmes qui figuraient sur les listes collectés, la décision avait été difficile. Prenant d’un pas calme et fatigué le chemin de la taverne ou l’Okama avait le plaisir de résider, cette dernière regardait le ciel étrangement étoilé de cette soirée qui n’était pas désagréablement froide. Exposant ses dents blanches à l'air néanmoins glacial de Tequila Wolf, Marco sourit. Ses plans avancaient doucement mais sûrement vers son  départ pour Grand Line… vers sa réelle maison. East Blue était joli, certes, et pratique pour se bâtir une réputation sans trop de problèmes, ainsi qu’un équipage, mais Astérion étaient à des lieues de là, et le Labyrinthe rappelait fortement le danseur à ses côtés. Un désir plus fort que jamais, après la révolution de Pétales, animait l’Okama, ayant la tentation du trône de l’île où tant se perdaient.


Entretenant ses magnifiques ongles, entraînant son corps entier, dévorant élégamment divers mets et supervisant la rénovation du navire qui l’hébergerait certainement plusieurs mois durant, le danseur passa les trois jours suivant, comptant sur la valeur de Ricardo et espérant que ce dernier ne décevrait pas la confiance de sa nouvelle muse. S’iel désirait, pour dire poliment, foutre la Marine hors d’Astérion, alors son équipage et ses propres capacités allaient devoir être à la hauteur une fois arrivés là-bas. Même une quantité faible et insignifiante de pratique pour ses doux membres seraient efficace sur la durée… Sans compter l’entraînement que la Beautée Astérienne allait devoir forcer son équipage à entreprendre. Après tout, si ces derniers ne gardaient pas le rythme, iel ne pouvait s’attendre à pouvoir les positionner sur l’échiquier des septs mers.


Et après ce délai conséquent, après moult questionnements sur si oui ou non le cornu allait tenir sa nouvellement déclarée allégeance, les cornes de couleurs d’onyx apparurent au-delà de la porte, un énorme sourire fendant le visage du passionné des belles choses. Une centaines d’individus entrèrent dans l’entrepôt sale, sentant le poisson, la sueur et respirant la poussière de tous les côtés. Les pieds chaussés de ses talons hauts posés sur la table de bois légèrement moisi, Rachel offrit un sourire à l’assemblée murmurante, avant de communiquer pour la première mais certainement pas la dernière avec ceux qui allaient composer son équipage.

“Je vous ai fait venir depuis les trois derniers jours par mon adorable associé pour une raison fort simple, très chers habitants de tout genre de Tequila Wolf, ainsi que ceux qui ne sont que de passage. Je veux conquérir Astérion, l’île des Labyrinthes infinies de Grand Line! Et vous!”


Iel envoya son doigt pointer l’assemblée dans un geste théâtrale et dramatique, un sourire narquois fendant son visage en deux.


“Vous serez mon équipage, mes pions, mes fidèles soldats! Mais je vous coupe tout de suite. Qu’est-ce que cela peut vous donnez? Après tout, c’est un endroit lointain, dangereux et inconnu de la plupart d’entre vous que je vise de mes magnifiques pupilles. Pourquoi moi et pas un pirate aux visées beaucoup plus simples, tels que le pillage d’îles sans défenses? Et bien c’est très simple. Car si nous réussissons, je ferais des plus forts d'entre vous la noblesse de ce royaume nouvellement formé. Ceux le désirant pourront simplement fonder la nouvelle force militaire des lieux, d’autres pourront vivre une vie de richesse et de paresse, d’autres pourront se lancer eux-mêmes sur les mers avec mon support inconditionnel. Ceux qui désirent toujours faire partie de cette entreprise, venez vers moi, les autres, veuillez retourner à vos vies pathétiques et sans saveur!”


Soixante-dix des recrues amenées par Ricardo qui, franchement, n’avait pas l’air d’avoir dormi plus d’une douzaine d’heures dans les trois derniers jours, baillant à tour de bras en gardant ses yeux pleins d’étoiles passionnés rivé sur Rachel durant l'entièreté de son discours, s'avancèrent, faisant montre de leur volonté à suivre le charisme emplis de folie de Marco. Pendant les deux heures suivantes, le capitaine se dédia à remplir des papiers et des contrats liant les hommes et femmes devant iel à son équipage, permettant à son bras droit de dormir sur des caisses derrière le bureau sur lesquels le danseur avait arrangé des couvertures. Ceux ayant été recrutés avaient, malgré leur enthousiasme, toujours des doutes visibles sur leur visage. La Beautée Astérienne aurait certainement besoin de plusieurs exploits sur les mers pour les convaincre, et devrait montrer sa puissance considérablement pour ne pas subir une couarde mutinerie. Mais, en toute franchise, c’était une conclusion plus qu’agréable d’avoir réussi à amasser autant d’individus qui voudraient la suivre pour ne serait-ce que quelques escales.


Les jours s’enchaînèrent après celui-ci, jusqu’au moment où il fut finalement temps pour l’équipage nouvellement composé et dirigé par ciel qui avait contribué à la révolution de Pétales de quitter les rives glaciales de l’île aux milliers d’esclaves politiques. Le magnifique navire, assez grand pour le double des effectifs présents, des canons piquants sa croupe de toute part, sa proue à l’allure d’une tête de cygne et le reste de son magnifique bâtiment aux couleurs de cet oiseau majestueux. Regardant l’océan d’East Blue se dressant devant le port, à l’infini, son équipage derrière lui, le navire devant, Rachel Marco se retourna et offrit un sourire éclatant aux siens.


“Il est temps! Les Nuées d’Astérion, au navire!”