Le soleil tape fort aujourd'hui. Le manque de vent et le ciel sans nuage ne sont pas là pour arranger la chaleur qui règne sur les plaines de Kage Berg. Malheureusement pour eux, Taiyō et Tsuki non pas le temps de se délasser tranquillement au bord de la petite rivière qui trône à quelques mètres de leur maison, car les tâches d'éleveurs de vaches n'attendent pas. C'est accompagné de ces fortes températures que les jeunes jumeaux sortent les bovins de l'étable jusqu'au près, remplissent les abreuvoirs, nettoient les box et préparent le foin avant de faire rentrer les vaches ce soir, de quoi s'occuper toute la matinée jusqu'au repas. Voici le quotidien de ces deux enfants depuis la nuit tragique où leurs parents ont été sauvagement assassinés par d'infâmes pirates, voulant faire des jumeaux aux yeux verrons des « produits » de luxe au marché d'esclaves.
D'ailleurs, c'est enfin l'heure du repas ! Installée en bout de table, Tsuki aborde un grand sourire, faisant balancer ses jambes dans le vide ne touchant pas le sol et tenant dans ses mains ses couverts qu'elle fait frapper l'un contre l'autre manifestant son entrain pour le déjeuner. Taiyō quant à lui, cherche dans les nombreux placards de la cuisine de quoi manger, sans succès, jusqu'au moment où il trouve une boite de sardine à l'huile avec un morceau de pain cachés au fond d'un tiroir, de quoi nourrir une bouche tout au plus. Devant cette découverte, le jeune garçon se retourne vers sa sœur, lui présentant son repas, accompagné d'un grand sourire.
« Oniisan tu ne manges pas ? »
« Non je n’ai pas très faim aujourd’hui. »
Soudain le grondement de son estomac retentit dans la pièce pendant quelques secondes, s’accompagnant d’un long silence. Tsuki regarde son assiette déjà légèrement entamée et la pousse en direction de son frère en fermant les yeux qui commencent à montrer quelques signes d’humidité.
« Moi aussi, j’ai plus faim ! »
« Arrêtes tes bêtises et manges. Nous irons faire les courses juste après »
Un peu réticente à l'idée de manger toute seule, elle capitule devant son grand frère posté de l'autre côté de la table, la tête posée au creux de ses mains, toujours accompagné d'un sourire plein de chaleur. Le « repas » terminé, il est temps de se mettre en route pour faire le plein de nourriture au village le plus proche, à une vingtaine de minutes de marche. Comme à leur habitude, Taiyō et Tsuki troquent leurs vêtements de tous les jours contre le cadeau de leurs parents, deux tenues faites en écailles de monstres marins.
En marche sur le sentier de terre pour aller faire le ravitaillement, Tsuki agrippe la main de son frère ne la lâchant pas une seule seconde. Et c'est la même chose une fois arrivé en ville, se plaçant par moment non pas juste proche de son épaule, mais légèrement en retrait comme pour se cacher derrière Taiyō. Cela peut se comprendre connaissant les actes du passé qui ont bouleversé leur vie. Les deux jumeaux se promènent entre les différentes allées du village, pour se rendre dans les petits commerces pour échanger les quelques pièces que porte Taiyō dans sa poche contre de la nourriture. Ce n'est pas grand-chose, mais cela leur permettra de tenir une ou deux semaines. Mais avant d'entrer dans l'un deux, le jeune garçon est interloqué par la foule qui s'amasse de plus en plus dans la rue près d'un vendeur. On ne voit absolument rien de ce qui se déroule de l'endroit où se trouvent les deux jeunes enfants. Poussé par sa curiosité, Taiyō commence à se diriger vers ce rassemblement, freiné dès son premier pas par sa sœur.
« Oniisan, j’ai peur ! Je ne veux pas aller dans la foule ! »
« Mais ne t’inquiètes pas tu ne risques rien. Je ne lâcherai jamais ta main ! »
Mené par l'entrain du jeune homme, Tsuki acquiesce d'un léger mouvement de tête et se colle immédiatement à son corps, au point qu'aucun rayon de soleil ne puisse passer entre les deux jumeaux. Navigant entre les jambes de la foule, parfois légèrement bousculés, ils arrivent au bord du cercle qui s'était formé autour de deux individus. Devant eux se trouve un marchant du village qui montre des signes embarrassments face à un individu dont le visage n'est pas visible. Le jeune garçon arrive simplement à apercevoir deux longues mèches blanches qui sortent d'un chapeau de cowboy et descendant jusqu'aux épaules recouvertes d'un poncho. En se déplaçant légèrement vers la droite, Tsuki toujours agrippée à son bras, Taiyō s'aperçoit qu'il s'agit d'une femme dernière cette tenue très masculine. Quelque chose de puissant se dégage d'elle, ce qui intrigue petit à petit le jeune garçon sans savoir pourquoi, submergé d'interrogation et admiratif de son charisme. Une femme tenant tête à un homme, d'autant plus qu'il s'agit d'un marchand de Kage Berg, qui ne sont pas connus pour se laisser faire quand il s'agit de commerce. Mais qui est-elle ?
D'ailleurs, c'est enfin l'heure du repas ! Installée en bout de table, Tsuki aborde un grand sourire, faisant balancer ses jambes dans le vide ne touchant pas le sol et tenant dans ses mains ses couverts qu'elle fait frapper l'un contre l'autre manifestant son entrain pour le déjeuner. Taiyō quant à lui, cherche dans les nombreux placards de la cuisine de quoi manger, sans succès, jusqu'au moment où il trouve une boite de sardine à l'huile avec un morceau de pain cachés au fond d'un tiroir, de quoi nourrir une bouche tout au plus. Devant cette découverte, le jeune garçon se retourne vers sa sœur, lui présentant son repas, accompagné d'un grand sourire.
« Oniisan tu ne manges pas ? »
« Non je n’ai pas très faim aujourd’hui. »
Soudain le grondement de son estomac retentit dans la pièce pendant quelques secondes, s’accompagnant d’un long silence. Tsuki regarde son assiette déjà légèrement entamée et la pousse en direction de son frère en fermant les yeux qui commencent à montrer quelques signes d’humidité.
« Moi aussi, j’ai plus faim ! »
« Arrêtes tes bêtises et manges. Nous irons faire les courses juste après »
Un peu réticente à l'idée de manger toute seule, elle capitule devant son grand frère posté de l'autre côté de la table, la tête posée au creux de ses mains, toujours accompagné d'un sourire plein de chaleur. Le « repas » terminé, il est temps de se mettre en route pour faire le plein de nourriture au village le plus proche, à une vingtaine de minutes de marche. Comme à leur habitude, Taiyō et Tsuki troquent leurs vêtements de tous les jours contre le cadeau de leurs parents, deux tenues faites en écailles de monstres marins.
En marche sur le sentier de terre pour aller faire le ravitaillement, Tsuki agrippe la main de son frère ne la lâchant pas une seule seconde. Et c'est la même chose une fois arrivé en ville, se plaçant par moment non pas juste proche de son épaule, mais légèrement en retrait comme pour se cacher derrière Taiyō. Cela peut se comprendre connaissant les actes du passé qui ont bouleversé leur vie. Les deux jumeaux se promènent entre les différentes allées du village, pour se rendre dans les petits commerces pour échanger les quelques pièces que porte Taiyō dans sa poche contre de la nourriture. Ce n'est pas grand-chose, mais cela leur permettra de tenir une ou deux semaines. Mais avant d'entrer dans l'un deux, le jeune garçon est interloqué par la foule qui s'amasse de plus en plus dans la rue près d'un vendeur. On ne voit absolument rien de ce qui se déroule de l'endroit où se trouvent les deux jeunes enfants. Poussé par sa curiosité, Taiyō commence à se diriger vers ce rassemblement, freiné dès son premier pas par sa sœur.
« Oniisan, j’ai peur ! Je ne veux pas aller dans la foule ! »
« Mais ne t’inquiètes pas tu ne risques rien. Je ne lâcherai jamais ta main ! »
Mené par l'entrain du jeune homme, Tsuki acquiesce d'un léger mouvement de tête et se colle immédiatement à son corps, au point qu'aucun rayon de soleil ne puisse passer entre les deux jumeaux. Navigant entre les jambes de la foule, parfois légèrement bousculés, ils arrivent au bord du cercle qui s'était formé autour de deux individus. Devant eux se trouve un marchant du village qui montre des signes embarrassments face à un individu dont le visage n'est pas visible. Le jeune garçon arrive simplement à apercevoir deux longues mèches blanches qui sortent d'un chapeau de cowboy et descendant jusqu'aux épaules recouvertes d'un poncho. En se déplaçant légèrement vers la droite, Tsuki toujours agrippée à son bras, Taiyō s'aperçoit qu'il s'agit d'une femme dernière cette tenue très masculine. Quelque chose de puissant se dégage d'elle, ce qui intrigue petit à petit le jeune garçon sans savoir pourquoi, submergé d'interrogation et admiratif de son charisme. Une femme tenant tête à un homme, d'autant plus qu'il s'agit d'un marchand de Kage Berg, qui ne sont pas connus pour se laisser faire quand il s'agit de commerce. Mais qui est-elle ?