- Capitaine "Sabre long" Jon Flow:
En mer
La Goélette Intrépide voguait mal depuis quelques jours. Le timonier, avait reçu une fiente verdâtre ne plein milieu du crâne alors qu'ils sortaient d'un mouillage sur Rokade. L'incident survint aussitôt, déconcentré il perdit succinctement le contrôle du navire. Malheureusement pour eux, la célèbre île pirate ne pardonnait pas la moindre largesse. La bâtiment fut déporté à bâbord et cogna contre la rocaille. Ils partirent mais se rendirent vite compte que l'extérieur avait été abîmé. Alors, l'équipage de Jon Flow cherchait un nouveau port. Ils espéraient réussir à réparer l'avarie car l'eau s'infiltrer par la balafre dessinée entre la proue et le flanc gauche. Ils voguèrent quelques jours durant, utilisant des sceaux et se relayant à tours de bras pour ne pas couler par le fond. Puis, enfin la vigie exulta. Il s'époumonait "Cimetière d'épaves en vue", le sourire aux lèvres. Les matelots étaient heureux, ils s'enlacèrent comme s'ils avaient trouvé le plus merveilleux des trésors. Jon, lui, brandissait son sabre bien haut en signe de victoire. Il était fier. Fier d'avoir monté cet équipage il y avait quelques mois à peines. Après avoir volé ce navire, il avait recruté quelques bourrus pour naviguer. Ses idéaux étaient grands, bien plus grand que cette maigre avancée qu'ils venaient de réaliser sur South Blue. Il visait plus, bien plus que cela. Intrépide, il espérait marquer les esprits. > Bon les gars, on accoste et on s'occupe des réparations ! On traîne pas, l'aventure nous attend ! Fit-il enjoué.
Les pirates ne se firent pas prier et préparèrent l'accostage. Ils avaient quelques outils pour réparer leur navire et comptaient bien sur le bois présent pour avoir la matière première. La chance leur avait donc sourit après cette première déconvenue. Enfin, c'était ce qu'il s'imaginaient.
Cimetière d'épaves
Des centaines d'épaves encastrées les unes dans les autres à cause d'un phénomène marin curieux, voici ce qu'était cette "île". Barbe Rousse y avait trouvé refuge après qu'un navire commercial qu'il avait tenté de revendiquer ne coule. Une tempête les avait emporté, ne laissant alors plus qu'une planche au vil pirate en guise de radeau. Il s'échoua ici et pris rapidement ses marques. Il y avait presque tout pour lui plaire ici après tout. Du rhum à foison, des filles de joies et même quelques pirates à martyriser. La seule chose qui lui manquait c'était le monde extérieur finalement. Oui, cette chose qu'il haïssait tant. Il en avait terriblement besoin. Il ne voulait pas vivre en autarcie. Il voulait voir le monde, puis le mettre à feu et à sang. Rien de moins. Alors, il tenta de se faire enrôler de quelques équipages mais généralement après avoir massacré un marin il se faisait toujours écarté. Il se tenait donc là, assis sur le reste d'un bastingage qui se tenait en suspension au dessus de la surface de l'eau. Assis, les bottes dans l'eau il regardait l'horizon. Sa flasque de rhum était déjà presque vide. Il voulait s'acharner sur le monde, mais ici il ne le pouvait pas.
Soudain au loin, la silhouette d'un navire se profila à ses yeux. L'espoir revint. Il rangea son breuvage, vérifia s'il lui restait une balle dans le pistolet et attendit. La goélette arrivait vers lui. Elle arrivait droit dans la gueule du loup.
Mais ça, ils ne le savaient pas.