Assis dans son bureau, Vassili inspectait son épée. Il était seul, l'air un peu mélancolique. L'équipage de la Meute venait d'être créé, le Commodore CAPSLOCK avait alors donné les commandes au blondinet. Jeune Commandant, il été honoré de la confiance qui lui était accordée. Cependant une idée ne quittait plus son esprit. Une idée profondément ancrée, un mal qui le rongeait de l'intérieur. Malade, le gradé n'en avait pas moins fait preuve de bravoure ces derniers temps. Il avait confronté des ennemis bien plus fort physiquement que lui. Il s'en était d'ailleurs tiré avec des plaies qu'il n'avait pas encore fini de panser. Son flanc droit charcuté par un illuminé à Inari, l'épaule gauche transpercé d'une balle d'un soldat corrompu. Il avait encore mal. Mal car il ne savait pas s'il allait pouvoir continuer à être efficace, sachant ses terribles lacunes. Combien de temps cela allait-il durer ? Combien de temps avant qu'il ne se fasse rétrograder car jugé inapte ? Combien de temps avant que Shoga, le colosse minks et second Commandant de cet équipage tout frais, ne lui prenne sa place ? Après tout, vu la force de frappe des ennemis pirates et révolutionnaires, un soldat puissant, épéiste de surcroît, était sûrement plus légitime qu'un maigrelet bon aux échecs. C'était si rare, le doute s'immisçait dans l'esprit de Vassili. Un instant d'égarement, une faille dans son armure.
Pulupulu pulupulu pulu, faisait son escargophone qui cherchait à joindre un semblable. Gatcha, fit-il victorieux.
> Oui allô ? répondit une voix féminine, plutôt douce.
> Allô, mère, c'est Vassili rétorqua-t-il.
> Mon cher Vassili, comment vas-tu ? Tu n'es plus à Inari ? J'ai appelé là-bas il y a deux jours mais on m'a dit que tu avais mis les voiles sur le QG de North Blue, reprit-elle sur un ton soulagé.
> Oui, j'ai été promu... j'ai fais du chemin depuis un peu plus d'un an maintenant. Je suis Commandant, j'ai mon navire et mes hommes.
> Hum... fit-elle malgré elle. C'est fabuleux, faussement enjouée.
> Je passerais à Marineford vous voir, pourriez-vous me prendre un rendez-vous avec le docteur Mithau ? Demanda le blondinet.
> Oui, je serais ravi de te voir ! Le docteur ? Ah bon ? Tu es blessé ? Commença-t-elle alors à s'inquiéter.
> Non pas du tout, cacha-t-il en se touchant le flanc dont la compresse était encore imbibée de sang. C'est un spécialiste et j'aurais besoin qu'il me trouve un remède... je n'en peux plus de vivre ainsi...
> Mon chéri...
> Bon, je vais vous laisser... je vous appellerez pour vous annoncer ma venue, n'oubliez pas de prendre rendez-vous.. Passez une bonne soirée, tonna-t-il pour se protéger. Presque les larmes aux yeux, il raccrocha sur un baiser de sa mère.
Les dents et le poing serré, il avait craqué et détestait ça. Il n'était pas de ceux qui se laissaient aller aux émotions et pourtant, il s'était fait submergé.
De l'autre côté, à Marineford, sa mère était dans un état semblable. Elle qui avait tout fait, quitte à mentir honteusement à sa progéniture, pour le protéger, se voyait maintenant dans l'embarras. Et si Vassili découvrait le pot aux roses. S'il découvrait cette supercherie qui durait depuis plus d'une vingtaine d'année. "Tôt ou tard, tout finit par se savoir" l'avait avertit une amie. Peut-être avait-elle raison.
Pulupulu pulupulu pulu, faisait son escargophone qui cherchait à joindre un semblable. Gatcha, fit-il victorieux.
> Oui allô ? répondit une voix féminine, plutôt douce.
> Allô, mère, c'est Vassili rétorqua-t-il.
> Mon cher Vassili, comment vas-tu ? Tu n'es plus à Inari ? J'ai appelé là-bas il y a deux jours mais on m'a dit que tu avais mis les voiles sur le QG de North Blue, reprit-elle sur un ton soulagé.
> Oui, j'ai été promu... j'ai fais du chemin depuis un peu plus d'un an maintenant. Je suis Commandant, j'ai mon navire et mes hommes.
> Hum... fit-elle malgré elle. C'est fabuleux, faussement enjouée.
> Je passerais à Marineford vous voir, pourriez-vous me prendre un rendez-vous avec le docteur Mithau ? Demanda le blondinet.
> Oui, je serais ravi de te voir ! Le docteur ? Ah bon ? Tu es blessé ? Commença-t-elle alors à s'inquiéter.
> Non pas du tout, cacha-t-il en se touchant le flanc dont la compresse était encore imbibée de sang. C'est un spécialiste et j'aurais besoin qu'il me trouve un remède... je n'en peux plus de vivre ainsi...
> Mon chéri...
> Bon, je vais vous laisser... je vous appellerez pour vous annoncer ma venue, n'oubliez pas de prendre rendez-vous.. Passez une bonne soirée, tonna-t-il pour se protéger. Presque les larmes aux yeux, il raccrocha sur un baiser de sa mère.
Les dents et le poing serré, il avait craqué et détestait ça. Il n'était pas de ceux qui se laissaient aller aux émotions et pourtant, il s'était fait submergé.
De l'autre côté, à Marineford, sa mère était dans un état semblable. Elle qui avait tout fait, quitte à mentir honteusement à sa progéniture, pour le protéger, se voyait maintenant dans l'embarras. Et si Vassili découvrait le pot aux roses. S'il découvrait cette supercherie qui durait depuis plus d'une vingtaine d'année. "Tôt ou tard, tout finit par se savoir" l'avait avertit une amie. Peut-être avait-elle raison.
