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Philosophie & Anthropologie.

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Dernière édition par Nakamura D. Akane le Lun 2 Jan 2023 - 8:12, édité 10 fois
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GRAND ARC — LE CRI DE LA RÉBELLION.
NAKAMURA D. Akane est une jeune femme indépendante qui parcourt West Blue depuis deux ans. Elle est missionnée par les doyens de son île natale afin de remettre la main sur un bien historique qui a été dérobé par un mystérieux inconnu. Il s'agit d'un meitō qui est plus considéré comme un trésor patrimonial qu'une arme de grande valeur. Jusqu'à maintenant, personne ne parvient à trouver ce katana, car il change de propriétaire assez régulièrement. Toujours est-il qu'il est souvent entre les griffes de mafieux et rarement entre ceux d'un pirate. De ce fait, la quête est bien plus difficile et demande de mettre le nez dans les affaires de contrebandes. D'autres individus originaires du même pays que la samouraï se sont retrouvés dans de mauvaises postures en se confrontant à des criminels. Pour le cas d'Akane, elle s'en sort toujours, mais il n'est pas rare de voir des hors-la-loi venir se venger.

Accompagnée par son amie Roza ZAÏTSEV, la Chasseuse de Primes est en chemin pour Attalia, la ville portuaire. Cependant habituée à la marche depuis sa jeunesse, elle reconnaît avec une pointe d'humiliation que ce pays de sables est d'un autre niveau d'endurance. Elle est pourtant capable de survivre dans la jungle et elle peut faire une cinquantaine de kilomètres avec un paquetage sur le dos sans le moindre problème. Seulement, là, à quelques lieues de son terminus, ses pas deviennent de plus en plus lourds, son souffle commence à perdre son rythme et son corps sue des grosses gouttes. Malgré son équipement qui lui a été prêté, elle suffoque et sa vision se trouble. Une légère migraine pointe le bout de son nez. N'étant pas du tout familier à voir son camarade dans cet état, Roza l'encourage à faire quelques efforts supplémentaires.

« Il ne reste plus grand-chose. Tiens bon! »

Faisant preuve de mutisme par excellence, Akane se retient de parler, consciente de devoir économiser sa salive. Sa partenaire ne mesure pas l'intérêt de se taire et son inquiétude la pousse à s'exprimer. Entourées par des bédouins expérimentés, les deux filles sont entre de bonnes mains. L'un d'eux rappelle à la demoiselle loquace une règle de la survie.

— « Vous feriez mieux de faire comme elle. Le désert ne fait pas de distinction. »
« Au diable vos conseils de mégère! Akane doit se reposer. »

La jeune ZAÏTSEV n'est pas très habile pour faire preuve d'humilité et de sagesse. Elle ne comprend pas pourquoi leur guide ne fait rien pour aider la samouraï. Mécontente, elle continue de marcher silencieusement à côté de son camarade, vérifiant toutes les secondes si elle tient encore le coup. Finalement, au bout de quelques minutes, l'ensemble de la caravane arrive à l'orée de la ville. L'embrun se fait ressentir. Il commence à faire tard et tout le monde brûle d'impatience de retrouver leur foyer. C'est l'heure des séparations. Il faut désormais retrouver l'hôtel que les deux Chasseuses de Primes ont réservé. Tenant une carte, Roza essaye de trouver le chemin pendant qu'Akane lutte pour ne pas dormir.


Dernière édition par Nakamura D. Akane le Sam 22 Oct 2022 - 10:40, édité 9 fois
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-Zagahahahahaha ! IL FAIT UN DE CES SOLEIL AUJOURD’HUI ! ON POURRAIT CUIRE UN ŒUF SUR MON CRANE !
-Je te jure Bermudes que ça m’avait presque manqué.
-Oh, le désert ? Nooooon… il n’y en a pas sur la route des fous, là, sur aucune île où tu as foutu les pieds ?
-Je parlais pas de ça.

Je parlais de ton rire, de tes randonnées surréalistes toute la journée dans le désert, à pied mais en traînant derrière nous un chameau à moitié crevé par la cadence et qui a du mal à nous suivre, et qui galère d’autant plus qu’on l’a chargé comme un galion, histoire d’avoir ce qu’il faut pour entretenir ton énorme bide, pour se poser un moment comme ont l’a fait au bord d’une petite oasis avec parasol, glacière, meuble complet avec les verres dedans, la totale. Tu es cinglé Bermudes, un grand cinglé comme ton père, mais en sympa. Et putain, ce que tu m’avais manqué.

-Les meilleures choses ont une fin ! On rentre au bercail Serena ! C’est que je suis de garde, moi ! Et puis je t’ai pas dit, j’ai un nouveau petit compagnon!
-Ah ouais ?
-Un chat ! Il est merveilleux ! Je l’ai appelé Poupoule !Tu ne devineras pas, il fait le salut au drapeau en miaulant, le réveil des troupes en feulant, et le couvre feu…

… En pétant. D’accord Bermudes. C’est de ma faute. J’aurais pas du demander.

Toujours est-il qu’on élargit encore le pas, on court presque sur le sable. J’ai perdu un peu l’ancrage, parfois, je glisse un peu, mais pas assez pour ne pas participer activement au remorquage du chameau, qui a la moitié des pattes qui touche même plus terre. Ses babines moussent littéralement sous ses gros yeux jaunes injectés de sang. Je dois être en train de devenir une connasse insouciante et heureuse de vivre, parce que je trouve ça marrant. Vraiment marrant. Tiens, t’avais qu’à connaître la guerre, les latrines à l’éponge et les entraînements de Bermudes, Ketsuno, Jenkins, la bête. Ce serait toi qui serait en train de galoper comme un con en nous traînant derrière toi, et en nous regardant cracher du sable par tous les orifices.

-Bercail en vue !

La vue perçante de Bermudes le trompe jamais. On la voit de loin, Hinu Town, avec son port qui attire les derniers bateaux du jours, qui tracent sur l’eau des traits d’écume qui font penser aux mailles d’une énorme toile d’araignée, ses maisons en terre cuite qui recuit encore sous ce qui reste de soleil, et ses palmiers qu’on devine prêts à se coucher tellement qu’ils débordent de dates. J’ai toujours aimé ce patelin. Il fait sec, on y mange bien. Et il y a Bermudes. C’est con qu’Andy ait pas pu venir aussi en permission. Toujours blessé, toujours au pieu. Mais hors de danger d’après le doc. Juste salement défiguré. Il a dit que c’était mieux comme ça, qu’on avait encore moins de chances de capter qui il était vraiment. Et qu’on ferait peut-être moins de difficultés pour le faire changer d’unité, et le placer sous mes ordres. J’ai le sourire en pensant à tout ça. Tellement que quand on arrive dans la première ruelle avec Bermudes et le chameau, qui galère à retrouver de sa superbe, on est encore tellement dans l’euphorie qu’on se bouscule ce qui ressemble à une caravane complète. Avec une nana qui a l’air d’avoir subi pour la première fois de sa vie un entraînement spécial Bermudes, façon soixante bornes dans le désert avec option cailloux dans le sac, flotte à l’arrivée si tu es sage, et météo choisie sur mesure pour son nombre de degrés au-dessus de trente.

J’ai à peine le temps de noter ça, parce qu’avec le chameau qui est en roue libre, on fait un massacre. Il continue tout droit, et il y a du turban qui vole, des robes qui se soulèvent, des culs qui tombent sur les pavés, et des jurons qui partent de tous les côtés. Bermudes se marre. Et je dois dire que moi aussi, un peu. Merde, c’est les vacances. Aucune raison pour que ça tourne mal.

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Loin d'être à l'aise avec le climat aride d'Hinu Town, Akane fatigue drastiquement à cause de la chaleur étouffante. Son voyage touche enfin à sa fin, mais elle peine à rester lucide et manque par moment de vaciller. Étant désormais dans le caravansérail, elle sent l'embrun lui chatouiller le nez, lui procurant un instant d'euphorie. En effet, la proximité de la mer lui apporte un réconfort certain. L'espoir de retrouver de la fraîcheur lui permet de gagner en assurance et de ne pas sombrer dans des idées noires. Rassurée de pouvoir rentrer à bon port, elle s'imagine déjà dans les thermes de son hôtel en train de se relaxer. Elle courbe alors le dos, la tête rentrée au niveau du ventre et les mains sur les cuisses afin de retrouver son souffle.

Soudain, c'est la pagaille! Des fesses s'écrasent sur le sol pavé, des djellabas se mettent à onduler et les turbans à voler. Des caravaniers tombent à la manière d'une série de domino et les chameaux s'échappent dans tous les sens. Un peu de poussières s'élèvent dans la confusion générale. Perçant d'un regard incisif au milieu de l'agitation malgré le fait de s'être fait bousculer, Roza est la première à s'énerver.

« QUEL EST LE CON QUI SAIT PAS SE TENIR TRANQUILLE??!! »

À côté d'elle, son camarade est étalée au sol avec ce qui semble être un lourdaud en pleine exaltation. Le calme revient pendant que les habitants du coin se redressent. S'adressant sans savoir à qui, Mademoiselle ZAÏTSEV continue de montrer son agacement. Dans l'agitation, sa carte s'est envolée.

« VOUS POUVEZ FAIRE ATTENTION, NON?! »

Une rousse inconnue semble se tenir face à elle. Avant que cette dernière ne réplique, Akane se lève maladroitement et ouvre la bouche. La fatigue se ressent dans sa voix, mais elle désamorce la situation du mieux qu'elle peut.

« Veuillez pardonner mon camarade. La chaleur de ce pays nous embrouille l'esprit, moi la première... »

Roza ne peut s'empêcher de faire un rictus de mépris, mais cède finalement à la bienséance de la samouraï. Après tout, pourquoi s'énerver pour si peu? Bermudes se relève à son tour et rigole toujours. Cherchant un peu de sérieux dans cet instant, l'épéiste s'adresse à la rousse qu'elle ne connaît pas.

« Peut-être que vous pouvez nous aider. Nous cherchons l'Hôtel du Grand Vizir. »

Étant du coin, c'est le Sous-Lieutenant formateur qui s'empresse de répondre.

« Zagahahahahaha. Bien sûr qu'on peut vous aider! C'est à quelques rues d'ici. »

D'abord réticente, Roza aurait aimé que quelques excuses se fassent, mais suit finalement le mouvement. Ça fait seulement depuis deux ans qu'elle est amie avec Akane, mais elle éprouve encore quelques difficultés à la comprendre. Elles sont toutes les deux le jour et la nuit sur la forme, mais dans le fond, elles sont assez similaires. Mademoiselle ZAÏTSEV cherche cependant pouvoir en apprendre toujours plus envers celle qu'elle considère comme son berger. La samouraï est loin de se rendre compte elle possède des atouts d'un grand général. Pour le moment, elle le nie encore.

Alors que les quatre individus se dirigent vers l'Hôtel du Grand Vizir, la jeune NAKAMURA s'écroule finalement sur le sol poussiéreux au milieu de la foule, emportée par un lourd sommeil. Bermudes peut s'imaginer qu'elle est une grande faiblarde ou qu'elle manque cruellement d'endurance dans le désert, mais à cause de sa narcolepsie, la bretteuse tombe plus facilement dans les bras de Morphée. Heureusement que ça ne s'est pas produit en pleine journée! D'un naturel chaleureux, le Marine porte la jeune endormie sur son dos pendant que Roza rassure ses compagnons de fortune. Une fois devant l'entrée du bâtiment prestigieux, elle se retourne vers ses accompagnateurs.

« Veuillez encore m'excuser pour tout à l'heure, je suis particulièrement sanguine... Si jamais vous voulez vous détendre, nous avons réservées des thermes pour ce soir. J'ai besoin de penser à autre chose que cette longue et éprouvante journée... »

Jusqu'au dernier mot, Roza se surprend d'être aussi aimable. Elle sait que son camarade risque que de dormir encore un peu. Et elle déteste être seule.


Dernière édition par Nakamura D. Akane le Sam 22 Oct 2022 - 10:40, édité 4 fois
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Des thermes, hein ? Jamais il a foutu son gros cul dans un therme mon Bermudes. Peut être bien qu’il y a déjà ramené son père entre deux crises de goutte et deux volées d’insultes, parce que le vieux, comme j’ai dit, grande gueule, grand caractère de merde, mais voilà, le fils a hérité que de la gueule. D’ailleurs, j’ai vu juste. A peine il capte que la plus réveillée des deux est clairement en train lui parler d’aller en cure pour la soirée, il fait comme un bruit de ballon qu’on dégonfle, et éclate de son grand rire. C’est communicatif, je me marre aussi. Et c’est vrai que c’est marrant.

-Zagahahahaha, qu’est-ce que c’est que vous allez m’inventer là ? Les thermes ! Y’a que des ancêtres et des mômes mal nourris là-bas dedans ! Vous avez rien trouvé de mieux à faire ? Le coin est plein de tavernes et de marines en perm’ qui ont envie de faire la fête!

Utile de dire qu’il a fait totalement abstraction des variations d’humeur entre les deux nanas d’en face ? Et qu'il s'est à peine rendu compte que l'une des deux, qu'il avait pourtant ramassée et portée sur son dos, n'avait toujours pas l'air d'avoir envie d'émerger de nouveau ? Non, pas utile. Par contre, j’ai esquivé de justesse son bras, qu’il a déjà passé derrière le cou de sa nouvelle copine et de notre chameau complètement cramé pour les entraîner vers ce qu’il appelle, lui, un endroit sympa.

-Y’a le désert, mais on en vient ! On va vous montrer des vraies sources si votre truc, c’est la flotte ! Avec les cascades, les rapides, les à-pic d’où les gamins plongent pour se prouver qui z’en ont plein le calbut ! Ça chahute un peu, mais c’est grand, et le Bermudes, il en connaît des coins ! On va aller dans les petits remous, près de la sortie de l’oasis, à cette heure, y’a que mes gars en perm’ qui ont encore envie de me voir barboter, c’est-à-dire… personne ! Zagahahahaha!

Et c’est à peu près comme ça qu’on s’est tous retrouvés, moins d’une heure après et avec des protestations aussi peu entendues que le bruit des mouches, avec :

1. Bermudes à poil, en train de sauter d’un piton rocheux haut de trente mètres.
2. Le chameau en train de nager avec la grâce d’une carpe dans une piscine de whisky.
3. Bermudes qui retombe dans un fracas d’eau, de feuilles mortes et de poissons en train d’apprendre à voler, et qui nous fait savoir à toutes les trois qu’être au sec est désormais un concept dépourvu de toute réalité pratique.
4. L'éveillée consternée et trempée ; l'endormie... toujours endormie, mais posée juste là où Bermudes a sauté, juste à côté du vide, à même la roche.
5. Bermudes qui ressort de la flotte pour mieux toutes nous y foutre en rigolant encore plus fort.

-Zagahahahaha, ça c’est une journée les filles ! Eh ! Il en manque pas une ??


Dernière édition par Serena Porteflamme le Mer 7 Sep 2022 - 11:51, édité 1 fois
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Roza grince encore des dents. Elle aurait voulu être épargné par la vision du Bermudes à poil. Maintenant qu'elle est dans la flotte, elle se dit qu'elle n'a plus rien à perdre. Elle comprend pourquoi les autres Marines ne désirent pas se baigner dans le coin à cette heure-ci, mais au moins, il faut voir le bon côté des choses. Un point d'eau rafraîchissant, un paysage magnifique, une atmosphère agréable et une bonne séance de rire quand même. D'abord réticente par le comportement burlesque du Sous-Lieutenant, la fille aux cheveux roses se laisse finalement convaincre de partager du temps avec les deux nouvelles rencontres, trois si on compte le chameau. Il faut avouer que le voir patauger au milieu des poissons est hilarant.

« Akane est narcoleptique, Bermudes. La terre peut trembler ou le ciel lui tomber sur la tête, quand elle dort, elle dort. Inutile de s'inquiéter, on peut très bien s'amuser sans elle pour le moment. De toute manière, elle ne sait pas nager. »

En évoquant son nom, elle s'assure que son camarade se repose encore. Elle se surprend à rougir en voyant la nudité au travers de ses vêtements mouillés. Déjà qu'en temps normal sa tunique est assez extravagante, c'est encore plus gênant de la voir dans cet état. Détournant la tête, Roza croise le regard de Mademoiselle PORTEFLAMME, ce qui lui permet de se détendre un peu.

« Tu n'es pas une grande bavarde, toi non plus, Serena? C'est à croire que toutes les rousses sont silencieuses... »

Ça doit bien faire une heure que le groupe profite de l'oasis. Et n'étant pas vraiment à l'aise à l'idée de côtoyer une personne comme Bermudes, elle cherche à plusieurs reprises le soutient de la seule fille éveillée. Tout comme son homologue, elle éprouve une certaine aversion pour le genre masculin. Bien qu'elle le trouve un peu trop brusque et franc, elle reste malgré tout mal à l'aise. Loin d'être un rentre-dedans, le Marine semble être dans un autre monde, ce qui déplait la jeune ZAÏTSEV.
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