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Convoi 07: Rope Zombie

Les canons se taisent sur une défaite cuisante du navire révolutionnaire, qui venait de tenter sa chance face au Rope Zombie. Le Bring Her Down sombre dans l'indifférence générale des vainqueurs et deux certitudes concluent l'affrontement: personne ne sera repêché et les monstres marins sont à leur heure de table.
Le vaisseau de la Marine n'est pas très rapide et ne cherche pas à l'être. Avec ses batteries de canon et la réputation de tirs de précision de son équipage, il n'y a jamais eu personne à fuir. Le bâtiment de bois sombre essuie ses gueules d'un revers de fumée et referme toutes ses écoutilles dans une coordination effrayante. A l'intérieur, les prisonniers ne se sentent pas plus à leur aise. Pas le droit de parler, ni de faire du bruit. L'équipage n'en fait guère davantage.

La plupart des prisonniers viennent de la Triade du Lotus Pourpre, une organisation commerciale criminelle de West Blue. Parmi eux, l'un des pontes, Hung Phang dit "Le Mandarin" paye l'effet de délation des plus petits exécutants. La loi de 1628 sur les coalitions avec les révolutionnaires l'avait exposé malgré ses précautions. Il avait immédiatement liquidé ses contacts compromis, dans tous les sens du terme. Malheureusement pour le Mandarin, l'un d'eux sentit le vent tourner à temps et attira l'attention de la Marine sur lui avant qu'il finisse d'assainir son marché. La Triade survivrait à Hung, comme beaucoup de monde s'il était finalement exécuté.

Billy Jones vit très mal ses conditions de détention. Lui qui aimait tant communiquer les informations aux révolutionnaires depuis la Nouvelle Ohara, le voilà inutile, sans rien à dire ni transmettre à quiconque. Sa capture ne l'avait pas surpris; il avait même signé pour être l'homme de paille de son île. La Nouvelle Ohara était une zone délicate et Billy avait choisi d'être l'arbre qui cache la forêt pour protéger les autres informateurs. Une perte amère, mais très utile. Il purge son convoi sans savoir si sa hiérarchie a prévu de le sauver ou si sa condamnation sera sa meilleure façon de servir sa cause.

Sam Tex vit certainement le meilleur moment de sa traversée. Des explosions, du fracas, l'odeur de la poudre, tout le ravit. Ce nouveau silence l'agitera bientôt et le condamnera à une nouvelle dose de gaz soporifique, mais qu'importe. De plus, le bruit de la cartouche de gaz qui s'active dans sa cellule hermétique vaut mieux que la quiétude totale d'une journée sans éclats sonores. Sam espère une condamnation à mort par peloton d'exécution, à défaut d'être canonisé.
    Le Bring Her Down fut abattu par le navire de la marine, il n'en restait plus rien, hormis quelques débris et des cadavres qui flottaient sur l'eau. La marine se réjouissait de leur victoire, les marins chantaient et buvaient sur le pont. Mais au loin, une caravelle s'approchait dangereusement du navire la marine. Il s'agissait du Flambeur, un navire appartenant au redoutable Dallas Clint, son équipage était surnommé les As de la gâchette. Clint ordonna à ses hommes de se préparer au combat, une trentaine de révolutionnaires se trouvaient sur le pont, ils étaient tous armés et prêts à en découdre. Le capitaine Dallas avait perdu contact avec le Valet Bronson, s'était le capitaine du Bring Her Down, et le navire n'était plus là, Dallas en déduit qu'il avait été détruit. Le Cow-boy faisait un discours à ses hommes.


    - Les gars, je ne vais pas vous mentir, ce sera un redoutable combat que nous allons livrer. La marine vient de couler le Bring Her Down, nos compagnons ont donné leur vie pour essayer de sauver l'un des nôtres, allons-nous laisser cette injustice impunie ?!


    - Non ! Hurlèrent l'équipage


    - Bien, notre objectif est donc le suivant : venger nos camarades, récupérer Billy Jones, et rester en vie !


    La messe était dite, Dallas se rapprocha du navire de la marine. Ce dernier repéra le Flambeur, il tira une salve de boulet de canon en direction du navire ennemi, le Flambeur fit de même, la bataille débuta sous une pluie de boulets de canon. Le Flambeur heurta le navire des prisonniers, les soldats étaient prêts à livrer bataille, les Révolutionnaires étaient prêts à venger leurs compagnons, les deux camps s'affrontaient désormais dans une rixe sanglante.
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    Pour une fois, j'étais la tranquillement sur un bateau de pèche. Je m'étais fais embaucher dans un travail honnête, pour un salaire convenable. De base, rien de bien fou, j'étais comme a mon aise en train de chercher mon casse croute. Je sentais ces bonnes odeurs de la mer sur ce port ou je me trouvais. Je vis sur un sympathique petit bateau un homme, travailler comme un forçat pour charger des caisses sur son petit navire. C'est alors que j'avais plus ou moins pris en pitié ce pauvre travailleur et lui demander si il avait besoin d'un coup de main. Nous avions fini de charger des caisses, il me disait s’appeler Arcadius, un nom pas banal pour le coup, mais je suppose que pour lui Alaaric ne devait pas être bien plus banal. Celui-ci m'expliquait que son associé était malade et me proposer de travailler pour lui, une journée de travail pour un salaire de 2 000Berries, avec le repas compris, une délicieuse soupe de poisson! L'offre me semblais honnête, de plus je n'avais pas grand chose de plus a faire.  

    C'est donc de cette façon que j’embarquai, cela faisait des années que je n'avais pas péché, mais cela ne me semblait pas vraiment insurmontable. J'étais capable de faire un spectacle devant des centaines de personnes, alors je n'allais pas me laisser intimidé par quelques poissons!

    C'est donc de cette façon que la journée me sembler commencé d'une bien donne manière. Cela faisait quelques heures que nous étions sur ce petit point. Qui aurait pu croire que l'air de la mer et de la pèche avait quelques choses de plaisant? Bien que mon costume avait quelques peu mouiller par toute cette eau, mais qu'importe. La pèche était assez fructueuse, le repas était bientôt servi! Moi qui me languissait de ma soupe de poisson depuis plusieurs heures déjà! En plus la faim a tendance a me rendre grognon!

    Enfin mon assiette a la main, j'ai hâte d'en savouré l'arôme! Soudainement! Une secousse! puis une seconde! C'est alors que tout le plats se renverse! NON! PAS MA SOUPE! Sur le coup, j'avais pratiquement envie de pleuré, alors qu'une seule question me tortiller dans la tête.... Qui a fais ça? Je tourne la tête, puis me rend compte que non loin, plusieurs bateaux étaient visiblement en plein affrontement, donc un bateau qui semblait être de la marine!

    Dans une rapide décision, je me dis que monté sur le navire de la marine au lieu de se prendre un boulet mal placé droit sur la caboche n'était pas forcement une mauvaise idée. Alors qu'avec Arcadius, nous chargions au plus vite vers le navire! Une fois a proximité, nous demandions asile au plus vite, alors que nous furent autorisé a monté sur le navire.

    La dessus, nous remarquions très vite que c'était le brans le bas de combat. Alors que comme pris par atmosphère, je demandais a un marine ce que je pouvais faire pour me rendre utile. Sans réellement me calculé, un marine me mettais un fusil en main. Beaucoup d'homme. Je n'étais jamais monté sur un navire aussi équiper. Dans le feu de l'action, j'en profitais pour piquer une casquette de la marine que je voyais dans le coin, je me sentais différent! J'étais désormais... Le soldat Alaaric!

    Mais le soucis étant qu'un lieutenant me pris vraiment pour un soldat! Et me confia les responsabilités de me posté en temps que sniper sur le l'une des ailes. Je me mettais en position, voyant une caravelle foncé droit sur nous! Qu'est-ce que j'étais censé faire avec mon petit fusil?  Et puis je ne suis pas un marine! Je ne suis pas obligé d’obéir!  Je voyais tout ces boulets arriver droit dans la flotte, alors que je courais vers un canon, avant de poussé l'un d'entre eux!


    " Laisse moi gérer ça! Et va te placé sur l’aile en temps que sniper! C'est un ordre du lieutenant! "

    Je me prenais vraiment au jeu! Nous étions pris dans une bataille, et je n'avais pas l'intention de mourir ici, alors autant m'arranger pour survivre en me battant! Les coups de canons s’abattait des deux côté, alors que je vis quelques marines non loin de moi se faire pulvérisé par un boulet bien placé. A mon tour de réglé la mire, avant de tiré droit sur le navire adverse! Strike! Cela dis, le navire était désormais assez proche de nous, nous allions devoir bientôt cesser les coups de canon, si nous ne voulions pas nous auto-détruire!

    Le fusil a la main, en joue, j'étais déjà prêt a tiré sur la première tête qui sortirais du navire! J'étais déjà en sueur a cause de la tension... Nous en étions encore au prologue d'une grande bataille!
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    Les boulets de canon ennemis avaient endommagé légèrement le Flambeur, les soldats de la marine et les soldats de la révolution s'affrontaient dans une énorme rixe sans pitié, certains combattaient sur le navire de la marine et d'autres sur le Flambeur. Les révolutionnaires ne se laissèrent pas intimider par le nombre de marin, une trentaine de soldats de la révolution contre cinq cents soldats de la marine...de quoi en faire pâlir plus d'uns. Mais le courage dont faisait preuve la révolution força le respect, même les soldats de la marine reculèrent durant le premier assaut. Les balles fusaient et les sabres tranchaient, du menu fretin se livraient bataille sur les ponts principaux, des cadavres jonchaient ces ponts. Les vrais combattants allaient bientôt faire leur entrée.


    - N'oubliez pas la mission ! Disait un soldat révolutionnaire.


    - Pour l'honneur de la marine ! Disait un soldat de la marine.


    Subitement la marine reprie du poil de la bête, elle commença à repousser les assauts ennemis. Malheureusement pour elle ce fut de courte durée, deux hommes firent leur apparition au milieu de la bataille, ils éjectèrent hors du navire les soldats qui leur avaient barré le passage.


    - Ha ! Les co...commandants ! Hurla un soldat de la révolution.


    - C'est qui ces bouf...


    *Sbam


    Une dizaine de soldats furent projetés hors du navire, les deux hommes qui avaient fait ça n'était pas n'importe qui dans l'équipe des As, ils avaient le grade de commandant.


    - Commandant Daniel !


    - Je vais vous éclater, marine de merde !



    Daniel Lacroix, un révolutionnaire se passionnant pour la bagarre, il se battait avec des chaussures et des gants explosifs.


    - Commandant Blaise ! Hurla un soldat de la révolution.


    - Pas de panique... évitons les morts inutiles.


    George Blaise, le fameux médecin de bord du Flambeur, un homme extrêmement fidèle à son capitaine en toutes circonstances.


    - Putain de révolutionnaire, vous allez payer ! Soldats, pas de pitié !


    - Bien, lieutenant ! Hurlèrent les soldats de la marine.


    La bataille faisait rage, sur le navire de la marine, les commandants affrontaient les officiers, ils ne retenaient pas leurs coups. Des explosions apparaissaient chaque fois que Daniel assénait un coup à ses adversaires, George Blaise était plus discret, il tranchait ses cibles avec son scalpel, tout en évitant les points vitaux. Clint et Curtis attendaient le bon moment pour intervenir, tout comme le commodore responsable du convoi.
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    Les marines ainsi que les ennemis commencé a infiltré sur les bateau, alors que le lieutenant pris enfin la parole dans un cris de guerre général:

    "Il s'agit de Clint Dallas! Un révolutionnaire rechercher pour six millions de berries! "

    Alors que de mon côté je comprenais alors de quel adversaire nous avions a faire! Et bien que nous étions bien plus nombreux, beaucoup de marine se faisait tuer. Prenant une balle de loin, ou encore se faisant trancher ou encore perforé la poitrine. De mon côté, toujours fusil a la main, je ne me laisser pas impressionner. J'ai toujours été un bon sniper, et c'était aujourd'hui le meilleur jour pour rentabilisé mes années d'entrainement. Les deux yeux ouvert, je faisais feu sur d’abord un! Puis deux! Et un troisième révolutionnaire! Je n'avais hélas pas assez de couteau, alors que j'essayerais de rentabilisé chacun d'entre eux le moment venu!

    Soudainement, une dizaine de marines furent comme propulsé hors du navire adversaire. Deux silhouette sortais de la, alors que je comprenais qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui dans le camps adverse. C'était pour le moment eux les adversaires a abattre, alors sorti enfin les nouvelles instructions. De ne faire preuve d'aucune pitié! Comme-ci c'était un luxe que nous pouvions nous permettre. Je tirais encore quelques balles qui furent esquivé par les deux as de l'équipage ennemi. Alors que je prenais ma décision en s'écriant un gros:

    " FAIS CHIER!"

    Pas vraiment d'autre choix, essaye de les descendre d'aussi loin ne donnerais rien. Alors que notre côté, un certain nombre de marine continuer a se faire décimé par l'équipe adversaire. Je fais un saute mouton par dessus la bordure. Les bateaux suffisamment proche, j'arrivais a me rattrapé a la bordure extérieur du navire, afin de me propulsé sur celui que l'équipage ennemi. Pas encore le pied a terre, je lançais trois couteau en direction de celui a lunette. Je reprenais un poignard en main, avant de me servir d'un baril comme d'un tremplin avant de lui décocher un gros coup de pied au niveau de la tempe qui fis sauté ses lunettes. Celui-ci attrapé mon pied avant de me balancé au sol. Mon épaule! cligna un œil de douleur, mais il était hors de question pour moi de mourir ici! Je fis un ciseau avec mes deux jambes sur l'un du révolutionnaire afin de lui faire perdre l'équilibre, alors qu'il venait empaler ses avants bras sur mon poignard.

    La bataille était loin d'être gagner, mais je n'arrêterais pas! Il me restait encore bien trop de chose a accomplir! La dynamite humaine continuais a faire du dégâts, mais un flot de marine continuais a déferlé afin d'acculé les révolutionnaire!


    Dernière édition par Alaaric Minaro le Sam 10 Avr 2021 - 19:44, édité 1 fois
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    George Blaise était en plein combat contre un marine, ce type avait une bonne maîtrise du couteau, George n'était pas un combattant aguerri, contrairement à ses camarades qui eux avaient certaines aptitudes martiales. Le seul point fort du médecin était sans nul doute sa connaissance du corps humain, il savait où frapper pour tuer, pour paralyser, mais il n'avait jamais tué personne. Le pauvre toubib était désavantagé, en tant que médecin, il voulait sauver des vies et non les ôter. Il jeta un regard noir sur son adversaire, comme s'il voulait terminer ce combat au plus vite, d'ailleurs, c'était ce qu'il voulait.


    - Keuf...Dégage de là...keuf...



    Des soldats de la révolution étaient étonnés de voir l'un de leurs commandants se faire ridiculiser aussi facilement, mais ils avaient déjà leur propre combat à mener, ils ne pouvaient pas intervenir en faveur de leur commandant. D'ailleurs, ce dernier tomba dans les vapes, il n'avait pas réussi à vaincre son adversaire, il gisait au milieu du pont du navire de la marine.


    - Command... Arg !



    *Slash



    - Allons-y les gars, ils perdent du terrain ! Hurla un caporal.


    - Ouais !!! Hurlèrent les marins.


    La marine était gonflée à bloc, les soldats avaient repris du poil de la bête, la défaite de George Blaise avait redonné courage à ses valeureux marins. Les révolutionnaires voulaient venger l'humiliation qu'avait subie leur commandant, la bataille devenait de plus en plus violente. Le commodore observait tranquillement la bataille dans ses appartements, ce type affichait un sourire carnassier devant son hublot. Quant à Dallas, il était toujours sur son navire. L'homme qui avait une prime de six millions de berrys sur sa tête aperçut son médecin en train de mourir sur le pont ennemi.


    - Curtis, je te confie l'opération...



    Curtis fut étonné d'entendre ses paroles de la bouche de son capitaine, normalement c'était Dallas qui aurait dû s'en charger.


    - Bien, mon capitaine... mais qu'allez-vous faire ?



    - Moi ? Je pars mettre une rouste à ce salaud qui a amoché mon toubib !



    - C'est vrai que si le médecin de bord n'est plus conscient, ce sera ardu de soigner les blessés.



    Sans plus attendre Clint et Curtis se jetèrent dans la rixe, Curtis partit en direction de la cale là où se trouvait Billy Jones. Clint se dirigea en direction de Blaise, sur sa route le capitaine plomba les importuns qui avaient tenté de lui barrer le chemin, le Cow-boy et quelques soldats de la révolution arrivèrent près de George.


    - Les gars, transportés Blaise sur le Flambeur, je vous charge de sa protection.



    - Oui, chef !


    Les révolutionnaires retrouvèrent espoir, leur capitaine était là en chair et en os, contrairement au commodore qui n'avait même pas daigné se montrer. Blaise fut évacué du navire, Dallas se trouvait face à face avec l'homme qui lui avait fait ça, le Cow-boy était énervé. Le Cow-boy se craqua les doigts en observant le jeune marin, puis d'un air hautain il nargua le jeune Minaro.


    - Hé, qui t'as donné l'autorisation de toucher à l'un de mes potes ?



    Laissons Dallas et Alaaric tranquille pour le moment, mais dirigeons nous vers Curtis Flam qui avait pour but de délivrer les taulards. Sur son chemin il avait croisé plusieurs officiers qui avaient voulu lui faire la peau, évidemment Curtis n'en fit qu'une bouchée. Il avait finalement réussi à atteindre la cale, mais manque de chance pour lui il y avait des soldats accompagnés d'un lieutenant, ils servaient de gardien.


    - Zut...je vais devoir faire le ménage.
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    J'avais réussi a emballer les bras de cette adversaire, alors qu'il prenait a nouveau la parole afin de me dire de partir de la. C'était plutôt marrant, si il croyait que j'étais en train d'adorer le fais de me battre? Personne n'est fou a ce point, hormis ceux qui veulent en finir avec leurs vies. Je le poussais avec mes jambes afin de nous éloigné. Ses deux bras neutralisé, il ne pourrait pratiquement plus se défendre, alors lui envoyer un énorme coup de pied dans la tempe afin de le mettre hors de combat.

    Nous gagnions un peu de terrain, bien que les ennemies ne semblaient pas vouloir s'avouer vaincu. De la même manière qu'il serait très imprudent de créer victoire trop vite de notre côté. Soudainement, un pistolero qui semblait plus ou moins enrager commencé a descendre un a un tout les marines qui se dresser sur son chemin. De mon côté, plusieurs révolutionnaire se jetais sur moi, comme pour venger leurs camarades. L'un m'attraper les épaules par derrière, alors qu'un autre me mis un violent coup de poing qui m'ouvrit la lèvre. Je poussais celui face a moi avec mes jambes afin d'écraser le second contre la caisse qui se trouver toujours derrière nous. Je réussis a choper un fusil sur le sol, probablement celui d'un homme mort, avant de tiré quelques balles sur des révolutionnaires qui se trouver a proximité.

    *Clic*

    Plus de balle! La poisse! Alors que le pistolero semblait se diriger vers moi. J'haleter, je commençais sérieusement a transpiré, celui-ci maintenant proche de moi me regardais directement en me prenant de haut. De mon côté, je pris le sourire, je pensais avoir compris de qui il s'agissait:

    " - Clint je suppose? Enchanté. "

    Nous n'avions pas le temps de parler, et pour le coup j'avais bien l'intention qu'il compter bien venger le type a lunette. Bon.... Et bien, mon heure était venu? Enfin, je ne compté pas m'avouer vaincu avant même d'avoir essayer. Je prenais mon paquet de cartes, afin de faire un petit tour de maitrise. Mes cartes voler un peu partout face a moi, un bon moyen de détourner l'attention, pendant que je lançais plusieurs couteaux a travers mes cartes.  Celui-ci était un pistolero, alors j'avais intérêt a me mettre a couvert. Je me protéger encore derrière cette bonne vielle caisse... J'étais dans de beau draps.    

    Pendant ce temps dans le navire, le commodore Smith décidais enfin a se mettre en route. Un groupe de révolutionnaire mener par l'un des commandants de Clint. Ceux-ci avait l'intention de libéré les criminels, ceux-ci avait réussi a ce défaire du groupe de marine charger de la protection des cellules. Le commodore Smith était connu pour sa maitrise du Nitoryu ainsi que sa vitesse impressionnante, un blond au yeux bleu rasé sur les côtés du crane. Celui-ci arrivais en un éclair, tranchant une partie du groupe qui accompagner le second du cow-boy. Pointant celui-ci du sabre, avant de prendre la parole:


    " Moi! Le commodore Erwin Smith jure sur mon coeur que jamais tu ne touchera la moindre de ces cellules! "

    Le combat ne tarderais pas a commencer entre le vétéran et le second! La bataille faisait rage! Alors que pas moins d'une soixantaine de marine avait déjà laisser la vie dans cette affrontement!

    Commodore Erwin Smith:
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    Le jeune Minaro était en face de Dallas, il savait qui il était, mais il n'avait pas peur de l'homme au chapeau. Clint examina le bonhomme, il n'était pas très musclé, pas plus que charismatique...mais il faillait toujours se méfier des apparences, cet homme dissimulait peut-être une puissance colossal en lui, il avait quand même vaincu George en un contre un. Clint envoya un punch dans les dents de son adversaire, s'était une sorte de test pour jauger ses réflexes. Ce dernier se pris le punch de plein fouet, le sang éclaboussa le pont, mais ce petit malin était encore debout.


    - Tu es plutôt tenace...


    Dallas lui colla un crochet dans le visage, puis un deuxième, puis un troisième, un quatrième, un cinquième, bref...le petit était mal en point, mais il tenait encore debout. Son sang avait recouvert le pont, tout comme ses dents, mais bon, on ne faisait pas la différence avec les autres effusions de sang qui avaient tâcher le pont.


    - Costaud, le bougre... Je vais devoir sortir le grand jeu, excuse-moi de t'avoir pris pour un naze.


    Quelques soldats de la marine sautèrent sur Clint avec l'intention de le pourfendre avec leur sabre, mais le révolutionnaire leur décocha un violent coup de pied circulaire dans le visage, ils tombèrent au sol inconscient. Un autre marin se présenta au Cow-boy, il s'agissait d'un officier, les soldats l'acclamèrent. Ce bonhomme avait une massue dans les mains, il devait mesurer au moins quatre mètres de haut, l'officier devait peser dans les cent-vingt kilos.


    - Dallas Clint, moi le lieutenant Waz, je vais t'envo...!


    *Pan


    - Urrrrrrgggg..... !


    Il tomba à terre, une balle dans le torse l'avait calmé, tout comme les autres marins qui étaient étonnés de voir leur lieutenant se faire abattre aussi facilement. Les soldats de la révolution en profitèrent pour les attaquer par surprise. Clint regarda Alaaric, ce type était coriace. Steel Hunter lui assena un virulent coup de genou dans l'estomac, sa respiration en fut coupée, ce type plia les genoux devant Clint. Puis d'un coup de pied dans le visage, l'ancien chasseur fut voltigé le civil contre le grand mât. Alaaric refusa de se laisser abattre, il se releva malgré ses blessures, quel homme !


    - Hum... ce type est lourd.


    Devant la persévérance d'Alaaric, Clint utilisa l'une de ses techniques favorites. Il sortit une pièce de vingt-cinq Berrys de sa poche, puis il projeta la pièce de monnaie à l'aide de ses doigts, cette dernière frôla le visage du civil et percuta le grand mât.


    - Finger Gun...


    Le grand mât se fissura subitement, le Finger Gun l'avait détruit. Le mât se brisa en deux pour finalement s'écraser sur le navire, le choc fut tellement brutal qu'il en fit bouger le rafiot pendant quelques secondes.


    - La plaisanterie a assez duré, j'ai détruit leur grand mât, sans celui-ci, il est impossible de naviguer !


    Les soldats de la révolution acclamaient leur chef, tandis que les marins le maudissaient. Alaaric n'avait été qu'une distraction sur le chemin menant au grand mât, rien de plus.

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    Le cow-boy esquiva plutôt facilement mes couteaux malgré ma diversion, et je pense que c'est a ce moment précis que je compris qu'il était décidément d'un autre niveau. L'un de ses types pratiquement sur-humaine que l'on pouvait croiser de temps a autres sur les mers. Le genre de personne qui n'était pas comme moi, qui n'était pas a usé d'apparence mais bien d'une force aquise par je ne sais quel moyen. Beaucoup plus rapide que moi, il n'eus pas vraiment de mal a m'envoyer plusieurs coups droit dans le visage.

    Je sentais mon arcade s'ouvrir, ainsi que ma lèvre. Cependant, je refusais de tomber tout simplement. Etait-ce de la fierté mal placé? Certainement, mais malgré cette écart de niveau entre nous, je refusais de m'avouer vaincu. Je revoyais dans ma tête ou l'on m'avait rejeter pour mes choix, les fois ou j'avais déçu par mes différences. Des fois ou j'avais ris après m'être sorti de situation ingérable pour le gamin que j'étais. Je l'avais toujours fais, parce qu'on l'accepte ou non, je ne suis pas un perdant. Je ne me lamente pas sur mon sort, j'accepte les coups et je m'en sors a chaque fois! Il était hors de question que tout s'arrête maintenant!

    Sonner par tout les coups, je ne me rendais même pas compte des marines se faisant tuer par le révolutionnaire. Le révolutionnaire m'envoyer un violent coup dans les côtes que j'entendis ce brisé sous l'impact, alors que je perdais pour la première fois l’équilibre. Alors qu'il me projeta contre le mat, ou j'attérie écraser finalement en position assise, dos a celui-ci. Toujours dans la persévérance, dans le refus d'abandonner, je me relever encore une fois . Je senti la mat derrière moi se brisé sous l'impact de sa technique, que cela soit de la chance ou non, toujours est-il que le mat, celui-ci arrivais derrière moi et ne me touchais pas encore.

    Je voyais le révolutionnaire commencé a détourner les talons, avant de jeter encore un regard. J'étais blesser, pratiquement inconscient, mais j'étais encore la debout. J'étais couvert de sang mais pas encore vaincu, a quel moment je les avais pris? Personne n'avait la réponse, alors que me voici encore avec cinq poignard dans chaque main. alors que certain révolutionnaire me regarder en état de choc d'être encore débout.  Certains prenaient la parole:


    " Mais il est immortel celui-ci la! "


    Je lançais de toute mes forces ceux de ma main droit largement trop haut pour toucher pour toucher le cow-boy! Alors que je lançais tout les poignards de ma main droite afin de frapper les autres, les faires ricochet alors qu'il venait maintenant a toute vitesse droit vers lui. J'avais lancé tout mes couteau? Non! Un incorruptible se trouvait encore et toujours dans ma main gauche! Alors que je suivais du regard le révolutionnaire du regard, et lançais directement mon dernier poignard! Un coup plutôt particulier, puisse-ce que celui-ci se retournerais droit vers celui qui aurait le malheur de le paré!

    Encore une fois! Un dernier détournement d'attention! Pour la victoire ou pour la défaite!


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    Les couteaux avaient encerclé le Cow-boy, ce dernier devait choisir de quel côté il allait se faire poignarder. Dallas eut subitement une idée, il attrapa un marin qui était près de lui, il s'en servit comme bouclier. Les couteaux se plantèrent sur le corps du marin, le couteau surprise se planta dans l'épaule gauche du Steel Hunter. Clint balança le cadavre par terre, il retira le poignard de son épaule. Le capitaine avait mal, cette blessure n'était pas si grave, mais elle avait le mérite de gêner le Cow-boy. Dallas rejoignit Alaaric, Steel Hunter posa son regard sur cet homme qui avait finement joué.


    - Ouah... t'aurais pu me tuer.


    Clint tendit sa main droite en direction du visage d'Alaaric, Steel Hunter envoya une puissante pichenette dans le visage de son adversaire.


    *Sbam


    Le pauvre civil s'était pris l'attaque de plein fouet, il fut projeté contre l'une des parois du navire. Le pauvre Alaaric traversa cette dernière et s'écrasa sur une partie du grand mât, par chance le mât flottait sur l'eau. De son côté, Daniel Lacroix avait causé pas mal de perte au niveau des marine.


    - Curtis, qu'est-ce que tu fabriques... ?


    Clint était en train de rêvasser sur le pont, il se demandait pourquoi son second mettait autant de temps à libérer Billy Jones, mais la situation était plus compliquée que prévu. Dans la cale, les gardiens des cellules étaient allongés sur le sol, inertes. Curtis et trois de ses hommes avaient fait le ménage, le second se trouvait devant la cellule du fameux Billy Jones. L'informateur était heureux de voir un compatriote Révolutionnaire... mais sa joie fut de courte durée.


    *Pan


    Curtis avait tiré dans le visage de l'informateur, ce dernier tomba au sol, inerte. Ses compagnons de cellule prirent peur et hurlèrent à la mort, dans les cellules voisines un rire des plus satisfait ce faisait entendre. Mais pourquoi Curtis avait-il abattu l'un de ses frères Révolutionnaires ? Tout simplement parce qu'il n'avait été qu'une perte de temps pour les As, puis comme ça, Billy ne dévoilerait plus d'autres secrets de la Révolution. Curtis refusait que son capitaine mette sa vie en danger inutilement, même si pour cela il devait lui désobéir, il avait déjà trouvé un mensonge pour justifier la mort de Jones. Les trois révolutionnaires étaient dans la confidence, ils n'aillaient rien dire à leur capitaine, s'était pour le bien de l'équipage.


    - Hors de question qu'on s'attarde plus longtemps ici...


    - Je suis tout à fait d'accord avec toi... !


    Une voix rauque interpella Flam, le Commodore était descendu en personne saluer les Révolutionnaires, de plus il n'était pas seul.


    - Tiens, un gradé et quatre troufions.


    Curtis ignorait qu'il s'agissait du fameux Commodore Erwin Smith, ce dernier se présenta à son hôte.


    - Je suis le commodore Erwin Smith, et toi, t'es qui enfoiré ?!


    Curtis avait pris un air sérieux, cet homme était le dirigeant de ce convoi. Le second ordonna à ses hommes de libérer le plus de prisonnier possible, c'était possible grâce aux clés des cellules qu'ils avaient pris sur les corps des marins. Curtis avait un plan, s'il arrivait à se débarrasser de ce gêneur de commodore, l'équipage des As pourrait alors prendre le contrôle de ce navire. Erwin plissa les yeux, il fonça sur les soldats de la Révolution, pour les stopper dans leur entreprise. Flam s'interposa et bloqua le coup de sabre du commodore, son Axe-dial avait tout absorbé.


    - Un impact-dial ?!


    - C'est encore mieux que ça.


    Le commodore s'acharna sur l'Axe-dial, mais tous ses coups furent absorbés, Erwin recula de quelques pas, il était trop tard pour intervenir. Les cellules les plus proches de Curtis, elles étaient tout ouvertes, quelques prisonniers osèrent sortir de leur cage. Erwin s'énerva et fonça sur les taulards pour les pourfendre, cet idiot avait tourné le dos à son adversaire, Curtis en profita.


    - Axe-dial !


    *Slash


    Le Dial avait renvoyé les coups de lame du commodore, dans le dos du commodore. Ce dernier s'écroula au pied d'un certain Sam Tex. Le sadique arborait un sourire malsain, il prenait plaisir à piétiner violemment le gradé, un homme du surnommé le mandarin s'occupa des soldats de la marine, la révolution était en marche. Les détenus allaient faire diversion, comme cela, les As pourraient prendre la fuite. Sur le pont, Dallas ignorait totalement ce qui était en train de se passer en bas.


    Technique:


    Dernière édition par Dallas Clint le Sam 3 Avr 2021 - 17:17, édité 2 fois
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    Les lames fusent au dessus du révolutionnaire, pris dans un piège de métal dont il été pratiquement impossible de se sortir. Pourtant, celui-ci pris la seule décision a laquelle je n'avais pas pensé. Esquivé par les airs? Impossible, d'un bon arrière ou avant? Bien trop risquer. Le cow-boy pris très rapidement la seule solution qui semblait s'offrir a lui, mais qui été certainement la plus vil a laquelle un homme aurais pu pensé. Il chopait un marine, avant de littéralement s'en servir de bouclier.

    Sans aucune forme de remord, ni d'hésitation. Je n'avais encore jamais vu quelqu'un osé le faire. Y penser est une chose, mais dans une bataille, il y a toujours une forme de respect de l'adversaire. Combattre avec honneur, et ce moment la, je vis un homme qui n'en avait rien a faire. Qu'importe l'honneur du moment que l'on remporte la victoire, c'est surement le genre de pensé qu'il devait avoir. C'est certainement une des choses qui le rendait encore plus dangereux. Ceci dis, malgré son bouclier, il ne put voir venir mon dernier poignard qu'il se pris droit dans l'épaule. Malgré la trace de sang, cela ne semblait n'avoir pratiquement eut aucun effet.

    Le révolutionnaire lâcher le corps transformer en hérisson couvert de lame, puis retira mon poignard de son bras comme-ci il s'agissait d'un cure-dent.  Je souris alors que je comprend a ce moment que j'avais perdu. J'avais plusieurs côte en miette, et je tenais a peine debout, puis au final j'avais quand même bien combattu. J'ai tuer cinq révolutionnaire, j'ai même réussi a battre l'un des commandants de l'équipage adversaire, alors j'avais bien le droit a une petite pause. Il s'approchait de moi, alors que je continuer a regarder son avancer sans bouger.

    Celui-ci m'expliquer que j'avais failli le tuer. Je ne répondais pas, mes cheveux détacher trahissait ma fatigue, cela dis, je gardais le sourire envers et contre tout. Il m'envoyais une énorme pichenette, la même que celle qu'il avait utilisé pour détruire le mat droit dans la figure. Je fus projeter a travers l'une des planches, alors que je venais m'écraser sur une partie du mat qui flottais dans l'eau.

    J'étais inconscient, alors que quelques longues minutes plus tard, sans que je comprenne pourquoi j'étais a nouveau sur le bateau. Dans une partie qui avait été épargner pas les fusillades, avec plusieurs pansement et bandage en train d'être posé. En effet, c'était Arcadius qui été venu me sauver la vie, il m'avait simplement hisser avec la coopération de quelques marines. Je fermais les yeux un instant, j'avais bien mérité une petite pause.
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    Après South Blue, voilà la jeune blanche du côté de la mer de l’ouest. Ils ont réquisitionné du monde pour une attaque, enfin un peu d’action. L’oiseau ne savait pas trop quels étaient les aboutissants de cette mission, elle savait juste qu’ils allaient attaquer un navire de la dite ’’Révolution’’. Déjà, c’est qui ces forbans ? C’était-elle demandé. Des pirates ou bien des hors-la-loi? Il semblerait qu’il s’agisse davantage de criminels agissant contre le gouvernement, ayant leurs propres revendications. Soit, mais qu’ont-ils fait pour mériter une fessée par la Marine ? Elle n’avait pas assez d’informations pour ainsi prendre position sur ces faits, il valait mieux donc se concentrer sur sa mission.

    L’heure n’était pas au nettoyage puisqu’il fallait courir ici et là pour charger les canons et apporter d’autres munitions afin de leur offrir une belle slave de poudre et de boulets. Lorsque le navire de la marine fût à portée de celui de l’ennemi, la Marine ne se fit pas priée pour les canarder comme il se doit, faisait siffler les canons et rugir les détonations. Un sacré vacarme en somme. Hōōtsuki avait presque de la peine pour les victimes et les quelques naufragés qui ont trouvé le salut dans ces eaux, en compagnies des créatures marines. Si cette bataille avait été offerte à la Marine, mieux vaut cependant pas crier victoire trop vite car le retour du boomerang est si vite arrivé, la rookie en était persuadée. Si certains festoyait déjà de ce nouveau fait d’arme, assis sur le pont comme des clochards, la recrue manque de soupirer en rangeant le surplus de munitions, profitant de cette accalmie pour recharger aussi les canons. C’est qui encore qui va devoir laver le pont à présent piétiné et couvert de poussières ? C’est encore la demoiselle aux cheveux blancs.

    La Marine a toutefois fait prisonniers deux des ennemis. Qu'allait-ils en faire? Allaient-ils vraiment les exécuter après une série d'interrogatoires ou tortures? Malheureusement, là n'était pas sa mission mais celle de ses supérieurs. Un vieillard et un jeunot, enfermés dans la cale bien solidement avec même des menottes en granit marin, histoire de les empêcher d'utiliser leur fruits s'ils en possède un. Les collègues de la samouraïs parlent de les emmener au QG pour finir de les interroger, car pour le moment ils ne sont guère loquaces les bougres. Si tout se passe comme ils l'ont prévus, ils seront ensuite exécutés , après avoir été pressés comme des citron. C'est une mort bien triste. Si ces hommes ont un tant soit peu d'honneur, ils ne cracheront pas le moindre morceau sur leur groupe. Sinon, c'est qu'ils font de piètres camarades. Mais la jeune femme n'a pas le temps ni le loisirs de s'inquiéter de leur sort et honnêtement, elle se fiche presque de savoir si se sont des personnes honorables ou pas. Ils ont joués avec le feu et la Marine leur a fourni la poudre.

    Laissant les autres festoyer et boire de tout leur soûl, la Marine préférera quand à elle siroter une tisane après un nettoyage impeccable du pont. Martis, un collègue lambda, lui a bien proposé une bière mais cette piquette ne la tentait guère. De plus, elle préférait faire attention et restait le plus alerte possible. Il ne manquerait plus qu'elle soit torchée, vous imaginez les dégâts? Sitôt sa pause finie, elle s'arma d'une longue vue pour aller relayer la vigie et lui donner l'occasion de se reposer ou de profiter de la bière avant que les autres ne la finissent. Après une escalade assurée, elle finit en hauteur. Ils sont totalement entourés par les flots, le soleil faisant luire les vagues et les débris du navire qui avaient été coulé. Hōōtsuki ferme un instant les yeux pour respirer l’odeur iodée, polluée par le souffre encore flottant dans l’air. Elle ne tardera pas à scruter l’horizon pour surveiller la zone pendant que d’autres baissent leur garde. Ils n’ont guère intérêt de vomir sur le pont sinon elle va leur faire ravaler leur dégueulis. C’est au bout de quelques temps, quelques heures, aucune idée qu’elle scrute une forme ne ressemblant point à des vagues ou un monstre marin. Elle baisse vivement sa longue vie, après vérification de cette approche et se penche vers ses camarades, criant à pleins poumons pour se faire entendre. Allez au travail bande de boulets, la pause c’est finis :

    - NAVIRE ENNEMI EN APPROCHE !!! NAVIRE EN APPROCHE !!!

    Elle ne tardera pas à descendre de son perchoir tandis que ses camarades s’agitent pour reprendre leurs armes et se préparent au combat. Bien évidement, il doit s’agir des même ennemis que le bateau qu’ils ont précédemment coulés. Heureusement, Hōōtsuki a pris soin de charger tous les canons pour gagner du temps tandis qu’un autre de ses camarades c’est occupés des fusils. Il ne manquerait plus qu’elle gère les stocks toute seule, sans aide elle y serait encore, bref.

    Une fois sur le pont, elle attache ses cheveux en chignon car il ne manquerait plus qu’elle soit gênée par ses cheveux puis tuée par la même occasion. Nan quitte à mourir, autan mourir au combat, mais mourir correctement pas à cause d ‘un blaireau qui lui tire les cheveux pour l’égorger. La main sur son katana principal, elle fronce les sourcils. Au placard le balais ! Elle allait enfin pouvoir se battre pour protéger ses camarades… Ou se faire protéger, c’est une rookie je vous le rappelle.

    Le Rope Zombie ne tardera pas a accueillir des passagers clandestins, criminels comme civils. Enfin pour la seconde option, La guerrière n’était pas encore au courant, se concentrant pleinement sur la menace imminente, pas le temps de se consacrer aux prolétaires du coin. Les révolutionnaires affluents sur le pont fraîchement lavé… MAIS NOM DE DIEUUUU !!! VOUS AURIEZ PU AU MOINS NETTOYER VOS BOTTES BANDENT DE SAGOUINS !! Pesta intérieurement l’oiseau entre ses dents pendant qu’un adversaire se rue sur elle armé d’un poignard. La demoiselle sort vivement sa seconde arme, son wakizachi pour parer son attaque, donnant ensuite une attaque circulaire pour écarter son adversaire. Elle fléchit les genoux pour fondre sur ce dernier, assenant un coup transversal au torse de son ennemi qui grogne et titube avant d’être achevé par Martis et son fusil. La jeune sabreuse est ravie de voir qu’au moins ce sacripant n’a guère perdu de sa précision et ses réflexes.

    C’est le chaos sur le plancher. Les nombreux marines, dont une paire encore dans les vapes d’éthanol ces alcooliques, semblent débordés alors que le nombre des ennemis semblent bien inférieurs au leurs.

    - Remuez-vous bande de pleutres ! On ne va pas les laisser faire impunément !! Rugit la rookie à ses aînés.

    Hey ho, ce genre de speech c’est réservé au commandant, ce n’est pas à la rookie de balancer ça. Cependant, les dits supérieurs sont occupés à se battre et faire taire les vilains alors Hōōtsuki a jugés bon de recadrer ses camarades. Bon au pire on lui pardonnera ce petit excès de zèle, surtout si ce dernier a eu raison du côté dissipé des marines légèrement éméchés.

    - Dit donc Suzaku, tu nous a fait quoi là ? Rit Martis, se retrouvant dos à elle en tirant sur un ennemi.
    - Diantre, il fallait que quelqu’un les recadrent ces ivrognes ! Répond la blanche, au prise avec un ennemi

    Ils se séparent temporairement, la sabreuse esquivant une charge ennemi pour donner un coup de coude derrière sa nuque. Dos à un autre, elle fléchit les genoux et se retourne vivement pour pointer la lame de son katana en avant pour éventrer son adversaire pendant que l’autre zouave en blesse un autre.

    - Parce que toi, tu n’es pas une ivrogne ?
    - J’AI BU UNE TISANE !! Grogne t’elle

    Inutile de mettre Hōōtsuki dans le même bateau que ces pochetrons, enfin… Façon de parler hein? Cependant son vif reproche a fait de l’effet puisque certains se sont repris pou se battre plus efficacement tandis que certains semblent quand même avoir été mis K.O ou abattus.

    Le pont est trop petit pour accueillir des criminels en plus, les Marines pourront sans doute en coffrer de nouveaux individus mais il ne faudrait pas que la cale se transforme en prison, le reste des hommes seront jetés à l’eau… Comme ça leurs cadavres nourrirons les poissons.

    Les muscles échauffé et sa lame tachée du sang des révolutionnaires, mademoiselle Kagūtsuchì fond à nouveau sur un ennemi qui braquait un des siens de dos, tranchant sa main pour salir au passage ses mains et son son visage. Parfait, le sang frais est assorti à ses pupilles rouges, luisant de colère.

    Le carnage continue ainsi jusqu’à tâcher le pont de sang, fais chier … En plus le sang ça colle, c’est vachement relou à enlever sur le bois. Il semblerais que le médecin ennemi soit sur le champ de bataille et qu’il ai été mis hors d’état de nuire.

    - Les gars, transportés Blaise sur le Flambeur, je vous charge de sa protection.
    - Sûrement pas !! Grogne Martis, qui braque le médecin pour lui tirer dessus sans succès.

    Fais chier, ils ont réussi à l’évacuer et de toute façon notre marine a visé à côté. La jeune femme semble au prise avec un ennemi doté d’un sabre, les coups fusent et pour le moment aucun des deux ne semblent lâcher prise. Bon et sinon récapitulons… On a un groupe de blaireau qui vont tenter d’accéder aux cellules et  d’autres gueux semblent se faire face dont un blaireau à casquette. Le sous-sol est bien gardé et il y a fort à faire sur le pont. Où placer ses pions, quelle est la priorité ? Alors que Martys continue à abattre des révolutionnaires, Hōōtsuki court vers  les sous sols, prenant un détour pour ne pas croiser les méchants et se faire épingler.

    - Chef !! Une infiltration au sous-sol, les ennemis vont peut-être tenter de récupérer leurs hommes ! Signale la rookie au supérieur le plus proche qu’elle croise sur le chemin.
    - J’y envoi des renforts aux deux entrées, s’ils parviennent à sortir on va les coincer soldat.

    Un grand fracas, causé par la destruction du mât lui permet de se faufiler sans être vue jusqu’au cellules. Hors de question de les laisser repartir avec les prisonniers. Vu les dégâts du mât, la Marine ne pourra pas les récupérer. La rookie range son katana et attrape ce qui semble être des bouteilles d’alcool, posées négligemment dans un coin. Elle se sert d’un bout de tissu et improvise des bouchons découpés via son Wakizachi pour ensuite utiliser une torche et allumer la mèche d’une première bouteille.

    Vite.

    Son détour et sa manipulation aura laissé l’ennemi entrer au sous-sol et mettre à mal le commodore Smith en plus de libérés les gueux jusqu’à présent en cage avec d’autres compagnons d’infortunes. Hōōtsuki lance le cocktail Molotov derrière les ennemis et laisse le souffle de l’explosion détourner leur attention et si possible les blesser. Elle se faufile à nouveau, son wakizashi dégainé pour  poignarder le flan du premier révolutionnaire venu avant de s’écarter. Touché, mais pas coulé.

    - Han la pute !! grogne le blessé.

    Le commodore est à terre et il a bien morflé. L’oiseau n’a pas vu la façon dont il a été abattu et il est trop près des ennemis pour pouvoir espérer le récupérer. Bientôt des soldats de la Marine par l’entrée principale et celle qu’à empruntée l’oiseau. Alors que les soldats braquent les pseudos fuyards, une tête dépasse la silhouette des soldats. Pas trop tôt ! Seule, il aurait été compliqué de gérer les prisonniers et les autres détenus libérés, ou du moins, s’il en reste encore avec l’intervention du major Erwin. La blanche n’avait pas eu le temps d’analyser la situation avant de lancer sa…

    GRENAAAAAAAAAAADE. Pardon, déformation professionnelle. L’oisillon rejoint rapidement ses collègues pour lui tenir au courant de la situation.

    - Le commodore Erwin est dans un sale état et les prisonniers ont été libérés, sans comptés les autres que nous gardions dans la cale capitaine !

    Rapport fait, plus qu’à retourner sur le pont si ce dernier lui en donne l’ordre. Avec tout ces bleus-et-blancs, ça devraient suffire non ? Martys doit galérer en haut, il doit sûrement tenter de choper le médecin vu que ce benêt ne lâche rien. Autan aller lui filler un coup de main, qu'en dis-tu Ho-Oh?
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    Blaise put rejoindre le navire révolutionnaire sans heurt. Naturellement, il gagna ses quartiers afin d'y soigner sa blessure et prendre de quoi s'occuper de celles des autres. En chemin, il traversa la salle d'équipage, où les quelques canons et hamacs des matelots décoraient la pièce. Un sabord demeurait grand ouvert. Non, fracturé, d'une coupe si nette que bois et gonds avaient décidé de laisser filer le vent. George se cramponna au bistouri embusqué sous sa manche et parcourut la pièce, où il remarqua enfin des corps au sol. Sa main libre sentit le pouls de chacun d'eux. Vivants, tous sans exception. Un bruit l'alerta alors à la proue, où il se précipita. Dans cette pièce, petite pour être phagocytée par l'arrière d'un immense canon dont la gueule débordait au dehors, il était là, dans son imper blanc frappé des galons de la Marine.

    Je suis le Commodore Hadoc, Marine du Gouvernement Mondial. Et vous ?

    Quelque peu rassuré de ne pas avoir affaire à un sauvage, quoique la silhouette de l'officier demeurait impressionnante, George se tint sur ses gardes, mais n'attaqua pas.

    Commandant Blaise, soldat de la Révolution.

    "Commandant"...

    Le ton de Hadoc était ironique, comme s'il manipulait le mot du bout des doigts pour ne pas s'y souiller. Blaise n'aima pas ce ton, typique de l'armée du Gouvernement Mondial. Gharr finit de fixer une petite charge explosive à l'artillerie principale du navire et sortit sa boîte d'allumettes pour y mettre le feu.

    Halte, commodore ! Je n'affectionne pas le combat, mais s'il faut me battre pour défendre le Flambeur je suis prêt.

    Mais le commodore ne lui consacrait déjà plus aucune consistance. D'un geste fluide, il craqua la tête de son allumette et brûla la mèche longue de son explosif. Le combat semblait imminent, quand le Marine considéra le bistouri dépassant de la manche de George.

    Je vois êtes médecin et blessé. Votre capitaine n'aurait jamais dû vous autoriser à monter à l'assaut.

    Sur un navire, un médecin est l'être le plus précieux, avec le chef coq. Leur place au combat est dans leurs quartiers, avec deux gardes pour les protéger d'eux-mêmes s'il le faut.  Qui soignera vos blessés si vous succombez ?


    Gharr parlait sans hausser le ton, comme un professeur récite une leçon à sa classe. Il ne portait la main sur aucune arme, ne se mettait pas en garde, n'offrait rien à Blaise pour inviter à l'affrontement.

    Vous dites que vous êtes des soldats, une armée, mais vous agissez comme des guérilleros et des mercenaires. Vous dites protéger le monde du pouvoir, mais vous en octroyez autant dès qu'il s'agit de faire valoir vos idéaux. Sinon davantage.  

    Je n'ai tué aucun homme en venant ici, moi, le "vilain Marine". L'ennemi. La salaud.  Vous, les bons, les justes, vous avez tué. Nous avons donné asile à un navire pris entre deux feux. Un navire civile. Tandis que vos semblables sombraient. Avez-vous songé au risque des pertes civiles ? Bien sûr que non. Vous avez attaqué Marines et innocents, tout en laissant en pâture aux monstres marins vos frères à peine coulés. Sans une once de remords.

    Vous pouvez penser que vous êtes quelqu'un de bien, ça vous regarde. Mais sur un bâtiment de la Marine comme sur le vôtre, je ne vous laisserai pas prétendre que vous n'affectionnez pas les combats. Toutes les morts d'aujourd'hui sont les vôtres.


    George se sentit piqué, parce qu'il savait que le soldat devant lui avait raison. Bien sûr, Billy Jones devait être exfiltré. Bien sûr, cela nécessitait de se faire dans le sang et bien sûr que sa capture et son interrogatoire allaient amené à plus de morts. Mais dans les faits, ils combattaient le feu par le feu. Le médecin détestait l'idée de tuer pour sauver, tout comme il détestait qu'un ennemi lui rappelle le prix de ses choix sans même y être contraint.

    Comme si les révolutionnaires avaient beaucoup d'alternatives. Je me suis engagé à sauver un maximum de gens. Et je tiens à ce serment. Mais c'est la guerre et je n'ai ni le pouvoir, ni les compétences pour sauver tout le monde. Nous faisons de notre mieux et le meilleur ne peut sauver autant d'âmes que possible. C'est aussi simple.

    La mèche arrivait à son terme. S'il voulait discuter, Hadoc aurait sa conversation. Mais avant, George devait couper le fil blanc et sauver sa pièce. D'une impulsion, il s'élança vers la mèche, l'index prolongé du scalpel pour désamorcer l'explosif. Il ne cherchait même pas à attaquer Gharr, qui n'avait pas esquissé un mouvement de défense. C'est là que le docteur sentit la lame qu'il n'avait pas vue lui fendre la peau du cou d'une carotide à l'autre. Une étreinte glaciale lui agrippa les épaule comme pour en arracher l'âme fraichement sectionnée. Par réflexe, il mis sa main à la gorge pour arrêter l'hémorragie et sentit le poisseux et le gras de sa sueur. Mais pas de sang. Il manquait d'air, avait le coeur emballé et sentait l'adrénaline lui saturer chaque veine d'un corps contraint à l'immobilité, sans qu'une blessure justifie ce dont il était pourtant sûr. Après avoir lâché sa lame, il se cramponna à une poutre et inspira profondément, comme pour ramener la vie dans ce corps qui venait de vivre le cauchemar d'une mort imminente. Devant lui, Hadoc rengaina une lame qui n'existait pas dans un fourreau vide te tout sabre.

    Je méprise l'injure faite au grade de commandant par vous et vos pairs. Mais je respecte les docteurs et crois que chacun a droit aux soins de ses blessures, ou à un soulagement propre pour s'en libérer. Je vous repose donc la question, qui êtes-vous ? Commandant Blaise ou Docteur Blaise ?  

    Autrement dit, fallait-il lâcher les armes ou poursuivre la lutte ? Il était intriguant pour le médecin qu'un officier lui laisse encore le choix, alors même qu'il avait consommé le conflit sur le vaisseau adverse. Le luxe de ce choix était précieux et, quand bien même il n'aurait pas subi une attaque fantôme du Ghost Dog, le révolutionnaire repensa aux siens qui luttaient encore dans les eaux tandis que les monstres les gobaient les uns après les autres. La vison fut insupportable, sans plus aucun filtre pour en atténuer l'horreur. George acquiesça en se redressant.

    Oui, docteur. Docteur Blaise.

    La mèche parvint à son terme. Aucune explosion, mais un bruit de combustion qui devait à peine filtrer dans les pièces voisines. Le flanc du canon vira au rouge vif et s'écoula dans sa propre gueule sous forme de boue d'acier fondu. Gharr avait opéré sans jamais éveiller l'attention. Il était comme un termite dévorant le bois et dont l'action ne se découvrait que trop tard. Voilà qui expliquait peut-être que Rope Zombie, navire réputé hardi au combat à distance et au silence de son équipage, avait laissé le vacarme et la mêlée le sortir de ses usages. Hadoc s'était méfié de cet immense canon, idéalement positionné pour poursuivre et harceler. Même à équipage réduit, il pouvait sérieusement endommager le Rope Zombie. Un cheval de Troie était nécessaire. A présent que l'arme redoutable du Flambeur était neutralisée, mieux valait pour lui qu'il évite de se remettre à portée de tir de la Marine. Le Bring Her Down pouvait en témoigner.

    Commodore ?

    George interpela le Marine qui laissait le docteur à ses patients. Il lui lança un petit bocal rempli de gelules, que Gharr attrapa et observa. L'étiquette était sans équivoque, mais le médecin précisa tout de même:

    Un au matin et un au soir, pour faire chuter votre fièvre.

    Hadoc fut surpris. Certes, il était malade. Son combat contre Arhye l'avait marqué et l'emprisonnement dans la glace avait figé son organisme dans le fleuve des enfers dont il s'était extirpé l n'y a pas si longtemps. Mais son affaiblissement ne paraissait pas. Seuls le médecin de bord et le commodore Smith savaient et avaient veillé sur lui durant la traversée. Blaise était un bon médecin.

    Merci.

    Le Marine quitta la pièce et monta sur le pont. La bataille ne l'avait pas attendu et les révolutionnaires se démenaient comme de beaux diables. Il ne fut pas difficile d'identifier leur chef, le traître Clint. Anciens chasseur de primes, il avait profité des passe-droits des gens de sa condition pour libérer des terroristes et s'offrir son billet d'entrée. Opportuniste, sans état d'âmes, c'était un être à ébranler les principes d'un Corsaire. Six millions, c'était bien peu payé pour débarrasser le monde d'une telle engeance. Mais Gharr l'aurait fait pour rien.

    Après avoir invité un sbire révolutionnaire à embrasser le sol trop immaculé du pont ennemi, Hadoc s'approcha à pas de loups du mât. Des révolutionnaires finirent par donner l'alerte en voyant l'officier jeter une flasque d'alcool sur la base du mât des insurgés. Bien sûr, l'acte força l'attention du Capitaine de la Révolution qui vit Gharr gratter une nouvelle allumette pour s'allumer un cigare sans le quitter des yeux.

    Dallas Clint, félicitations pour votre nouveau statut. Ainsi que ce navire. "Le Flambeur". Un nom judicieux.

    Il déporta son bras sur le côté et tira de l'index l'allumette vers le mât de Dallas.

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    La bataille était en train de dégénérer, les soldats de la révolution et de la marine étaient épuisés, c'était normal après quelques heures de combat. Clint avait mal à l'épaule gauche, le coup de poignard d'Alaaric avait réveillé une vieille blessure, une blessure infligée par un Pacifista. Le Cow-boy prenait sur lui, il ne faillait pas qu'il montre ne serait-ce qu'un signe de faiblesse. Un homme interpella Clint, ce type était sur le Flambeur et il tenait une allumette près du grand mât, œil pour œil dent pour dent.


    Hé ! T'approches pas de mon bateau, couillon !


    Clint sortit son fameux Boomerang, il lança ce dernier en direction de Gharr, mais le Boomerang passa à côté de lui. La marine était en train de se réjouir, la présence de Gharr avait-elle déstabilisé Dallas ? Enfaîte non, car le Boomerang fit demi-tour vers Gharr et trancha l'allumette grâce à ses branches en acier. Le Boomerang revint dans les mains du Cow-boy. Dallas s'empressa de rejoindre l'officier sur le Flambeur, l'ex chasseur était face au commodore, lequel des deux allaient-ils fléchir le premier ?


    - Tu vas regretter d'avoir voulu cramer mon mât, chien de la marine !


    Clint envoya un coup de poing en direction du visage de Gharr, puis il enchaîna avec un uppercut visant l'estomac, puis le Cow-boy exécuta un coup de pied circulaire visant une fois de plus le visage de l'officier. L'avait-il blessé ? Gharr avait-il esquivé ? Peu importe, pour l'instant concentrons-nous sur les autres membres des As de la gâchette.


    Curtis Flam, ce type avait réussi à libérer les prisonniers dans la cale, mais aussi à immobiliser le commodore Erwin Smith. Deux noms célèbres étaient aux côtés du bras droit de Clint : Sam Tex, un dangereux criminel connu pour son amour des explosifs. Hung Phang alias le Mandarin, un type extrêmement puissant, sans doute aussi redoutable qu'Erwin Smith. Les plus gros criminels avaient fait irruption sur le pont, quelques prisonniers lambdas étaient restés dans la cale pour battre le commodore. D'ailleurs Hootsuki et quelques hommes y firent le ménage, sauvant au passage le commodore.

    Sur le pont, Curtis était en train de chercher son capitaine, il l'avait finalement trouvé, mais il jugea bon de ne pas intervenir pour ne pas le gêner. Le second avait décidé de faire le ménage sur le pont. Sam Tex s'amusait à tirer sur les soldats de la marine, il tomba sur un certain Alaaric. Le Mandarin s'était mis à l'écart de la bataille, il était en train de réfléchir à son évasion.


    Daniel Lacroix, ce type avait bousillé plus d'une trentaine de marins, mais sa soif de combat n'avait fait qu'augmenter. Il était pris d'une frénésie de combat, le commandant n'était pas prêt de s'arrêter à moins qu'une personne ne s'en charge. Les marins avaient peur en sa présence, ce type avait perdu la raison.


    - Je vais vous crever, hahahahaha !!!


    La bataille faisait rage, les effectifs de la marine étaient de plus en plus réduits, tout comme ceux de la Révolution. Seuls les plus forts étaient encore debout, ou les plus chanceux.


    Dernière édition par Dallas Clint le Mar 6 Avr 2021 - 20:05, édité 1 fois
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    Après un sommeil qui dura un temps que je ne pourrais pas donner, je finissais par me réveiller, toujours veiller par Arcadius. J'étais couvert de bandage au niveau de la poitrine, de nombreux pansements au niveau du visage. Il n'y a pas a dire, Dallas n'y été pas aller de main morte décidément. Cela dis, malgré plusieurs côte cassé et l'arcade fêler je m'en sortais plutôt bien. Me voici a m'accroupir.

    J'entendais encore des coups de feu, des cris, la bataille était donc loin d'être terminer. Bon, et bien.... Je suppose qu'il était temps pour moi d'y retourner. Je commencer a me relever, a fouiller dans les tonneaux tout qui pourrais me servir de projectile. Je trouvais bien de manière bien chanceuse.... Et bien absolument rien. Il me restait a peine plus de dix poignard, pas idéal pour partir au front, mais je trouverais bien une arme la bas. Je commençais a renfilé ma chemise encore tacher de sang, a prendre quelques seconde pour rattacher ma crinière. Arcadius me demanda soudain:

    " - Tu est déjà blesser! Tu tiens vraiment a mourir? Je ne viendrais pas te sauver les miches dans l'eau cette fois! Je m'en lave les mains! "

    Je souriais, alors que quelques cernes de fatigue était encore inscrite sur mon visage:

    " Ne t'en fais pas pour ça .... Un vrai magicien s'en sort toujours, quoi qu'il arrive. "

    Je me retournais alors que mon visage se faisais plus sévère. Ils m'avaient sauvé la vie, je serais certainement mort sur ce mat, j'avais désormais une dette a payer. Je suis beaucoup de chose, mais j'ai le sens de l'honneur. A départ je me battais pour ne pas mourir, maintenant je me battrais pour que plus aucun de ce qui m'avait sauvé ne le regrette.

    Je m’avançais sur le pont. La bataille se faisait rage, les coups de feu faisait encore rare.  Je voyais un homme s'amuser a descendre les marines comme s'il ne s'agissait de rien d'autre qu'un jeu, cette vision me rendit pour le moins furieux.... Sa battre pour une raison et une chose, y prendre du plaisir une autre. J'avais bien envie de refroidir ce type bien trop souriant a mon gout. Il ne me semblait pas être un rigolo, et de mon côté, tout mon corps me faisais souffrir le martyre. Si je me battais, ça serait certainement mon dernier combat.

    Je souriais, un dernier tour, une dernière fois. Je prenais deux poignard a la main, alors que celui-ci se rapprochait de moi avec un sourire de carnassier en rechargeant ses pistolets, des classiques qu'il avait du volé. Celui-ci se trouvais avec deux pistolet et un regard de fou... Bon, et bien les choses s'annoncaient corsé! Me voici a faire une glissade derrière un tonneau qui se trouvais au alentours. Je lançais un couteau durant ma glissade, je manquais ma cible. La douleurs m'avait fais cligner des yeux un instants. Le voici de son coté a tiré comme un fou sur la caisse qui ne tarderais pas a exploser sous l'effet des balles, alors que celui-ci lançait un:


    " KABOOM! héhéhé! "  


    De mon côté, j'avais eu la présence d'esprit de m'éloigner de la caisse durant son assaut. Si ce mec n'avait a ce point aucune retenu, je suppose qu'il ne tarderais pas a vidé ses pistolets, mais me mettre a couvert ne serais pas a une chose aisé. Celui commence a tiré en direction de mes pieds alors que je me met a courir en direction d'un mur extérieur aux salles, celui-ci me courant après en me canardant. Me voici a m’élancer d'un bond, de faire une pirouette arrière afin d'arrière dernière le pistolero. J'atterrissais sur un genou, sans que celui-ci n'ai le temps de se retourner, je plantais mon second couteau droit dans son foi.

    Même cela ne semblais pas suffire a l’arrêter. Celui-ci se retourna, la gorge gorgée de sang. Puis m'envoya un énorme coup de pied dans les côtés. J'en crachais des postillons de sang, afin de me tordre au sol. Celui avait encore le poignard planté, alors qu'il n’avançais vers moi. Il commença a me frapper de plusieurs coup de pied, sourie a nouveau avant de me pointer de son pistolet et:

    *Click*


    Celui-ci regardais étrangement son pistolet... Alors que je me mettais a sourire. Dans un ultime effort, je me saisissais d'un couteau afin de lui lancer droit dans le visage. Il tombait net, le visage couvert de sang et d'acier. Je me mettais a rire douloureusement:


    " Pistolet huit coup, un standard de la marine.... Seize balles en tout. Un magicien ne perd jamais le compte des chiffres "


    Je trouvais la force de m’accroupir, puis de me relever... Je m'avancer vers le mur ou j'avais précédemment pris appuis, cette fois c'était fini, j'avais tout donner.... Je me mettais dos au mur, avant de m'assoir collé au mur. J'étais a bout de souffle.
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    ARC — HORS SUJET N°01.
    NAKAMURA D. Akane, dite la Samouraï Silencieuse, est à bord du Rope Zombie depuis le début en tant que "mercenaire". N'ayant pas de moyen de locomotion, elle emprunte parfois des navires marchands pour voyager d'une île à une autre. Et cette fois-ci, il s'agit exceptionnellement d'un bâtiment appartenant au Gouvernement Mondial. D'ordinaire, faire route avec des soldats n'est pas un problème. Seulement, le rafiot où elle se trouve n'est pas banal. Il s'agit d'un vaisseau-prison terriblement lent transportant des criminels destinés à la potence. En réalité, s'il navigue à une allure aussi réduite, c'est parce qu'il est très lourdement armé. Il est capable avec ses batteries de canons de garder les adversaires en retrait. De plus, la réputation des tirs de précision de son équipage n'est plus à refaire. Il peut écumer la mer sans aucune crainte. L'idée est d'affronter le danger à bonne distance sans jamais devoir fuir, de quoi faire profiter bon nombre de gens durant la traversée sans véritablement se fouler.

    Tantôt, la bretteuse a pu négocier sa présence à bord avec le Commodore Erwin SMITH en personne. En échange d'utiliser le Rope Zombie comme taxi, Akane s'engage à faire son devoir, celui d'épauler les militaires. Que ce soit pour repousser un assaut ou pour éviter une évasion. Il faut dire qu'une Chasseuse de Primes est plus préférable qu'un simple civil ne sachant pas se battre. Elle n'est jamais de trop pour protéger un convoi, surtout si elle vaux la force d'un gradé. Cependant, bien que son droit soit obtenu, la jeune femme n'est pas pour autant appréciée. Certains soldats estiment sa présence comme une perte de temps. En effet, du fait qu'elle soit narcoleptique, elle n'a pas encore montré son utilité lors de l'affrontement avec le Bring Her Down ou même le Flambeur, car elle fait un somme au milieu des cadavres et des blessés. Manifestement, Marine comme Révolutionnaire, personne ne lui prête attention depuis le début.

    Finalement, la rousse parvient à se réveiller du milieu de l'agitation. Se relevant avec peine, elle réalise qu'une bataille fait rage. S'étant redressée de toute sa hauteur, ses longs cheveux rouges se mettent à onduler. Analysant brièvement la situation, elle soupire. Elle est agacée d'avoir raté le début de l'évènement non pas parce qu'elle aime se battre, mais parce qu'elle a manqué à son devoir. Elle s'en veut profondément, car elle considère son roupillon comme une erreur inadmissible. Pourtant, elle sait que ce n'est pas de sa faute, mais elle n'arrive pas à accepter que sa maladie fasse partie de son identité. Au contraire, elle s'évertue à lutter à chaque fois sans se douter qu'elle s'efforce pour rien. Jusqu'à maintenant, le destin l'a préservé d'une mort certaine. Elle souhaite simplement garder le contrôle de sa vie jusqu'au bout.

    Estimant le menu fretin comme n'étant pas une menace, la sabreuse cherche du regard un potentiel adversaire. Elle se dit qu'il vaut mieux qu'elle s'occupe d'une personne qui soit trop tenace pour le quidam moyen. Il faut admettre que tuer d'une manière générale ne lui plait pas particulièrement. Cela dit, si les circonstances la poussent à agir de la sorte, elle n'hésitera jamais à faire le nécessaire. Pour l'instant, elle dispose encore du choix. Et tant qu'elle peut prendre une décision, c'est le plus important. Après tout, elle n'a pas décidé de suivre sa voie pour obéir aveuglement à des instances qui s'imaginent êtres au sommet de tout. Alors qu'elle croit reconnaître une éventuelle cible et qu'elle s'y dirige, son regard croise celui d'une autre samouraï aux cheveux blancs. Perdant momentanément sa vigilance à ce moment précis, la rousse se fait lacérer le biceps gauche d'une entaille plutôt profonde avec un poignard. La lame de son agresseur aurait dû atteindre le cœur, mais ce n'est qu'un coup de chance qu'il en soit autrement. Grimaçant, Akane retire le couteau en le faisant tomber à ses pieds. Le Mandarin se tient devant elle.

    Alors, c'est toi la Samouraï Silencieuse? Dit-il plus pour se rassurer qu'autre chose.

    L'intéressée ne répond pas, préférant observer la position de son adversaire.
    Codage by NAKAJIMA D. Aoi


    Dernière édition par Nakamura D. Akane le Dim 13 Mar 2022 - 0:06, édité 2 fois
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    L'allumette sectionnée en plein vol par l'arme du Capitaine adversaire permit au moins de capter son attention. Les officiers du Flambeur faisaient pencher la balance, en dépit de leur nombre négligeable et de leur tactique très directe. La libération des prisonniers avait compliqué la tâche des soldats du Gouvernement et ces derniers ne bénéficiaient plus du tout de l'avantage du nombre. Fort heureusement, eux aussi possédaient des ressources, même en l'absence du commodore Smith.

    La colère fit charger Dallas. Au vu du bonhomme, Gharr s'attendait à du combat à distance, mais l'ancien chasseur semblait pouvoir en remontrer sans même devoir user de son arsenal. De fait, il était doué. Les premiers assauts, ce fut le Ghost Dog qui dût reculer et encaisser quelques coups. La parade allait être compliquée pour ce combat. Hadoc avait secrètement espéré ne pas devoir y recourir car ses mains étaient toujours bandées, suite aux blessures face à Arhye. Il attaquait sans peine car il maniait habilement le sabre, mais chaque choc pour bloquer un coup lui donnait l'impression qu'une cisaille invisible tentait de lui écarter les métacarpes. La chance avait voulu que Clint aussi soit également blessé. Il bougeait bien, mais son épaule devait lui nourrir la rage autant qu'épuiser ses forces. Gharr devait l'user, alors il opta pour une tactique défensive le temps de trouver l'opportunité.  Un sabre, laissé à l'abandon par un homme d'équipage vaincu, la lui offrit.

    Dallas sentit un choc aigu aux jambes lorsque Gharr les faucha d'un balayage net. Au bout de son pied, tenue entre les lattes de ses sandales de bois, une lame maniée sans effort l'avait percuté comme une vague fouette un imprudent. De fait, le coup ne tranchait pas. Quelque chose avait ôté à l'arme son pouvoir de séparer les chairs pour lui offrir l'effet d'un lourd et douloureux bâton. Offert aux caprices de l'inertie, Clint vit Gharr caler un de ses fourreaux entre ses dents pour lui asséner un violent retour au plancher dans un bruit sourd et assez violent pour faire vibrer les lattes des alentours.

    Le criminel au sol, malmené et sonné, il ne fallait plus qu'un coup à la tête pour le confier aux songes et arrêter le reste de son équipage. Gharr brandit le sabre tenu du pied pour l'abattre sur lui et conclure le combat. C'est alors qu'il vit que son adversaire avait profité de sa position pour assembler, dans l'ombre, un arc d'étrange facture, avec lequel le révolutionnaire décocha simultanément une flèche vers les entrailles du Marine. Gharr saisit in extrémis le projectile de sa paume, suffisante au vu de la faible tension de la corde dont avait pu bénéficier l'archer. Une décharge électrique lui parcourut le corps. Sa main qui tenait le projectile venait, en vérité, de se connecter à une batterie qui l'électrocutait à une telle puissance que l'officier n'eut pas une seconde pour réfléchir. Sa seule pensée fut de ne surtout pas saisir la flèche de l'autre bras, sous peine de diffuser le courant en boucle et de finir grillé sur place. Il décapita la pointe d'un coup de fourreau et vit un arc électrique en jaillir un bref instant comme une artère d'énergie se sectionne. Hors de danger immédiat, il dut se reprendre. Déjà Dallas s'était relevé et préparait sa flèche suivante, avec bien plus de force de tension cette fois.

    Le bras de Hadoc se macula d'une flaque rouge sombre qui se répandait sur sa peau. Comme une puissante hémorragie interne sous une peau de verre, les canaux sanguins irriguèrent la teinte et envahirent chaque parcelle de sa peau, jusqu'à ce que tout son bras prenne la couleur du renfort au haki dont il se servait comme une cuirasse. Il para de l'avant-bas la première flèche de Dallas, sans en craindre le choc électrique. La pointe, sitôt enfoncée contre la peau cramoisie du Marine, déclencha un puissante explosion qui le projeta au sol. Des débris s'étaient enfoncés là où le haki ne le protégeait pas et l'onde de choc, couplée au traitement précédent et à l'était fiévreux du commodore, lui donnèrent l'impression d'être passé dans une centrifugeuse. Il se releva, désorienté, et protégea son corps comme il le pouvait, d'un assaut incertain. Malgré sa protection qui lui assombrissait la peau, le dos de sa veste et de son kimono explosèrent à l'impact et il trottina trois pas pour ne pas retomber. Au moins, il savait où était Dallas. Aussi vite qu'il le put, il se mit à courir vers le milieu du pont. Des explosions firent voler en éclats tonneaux et rambardes alentours, traqué qu'il était par un ancien chasseur de primes nostalgique de ses précédents contrats. Hadoc devait se reposer un instant, alors il alla là où il savait que Clint n'oserait pas tirer: derrière le mât du Flambeur, toujours imbibé d'alcool et prêt à brûler à la moindre étincelle. Adossé au pilier, les yeux toujours agars et les oreilles sifflantes, le Marine reprit son souffle et entendit à peine ce que son adversaire lui disait.

    Tu crois que tu peux te planquer là ? Allez, sors, que je t'offre au moins une mort digne.

    Gharr enleva son kimono en lambeau des lombaires aux omoplates. D'une rapide inspection de son corps, à l'oeil et à la palpation, il sentit les morceaux de flèches figés dans sa chair et évalua les mouvement s qu'il devrait éviter pour ne pas empirer la situation. Son sang battait dans son crane comme un tambour et la sueur lui chatouillait le bout du nez. Mais la véritable mauvaise nouvelle, c'était que son propre arc, lui aussi dissimulé dans sa veste, avait été bousillé par les explosions. Il fallait un plan B pour casser la distance car tant que Dallas couvrait le terrain, il dominait le combat.

    Hadoc baissa la tête pour éviter le rasoir du boomerang que Clint lui avait envoyé en reconnaissance. Le chasseur de primes avait souffert des deux coups de sabre; il savait que le Marine pouvait le vaincre assez rapidement au contact. C'est pourquoi il évitait soigneusement de s'approcher et harcelait sa proie en attendant qu'elle soit obligée de quitter son couvert. Les chasseurs de primes étaient très patients.

    En moins d'une trentaine de secondes, Gharr avait bandé ses plaies les plus urgentes et récupéré ses esprits. Par ironie, il pris le temps d'ouvrir le flacon du docteur de Dallas et avala un cachet anti-fièvre, comme s'il allait le soulager immédiatement. En méditation, il commanda à son corps de se calmer, à la douleur de moins lui harceler le jugement et lança son esprit à la recherche d'une solution. Elle lui vint littéralement en tête, lorsque le boomerang lui frappa la tempe sans l'endommager, avant de rouler au sol. Gharr le ramassa et l'inspecta. Avec une pointe de couteau et un peu de haki, il créa à la hâte des encoches sans faire voler en éclats le matériau. Avec un morceau de corde du mât, il finit son petit arc improvisé. Les flèches manquaient encore, mais là encore Dallas pourvut à tous ses besoins.

    Une pluie de projectiles tombés des cieux, comme un appel aux prières entendu. Elle se fichèrent autour du commodore sans exploser, sans même lui imposer un mouvement d'esquive. Bien entendu, Gharr n'était pas idiot. Il savait que rien n'était trop facile avec cet adversaire. Alors, par instinct, il s'éloigna tout de même de la zone en employant le pas léger, au cas où les pointes étaient programmées pour déclencher leur piège à la vibration de proximité.

    Ce n'était pas le cas. En revanche, toutes les flèches crachèrent un épais gaz peu avant que Hadoc en quitte la zone d'effet. Enfumer le terrier, bien sûr ! Le chasseur connaissait son affaire. Tout comme il devait savoir que soit Gharr était piégé du gaz, soit il s'en était éloigné pour se trouver là où lui était à cet instant précis. Nulle doute que Clint pouvait tirer à l'aveuglette avec une précision redoutable. Si le Marine voulait inverser la tendance, il devait devenir le prédateur. Il fallait donc l'arme adaptée et le terrain favorable. Le révolutionnaire ne s'attendrait probablement pas à ce que sa proie se jette volontairement dans son piège.

    Gharr obtint des yeux couleur sang et fondit en silence total dans le nuage de gaz. Sans se permettre de respirer, il tâtonna pour trouver les flèches plantées au plancher et en récupéra une poignée, qu'ils aligna toutes sur la même corde de son arc. Lui aussi était archer. Il était même la raison pour laquelle une division entière de la Marine ne se servait plus d'armes à poudre. Et même s'il n'avait pu identifier précisément l'emplacement de l'autre franc-tireur, il avait assez de projectile pour percer toutes les possibilités.

    De son point de vue, Dallas ne vit qu'une salve de flèches sortir de son nuage toxique, comme si un peloton entier l'avait tenu en joue. Des flèches trop rapides pour appartenir à un simple arc. Il dût à ses réflexe son salut, surtout lorsqu'il vit que les flèches traversaient la coque comme du papier. Néanmoins, deux passèrent pour lui traverser une cuisse et le flanc. A son tour de ressentir la douleur d'un corps percé et la peur primale de l'être qui ne veut pas mourir. Car sans l'aide de son médecin de bord sans un futur assez proche, il mourrait avant même que les plaies s'infectent.

    L'arc du révolutionnaire abandonna son projet de tuer le commodore. Clint voulut décamper, ignorant si une autre salve allait suivre, mais fut bien vite rattrapé par Gharr qui lui fêla le talon en y plantant la pointe électrifiée qu'il avait reçue auparavant. Le dernier soubresaut électrique du projectile suffit à immobiliser l'archer au stetson. Et si cela n'avait pas été le cas, Gharr le braquait et était prêt à le clouer à son propre navire dès la prochaine fourberie.

    C'est pour ça, que vous avez trahi, Monsieur Clint ? Pour une vie courte et sans gloire ?

    Epargne tes sermons et achève-moi, si t'en as. Je ne finirai pas au bout d'une corde.

    Individualiste et autocentré. Vous avez plus du pirate que du révolutionnaire. Ce n'était pas avisé de tuer Monsieur Jones. Vous pensiez que nous n'avions pas compris qu'il cherchait à couvrir les siens en se rendant ? Qu'il n'a pas déjà été interrogé par nos services avant d'être emmené à l'échafaud ? Que sa condamnation n'était pas la meilleure solution pour tout le monde ? Tout ce que vous avez gagné, en menant votre petit opération d'assassinat, c'est que vous venez de confirmer au Gouvernement Mondial qu'il y a bien une cellule plus vaste de révolutionnaires à la Nouvelle Ohara. Vous venez peut-être de condamner vos propres alliés à une purge bien plus radicale encore. A défaut de vous sermonner, permettez-moi au moins de vous féliciter, Monsieur Clint.

    Vous savez c'est avant tout un travail d'équipe.


    Hadoc le rejoignit et l'observa un instant. Dallas était surpris des révélations, aucun doute là-dessus. Cela ressemblait encore à une histoire de pantins employés par des révolutionnaires qui prétendaient agir pour le peuple. Il agissaient surtout par lui. Constatant que son adversaire était hors de combat, Hadoc sortit ses menottes pour l'arrêter et en finir avec cette mascarade.

    Alors, je suis désolé pour vous. L'un des vôtres s'est servi de vous pour faire une sale besogne. Vos mains, Monsieur Clint.

    Le commodore s'apprêta à lui passer les pinces, quand des pas de course derrière lui l'avertirent du danger. Il esquissa un mouvement de son boomerang sans quitter Dallas du regard, qui lui vit la lame d'air creuser un sillon dans le plancher et briser net tous les os de la cage thoracique du membre du Lotus Pourpre. Toujours vivant, mais incapable du moindre mouvement, la femme armée d'un sabre de la Marine s'écroula, inconsciente avant l'impact. D'autres soldats de la Triade avaient investi le Flambeur, seul moyen pour eux de tenter la fuite. Malheureusement pour eux , le cerbère de la Marine n'allait pas tolérer qu'un seul d'entre eux rejoigne le monde des libres.
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    Clint était à terre, il n'en pouvait plus. Le Cow-boy était impuissant face à la puissance du commodore Hadoc, ce dernier l'avait qualifié de pirate, Clint refusait qu'on l'appelle de la sorte. Mais même s'il voulait coller son poing dans le visage de l'officier, son corps lui interdisait tout mouvement brusque, sa blessure à l'épaule s'était réveillée. Il ne pouvait que rester face contre les planches de son bateau, sa route était-elle terminée ? Non, car un miracle se produisit. Une bonne vingtaine d'homme déboulèrent sur le pont, ils s'attaquèrent au gradé, sans la moindre hésitation, de toute façon ils n'avaient plus rien à perdre, mais tout à gagner. Dallas tenta de se relever pour s'enfuir le plus loin possible de cet homme barbu, il avait encore en tête son « armure noire », il se demandait qu'est-ce que c'était que ce truc qui lui avait recouvert la peau. Steel Hunter avait déjà put observer le Haki de l'observation en action, grâce à Yukikurai, mais c'était la première fois qu'il voyait le Haki de l'armement, il en avait déjà entendu parlé, mais rien de plus.


    - Arrg... L'enfoiré...


    Clint tenta se relever tant bien que mal, mais son talon lui faisait un mal de chien, tout comme son épaule. Tout d'un coup, son corps quitta le sol, un homme portait le gaillard sur son épaule, ce type n'était autre que George Blaise, le médecin de bord du Flambeur.


    - Captain, je ne vous laisserais pas mourir, pas ici ! Je suis un docteur, pas un bourreau !


    - Merci...


    Dallas releva la tête, et il croisa le regard de Hadoc qui était en train de mettre une branlée à ses assaillants, Clint lui fit un doigt d'honneur. Blaise quitta le navire avec son capitaine dans les bras, ils arrivèrent sur celui de la marine, la plupart des soldats faisaient face aux soldats de la révolution, les combats faisaient rage.


    - Où allons-nous ?


    - Soigne-moi, et j'y retourne !


    - Hors de question, si vous continuez dans cet état, c'est la mort assurée, dans le meilleur des cas, ce sera l'amputation de la jambe sectionnée.


    Clint pesta contre son médecin, mais il se calma rapidement.


    - Il doit y avoir une chaloupe, même plusieurs, ce ne serait pas étonnant sur un navire de la marine. Tu vas me déposer dedans, puis quand je te donnerai le signal, tu sonneras la retraite.


    - D'accord !


    George se dépêcha de trouver une chaloupe, il y arriva après quelques minutes de recherche, à côté de la chaloupe, il y avait des corps calcinés. Le médecin déposa Clint dans l'embarcation, puis il jeta cette dernière à la mer. Blaise partit à la recherche des autres commandants des As de la gâchette, en route il tomba sur Curtis Flam, ce dernier venait d'assassiner deux lieutenants avec son Axe-dial et son Impact-dial.


    - Curtis !


    Ce dernier se retourna, Blaise lui raconta le plan du capitaine, la première réaction de Curtis fut d'accourir auprès de son chef. Le médecin cherchait désormais Lacroix, mais dans ce champ de bataille, c'était presque impossible de faire la différence entre un allié et un ennemi. Curtis sauta dans la chaloupe, il rejoignit son capitaine.


    - Oh ! Qui a osé faire ça ?!


    Clint regarda le visage coléreux de son ami, mais une question lui trottait dans la tête.


    - Où est Billy Jones ?


    Curtis ignora la question, il était en train d'examiner les blessures de son patron.


    - Où est Billy Jones ?!


    Curtis ferma les yeux, puis il regarda Dallas avec sincérité.


    - Le commodore Erwin Smith, cette ordure, il l'a assassiné devant mes yeux. Je n'ai rien pu faire, mais ce commodore l'a payé de sa vie !


    Dallas avait un doute, disait-il la vérité, ou n'était-ce qu'un mensonge de plus ? Le Cow-boy s'en fichait pour le moment, il avait perdu beaucoup trop de sang dans la bataille, le Sniper avait besoin de repos et de soin. Après quelques minutes de rechercher, le toubib refit surface, il n'avait pas réussi à trouver Daniel. Il sauta dans la chaloupe.


    - Ce type serait mort ?


    - Daniel ? Non, c'est le mec le plus têtu que je connais, même la mort n'aurait pas raison de son entêtement.


    Clint demanda à ses hommes de la maintenir dans une position stable. Curtis et Blaise tenaient fermement Steel Hunter, ce dernier était debout, grâce à l'aide de ses amis. Puis il sortit une flèche explosive, il détacha la pointe du reste de la flèche, dans cette pointe se trouvait l'explosif.


    - Qu'allez-vous faire ?


    - Pas d'effort inutile !


    - Je n'ai pas le choix, le flambeur va devenir le flambé... Crève commodore de merde !


    Le Cow-boy exerça sur la pointe une pression avec ses doigts, cette dernière fit s'envoler le bout de métal, ce projectile s'écrasa sur le mât du Flambeur. Le navire prit feu à une vitesse alarmante, des cris de douleur s'échappaient du navire, de plus il y avait énormément de poudre à canon dans les cales du navire, ce n'était qu'une question de temps avant que le Flambeur n'explose en emportant l'autre navire... Dallas avait mal pour son navire, mais si cela permettait à Steel Hunter de survivre, il n'avait aucun regret.


    - George, sonne la retraite !


    Dallas passa son arc à George, puis il lui donna une flèche fumigène, cette dernière contenait une fumée rouge. George tira cette flèche le plus haut possible, elle explosa dans les airs, cette flèche servait à avertir les troupes qu'il faillait battre en retraite.


    - Et pour les hommes, comment vont-ils nous retrouver ?


    - Ne t'inquiète pas, ils sauront où aller.


    - Ne sois pas idiot, Blaise. Ils vont nous rejoindre sur l'île de Pekmez, partons !


    Le trio s'éloigna le plus loin possible du champ de bataille, Dallas luttait contre la douleur, tandis que ses commandants ramaient le plus vite possible. Le capitaine espérait que ses hommes emprunteraient les autres chaloupes sur les navires pour s'enfuir, ou même qu'ils s'en sortent d'une manière ou d'une autre. Dallas ne savait pas s'ils avaient gagné, ou s'ils avaient perdu.
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    Ben alors ? C'est l'odeur du brûlé qui vous endort ? Convoi 07: Rope Zombie 695731864

    Je viens annoncer que les inscriptions pour le convoi sont closes. Il vous reste à finir, tranquillement. Mais pas trop trop tranquillement non plus. Il faut au moins un post par semaine, ou le convoi peut être fermé faute d'activité.

    Bon amusement !
      Du genre rancunier, le Mandarin n'hésite habituellement pas à poursuivre la personne qui lui pose problème. À vrai dire, ce comportement est plus poussé par son souci de rester dans l'anonymat que par la rancœur. En effet, il préfère envoyer des sbires pour faire le travail à sa place. Jusqu'à maintenant, peu de gens peuvent encore prétendre savoir qu'il se nomme en vérité Hung Phang. Malheureusement, éliminer les curieux ne marche pas à tous les coups et ça lui arrive parfois de devoir agir lui-même. Après tout, ne sommes-nous pas mieux servi par soi-même? Quoi qu'il en soit, l'heure de la vengeance devient désuet étant donné la situation. De toute façon, qu'importe les raisons de se tenir devant Akane, il pense pouvoir régler sa difficulté rapidement.

      La samouraï remarque que son opposant ne dispose d'aucune arme. Il y a donc deux possibilités. Soit, c'est ridiculement facile. Soit, c'est plus délicat qu'il en paraît. Et la rousse penche pour la seconde option. Elle craint que le duel demeure compliqué. Un, elle déteste combattre d'autres personnes avec des styles différents. Deux, elle ne se sent pas forcément à l'aise sur un navire. À vrai dire, son mal de mer peut l'handicaper. Et si par malheur elle tombe à la flotte, elle ne sait pas nager. Toujours est-il que la posture de l'homme qui lui fait face est bonne et ça ne fait que renforcer son inquiétude. Finalement, c'est ce dernier qui lance le premier round.

      La narcoleptique pourrait laisser le criminel venir jusqu'à elle et dégainer au dernier moment, mais ça ne lui semble pas viable. Pour commencer, elle est en mesure d'évaluer d'un simple regard la force de son adversaire. Du moins, elle comprend que la personne qui lui face n'est pas à prendre à la légère, car il dégage une force de volonté et il semble sûr de lui. Alors, sans hésiter, l'épéiste sort Gurasukattā de son fourreau. C'est un katana basique qui déclare "Coupeuse d'Hommes". Lorsque cette arme est utilisée seule, c'est généralement pour découper des êtres organiques. D'une certaine façon, c'est un moyen de dire qu'elle respecte son opposant, mais qu'elle ne l'estime pas assez. Pour qu'elle fasse usage de son meitō, il faut le mériter.

      C'est sans surprise que Hung évite le coup de sabre et place une série de frappes dans le torse de l'hypersomniaque. Elle recule légèrement et retrouve rapidement ses appuis. Son adversaire fait un bond en arrière pour réévaluer la distance. De son côté, elle se courbe involontairement et tousse. Les yeux rivés sur sa cible, elle grince des dents. Elle doit bien avouer que l'attaque l'a déstabilisé, mais elle n'est pas du genre à commenter dans un combat. Elle préfère dissimuler ses émotions, même si parfois ça ne marche pas tout le temps. Toujours est-il que le choc lui donne l'espace d'un instant de la crainte de faire resurgir son asthme. Aujourd'hui, cette maladie est loin derrière, mais les risques qu'elle revienne sont toujours là.

      Hum, on dirait que tu hésites à te défendre. S'interroge le Mandarin, les sourcils arqués.

      Rien à voir avec du mépris, la réflexion de l'hors-la-loi est réellement sincère. En vrai, s'il s'en prend à la guerrière, c'est qu'il agit aussi par devoir. Une tâche un peu sans intérêt à ce stade. Avant d'aller en prison, ça fait encore sens, mais aujourd'hui plus vraiment. Cela dit, d'une certaine façon, c'est à cause d'Akane que Hung s'est retrouvé en cellule. Et il sait de source sûre que la samouraï nuit complètement à ses affaires, alors dans sa nouvelle liberté, il ne peut pas la laisser tranquille. De son côté, il sait pourquoi il affronte la rouquine, mais du sien, elle ne comprend pas réellement la raison. Et ça l'intrigue. Elle ne répond pas à la question et se met à attaquer cette fois-ci.

      Doté de réflexes incroyables, son adversaire ne lui offre aucune ouverture. Préférant éviter le plus possible, il montre une habilité exemplaire, mais la bretteuse multiplie les assauts. Par moment, le criminel parvient à parer le plat du sabre avec ses avant-bras. Malgré cette démonstration, elle conserve le contrôle sur ses émotions et fait preuve d'opiniâtreté. Elle cherche une faille. Malheureusement, sans succès. Finalement, après une énième frappe dans le vide, elle se fait balayer et tombe à la renverse, dos contre le pont. Son opposant en profite pour lui donner des coups de pieds, mais la narcoleptique roule sur le côté et arrive à se relever dans la foulée. Elle garde sa distance et souffle un peu. Peut-être qu'il va falloir qu'elle change de style...
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      Dernière édition par Nakamura D. Akane le Dim 13 Mar 2022 - 0:07, édité 2 fois
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