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Superstition & Insubordination.

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Dernière édition par Nakamura D. Akane le Lun 2 Jan 2023 - 8:16, édité 14 fois
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PRÉ-ARC — LES SPARTES.
Naviguant depuis quelques années à bord d'un bâtiment marchand, Armand GARNERAY est un vieux loup de mer au visage rude et entaillée. Se dirigeant vers le gaillard arrière, ses cheveux poivres et sels s'agitent au gré du vent. Déterminé, il est difficile de lui déloger une idée en tête. Terni par le temps, il est plongé depuis un moment dans les légendes et autres fables qui se racontent dans tous les ports. Superstitieux à souhait, il devient vite insupportable en tant que personne. Et parfois, sa paranoïa peut lui jouer des mauvais tours, voire même de lui faire faire de l'insubordination. Il faut dire qu'il n'a pas peur du ridicule et qu'il est prêt à défendre ses croyances quitte à se faire passer pour un imbécile. De plus, d'une nature quelque peu renfermé, il prend souvent de haut la jeunesse. Et le pire pour lui, c'est d'apprendre une nouveauté de leur part. Selon lui, il est inconcevable que les moins âgés enseignent aux vétérans. En effet, d'une quarantaine d'années déjà, il commence à avoir assez d'expérience pour connaître West Blue par cœur et devenir un expert dans son milieu. Plus rien ne l'étonne dans la vie, surtout en matière de mythe. Il se contente de faire son boulot sans demander son reste. Ni femme ni enfant, il est l'archétype du marin qui se donne à fond pour son métier. Quoiqu'il arrive, il reste un amoureux de l'océan et un excellent navigateur.

En plus de ses qualités de plaisancier, Monsieur GARNERAY est un reître acharné qui méprise facilement les plus faibles que lui. Misogyne à cause de sa superstition, il ne supporte pas voir une femme avec des armes. Il trouve que c'est à l'homme d'endosser le rôle de combattant. Pour lui, la gente féminine ne représente rien d'autre qu'un poids mort qui doit s'occuper sagement du foyer et qu'elle ne doit absolument pas mettre les pieds à bord d'un navire. Il faut dire qu'en tant que guerrier, il est loin d'être un novice. Ses compagnons lui attribuent même quelques hauts faits comme celui de repousser une attaque de pirates à lui tout seul ou celui d'avoir découper en deux un monstre aquatique. Bien qu'il ne soit que le Second, il est l'homme le plus fort parmi ses compères. Et rien que pour cela, il inspire le respect parmi ses siens. Malgré ses quelques faits d'armes, il n'est pas particulièrement connu sur toute sa Blue, mais son nom revient de temps à autres dans quelques ports.

Entrouvrant la porte après avoir toqué, Armand laisse passer sa tête. De ses yeux gris, il cherche du regard son interlocuteur.

« Ambroise? » Commence t-il.
« Hum? » S'intéresse à peine son confrère derrière son bureau.
« J'peux te parler une minute? » Poursuit celui avec les cheveux cendrés.

Le balafré est le confident de son Capitaine depuis la création de l'équipage. Malgré les avis divergents qu'il entretient avec lui, il demeure un bon partisan toujours prêt à le soutenir. Il faut dire qu'il lui accorde une fidélité exemplaire sauf quand ses craintes se font ressentir au sujet de ses croyances. Et cela fait maintenant quelques jours qu'il n'arrive plus à prendre sur lui. Agissant en dehors de ses responsabilités, il vient tenter pour la énième fois de converser avec lui en tant qu'ami. Son supérieur lève alors un sourcil blanc derrière son journal du jour. Fumant sa pipe, il devine sans mal pour quelle raison il ne peut pas lire le bulletin en paix. Exaspéré, il se contente de grommeler.

« Hum, m'oui? » Dit Ambroise, nonchalant.
« C'est au sujet de ces deux gamines... » Reprend le quarantenaire.
« Encore cette histoire?! » Coupe son compère, fatigué de devoir rediscuter de ça.

Les cheveux comme la neige et le visage ridé, Ambroise COUSTEAU pourrait être le père de son Second. De nature laxiste et avenant, son opinion sur la superstition est nettement différente à celui de son camarade. En effet, ce n'est pas la première fois qu'il accueille des femmes à son bord et ce n'est pas nouveau non plus qu'ils débattent à ce propos. Favorisant le calme pour gérer un problème, le vieux matelot sait garder son sang-froid en toute circonstance. Toutefois, il assure parfois assez mal son rôle dans certaine situation de crise. Ne souhaitant pas renoncer à son métier pour rien au monde, il préfère rester jusqu'au bout à la barre plutôt que de prendre sa retraite quitte à faire quelques maladresses. Malgré l'usure du temps, il reste pas moins un marchand apprécié dans tous les comptoirs de West Blue. De plus, de par son âge fort avancé, il connaît quelques secrets des mers et anecdotes. Cultivé et historien amateur, c'est un homme qui aime se renseigner et partager. Ennuyé de devoir interrompre sa lecture pour pas grand-chose, on sent dans sa petite voix un ton qui se veut ferme.

« Qu'est-ce que tu les reproches encore, cette fois? » Interroge le Capitaine en plongeant son regarde dans celui de l'autre.

Entrant dans la cabine complètement et refermant la porte derrière-lui, Armand se tient droit devant le bureau.

« J'en peux plus, Ambroise. Je vais devenir fou! Elles doivent partir maintenant. » S'agace Monsieur GARNERAY.
« Et pour aller où?! On est en haute mer! » Dit-il en essayant de ne pas s'hérisser, le journal désormais posé devant lui.
« Qu'importe! Tant qu'elles sont plus à bord. » Se crispe le Second.

Le Capitaine sait pertinemment que la conversation ne mène à rien. Soupirant, il ne sait plus quoi répondre. Il s'accommode de regarder son ami, la mine dépitée.

« Y'en a une qui fout rien et l'autre qui m'colle tout le temps! Elles ont rien à foutre ici!! » Continue le quarantenaire, désespéré.
« Calme toi, Armand. » Essaie d'apaiser le fumeur. « Ça ne sert à rien de te mettre dans tous tes états pour si peu. »
« C'est la conversation qui sert à rien! Tu comprendras jamais à quel point c'est pas des conneries c'que je raconte. » Achève le superstitieux.

Le balafré aurait voulu que son Capitaine cède à son caprice, car il estime avoir raison à ce niveau-là. Dans toute sa carrière de marin, il a vécu un certain nombre de naufrages et de malchances. En réalité, c'est plutôt à mettre sur le compte de la poisse, mais il s'évertue de croire que les malheurs qui lui tombent dessus surviennent à cause de la présence d'une femme ou d'un Jonas. Hors de contrôle, il claque la porte en sortant l'air furieux. D'un pas décidé, il se dirige vers le gaillard avant. Il traverse ensuite le pont sous le regard interrogateur de son équipage. Chacun quitte alors son poste pour voir ce qu'il se passe de grave. Tout le monde s'attroupe alors autour de la sabreuse et du Second. Attirée à son tour, celle qui lui colle trop rejoint le reste des hommes.

« Ah! Je vous cherchais, Monsieur GARNERAY. » Dit t-elle avec une pointe d'accent sur la langue.
« Une autre fois. » Fait-il sans même la regarder.

Se tenant droit devant l'épéiste, il la dévisage une dernière fois avant de prendre la parole.


Dernière édition par Nakamura D. Akane le Sam 31 Déc 2022 - 10:09, édité 13 fois
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Adossée contre le bastingage, les genoux remontant au visage, NAKAMURA D. Akane, surnommée aussi la Samouraï Silencieuse, est en réalité réveillée depuis un moment par le brouhaha. D'ordinaire, elle est atteinte de narcolepsie, ce qui l'empêche parfois de rester consciente tout le long de la journée. Heureusement, cela n'arrive pas systématiquement. Ne levant pas la tête pour autant, elle se limite de rester dans sa position à essayer de faire passer le temps. Dans d'autres circonstances, elle aurait réalisé un entraînement ou pratiqué une méditation. N'ayant pas le pied marin, elle est la seule à bord à se sentir mal à cause de la houle et souhaite plutôt s'isoler en se reposant du mieux qu'elle peut. Elle trouve que c'est encore pire quand elle est dans la cabine. De toute manière, elle préfère rester dehors à ressentir l'embrun et se laisser caresser par le vent. À défaut d'être véritablement dans la nature, c'est l'endroit qui s'en rapproche le plus. Cela dit, le gaillard avant ne constitue pas les mêmes qualités qu'un lieu reculé. Il existe quelques inconvénients, notamment l'imposant corps du balafré qui se tient face à elle. Ce dernier lui donne un coup de pied pour attirer l'attention.

« Debout, feignasse! » Injure le reître.

Brusquée, Akane lève doucement la tête pour voir qui vient la déranger. N'étant pas vraiment surprise, elle se contente de fixer les yeux de son agresseur en ne prenant même pas en compte la frappe. Témoin du petit geste dédaigneux, Roza ZAÏTSEV, l'accompagnatrice de la narcoleptique, ne peut pas garder son calme en oubliant le respect des grades.

« Hé! Qu'est-ce que vous lui voulez? » S'indigne t-elle.
« T'occupe pas d'ça, toi. C'est entre elle et moi. » Réplique t-il, sèchement.

Armand se montre impatient et se met à reculer. L'équipage lui laisse de la place en se doutant de ce qu'il va suivre.

— « Qu'est-ce qu'il se passe, Monsieur GARNERAY? » Demande un matelot.
— « Oui, c'est quoi cette histoire, Monsieur? » Interroge un autre.
— « Vous allez la provoquer en duel?! » Questionne un dernier.

Ce n'est pas la première fois que les marins observent leur Second réclamer un combat à outrance après avoir subi un affront. Habitués à son caractère, les hommes ne cherchent même plus à savoir si c'est justifié ou non. Après tout, ils connaissent à l'avance le résultat. En tant que soudard, il faut dire qu'il sait manier le sabre et tenir ses ennemis à distance. Il s'imagine déjà vainqueur. Pour lui, que son adversaire vienne de la rue, d'une école militaire ou d'un dojo, ça n'a aucune importance. Seul l'expérience compte. Sûr de lui, il désir absolument humilier Akane pour faire valoir ses croyances à défaut de pouvoir les imposer de force.

Se relevant, la samouraï s'étire les bras et pousse un bâillement, ce qui est mal perçu par l'individu aux cheveux poivres et sels. Il rouspète, mais la jeune femme ne rentre pas dans sa provocation. Elle fait craquer son dos, puis, la nuque. Sa chevelure flamboyant se mouve au gré des gestes. Bien que son mal de ventre se fasse toujours ressentir, elle se sent prête pour quoi que ce soit. Ce n'est qu'une question d'être à l'aise ou non. Elle n'y voit pas vraiment une contrainte, mais plutôt comme un malus. Une épreuve à surmonter, en somme. Évaluant la situation, elle constate que l'équipage autour forme un cercle. Comprenant sans un mot supplémentaire, elle prend aussitôt au sérieux le duel judiciaire de Monsieur GARNERAY. Quant il s'agit de défendre un honneur ou un intérêt contre un épéiste expérimenté, l'hypersomniaque ne dit jamais non, et ce, quelque soit la faction de l'adversaire.

« Quelles sont les modalités? » Demande t-elle de sa voix rauque, légèrement dépitée et les bras croisés.

Avant qu'il ne puisse répondre, Ambroise survient de derrière-lui et lui annonce quelque chose.

« Ce n'est pas la première fois que tu pars sur un coup de tête, Armand. » Dit l'individu âgé d'un ton calme et posé. « Je viens juste te mettre en garde que ton insubordination risque de te coûter bien plus que tu ne le penses, cette fois. Je te rappelle qu'elle est originaire de l'Île du Crabe et qu'elle est engagée en tant que mercenaire. Son savoir-faire doit sûrement être irréprochable... »

Appelé l'Île de Mû par sa population, le pays natal de la rousse n'est pas particulièrement réputé et n'attire pas beaucoup de touristes. À vrai dire, très peu de gens connaissent l'emplacement exact. Cela dit, il existe quelques écoles de sport de combat qui peuvent intéresser des baroudeurs de passage. Pour y être passé trois fois en dix ans, le balafré connaît le niveau de maîtrise des maîtres d'arme de cette contrée reculée, mais il estime que les élèves sont largement inférieurs à eux et qu'il n'a donc rien à craindre.

« C'est une femme, ça devrait pas être un problème. » Dit-il sans même le considérer.
« Slukh! Vous venez de faire une erreur monumentale, Monsieur GARNERAY. » Intervient Roza.

S'il y a bien un sujet sensible à ne pas toucher pour la samouraï, c'est l'égalité entre les sexes. D'ordinaire, elle n'apprécie pas le genre masculin à cause de ce genre de gens. Elle sait que tout le monde n'est pas comme lui, il suffit de regarder son Capitaine, mais elle ne supporte pas d'être rabaissée sous prétexte d'avoir de la poitrine. Le visage de la sabreuse s'assombrit alors.

« Quelles sont vos modalités? » Répète t-elle plus sèchement, le regard plus perçant.

À ces mots, tout le monde s'écarte encore plus par précaution. L'équipage sent une tension s'installer et souhaite être le témoin d'un duel mémorable en étant en sécurité. Aussitôt, le reître fait un rictus et répond.

« Si tu perds, vous partez d'ici, toi et ta copine insupportable. » Fait-il tout en dégainant son arme.
« Hé! » S'offusque cette dernière.
« Au premier sang ou à mort? » Ajoute la sabreuse.
« Qu'importe! » S'impatiente le Second.

Évidemment, il ne précise pas le cas contraire tellement il est sûr de lui. Akane fait alors un signe de tête pour dire qu'elle accepte et se prépare. Elle le rejoint au centre du pont en se mettant à bonne distance.


Dernière édition par Nakamura D. Akane le Sam 22 Oct 2022 - 10:21, édité 4 fois
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Avant de se mettre en garde, Akane observe son opposant attentivement. Elle est capable d'évaluer le niveau d'une personne au premier coup d'œil, mais elle préfère analyser un peu plus afin d'être mieux préparée. Un bon épéiste doit savoir avant d'engager le combat s'il peut gagner ou pas. Pour cela, plusieurs éléments visibles donnent des indications non négligeables. Bien que le comportement permet de catégoriser un individu, ça ne relève pas tout. D'autres signes résident dans le physique et la posture. Avec un peu de spéculation, il est possible de deviner certaine chose. En dernier point que la rousse connaît, c'est l'histoire de Monsieur GARNERAY par les récits de l'équipage. S'il s'avère être aussi fort que les hommes le disent, alors il est certainement un ennemi coriace pour elle. Cela dit, les années d'expérience ne constituent pas entièrement un critère fiable de robustesse, car le nombre d'heure à s'exercer quotidiennement compte tout autant. Faire un entraînement régulier en moins d'une décennie fait largement la différence face à des combats occasionnels durant dix ans.

Armand commence à perdre patience. Il se fatigue émotionnellement et ne peut se résoudre à attendre plus.

« Dégaine ton katana. » Lance t-il d'un ton sévère.

La narcoleptique ne répond pas et ne s'exécute pas tout de suite. Debout face à son adversaire, elle prend tout son temps pour choisir son arme. Hésitant entre deux lames, Akane se demande si le Second mérite un peu plus d'estime, mais elle se résout à prendre l'arme destinée à faire taire à jamais les méprisants. En effet, parmi les cinq fourreaux accrochés à sa tunique, un seul se prête bien à la situation. Elle opte pour Gurasukattā. C'est un sabre basique qui déclare "Coupeuse d'Herbes". Lorsqu'il est utilisé seul, c'est généralement pour découper des êtres organiques.

Même l'équipage ne supporte plus de se faire languir. Un des hommes s'excite alors.

— « Quelle idée d'en avoir autant, aussi?! Aller, prends-en un et combat! » S'écrie t-il.
— « Ouais, dépêche-toi de te battre! » Surenchère un autre.

Énervé, le balafré se précipite en tenant fermement le pommeau de ses deux mains, la pointe au-dessus de la tête.

« Tant pis pour toi, petite dégonflée! Tu l'auras voulu! » S'agace t-il de ne pas être pris au sérieux par la jeune femme.

La samouraï y reconnait un art brutal, presque chaotique. Il est évident que ce style n'appartient qu'à Monsieur GARNERAY et qu'il se l'est approprié le long de sa carrière. Peut-être un peu instinctif et bestial, mais largement prévisible. Avec un œil aussi expert que celui de la rouquine, il est possible de savoir où le premier coup portera. Elle devine aisément la force brute d'Armand qui doit clairement impressionner les moins téméraires. Effectivement, en principe, prendre l'arme avec les deux pattes permet de délivrer une puissance deux fois plus grande qu'autrement. La sabreuse ne s'en soucie pas et se contente de laisser son opposant venir à elle.

Tout en mettant sa ma main senestre sur l'étui, l'hypersomniaque recule sa jambe du même côté en prenant appui sur celui de droit. Les extrémités de son membre inférieur dextre empoignent lentement la poignée de sa lame. Ne se doutant de rien, le superstitieux s'apprête à abaisser ses bras. Au dernier moment, la narcoleptique extrait alors son katana d'un bond en avant à une vitesse fulgurante, entaillant alors le malheureux au niveau du torse. Il s'agit du iaijutsu, une discipline martiale qui se focalise sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Cette spécialisation met l'accent sur la rapidité et le réalisme de la coupe. La justesse et la vertu résument cette pratique.

Pendant que la jeune bretteuse range Gurasukattā dans sa gaine, le Second s'écroule impuissant sur le pont sous le regard ahuri de l'équipage. Qui aurait cru qu'une femme comme Akane aurait pu vaincre en une seule attaque leur meilleur combattant? Impressionnés, les hommes sont dans l'incompréhension. Il faut dire qu'ils n'ont absolument rien vu venir. Chacun se questionne alors.

— « Comment tu as fait ça?! » S'écrie un matelot.
— « On ferait mieux de ne pas te sous-estimer, toi. » Fait un deuxième.
— « C'est juste invraisemblable... » Ajoute un dernier.

La sabreuse n'écoute pas vraiment. Il faut dire qu'elle ne cherche en aucun cas les éloges. Elle s'est juste contentée de défendre une idée. Rien de plus. Elle espère simplement que cela sert de leçon. À l'inverse de sa camarade, Roza veut que ça se sache.

« Je vous l'avez bien dit! Personne ne lui arrive à sa hauteur!! » Dit-elle avec une pointe d'arrogance.
— « Oh, tu peux être sûre qu'on racontera ses exploits. » Rassure un marin.
— « Yep, ça c'est clair. » Enchère un autre.

Maintenant face au Capitaine, la bretteuse indique une dernière chose avant de rechercher la tranquillité dans un autre endroit.

« J'ai dosé mon coup. Il devrait pouvoir s'en remettre d'ici quelques jours. D'ici là, qu'il ne recommence plus... » Dit-elle en toute modestie.
« Navré qu'il vous ait causé du tort. Il ne recommencera plus. En tout cas, merci de ne pas l'avoir tué. » Remercie l'homme âgé.

À ces mots, Akane s'éloigne de la foule en étant en paix. Elle estime avoir fait ce qui est nécessaire. Elle ne transpire aucune joie ou aucune honte pour son acte.
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