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Encore des criminels à délivrer ? { Kobby Brian et Isaac A. Marshall } [FB]


    Tequila Wolf. Une île sublime. Du moins la capital. Si les gens connaissaient la misère qui entourait l'île sur tout ces chantiers où des criminels se tuaient à la tâche il n'y aurait plus beaucoup de monde ici. Pourquoi ces malfrats ne se révoltaient-ils pas ? Remarque, ce devait être différent de la ville d'esclaves de West Blue. La marine avait certainement pris les mesures adéquates pour surveiller tout ces travailleurs. Du moment qu'aucun pacifista n'intervienne, je pensais avoir mes chances. En tout cas, la présence de cette arme sur West Blue me prouva que le gouvernement n'aimait pas les révoltes. C'était une raison suffisante pour que je vienne ici, sur Tequila Wolf. A force je risquais d'avoir la réputation de sauveur d'esclaves mais il n'y avait qu'une seule réputation que je recherchais : celui de danger pour la marine.

    En parlant de danger pour la marine, le journal venait d'arriver. Il semblerait que la prime sur ma tête venait d'augmenter. De 15 000 000 ma capture venait de passer à 45 000 000 de berrys. Le nombre de chasseurs de primes à mes trousses risquait d'augmenter considérablement avec ça, mais j'étais heureux de cette nouvelle. Cette augmentation signifiait que la marine regardait mes faits et gestes et souhaitait me stopper même en échange d'un prix si élevé. Je commençais donc vraiment à devenir un danger à leurs yeux. Mais la prime devenait si alléchante que je pourrais avoir envie de me rendre à la marine. Cela ferait de moi un homme riche. Mort certes, mais riche. Ah, il faudrait que je profite une fois de leurs services de paiement... Et si je leur livrais un pirate ? Non, ça leur ferait plaisir... Un faux pirate ? Pourquoi pas. Voilà une idée à creuser...

    En attendant me voilà arriver sur Tequila Wolf, ou du moins la capitale. J'étais arrivé au port sous une autre apparence afin de ne pas éveiller de soupçons mais il ne semblait pas y avoir une très grande surveillance ici. Les soldats devaient sans doute être occupés à faire travailler les criminels... J'irai sur voir sur l'un de ces chantiers très bientôt. Mais tout d'abord, j'avais soif ! Les provisions que j'avais préparé sur mon bateau de pêche n'était pas suffisante. Voilà des jours que j'étais en panne de saké et que je devais donc me résoudre à boire de l'eau. Atroce destin...

    Cherchant dans les rues un peu reculé et désert de la capitale, je trouvai un bar qui semblait plutôt malfamé. Il n'y aurait sans doute aucun représentant de l'ordre ici. Je repris donc mon apparence original et j'entrai dans le bar. Il y avait deux hommes au comptoir qui semblaient ivres. La salle était remplie de moitié, tous un verre à la main. Aucune femme, que des hommes. Tous plus laid les uns que les autres. En faite, je portais les habits qui avaient la plus grande valeur. Ma chemise rouge et mes cheveux bleus faisaient suffisamment tape à l’œil pour que tout le monde remarqua mon entrée. Mais bon, je ne pensais pas que l'un d'entre eux osera tenter quelque chose contre moi. Depuis le temps je m'étais fait un nom sur East Blue. Un nom de pirate qui vaut mieux éviter. Je me rendis donc au comptoir moi-aussi et m'assis sur l'un des hauts tabourets avant de commander une grande coupole de saké au barman.


Dernière édition par Reyson.D.Anstis le Sam 3 Sep 2011 - 11:41, édité 1 fois
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- P'tin, j'ai plus rien à boire !

Effectivement, j'avais plus de boissons, en fait j'en avais, mais je les avais oubliés sur ma barque. Je me trouvais sur une île qui portait le nom de Tequila Wolf. Je trouvais ce nom plutôt classe. Je m'étais renseigné sur cette île et je savais donc que sur cette île se trouvait d'énormes chantiers dont des esclaves pour s'en occuper. Mais pourtant les visages qui m'entouraient avait l'air heureux, peut-être qu'ils ignoraient ce qui se passait sur leur île. Je déambulais donc dans les rues sans bouteille de rhum à la main..

Je fis tomber un berry au sol, je me penchais donc pour le ramasser, une fois remit dans ma poche, j'aperçus également au sol un journal, je le pris dans mes mains et commencer à feuilleter les misérables pages, il y avait une prime qui venait d'augmenter, un certain Reyson D. Anstis dont la tête était mise à prix à 45 M de berrys. Il devait être sûrement une terreur ! Je devais à tout prix le rencontrer, en ce moment la plupart des pirates sont recherchés aux quatre coins du monde, elle est vraiment trop intéressante cette ère. Certes j'étais un révolutionnaire, mais je n'étais pas du tout connu. Je fixais mes yeux sur ceux des passants en espérant au moins qu'un seul me regarde, mais aucun... Pourtant, dans mon île natale j'étais plutôt connu...bref...

J'avais soif, très soif, pas d'alcool pendant une heure c'est insurmontable ! J'étais tellement déshydraté que je pendais ma langue comme les chiens. Dans une ruelle à gauche j'aperçus une silhouette en forme de bouteille. Je m'approchais doucement, chaque pas me rendait de plus en plus stressé...ENFIN ! Du rhum, c'était d'ailleurs un excellent rhum ! Il venait de West-Blue, je tendis ma main pour l'attraper avec un grand sourire aux lèvres quand tout à coup un homme m'interpella.

- Eh bonhomme touche pas à cette bouteille, c'est la mienne!

C'était un clochard, il portait des haillons et des bottes rongées par les bestioles qui laissaient passer ses orteils d'une couleur jaune ignoble.

- Oh ! Le clochard, laisse moi boire sinon c'est mon poing qui va toucher ta gueule d'ivrogne.

Pour qu'il n'est pas à parler (car il avait une haleine de mort-vivant) je lui donna un terrible coup de pied dans sa face qu'il le mit direct au tapis. Je ramassa la bouteille et ingurgita ce bon rhum gorgée par gorgée. Il était vraiment délicieux, j'en étais très étonné, car comment un clochard peut se procurer une bouteille d'alcool de cette qualité ? Fatigué je m'allongea sur un banc et dormi pendant dix minutes avant qu'un homme vienne me réveiller.

- Je vous en supplie monsieur allez aider ma femme elle est en train de se faire agresser par des bandits!

Mais pourquoi moi en fait il m'avait choisi ce type ? Je n'en avais aucune idée mais bon je devais aller quand même aider une fille alors en tant que protecteur des demoiselles il est de mon devoir de...bref... Je me levais doucement à cause d'un mal de dos et je partis aider cette femme. La femme était jolie, elle devait avoir la trentaine, elle possédait de longs cheveux blonds ondulés, de beaux yeux bleus qu'elle mettait en valeur avec du maquillage, une bouche pulpeuse recouverte de rouge à lèvres rose éclatant. Il y avait deux bandits, un avait une belle et longue rapière tandis que l'autre tenait dans sa main gauche un pistolet à silex. Deux coups et c'était réglé, je m'approcha et hop ! Un coup de pied dans la face d'un et un coup de poing dans le ventre de l'autre qui le fît cracher pas mal de sang. Les deux s'écroulèrent en même temps que la grande cloche frappa pour annoncer midi. Comme tous les midis je devais aller dans un bar.

J'en trouva un rapidement, c'était un grand bar, l'alcool coulait à flots et toutes les deux minutes un client gueulait sur tous les toits "C'est ma tournée!!!" Je regardais autour de moi, aucune femme dans ce bar, vraiment chelou; même pas d'serveuse que des serveurs. Un homme était assis au comptoir, je m'approcha pour regarder son visage et... PUTAIN REYSON D. ANSTIS!!!

      Me voilà à ma troisième coupole de saké que j'enchainai sans aucun problème. Voilà des jours que je n'avais pas pu savourer le sublime goût de l'alcool de ma bouche. Cette boisson qui a le don de nous mettre en veille, de nous faire oublier nos problèmes temporairement. Ce liquide avait aussi la faculté de nous rendre idiot lorsqu'on en abusait, mais je n'étais pas encore à ce point là. Et puis, si je terminai ainsi, j'avais encore des hormones pour aider mon organisme à revenir à la normale. Bien qu'en état idiot j'ignorais si mon cerveau aurait cette idée. Mais bon, j'ai enfin retrouvé du saké. Je n'allais pas m'en priver sous prétexte que je devais garder ma lucidité intact.

      Tiens, encore un homme qui entra dans le bar. N'y avait-il aucune femme dans cette ville ? En tout cas, cet homme ne sembla pas être un habitué. Du moins, il ne ressemblait pas du tout aux autres clients. Il était moins... crasseux ? En tout cas, il me dévisagea étrangement. Du moins, toutes les personnes dans ce bar avait regardé au moins une fois dans ma direction mais lui semblait plus intéressé qu'effrayé. Un peu pour voir sa réaction et pour ne pas manquer à ma réputation, je lui adressai la parole.

      " Qu'est-ce que tu regardes petit ? "

      On pouvait percevoir un début d'état saoul dans ma voix. Je pris une dernière gorgée de saké avant de me retourner sur mon tabouret pour faire face à l'homme. Bon, je savais qu'il vaudrait mieux que je ne fasse pas déjà du grabuge ici car il serait alors plus dure d'atteindre l'un des chantiers pour embêter la marine. Seulement, l'alcool coulant dans mon sang pouvait légèrement changer mes plans. J'étais encore suffisamment lucide, donc cela devait bien aller. Mais cela dépendra aussi de la façon dont répondra le petit à ma question. Je me levai. Comme pour dire qu'il devait faire attention à sa réponse. Il n'y avait que des hommes laids et crasseux ici, des petites brutes ou des rejetés de la ville. Seul ma prime et ma renommé me laissait hors de danger. Mais si je tolérais que quelqu'un me parlait comme il voulait, cela influencerait leur choix de rester à l'écart de mon chemin. Une belle prime planait sur ma tête et chacun de ces hommes aurait bien envie de 45 000 000 de berrys. Seul la peur de ma force et ma popularité les gardaient à distance. Si le petit répondrait négativement, je serais obligé d'agir. Soit en prouvant ma supériorité, soit en quittant ce bar... Mais je pouvais faire les deux. Car de toute façon je devais rejoindre l'un des chantiers.
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    Je ne rêvais pas, c'était bien lui, le pirate dont la prime était de 45 M de berry! J'avais bien envie de gagner 45 M de berry mais je suis un révolutionnaire pas un chasseur de prime. J'avais vidé la moitié de la bouteille de rhum, mais j'étais loin d'être saoul. J'avais bien envie de me faire autant connaître que Reyson D. Anstis, pour cela j'aurais bien voulu engager un combat avec lui mais je savais déjà que c'était perdu d'avance; mais, pourtant je n'avais pas peur.

    Je bus une gorgée de rhum avant de tout dégurgiter au sol, je m'attendais à ce que le patron me jette dehors avec un coup de pied aux fesses, mais non, rien... Le vomi resta donc au sol. Les ivrognes qui se trouvait autour de moi étaient à moitié mort, ils avaient des têtes de zombies, une peau très sale, on avait l'impression qu'il n'avait pas pris de douche depuis leur naissance. Ils rigolaient tous pour rien et ils chantaient des vieilles chansons de marins. Mes yeux étaient fixés sur Reyson D. Anstis, ce type m'impressionnait, j'allais lui parler quand lui le fît en premier.

    - Qu'est-ce que tu regardes petit ?

    Waaouh!! J'en revenait pas, il m'avait parler, j'en pleurais de joie (exagère) On disait de lui qu'il était un pirate certes, mais qu'il n'aimais pas les marines et s'amusait à brûler des bases etc... Je savais aussi qu'il y avait une base de marine sur l'île et il n'était pas assez puissant pour l'attaquer, il lui faillait des compagnons pour ça alors j'allais essayer de le convaincre de m'aider pour attaquer la base marine de l'île. Il se leva pour être face à moi.

    - Tu es bien Reyson D. Anstis le pirate dont la prime est à 45 M de berry ?

    Tout à coup tout les ivrognes la ferma et se fût un moment de silence. Pourquoi ? Je ne savais pas, peut-être que j'avais dît quelque chose de mal. Une brute sans cervelle se leva à son tour.

    - Mwahahahahaha ! Petit t'est vraiment courageux pour t'adresser une personne de cette pointure !

    De quoi il se mêlait lui? Reyson D. Anstis est une personne comme les autres ! Sauf que sa prime est élevée c'est tout. Je devînt fou de rage, seulement parce qu'il avait dit un mot qui m'avais fortement blessé. J'étais sur le point de lui fracasser la gueule, quand d'un coup il sortit une gigantesque massue et essayer de me briser le crâne avec. Mais ce gros lard était trop lent, j'esquiva son coup avec grâce et...

    - JE SUIS PAS PETIT ENFOIRÉ !!!

    Je lui envoya un coup de poing dont il allait se souvenir toute sa vie,car sa l'envoya dans les airs et il retomba sur une table qui se cassa en petits morceaux. J'avais entraîné une bagarre générale. Pendant ce temps je conclu la conversation avec Reyson D. Anstis.

    - Ravie de te rencontrer Anstis, moi c'est Isaac !

    [HRP : Désolé court et j'avais pas trop d'inspi...]


      Tequila Wolf ! Seulement à Tequila Wolf ! He bien dans ce cas je crois que je n'ai pas le choix mes amis, c'est parti pour un petit voyage extra-boulot. Ouai ouai boulot boulot. Je dois enfaîte trouver une roche qui au contact d'une certaine plante provoque une réaction chimique assez bizarre qui faut absolument observer, donc je dois me rendre sur les chantiers de Tequila Wolf qui est le seul endroit où je peux en trouver.

      Puis ça tombe plutôt bien Tequila Wolf je ne connais pas et cette rumeur d'esclaves et compagnie m'a toujours intrigué et ce sera le moment pour en savoir plus. Oyer matelot je suis partis direction TEQUILA ! Aie aie aie, je m'ennuie à mourir tout seul sur mon bateau là ! Rien à faire en plus j'ai oublié mon jeu de 54 cartes, je devais m'entraîner à faire mes tours de magies, mince ! Ouai je sais, je vais installer dans la cale mon super nouveau hamac ! Hop allez ciao je pique un somme.

      ... 3 000 ronflements plus tard ...

      BLAAAMM ! Aiiiieeee ! Ho non mon hamac tout neuf, il vient de craquer à cause du choc ! Un choc ? Ho merde le bateau à toucher terre, mais pas comme je voulais. Vite il faut que j'aille voir les dégâts ! HOUAAWW, je ne vais pas pouvoir repartir comme ça. HE ! Mais je suis arrivé finalement, ou peut être pas, car je ne suis pas sur là ! Si je suis bien arrivé, enfin bien c'est un grand mot, bref m'y voilà. Maintenant va falloir que je trouve un chantier qui pourra me trouver ma pierre.

      Sauf que avant je vais faire un petit tour, direction le centre-ville ! Il doit être bientôt 18 heures, je suis assoiffé et j'ai une grosse envie soudaine d'alcool. Cette sensation de manque ne m'arrivais pas souvent, mais là elle était bien présente ! Je vis un bar sympa, bon ok je m'y connais pas en bar donc pour moi il est sympa hun !

      A l'intérieur je reconnus tout de suite les hommes qui avaient des têtes de truands ou de personnes pas très fiables. Au milieu deux gars se fixaient avec un petit soupçon de bastons malgré qu'ils semblaient être amis enfin je ne sais pas, l'un habillé comme un clown et avec des cheveux bleus et l'autre était bah normal quoi ! Mon premier pas dans le bar fis remarquer, je venais de taper dans le pied de la table qui avait été bousculé sur l'allée en direction du comptoir ce qui fit littéralement tombé deux ou trois verres par terre.

      Je n'étais pas tombé et heureusement d'ailleurs, mais c'était franchement limite. Tous les regards c'étaient braqués sur moi, normal vu la fracassante apparition que je venais de faire. Un peu gênée et fidèle à ma connerie je sortis sans complexe et clairement un :

      « Heuu ! Salut Ça va ? »


      J'avais légèrement oublié que je venais de casser deux verres remplient et que leurs propriétaires justement c'était levé et commençaient à relever leurs manches. De plus personne ne m'avait écouté parce que ... Ho ho ! Pas bon ! Houla ! Mais c'est que c'est le bazar ici ... OUCHHH ça doit faire mal !

      *SPAAAFF ! *

      Haaa mon nez ! Aie ça fait mal espèce d'enflure tient prends ça ! *BIIIMM* . VENGEANCE ! C'était devenu le gros carnage ici, des tables se fracassaient sur les têtes de barbares et des verres explosaient en pleine figure laissant des grosses traces de sang sur le sol . Tient les deux gars de tout à l'heure se sont mis à l'écart, je vais les rejoindre ! Eux au moins ils ne se battent pas. Je me baissais donc pour éviter le champ de bataille et les rejoignais .

      « Vous avez une petite place pour moi parce que là ça devient chaud ! Ha oui au faite moi c'est Kobby, Kobby Bryan et vous ? »


      Je les regardais, attendant une réponse simple qui fixerait une identité sur la personne.

          Tiens, même le petit me connaissait. De nos jours tout le monde recevaient le journal ? Le seul défaut au fait d'être primé était qu'en devenant ainsi connu nous pouvions difficilement vivre seul et paisiblement. A part si on se trouvait sur une île peuplé de froussard. Mais on trouvait partout un inconscient trop désireux de la prime pour remarquer qu'il n'était pas de taille. Mais d'un autre côté, il y avait là un peu de fierté. Surtout en voyant l'un des hommes se lever en me qualifiant de pointure. J'ignorais s'il le pensait ou si c'était pour se faire bien voir de moi. En tout cas, j'appréciais le geste. Bien que je ne me considérais pas encore comme une pointure, j'avais beaucoup de chemin à faire pour en devenir une. Le jour où je pourrais vaincre un pacifista seul, là je serais une pointure. Pour le moment je n'étais qu'un pirate qui tentait de sortir du lot. Ce que j'arrivais légèrement à faire vu ma prime. Mais revenons à l'instant présent.

          L'homme, comme s'il voulait donner une leçon au petit qui avait osé m'adresser la parole, sortit une grande massue. Il devait donc en avoir dans le bras. Il pourrait peut-être m'aider lors de mon attaque contre la marine. A ma grande surprise, ce fut lui qui se fit rétamer. Le petit avait aisément esquivé le coup avant d'éjecter son adversaire sur une table qui s'écroula sous son poids. Grande erreur de la part du petit qui ne semblait pas connaître la vie dans les bars. Son acte était déclencheur de bagarre. Et comme je l'avais prédit, les hommes qui étaient assis à cette table se levèrent en rogne et commencèrent les hostilités avant que tout le monde ne participe. Moi qui ne voulait pas faire de grabuge avant de me trouver sur l'un des chantiers pour ne pas que l'on me remarque... Ce petit, il était le responsable de tout ça !

          Isaac. Voilà comment il s'appelait. Il s'était présenté comme si de rien était. Un autre homme vint nous rejoindre et se présenta lui aussi. Mais depuis quand on discute tranquillement lorsque tout le monde se bat autour de nous ? Étaient-ils si confiant en leur force ou simplement inconscient ? En tout cas, je ne devais pas rester là. Toute cette agitation risquait d’alerter les autorités qui viendront calmer tout le monde. Je voulais justement entamer le chemin vers la sortie quand l'un des clients trop ivres pour constater son inconscience fonça vers moi. Probablement la prime et le manque de neurone qui le firent agir ainsi. Approchant sur le côté, il tenta une frappe horizontale que j'esquivai en me baissant avant de lui asséner un coup de coude qui le fit voler sur d'autres combattants. Je devais sortir avant que d'autres tentent leur chance sur moi...

          Ignorant la discutions avec Isaac et Kobby, je tentais de me frayer un chemin vers la sortie. Les hommes encore saint d'esprit essayaient simplement de se défendre tandis que les saouls se déchainaient sur la première personne qu'ils voyaient. Remarque, je n'étais pas totalement saint d'esprit moi-même. J'avais frappé un homme qui m'avait adresser la parole, pensant qu'il allait me frapper. Si je n'avais pas bu de saké je n'aurais probablement pas réagi ainsi. Mais bon, l'alcool nous remet à l'état naturel de l'homme : agir et puis réfléchir.

          Je n'étais pas le seul à vouloir sortir. Deux autres clients avaient aussi échappé au bar. Dommage, j'ai dû abandonné ma coupole de saké... Mais au moins je n'avais pas eu besoin de payer la boisson. Une fois dans la rue, je changeai mon apparence à l'aide d'hormone pour éviter d'éveiller l'attention des gens qui s'approchaient du bar par curiosité à cause des bruits qui en sortaient. L'autorité locale ne tardera pas à venir régler le problème. Seuls mes habits étaient identiques à avant, mais je ne pensais pas que je recroiserais l'une des personnes du bar. Mon apparence était celle de mon arrivée sur l'île.

          La capitale était vraiment bien placée. On ne voyait rien de la misère environnante et on ne voyait aucun des chantiers. Heureusement, le barman m'avait indiqué la position du chantier le plus proche. Je devais me rendre à l'autre bout de la capitale où commençait un pont qui allait relier cette ville à une autre île d'ici quelques années. Le pont faisait plusieurs kilomètres de long déjà. J'avais donc quelques heures devant moi avant d'y arriver. Je me dépêchai autant que je pouvais sans éveiller les soupçons. Sur le chemin je croisais même quelques hommes en uniforme qui allaient dans le sens inverse au mien. Ils allaient probablement au bar.
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        Boum ! Bim ! Slash ! Pendant que les ivrognes se frappaient la gueule, moi j'étais debout tranquillement face à Anstis je ne me rendais toujours pas compte que j'avais provoqué une bagarre générale. Anstis était chelou on aurait dit qu'il ne voulait pas se battre. Tout à coup une homme entra, tout le monde le regardait car il était rentrer dans la salle en se prenant le pied d'une table avant qu'elle ne se fracasse sur le comptoir ou dégringola deux verres de rhum. Pour essayer d'oublier sa bêtise il passa à autre chose.

        - Heuu ! Salut ça va ?

        Quel imbécile ce type, comme si quelqu'un allait lui répondre, il avait l'air gêné. Les deux verres qui venait de s'exploser sur le sol était ceux de deux gros barbares qui relevèrent leurs manches, c'était un signe de tapage de gueule. Un eu un comportement hostile et le frappa d'un coup de poing dans le nez, énervé l'homme lui rendait en deux fois plus fort le coup. Maintenant au bar c'était le sang qui coulait à flots. L'homme au nez en sang s'approcha vers moi et Anstis.

        - Vous avez une petite place pour moi parce que là ça devient chaud ! Ha oui au faite moi c'est Kobby, Kobby Bryan et vous ?

        Le mec avait le nez en sang et au lieu de se bagarrer avec les autres il nous dit ça... Mais bon je fis preuve de politesse et lui répondit aimablement.

        - Ravie de faire ta connaissance Kobby, moi c'est Isaac Augustus, mais appelle moi Isaac.

        Anstis ne répondait pas, peut-être qu'il devait s'attardait à autre chose. Je me concentrais alors sur Kobby, il avait un air agréable. Anstis essaya de se frayer un chemin entre les brutes. Quand j'essayais de le rattraper il était déjà hors de la salle. Une fois sorti je regarda autour de moi, mais pas de Anstis, il c'était volatilisé. Un peu plus loin j'aperçu un autre homme avec les mêmes vêtements que Anstis. Je me suis mis à le courser, mais c'était trop tard il était partit en direction des chantiers. Dommage j'aurais bien voulu en savoir un peu plus sur lui. Je retourna dans le bar où le sang continuait à couler et repris la conversation avec ce fameux Kobby.

        - Je suis révolutionnaire et toi ?

        J'attendais sa réponse quand l'homme à la massue que j'avait frappé essaya encore de m'écraser avec sa grosse masse en bois. Comme j'étais concentré sur Kobby je ne vis pas le coup arriver sur mon visage, BOUM ! Le coup de massue m'étala au sol, inconscient. Un peu plus tard je reprit mes esprits, je posa ma main sur mon front du sang dégoulinait sur mon visage. Je ressentais une douleur si atroce que j'en criait. L'enflure m'arrosa encore de coups de masse et je ne pouvais guère me défendre. Je me pris tout dans la face, j'étais à moitié mort. J'essayais de me relever mais en vain. La douleur envahi tout mon corps, j'étais au tapis. J’espérais maintenant que Kobby vienne me porter secours.


          «  - Ravie de faire ta connaissance Kobby, moi c'est Isaac Augustus, mais appelle moi Isaac. »


          Ho Isaac ! Je ne le connais pas, j'en n'ai pas non plus entendu parler . Peut être qu'il est fort ? Il est peut-être un pirate aussi ? Ho non son aire n'est pas celui d'un pirate, en plus il a été poli et gentil avec moi. Par contre, l'autre clown à côté semblait terriblement s'ennuyer, même la bataille générale dans le bar ne l'intéressait pas. Au point qu'il se fraya un chemin en direction de la sortie, Isaac le suivi, mais je crue comprendre par son retour rapide qu'il l'avait perdu. Celui-ci me fixa longuement, je semblais l'intrigué, son regard ne cessait pas de me fixer. Il relança notre discussion :

          « - Je suis révolutionnaire et toi ? »


          Un révolutionnaire ! Tient c'est drôle c'est le premier que je connais, mais ça fait quoi un révolutionnaire? Sa révolte ? Non, mais je ne sais pas trop j'en avais jamais vu encore. C'est bizarre il n'a pas l'air d'avoir d'uniforme ou de truc comme ça, ça ne marche peut être pas comme ça la révolution ! Ha oui il m'a posé une question le petit, il a été poli avec moi alors je vais être poli aussi...

          « - Je suis ... »

          Un homme d'une taille imposante vint se placer derrière lui ne me laissant pas terminer ma phrase, il frappait tel un barbare déchainé, le jeune Isaac avec sa grosse massue, imposante elle aussi, sur la tête. Le pauvre il venait littéralement de s'écrouler par terre le front en sang. De plus il venait de perdre conscience ! Pas bonnn çççaaa ! ! ! Ses yeux se ré-ouvrirent, puis l'homme à la massue tenta d'achever le jeunot pour de bon. Impensable ! Voir un jeune homme, si gentil mourir sous mon nez, nan ! Ma tension se multipliait par deux en quelques secondes, je lui sautais dessus pour lui infliger un violent coup de pied en pleine figure
          « - Va crever sale enflure de barbare »


          Mon pied déforma la tête du grand homme qui vint s'écraser deux mètres plus loin sur une table en bois du bar. Sans hésiter et sans me poser de questions inutiles, j'attrapai Isaac que je mis sur mon épaule et le sortit du bar, on pouvait plus rester là on risquait trop notre vie et j'avais surtout peur pour la sienne. Je cherchais pendant quelques temps un hôpital ou une maison qui pourrait soigner le jeune révolutionnaire.

          Rien à faire je ne trouvais pas ! Je n'ai plus le choix je vais devoir m'en occuper moi-même. Je demandais dans une auberge, une chambre pour la nuit. Ainsi je le posais délicatement dans le lit et je sortis une herbe que j'avais toujours sur moi, elle permettait au plaie ouverte de se refermer bien plus vite. Isaac s'endormit, vite sous l'effet anesthésient de la plante, dans le lit. Puis je finis par faire pareil, mais sur le sol.


              Le trajet fut long, mais sans encombre. Évidemment, qui attaquerait un simple étranger ? Avec ma nouvelle apparence, je n'avais plus de prime sur ma tête et pouvais donc me déplacer à mon aise. Par contre, ils avaient pu construire ces chantiers plus proches de la capitale tout de même. Voilà quelques heures que je marchais, le soleil venait de se coucher. J'étais déjà sur le pont, mais il était désert pour le moment. Le chantier se trouvant au lieu de construction, je devais atteindre l'extrémité du pont. Voyant des bâtiments se dessiner au loin, j'enlevai ma chemise et je la jetai à l'eau. Dans le noir, la couleur de la peau était moins voyante que le rouge de ma chemise. Le seul hic était le vent maritime qui venait me titiller. Je devais avouer que je fus pris de quelques frissons au début.

              Le temps de m'habituer à la température ambiante j'étais presque arrivé aux bâtiments. Mes yeux voyaient à peu près correctement dans cette obscurité, mais pas très loin. En tout cas, ces quelques heures de marches avaient éliminé l'alcool de mon organisme. La nuit, le chantier semblait très bien protégé. Bon, cela devait être pareil la journée. En tout cas, plusieurs gardes faisaient des rondes. Impossible de s'immiscer discrètement dans ce chantier. Surtout que les gardes allaient par deux, je ne pouvais donc pas m'attaquer à eux. A la limite, je pouvais prendre l'apparence de l'un des deux pour m'infiltrer, mais l'autre garde manquera à l'appel et les défenses seraient alors augmentés. Non, je ne pouvais agir cette nuit.

              Continuant d'observer le chantier, en restant caché du mieux que je pouvais, je remarquai qu'un bâtiment n'était pas gardé du tout. Il devait être désert. Les toilettes ? Les déchets ? Aucune idée mais il s'agissait du seul endroit accessible sans donner l’alerte. Je m'y rendis donc, soulagé de ne plus sentir le vent froid contre ma peau. Un peu de saké me réchaufferait bien... En parlant de ça, je me demandais comment Kobby et Isaac s'en étaient sortis. Eux qui discutaient au milieu de la bagarre. Peut-être étaient-ils au poste de police maintenant. Bon, il faut que je me concentre ! Je n'avais pas le temps de penser à eux. J'étais en terrain ennemi, on pouvait entrer à n'importe quel moment !

              Comme je m'y attendais, le bâtiment était désert. Du moins, je n'entendis aucun bruit. J'avançais à quatre pattes pour éviter de me cogner et tenter de connaître les lieux en tâtonnant. Impossible d'allumer la lumière, je me ferais repéré directement. Et je ne voyais rien du tout dans cette obscurité. C'était pire qu'à l'extérieur où les gardes portaient des bougies. Mes mains touchèrent une caisse qui contenait du tissu. Probablement des vêtements. Un uniforme de garde ? Cool, justement ce qu'il me fallait. J'enlevais mes habits que je cachais au fond de la caisse avant de mettre l'un des uniformes. Ce qui était assez dur étant donné que je ne voyais rien. J'avais mis le haut à l'envers à deux reprises.

              Les tours de gardes étaient déjà assignés et je ne pouvais donc me faufiler n'importe où même avec ce déguisement. Je devais attendre le jour où j'aurais plus de possibilités de manœuvres. Je me mis dans un coin du bâtiment, me cachant derrière quelques caisses en bois, et je m'endormis là sur ce sol inconfortable.
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            Je voyais de belles étoiles qui brillaient, j'étais inconscient, ce barbare qui m'avait mit dans cet état étais vraiment une brute sans cervelle, cet homme était un véritable mastodonte, il avait de larges épaules, des muscles gonflés comme des ballons de baudruche, chez lui ce qu'on voyait en premier c'était son visage balafré, ses quatre cigares qui enfumaient son environnement et bien sûr sa gigantesque massue qu'il portait dans son dos. Au moment où le monstre balafré lançait sa dernière attaque, Kobby l'homme que j'avais rencontré dans ce bar me porta secours en envoyant un coup de pied à toute vitesse dans la tête du barbare qui s'envola quatre tables plus loin, le visage en sang.

            Kobby mon sauveur me porta deuxième fois secours, il me releva du sol ensanglanté puis me mit sur son épaule. Il commença à marcher en direction de la sortie du bar. Nous étions enfin sorti de cette misérable salle, j'étais sur l'épaule droite de Kobby, inconscient. Mon sang commençait à se répandre sur les habits de mon sauveur.

            Pendant une bonne vingtaine de minutes, Kobby cherchait à chaque rue un hôpital qui pourrait soigner mes blessures, Kobby n'en trouva point, alors il décida de réserver une chambre confinée d'une auberge pour la nuit. On entra dans l'auberge, toujours sur son épaule Kobby défia les grandes marches en bois grinçante pour pouvoir rejoindre notre chambre. Une fois arrivé à la chambre, Kobby ouvrit la porte et tout de suite me posa doucement sur le bon lit tout mou au drap blanc immaculé. Kobby sorti une longue herbe de sa poche pour me la faire avaler, rapidement je plongea dans un profond sommeil.

            C'était une belle journée qui venait de commencer, je m'étais réveillé avant Kobby, mon corps était recouvert de bandages, ça veut dire que Kobby c'était réveiller avant...J'essayait de me lever, mais en vain, j'avais mal partout, la douleur était extrêmement forte. Par l'étroite fenêtre de la pièce je pouvais observer le beau ciel bleu et ses épais nuages blancs flottant. Les rayons du soleil éblouissaient mes grands yeux, je dû donc positionner ma main devant eux pour cacher la lumière. Je pensais à Anstis, comment est-ce possible de se volatiliser de cette manière...L'homme que j'avait aperçu avait les exactement les mêmes vêtements que le pirate, peut-être bien que c'était lui mais que j'avais mal observé son visage. J'en en avais pas la moindre idée.

            La révolution c'est cool mais je devais me faire un nom au sein de cette organisation. Je devais faire du mal au gouvernement pour me faire connaître par les plus grands révolutionnaires. C'était plutôt facile, il y avait une base de marine sur l'île près des énormes chantiers. Mais je n'étais pas assez fort pour faire face à une base entière. Kobby pourrait peut-être m'aider à réaliser ce méfait puisque qu'il avait beaucoup de puissance, mais même à nous deux on ne pourrait guère vaincre un régiment entier. Mais oui! Anstis, j'avais appris qu'il aimer défoncer des marines, puis il devait être super fort, mais il faillait maintenant que je le cherche dans toute cette île, quelle galère.

            Drôle de coïncidence, l'homme qui portait sur lui les vêtements de Anstis était parti en direction des chantiers là où se trouvait la base marine! Je choisi alors de me rendre directement aux chantiers. Je réussi à me relever malgré mon mal de dos, puis je réveilla mon sauveur Kobby.


            - Kobby je te remercie du fond du coeur de m'avoir sauvé ! Si on allait attaquer la base de la marine ? Je connaît un homme capable de ça, rendons lui visite !


              « - Kobby je te remercie du fond du cœur de m'avoir sauvé ! Si on allait attaquer la base de la marine ? Je connaît un homme capable de ça, rendons lui visite ! »

              Hun c'est qui qui me parle ? Ho Isaac, il est réveiller ! Ça veut dire que je me suis endormi moi aussi mince bon tant pis … ATTAQUER UNE BASE DE LA MARINE !!! Bah euh c'est à dire que ouai fin bon, d'accord je les aime pas, mais bon je n'ai pas comme qui dirait l'audace d'en arriver jusque là ! Après tout il dit qu'il connait un homme qui peux nous aider à faire ça, pourquoi pas, mais après faut voir qui c'est le gars dont il me parle ?

              «  Bon on va dire que je suis avec toi ! Pour l'instant je te suis ! »

              Sauf que le ptit' gars il est bien gentil, mais il peut pas vraiment bouger avec ces blessures. A peine cette réflexion me traversa l'esprit que le jeune homme se leva quand même de son lit. C'est qu'il a des ressources le jeunot ! J'en crois pas mes yeux, ce petit enfant prodige était en train de combattre la douleur par la volonté, le gamin m'intéresse de plus en plus dit donc. Le ciel était dégagé aujourd'hui, quelques nuages se baladaient au grès du vent, mais sinon on pouvait dire que le temps était agréable.

              Il était maintenant temps d'y aller ! Je descendis voir l'aubergiste pour redonner la clé de la chambre et ainsi partir dans la foulée. Je devais aider Isaac à marcher, même si il arrivait à marcher sa blessures n'était pas totalement guéris. L'ennuie c'est que j'ai peur que le chemin soit long et dure, car je ne pense pas que je tiendrait longtemps comme cela sauf grand miracle qui me donnerait une force incroyable le permettant, mais ça... j'y crois pas trop !

              La rue est bondée de monde pour l'heure qu'il est, il est tôt le matin et il semble avoir pas mal de population sortit pour faire leur routine matinales, certains partent surement au boulot d'autres vont faire des courses. Malgré le fait que Tequila Wolf soit une ville utilisant l'esclavages,encore une fois deviné par qui ? … Oui je vous le donne en mille, le gouvernement bien sur ! Les esclaves on beau avoir été mafieux, pirates ou brigands des mers, ils n'ont pas à être traiter ainsi et être utilisé de la sorte.

              C'est pourquoi finalement aller à l'encontre de la marine et détruire un de ces nombreux Q.G ne me dérange pas, même au contraire je m'en réjouis. Je ne dis pas qu'on est sur d'y arriver, mais partir dans cette idée de destruction me plaît bien aussi. On ne peut pas dire que la marine n'est pas proche du gouvernement, bien au contraire la marine à un lien direct avec lui faut pas croire que la Marine est mieux non pas du tout c'est quasiment les mêmes ne vous détrompez pas !

              Aiiie mon dos ! Le petit commence à me peser sur le dos ! Ça fait bientôt... bon j'en sais rien, mais on est partis il y a assez longtemps maintenant ! Je ne sais même pas où il me guide ! Si ça se trouve on va nul part comme ça, on le trouvera peut être jamais son amis. QUOI ! On est là ! On commence déjà à percevoir un des fameux chantier de Tequila Wolf, celui-ci n'est pas si petit que ça ! Bon Isaac je vais devoir faire une petite pause excuse moi. Je le posais délicatement le long d'un vieille cabane sur le bord de la route.

              « Désoler ! Tu à beau être petit, tu pèse ton poids quand même gamin ! Ha oui au faite ton amis qui est-ce ? Tu ne m'en n'a pas parlé ? »


                  Le soleil fut mon réveil. Dès que les premières lueurs vinrent chatouiller mon visage, je fus tiré de mon sommeil. Je me levai lentement tout en faisant craquer mon dos qui me faisait mal du fait de l'inconfort du sol. Ah, même pas capable de construire des bâtiments où l'on peut dormir sans se réveiller avec des courbatures. Mais bon, je pouvais enfin voir à quoi ressembler l'endroit où j'avais dormi. Cela semblait être un dépôt. De nombreux outils et caisses étaient entreposés là. Du bruit provenait de l'extérieur. Le travail avait-il déjà commencé ? Le soleil venait à peine de se lever...

                  C'était lors d'un bâillement de ma part que la porte d'entrée s'ouvrit sur deux gardes qui vérifier chaque bâtiment tous les matins. Fort de mon déguisement, je pensais que tout irait bien et que je trouverai facilement un prétexte, mais les gardes me parlèrent d’une drôle de façon.

                  " Qu'est-ce que tu fais là tire-au-flanc ? Rejoins les autres tout de suite ! "

                  La situation m'échappait totalement. Pourquoi me parlaient-ils ainsi ? C'était en voyant ma tenue d'un peu plus près que je compris. Moi qui pensais avoir enfilé un uniforme de la marine, je portais en faite les habits de prisonnier. Le destin se jouait-il de moi ? Pensant que je prenais trop de temps pour les obéir, les gardes braquèrent leur fusil sur moi. Pris par surprise et par manque de temps, je n'avais d'autre choix que de faire ce qu'ils voulaient. Mon plan de base venait de s'effondrer, il me fallait tout reprendre à zéro. Je ne pouvais donc tout organiser en ces quelques secondes, bien que j'improvisais la plupart du temps. Mais cette fois, je n'allais pas foncer cette baissée dans le tas. Pour faire cela, j'avais pu procéder le soir d'avant.

                  Je sortis donc du bâtiment, accompagné par les deux gardes. Bon, le mot correct serait plutôt escorté. Leurs armes pointées vers moi, ils vérifiaient que je rejoigne bien les autres. Et comme punition d'avoir tenté de ne pas travailler, je fus mis aux travaux lourds. Vous savez, ceux qui doivent porter les matériaux jusqu'au bout du pont pour que les esclaves ouvriers construisent la suite. Je devais avouer que pour ne pas me fatiguer trop vite j'avais dû m'injecter quelques hormones de croissance dans les bras. Je devais être un minimum en forme pour tenir tête aux marines présents. Mais le bon point d'être pris pour l'un de ces criminels prisonniers était que je me trouvais à l'intérieur du chantier. Je pouvais donc voir à quoi ressembler les lieux. Je reconnus même le contremaître qui surveillait le bon fonctionnement du travail. Ce devait être le plus gradé des soldats sur le lieu de travail. Les responsables devaient certainement siroter une bonne tasse de thé derrière un bureau à cette heure.

                  Revenons au contremaître. C'était celui qui n'arrêtait pas de beugler pour qu'on aille plus vite. J'ignorais s'il était cruel de nature ou s'il avait une dent envers les criminels, mais il semblait prendre un grand plaisir à insulter tout le monde. Il fallait voir son grand sourire lorsqu'un ouvrier avait le malheur de ralentir le rythme et qu'il puisse le punir de quelques coups de fouet. On dirait même qu'il s'agissait de sa gymnastique matinale. Il donna un coup à chaque ouvrier transporteur qui passait à côté de lui.

                  J'allais être le prochain, mais je ne laisserai jamais un marine poser sa main sur moi sans me défendre. Laissant tomber la charge que je portais, j'agrippais le fouet qui allait s'abattre sur moi. Lorsque le fracas provoqué par la chute des matériaux attira le regard de tous les gens présents, j'étais déjà derrière le contremaître que j'étranglais à moitié à l'aide de sa propre arme. Bon, c'était trop tard pour un plan. Place à l'improvisation ! Et comme j'étais repéré en tant qu'ennemi, je pouvais très bien leur dévoiler mon identité. Piquant la paume de ma main avec quelques doigts, je rendais à mon corps sa forme originale dans laquelle je me sentais le plus à l'aise. Il n'y avait plus que cet accoutrement de gênant. Comment allaient-ils réagir face à un criminel dont la tête valait 45 millions de berrys ?

                  [ HRP : j'ai trouvé un endroit où capter du réseau. Mais je ne me connecterais pas très souvent donc je ne pourrais venir répondre que de temps en temps. Autre chose : comme le grabuge dans le chantier commence, vous pouvez demander l'arrivée du PNJ à Kana au moment que vous voulez ]
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                Pelup pelup pelup... Pelup pelup pelup...

                L'officier ronchonna devant l'appel. Il venait à peine de s'endormir dans son grand fauteuil ouvragé avec goût mais bon, après totu son job passait avant tous. Il saisit donc le petit escargophone de ses gros doigts trapus sur lesquels essayaient de ne pas éclater plusieurs bagues en or et décrocha.

                Hum... C'est pour quoi soldat ?

                Il y a une petite rébellion dans les chantiers de l'Est.

                Et vous pouvez pas vous en occuper tout seul ?

                Hé bien... Nous venons juste d'identifier le fauteur de trouble monsieur, il s'agit de Reyson D. Antis, sa tête est mise à prix pour 45 Millions de berrys...

                Comment ?! Que fait-il ici et pourquoi vous ne me l'avez pas dit dès le début ?! Il faudra aussi que je passe un savon aux informateurs de la capitale... Sérieux, plus personne n'est capable de faire un boulot correcte dans ce bled !

                L'homme se leva après avoir écrasé le combiné sur le pauvre petit escargot qui se rétracta en geignant, ensuite de quoi il empoigna son sabre et sortit de son bureau luxueux. Ils allaient voir ces crèves la dalle, qui faisait la loi ici et ce qu'il en coutait de s'en prendre aux Dragons Célestes.
                    Bon bon bon… Que faire, que faire ? Alors là, rien ne se déroulait selon le plan, même si je n'en avais pas… Seul face à tous ces soldats, ou plutôt des rétenteurs, j'ignorais encore de quelle façon je pourrais bien me sauver pour ne pas garder éternellement cet uniforme. De plus, le silence parmi les prisonniers et le son des menaces du contremaître s'étaient tus pour laisser place à des messes basses un peu partout.

                    " Lâchez tout, ami criminel. Vous voulez regoûter à la liberté ? Dans ce cas, suivez mon chemin. Quant aux marines, déposez gentiment vos armes à terre si vous ne voulez pas avoir la mort de votre collègue sur la conscience. "

                    Chouette idée pour commencer. Les prisonniers me serviront de diversion tandis que des soldats désarmés ne pouvaient quasiment rien faire. Seulement, personne ne m'écouta. N'avais-je pas l'air suffisamment persuasif avec ce contremaître dont le visage virait de plus en plus au blanc pâle ? Les gardes de cette partie du chantier ne savaient pas s'ils devaient obéir ou non. Ils avaient pour habitude de suivre les ordres du contremaître, mais celui-ci n'était pas en état de prendre la parole et je ne voulais absolument pas qu'il l'ouvre. La plupart des personnes répéteraient mes mots, mais certains justiciers, dans un élan de folie, pouvaient très bien choisir de se sacrifier pour me coffrer… Aucune envie de savoir si cet homme était un héros fou ou s'il tenait réellement à sa vie. Pour les prisonniers, c'était surtout le fait de savoir si l'évasion marcherait ou non.

                    Ils ne semblaient pas me connaître… Ne lisaient-ils pas le journal ? Ah, j'avais oublié qu'ils étaient juste ici pour travailler, et cela contre leur grés… Sûrement n'avaient-ils pas les moyens pour suivre l'actualité, et ce n'était probablement pas leurs préoccupations. Mais comme le gouvernement continuait à capturer les criminels sans jamais s'arrêter, certains des prisonniers récemment attrapés avaient entendu parler de moi. Ainsi, une vague de chuchotement se profila dans ce coin du chantier. Les soldats se demandant quoi faire et les prisonniers prenant peu à peu connaissance de mon identité. Une prime de 45 000 000 berrys n'était pas très commune sur les Blues, bien qu'il existe des monstres bien pires, mais ce montant mettait suffisamment les criminels présents en confiance pour que chacun à leur tour dépose la cargaison qu'il transportait. Par contre, la cavalerie n'allait sans doute pas tarder à arriver. Ce genre d'événement ne devait pas se produire tous les jours ici…

                    " Prenez les armes des gardes et mettez les bien en joue ! "

                    Plus de 100 prisonniers se dirigeaient vers les soldats présents, environ 30, et prirent leurs fusils sans avoir de difficulté. Le capitaine du chantier ne se trouvait pas de ce côté-là et donc personne n'avait plus d'autorité que le chef que je tenais à ma merci. S'ils jouaient au héros et que le contremaitre survive, je ne souhaitais pas voir de quelle façon il les remerciera avec son fouet… J'avais donc un peu de chance ? Mais tout le chantier, voir même tous les chantiers, furent mis au courant de la situation. A partir de ma zone, de plus en plus de prisonniers rejoindront ma cause et ils étaient trois fois plus nombreux que les soldats, seulement rares d'entre eux étaient armés. Et les troupes du gouvernement viendront bientôt rétablir la situation. Que faire ? Que faire ? J'avais maintenant plusieurs dizaine d'otages mis en joue par les prisonniers. J'avais donc quelques arguments de poids pour l'arrivée de celui qui avait le pouvoir en ces lieux. Du moins, seulement si la vie de ces gardes avait de la valeur à ses yeux… Et si c'était le cas, que demander en échange de leurs vies ? J'étais pris dans une intense réflexion lorsque l'un des prisonniers m'interpela en m'indiquant que les renforts ennemis étaient arrivés…
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                  Le Maître de Chantier Lupanar Tonks s'avança vers la joyeuse bande d'imbéciles qui avaient eu la soudaine envie de se tenir du bon côté du fusil, pour changer. Sa fine silouhette envelopée dans un lourd manteau de fourrure imposait un certain respect, respect qui disparaissait dès qu'on parvenait à identifier les tâches parsemant ce bel habit. A Tequila Wolf les puissants consomment abondamment de l'alcool ou des cigares, histoire de se réchauffer. Tonks, lui, faisait les deux, parfois en même temps. Cigare au bec et bouteille de bière en main, on aurait dit un clochard qui portait le même manteau depuis dix ans (ce qui n'est pas très loin de la vérité). Cependant les cent soldats armés de fusils et de sabres qui se tiennent en rangs impeccables derrière lui enlevèrent aux spectateurs toute envie de se marrer. Lorsqu'on fait sortir le Maître de son luxueux appartement, quelqu'un doit toujours payer le prix fort. Le nez rouge, l'officier renifla bruyamment. Un silence glacial s'installa.

                  Bien bien bien. Le dernier qui lâche son arme sera balancé depuis le haut du pont. Sans élastique et avec les fers au pied, au cas où vous auriez la subite envie de tricher en nageant. LÂCHEZ CES FLINGUES ! TOUT DE SUITE !

                  Vingt prisonniers laissèrent tomber leurs armes avec une synchronisation parfaite. Le truc quand on a affaire à une émeute c'est que ce n'est pas une entité douée d'intelligence, plutôt un amas d'imbécile plus intéressé par sa propre survie que par celle du groupe. Quelques menaces, 2-3 vols planés par dessus le parapet du pont et les rats-rayés (comme Tonks aime les appeler) se tiennent tranquis. Un rat, ça pense vite: avec un fusil il peut tuer soldat, mais les 99 autres ne le rattront pas. Si seulements ils étaient un peu organisé...mais ce ne sont que des rats. Pourtant une dizaine d'entre eux se regroupèrent derrière l'individu gardant en otage le contremaître, tentant visiblement de faire cause commune avec meneur de la bande. Même chez les rats il y a des fous. Le Maître de Chantier lança un regard noir aux prisonniers désarmés. Ils firent tous trois pas en arrière, créant une sorte de rue humaine entre Reyson et Tonks. Le Maître s'avança tandis que ses hommes formèrent deux lignes, l'une à genoux et l'autre debout, en braquant leurs fusils vers le preneur d'otage.

                  Leur chef fit quelques pas en avant, s'arrêta, sortit un document de sa veste toute tachée. Il lut.

                  Qui avons-nous là...Rions-des-Dentistes. Voleurs de vache. Violeur de poule. Tricheur invétéré aux billes. A fait partie d'un spectacle de french-cancan pendant trois ans. Hé ben, ça justifie bien ta prime de 45 millions hahaha ! Les 3/4 de cette prime viennent de tes talents catastrophiques en danse sexy, soit dit en passant...

                  Tonks paraissait tout le temps beurré comme un ptit lu, en parole sinon en geste. Pourtant il a toujours l'esprit clair et ces insultes à l'ego du pekno d'en face sont tout à fait délibérées. Mettre l'adversaire en pétard, c'est ça l'astuce. Il emmerde toutes ces têtes d'oeuf qui parlent de compassion, d'y aller pas à pas et autres astuces de chiffe-molle. Il a un chantier à faire tourner alors cette affaire il va la régler illico-presto. Histoire d'enfoncer le clou (et parce qu'il a un humour vachement lourdingue) il montra finalement l'affiche "Wanted" à Reyson. Il pointa l'image du doigt.

                  P'tain, le photographe t'as mieux réussis que ta mère, y a pas à dire...

                  Le chef des soldats eut un grand sourire en voyant l'expression du meneur de cette petite rébellion. Il remit l'affiche dans son manteau, se retira le cigare de la bouche, bue une gorgé de sa bouteille, remit son cigare entre ses lèvres.

                  Maintenant ptit branleur j'vais te dire qui chuis. Lupanar Tonks, chef du 3e Chantier, fumeur et alcoolique, grand fan des concours de saut dans l'vide. Tu sais je suis ravis que tu sois venu me voir. Non c'est vrai. Vraiment. C'est bien de te rendre à la justice comme ça. Moi ça m'vaudra une prime et à toi une remise de peine. Du moins c'est comme ça que je présenterai les choses si tu lâche toute de suite mon contremaître !!! C'est pas l'envie de charger dans le tas qui m'manque, j'le fais déjà une fois par semaine en moyenne, mais y aurait des blessés, des plaintes, des rapports, des retards, bref ça me ferait GRAVE CHIER ! Et quand on me fait chier...on saute...

                  Alors, petit veinard, j'te laisse le choix. La manière douce ou la manière Tonks.


                  Le Maître reprit une gorgé de sa bière. Rah ça réchauffe bien.

                      Oh, un cortège. Un véritable défilé de soldats s'approchait. Ils me faisaient rire à marcher dans le rythme et bien en ligne. On aurait dit des robots. De simples marionnettes écoutant aux ordres, même pas capable de penser par eux-mêmes. Ils devaient tous être de belles ordures pour laisser des personnes travailler dans de telles conditions. A moins qu'ils ne se rassurent en se disant qu'il s'agissait de criminels et qu'ils le méritaient ? Dans ce cas, ils étaient encore plus pathétiques que je ne le pensais. Et le chef, avec son manteau de fourrure et son cigare au bec, il avait la belle vie celui-là tandis que les autres se les gelaient et n'avaient certainement presque rien à manger. Je détestais ce genre de personne. On dirait qu'on achetait sa conscience, qu'il faisait ça par amour de l'argent. A moins qu'il n'aime voir la souffrance des hommes, dans ce cas il pouvait très bien faire criminel aussi. Cette souffrance, je la voyais de temps en temps, et je la provoquais souvent. Cela faisait-il de moi un monstre ? Si c'était le cas, c'était la marine qui était l'auteur de ce monstre qui les traque ! Le chef de la petite garnison ouvrit la bouche et montra qu'il était plus intelligent qu'il n'en avait l'air.

                      Quelques menaces suffirent pour que les deux tiers des prisonniers déposent les armes. Il devait vraiment les effrayer pour que leur envie de liberté disparaisse si vite. Ils firent même une belle voie menant les soldats jusqu'à notre petite troupe d'une dizaine de personnes. Après les menaces vinrent la provocation. Je parvins facilement à garder mon sang-froid jusqu'à la dernière remarque… Celle-ci fut vraiment de mauvais goût. Il osa mentionner ma mère alors que la marine était l'auteur de son décès ! Cet homme, je m'occuperais personnellement de son cas. Je déformerais son visage à un tel point que sa propre mère ne puisse plus le reconnaître. On verra si après ça il ose encore dire de telles choses ! Mes bras frémissaient à l'idée d'avoir son cou entre mes mains. Mais l'un des prisonniers posa sa main sur mon épaule en voyant ma réaction afin de me rappeler qu'il fallait garder son calme dans de pareilles situations, sinon nous étions perdus. Tout ce qui nous maintenait en vie en ce moment était cet otage…

                      Menaces, provocations et présentation. Voici la manière de faire du dénommé Tonks. Oh, et la présentation fut suivi d'autre menace. Il n'avait donc aucune originalité… Cependant, c'était lui qui avait les meilleures cartes en main pour l'instant. Nous étions une dizaine contre une centaine, en cas de lutte nous ne tiendrons pas longtemps. Les discours, la parole était la seule solution de s'en sortir pour le moment. Et peut-être qu'en apprenant ce qui se passait ici, les autres chantiers feront de même et se soulèveront ? Du moins, on devait faire plus de bruits pour que les faits s'ébruitent jusqu'aux autres prisonniers. Mon cerveau tournait à cent à l'heure tandis que mon cœur battait plus rapidement qu'à la normale. Si je n'utilisais pas les bons mots, on y laissait notre peau.

                      " Tu veux attaquer malgré le fait que je tiens ton contremaître à ma merci ? Tu dois savoir que si tu charges, il perdra la vie. Si un contremaître n'a aucune valeur pour toi, je me demande bien ce que peut être un soldat ou un prisonnier pour toi… De la chair à canon ? De la poussière ? Regardez soldats ! Votre chef préfère charger et sacrifier ainsi la vie de son subordonné qu'essayer de le sauver. Que se passera-t-il si un prisonnier vous attaque ? Il ne fait rien pour un contremaître, pourquoi ferait-il quelque chose pour vous ? Vous n'êtes que des pions ! Voulez-vous vraiment suivre les ordres d'une personne qui vous considère comme des moins que rien ? "

                      Bon, je venais de donner un peu de matière à réfléchir à ces écervelés. J'allais donc gagner un peu de temps, mais combien ? En tout cas, le silence avait disparu et l'on pouvait percevoir quelques chuchotements parmi les soldats. Mais cela n'ira probablement pas très loin, leur chef reprendra rapidement l'autorité de la garnison. Je devais augmenter le nombre de mes troupes, et rapidement ! Regardant les prisonniers qui venaient de déposer les armes, je m'adressais à eux avec toute la conviction que l'on pouvait avoir.

                      " Si la vie d'un contremaître ne lui signifie rien, que pensez-vous être à ses yeux ? Des hommes ? Certainement pas. Des prisonniers ? Pire que ça. Des clowns ! Un simple moyen de divertissement ! Vous avez déjà pris une arme en main, rien ne lui prouve que vous ne recommenceraient pas ! Après s'être débarrassé de nous, que pensez-vous qu'ils feront de vous ? Vous remercier d'avoir déposé les armes que vous n'étiez pas sensé toucher ? Réfléchissez ! Vous êtes un danger potentiel pour eux maintenant ! Jamais ils ne vous garderont ! Vous ferez le grand saut comme nous ! A ce compte là, ne vaut-il pas mieux défendre votre peau jusqu'à la fin ? "

                      Cette fois, le silence avait totalement disparut et tout le monde murmurait ou chuchotait. Je vis lentement les prisonniers se pencher pour ramasser les armes qu'ils venaient de déposer. Mais, Tonks allait-il les laisser reprendre ces fusils sans rien faire ? Leur charge risquait de sonner. Cependant, le moindre coup de feu résonnera dans tout le chantier et les bruits d'une bataille sonneront dans tous les coins de travail. Plus ils dureront, plus les prisonniers se poseront des questions et risqueront de prendre part au soulèvement. Alors, comment allait réagir ce cher Tonks qui ne pourra bientôt plus se voir dans un miroir…
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                    Les deux hommes jouaient au yoyo avec ces pauvres prisonniers, et la balle était dans le camp de Tonks. Il eu une moue dégoûtée. Être si facilement convaincu par un discours aussi pathétique...et on se demande encore comment tous ces pauvres types ont tourné mal ? Peuh !

                    Gnah gnah gnah....je suis le méchant, toi le gentil, tu rendras le monde ultra beau et moi je finirai dans une abysse quelconque. Quelle dichotomie ! Sache, avorton, que tous mes hommes ont signé un contrat légal qui m'autorise à les...comme il disait déjà ? Ha, oui, à les "mettre hors d'état de nuire si la sécurité du chantier était mise en danger". On est dans un camp de travail au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. La moindre faiblesse et c'est le chaos. Qu'est-ce que tu vas me demander contre sa vie ? La libération de tous les prisonniers ? Ridicule. Nous ne libérerons pas des milliers d'assassins, de trafiquants, de pervers et de psychopates pour la vie d'un seul homme. Jamais. Même pas 100. Même pas 10. Même pas 1. Nous sommes le dernier rempart entre cette horde de dégénérés du bulbe et la civilisation et notre tâche, si ingrate qu'elle paraisse, sera accomplie jusqu'au bout. Même si des sacrifices doivent être nécessaire. Cependant...rien ne nous oblige à arriver à cette extrêmité pas vrai ? On peut...négocier

                    Lupanar a un point de vue bien tranché sur la manière de mener une négociation: c'est un concours de "qui c'est qu'à la plus grosse". Reyson a prouvé qu'il avait une grande gueule. Le Maître aussi, mais ce n'est pas ce qu'il a de plus gros. Ces prisonniers ressemblent un peu trop à des girouettes, il est le temps de leur montrer définitivement dans quel sens tourne le vent sur ce chantier. Négligemment, Tonks s'arracha un poil de nez. Comme d'habitude son orifice nasal commença immédiatement à le chatouiller, vachement le chatouiller. Mais...non. Pas d'éternument. Tant pis. Il se reservit une rasade d'alcool à 40°. Il a un surnom dans la région: "Tout feu tout flamme". Ça veut dire qu'il est enthousiaste, et qu'il partage son enthousiasme à tous ceux qui l'entourent (sa section comporte le plus grand nombre de Fouettard de tout le Grand Pont). Faut dire qu'il adore son boulot, créer une Merveille à partir des déchets de l'humanité, ça à de quoi rendre fier. Mais ça a aussi une autre signification pour ceux qui ont lu le dossier de Tonks, car son évaluation psychologique souligne que c'est un pyromane très agité. Ce rapport lui a valu d'être muté dans un endroit glacial, où il n'y a pas grand chose qui puisse crâmer. Sauf les gens.

                    L'alcoolique prit une grande inspiration, gonflant exagérement sa poitrine alors que des litres et des litres d'air s'engouffraient dans ses poumons. Il plaça son cigare bien en évidence devant sa bouche. Il souffla. Son souffle imbibé d'alcool sortit de sa gorge comme un ouragan, l'air inflammable se transformant en une gigantesque torrent de flammes lorsqu'il entra en contact avec le cigare rougeoyant de Tonks. La langue de feu fonça vers Reyson tel un météore infernal, faisant fondre instantanément la neige sur son passage. Le souffle enflammé atteignit l'endroit où se tenait Reyson et ses Reysonnettes; noyant l'endroit sous un incendie aussi énorme que temporaire. La neige fondue créa immédiatement un nuage de condensation, mansquant momentanément la scène aux yeux du Maître. C'est encore mieux pour tout le monde, les corps cramés ça démotive les ouvriers pendant au moins une semaine.

                    Non, franchement, la négociation c'est vraiment pour les tapettes.

                    QUELQU'UN D'AUTRE VEUT NEGOCIER ??? Au boulot bande de larves ! ET QU'EST-CE QUE J'AI DIT A PROPOS DE CES FLINGUES ???

                        Et voilà, c'était au tour de Tonks de prononcer un discours. Cependant, il y avait comme une contradiction dans sa phrase. Il disait qu'il ne libérerait jamais ne serait-ce qu'un seul prisonnier, pourtant on pouvait négocier ? Mais à part notre libération, nous n'avions rien à demander, il n'avait rien d'autres à proposer qui puisse nous intéresser. Se moquait-il de nous ? Je n'aimais pas trop ce genre de personne, et en plus je ne l'aimais pas du tout, tout simplement. Regardez-le. Boire et fumer en plein service. Depuis quand quelqu'un à la solde du gouvernement était autorisé à faire cela ? On voyait bien qu'il devait être le chef de ces lieux car personne n'osait rapporter son comportement plus haut. Ou peut-être que certains ont essayé, mais cela ne m'étonnerait pas qu'on ne les ait plus revus…

                        Tonks reprit sa respiration. Avait-il quelques difficultés pour prononcer de longues phrases ? Il devait sans doute avoir l'habitude de lancer une menace et c'était terminé. Mais cette fois, cela n'allait pas se passer aussi facilement. Les prisonniers étaient sur le point de reprendre les armes, ils ne devaient pas revenir sur leur décision !

                        " Vous l'avez entendu non ? Mettre hors d'état de nuire si la sécurité du chantier était en danger. Le fait d'avoir prit les armes une fois n'était pas un danger pour la sécurité du chantier ? Et il l'a dit lui-même, jamais il ne libérerait un prisonnier. Si vous voulez retourner chez vous, c'est au fusil devant vous que vous devez vous fier ! "

                        Bon, j'avais encore plein d'autres phrases à sortir pour les convaincre de continuer dans leur lancée. Seulement, Tonks sembla croire que les discours n'avaient plus leur place ici, et il leur montra en créant un immense jet de flamme dans notre direction. La neige ralentissait l'avancée du feu, mais elle n'allait pas l'arrêter. Très bien, le chef avait choisi le sort du contremaître.

                        " Sautez ! "


                        Poussant l'otage vers le feu pour ralentir sa propagation, on fit tous un bond en arrière vers la neige fondante. Heureusement, mis à part un énorme coup de chaleur, nous n'avions rien eu. Par contre, nous transpirions tous et le feu disparaissant rapidement, nos corps furent gelés sur place. A tout les coups nous allions tomber malade… Je me relevais en me frottant énergiquement les bras. Froid… La neige était devenue de l'eau et l'eau de la vapeur. Un mur obstruait la vue de chaque côté, mais la voix de Tonks résonna jusqu'à nos oreilles.

                        " Ce n'est pas quelqu'un d'autre, mais je veux bien négocier ! "

                        Faisant rapidement une boulle avec le peu de neige qui restait autour de moi, j'envoyais le projectile dans la direction d'où provenait la voix du chef ennemi en espérant qu'il se la prenne en pleine tête, ça lui rafraichira les idées. Le voile de vapeur se dissipait peu à peu, et la première chose qu'ils verront sera notre petite troupe au complet et un contremaitre carbonisé à nos pieds. Je chuchotais aux hommes autour de moi de tirer sur Tonks dès que la visibilité le permettra avant de crier de nouveau.

                        " Mais les négociations sont finis ! Si la tête d'un contremaître ne suffisait pas, nous prendrons la tienne ! Ce sera une vraie balle la prochaine fois ! "

                        Oui, je faisais bel et bien allusion à la boulle de neige. Bien que j'ignorais si elle avait atteint sa cible. Tout ce que je savais, c'était que dès qu'on verra Tonks des coups de feu retentiront. Et une fois la bataille lancée, les autres prisonniers n'auront d'autres choix que de prendre les armes et de se battre pour éviter de se retrouver entre deux feux et d'y perdre honteusement la vie.
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                      Koffkoff koff! Koff! Aaaah fichu géant, les combats ça fait toujours un mal de chien le lendemain, déjà que celui-là m'a fait déguster le jour même. Hein ? On tourne là ? Ah t'aurais pu me laisser le temps de me mettre à mon avantage. Hum hum...

                      Ha ha ha ha, quelle putain de bastonnade hier. J'en ai encore le sang chaud et quelques hématomes. Pilonnait façon marathonien le bon Thrym, j'ai bouffé de la glace au gravier comme ça m'est plus arrivé depuis longtemps. mais l'est mort, bousillé le bonhomme. A l'heure qu'il est, vu le trou que je lui ai foré dans la bidoche, il ressemble à un mec qui vient d'accoucher d'un alien, le genre d'orifice ventral à te garantir n'importe quel rôle de méchant de Bleach. Bilan de la baston: plein d'esclavagistes en moins, un géant qui ne reverra jamais Erbaff et cent mecs qui ne pointent plus aux aurores. On profite de la forêt près des ponts pour souffler un peu, puis bouffer aussi. C'est ça la faille du plan, les prisonniers n'ont pas de quoi assurer à la course et les employeurs leur mettaient pas leurs tartines dans de l'alu la veille. On est discrets comme un groupe de scoots dans un bois tout près de là où ça a pété la veille, sans bouffe ni soins et avec un risque constant de voir se pointer d'autres vagues de miliciens. Ca craint un peu comme situation. Mais bon, c'est pas comme si je venais d'un endroit où la bouffe te tombait dans le gosier même quand tu serrais les dents.

                      Je suis le boss de la troupe, alors je m'occupe un peu d'eux. Sont faibles mais endurants, le plus chiant pour eux c'est la crainte de se faire rattraper, d’avoir eu tord de me faire confiance ou d'abandonner leurs amis. Eh ouais, je pensais les humains très portés sur leur propre gueule mais à ma grande surprise, ils s'inquiètent pour leurs semblables restés au pont. Me dit qu'ils se sentent assez en sécurité pour commencer à s'occuper de celle des autres, ces hommes et femmes sont tous sévèrement burnés pour penser en ruche. Ca me plait, c'est ce que je recherche.

                      Ah les gars je vous aime bien, mais même si ça en a pas l'air ça là, c'est une peau écorchée et ça là ici, ce truc qui dépasse de la peau en genre d'excroissance, c'est un os pété. Peux pas refaire le coup d'hier, plus assez de jus.


                      Les types me matent impassibles comme des masques vénitiens. Sais pas si je dois voir de la joie ou de la tristesse, z'ont laissé leur expression humaine dans les casiers. J'espère qu'ils grimaceront quand je leur en feria baver à la Légion, ça me vexerait un peu d'avoir l'impression d'entraîner des robots, j'ai horreur de ces machins.

                      Essayez de capter les zigs, vais pas commencer à me vanter mais j'ai été quand même bien couillu d'aller à la marave tout seul face à une bande armée. pas que j'avais besoin de ma dose d'adrénaline de l'an pour me prouver que j'existe, des crânes j'en ai pété à te concurrencer le pont que vous construisez, mais je sais aussi quand je dois me reposer un peu et là je vous le dit, suis épuisé, peux à peine marcher.

                      Je me tais et je prête attention au décor. y a un truc bizarre, mais sais pas encore dire quoi. Difficile de sonder les lieux en plein jour, alors je fais signe de se camoufler aux évadés et je continue à écouter ce que mon corps essaye de me faire comprendre. j'y vois pas très loin, mais c'est pas les yeux qui comptent. Une sensation agréable, proustienne. Je sens comme si on m'injectait de la force à dose pure. Bien être, confiance, réconfort, chaleur, invincibilité. Mais ouais, tu rêves pas mon pote, ça sent le graillon. Un bon morceau de barbaque suintant de graisse odieuse est en train de cuire quelque part, à portée de mes naseau. Je me concentre, j'aiguise mes sens et...

                      Regardez là-bas, un incendie.

                      ...et mes sens me signalent qu'il y a un incendie dans cette direction. Ha ha ha, bien joué Minos.

                      Ha ha ha, bien joué Minos. Enfin non toi là, avec ton début de gangrène. Coupe-moi ça avec un pic à glace d'ici ce soir parce qu'à ce rythme même les vautours feront la gueule devant ta dépouille.

                      Allez, allez compagnons, gnonnes. Je vous ai compris. Vous voulez du combat, de la gloire, du prestige, du sang tiède sur vos mains glacées. Eh bien sachez que jamais le roi Minos ne refusera une bataille. Armez-vous de branches, fermez la gueule de vos estomacs et aidez-moi à trainer des troncs jusqu'à mon cheval. Aujourd'hui, nous profiterons d'une orgie de viande entre le feu et la glace.

                      Spoiler:
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                      La boule de neige du Dentiste atteignit le contremaitre à la gorge au moment où celui-ci allait précipitamment balancer de nouvelles vagues de flammes dans le direction approximative de ce provocateur décidemment dur à cuir. Le spectacle qui s'en suivit ressemblait à un cracheur de feu souffrant de hoquet et tentant d'imiter avec plus ou moins de grâce une danse de la pluie amérindienne. Ajoutez à ça qu'une partie de l'explosion neigeuse s'était collée au bas de son visage, créant une parodie de barbe de père noël, et le tout faisait alors penser...disons...un père noël déguisé en clodo pour éviter ses fans qui aurait avaler de travers un cacao trop chaud après avoir marché sur des morceaux de verre. Même les personnages métaphoriques pouvaient avoir des journées pourries. Loin de ces considérations humoristiques, quelqu'un dans la foule de prisonnier commença à se marrer parce qu'un représentant de l'autorité ridiculisé c'est tout simplement irrésistible. Le rire étant plus communicatif que les épidémies de cuite le jour du nouvel an un, puis, deux, puis dix, puis tous les prisonniers présents rirent à gorge déployer comme ça ne leur était plus arrivé depuis longtemps. Quelques miliciens ne purent s'empêcher de pouffer eux aussi devant une situation aussi ridicule.

                      C'était la goutte qui mettait le feu au poudre.
                      L'étincelle qui faisait déborder le vase.
                      L'équation divisée par zéro.

                      Tonks arrêta sa danse et reprit au passage une grande goulée d'air frais. Avec la vapeur qui lui sortait par les oreilles on aurait dit une bouillaire oubliée sur le fourneau.

                      JE VOUS FAIT MARRER ? HEIN JE VOUS FAIT MARRER ? ON VA VOIR SI JE PEUX VOUS FAIRE DANSER !

                      C'est pas le genre de chose qu'on aime entendre lorsqu'on est à porté de tir d'un pyromane notoire et que personne n'a planqué une tenue ignifugée dans ses chaussettes. Comme un seul homme les Rayés, mus par un instinct de survie extrêmement développé, pivotèrent et n'eurent que le temps de faire quelques pas avant que des langues de flammes leur caresse le postérieur. Vu la mauvaise qualité des haillons donnés aux repris de justice une bonne partie de ceux se retrouvèrent donc avec le feu au cul. Littéralement. Un balet aussi frénétique que pyrotechnique s'offrit alors en spectacle au Maître de Chantier, pour la plus grande joie de son humour au troisième degré. Une fois la panique instaurée dans cette bande de peknos en pyjamas Tonks pu tourner toute son attention vers le fouteur de troubles qui se payait sa tête depuis un peu trop longtemps.

                      Puisque monsieur-j'me-la-fait-Robin-Dubois voulait de l'action, il allait en avoir. Le Contremaitre avait justement bien mangé ce midi. Il faut savoir qu'à Tequila Wolf soit on avait un estomac en acier, soit vous n'aviez définitivement plus besoin de vous soucier de la question de votre prochain repas. De là vient la légende de North Blue qui veut que des gangs révolutionnaires se cachent et survivent sur le Pont en se nourrissant uniquement de cailloux. C'était faux, bien entendu, cependant il n'en reste pas moins que le système digestif d'un Tequila-Tepula (comme on les appels parfois) est en tout point exceptionnel. Tonks loucha sur son propre estomac et frappa son ventre avec le plat de sa main. Un son ressemblant à un dragon atteint de coliques parvint de ses sucs gastriques. Exceptionnel, c'est vraiment le mot. Surtout quand on a la chance d'être du côté marrant du fouet et qu'on a de quoi se remplir ladite pense. Le Maître se tapota une nouvelle fois le ventre, un peu plus fort. Exceptionnel...un mot savoureux. Plein de surprises. Dans les bas fonds de l'estomac du Pyromane des pompes se mirent à pomper, des tuyaux à glouglouter et des vannes à rediriger des fluides suspects vers des organes non-moins sujets à caution. La tête pensante de cette partie du Pont pouvait digérer absolument n'importe quoi, précisément à cause de son habitude à manger n'importe quoi.

                      Tu sais là différence entre toi et moi, Dentiste ? Moi je suis plein de ressources et toi tu te contente de chaparder celles des autres.

                      Cette fois l'Alcoolique Chronique se donna carrément un coup de poing sur l'estomac. Le consortium industriel qui lui servait de chaine de digestion hoqueta. Gargouilla. Changea quelques petits détails dans la chaîne d'assemblage. Puis se mit à carburer comme si quelqu'un venait de balancer un jerrycan de nitro dans le Valhala des aliments. D'une manière assez naturel tout compte fait le représentant du Gouvernement Mondial commença à produire du gaz. Pas très inhabituel ? Certes pas. Pas très élégant ? Très certainement. Un brin dangereux ? Assurément ! L'autoroute intestinale de Tonks était tellement puissante qu'elle pouvait d'un manière aussi illogique qu'efficace produire un gaz inflammable. Au contact de l'air. Alors il pèta. Tout simplement. Une action aussi primaire que vitale car comme le dit l'adage "qui ne pète ni ne rote est voué à l'explosion". Les joies des dictions de comptoir, toujours tout en finesse. Fatalement le gaz expulsé s'embrasa. Tonks se pencha. Par le principe même qui régit les moteurs à réaction les émanations enflammées transformèrent cette individu déjà bourrain en un véritable missile humain. Ou, comme le dirait certaines mauvaises langues, en l'exact opposé d'un dragon: une créature volante pauvre, pouilleuse, alcoolique et dont le brasier sortait du mauvais côté du tube digestif.

                      Histoire de rendre le spectacle encore plus passionnant le Maître mit théâtralement le poing en avant et cria allègrement:

                      ET SURTOUT MOI J'PÊTE LE FEU M'SIEUR !!!!

                      L'homme-fusé s'engouffra dans le nuage de vapeur telle une météorite horizontale. Il fonçait vers la gloire, la victoire et les femmes. Ou vers Reyson, la mort et la sobriété. Sa destinée ne dépendra que d'une petite série d'actions clées...et d'une bonne rasade de Tequila !

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