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Oh jolie peau bleue... (Alizée)

Un petit poisson, deux petits poissons, trois petits poissons. Et un pour le monsieur. Et un pour la madame. Et un pour les gosses qui aidaient leurs parents à faire les courses. Quelle belle routine que c'était.

Bon, déjà je n'allais pas me plaindre. J'avais un salaire. Pas extraordinaire certes, mais qui me permettait de vivre sans trop de soucis. Je mangeais à ma faim et je pouvais prendre des douches. Ben oui, les douches c'était important quand on puait le poisson comme moi. D'ailleurs c'étaient pas les occasions qui manquaient pour qu'on me le rappelle. Ouais y'a une petite odeur de sardine. Vous trouvez pas que ça sens le saumon ? On dirait du thon frais. Hum. Mais à force je m'y étais habituée.

Le seul truc qui posait un hic, c'est que je dormais encore chez ma mère. Et oh, je vous vois venir là. J'avais que vingt-quatre ans après tout. Fallait bien que y'ait une solidarité familiale qui me vienne en aide. Et puis n'ayant plus qu'elle, je soutenais ma mère autant qu'elle me soutenait.

Mais rien. Rien d'incroyable dans ma vie si tranquille. On aurait pu la comparer à un fleuve. Ou a une douce rivière. Peut-être un étang. Et pourquoi que des comparaisons aquatiques ? Une petite brise faisait aussi bien l'affaire après tout.

Mais vous savez quoi, le calme c'était bien. La routine c'était plaisant. On ne s'ennuyait pas tant que ça. Bon peut-être un peu en fait, mais on vivait une petite vie tranquille. Sans soucis. Sans problèmes. Sans se tracasser. Je payais mes impôts et je faisais mes courses. Parfois je mangeais autre chose que du poisson et de temps à autre je rêvassais. Une fille simple et une vie monotone. Cool non ? En même temps les notes trop aiguës ou trop graves ne sont pas bonnes à entendre dans un morceau.

Mais je ne faisais pas de musique. Alors je ne savais pas si ma comparaison était valable.

Et tout était calme. Jusqu'à lui. Jusqu'à cette main. Cette main tendue sur mon étalage. Et ce vol. QUOI ? Mais oui on venait tout juste de me voler, là maintenant. Parce qu'il croyait que le soleil qui se couchait était une variable influente sur mon taux de fatigue et de concentration ? Et bah c'était juste effectivement. On était tous fatigué de notre journée à porter des caisses de plusieurs kilos et de vendre en vitesse ultra. Mais mine de rien, on gardait l'œil ouvert.

« Non d'un Neptune ! AU VOLEUR ! »

Alors je me suis mise à le courser pour récupérer ma marchandise, parce que du bon poisson comme ça, ça se trouve pas partout. Et puis j'accordais beaucoup d'importance aux règles. Faut dire que s'il faut acheter, on achète. Pas de négociation avec Katsue. Même si j'étais très naïve, je l'avoue.

Et j'ai essayé de courir après le voleur encapuchonné, mais j'étais toujours pas au top niveau sport. Alors j'ai pas réussi à l'attraper et je me suis retrouvé dans une vieille ruelle. Personne n'aurait voulu traîner ici. Un peu glauque et pas très lumineux. Cette rue encadrait deux immeubles et cachait les derniers rayons du soleil. Mais y'avait quand même une ombre.

Quelqu'un qui traînait là.

    Alizée Sakiwa

    Jaros Hekomeny

    Ta peau, en manteau ou en sac ?

    Tu avais quittée Rhétalia, il y'a bien de cela un ou deux jours. Tu le sais bien, il te fallait de l'exotisme, du surprenant, quelque chose de pétillant et de séduisant. Tu en avais bien vu des esclaves, réellement, mais ... si banal. Tous étaient si semblable, si ... similaire. Le teint bronzé, les yeux sombres, un air de vénération, tout cela ne te procurait pas ce petit aspect de plaisir que tu recherchais, cet esprit de vengeance en voyant la marchandise réclamer sa liberté. Non, ceux de Rhétalia, ils aimaient ça, ils en étaient fiers, au final, ce n'es que plus profitable pour le business, mais tu n'y ressens aucune excitation. La seule chose qui t'émoustille, c'est leurs traques et leurs éducations. Alors en effet, décidée à avoir ce petit quelque chose, cette dose d'excitation, ta drogue mensuelle d'adrénaline, tu avais quittée Rhétalia, te rendant là où le navire s'arrêterait ... coup du destin, il jetait l'ancre sur West Blue, sur une île que l'on nomme ... Poiscaille. Tu n'étais encore jamais venue là ...

    - Tirez-vous d'mon chemin cloporte ...

    Descendant du pont, bousculant au passage un ou deux matelots du navire, tu comptais pas faire de vieux os sur ce rafiot qui, au vue de son état d'ailleurs, n'en ferait pas non plus. A ton arrivée, la première chose qui t'avait sauté aux yeux n'était autre que l'ambiance, des cris, de la foule, des vermines grouillant de partout, mais surtout, cette odeur insoutenable de poisson. Frais, ou moins frais, tu n'en supportais aucunement cette agression nasale. Marchant à travers les étalages, t'imposant au milieu des gens avec ta haute stature et ta démarche hautaine et dédaigneuse.

    - Il est frais mon poisson !
    - Il est pas frais !
    - Ferme-la ! J'te dit qu'il est frais !
    - Il est comme ta sale face : moisi et pas frais !


    Une vulgaire dispute entre poissonniers, sérieusement ... Il manquait que ça ce jour là pour te dépiter au plus haut point, ils se tartinaient la tronche à coup de poissons. Enfin bon, grâce à eux, tu avais tournée la tête vers elle. Une marchandise atypique, une peau colorée, un physique jeune et vigoureux ... une voix puissante, sans nul doute, elle pourrait te rapporter gros cette poissonnière, tu pourrais peut-être bien même arnaquer un pigeon. Pourquoi pas, même, organiser une vente aux enchères sur Rhétalia pour elle. Sans aucune hésitation, il te la fallait, pas question de la vendre à moitié prix à un esclavagiste, tu allais clairement en tirer le plus de profit possible. Cependant, il te fallait la capturer et ça, c'est une autre chose.



    Le soleil se couchait, lentement, paisiblement, laissant place à la nuit, tout aussi lentement, dans cette ruelle sombre, tu attendait, les fripouilles étaient de sorties, des rires se faisaient entendre dans cette ruelle, dépourvue de sources lumineuse alors que tu l'entendais, ta victime, hurlait au délit, accablé le voleur de moult ordres, réclamer son bien, lui courir après comme un chien cours après sa carcasse difficilement acquise après avoir servis son maître. Elle en fera de même, elle servira son maître et tu allais l'y aider. La voilà, en face de toi. Un air d'angoisse flottant dans l'air, vêtue de ta cape, ton visage dissimulé dans la capuche, indescriptible, tu jubilais, elle ne semblait pas à l'aise et toi, tu comptais en profiter. Approchant vers elle doucement, tu ferais ça vite, très vite, pas question de la laisser filer. Elle était proche, bien assez proche pour que tu puisse la saisir et ... en quelques secondes tu propulsa tes chaînes sur elle, cherchant à l'en enlacer ... serait-elle assez troublée pour se laisser attraper sagement ? Allait-elle te poser problème ? Peu importe, il te la fallait !


    Dernière édition par Alizée Sakiwa le Jeu 28 Juin - 12:46, édité 2 fois
      Je me grattais la tête. Cul de sac. Je n'avais visiblement aucune chance aujourd'hui. Et alors que je m'apprêtais à faire demi-tour, quelqu'un approchait. Une femme plus précisément. Elle est sortie de l'ombre. Alors oui, comme ça, ça paraissait dramatique, un peu comme dans les films d'horreur mais cette femme était vraiment passée de l'obscurité à la lumière. Elle était discrète en plus, c'était fort.

      A première vue, elle n'avait pas l'air méchante. Mignonne avec une petite frange. Vous savez ce qu'on dit, les apparences sont trompeuse, mais je ne voyais pas le mal partout. Si elle était restée seule dans l'ombre dans ce cul de sac elle avait sûrement une bonne raison... Pourquoi toute de suite voir les mauvais côtés. *Bon ok Kat', c'est vrai que c'est bizarre mais fais abstraction.* Merci petite voix.

      « Dîtes, vous auriez pas vu un gaillard grand comme... »

      J'essayais de jauger sa hauteur avec ma main mais même sur la pointe des pieds je n'arrivais pas à la déterminer. La seule chose que je savais, c'est le bonhomme était forcément moins grand que mon interlocutrice qui devait faire dans les... plus de deux-mètres.

      « Enfin moins que grand que vous quoi... avec du poisson dans les mains. En plus il a volé du saumon... il est bête c'est même pas la saison. Il aurait dû voler de la dorade... elle aurait été plus fraiche... sinon qu'est-ce.. »

      Je m'apprêtais à lui demander ce qu'elle faisait là, mais apparemment, elle avait pas envie de causer. D'ailleurs, elle ne m'avait même pas répondu. Fermée au dialogue à ce que je vois. Je faisais demi-tour alors, il était plus l'heure d'insister pour blablater.

      Mais je me suis figée quand j'ai entendu un bruit de chaine. C'était plutôt... glaçant comme sensation. Je sais pas si vous connaissez. Comme si un fantôme vous traversait : vous avez un coup de froid, vous tremblez rapidement et votre poil s'irise, vous avez la chair de poule. C'est précisément ce qui m'arrivait.

      Je ne savais même pas pourquoi je réagissais comme ça. Après tout, une chaine était une chaine, ça donnait pas lieu d'avoir peur. Mais c'est toute cette ambiance glauque et sombre qui me faisait froid dans le dos. Indéniablement, j'étais une trouillarde.

      Je me suis retournée et là j'ai vu la chaine arriver directement sur moi. Un peu comme la tentacule d'un calamar. Mais qu'est-ce que c'était que ce truc encore ?

      « Je voulais pas vous contrarier... je viens juste de me faire voler et.. »

      Boum. Un nouveau coup de chaine.

      « Et mais... VOUS ÊTES COMPLÉTEMENT CINGLÉE ! »
      « Tout va bien se passer, t'en fais pas... »

      Justement, rien ne se passait bien, c'était tout le contraire. Je me retrouvais coincée dans une ruelle avec une fille que je n'avais jamais vu qui m'attaquait avec des chaînes. C'était plus The Conjuring mais The Katuring là. J'étais dans un film d'horreur.

      Je me suis mise à courir vers les rues principales et elle m'a coursé la bougre. Rien à faire, elle avait visiblement un dent contre moi. En passant à côté d'une benne j'ai pris un sac poubelle et je lui ai balancé en pleine face. Elle l'a éclaté d'un coup de chaîne.

      « Désolé pour ça les agents d'entretien... »

      Je me suis mise à courir dans la rue principale et heureusement pour moi il y avait un peu de monde. Mais pas trop quand même. Vous savez, toujours ce juste milieu chiant. Alors elle a rangé ses chaînes et elle s'est contentée de me suivre. Je pouvais pas crier au secours ou à l'aide parce qu'elle avait la parfaite dégaine de la civile gentille lambda qui embête personne.

      Il me fallait un plan.
      Mais je n'avais aucune idée de plan.

        Alizée Sakiwa

        Jaros Hekomeny

        Chopez-la ! Chasse à la morue

        Check-Point ! Un coup en pleine tête, c'est 100 points, une prise sur une vendeuse de poiscailles, 1.000 points ! T'a touchée le gros lot ma grande ! Allez, t'a plus qu'à la ramener à toi. Oh,hisse, la saucisse ! Hissez fort, hissez bien, fait ça vite qu'on soit pas emmerdé. C'est bien ce que tu faisais, tu tirais fort.

        - Ne t'en fais pas, tout va bien se passer.

        Une remarque, plutôt déplacée pour la jeune fille que tu tenais, mais, pour toi, tout se déroulait à merveille, réellement. Enfin, peut-être trop bien justement. Aussi idiot cela peut-il être ... tu mis le pied sur une ordure, glissant, relâchant un peu ta prise pour te rattraper, alors que ta prise se faisait la male. Rageant, tu te redressais, balançant un coup brutal dans le sac poubelle qu'elle t'avait lancé, celui-là même que tu avais explosée avec tes chaînes, alors en soit, tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi si tu avais glissée sur les déchets que ce sac contenait.

        Evidemment, la petite trouvaille s'était faite la male, alors, remettant ta capuche, assez basse pour cacher ton visage, tu te mis à la chercher dans la grande rue un peu plus loin, une foule était clairement de trop pour toi, tu ne supportais pas de voir tant de cloportes allait et venir, te frayant un chemin, bousculant certaines personnes assez violemment. Tu la voyais, de loin, surplombant tout le monde d'au moins cinq tête, c'était pas trop difficile de repérer une gonzesse à la peau colorée courir comme une abrutie à travers les gens. Elle pensait pouvoir te fuir.

        - Cette femme est une voleuse !!! Elle à cachée ma marchandise !!!

        Un joli mensonge, tu es experte en la matière, c'est elle qui fuyait, personne ne savait pour quoi, alors ils auront pas trop de mal à te croire, surtout à cette heure de la soirée, tu pouvais semblait intimidante, mais ... qui douterait de la parole d'une femme criant au voleur, hurlant au délit. Devant la femme atypique qu'elle était, tu pouvais voir quelques gens se resserrer pour l'empêcher de passer sans doute ? T'en sais trop rien, mais tu pouvais voir qu'elle se faisait encerclée, quant à toi, tu comptais bien profiter de cette crédibilité nouvellement acquise pour tenter de l'attraper. Avec tout le monde présent dans la rue, tu eu même une idée. Courant à grandes enjambées, tu bousculait un type solide histoire de le faire plier, attendant qu'il tente de se redresser, tu posait pied sur son dos, faisant un bond en avant histoire de te retrouver légèrement en l'air et ...

        - Whip !

        Une de tes chaînes propulsée tout droit vers la jeune femme, si ça la touchait, tu avais un mince espoir que le coup engendrerait sa chute au sol et que tu parviendrait à l'attraper des plus facilement suite à ça, mais ... ni mettant pas trop d'espoir, si ça échouait, tu te contenterait de courir le plus rapidement possible, encore une fois, tu te le répétait, il était simplement hors de question qu'elle t'échappe.

        Technique utilisée:

        [Hors RP : Evite de trop jouer Alizée s'il te plait ^-^ Ca me bride un peu au niveau des actions et réactions que je peux lui accorder. Hormis ça, tout est parfait !]



        Dernière édition par Alizée Sakiwa le Sam 18 Aoû - 13:56, édité 1 fois
          Nan mais là je rêvais.
          C'est moi qui m'était faite voler et c'est moi qui passait pour une voleuse. Et devant tout le monde en plus. Nan mais sérieusement, c'était la honte internationale. J'étais la femme la plus honnête de l'île et la plus sympa. De toute façon, les gens me connaissaient, ils savaient que j'étais pas une menteuse.

          « Katsue, tu as vraiment... volé ? »

          Bah tien Yuera, qu'est-ce que tu faisais là. Coincée dans la foule, fallait que je tombe sur une ancienne collègue et qui en plus doutait de moi. Nan mais franchement, elle était où la chance là ? Elle était partie, envolée, lointaine... Yuera, je t'aimais bien, crois-moi, mais là j'avais pas le temps. Pour une fois dans ma vie, j'étais occupée.

          Alors sans même prendre le temps de répondre je me dégageais de la masse pour me frayer un chemin sur le côté. Il y a toujours moins de monde aux extrémités qu'au milieu. C'est un fait. J'ai accéléré le pas. La géante, parce que oui pour moi deux mètres étaient géants, voulait vraiment me faire la peau. Incroyable. A chaque fois que je me retournais, je la voyais m'observer. Elle me fixait même dans les yeux. C'était glaçant.

          *Bon Kat, plus le temps de jouer, tu dois trouver un plan pour sortir de cette situation*.

          Merci petite voix, mais plus facile à dire qu'à faire. Réfléchissons. Une femme que tu ne connais ni d'Adam ni d'Ève te course. Première question : pourquoi ? Peut-être que tu l'intrigues ou qu'elle a des questions à te poser. Mais deuxième interrogation : si elle était sympa, elle ne t'aurai jamais attaqué. Donc on oublis l'option femme sympa et on se concentre sur l'option femme dangereuse. Ensuite, troisième question : pourquoi t'attaquer. Peut-être que j'avais un truc qu'elle convoitait, ou qu'elle avait besoin de moi pour arriver à des fins personnelles. Peut-être qu'elle voulait me capturer pour...

          Et là j'ai trébuché par terre.

          « Par Neptune... j'en peu plus. »

          Mon genoux gauche saignait. C'était dégoutant.

          Et là, illumination. Comme quoi les globules rouges font réfléchir. Quoi ? Nous étions dans la Rue Verte Cabio. Je savais que le restaurant de monsieur Kuru n'était pas loin. Il fallait que j'y aille. Lui, il allait me croire c'est sûr et sûrement m'aider aussi. Alors boitant presque d'une jambe je me dépêchais.

          Mais c'est que je perdais en vitesse et derrière, ça s'affolait, ça me rattrapait. Le seul moyen de se sauver était de rester au grand public, surtout : éviter les petites ruelles sombres.

          Le plan était simple : on fonce chez Kuru est on s'enferme dans les toilettes.
          Ni vu, ni connu.

            Alizée Sakiwa

            Jaros Hekomeny

            Chopez-la ! Chasse à la morue

            Coincidence ou pure maîtrise ? Réussite ou simple chance ? On s'en fout ! La poissonnière c'était correctement rétamée la face au sol, connement en plus, même si tu ne l'avais pas vu ... du coup, si c'est pas elle que tes chaînes avaient touchées ... qui ? Bon, au fond, t'en a rien à cirer. Sans doute un simple passant, il en sera pas mort, enfin, peut-être, si t'a pas touchée de point trop sensible. Bref, comme déjà dit, tu t'en tamponne, t'a bien autre chose à faire et tu comptais bien profiter du fait qu'elle soit à terre pour récupérer un peu d'avance sur elle, te rapprocher. Peut-être, si l'occasion s'en présente, retenter une capture ? A voir, courant alors de plus en plus vite, tu la vit cependant te regarder, avant de filer aussi vite qu'elle était tombée.

            - Oui cours ! Jouons ensemble, si je t'attrape, je te mange !

            Ricanant en la voyant te fuir comme le ferait une fillette devant le grand méchant loup, mais, que voudrait tu lui faire ? Tu n'avais pas l'air du méchant loup, non, toi, ton délire c'était plutôt la Mère Maquerelle. Cela dit, tu comptais pas courir comme ça cinquante ans, clairement pas. Fallait pas abuser non plus, tu voulais bien jouer, mais y'a bel et bien des limites et, elles approchent aussi rapidement que tes grandes guibolle. D'ailleurs, elle avait beau tentée, mais tu étais bien plus grande, c'est physique, c'est logique : tu allais plus vite, tu t'approchais dangereusement d'elle.

            - Tu es fatiguée petit poisson viens te reposer avec moi ...

            Tu deviens glauque, mais vraiment. C'est quoi ces propositions indécentes ? Ces propositions étranges ? Tu voulais bien qu'elle se repose, oh ça oui, tu voulais la serrer entre tes bras, pas lui faire un câlin, seulement la retenir, captive, comme un trésor qui t'apporterait la richesse alors que tu souriais, vénale comme pas deux. Tu la vis tourner, virer, zigzaguer alors que tu ne faisais qu'à peine attention aux goûtes de sang au sol provenant de son genoux. Finalement, tu n'étais plus bien loin, en face, tu voyais un restaurant, elle semblait s'y diriger d'ailleurs, quoique ... non, tu en doute. Pourquoi irait-elle s'enfermer dans un bâtiment ? Ce serait franchement con de se coincer là, enfin, par précaution ... elle semblait pas la plus intelligente en fait donc ... autant l'empêcher d'atteindre ce lieu. Propulsant une fois encore une de tes chaînes en espérant que cette fois là ça marche. Logiquement, si c'était fait comme prévu, la chaîne la saisirait au niveau du cou, tu tirerait alors brutalement et ... elle serait censée s'écrouler au sol en ayant un peu le souffle coupé, maintenant ... reste à voir l'exécution. La chaîne était en route pour la saisir mais ... allait-ce marcher ?

            - Guillotine ...

            Technique utilisée:



            Dernière édition par Alizée Sakiwa le Sam 18 Aoû - 14:10, édité 1 fois
              Horrible. Juste horrible.

              C'était quoi de ces répliques de psychopathe ? Bon okay, je voulais bien supporter ses petits piques, son sarcasme et ses remarques sordides. Mais là, on me menaçait vraiment de me manger comme un poisson. Parce que j'avais la peau bleutée hein ? Ben oui c'est ça, du racisme. Quoi ? J'étais censée le prendre comment ? Vous allez voir vous si je vous compare à une limace, vous serez pas content. Enfin, j'ai rien contre les limaces, c'est cool. C'est juste que... bref, vous avez compris.

              Mais même plus le temps de penser. Même plus le temps pour les conneries, et dieu sait que ma tête en est remplie. Non, là fallait que je sauve ma peau, et en vitesse.

              Mais trop tard.

              Je la sens sur mon cou. Froide, non, glaciale. La chaine m'étouffe. Me bloque la carotide. Pendant un instant je suffoque, j'essaie de respirer mais rien. Tout est bloqué. Apnée. Et je pose un genou à terre. Sauf que ma chute resserre la chaine et je sens mon cœur battre à mile à l'heure. Je sens que tout s'arrête. Les mains au cou, refermées sur la chaine. Mais aucune force. Rien qui ne puisse m'aider.

              Rien sauf cette bouteille en verre sur le bord de la chaussée. Je sens que l'autre arrive derrière. Je la sens proche. Mais je peux encore m'allonger de tout mon long en étouffant. Tendre mon bras avec difficulté. Faire glisser la bouteille du bout des doigts. Suffoquer. Sentir mon corps qui part. Vision trouble. Crack. La bouteille se brise sur le béton. Tic. Tac. Suffocation. J'empoigne un bout de verre. Vision floue. C'est moi ou elle. Je sens ses mains qui se rapprochent. Dernières forces. Je poignarde sa cuisse. De quelques centimètres seulement. Mais assez pour qu'elle relâche la pression. Assez pour que je puisse me glisser hors des chaines.

              INSPIRATION.

              Je tousse, à m'en éclater les poumons.

              « PUTAIN ! Je suis pas morte ! »

              Je roule loin d'elle. Première jambe tendue. J'essaie de me relever. Péniblement. Mais je tombe au sol. Mauvais appui. Et bim le poignet se tord.

              « Aaaaarrrrgg ! »

              Je sens les larmes. Pleurs de douleur. Mais je dois pas me ménager, parce qu'en face, elle arrive. Alors je me bouge. Le plus vite possible. Toujours suffocante. Et je cours, ou du moins, j'essaie d'avoir une allure rapide. Le restaurant n'était qu'à quelques mètres, c'était maintenant ou jamais.

              Et fallait qu'il foute trois putains de marche avant sa porte. Alors forcément je me rétame dans les petits escaliers parce que j'ai plus d'équilibre. Les passants autour, ils comprennent pas. Ils se demandent ce que je fous. Peut-être qu'ils me prennent pour une folle. Qu'ils se disent que j'ai bu, que je me suis droguée. Ou peut-être qu'ils se disent que je suis handicapée. On me demande si ça va. Mais pas le temps de répondre, j'ouvre les portes de chez Kuru

              Doigt pointé en direction du comptoir.

              « VIEUX ! Je sais que je t'ai volé les poissons de l'aquarium des toilettes quand j'avais six ans, mais promis les combattants c'était pas moi. J'ai plus le temps... AIDE MOI ! »

              Et qu'est-ce qu'on allait dire de moi après ça ? Est-ce que Katsue pensait vraiment à son apparence ? Non, Katsue voulait survivre. Putain Kuru, fallait que tu m'aides, parce que là, je comprenais rien. Je savais juste qu'on voulait ma mort. Et merde, pourquoi on me faisait ça à moi ?

                Alizée Sakiwa

                Jaros Hekomeny

                Chopez-la ! Chasse à la morue

                Tu la tenait, elle avait bien essayée de s'échapper, tu avais dû lutter pour la retenir entre tes chaînes, mais tu l'avais. Une belle prise qui, si tu mentais bien, pourrait te rapporter gros, du moins tu le supposait ainsi. Elle pourrait facilement passer pour une bâtarde d'un homme poisson, avec quelques retouches, genre des écailles collées un peu partout sur sa peau, cela pourrait allègrement faire l'affaire.

                Sauf que, voilà, cela aurait été beaucoup trop joli que tu y arrive si simplement. Non, il fallait que trime un peu tout de même. On va pas se mentir, tu aurais aimée qu'elle abandonne là, ça t'aurait évitée bien des tracas, surtout la suite qui ... ne te plut pas du tout. Mais alors clairement pas. Cette espèce de cruche avait réussie à atteindre ce qui semblait être ... son outil de défense. Enfin, te moque pas trop, elle t'a quand même bien entaillée la cuisse avec cette merde. Juste assez pour te faire plier genoux, le temps que tu la voit filer, t'entendit le joli "crac", qui te fit rager ...

                Putain de merde ... Vas-y ... Casse toi ! On peut plus rien faire de toi !!

                Dégoûtée, tu la laissa s'enfuir, elle ne te servirait plus à rien, mais alors clairement plus. Un esclave cassée, c'est juste invendable ... et tu n'avais pas les moyens de la faire soigner. Ah, franchement oui, tu avais envie de la tuer là, de la détruire entièrement ... mais au final, faire ça ici, tu attirera surtout la Marine, honnêtement, ce n'es pas franchement le moment. Non, tu avais une bien meilleure idée, qu'elle en profite, le temps de se guérir et après ... à toi de jouer. Cela dit, pour le moment, il était temps pour toi de lâcher l'affaire ... soupirant, boitant assez pour que cela soit flagrant, tu quitta les lieux de l'événement ... Jusque la prochaine fois.