Prenez garde à vous demoiselle, restez sur vos gardes !
Ces mots sont bien encrés dans ma tête, surtout au moment de mettre pied-à-terre. Le capitaine m’a prévenu de ce qu'il se passait sur cette île remplit d'après lui à plus de quatre-vingts pour-cents de fous. Des fous qui n'hésitent pas à risquer leur vie pour prouver que c’est eux les plus forts dans leur domaine.. Une île basée sur la loi du plus fort ou les faibles qui n’ont pas su s'imposer finissent en bas de l'échelle sociale. La violence est aussi régulière que les certains défis lancés pour comparer plus ou moins amicalement la force respective d'un ou plusieurs individus. En sachant qu'il doit impérativement avoir un plus fort à la fin et qu'il n'y a pas souvent d'arbitre.
Tout le contraire de Tanuki ou tout est calme et ou les rumeurs les plus folles parlent souvent de tableaux. Vous l'aurez compris, c’est un sacré dépaysement ! Mais je me suis habillée pour l'occasion, mon pantalon en cuir préféré ainsi que mon petit veston de la même matière, les motifs de camouflage ont coûté bonbon à mon père. Ce sont des vêtements qui ont une grande valeur sentimentale et plus important, je me sens vraiment libre dans ces habits qui ne me gênent jamais dans mes mouvements. Par-dessus une grande cape à capuche noire cachant ma ceinture pleine de munition, mon douze coups et mon doux visage.
Je croise quelques personnes sur le quai brumeux, il se retourne tous sur mon passage me reluquant de haut en bas. Bastet me suis sous forme de chat, prête à respecter les consignes à la lettre en cas de pépins. Je marche quelques minutes dans le port croisant pas mal de marins, beaucoup ont l'air impressionnants et ont une certaine musculature. Les cicatrices et le regard menaçant qu'ils ont ne donne pas envie d'aller leur demander conseil sur l'hôtel à choisir ou le meilleur resto du coin.
Un homme avec les bras croisés se tient à une dizaine de mètres devant moi, la moitié de son visage est tatouée de symboles tribaux, le crâne rasé, une musculature bien travaillée, cachée par un marcel moulant ainsi que cet air dans le regard qui dit, je vais te faire chier. Ma main est déjà sur mon gun et mon doigt sur la gâchette. Moi qui pensais que ce style mystérieux me ferait passer plus facilement.
Hè, c’est quoi c’te façon de se cacher. Ici on n’aime pas les curieux et on aime bien savoir à qui on a à faire !
Ne pas aimer les curieux mais l'être ? Il faut être débile pour sortir une phrase comme ça..
Les quelques personnes alentours regardaient plus ou moins discrètement jusqu’à ce que ma réponse leur arrive aux oreilles.
T.. T'as dit quoi là ? Hè, on n’aime pas les gros malins ici, même si t'es une fille, je vais te faire passer un sale quart d'heure si tu recommences. Enlève ta capuche vite fait qu'on voit à qui on a à faire maintenant !
Ma vitesse de marche n’a pas changé et j'arrive à un mètre de lui Bastet se déplaçant devant moi depuis quelques pas, l'homme lève sa main jusqu’à arriver à hauteur de ma capuche. Mais avant qu'il puisse l'atteindre, ma compagne féline change de forme et agrippe le poignet et le cou de l'homme au marcel, plantant quelques centimètres de griffes dans sa chaire. Ma main et son gun sortent de ma cape au même moment et en moins d'une seconde le bout de mon canon vient se poser délicatement sur la tempe de notre rabats joie.
T’as affaire à des tueuses, écarte-toi.
L'homme s'exécute sans aucune résistance, quant à Bastet elle reprend sa forme initiale. Je range mon arme et les quelques personnes observant la scène retournent à leurs activités. Quelques minutes plus tard je suis enfin sortie du port, les gens ont l'air moins sur les nerfs en ville, ils ont toujours l'air d’y aller à fond mais moins de personnes prêtes attention à moi. J'arrive enfin à l'adresse qu'on m’a donné, prête à rencontrer mon débiteur de la journée.
Driiiiing !
La porte s'ouvre assez rapidement, un homme m'ouvre et je peux sentir qu'il est puissant, bien plus que le type au port. Son costume noir et ses lunettes de soleil rendent le personnage mystérieux et flippant en même temps.
Bonjour, Sakina je suppose ?
Oui c’est ça.
Bien suivez-moi, votre collègue est déjà là, on vous attendait. Le chat reste dehors c’est pas pour les bêtes ici.
Ok pas de soucis, tu restes ici Bastet, je reviens !
Collègue ? On m'a jamais dit que j'aurais un collègue... Je traverse un couloir blanc et totalement vide, j'arrive devant une porte qui semble légèrement blindée et l'homme en noir appuie sur un interrupteur à côté de la porte.
Biiiiiiiiiiip biip !
Entre Patrick, ne faisons pas patienter nos invitées plus longtemps !
La porte s'ouvre d'elle-même, si, si je vous jure, c’est la première chose que j'ai regardé une fois dans la pièce et personne ne l’a non plus refermé. Truc de fou. Bref, la décoration est assez originale, dans le fond un bureau avec une grande pile de dossiers, derrière celui-ci plusieurs tableaux avec toutes sortes de gribouillis dessus. Sur ma gauche une grande table remplit de fioles, certaines à moitié pleines, d'autres à moitié vides. Sur la droite une espèce d'armoire en verre avec des gants à enfiler qui pendouillent vers l'intérieur, sûrement pour les expériences les plus méticuleuses. Au milieu de la pièce un homme vêtu d'une blouse blanche tachetée de rouge se tient devant une table ou un corps humain semble se faire autopsier.
L'homme aux lunettes m'amène près de mon supposé partenaire. La trentaine, des poings américains à ces mains et des bouclettes noires de vingt centimètres en guise de cheveux. Il est clair que la chance est de mon côté, entre un mec qui opère un mort, un gars habillé tout en noir ou lui il y a une grosse différence. Et devoir passer la journée avec un scientifique fou non merci !
AAAAAAAAAAHHHHHHhh, je vous attendais ! Je peux enfin commencer à travailler, vous savez j'aime bien travailler en parlant, ou sur des gens avec qui j'ai parlé, je suis plus détendu et j'obtiens de meilleurs résultats, dur à expliquer hein !
L'homme prend des outils, un ressemblant à un ciseau et l'autre à une petite scie circulaire, il fourre le tous dans le torse de l'homme sans vie, quelques giclées de sang sortent mais l'homme en plein travail à l'air imperturbable et lui couper la parole dans ces circonstances semblent inimaginables.
Lui par exemple, c'était mon cuisinier depuis cinq ans et maintenant il se retrouve sur ma table et je vais devoir le couper en petits morceaux, mais ne parlons plus de ça pour le moment ! Je vous ai tous deux appelé pour une mission. Alors oui, pourquoi pas demander à Patrick ? Sur Zaun, les gens se connaissent et tout le monde sait que j'ai obtenu quelque chose de précieux, si j'envoie Patrick tout le monde verra la transaction, tendis que si des étrangers livrent ce colis à ma place, personne les soupçonnerait et c’est exactement ce que je cherche !
L’homme force, comme s’il voulait extraire quelque chose du corps sans vie qui bouge sous la violente manipulation du docteur. CRAA, CRAAAA , CRAAAAAC ! Il jette un petit bout de côte au sol et continue à travailler.
Maintenant un autre problème se pose, si des étrangers s'occupent de cette affaire, il est clair qu'il risque de me voler. Donc COMMENT les en dissuader. J’ai beaucoup réfléchi à cette question et la réponse la plus correcte que j’ai trouvé est celle-ci. Venez voir, approchez-vous !
Après un court échange visuel l'homme aux boucles et moi-même nous rapprochons du scientifique et du corps autopsié.
Attention mettez-vous un peu plus sur la droite.
À peine quelques pas sur la droite effectués, qu'une giclée de sang passe juste à côté de moi.
Bien, venez voir de plus près, ici derrière toutes ces côtes que j'ai pré-coupé, comme vous pouvez le voir se trouve son coeur. Patrick vient enlever ces côtes que j'ai incisé s'il te plait.
L'homme s'approche en restant muet et d'une poignet, attrape les côtes pré-coupées et les arraches du torse de l'homme, il se dirige ensuite vers une poubelle où il les jette et reprend une posture imposante, les bras croisés, la main dégoulinante de sang.
Merci Patrick. Donc le coeur ! Dit-il en poignant dans cette petite boule, qu'il y a dans le torse du corps.
C’est un des organes les plus vitaux du corps et il est indispensable à la survie d'un humain/ Dit-il en coupent plusieurs tuyaux qui le retiennent à la poitrine de l'homme.
Si on vous l'arrache, vous mourez. Et c’est un peu mon métier, arrachez les coeurs, ou plutôt ma vocation. Allez viens là mon beau, je vais t'appeler Siri toi. /L'homme jette le coeur sur un plateau chirurgical après lui avoir jeté un petit regard complice et se tourne vers nous.
Votre mission est simple, PATRICK amène le petit coffre !!... Amenez ceci de l'autre côté de Zaun à mon ami et collègue Rusten qui a besoin de son contenu pour réaliser une expérience. Je ne vous ai pas choisi au hasard, Sakina vous êtes douée avec une arme à feu à ce qu'il parait. Ditos, vous c’est le corps à corps. Vu que j’ai déjà travaillé une fois avec vous, c’est vous qui porterez ce coffre jusqu’à destination.
Bien monsieur.
Le scientifique remet le coffret fermé avec deux cadenas à Ditos. Le sang de l'homme sur la table recouvre le coffre, ce qui le rend beaucoup moins attrayant, mais toujours assez pour éveiller ma curiosité. J'ai toujours pas dit un mot et j'ai pas l'impression qu'il attende de moi que je parle. Tant mieux. Nos deux hôtes font vraiment froid dans le dos et Ditos semble d'un enfant de cœur à côté de ces deux-là, même avec sa musculature et sa cicatrice qui traverse latéralement son visage.
L'homme nous donne un petit papier avec l'adresse de notre destination. Un dessin explicatif, et un mot d'encouragement.
Nous voilà bien vite raccompagné dehors par Patrick toujours la main ensanglantée. CLAC la porte se referme derrière nous et on fait quelques pas, Bastet nous rejoint et Ditos prend parole.
Alors tu t'appelles Sakina, tu viens d'où ?
BEUOUAAAAAR !
Bruit d'une personne qui vomit.
Ça fait bizarre la première fois hein, surtout pour une femme j'imagine ! Mais il paye bien t'en fais pas. Dix millions chacun pour une simple escorte, c’est pas rien !
Après avoir essuyé ma bouche et avoir respiré un grand coup profondément, on reprend la marche.
Ouai c’est sûr, comment on fait alors, je te suis de loin ?
Non t'inquiètes pas ha, ha, s’il y a quelqu'un qui vient je l'éclate, t'as qu’à me laisser faire et regarder. Je lui ai dit que je pouvais le faire seul mais, il a préféré prendre une autre personne au cas ou on croise 420.
420, c’est qui ?
Une folle, je l’ai jamais vu mais, il parait qu'elle est assez forte, toute façon ça change rien, même si c’est elle qui vient, tu me laisses faire et tu regardes ok !
Ok, Ok.
Ditos semble être fier de sa force, les cinq premières minutes de marche, il les passe à me dire qu'il a pas besoin de moi et que seulement avec sa gauche il peut éclater n'importe qui sur Zaun alors qu'il est droitier. Il est ennuyant et franchement très hautin.
Ces mots sont bien encrés dans ma tête, surtout au moment de mettre pied-à-terre. Le capitaine m’a prévenu de ce qu'il se passait sur cette île remplit d'après lui à plus de quatre-vingts pour-cents de fous. Des fous qui n'hésitent pas à risquer leur vie pour prouver que c’est eux les plus forts dans leur domaine.. Une île basée sur la loi du plus fort ou les faibles qui n’ont pas su s'imposer finissent en bas de l'échelle sociale. La violence est aussi régulière que les certains défis lancés pour comparer plus ou moins amicalement la force respective d'un ou plusieurs individus. En sachant qu'il doit impérativement avoir un plus fort à la fin et qu'il n'y a pas souvent d'arbitre.
Tout le contraire de Tanuki ou tout est calme et ou les rumeurs les plus folles parlent souvent de tableaux. Vous l'aurez compris, c’est un sacré dépaysement ! Mais je me suis habillée pour l'occasion, mon pantalon en cuir préféré ainsi que mon petit veston de la même matière, les motifs de camouflage ont coûté bonbon à mon père. Ce sont des vêtements qui ont une grande valeur sentimentale et plus important, je me sens vraiment libre dans ces habits qui ne me gênent jamais dans mes mouvements. Par-dessus une grande cape à capuche noire cachant ma ceinture pleine de munition, mon douze coups et mon doux visage.
Je croise quelques personnes sur le quai brumeux, il se retourne tous sur mon passage me reluquant de haut en bas. Bastet me suis sous forme de chat, prête à respecter les consignes à la lettre en cas de pépins. Je marche quelques minutes dans le port croisant pas mal de marins, beaucoup ont l'air impressionnants et ont une certaine musculature. Les cicatrices et le regard menaçant qu'ils ont ne donne pas envie d'aller leur demander conseil sur l'hôtel à choisir ou le meilleur resto du coin.
Un homme avec les bras croisés se tient à une dizaine de mètres devant moi, la moitié de son visage est tatouée de symboles tribaux, le crâne rasé, une musculature bien travaillée, cachée par un marcel moulant ainsi que cet air dans le regard qui dit, je vais te faire chier. Ma main est déjà sur mon gun et mon doigt sur la gâchette. Moi qui pensais que ce style mystérieux me ferait passer plus facilement.
Hè, c’est quoi c’te façon de se cacher. Ici on n’aime pas les curieux et on aime bien savoir à qui on a à faire !
Ne pas aimer les curieux mais l'être ? Il faut être débile pour sortir une phrase comme ça..
Les quelques personnes alentours regardaient plus ou moins discrètement jusqu’à ce que ma réponse leur arrive aux oreilles.
T.. T'as dit quoi là ? Hè, on n’aime pas les gros malins ici, même si t'es une fille, je vais te faire passer un sale quart d'heure si tu recommences. Enlève ta capuche vite fait qu'on voit à qui on a à faire maintenant !
Ma vitesse de marche n’a pas changé et j'arrive à un mètre de lui Bastet se déplaçant devant moi depuis quelques pas, l'homme lève sa main jusqu’à arriver à hauteur de ma capuche. Mais avant qu'il puisse l'atteindre, ma compagne féline change de forme et agrippe le poignet et le cou de l'homme au marcel, plantant quelques centimètres de griffes dans sa chaire. Ma main et son gun sortent de ma cape au même moment et en moins d'une seconde le bout de mon canon vient se poser délicatement sur la tempe de notre rabats joie.
T’as affaire à des tueuses, écarte-toi.
L'homme s'exécute sans aucune résistance, quant à Bastet elle reprend sa forme initiale. Je range mon arme et les quelques personnes observant la scène retournent à leurs activités. Quelques minutes plus tard je suis enfin sortie du port, les gens ont l'air moins sur les nerfs en ville, ils ont toujours l'air d’y aller à fond mais moins de personnes prêtes attention à moi. J'arrive enfin à l'adresse qu'on m’a donné, prête à rencontrer mon débiteur de la journée.
Driiiiing !
La porte s'ouvre assez rapidement, un homme m'ouvre et je peux sentir qu'il est puissant, bien plus que le type au port. Son costume noir et ses lunettes de soleil rendent le personnage mystérieux et flippant en même temps.
Bonjour, Sakina je suppose ?
Oui c’est ça.
Bien suivez-moi, votre collègue est déjà là, on vous attendait. Le chat reste dehors c’est pas pour les bêtes ici.
Ok pas de soucis, tu restes ici Bastet, je reviens !
Collègue ? On m'a jamais dit que j'aurais un collègue... Je traverse un couloir blanc et totalement vide, j'arrive devant une porte qui semble légèrement blindée et l'homme en noir appuie sur un interrupteur à côté de la porte.
Biiiiiiiiiiip biip !
Entre Patrick, ne faisons pas patienter nos invitées plus longtemps !
La porte s'ouvre d'elle-même, si, si je vous jure, c’est la première chose que j'ai regardé une fois dans la pièce et personne ne l’a non plus refermé. Truc de fou. Bref, la décoration est assez originale, dans le fond un bureau avec une grande pile de dossiers, derrière celui-ci plusieurs tableaux avec toutes sortes de gribouillis dessus. Sur ma gauche une grande table remplit de fioles, certaines à moitié pleines, d'autres à moitié vides. Sur la droite une espèce d'armoire en verre avec des gants à enfiler qui pendouillent vers l'intérieur, sûrement pour les expériences les plus méticuleuses. Au milieu de la pièce un homme vêtu d'une blouse blanche tachetée de rouge se tient devant une table ou un corps humain semble se faire autopsier.
L'homme aux lunettes m'amène près de mon supposé partenaire. La trentaine, des poings américains à ces mains et des bouclettes noires de vingt centimètres en guise de cheveux. Il est clair que la chance est de mon côté, entre un mec qui opère un mort, un gars habillé tout en noir ou lui il y a une grosse différence. Et devoir passer la journée avec un scientifique fou non merci !
AAAAAAAAAAHHHHHHhh, je vous attendais ! Je peux enfin commencer à travailler, vous savez j'aime bien travailler en parlant, ou sur des gens avec qui j'ai parlé, je suis plus détendu et j'obtiens de meilleurs résultats, dur à expliquer hein !
L'homme prend des outils, un ressemblant à un ciseau et l'autre à une petite scie circulaire, il fourre le tous dans le torse de l'homme sans vie, quelques giclées de sang sortent mais l'homme en plein travail à l'air imperturbable et lui couper la parole dans ces circonstances semblent inimaginables.
Lui par exemple, c'était mon cuisinier depuis cinq ans et maintenant il se retrouve sur ma table et je vais devoir le couper en petits morceaux, mais ne parlons plus de ça pour le moment ! Je vous ai tous deux appelé pour une mission. Alors oui, pourquoi pas demander à Patrick ? Sur Zaun, les gens se connaissent et tout le monde sait que j'ai obtenu quelque chose de précieux, si j'envoie Patrick tout le monde verra la transaction, tendis que si des étrangers livrent ce colis à ma place, personne les soupçonnerait et c’est exactement ce que je cherche !
L’homme force, comme s’il voulait extraire quelque chose du corps sans vie qui bouge sous la violente manipulation du docteur. CRAA, CRAAAA , CRAAAAAC ! Il jette un petit bout de côte au sol et continue à travailler.
Maintenant un autre problème se pose, si des étrangers s'occupent de cette affaire, il est clair qu'il risque de me voler. Donc COMMENT les en dissuader. J’ai beaucoup réfléchi à cette question et la réponse la plus correcte que j’ai trouvé est celle-ci. Venez voir, approchez-vous !
Après un court échange visuel l'homme aux boucles et moi-même nous rapprochons du scientifique et du corps autopsié.
Attention mettez-vous un peu plus sur la droite.
À peine quelques pas sur la droite effectués, qu'une giclée de sang passe juste à côté de moi.
Bien, venez voir de plus près, ici derrière toutes ces côtes que j'ai pré-coupé, comme vous pouvez le voir se trouve son coeur. Patrick vient enlever ces côtes que j'ai incisé s'il te plait.
L'homme s'approche en restant muet et d'une poignet, attrape les côtes pré-coupées et les arraches du torse de l'homme, il se dirige ensuite vers une poubelle où il les jette et reprend une posture imposante, les bras croisés, la main dégoulinante de sang.
Merci Patrick. Donc le coeur ! Dit-il en poignant dans cette petite boule, qu'il y a dans le torse du corps.
C’est un des organes les plus vitaux du corps et il est indispensable à la survie d'un humain/ Dit-il en coupent plusieurs tuyaux qui le retiennent à la poitrine de l'homme.
Si on vous l'arrache, vous mourez. Et c’est un peu mon métier, arrachez les coeurs, ou plutôt ma vocation. Allez viens là mon beau, je vais t'appeler Siri toi. /L'homme jette le coeur sur un plateau chirurgical après lui avoir jeté un petit regard complice et se tourne vers nous.
Votre mission est simple, PATRICK amène le petit coffre !!... Amenez ceci de l'autre côté de Zaun à mon ami et collègue Rusten qui a besoin de son contenu pour réaliser une expérience. Je ne vous ai pas choisi au hasard, Sakina vous êtes douée avec une arme à feu à ce qu'il parait. Ditos, vous c’est le corps à corps. Vu que j’ai déjà travaillé une fois avec vous, c’est vous qui porterez ce coffre jusqu’à destination.
Bien monsieur.
Le scientifique remet le coffret fermé avec deux cadenas à Ditos. Le sang de l'homme sur la table recouvre le coffre, ce qui le rend beaucoup moins attrayant, mais toujours assez pour éveiller ma curiosité. J'ai toujours pas dit un mot et j'ai pas l'impression qu'il attende de moi que je parle. Tant mieux. Nos deux hôtes font vraiment froid dans le dos et Ditos semble d'un enfant de cœur à côté de ces deux-là, même avec sa musculature et sa cicatrice qui traverse latéralement son visage.
L'homme nous donne un petit papier avec l'adresse de notre destination. Un dessin explicatif, et un mot d'encouragement.
- Lettre du scientifique:
Nous voilà bien vite raccompagné dehors par Patrick toujours la main ensanglantée. CLAC la porte se referme derrière nous et on fait quelques pas, Bastet nous rejoint et Ditos prend parole.
Alors tu t'appelles Sakina, tu viens d'où ?
BEUOUAAAAAR !
Bruit d'une personne qui vomit.
Ça fait bizarre la première fois hein, surtout pour une femme j'imagine ! Mais il paye bien t'en fais pas. Dix millions chacun pour une simple escorte, c’est pas rien !
Après avoir essuyé ma bouche et avoir respiré un grand coup profondément, on reprend la marche.
Ouai c’est sûr, comment on fait alors, je te suis de loin ?
Non t'inquiètes pas ha, ha, s’il y a quelqu'un qui vient je l'éclate, t'as qu’à me laisser faire et regarder. Je lui ai dit que je pouvais le faire seul mais, il a préféré prendre une autre personne au cas ou on croise 420.
420, c’est qui ?
Une folle, je l’ai jamais vu mais, il parait qu'elle est assez forte, toute façon ça change rien, même si c’est elle qui vient, tu me laisses faire et tu regardes ok !
Ok, Ok.
Ditos semble être fier de sa force, les cinq premières minutes de marche, il les passe à me dire qu'il a pas besoin de moi et que seulement avec sa gauche il peut éclater n'importe qui sur Zaun alors qu'il est droitier. Il est ennuyant et franchement très hautin.
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Dernière édition par Sakina le Mar 30 Jan 2018 - 17:39, édité 2 fois