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Vente d'esclaves

Depuis plusieurs jours, voire semaines, un bateau navigue plus ou moins tranquillement. Il provient du Nouveau Monde. De l'île de Zéphyr pour être précis, et se dirige vers l'archipel Shabondy pour une mission précise, pour honorer un contrat avec un pirate. Un contrat pas forcément juteux. Pourtant ils vont l'exécuter. Alors pourquoi ? Simplement parce que ce simple arrangement peut déboucher sur bien plus d’interactions entre les deux parties, chacune trouvant son compte. Les gens sur le bateau se font appeler les Enfourneurs et transportent un type de marchandises bien précises, des humains. Enfin, pas vraiment des humains. Ce sont des humanoïdes à peau noire, mesurant près de trois mètres de haut, dotés d'une force physique supérieure à la norme. Chacun peut accomplir des travaux qui nécessiterai plusieurs humains ordinaires. En cela, ils ont de la valeur pour un marchand. Surtout un marchand d'esclaves. S'il vont sur l'archipel des bulles, c'est pour livrer les spécimens aux hommes du pirate, ceux travaillant dans une modeste boutique de vente d'esclaves. Au départ, rien ne laissait entendre que les deux parties trouveraient un compromis, ni qu'elles ne se détruiraient pas l'une l'autre. Mais c'était sans compter sur l'avidité des Hommes, leur cupidité. L'attrait de quelques berrys a vite fait de changer quelqu'un de respectable en monstre assoiffé de richesses. Alors imaginez quand les deux sont, de base, attirés inexorablement par l'or. Le bateau s'approche du groove n°24 tranquillement et contacte les hommes du pirate en composant le numéro donné par ce dernier.

« Soumission et Dépendance, Sony pour vous servir. Que puis-je pour vous ?
J'appelle de la part de votre patron. La marchandise est prête.
Ah, monsieur Macchiato, nous attendions votre appel.
… Je suis Melchior Bourat, pas Macchiato.
Si vous le dîtes. Groove 24, port d'accostage 3B. J'envoie quelqu'un vous accueillir.
D'ici vingt minu*/ »

Le den den a déjà été raccroché. Décidément, la boutique représente bien son propriétaire. Rustre, mal poli et pas aimable pour un sou, d'excellents qualificatifs. Mais Melchior ne dit rien. Melchior est poli et sait se retenir. Surtout quand l'inverse peut gravement nuire aux affaires. Après tout, qu'est-ce qu'un peu de stupidité quand on voit l'or qu'on peut en tirer ? Quelques dizaines de minutes plus tard, le vaisseau accoste sur l'archipel. Un petit homme s'avance vers les premiers marchands qui descendent.

« Bonjour et bienvenue sur Shabondy. Je suis Cher, je vais vous montrer où débarquer la marchandise.
Avant ça, on va parler business vous et moi.
Pas ici voyons. Qui sommes nous, des rustres ? Allons allons, suivez moi. »

Une fois arrivé à la boutique, la trentaine d'esclaves est mise dans ses cages. Chaque membre de la boutique est présent pour la livraison, sait-on jamais. Le proprio a voulu ne pas prendre de risque, la boutique est donc fermée pour quelques heures. Certains rebelles préférant la liberté tentent de résister. Hélas, Patrick les remet à leur place d'un bon coup sur la tête. Un coup de Patrick, ça calme. C'est une armoire à glace de deux mètres de haut pour cent kilo de muscles, agile et aussi rapide avec un arc qu'un faucon qui chasse. Curieusement, plus de protestation. Les Enfourneurs ont du déjà les calmer durant le voyage. Certains produits pleurent, d'autres tremblent, ont peur … Mais aucun n'a été mal traité physiquement. Ça faisait parti de l'arrangement. Un produit avec un coccard, ça se vend moins bien.

« On peut discuter tarif ?
Hum. Le prix a déjà été convenu avec monsieur Tas'Natak. Vous vous étiez mis d'accord sur 20% du prix de vente.
On avait dit trente.
Non, 20%. C'était ce qui était convenu.
30%.
Dois-je appeler le propriétaire pour vérifier ? Quoi qu'en fait, non. Il m'a dit 20%, ça sera 20%. Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez toujours aller les vendre ailleurs. Mais personne ne vous ne donnera plus. Vous êtes un inconnu ici. Les gens ne connaissent pas vos produits non plus. Vos chances de succès sont minces. Si vous ne trouvez personne et revenez ici, sachez que le prix sera divisé par deux.
Nous allons quand même tenter notre chance.
Très bien. Mais n'oubliez pas de facturer le temps que le voyage vous a pris à effectuer, les risques que vous avez encouru pour venir jusqu'à Shabondy, les ressources déployées pour capturer les cibles.
C'est déjà fait.
Et … avez-vous pensé à rajouter la colère du patron dans l'équation ?
Je vous demande pardon ?
Vous vous étiez mis d'accord sur un prix. Vous avez scellé ce prix en l'acceptant. Pensez-vous qu'il sera content quand il apprendra qu'en fait, vous avez préféré aller voir ailleurs ? Vous connaissez sa réputation. Il n'est pas homme à pardonner, ni à aimer la trahison. Vous savez qu'il est capable de revenir jusqu'ici pour régler le soucis. Et vous savez, comme le monde entier, qu'il n'est pas du tout diplomate. La preuve est faite avec l'île qu'il a massacrée juste pour emmerder un pirate qui avait un drapeau trop proche du sien. Avez-vous pensé le pour et le contre minutieusement ? »

Cher possède de bons arguments. Melchior savait dans quoi il s'engageait en signant. Ou peut-être pas. Traiter avec un pirate cinglé n'est pas chose aisé. Melchior sait qu'il peut toujours compter sur l'argent, c'est quelqu'un de raison. Mais Clotho est un émotionnel, un gamin capricieux. Il est capable de pourchasser quelqu'un jusqu'au bout du monde. Après tout, il a déjà poursuivit quelqu'un sur plusieurs îles avant de le massacrer devant les yeux de sa famille juste parce qu'il l'avait mal regardé. On ne peut raisonner avec un 'homme' comme ça. Melchior doit donc choisir entre le marteau, l'enclume et la faucille. Aucune des options ne le laisse sans amertume. Chacune lui fait perdre quelque chose. Dans un des cas, c'est sa vie. Dans le second, c'est du temps. Et le dernier lui fait perdre de l'argent. Le temps c'est de l'argent. Mais surtout, il n'a aucune certitude quant à trouver un autre acheteur. Et s'il ne trouve personne, c'est 0%. S'il doit revenir ici, ça sera 10% et non 20%. Melchior réfléchit et se dit que finalement, 20%, ça ne vaut pas les risques et les emmerdes. Il accepte donc de revenir au prix d'origine. Une fois les papiers signés, l'atmosphère se détend drastiquement. Les marchands sont invités dans un petit hôtel pas très loin pendant que la boutique organise le show de ce soir.


Vente d'esclaves Drapea11


Dernière édition par Clotho le Mer 20 Déc 2017 - 9:16, édité 1 fois
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Assis derrière le paravent séparant les coulisses de la scène, l'homme vêtu de violet assiste à la vente. Cher discute du tarif avec un collectionneur de l'archipel.

« Monsieur le Comte, merci de nous honorer de votre présence.
Vous avez laissé mon majordome perplexe. Vous disiez disposer de marchandises uniques ?
Tout à fait. Il s'agit de spécimens uniques. Ils proviennent d'une petite île du Nouveau Monde. Ils sont aussi grands que deux humains et possèdent la force physique de cinq hommes adultes.
Hum.
Ai-je mentionné qu'ils sont … exotiques ? »

La voix du vendeur est suave, intrigante. Il connaît les critères spécifiques de son acheteur. Et il veut tout faire pour les remplir. Le comte bouge légèrement. Il est intrigué. D'un claquement de doigts, trois spécimens avancent en ligne. Le visage de Monsieur Cramousi se fend d'un sourire qu'il ne peut masquer. Les marchandises sont presque obligés de se baisser pour ne pas toucher le plafond.

« Comme vous pouvez le voir, cette espèce a la peau noire. Je sais que vous appréciez particulièrement ces êtres. C'est donc tout naturellement que vous êtes la première personne que j'ai contacté. Vous noterez qu'il rassemble tous les critères que vous désirez. Ils sont grands, forts, imposants. Et ils sont noirs. Cerise sur le gâteau, ils sont uniques. La personne qui les achètera sera la seule de l'archipel, que dis-je, du monde à en posséder. Des spécimens en pleine santé qui est plus, et à la peau parfaite. Parce que monsieur le comte mérite le meilleur, rien de moins. Nul doute qu'ils vont attiser la curiosité et faire jalouser tous les autres propriétaires. Ils ne se fatiguent pas, même après plusieurs heures d'activité. Le seul bémol est que vous venons juste de les recevoir. Ils ne sont donc pas dressé correctement. Mais je ne doute pas que vous disposiez de personnel adéquat à cette tâche. Qu'en dîtes-vous, très cher comte.
Ils semblent en effet … magnifiques.
Ce compliment me va droit au cœur.
Combien ?
Trois millions l'unité.
Deux.
Allons. Ce n'est pas parce que je vous apprécie que je vais vous laisser baisser le prix sans rien dire. Ils sont en pleine forme et dans la fleur de l'âge pour beaucoup. Ils sont uniques au monde. Personne d'autre n'en dispose. Pas même les Dragons Célestes. Monsieur le comte n'est pas à un million près. La question que vous devez vous poser n'est pas de savoir si vous souhaitez dépenser un million de plus par unité, non. Mais plutôt de savoir si vous pourriez supporter que monsieur Cyon possède une telle marchandise à votre place.
Vous les vendriez à ce bonimenteur ?
Je suis un vendeur avant tout, monsieur le comte. Je me dois de faire rentrer des bénéfices. Et tout acheteur potentiel est à considérer. Même un être aussi impur et abjecte que monsieur Cyon. Les affaires sont les affaires.
Avez-vous appris qu'il a perdu cent millions en pariant ? Quel stupidité.
Il est vrai qu'il n'est pas connu pour sa vivacité d'esprit. Contrairement à vous, cher comte. Je sais que vous ferez une bien meilleure utilité de la marchandise que lui. Mais il faut vous décider. »

Le comte fait semblant d'hésiter, puis il accepte à trois millions l'unité. Un chiffre qui surprend Melchior et ne s'attendait pas à un tel montant. C'est trois fois plus que ce qu'il espérait. Un géant vaut 10 000 000 berrys. Trois Katégidas valent donc environ un géant. Voilà une information intéressante pour le marchand. Une fois les papiers signés et le comte parti, le léchage de botte s'arrête.

« Impressionnante vente.
Bof. Peut mieux faire. J'aurais peut-être pu aller à cinq. Mais la marchandise n'est pas assez connue pour ça. D'ici quelques mois, on devrait avoir remédier à ça. Bon, passons à votre part maintenant. On a dit 20%. Par unité, cela vous fait donc 600 000 berrys.
C'est un plaisir de faire affaire avec vous.
Nous espérons un nouvel arrivage au plus vite. La demande va vite devenir exponentielle, il faudra fournir. Ah, pendant que j'y pense, le propriétaire souhaite vous donner un petit bonus. Pour sceller une alliance fructueuse, et comme prime de risque pour votre voyage. »

Les deux hommes discutent un peu avant que Melchior et son équipage ne retourne sur leur bateau. Une journée bien fructueuse pour chacune des parties qui en ressort plus riche. Hormis le comte, mais on s'en fou. Un contrat ayant été signé entre la boutique et les Enfourneurs, plusieurs ventes devraient suivre. Et si la popularité du produit atteint les strates que Cher espère, son prix va s'accroître très rapidement. Une bonne chose pour les affaires.


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