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En ermite vraiment pas net

CHAPITRE 1 :

Quatrième sous-chapitre : En ermite vraiment pas net

Dans mes rêves les plus fous, je n’avais jamais perdu mes parents, je n’avais jamais tué d’innocents et je n’avais jamais volé de fermiers. Mais bon, ce n’était que des rêves. Il me fallait donc faire avec la réalité et essayer de faire en sorte que cette dernière ne s’empire pas, et c’était certainement mon seul objectif à ce moment, j’étais surement ce qu’on pouvait faire de pire sur cette île, mais chaque être humain a droit à la rédemption, enfin c’est ce que ma mère m’avait dit alors j’y croyais, dur comme fer.

Il fallait que je trouve cette université, que je me refasse une vie et que j’oublie. Que j’oublie tout ce qu’avait était ma vie jusqu’à il y a encore quelques jours. Mais cette folie meurtrière, cette déficience mentale, m’empêcher de me reconstruire. Chaque fois que je m’approchais d’une zone peuplée, ce n’était pas la peur des autres qui me paralyser mais bien la peur de moi-même, je n’étais plus sûr de rien, je n’étais même plus sûr de pouvoir un jour à nouveau côtoyer des êtres humains. Alors j’ai continué à vivre en ermite, jusqu’au mois d’avril, j’ai chassé et cueillis comme l’aurait fait n’importe quel homme préhistorique.

Ma vie de sédentaire me faisait petit à petit oublié ce que j’étais, alors je me reconstruisais des souvenirs pour remplacer ceux qui disparaissaient, ainsi, mon frère n’avait pas tué ma famille, elle était morte dans l’incendie de notre maison. Et je n’étais pas un ermite mais bel et bien un scientifique en pleine expérience. Je faisais passer chacune de mes actions pour un procédé scientifique, et tous ceux qui m’ont croisé durant ces quatre mois l’ont cru tellement le mensonge faisait partie des capacités que j’avais le plus développé.

Ainsi j’étais devenu le « scientifique » des bois, et au fil du temps, les chasseurs, comme les paysans et les bourgeois, se sont habitué à me voir déambuler dans des habits sales et pieds nus, à chasser et à cueillir tout en écrivant tout ce qui m’arrivait, tout ce que je goûtais, tout ce que je voyais et tout ce que je toucher dans un petit livre. J’ai fini par connaitre chaque recoin des forêts environnantes ainsi que chaque petit détail concernant mon environnement. J’étais devenu un membre à part entière de la forêt, je faisais rire les enfants et je passionner les parents, qui venaient me donner à manger et se renseignait auprès de moi sur comment protéger leurs bétails des prédateurs ou sur l’endroit idéal où faire pousser leur carotte ou bien leur fruit.

Ces idiots me prenaient pour un expert en la matière, or, mes conseils étaient la plupart du temps erronés, je n’avais jamais lu les manuels de cuisines ni ceux concernant la culture des légumes et des fruits, tout ce que je savais, je le savais grâce à mère mais aussi grâce à mon sens inné de l’observation, rien de plus. Au final, j’ai repris de la force en usant amplement de ma réputation, mais je ne faisais rien de plus que donner des conseils en me pensant vraiment utile, ce n’est que maintenant que je me remémore ses moments que je me rends compte à quel point mes conseils étaient ridicules, et à quel point un humain peut être crédule quand on prend le temps d’employer des termes rarement utilisés dans le langage courant.

J’échangeais des douches, des vêtements et de la nourriture contre mon soi-disant savoir-faire, et au final, au mois de juin, je réussis à entreprendre à nouveau mon voyage vers le Nord. Entre le lieu du meurtre et mon lieu de « pèlerinage » j’avais réussi à mettre une distance de 30 kilomètres, tant ma honte, ma peur et ma colère était grande. J’avais en moi un monstre, qui, de par le fait que je ne rester pas plus de deux heures en compagnie d’être humain ou d’animaux, ne parvenais plus à s’éveiller. C’était l’appât du vice qui l’avait réveillé cette nuit-là, et qui, par la même occasion, en avait fait mon pire ennemi. Heureusement pour moi, depuis ce moment précis, il ne s’était pas réveillé.

Sur le chemin, je marchais confiant, mon sac de nourriture plein, ma masse bien accrochée sur mon dos, je savais qu’en pleine force, de par ma haine, très peu d’habitant de cette île représentait un réel danger. Je pensais à cela car j’entrais dans l’une des zones les plus dangereuses de l’île selon les paysans auxquels je me suis adressé avant mon départ.

Paraîtrait-il que la zone était un nid de brigands.
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- Lâche-moi !


C’était peut-être la quatrième fois que j’entendais ça, il était plutôt drôle de racketter un racketteur, comme dit précédemment, le lieu c’était révéler être un nid de brigands, mais pas n’importe quel brigand, les commanditaires de ses vols envoyaient des enfants. Des enfants éduqués aux fouets et aux coups de poing. Ils étaient forts pour leur âge, mais j’avais suivi un entraînement bien plus poussé qu’eux, ce qui, en plus de mon âge et de mon physique, me donnait un avantage considérable sur ses pauvres gosses.


- Tu ferais mieux d’abandonner l’idée de me voler quelque chose petit, et tu ferais mieux de prévenir tes patrons que si je reçois encore un morveux de leur part, je le tue, c’est clair ?


J’accentuai la menace d’un regard qui ne laissait pas de place à la repartie, je n’étais pas d’humeur à rigoler avec des brigands des plaines, incapable de se débrouiller sans violence, incapable d’améliorer leur condition sans avoir recours à la force. Je mettrais ma menace à exécution, mais je ne tuerai pas le gosse, juste l’expéditeur. Il fallait cependant que la menace marque plus intensément les gosses, afin qu’ils refusent d’eux-mêmes l’ordre qui leur serait donner. Je m’étais certes promis de ne plus tuer d’innocent, mais les racketteurs sont comme les violeurs, des coupables et ce peu importe leur possible raison. Je pouvais me permettre de les envoyer rejoindre leur créateur.

Bien que peu croyant, j’étais certain que deux êtres supérieurs régissaient le monde, l’un prônant le calme, la gentillesse, l’objectivité, l’autre prônant l’immaturité, la haine et l’opportunisme. Et je savais que chacun d’entre nous avait un peu de ses deux entités, mais pas forcément en quantité équivalente, ce qui nous donnait ces différences et ce qui créait les inégalités. Ce qui avait donc causé l’existence des pirates mais aussi des brigands.

Chaque être vivant avait donc sa place dans le monde, mais libre à chacun de tenter de réguler l’existence des uns ou des autres. C’est ce que je comptais faire vis-à-vis des fils de l’immaturité et de l’opportunisme. J’allais les écraser, d’une manière ou d’une autre, mais chaque chose en son temps, il me fallait encore étudier, j’étais tellement ignorant.


- Va te faire foutre, grand dadais !



Insulte de gamin, sans réelle importance. Cela dit afin d’imposer ma supériorité, j’ai apposé ma grande main droite sur sa petite tête, puis je l’ai soulevé d’un seul bras avant de compresser son crâne d’idiot.

- Dis-moi, petite merde, qu’est-ce qui me retiens de te tuer maintenant ?


Puis d’un mouvement nonchalant, je l’ai envoyé boulé deux mètres plus loin, tête la première sur le sol, puis j’ai repris ma marche sereinement. Je savais que ça ne le tuerait pas mais que ça lui ferait suffisamment mal pour qu’il contienne ses ardeurs et qu’il aille prévenir ses maîtres comme un bon petit chien. J’avais réussi à retenir mon démon pendant un peu plus de cinq mois. Mais le meurtre est comme le tabac, une sorte d’addiction, il était difficile d’en sortir et le gout du sang était presque aussi bon que celui d’un bon vin.

Une petite heure plus tard, quelle ne fut pas ma surprise de voir trois adultes me barrer la route, jouant de leur imposante musculature et de leur barre de fer, un grand sourire sur le visage ainsi qu’un air de carnassier imprimé sur leur dégaine. Ils étaient pourris jusqu’à la moelle et n’importe quel amateur de l’art de la déduction pouvait le remarquer. Cela serait un plaisir de les envoyer dans l’autre monde, mais inconsciemment, je voulais résister, je gardais donc la tête baissé afin de ne pas trop donner envie à mon autre moi.


- Alors fils de chien, tu crois pouvoir blesser nos petits agneaux de la sorte .
- Dégagez de là, je vous laisse vingt secondes, après ça, je ne peux rien vous promettre.
- Oh mais c’est qu’il fait le malin le roux, tu crois pouvoir nous dire c’qu’on a à faire .
- 19
- Mais …
- 18
- C’est qu’il se fout de notre gueule l’enfoiré, allez-y les gars montrez-lui qui on est.


Dommage, j’aurais au moins essayé.
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Le premier chargea comme un mulet, tête la première, préférant la force brute à la stratégie, alors, attendant le bon moment, je donnai une impulsion à mes jambes afin de pouvoir reculer de telle sorte que je puisse lui fracasser le crâne d’un coup de massue. C’était étrangement un peu trop facile, m’enfin, ce n’était que le premier adversaire. Et cela se confirma quand son compère sorti un flingue, j’avais alors deux solutions, me rendre ou agir dans les cinq secondes. Mon père m’avait appris comment réagir lorsqu’un revolver nous menacer, je fis alors tournoyer ma masse de plus en plus vite tout en évitant d’amorcer un quelconque assaut.

En effet, un pas en avant et j’étais mort, car tant que ma masse n’avait pas atteint sa vitesse maximale, l’adversaire se sentirait suffisamment en confiance pour tirer de par le fait que les ouvertures dans ma défense seraient à la fois plus grande et plus visible. Et ma stratégie eut l’effet escompté, ce qui me permit de me fendre d’une énorme charge en avant brisant la main tenant le pistolet, puis le bras de mon adversaire.

Je me retournai sur le troisième brigand qui tremblait comme une feuille, son sabre à la main, il tenta tant bien que mal une charge en avant, lui qui, deux minutes auparavant ricanait devant le flingue de son ami n’avait pas eu le réflexe de charger en même temps, pensant surement gêner son camarade. Ce qui m’a surtout étonné fut le fait que le pistolero ne m’a pas directement allumé après la mort de son compagnon.

Mais plutôt que de chercher à comprendre la réflexion de dernier, je me concentrai sur le désarmement et la destruction définitive de l’incapable qui se tenait en face de moi. Et ce fut une fois fait que j’entendis les applaudissements. Ils n’étaient donc pas seuls.



- Bravo, c’est à peu de chose près ce que je voulais voir. Quoique tu aurais pu t’appliquer sur cet idiot de pistolero.



Et sur ses mots il lui tira trois balles sur la tête, abrégeant de la sorte autant sa vie que ses souffrances.



- T’es qui toi ?



Je n’avais ni l’envie, ni le temps de parlementer poliment avec un enfoiré de cette catégorie, de plus j’étais désormais en position d’infériorité, car lui n’hésiterai pas à me tirer dessus. J’étais suffisamment intelligent pour savoir quand un adversaire avait un coup d’avance, et c’était le cas, je n’y pouvais malheureusement pas grand-chose.



- Flamanero, c’est comme ça qu’on m’appelle, et t’en saura pas plus avant de nous rejoindre.
- Qu’est-ce que tu racont..
- Ferme là



À peine avait-il fini sa phrase qu’il me tenait en joue, son revolver plaqué sur mon front, un petit sourire sur les lèvres et des yeux plus noirs que la nuit. Il devait mesurer 10 centimètres de moins que moi, ce qui faisait de lui un homme de taille normale, un peu plus grand que la moyenne. Il était cela dit bien plus musclé et plus rapide que la norme et visiblement, suffisamment intelligent pour me prendre au piège.
Cela dit, je ne voulais certainement pas devenir un brigand des plaines, j’avais des ambitions autrement plus grandes que celles de vivre en Robin des bois, je devais trouver une solution de repli, mais même après l’étude de toutes les options s’offrant à moi, je ne trouvai rien qui me permette de me soustraire à la suprématie du chef des brigands.


- C’est bon, tu as fini d’essayer de trouver un moyen de t’échapper et t’as pris conscience que t’avais pas trop le choix ?
- T’as l’air suffisamment intelligent pour savoir qu’une fois ce flingue rangé, je m’occuperai personnellement de toi.
- J’aimerai beaucoup voir ça, en attendant tu vas venir faire la connaissance de tes potes.



On ne pouvait donc pas me laisser trouver une université tranquillement, non ? Ce n’était pas possible ? Mais qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ?

En arrivant sur les lieux, au centre de la forêt d’où étaient sorties les enfants, je suis entré dans un véritable village, une organisation incroyable, des enfants, des femmes et des hommes s’affairaient aux tâches qui leur revenaient, avec un petit plus qui changeait le tout, les enfants étudiaient le vol et le combat à mains nues en plus de leur cours de base. Les femmes apprenaient la médecine ainsi que l’usage des armes à vent et à projectile tel que l’arc, la sarbacane ou encore l’arbalète tandis que les hommes apprenaient le tir à l’arme à feu ainsi que tous les métiers manuels existants, en supplément de leur entrainement basique qui consistait à reproduire ce que faisait les enfants mais d’une manière plus poussé avec un réalisme incroyable.



- Bienvenue dans ton nouveau chez toi mon gars.
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Ce qui m’étonna vraiment, outre toute cette organisation, c’était sans doute la manière de recruter, qu’est-ce que tout cela signifiait ?


- Je sais que tu te poses la question, concernant notre manière de recruter hein ?
- Je dois dire que l’organisation est incroyable, mais que son fonctionnement m’étonne.
- C’est normal, je t’explique, entre la route d’où tu viens et celle se situant à l’Est, il y a 20 kilomètres de forêt, cette forêt est mon territoire personnel depuis que moi et mes trois amis avons fondé cette communauté.
- Ok, et ?


Je dois avouer que son comportement hautain était vraiment épuisant mais que son élocution était suffisamment bonne pour captiver l’attention, en d’autre termes, on voulait entendre la suite mais on voulait qu’il la raconte vite.


- Et, nous recrutons les gens qui, comme toi, savent se battre, puis nous leur apprenons les techniques de recel, l’alchimie, l’art du mensonge, le combat au corps-à-corps, la chasse et tout ce qui est nécessaire à la survie dans les bois. Nous envoyons avant tout des enfants, qui ont trois techniques différents pour voler ce que possèdent les voyageurs, s'il n’y a pas de réaction, alors c’est tout bénef, mais s'il y a résistance comme dans ton cas, nous envoyons trois pirates, que nous avons généralement capturés, ou bien trois meurtrier afin de voir ce que le résistant sait faire. En cas de victoire des pirates, ils sont libres de partir, mais ne doivent pas toucher au butin, en cas de défaite, ils meurent.
- Tu essayes de te créer un royaume avec l’élite si je comprends bien, et les enfants, où est-ce que tu les trouves ?
- Pour eux, nous leur demandons s'ils veulent jouer à un jeu, s'ils perdent, on les enlève, s'ils gagnent, ils peuvent partir.
- Et les parents ?
- Éliminé.


En d’autre termes je me retrouvai entouré de combattants expert, qui mêlait à la fois les arts du meurtre et ceux du vol, une sorte de confrérie d’assassin. C’était intéressant, très intéressant, mais avais-je vraiment du temps à perdre ? Qu’est-ce que je pouvais bien faire ici, je ne voulais pas tuer, ni mourir d’ailleurs, et le fait de voler me répugnait.


- Et donc qu’est-ce que tu me veux ?
- Tu vas devenir prof, tu es surement un des combattants les plus réactifs et les plus efficaces qu’il m’a était donné de voir ici.
- Et si je refuse ?


Il tira trois balles sur une cible située à vingt mètres, sans même jeté un œil à cette dernière, les trois balles finirent au centre de la cible sans aucun mal, en rechargeant il me répondit :


- Tu veux vraiment savoir ?
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