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Bon, le trilog pointe sur les prochaines îles. Je choisis l'aiguille qui bouge le plus pour aller dans la voie dangereuse du Nouveau Monde. On est pas des lâches, on a des couilles, et il est temps que le monde sache. Après plusieurs jours de navigation, on voit enfin une île en vue. Elle a l'air plus petite que Zéphyr, mais lui ressemble de par son aspect rocailleux. Il est près de 23h45. Plus on s'approche, plus il y a de courants. Ted essaie bien de garder le cap et de nous éviter de nous écraser sur les bas-fonds, mais ça ne semble pas trop fonctionner. On gagne en vitesse jusqu'à doubler l'habituelle. Les courants sont de plus en plus intenses. On finit par perdre complètement le contrôle de l'Indomptable. On est poussé dans ce qui ressemble à un port. Dès qu'on en passe l'enceinte, on regagne le contrôle. Après quelques minutes d'inspection, Ted conclut que les courants nous empêchent de quitter le quai. Le bateau semble bloqué ici. On arrive à lire un panneau en gros, écrit à la main.


Abandonnez tout espoir de repartir ? Sérieusement ? Ils ne me connaissent pas faut croire. Je suis capable de tout, rien ne m'arrête. On accoste dans un dock libre. Un groupe d'une vingtaine de personnes se presse pour nous accueillir malgré notre drapeau pirate.

« Bonsoir et bienvenue sur Psyren. Nous sommes la milice locale et représentons l'autorité des vénérables chefs de l'île.
Vous n'avez pas peur de nous ?
Nombreux sont les pirates à être venu ici. Tous se sont pliés aux règles ou ont disparu. Qui plus est, il est impossible de quitter l'île à cause des courants très puissants. Ici, il faut savoir que la faune de l'île est très agressive, qu'elle attaque tout et n'importe quoi, surtout les humains. Pour atteindre Barrows Hill en toute sécurité, nous avons crée les zeppelins. Nous pouvons vous y emmener pour la maigre somme d'un million de berrys.
Soit. Faisons-cela.
Très bien. Veuillez nous suivre. »

Les miliciens devant ouvrent la marche pendant que d'autres se mettent derrière pour me prendre en tenaille au-cas-où. Mais je reste sage. Je monte dans leur création sans faire d'histoire. Je commence à m'installer quand un bruit retentit. Les locaux me disent qu'il s'agit juste de la sirène qui repousse les créatures agressives et se déclenche à minuit. Au moment de décoller, un grognement résonne autour de l'île. L'eau dans le port se met à créer de l'écume. Je regarde, intrigué. Une tentacule géante sort de l'eau et s'abat sur un navire garé. Elle le détruit en un coup. Un monstre marin ? Trois tentacules jaillissent et font de même. Cet enfoiré d'animal détruit les bateaux. Il va donc logiquement s'attaquer au mien. Hors de question que ça arrive. Je ne sais pas s'il pourra résister malgré son renforcement, et je ne compte pas tenter le diable. Je décide d'intervenir directement. J'ouvre la porte du zeppelin et fonce vers le port à l'aide de sorus. J'arrive juste à temps pour bloquer une tentacule qui fonçait sur mon navire. Je sors mon sabre et tranche celles qui tentent de m'approcher. Le machin pousse un cri et ses attaques redoublent d'intensité. Il semble en colère. Je m'en fou, il ne touchera pas à mon bateau.

Après plusieurs minutes, il plonge dans l'eau. Je crois le combat finit, mais quand je vois ses extrémités enrober mon bateau, glisser dessus, je comprend qu'il veut le broyer. C'est toujours hors de question pour moi. Je m'enrobe de résine avec mon sub dial et plonge dans l'eau juste à côté de mon moyen de navigation. Mon sabre sorti, je tranche rapidement les tentacules. Il hurle à nouveau. Le sang bleu se déverse dans l'océan. Avec les membres qu'il lui reste, il lâche prise et s'éloigne aussi rapidement que possible. J'attends quelques dizaines de secondes, m'assurant qu'il ne revienne pas. Quand j'en ai la confirmation, je remonte à la surface, faisant éclater ma bulle. J'esquive les vagues avec des geppous et revient au zeppelin tranquillement. Les miliciens sont sous le choc. Personne n'avait encore jamais fait ça.

« Vous … Vous avez attaquer le kraken ?
Il menaçait de détruire mon bateau, donc oui. J'en ai encore besoin.
Pe … Personne n'avait jamais réussit. Certains ont tenté de s'interposer, mais ils ne sont plus là pour en parler.
Je ne laisserai rien ni personne me mettre des bâtons dans les roues.
Incroyable. Personne ne voudra le croire quand on va leur dire. »


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Après un certain temps de vol, on arrive enfin près de la ville. On nous dépose sur la tour des zeppelins, puis on descend jusqu'au village.

« Bienvenue à Barrows Hill, la seule ville de l'île.
Ça ressemble plus à un village qu'à une ville.
Peu importe. Il y a quelques règles à respecter pour que tout se passe pour le mieux. La première est d'obéir aux règles et à la milice. La seconde est de rentrer à l'auberge avant le coucher du soleil et de ne pas en sortir avant le lendemain matin, pour votre sécurité. La troisième consiste à ne jamais s'approcher de la jungle. Il y a des animaux étranges et extrêmement agressifs.
Vous avez vu ce que je peux faire. Vous croyez vraiment qu'un petit animal peut me faire peur ?
Là n'est pas la question. Ces règles sont valables pour tout le monde, y compris les Huit Huis.
Les quoi ?
Les Huit Huis, les dirigeants de l'île. Ils sont ceux ayant créé la milice pour nous protéger et la sirène pour repousser les animaux sauvages.
Il faut combien de temps pour que le trilog pose se recharger sur cette île ?
Deux jours. Mais vous aurez tout le temps du monde de le recharger. On ne peut pas quitter cette île à cause des forts courants qui bloquent la sortie du port et qui, inlassablement, repoussent tous les navires vers les quais.
Quelqu'un a déjà essayé de sortir ?
Plusieurs équipages, oui. Mais ils ont été engloutis par les flots.
Donc si je comprends bien, vous avez de plus en plus d'habitants.
Non. Plus personne ne vient depuis longtemps.
Et vous réussissez à nourrir tout le monde ?
Pour l'instant. Mais nos réserves s'amenuisent.
Vous allez bientôt être en rupture de stock. Personne ne peut vous approvisionner ?
Personne n'a envie de rester coincé sur cette île.
Vous avez essayé de modifier les courants ?
Modif*/ Comment voulez-vous modifier un courant ?
La première méthode qui me vient à l'esprit, c'est de changer la géographie et le relief. Faire exploser un mur, balancer un gros tas de rochers au milieu pour que les courants se heurtent à lui au lieu de poursuivre leur route. Si le tas est assez gros, le courant le frappera et prendra une autre direction. Avec un peu de chance, le passage se libérera.
Ou alors on rend les courants encore plus puissants. Ce n'est pas une chose que l'on peut contrôler.
L'île a toujours été comme ça, un piège ?
Non. Au départ, c'était une île normale.
Alors qu'est-ce qui a changé ?
Aucune idée. Bon, il se fait tard maintenant, vous devriez rentrer à l'auberge pour passer une bonne nuit et vous reposer. »

Le milicien me pousse presque contre la porte. Il veut clairement se débarrasser de moi. Il aurait pu le faire n'importe quand, mais a choisit le moment où je questionne le passé de l'île. Il cache un truc où je ne m'y connaît pas. Peu importe, je rentre dans la bâtisse, m'approche du comptoir et loue une chambre pour deux jours.

« Pour deux jours ? Vous savez qu'une fois sur l'île vous ne pouvez plus partir ?
Je vais trouver une solution.
Ahahahah. Bon courage.
Ça fait combien de temps que c'est comme ça ?
J'm'en souviens plus. Désolé. »

Lui aussi me fou presque à la porte dès que j'amène le thème. Je trouve étrange qu'un équipage pirate ne soit arrivé sur l'île depuis plusieurs années. Il y a quand même une chance sur trois de passer ici pour continuer l'aventure dans le nouveau monde. Bon, go dodo, et demain on verra le reste.


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Le lendemain matin, je me réveille en forme. Je discute avec des clients pour en apprendre un peu plus. Ils me racontent ce qui est arrivé. Que les Huit Huis sont arrivé en 1619, qu'ils ont fait des expériences sur la nature, la vie et les courants marins. Puis un jour de 1621, ils ont fait une visio-conférence dans laquelle ils expliquaient avoir modifié les courants pour que personne ne puisse quitter l'île, que des animaux sauvages étaient devenu plus agressifs et plus affamés, que la création de la milice fera son travail, tant pour punir ceux qui tenteraient quoi que ce soit contre les Huit Huis que pour défendre les villageois.

On me raconte aussi que des îliens ont bien tenté de s'en prendre aux Huit Huis en 1622 mais qu'ils ont été tué par la milice. Si les Huit Huis sont la cause des problèmes, ils en sont également la solution. Ils leur offrent la protection et qui sait ce qui arriverait s'ils n'étaient pas là pour contenir la nature. Je comprends mieux la situation maintenant. Ils sont à l'origine du problème et détesté de tous. Mais en même temps, ils ont su s'imposer comme sauveurs de l'île, et sont donc aimés de tous. Si les habitants se rebellent, il suffit aux scientifiques d'arrêter la sirène la nuit pour que les monstres viennent faire le ménage. Du coup, les locaux n'ont pas forcément envie de se révolter. Moi je me dis que si ces types ont modifié les courants marins pour piéger tout le monde ici, ils doivent savoir comment défaire ce qu'ils ont fait. Et je suis sûr qu'en menaçant leurs vies, ils m'aideront gentiment. Je sors de l'auberge, le village est vivant, il contraste clairement avec la nuit où une centaine de miliciens patrouillent. Les anciens pirates m'ont indiqué où trouver le bastion des fous. Je m'y dirige d'un pas décidé.

Je tombe rapidement sur la milice qui m'interdit d'avancer plus loin. Ils n'ont aucune raison hormis de me dire que c'est prohibé. Ce comportement me fait clairement penser à des tyrans qui règnent sur un empire et contre qui personne n'ose se soulever. Le peuple ne sait pas qu'il a le pouvoir. S'il le savait, il ne resterai pas assis sans rien faire. Je fais demi-tour, autant jouer le jeu un peu. Il faut encore une journée au pose pour se recharger. De retour sur la place, je remarque une boutique, le magasin de jouets des Huit Huis. J'interpelle le marchand pour avoir des informations. Il me dit que les jouets sont déposé dans sa boutique par la milice et que chaque jour il y en a de plus en plus. Le magasin appartient aux Huit Huis, la milice obéissant aux Huit Huis amènent des jouets, est-ce raisonnable de penser que les Huit Huis sont responsable pour la création des jouets ? Je suis en train de réfléchir quand des membres de la milice s'approche de moi, m'entourant précautionneusement.

« Vous êtes cordialement invité par les Huit Huis à les rejoindre dans leur demeure.
Les chefs qui veulent nous rencontrer Pourquoi ?
Pour vous souhaiter la bienvenue.
Hum. Ok, je vous suis. »

Bien entendu, je me méfie. Un truc cloche sur cette île et je n'arrive pas à savoir quoi. Donc dans le doute, je me méfie de tout et tout le monde.


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On arrive devant le bastion gardé par une centaine de soldats armés. On nous fait rentrer dans le manoir, puis patienter dans un boudoir après avoir pris nos armes. Quelques minutes plus tard, un homme nous rejoint. Il est vêtu d'une blouse blanche et se présente comme étant Jorgen Fröst, un des Huit Huis, vénérables chefs de l'île.


On nous fait passer dans le salon. Petite pièce qui doit faire dans les cent mètres carrés. Il nous souhaite la bienvenue au nom de ses collègues qui sont malheureusement occupés et ne peuvent se libérer.

« J'ai cru comprendre que vous avez joué avec l'île pour en faire ce qu'elle est aujourd'hui. Pourquoi ?
Seul un scientifique peut comprendre. La recherche est la raison de tout travail, l'expérimentation est le seul moyen d'approcher d'une vérité.
Donc vous ne niez pas avoir modifié l'île ?
Pas le moins du monde. Nous avons fait ce que nous avons fait pour le bien être de Psyren.
Empêcher les gens de partir, changer les courants marins, créer une faune et une flore agressive, attirer un kraken géant, c'est pour le bien de l'île ça ?
Vous ne pouvez comprendre nos raisons. Nous avons créé quelque chose de nouveau, nous avons repoussé les limites de la création. Si nos expériences échouées ont donné naissance à ces hommes-cerfs, nous avons également pourvu les habitants d'un système de défense très efficace que rien n'a encore déjoué. Nous sommes la seule chose qui permet aux habitants de survivre.
Bref, j'suis pas là pour eux. Je veux quitter l'île. Dîtes moi comment ?
C'est impossible.
Rien n'est impossible sur cet océan. J'ai vu la mer se séparer en deux verticalement. J'ai vu des grêlons tomber plus gros qu'un énorme navire. J'ai vu des îles flotter dans les airs. J'ai vu des hommes-poissons côtoyer des anges et des géants. J'ai vu des choses défiant les lois de ce monde. Rien n'est impossible.
Très bien. Je vais vous dire comment quitter l'île. »

Il sort une carte de l'île d'un tiroir et, après l'avoir posé sur la table, me demande d'approcher. Je m'exécute. Plus je m'approche, plus mon empathie me signale un danger. Je ne vois rien de dangereux, je ne sens rien, je n'entends rien, alors je fais abstraction. Pourtant je ressens un truc, comme si quelque chose de cataclysmique allait se produire. Et cette impression ne fait que se renforcer au fil des secondes qui passent quand je me rapproche de Jorgen. Il lève sa main pour la poser sur mon épaule. Contact dans trois secondes. Je continue d'approcher. Contact dans deux secondes. Pourquoi mon haki me crie de bouger rapidement ? Il n'y a aucun risque, aucune arme, aucun assassin caché dans le plafond ou les murs. Alors pourquoi ?! Pourquoi tout mon être devient tendu ? Je ferme les yeux l'espace d'une seconde pour sentir tout ce qui m'entoure. Moins d'une seconde avant contact. Quand il pense me tenir, que c'est finit pour moi, Jorgen dévoile son vrai visage. Ses intentions deviennent claires pour moi. Il ne me veut pas du bien. Son but est de me nuire, de garder le pouvoir et d'éliminer la menace. Je ne sais pas comment il va s'y prendre, mais je doute que ça ai à avoir avec son toucher. Je choisis de faire confiance à mon empathie. J'utilise un soru pour éviter qu'il ne pose sa main sur moi. J'apparais au milieu de mes hommes. Il semble surpris.

« Co … Comment ? Comment as-tu fait ça ?
J'suis pas primé à presque quatre cent millions pour des prunes.
Si tu veux voir la carte, il faut approcher.
Non. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je ne dois pas approcher de toi. Personne ne le doit. » Mes hommes n'ont pas besoin d'explication, ils me font entièrement confiance. Ils reculent de quelques pas.
« J'avais espéré faire ça vite pour retourner à mes expériences. Je vous ai invité parce que c'est plus facile et rapide. Mes hommes font venir les gêneurs ici et je m'occupe du reste. Je les efface de la mémoire des habitants et les rend inoffensifs.
Si tu nous dit ça, c'est que tu n'as pas l'intention de nous laisser vivre.
Exactement. Personne ne peut échapper à mon pouvoir. D'ici quelques minutes, tout sera terminé. »

Spoiler:


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Il se précipite sur nous en courant. De la terre s'échappe de mes pieds pour recouvrir le sol de la salle. Puis ma terre se met à avancer en roulant. Jorgen, qui est dessus, recule puisque je suis face à lui. Il accélère, mais c'est peine perdue. Il ne peut nous atteindre. Rien que ça me donne une idée de sa puissance. Si l'ennemi est plus fort que moi, ma technique reste sans effet. A même niveau, c'est gênant. Mais si je suis plus fort, c'est très efficace, comme actuellement. Après plusieurs secondes, le scientifique arrête de courir, comprenant que ça ne sert à rien. Il se laisse tomber sur le sol et essaie de poser sa main sur ma terre. Ressentant le danger, je coupe tout lien avec cette dernière au bon moment. Il attrape un vase et nous le lance. D'un poing d'air, je le fait exploser. Plusieurs dizaines de morceaux retombent. Certains touchent mes hommes. Aussitôt, ils sont transformés en jouets, peluches, robot …

« Contrat passé. Vous ne pouvez me désobéir. Vous êtes oubliés. Vous ne pouvez nous nuire. »

Mon haki me signale qu'un truc vient de se passer, mais sans plus de précisions. D'où sont sorti les jouets autour de nous ? Pourquoi il y a des jouets à côté de mes hommes ? Le fils de Glutonny attrape des stylos et nous les lance dessus. Je les repousse tous avec des poings d'airs sans les casser. Le membre de Huit Huis grogne un peu. Son plan ne se déroule pas comme il le souhaite. J'en profite pour négocier.

« J'te laisse le choix. Soit tu me dis comment quitter l'île, auquel cas je pars sans jamais revenir et sans faire d'histoire, soit je monte l'île contre toi, leur raconte ce que tu trafique ici, je deviens une épine dans ton pied, je tue tes miliciens et je te fais regretter de m'avoir piégé ici. J'te garantis qu'il vaut mieux ne pas m'avoir comme ennemi. Je peux être vraiment chiant. A toi de choisir. Soit la situation reste comme elle est, soit tu perds le contrôle. Je suis sûr que si je te tue, tout redeviendra comme avant.
Ça ne changera rien. Les créatures existeront toujours. Psyren a besoin de moi.
Non. Elle a besoin de la sirène automatique. Même un crétin pourrait la faire fonctionner. Tu ne sers à rien sur l'île, alors autant la débarrasser de toi.
Attend ! » Il crie alors que je crée un pic de terre à la place de mon bras.
« Tu veux négocier ?

Tu veux rester en vie oui ou non ?
Bien sûr que oui.
Alors dis moi comment quitter l'île.
C'est impossible.
Ça suffit les conneries. Je t'ai déjà dit que rien n'est impossible. Soit tu me dis comment je peux partir de Psyren, soit je deviens ton pire cauchemar. J'suis pas patient, alors choisis bien tes prochains mots, ça pourrait être les derniers. »

Il n'a pas besoin de connaître ma réputation ou d'avoir entendu parler de moi. Mes yeux et mon attitude transpirent la vérité et la cruauté. Je ne mens pas, je suis honnête, pour une fois. Il repère les marqueurs du mensonge sur mon visage et n'en voit aucun. Il comprend que je ne bluffe pas. Ma prime lui indique que je suis extrêmement dangereux. Il n'a pas le choix. Soit il accepte, soit il meurt. Il n'a pas les cartes en main, moi oui.

« Il n'existe qu'un seul moyen de quitter l'île, la Fuite. C'est un immense passage souterrain naturel, à moitié inondé, qui laisse largement passer un navire et qui donne sur l'extérieur. C'est l'unique voie de sortie car elle évite complètement les tourbillons qui rabattent sur le port.
Et bah tu vois. Quand tu veux tu peux. En preuve de ma bonne foi, on va faire croire aux locaux que des animaux nous ont tué. Tu gardes le contrôle comme ça, puisque même un pirate comme moi n'aura pas réussit à quitter l'île en vie. Pour le temps que tu m'as fait perdre, tu vas me payer six millions. Comme j'en ai payé un pour nous faire escorter, que mon temps est précieux, et qu'on va te rendre un service, tu rajoutes cinq millions. Non, rajoute en dix. Sinon j'te promet que tu vas perdre bien plus que onze millions de berrys. »


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On se fait escorter par la milice jusqu'à notre bateau. J'explique ce qui se passe aux hommes. Je leur dit de bien faire attention, de rester sur l'Indomptable, de ne pas sortir, de fermer les portes à clé … Bref, sécurité maximale. Si jamais Jorgen ne tient pas sa parole, on doit être prêt. Une fois chacun à son poste, on quitte le port pour se rendre derrière le bastion des Huit Huis, près de la Fuite. Il nous manque quelques heures pour que le trilog pose soit chargé, alors on va attendre un peu sur le bateau. Personne ne montra à bord, personne ne descendra, question de sécurité. Comme j'ai dit à Jorgen, on va faire croire qu'on a été tué par des plantes ou des bestioles. On a ramassé du bois flottant dans le port provenant d'anciens navires pour faire croire qu'il s'agit de bout de mon bateau. On fait rugir les canons, on crie, on frappe nos sabres les uns contre les autres, tout ce qu'il faut pour faire croire à une bataille. Je crée même une réplique de ma tête très fidèle. Après plusieurs minutes, on balance le bois dans la rivière, le colorant, obtenu avec des pétales de fleurs, pour faire croire qu'il s'agit de sang, des morceaux de vêtements déchirés … Je m'avance même dans la forêt pour rencontrer des monstres. Il ne me faut pas longtemps pour trouver des créatures bien étranges. Elles m'attaquent, je les tranche un peu pour qu'ils hurlent afin de rendre le tout réaliste. Ils sont désormais une dizaine et m'attaquent.

Je les frappe avec mes poings pour les faire souffrir afin qu'ils crient. Chose qui se produit très rapidement. Bien, à moi de jouer maintenant. Avec des soru et geppous, je me rapproche jusqu'à la limite du village. Mes vêtements sont déchirés, teintés de rouge, j'ai des blessures partout. Bref, je suis prêt. Je me mets à hurler pour qu'ils m'entendent, me plaque sur le sol et fait semblant d'essayer de ramper. Après une minute, quelqu'un finit par m'entendre et ramène du monde. Les miliciens forment un périmètre de sécurité autour de moi. L'un d'eux s'approche de ma carcasse.

« Je … J'aurais pas du … tenter … monstres … Ahhhhh. »

Prêt pour recevoir ma médaille, je fais semblant de mourir. Le garde tente de me réanimer, me fait du bouche à bouche … Mais rien n'y fait. Il finit par me déclarer mort. La population est choquée après avoir vu ma prime. Si un pirate aussi puissant que moi ne peut s'échapper, alors eux n'ont absolument aucune chance de réussir et de rester en vie. Je décide de rajouter un côté dramatique en transformant mon corps en terre puis en le faisant s'écrouler sur lui même. Les gens crient, sont choqués certains vomissent. Le type de la milice en rajoute une couche en disant que j'ai du me faire attaquer par une bête de la forêt. Il enjoint les gens à retourner en ville pour leur sécurité, chose qu'ils font sans rechigner. Une dizaine de minutes plus tard, quand il n'y a plus personne, je reprends ma forme et retourne au bateau.

« Alors boss ?
Comme sur des roulettes. Combien de temps pour le trilog ?
Il est chargé.
Bien. Alors on lève l'ancre de cette île de merde. »

Inutile de rester ici plus longtemps. On remonte l'ancre, on déploie les voiles et on se laisse porter par le courant. On entre dans une immense caverne à moitié inondée, comme Jorgen nous l'a dit. On descend rapidement. On ne voit pas le fond ni la fin, on est mal éclairé. Le courant nous propulse un peu plus et on continue à descendre. A un moment, le relief grimpe. On enclenche les hélices pour ne pas perdre en vitesse. On replie les voiles car c'est contre-productif sinon comme le courant gagne en intensité. C'est comme Reverse Mountain, mais en moins grand. Les récifs touchent parfois le bateau mais ne l'abîment pas le moins du monde grâce à son carénage métallique. Après plus d'une demie-heure dans la grotte, on finit par apercevoir les dernières lueurs du soleil. Voici enfin la sortie. Quelques instants plus tard, on est enfin libéré de l'île. On sort par le côté opposé au port. Un petit trou, mais juste assez grand pour nous laisser passer. On respire la liberté. Le trilog pose indique les îles suivantes. Après avoir choisi, on met le cap sur l'une d'entre elle.


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