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Oh voleur

Shell Town, l’île où se trouve le célèbre chantier du Léviathan, si je m’étais rendu sur cette île en ce jour si ensoleillé, c’était parce que j’avais en ce jour un rendez-vous avec une vieille connaissance. Il s'agit de mon ancien supérieure directe le lieutenant Krezzy Will, l’homme qui m’avait accompagné lors de mes premiers pas en tant que marine, c’est lui qui m’avait mis dans le bain et m’avait soutenu.

Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu, la dernière fois remonte à mon départ d'East Blue, dès lors tout s'était enchaînée à vitesse grand V à tel point que je n’avais moi-même pas vu le temps passer. Heureusement, le lieutenant eu une pensée pour moi et me contacta pour prendre des nouvelles de son filleul, nous décidions donc d’organiser un rendez-vous sur ces terres sur lesquelles nous nous étions rencontrés histoire de discuter tranquillement en croquant un bout ou peut être se décidera-t-il à m’apprendre le goût de l’alcool.

J’étais assez en avance par rapport à l’heure à fixé, alors je me promenais sans trop me presser dans les rues de ce fief des forces armées du Gouvernement Mondial, je regardais autour de moi le sourire aux lèvres, rien n’avait vraiment changé, les habitants étaient toujours les mêmes, les grands, les enfants, mêmes les animaux étaient toujours les mêmes, on se saluait aussi chaleureusement que lorsque j’étais affecté ici. J’avançai à petit pas vers le café où j’avais rendez-vous avec le lieutenant Will lorsque quelque chose m'interpella alors que je traversai une ruelle.

J’eus comme l’impression d’avoir aperçu du coin de l’œil des personnes qui se précipitaient à l’intérieur à l’intérieur d’un bâtiment, dans mes souvenirs, c’est sur cette rue que se trouvait la banque locale des habitants de l’île alors je m'arrêtais après un pas, faisant quelques pas en arrière, et jetait un coup d’œil sur la ruelle qui était assez peu peuplé, une condition parfaite pour un cambriolage en plein jour. Mes souvenirs s'avéraient être bons puisque j’aperçu aussi la pancarte de la banque, mais aussi deux hommes qui me semblaient assez tendu adossé sur un mur tout près de l’entrée de la banque.

Je m’approchais lentement des hommes suspect et leur adressai une salutation chaleureuse avant de passer devant eux et me diriger vers l’entrée de l’établissement, mais au moment où j’allais pousser le portillon, l’un d’eux m’interpella.

- Hey attends.

Les deux individus se jetaient sur moi un couteau à la main avec l’intention de faire mal, mais je m’attendais bien à quelque chose dans le genre. Je déviais l’offensive du premier d’un revers de la main avant de lui asséner un puissant direct du gauche qui eut pour effet de l’envoyer directement dans les pommes, je n’avais pas pour habitude de frapper les gens avec ce bras métallique que je savais qui faisait beaucoup de dégâts, mais là, je n’étais pas trop là pour rigoler, j’avais un rendez-vous, mais je ne devais pas pour autant oublier mon devoir. Me décalant ensuite d’un pas, je réussis à éviter l’attaque du second dont je pris le crâne dans ma main droite avant de frapper fortement sa nuque avec mon bras gauche. Avec tout ce que j’avais vécu ces derniers temps, ce ne sont pas quelques voleurs de bas étages qui réussiraient à m’avoir.


Dernière édition par Edward C. Ghattle le Mar 24 Avr 2018 - 14:19, édité 1 fois
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Je ne m’étais pas trop mal débrouillé face à mes premiers assaillants et j’avais réussi à les neutraliser sans faire trop de bruits, mais je n’avais pas encore pour autant réglé l’affaire, il restait encore des malfrats à l’intérieure et d’innocents civils avec eux.

Je n’avais pas suffisamment de temps devant moi pour appeler les renforts, je devais donc me débrouiller tout seul pour sortir tous ces gens de là avant qu’il ne leur arrive quoi que ce soit. De l’extérieure je ne parvenais pas à voir quoi que ce soit à l’intérieure à travers la porte qui bien que vitré n’en était pas pour autant transparent, alors jetais rapidement un coup autour du bâtiment afin de repérer la moindre ouverture, mais rien, je n’avais donc pas d’autre choix que d’entrer par la grande porte, avec un peu de chance, ils me prendront pour un civil et me mettront à genoux ou au pire ils me mettront une balle dans le crâne et je ne serais jamais le héros d’une guerre contre un empereur.

Pour le meilleur ou pour le pire, il fallait que j’entre dans cet établissement, mais avant tout, je me débarrassais de toutes marque d’appartenance à la Marine que j’aurais pu avoir sur moi et me saisis des poignards des guetteurs que j’avais neutralisé plus tôt et je les dissimulais bien sur moi, elles pourraient s’avérer utiles. Une fois prêt, je pris une grande inspiration pour m’aider à me débarrasser pression que je subissais avant d’entrer dans la banque le plus naturellement possible et comme prévu, l’accueille était loin d’être chaleureuse.

C’est le canon d’une arme à feu sur ma tempe qui me souhaita la bienvenue. En temps normal, j’aurais très bien pu me débarrasser d’elle avant de neutraliser son porteur, mais dans ces circonstances en faisant cela, je ne ferais qu’éveiller chez les autres qui certainement se mettraient à tirer provoquants ainsi la mort des moins veinards. Toutefois, j’étais heureux, mon agresseur aurait très bien pu tirer d’abord. Simulant de mieux que je pouvais de la surprise, je mis les mains en l’air de manière à paraître le plus inoffensif possible.

D’un coup de pieds sec dans les fesses, le bandit m’emmena dans un coin de la salle avec tous les autres otages avec de me frapper violemment à l’estomac avec la manche de son arme.

- A genoux, les mains sur la tête.

Le coup m’avait fait tomber à genoux et alors que je tenais mon ventre douloureux, mes yeux se levaient lentement pour vers ceux de l’homme cagoulé qui venait de me frapper.

- Jouez pas les héro faites ce qu’il vous dit, je ne veux pas mourir ici
- La ferme.
- T’a écouté l’autre ? alors les mains sur la tête.

Je fus agréablement surpris d’entendre la voix du lieutenant et posais mes mains à l’arrière de mon crâne. Les voleurs semblaient impatients et inquiets, celui qui était allé vider les caisses mettait déjà bien trop de temps à revenir et l’un de ceux qui surveillait les otages décida d’aller jeter un coup d’œil. Le plus discrètement possible, j’échangeais des coups d’œil avec le lieutenant Will et il tentait de m’expliquer la situation le plus précisément possible sans dire un mot, en se servant de l’entourage. Il faut dire que l’alchimie entre deux personnes reste malgré le temps qui passe.

Il était donc le seul homme entraîné présent depuis le début, mais s’était insuffisant pour passer à l’action, mais maintenant que j’étais là, on pouvait agir tous les deux. Deux hommes armés surveillaient la dizaine d’otages agenouillé avec nous tandis qu’un autre gardait la porte d’entrée de l’intérieur, et deux autres qui sont à l’arrière. On avait donc qu’à s’occuper rapidement de ceux présents dans la salle avec nous avant que les autres ne reviennent nous mettre dans un plus gros désavantage numérique.
Chacun devait compter mentalement jusqu’à trois avant de neutraliser celui qui était le plus proche de lui. Une, deux

- Trois
- Trois
- La ferme
- Toi tu la ferme

Tout en me relevant, j’assenais un uppercut rapide, précis et puissant au brigand qui se trouvait dans mon dos. Le troisième homme était à plusieurs mètres de moi, et il m’aurait fallu plusieurs secondes pour arriver à sa hauteur, mais cela était une éternité en considérant le fait qu’il avait déjà chargé son arme et qu’il était prêt à tirer, heureusement un coup de feu retentit avant le sien, le lieutenant avait été plus rapide et avait touché sa cible à l’épaule. Même si on avait réussi à neutraliser nos cibles, le dernier coup de feu avait certainement mis les autres en alertes et cela n’était pas prévu.

- Sortez tous, vite vite.

Une fois tous les civils à l’extérieur, il ne nous restait plus qu’à mettre la main sur les deux autres voleurs.

- T’a pas perdu la main gamin.
- Toi non plus lieutenant.

Les retrouvailles avec le lieutenant étaient presque touchantes, mais ne duraient pas très longtemps. Les deux derniers de la bande apparurent face à nous avec chacun un énorme sac à la main et sans perdre de temps, ils se mirent à tirer sans cesse dans toutes les directions. D’un mouvement réflexe, j’attrapais le lieutenant avant de nous mettre à couvert rapidement sous le comptoir. Avec le lieutenant, on se mit très vite d’accord sur le plan d’action à adopter, c’était assez rapide, on en avait une tonne en réserve, il n’y avait qu’à choisir.
*****Continue here***** Le lieutenant alla au bout du comptoir et balança un des poignards que je lui avais donné, afin d’attirer l’attention des deux brigands, qui se mirent aussitôt à tirer dans la direction d’où provenait le bruit provoqué par celui-ci. Dans la foulé, le lieutenant se mit aussi à tirer, mais toujours afin de garder l’attention des brigands sur lui sans les toucher, car notre devise restait toujours servir et sauver sans tuer, et les voleurs répliquèrent immédiatement

Pendant que les brigands étaient concentrés à échanger des coups de feu avec le lieutenant, j’en profitais pour sortir en douce de ma planque et neutraliser les deux hommes l’un après l’autre. Le lieutenant Will vint me rejoindre et souffler un peu avec moi. Maintenant que tous les assaillants étaient hors d’état de nuire, il ne nous restait plus qu’à secourir la gérante qui n’était pas ressortie avec les deux hommes de la chambre forte. Nous là trouvions couché par terre juste inconsciente, elle devait avoir été assommée par eux au moment de prendre la fuite.

Je la pris dans mes bras avant de la ramener à l’extérieur, où on pouvait constater que d’autres marines s’étaient rendu sur les lieux, le vacarme avait certaine du attirer l’attention de la patrouille autour. La gérante se réveilla alors dans mes bras. Elle clignait plusieurs fois des yeux avant de les ouvrir finalement.
- Je suis au paradis c’est ça ?
- Pas encore, vous avez juste été assommé, on vous a trouvé inconsciente.
- Alors dans ce cas merci …
- Edward, Edward Ghattle, certains m’appellent Ed.
- Merci Edward.
- Vous devriez peut être retourner à l’intérieure, voir si tout est en place ou appeler votre patron ?
- Je voudrais bien mais j’ai l’impression que tu ne veux plus me poser.
- Ow désolé.

Je reposais la charmante demoiselle l’air bête avant de lui dire au revoir en me grattant la chevelure comme un abruti.

- Merci. Au revoir Ed.
- Au revoir.
- Bon alors tu a fini ?, on se le prend ce café ?
- Oui oui, j’arrive lieutenant.
- T’inquiète j’ai tout réglé les autres vont s’occuper de la suite.
- Entendu chef.
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