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Redevenir Rouge !

Manshon, l’île des mafieux, clairement. Je peux au moins me reposer tranquillement sur cette maudite île, une partie de l’équipage lui est resté sur les côtes quant à moi je domicile dans un quartier complétement dévasté, à moitié désertique, l’Impasse des pendus. Rien de mieux pour abriter un pirate recherché. Certains de mes hommes se sont installés aussi dans le quartier avec moi, après tout je ne suis pas le seul qui ai le droit à des vacances. Surtout que pas mal de maisons sont abandonnées dans les parages alors c’est l’idéal pour se trouver un logement plus confortable que le bateau.

Je fume ma cigarette tranquillement, je reste en communication avec le reste de l’équipage resté sur le navire grâce à un Den Den des plus ordinaires.

J’avoue que ces résidences ressemblent plus à des ruches que des maisons. Un trou tous les mètres si ce n’est pas moins encore.

Je m’approche de la fenêtre, regardant la ruelle, seuls les chats la parcourent. Quartier vraiment insalubre. Ça me plaît. Je sirote mon rhum, attendant qu’un des chats meurent sous les attaquent de l’autre. C’est le seul spectacle qu’on a dans ce quartier miteux.
Qu’est-ce que je déteste les vacances… j’aime l’action moi… .

Je soupire, pensant aux aventures que j’ai traversées. Je repense à l’époque des Hyènes, la bonne époque, je ne me disais pas « faire du mal aux innocents ce n’est pas bien »… mais oui, c’est ça ! Faut vraiment que je me rendurcisse ! Je suis devenu une putain de lopette ! Depuis quand un pirate se refuse d’exercer son pouvoir de brutaliser qui il veut ?

Putain, je dois redevenir le vrai pirate que j’étais. Je n’avais pas hésité à frapper la grosse mégère ou encore son mari.

Je finis par dégainer mon flingue et je bute de ma fenêtre un chat. « Aller dégagé, d’t’façon la nuit est en train de tomber, on va bientôt ne plus rien y voir. ». J’allume une vieille lampe à huile située sur la table de chevet qui est à deux doigts de s’écrouler. La nuit tombe lentement, l’extérieur se rafraichît.
Heureusement, j’ai trouvé cette maison pour mon séjour sur Manshon, je vais pouvoir dormir avec un minimum de chaleur, malgré qu’elle soit mal isolée c’est toujours quelques degrés de gagnés.

Je m’allonge sur le lit en miteux état, le matelas maltraité par les variations de la météo et usé par le temps semble avoir un minimum de confort, je cache mon flingue sous l’oreiller au cas où. Je soupire un bon coup. Rêvant de fortune, je m’imagine déjà dans une grande demeure, à l’air baroque, une fontaine avec un diablotin pissant du saké, un immense terrain avec des statues de moi me représentant sous mes meilleurs jours. Et le meilleur dans tout ça, mon port, histoire de garer mon immense vaisseau de guerre qui à lui seul pourrait faire trembler les plus grands de ce Monde.

Sous ces pensées utopiques je m’endors dans un profond sommeil, un lourd sommeil que je ne connais plus depuis que ma tête est mise à prix.

Je dors trop bien, même si le matelas dont je dors n’est pas haut de gamme et plutôt tout le contraire.
Pour une fois que je dors bien il faut que quelque-chose me réveille, un bruit de craquement, je reconnais tout de suite le bruit ! Il s’agit-là du plancher !

Je m’arrache de mon sommeil, pointant mon flingue planqué plus tôt sous l’oreiller le pointant dans la pièce. Cherchant d’où provient le bruit. Je scrute avec mon pistolet l’ombre qui m’entoure, les rayons de la pleine Lune m’aide à voir plus claire. J’aperçois un homme encapuchonné, assis sur la table en face du lit. Sa voix se met à résonner dans la pièce.

- Bonsoir Daemon Wall. J’ai entendu dire que le Gouvernement te reconnaissait désormais comme un révolutionnaire, je viens alors te proposer de nous rejoindre officiellement ! Je me nomme Ar*BANG !*

La rage venait de guider mon tir, moi un révolutionnaire ? JAMAIS de la vie !

Je m’avance vers le révolutionnaire, tombé au sol juste après avoir reçu la balle qui lui était destinée. Je pointe de nouveau mon flingue sur lui, aveuglé par la colère je tire, je tire, je tire, jusqu’à vider mon pistolet sur cet enculé de révolutionnaire, croyant pouvoir venir interrompre mon sommeil pour une connerie de ce genre !

Après le raffut mes hommes installés dans la maison d’en face commence à rentrer dans la maison où je suis en défonçant la porte en bas. Histoire de les rassurer je soupire et cris.

- Pfff… pas la peine les gars ! C’est bon, j’lui ai régler son compte à cette crevure.

Ils montent tout de même à l’étage pour me demander si je ne suis pas blesser mais encore piqué au vif je réponds sèchement.

- C’est bon, nettoyez moi plutôt tout ce sang de merde ! J’en ai marre qu’on me prenne pour un rév…au merde ! Je sais quoi faire !

En un instant j’eus un flash. Et si j’allais pendre ce corps à la place publique en laissant un petit mot ? Mais oui !

Mes gars commencent à nettoyer et à prendre le corps, je les arrête directement.

- Non laissez-moi me débarrasser du corps je vais le faire. Nettoyez juste le sang et apportez-moi un stylo et du papier.

Les gars sont étonnés, je frappe des mains pour qu’ils se bougent.

Ce n’est qu’une dizaine de minutes plus tard que je prends le cadavre sur mon épaule, laissant mon petit dans une poche de son pantalon.

Je me rends dans la rue, complétement sombre accompagné d’une torche dans l’autre main histoire de voir où je mets mes pieds. Je me dirige vers la place principale du coin.

Ce n’est qu’une bonne demi-heure à me trimballer avec ce maudit corps que je finis par trouver la place publique. J’accroche la corde en hauteur, sur une rambarde par-dessus un mur. En face des commerces, comme ça il aura une belle vue.

Une fois cela fini je finis par me casser tout simplement. Quoi ? Ah oui, vous voulez savoir ce que le mot contient ? Bon, de tête je vais vous le dire.

« Chers enquêteurs, l’auteur de ce crime c’est moi, Daemon Wall, oui le seul et l’unique. Dans cette lettre je vais vous conter ce que je lui ai fait à ce Révolutionnaire, il a cru avec vos conneries dans le journal que j’étais un révolutionnaire et disons que je lui ai expliqué en lui créant plusieurs trous de balles que j’étais tout simplement un PIRATE ! OUI JE SUIS UN PIRATE BORDEL !!! RENTREZ CA DANS VOS TÊTES ! RECTIFIEZ-VOUS ! Car dans les semaines à venir, je ne vais louper personne, civils, révolutionnaires, Marine n’importes qui ! Aller, bisous sur les fesses ! »

Maintenant, je dois retourner aller dormir !
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