-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

[Event] Un repos bien mérité

Oui j'étais partie, oui je n'avais laissé qu'une lettre et oui je me trouvais à présent totalement seule comme il y a peu.

L’idée de quitter l’équipage c’est fait de façon abrupte mais je sais que c’est pour le mieux. C’est en me réveillant sur le navire que j’ai pris cette décision. J’étais alors perdue et je ne savais pas où je me trouvais n’y comment j’y étais arrivé. C’était en sentant le tangage du navire et mes coéquipiers autour de moi, eux aussi allongés, que j’avais compris et que je m’étais souvenue de tout ce qui c’était passé sur l’île aux esclaves.
J’avais reçu les premiers soins et je pouvais à présent  me lever sans trop de difficulté et marcher. Cependant il m’était impossible d’effectuer la moindre chose avec mes mains. La disparition de mes ongles provoquait chez moi une douleur vive et puissante à chaque effort.
Daemon et Raiden étaient eux aussi en très mauvais état et c’est cela qui m’avait décidé. Je ne pouvais pas me comporter comme une demoiselle en détresse et attendre que mes camarades viennent me secourir, m’étant leur vie en danger pour moi. C’était peut-être le but d’un équipage mais je n’aimais pas ça. Je ne voulais pas dépendre d’eux à ce point. Alors j’avais pris la décision de partir. J’avais supporté la douleur que chacun de mes mots sur le papier me créaient  et je l’avais laissée sur une table. Nous avions accosté sur une île m’étant totalement inconnu pour ne pas changer et j’avais récupéré mes affaires, mon arc, mes flèches et ma cape, en emportant avec moi un minimum de nourriture et j’avais enfin mis pied à terre.

A présent je me retrouve là, seule, perdue, dans ce port, entouré de visage inconnu. J’ai l’impression d’être revenu en arrière, au moment où j’étais à Saint Urea. Mais pour rien au monde je ne redeviendrais comme ça. Alors je me fais violence et j’avance. Je ne regarde pas derrière, et je m’enfonce dans cette nouvelle ville. Celle-ci m’attire d’ailleurs, je ne saurais dire pourquoi mais j’aime énormément l’ambiance qui ce dégage d’ici. C’est bien plus vivant que Saint Urea et tellement plus beau.
Je n’ai jamais vu ce genre de bâtiment et je pense que je n’en ai jamais vu de si beau. Pourtant, au vu de l’abondance de bâtisse je devrais sans doute me sentir compresser mais c’est le contraire. Je ne me suis jamais sentie aussi libre qu’à cet instant. Ce que j’aime surtout ce sont les toits. Recourbés sur la fin, je les trouve très élégant même si je ne sais pas si l’on peut dire ça pour des toits. J’ai bien envie de grimper en haut d’un d'eux mais l’état de mes doigt me rappelle à la réalité.
Et puis, même si certains bâtiments sont beaux et entretenus je remarque rapidement qu'il y en a un certains nombre en ruines. Des ruines non pas causé par le temps mais par l'homme, ça se voit. Et en regardant de plus prés les habitants ils ne semblent pas heureux... Je ne dis pas qu'il faudrait être heureux tout les jours mais ici ils semblent tristes, je remarque même une vieille femme pleurer dans un coin, ignorer par tous. Des enfants sales jouent dans un coin sans grande envie, sans aucun parents autour d'eux. Je finis même par voir des personnes blessées, plus ou moins gravement. Il y a dû avoir une guerre ici et pas des moindres.

Je pourrais sans doute rechercher des informations plus tard mais pour l'instant mon premier objectif est  de trouver un lieu où je puisse me reposer et surtout récupérer. Je ne pense pas que dans mon état actuel je puisse supporter un quelconque combat, d’autant plus qu’il me semble impossible de pouvoir tirer à l’arc pour le moment.

Aoi à la recherche du lieu de repos idéal. Cela sonne pas mal objectif de personnes âgées proche de la fin quand même...


Dernière édition par Aoi Fujita le Mer 1 Fév 2017 - 14:11, édité 2 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15701-ft-de-aoi-fujita
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15460-qui-a-demande-une-ado-en-colere-aoi-fujita
Il me faut deux choses en priorité, un nécessaire de soin soit de l’alcool et des compresses pour mes ongles et ensuite un lieu où je puisse me poser sans être dérangé par qui que ce soit. En soit, ce ne sont pas des objectifs très difficiles à réaliser puisque il me suffit de voler l’alcool et les compresses puis de trouver une maison en ruine me permettant de me cacher dedans le temps de récupérer et de réfléchir à ce que je ferrais après.
Le problème c’est que je ne sais pas où trouver mon nécessaire de soin au milieu de toutes ces personnes et de ces bâtiments. Sans doute devrais-je demander où trouver une pharmacie mais je ne pense pas que je trouverais ce que je veux si facilement. Je décide tout de même de tenter et interpelle une femme portant un panier de brique.

- Dites-moi, où est-ce je pourrais trouver une pharmacie ici ?

La femme semble effrayé par le fait que je lui adresse la parole mais finit par me répondre en insistant un peu.

- Au... Au bout de la rue la dernière boutique dans le coin. Vous devriez le reconnaître mais je préfère vous le dire d’avance, ils n’ont plus grand chose avec ce qui c’est passé.

Ah, je savais bien qu’il y avait eu quelques choses ici et je suis presque sûr que c’est une guerre.

- Que s’est-il passé ?

- Alors vous êtes bien une étrangère. Si j’étais vous j’éviterais de trop rester ici. Au revoir.

Alors que je m’apprête à la retenir pour en savoir plus elle disparaît dans la foule très rapidement. Etrange tout ça. Je ne pourrais pas dire si ce sont des pirates qui sont ici où quoi que ce soit d’autres mais les habitants semblent en avoir peur.
Je décide de me focaliser sur mes soins et laisse de coter mes recherches sur les événements qui sont déroulé sur l’île. D’ailleurs, je viens tout juste d’y penser mais je ne connais même pas son nom. J’ai le chic pour me lancer dans des choses sans avoir beaucoup d’informations... il faudrait que je change ça.

Je vais enfin vers la pharmacie que m’a indiqué la femme et elle n’avait pas tord en disant que je la reconnaitrais. Des fioles sont mises en expositions à travers les fenêtres, même si il n’y en pas tant que ça, au dessus de la porte est marqué quelque chose dans une écriture que je ne connais pas et un écriteau indiquant que la boutique est ouverte est placé au milieu de la porte. Je rentre dedans et suis enivrée par l’odeur d’herbes et d’encens présent dans la pièce qui me fait presque tourné la tête.
Un vieil homme sort d’une salle et se place derrière son comptoir.

- Bonjour, vous désirez quelque chose ?

- J’aimerais savoir si vous aviez de l’alcool et des compresses.

- Hum... ça risque d’être compliqué, ce sont des produits que me sont très demandé en ce moment mais je vais regarder.

Tout en me parlant il est repartit vers le fond de son magasin et j’observe rapidement si je pourrais prendre quoi que se soit d’utile ici mais rien ne me saute aux yeux et le vendeurs reviens très vite.

- Vous avez de la chance il me reste-

En voyant qu’il me ramène une bouteille et des compresses je ne le laisse pas finir et me jette sur lui, sortant rapidement mon petit couteau et le plaçant sous sa gorge malgré la douleur intense émanant de mes doigts. Je suis derrière lui, il ne voit donc pas ma grimace de douleur et j’appuie juste assez la lame pour lui faire comprendre que je suis loin de rigoler.

- Donne moi le sac.

Il s’exécute, me tendant d’une main tremblante le sac que j’attrape de ma main libre avant de le bloquer de nouveau.
Au même moment quelqu’un entre dans la pièce et observe la scène, pétrifié.

- Chérie, vas te cacher !

Je n’attends pas et tranche la gorge du vieux avant de me lancer sur la vieille qui est sur le point de crier et je lui bloque la bouche pour qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Je m’apprête à lui donner un coup de poignard dans le cœur mais je n’y arrive pas. Quand il s’agit d’une femme je n’arrive pas à tuer. Agacée et en manque de temps puisque quelqu’un pourrait entrer d’un moment à l’autre, je lui donne un coup avec le dos du couteau sur le haut du crane de façon à la rendre inconsciente puis je me relève, ramasse mes courses et sort par la porte d’entrée en prenant soin de retourner l’écriteau pour donner l’impression que la boutique est fermée.

J’ai eu beaucoup de chance qu’il n’y ait eu personne dans cette pharmacie et surtout que j’ai pu me cacher des vitres pour liquider le vieux. Je dois être discrète pour éviter d’ameuter les personnes effrayant les habitants ici, surtout que je ne sais même pas qui c’est. Je m’éloigne donc au maximum de la boutique, préférant ne pas être là au moment où les corps seront découvert et encore plus quand la vieille se réveillera.

C’est alors, au détour d’une rue, que je remarque quelques choses de familier. Une chevelure pour être plus précise. D’un gris presque blanc, très long. Je ne connais qu’une personne possédant ces cheveux et même si je me trompe peut-être je cours vers la rue dans laquelle elle a tourné pour en être sûr.
Vilma serait-elle aussi sur cette île ?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15701-ft-de-aoi-fujita
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15460-qui-a-demande-une-ado-en-colere-aoi-fujita