Il est temps d'avancer

* Quelques temps après Thriller Bark, sur Armada *


Je suis chez moi, dans mon quartier, tranquillement installé en train de bronzer. Je suis sur le balcon. Malgré le petit vent frais, il fait un exceptionnel beau soleil, alors j'en profite de derrière la fenêtre. Allongé sur mon canapé, je me repose, tout simplement. Sauf que je suis interrompus par des bruits de pas et une allure familière. Kenshi Tudou, le représentant de mon quartier quand je ne suis pas là. Il pousse la porte qui nous sépare et entre dans la pièce. Avant même qu'il n'ouvre la bouche, je lève un doigt pour le prévenir que me troubler quand je bronze, c'est pas bon pour sa santé. Il se met pourtant à parler.

« J'ai une nouvelle que tu vas vouloir entendre, car elle va te faire gagner beaucoup d'argent. » Je soulève un sourcil puis ouvre les yeux. Je lui fait signe de poursuivre, il a capté mon attention. Il frappe des mains et deux hommes entre dans ma demeure. Ils sont apeurés, mais des mots parviennent à sortir de leur bouche.

« C'est au sujet d'Arizona Bones, celui que l'on surnomme "Abe".
Connais pas.
C'est un grand explorateur reconnu dans le monde entier. Il travaille pour Maximilian Sobert De Bajac Junior depuis plus d'un an. Ils sont Second Piece Island, la septième île de la seconde voie de Grand Line.
En quoi ça m'intéresse ?
Arizona travaille là bas, mais il ne réussit pas à grimper sur les îlots. Maximilian en a marre d'attendre et a désormais ouvert cette quête à tout le monde. Il propose soixante millions de berrys pour qui l'amène en haut de l'île céleste.
60 millions, hein ?
Mais c'est un homme extrêmement riche. Il n'a aucune famille, donc le kidnapper n'a aucun avantage. Par contre, on peut lui soutirer plus d'argent.
S'il paie une telle somme, c'est qu'il est pressé.
Ça fait trois ans qu'il n'avance pas, qu'il reste au même niveau, malgré les promesses à ses musées de ramener des choses incroyables. Il passe pour un incapable auprès de ses riches amis. Il veut absolument aller en haut, et rapidement
Pourquoi ils n'ont pas avancé ? Qu'est-ce qui les en empêche ?
Les blocs bougent tout seuls parfois, flottant dans les airs. Ils sont trop loin pour les atteindre avec des moyens conventionnels.
On s'est dit que quelqu'un avec vos compétences pourrait sans doute remédier à ce problème. Vous pourriez empocher un beau pactole.
Et qu'est-ce que vous y gagnez vous ?
On voudrait entrer dans la Frapperie, faire parti de vos hommes.
Tiens donc. Et pourquoi ?
Les autres capitaines se complaisent dans leur richesses, ils ne cherchent pas à en avoir plus. Vous oui. Et nous aussi on veut devenir riche. Si on vous rend plus riche …
Vous savez que vous serez récompensés. Intelligent.
Nous avons un bateau et un équipage prêt à partir. Nous avons un éternal pose pour rejoindre l'île sans problème. »

Ils attendent ma réponse. Je ferme les yeux. Un vieillard riche qui veut grimper sur une île céleste. Il y a carrément moyen de faire un truc là. C'est d'accord.

« Départ demain matin à 3h. Vous indiquerez à Kenshi où se trouve le navire, et il vous donnera un symbole faisant de vous des membres de la Frapperie.
Ô merci. Merci beaucoup.
Les personnes qui m'aident obtiennent souvent récompenses. Faîtes de moi un homme richissime et j'élèverai votre statut en un claquement de doigt. Maintenant je veux bronzer.  »

Ils se font conduire dehors, règlent les détails avec mon second pendant que je reprends mon bronzage. C'est une bonne idée qu'ils ont eu de venir m'en parler. Ils savent que je suis attiré par l'or et les billets verts. Ils en ont tiré avantage. En échange, ils ont gagné un statut qui fait d'eux des pirates respectables, avec un but, devenir riche. Le lendemain matin, on met le cap sur cette fameuse île, Second Piece Island.


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Dernière édition par Clotho le Mer 25 Jan 2017 - 14:37, édité 1 fois
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Précédemment sur Second Piece Island:

À cause d'un mot, une faille naquit.
À cause d'une faille, de nouvelles perspectives s'ouvrirent
À cause des nouvelles perspectives, un contrat fut signé.
À cause du nouveau contrat, la situation changea.
À cause de la situation, des gens moururent.
À cause des morts, l'île changea.
À cause de l'île, un homme devint riche.
Tout cela pour un simple mot.


Un temps certain plus tard, le voyage se termine. On arrive enfin en vue des îlots qui flottent dans les airs. Incroyable. J'ai jamais vu ça encore. Ça ressemble à des mini-îles qui lévitent dans le ciel grâce à je ne sais quoi. Des blocs de pierre qui sont dans le ciel. Et le pire, c'est que certains bougent. Est-ce à cause du vent ? De l'attraction ? D'un champ magnétique à la con, simplement parce qu'on est sur Grand Line ? Autre chose ? On s'en fou. On met le cap sur l'île la plus basse, celle où il y a le plus de monde. Il y a plein d'autres bateaux à quai. Quand ils voient le drapeau pirate en haut de mon mât, ils sont pris d'une agitation. On peut les voir, même de loin, courir dans tous les sens, monter sur les bateaux, charger les canons sur la terre et nous viser. Ils tirent sans sommation. On est assez loin pour ne pas être à portée. Alors je dis à mon équipage de rester là, que j'y vais tout seul. Une fois ma Terreur mise à l'eau, je saute dessus et fonce vers ceux qui nous tirent dessus. Les boulets de canon me frôlent au mieux. Ceux que je considère comme une menace reçoivent une lame d'air pour les faire exploser loin de moi. J'avance comme ça, sans crainte aucune. Une fois arrivé dans le port improvisé, je saute à terre. Des dizaines d'hommes armés m'attendent. Je tente la diplomatie.

« Je ne suis pas là pour vous, mais pour Maximilian Sobert De Bajac Junior. Je viens pour son offre d'emploi.
Un traître comme toi ? On est pas aussi con que ça. »

Ils me foncent dessus tout en sachant qu'ils ne font pas le poids. Bêtise ? Courage ? Stupidité ?Loyauté ? Tout ça, sans aucun doute. Le riche doit les payer pour assurer sa défense. Hélas, face à quelqu'un comme moi, c'est dérisoire, inutile. Je décide de ne pas les tuer et de simplement les assommer. Pas facile, car je ne dois pas taper trop fort pour ne pas leur briser la nuque. Une fois tous hors d'état de me nuire, il reste un homme en face. Il est grand, carré et transpire la confiance, l'auto-suffisance.


« Tu n'es pas le bienvenu ici, pirate.
Pourtant on m'a appelé et demandé de venir.
Bien sûr. Et la marmotte met le chocolat dans le papier peut-être ?
Un riche a déposé une offre d'emploi. En bon mercenaire que je suis, je viens proposer mes services.
Alors ça c'est la meilleure.
Que tu me crois ou pas, je m'en fou. J'suis pas là pour discuter avec toi si t'es pas Max. Si t'es pas lui, dégage de mon chemin avant que je ne t'en dégage.
Essaye un peu pour voir. Ces îlots sont mon trésor, ma gloire, je ne laisserai personne les explorer avant moi.
Tu sais qui je suis et ce que je peux faire. Tu veux vraiment t'opposer à moi ?
Si tu veux me voler la vedette, oui.  »

Il me saute dessus comme un tigre. Rapide le bestiau. Mais pas assez. Je lui donne un bon coup dans le ventre pour le calmer. Il tombe sur le sol et s'évanouit. Bien, je peux reprendre. Je me dirige vers un temple, le seul de l'île. Cela fait trois ans qu'ils sont coincés ici, ils ont donc emménagé dans les constructions locales. Les tentes du début ont vite perdus de l'intérêt face aux conditions climatiques étranges de cette mer. Un serviteur s'approche de moi, je lui explique la raison de ma venue. Il me fait entrer puis attendre. Il ne semble pas me reconnaître. Peut-être qu'ils sont tellement occupé à essayer de monter qu'ils ne se tiennent même plus au courant des nouvelles à travers le monde. Un homme, assez petit et vieux entre dans la pièce.


« Vous souhaitez travailler pour moi ?
Oui.
Beaucoup l'ont fait, aucun n'a réussit.
Je ne suis pas beaucoup de personnes. Je suis moi. Et moi, je réussis.
Pour entrer à mon service, il y a un test. Réussissez le, et je vous engage. Échouez, et vous repartez aussitôt. Grimper sur l'îlot suivant, voilà le test.
C'est tout ?
Comme je l'ai dit, personne n'a réussit.
Jusqu'à présent. Indiquez moi sur lequel je dois grimper.
Vous n'avez aucun matériel ? Aucune corde, aucun piolet … Vous êtes un amateur.
Je n'ai peut-être aucune expérience, mais je sais grimper en haut. Maintenant, si on arrêtait de perdre du temps et qu'on s'y mettait ?  »

On sort dehors, il m'en pointe un du doigt. Il n'est pas trop haut, ça va. Je saute dans les airs avec des geppous sous le regard ébahit des novices qui se réveillent. Arizona me regarde avec des yeux émerveillés. Maximilian voit en ma prouesse l'espoir qu'il désespérait de venir à lui. Je grimpe jusqu'en haut de l'îlot. Puis je me laisse tomber sur celui où tout le monde m'attend. A peine ai-je atterrit que le riche m'apostrophe.

« Incroyable. Extraordinaire.
Je vous avait dit que je ne suis pas n'importe qui.
Je vous engage.
Vous ne connaissez même pas mon prix.
Peu importe. Vous avez réussit à faire en une minute ce que personne n'est parvenu à accomplir en trois ans. Vous avez grimpé.
On peut discuter affaires maintenant ? Mes hommes peuvent débarquer tranquillement ?
Oui oui, bien sûr. »

On retourne dans sa maison, accompagné par Arizona.


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Dernière édition par Clotho le Mer 25 Jan 2017 - 14:40, édité 1 fois
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Nous sommes tous les trois assis autour de la table. Les deux boivent de l'alcool fort, moi un bon diabolo fraise, comme je ne supporte pas l'alcool, à leur charge. Une pile de papier traînent sur la table.

« Soixante millions pour vous aider à grimper ? Non.
Pardon ?
Vous êtes bloqués ici depuis trois ans. Vous n'avez pas avancé d'un pouce. Vous êtes toujours au niveau de la mer. Sans moi, vous n'arriverez jamais en haut. Vous avez besoin de moi. Je suis indispensable. Sauf si vous préférez attendre encore trois ans que quelqu'un d'autre se pointe pour vous sauver les miches. Donc non, soixante millions, c'est clairement pas assez.
Cent quatre vingt millions alors ?
Voilà, on y arrive. 180 millions de berrys, soit 60 millions par semaine. Je m'occupe de vous faire grimper d'îlot en îlot et d'assurer votre sécurité. Et je garde ce que je trouve.
En fait, monsieur Bones a trouvé une faille dans les îlots.
Il est possible de les contrôler. On peut les faire s'éloigner, se rapprocher, changer de direction …
Comment ?
Il existe des mécanismes sur certaines îles. J'ai passé trois ans à étudier toutes celles que je pouvais. Je peux les faire bouger comme je veux maintenant.
Mais il vous manque un moyen d'arriver sur les îlots qui sont trop éloignés.
Oui.
Donc il suffit que je vous fasse grimper et vous vous occupez de rapprocher les blocs pour que les autres puissent monter ?
C'est cela.
Bon, on attend quoi alors ? Le temps, c'est de l'argent.
Bien dit. »

Le vieillard dit à tout le monde de rassembler ses affaires, ils vont enfin grimper. J'attrape l'explorateur qui monte sur mon dos et s'accroche bien. Puis je saute avec des geppous jusqu'à arriver au prochain bloc. Arizona pose ses pieds, et vomit. Oui, le geppou peut donner mal au cœur les premières fois. Une fois qu'il se sent mieux, on avance vers le centre du bloc, là où un bâtiment se trouve.

Îlot n°1



Il est ancien, couvert de runes, de végétation, de crevasses et d'insectes. On les fait partir rapidement avant d'entrer. Le type au chapeau sait exactement où aller. On marche un peu, on tourne plusieurs fois, puis on arrive dans une salle avec une sorte de tombe. Arizona s'approche et remarque plusieurs plaques pression.


Il sort un den den et contacte les hommes restés au sol. Quand il appuie sur un bouton, une réaction se produit. Les hommes en bas lui disent ce qui se passent.

« Je croyais que vous saviez comment les faire bouger ?
La théorie et la pratique dont deux choses différentes. J'ai étudié sur un bloc qui ne pouvait plus bouger. Je n'ai donc pas pu voir toutes les fonctionnalités. Mais ça reste basiquement les mêmes.  »

Il se prépare puis effectue des actions. Tout à coup, le bloc se met à trembler. Rien de plus. Il appuie sur un autre bouton. Quelques secondes plus tard, l'îlot bouge. Les gars en bas nous disent qu'il se met à descendre. Au den den on entend la joie de tout le monde. Arizona a réussit à rapprocher deux blocs. L'îlot se rapproche de plus en plus. Là, les gens en bas commencent à paniquer. Apparemment, le bloc ne s'arrête pas et fonce sur l'autre. Bien sûr, la vitesse est presque nulle, mais quand même. Ça risquerait d'endommager les ruines et futures trouvailles. Il appuie sur des boutons au hasard. Trop tard, la collision a lieu. Et elle est violente, car le mouvement du bloc ne s'arrête pas. Quelques secondes plus tard, après avoir touché à à peu près tout, l'îlot s'immobilise. Sauf qu'il remonte légèrement puis se stabilise. Manque de chance, les deux sont trop éloignés pour que les explorateurs quitte celui au niveau de la mer bleue. Arizona touche à un bouton en pressant légèrement son symbole. L'île descend un peu et est désormais à portée. Ouf. On sort du temple et on va au bord de la falaise. Les gens d'en bas applaudissent, sifflent, crient de joie. Maximilian saute de joie. Après trois ans passé coincé, il va enfin pouvoir trouver des richesses à exposer dans ses musées. Je me laisse tomber pour arriver à leur niveau. Je m'approche du type qui va me rendre riche.

« Je viens de faire une chose que vous n'avez pas réussit en trois ans. C'est l'heure de passer à la caisse pour la première semaine.
Et c'est un paiement bien mérité. Maintenant, pouvez-vous créer un escalier, que l'on puisse accéder au bloc ?  »

Alors c'est comme ça qu'il compte grimper ? En utilisant ma terre ? Peu importe. Tant que les sous pleuvent, je suis content moi. Les hommes montent donc sur l'îlot numéro 2. Un pas historique vient d'être fait.


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Dernière édition par Clotho le Mer 25 Jan 2017 - 14:41, édité 3 fois
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Un peu plus tard dans l'après midi, pendant que tous sont occupés à explorer cet îlot, mon den den sonne. Enfin, un de mes den den. Son apparence m'indique tout de suite qui est au bout du fil. Un chapeau rouge, une veste rouge, les traits marqués par l'âge, Red m'appelle.

« Red.
Clotho.
T'as besoin de quoi ?
Rien cette fois. Enfin, ça dépend en fait. J'ai entendu dire que tu étais allé sur Second Piece Island.
Tes informateurs font du bon boulot, tu devrais les augmenter. Si t'appelles c'est que tu connais le coin et que t'y as des intérêts.
On va dire ça. Les locaux sont des copains et n'aiment pas du tout la visite d'étrangers.
Merci du renseignement.
C'est pas la raison de mon appel.
Il y a toujours plus avec toi.
J'aimerais que tu sabotes l'ascension vers les îlots supérieurs.
Impossible. Je suis sous contrat pour faire monter un vieillard bien riche jusqu'en haut en toute sécurité.
Et je suppose que tu ne peux rompre ton contrat.
C'est la seule chose qui me garantisse un travail et des employeurs. Si je reviens sur un contrat, je ne vaux rien.
Bien. Tu penses quoi de deux contrats à la fois ?
C'est le meilleur moyen de foirer les deux. Hors de question.
… Voilà qui devient gênant.
Mais une fois le contrat terminé, je suis libre. Je peux prendre un autre job.
Ah, te voilà raisonnable.
Moi ? Raisonnable ? Me fais pas rire Red, j'suis cardiaque.
Ton job se finit quand ?
Une fois qu'on est tous arrivé en haut sain et sauf.
T'as rien promis pour la descente ?
Ils étaient tellement occupé sur comment monter qu'ils n'y ont pas pensé.
Parfait. Dès que ton contrat se termine, j'en ai un autre pour toi. Tu vas faire en sorte qu'il n'y ai aucun survivant de l'expédition. Tu devras faire en sorte que ça repousse les éventuels suiveurs.
Pour ça, il faut déjà qu'on arrive en haut. T'as dit que tes copains sont pas spécialement disposés à coopérer. S'ils s'en prennent à nous, je devrais répliquer.
T'inquiète pas. Je vais contacter quelqu'un de confiance qui leur fera passer le message. Ils resteront cachés et bien sages, sans vous attaquer. En échange, tu devras faire le ménage après.
Ça roule pour moi. Tu paies combien ?
Soixante millions, comme d'hab.
Ok. Dès que mon contrat actuel se terminé, je supprime tout le monde et fais en sorte de dissuader d'éventuels explorateurs de reprendre le flambeau.
Parfait. Je vais appeler Levy, elle fera le relais avec les locaux.
Ravi de faire affaire avec toi Red.  »

Il raccroche sans plus de formalité. Je suis ra-vi. Je vais devenir riche. RICHE ! Les sous de Max, puis ceux de Red vont devenir miens. Trop cool. Et en plus, je fais le ménage et je gagne ma réputation de mercenaire. Que du bon pour moi. Un peu plus tard, Red appelle Levy Quinn qui transmet le message à Lame, Cendre et à la Trinité. Ils s'engagent à ne pas nous attaquer et nous laisser monter tant que j'extermine tous les explorateurs dès que je le peux. Un deal ayant été passé avec Red, je le respecterai.


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« Mon dieu, c'est magnifique. Regardez ces voûtes, ces murs, ces peintures, ces reliefs, ces gravures … Elles datent toutes d'une époque pré-coloniale, avant qu'on ne colonise toutes les îles connues et valant le coup.
Ce sont des spécimens absolument extraordinaires.
Je suis  bien d'accord monsieur Sobert De Bajac.
Vous ne venez pas regarder Clotho ?
Hum ? Des blocs de pierre, génial, quoi de plus passionnant ? Des criquets fossilisés ?
Quoi ? Vous en avez vu ? Où ?
Non, je … C'était … rien, laissez tomber.
Allons, dépêchons nous, il y a tellement à découvrir. Réjouissez-vous, nous sommes les premiers explorateurs à venir ici. Nous sommes les précurseurs.
Vous et vous, prenez des photos de tout ce qu'il y a. Vous, faîtes un carte précise de chaque îlot. Vous, faîtes un inventaire de ce qu'ils contiennent.  »

Max distribue les ordres comme moi les beignes. Il est le chef ici, tout le monde lui obéit. Chacun à sa place, fais ce pourquoi il est venu. Pendant ce temps là, je m'emmerde royalement. Mais alors royalement. Ya rien à foutre sur un rocher volant. C'est dépourvu de bars, de strip-clubs, de maisons de passes, de casino … Bref, aucun intérêt pour moi. Pourtant, les autres semblent être sur un petit nuage. Ils examinent chaque glyphe, chaque symbole, chaque peinture ou dessin, tout ce qui a été laissé par la civilisation ayant construit ça. Ils regardent l'architecture étrange des lieux.

« D'après vous, ça date de quand ?
… hum … difficile à dire. Rien ne semble avoir été changé, déplacé ou bougé. On peut supposer que les dessins ont été fait par le peuple qui a battit l'endroit, d'après les traits communs.
Tu trouves des points communs entre des dessins et un temple ?
Bien sûr. Il suffit de savoir chercher. Par exemple, le temple est particulière, ce n'est pas une pyramide mais une pyramide à degrés. Autrement dit les surfaces ne sont pas lisses mais forment des marches. On retrouve ce symbole un peu partout. Il doit signifier maison, temple, sanctuaire, ou quelque chose comme ça. Les dessins sont plutôt à angle droit. Les gravures, par contre, sont d'un tout autre style. Elles sont plus fluides, moins appuyées, très peu érodées. Ça peut signifier qu'une autre population est venue ici, qu'il y a eu un changement dans les formes de communications … Je placerai la création d'un tel édifice vers les années …400. Peut-être antérieur même.
Vous savez ce que ça signifie ?
Que cet endroit précède la création du gouvernement mondial.  Qu'il fait parti de ces rares endroit où l'on peut espérer trouver la vérité. Peut-être même une explication sur le vide de cent ans. Et par conséquent, la marine ne peut être mise au courant. Sinon elle fermerait les lieux, ou les buster callerai.
Elle n'oserait pas détruire des ruines aussi anciennes ?
L'étude du passé et du siècle oublié est punit par la peine de mort ou l'emprisonnement à vie, je vous rappelle.  » Ils se tournent tous vers moi. « J'ai été révolutionnaire, je connais les sujets à éviter. Et je vous confirme que si jamais le gouvernement apprend l'ancienneté de ces ruines, il viendra pour tout détruire. Il ne veut pas prendre le risque de voir ressurgir les cent ans passés sous silence par leur soin. Mieux vaut garder pour vous toutes les découvertes. Du moins, jusqu'à ce qu'on arrive en haut et qu'on découvre tout ce qu'il y a à voir.
Je suis d'accord, monsieur.
Très bien. Vous avez tous entendu ? Personne en dehors de ceux présents ne doivent savoir ce que l'on trouve. Tout passe par moi avant d'être sorti.  »

Il règne dès lors une atmosphère étrange dans la pyramide. Car ces mots prononcés font clairement des personnes présentes des coupables aux yeux des tout-puissants de ce monde. Et même un homme riche comme Max ne pourrait s'en défaire. Désormais, le secret est de mise. Même les personnes restées en bas ne doivent pas savoir ce qui se trouve ici. Des espions du GM sont peut-être déjà là, qui sait. Mais j'ai pas envie de prêcher le vrai pour le faux ou de bouger mon cul. Mon job consiste à les faire grimper en sécurité, point.


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Je me fais chier, mais genre royalement. Je suis couché sur le sol, la tête contre un rocher, et j'essaie de dormir. Je suis hors du temple en train de prendre le soleil pour recharger mes batteries. Je n'arrête pas d'être interrompus par des cris d'excitation provenant de l'intérieur de l'édifice. Ils ont du trouver une nouvelle trouvaille. Youpi, hourra, on est trop content. En même temps, je ne sais pas pourquoi je me plains. Je suis payé à me dorer la pilule. Trente minutes de boulot pour des heures de repos. Plein de personnes tueraient pour ça. Je pensais que ça me plairait, au départ. Mais j'ai besoin d'être actif, de faire des choses, de bouger, sinon je m’ennuie, je m'emmerde et je deviens de mauvaise humeur. Ça fait déjà plusieurs heures qu'ils sont en train de regarder chaque recoin, chaque dessin, chaque gravure. Plusieurs heures que je tourne en rond. Quelqu'un s'approche de moi, se mettant entre le soleil et ma personne.

« QUOI ?
Heu … rien. Monsieur Sobert De Bajac m'a demandé de vous tenir compagnie.
Il veut que tu me surveilles ? J'suis pas un gamin, je connais mon job.
Il a pensé que je pourrais vous … divertir. »

J'ouvre les yeux. Malgré le soleil dans le dos, je distingue un homme d'environ vingt cinq, peut-être trente ans. Des traits fins, muscles apparents, petite barbe, cheveux châtain, yeux noisette, silhouette élancée. Pas trop mal. On doit pouvoir s'amuser avec lui.

« T'es là juste pour ça ?
Oui.
T'as pas d'pot alors. J'm'amuse pas pendant un job.
Même si je suis là exprès pour vous ?
Oui. J'suis ptet un pirate, j'suis ptet méchant comme disent certains, sans honneur d'après d'autres, mais je respecte mes contrats. Je n'en bâcle jamais. Je ne me divertis pas durant une mission. Après, par contre, c'est autre chose. Tu peux aller dire à Max que tu as remplis ton rôle si tu veux.
Mais … je … je suis là pour vous.
Et moi j'te dis que non. Maintenant, dégage, tu me gâches mon bronzage.  »

Il est surpris, il ne bouge pas tout de suite. Le temps que son cerveau assimile ce que je viens de lui dire, il est statique. Puis quelques secondes plus tard, il bouge enfin et disparaît à l'intérieur du temple. Quelques heures plus tard, la soirée est bien avancée quand l'équipe sort enfin.

« Pas trop tôt. Vous avez pris votre temps.
Il y a tant de choses à visiter, à regarder …
Vous voulez monter de nuit ou on campe là jusqu'à demain matin ?
On va attendre. Qui sait sur quoi on pourrait tomber.
Ok, ça roule.  »

Le lendemain matin, quand tout le monde se réveille en même temps que le soleil, Max donne l'ordre d'aller sur l'îlot suivant. Cette fois, Arizona ne souhaite pas venir avec moi. Il a encore du mal à se remettre de la veille, et rien que de penser à voler, il est malade. Du coup, il me guidera avec les symboles. Alors j'utilise des geppous pour aller en solo sur le bloc numéro deux.

Îlot n°2, jour 2


Cet îlot est plus gros que le précédent. Il y a plus de végétation aussi. Les ruines sont presque entièrement recouverte par la nature. Je me laisse tomber devant le temple puis rentre à l'intérieur. L'ouverture fait trois mètres de haut pour deux de largeur. Le couloir me mène jusqu'au centre de la bâtisse. Une fois devant le panneau de contrôle avec tous les symboles, je lance la conversation par den den avec l'explorateur. Je suis ses indications et appuie sur les boutons. L'îlot se met à trembler un peu, puis bouge.


« Qu'est-ce que tu fais ?
Quoi ?
Le bloc monte !
Pourquoi tu m'as dit de faire ça alors ?
Je t'ai dit d'appuyer sur des boutons précis pour faire descendre l'îlot, pas pour le faire monter.
Et j'ai appuyé sur les cases que tu m'a dit.
C'est pas possible. Ces cases réduisent la hauteur, elles ne l'augmentent pas.
Et pourtant.
C'est pas possible.  » Un dialogue de sourd est entamé. Il ne s'arrête que lorsque Max nous dit que l'îlot continue de prendre de la hauteur.
« Première ligne, quatrième colonne. Cinquième ligne, sixième colonne. Troisième ligne, deuxième colonne.
Fait.
Mais putain ! Le bloc continue de monter.
Arrête de te planter alors !
Mais appuie sur les putains de boutons que je te dit au lieu de faire ça au hasard !
Mais je le fais pas au hasard. J'appuie sur ceux que tu le dit.
Impossible !
JE TE DIS QUE SI !
ET MOI JE TE DIT QUE NON ! Première ligne, quatrième colonne, tu appuies sur l'espèce de cheval noir avec la langue en bas qui pend et se sépare en deux.
Heu … non.
Comment ça non ?
La quatrième colonne, première ligne, c'est un symbole noir symétrique, un espèce de verre ou porte.
Cinquième ligne, sixième colonne, c'est quoi ?
Un espèce de carré noir avec des lignes blanches. On dirait un poing.
J'ai compris le soucis. Les boutons ont été changé de place. C'est pour ça qu'on obtient pas le résultat souhaité.
L'îlot continue de monter ! »

Max hausse le ton. Mon bloc s'approche dangereusement d'un autre stationnaire. Par chance, sa vitesse n'est pas élevée, peut-être deux kilomètres par jour. Arizona me dit sur quels symboles appuyer. Ça prend un peu de temps car beaucoup se ressemblent. Mais finalement, on réussit à arrêter l’ascension. On parvient même à le faire descendre jusqu'à ce qu'il soit à portée de celui des explorateurs. Je relie les deux îlots avec ma terre en formant un escalier. Les explorateurs sont ravis d'arriver enfin sur un bloc plus haut. Je me pose dans un coin et laisse les premiers rayons du soleil réchauffer mon corps. On est en hivers, on a donc quand même des manteaux épais pour nous protéger du froid. Certains ont des gants, des bonnets et des écharpes. Moi j'en ai pas besoin grâce à mon logia qui régule ma température corporelle tout seul. Arizona ouvre la marche dans le temple. Max semble déçu, il n'y a pas de trésor ici. Soit quelqu'un est passé avant nous, soit il est plus haut. Comme il n'y a aucun signe de combat ou de dégradation, il pense que son one piece personnel est sur un bloc supérieur. Comme le temple ressemble aux autres, les archéologues en sortent rapidement. Ils pourront étudier les runes/dessins/gravures/peintures/autre truc dont je m'en fou plus tard.

« On va passer au suivant.
Déjà ?
Il n'y a rien sur ce bloc d'intéressant.
Rien à revendre, hein ?
Les temples méritent bien un petit quelque chose, mais ça n'a pas vraiment de valeur marchande.
Alors c'est pour ça que vous êtes là. Trouver des trésors, les prendre et vous en mettre plein les poches.
On ne devient pas milliardaire en faisant de la philanthropie. On va sur le suivant.  »

Il décide quand même de laisser quelques scientifiques ici pour étudier la zone. Une fois le matos remballé, on décolle.


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Îlot n°3


Comme précédemment, je grimpe à l'aide de geppous sur le bloc suivant. A peine ai-je poser le pied que je sens que ce bloc est différent des autres. Déjà, il est plus petit. Beaucoup plus petit. Il fait à peine la taille du temps. On dirait qu'il manque une partie. Boarf, j'avance dans le temple. Le premier pas que je fais à l'intérieur, j'appuie sur un mécanisme caché dans une dalle sur le sol. Avant que je ne puisse réagir, une hache géante sort du plafond et me tranche verticalement en deux. Mon logia me prévient de tout dégât bien entendu, et encore une chance, sinon je serais mort. Malgré mon haki, malgré mon expérience et ma vitesse, je n'ai pas pu voir le piège venir ni l'esquiver. S'il y a un piège, ça veut dire qu'il y a quelque chose à protéger. J'avance, mais cette fois, mes sens sont en alerte. Je regarde le sol, le plafond, les murs, le couloir. Il est noir à cause du manque de lumière. J'attrape alors une torche sur le côté et l'allume avec une allumette. Pratique ces machins qui fonctionne toujours malgré des décennies ou des siècles qui sont passés. Désormais je vois beaucoup mieux avec la lumière. J'attrape des cailloux et les lance en avant pour vérifier la présence de pièges. On dirait qu'il n'y a rien. Je suis concentré au maximum, mes sens sont en alerte. Aussi, quand mon den den sonne, je sursaute et lâche mon éclairage. Je le récupère et décroche mon den den.

« Alors, t'attends quoi ? On commence à s'impatienter en bas.
Va falloir attendre. Ce temple a un piège dès l'entrée qui m'a presque tué. Je vérifie qu'il n'y en a pas d'autres.
Un piège ? Il y a donc quelque chose de valeur à l'intérieur.
Probablement. Et comme si je meurs vous êtes bloqués et je ne suis pas payé, je préfère prendre mon temps et m'assurer qu'on restera tous en vie.
… Mieux vaut patienter un peu, en effet. On a attendu trois ans, on peut bien attendre quelques minutes de plus.
Je vous ferais signe quand je serais devant les symboles. »

Je coupe le contact et reprends mon investigation. Par sécurité, j'active mon tekkaï kenpo qui rend mon corps aussi dur que de l'acier mais me permet quand même de bouger. Un bruit, une sorte de grincement résonne dans le bâtiment. Je me retrouve nez à nez avec l'une de mes phobies. Des toiles d'araignées bloquent mon avancée. Elles font toute la taille du couloir. Si je veux passer, je vais devoir les enlever. Un frisson me parcourt l'échine. J'avance ma torche jusqu'à ce que les flammes touchent les toiles. La soie s'enflamme aussitôt, et les flammes se transmettent de toiles en toiles. Je sors du temple à cause de la fumée que je sais être mortelle. J'attends à l'extérieur, à l'abri des flammes. Arizona m'appelle pour me demander pourquoi il voit de la fumée sortir de l'îlot. Je raccroche sans répondre et coupe mon den den. J'ai pas envie qu'ils viennent tous me faire chier quand je remplis une mission. Les lianes le long du bâtiment prennent feu, elles aussi. Une épaisse fumée noire monte dans le ciel. J'espère que Red a réussit à joindre les autochtones et leur faire passer que je vais faire le ménage après, sinon, j'ai peur qu'ils nous tombe dessus. En soit, le feu ne devrait pas faire de dégât à de la pierre, donc le temple devrait rester intact.

Plusieurs dizaines de minutes passées, la fumée s’amincit pour finir par disparaître. Je retourne à l'intérieur. L'odeur de carbone domine toute autre senteur. J'avance tranquillement. Il n'y a plus aucune toile, aucune trace de verdure, rien. Le passage est dégagé, ouf. J'arrive dans la salle principale et j'en crois pas mes yeux. Il reste des toiles, des grosses toiles. Dès que je pénètre plus en avant, des paires d'yeux s'ouvrent. Des yeux ayant la même taille que les miens. Sauf qu'ils sont rouges, et par huit. Ayant la phobie de ces bestioles, je sais qu'il s'agit de trucs dégueulasses. Plusieurs dizaines d'yeux apparaissent. Des grincements et une odeur âcre remplissent les lieux. Le feu ne semble pas avoir touché cette pièce. Pourquoi ? De la soie anti-incendie ? Ça existe ça ? Je fais deux pas en arrière quand je vois des cocons bouger. Me dit pas que … que des bestioles vont en sortir … Pitié, pas ça … Dis moi que c'est un piège de la marine et que je vais finir en prison. Ou bien que c'est Teach qui se cache dedans. Tout. Tout sauf ça. N'importe quoi d'autre, mais pas ça. PAS ÇA ! Pitié …

Pourtant, ce sont bel et bien des araignées qui sortent des cocons. Ah oui, j'ai oublié de vous préciser que les cocons ont une taille humaine. Donc les monstres qui en sortent font environ ma taille. Elles sont plein de poils, d'yeux et de pattes. Elles sont dé-gueu-lasse. Le panneau de commande est derrière elles. Je vais donc forcément devoir faire quelque chose. Normalement, les araignées ont peur du feu. Je lance donc ma torche droit sur la plus proche de moi. Elle ne bronche pas et balance du fil dessus, ce qui l'éteint directement. Me voilà dans un noir complet avec des monstres qui détectent les mouvements. Autant dire que mon courage n'est plus qu'un mot sans aucun sens. Le concept m'a quitté dès que j'ai posé les yeux sur les cocons. Là, je suis en mode totalement paniqué et survie quoi qu'il arrive, sans toucher ces trucs si possible. Je ne cherche même pas à comprendre, j'utilise des sorus pour sortir de là aussi vite que possible. Excellente idée. Du moins, dans ma tête. Pendant que j'étais paralysé et que je tentais de réfléchir, des bestioles sont passées derrière moi. Du coup, un soru et je leur rentre dedans. On peut oublier donc. Alors il me reste quoi ? Je sors mon épée et lance des lames d'air pour éclairer l'endroit.

Ça repousse les deux premières, mais pas les autres qui avancent. Je me crée alors mon propre cocon avec mon dôme de terre. Je le fais de deux mètres d'épaisseur pour être tranquille. Puis je prend la direction de la sortie. Enfin, ce que je crois être de la sortie. Parce qu'autant l'avouer, quand on est confronté à sa phobie, on ne réfléchit plus correctement. Notre cerveau est mis en pause pour laisser la place à l'instinct de survie. Mais quand même notre instinct de panique survit, qu'est-ce qu'on fait ? On se retrouve à la place d'un enfant de dix ans. J'ai un logia, des techniques puissantes, une prime énorme, une réputation adéquate, et malgré tout, je suis pa-ra-ly-sé, incapable de bouger. Qui l'aurait cru ? Qui aurait pensé que je tombe sur l'une de mes pires phobies durant une missions de routine ? Je suis incapable de penser, mon esprit est totalement vide. Mon dôme me donne des indications. Elles le tapent pour faire un trou. D'autres balancent un jet de venin, d'acide ou je ne sais quoi. Et ça attaque bien ma protection. Je ne vais pas tenir plus longtemps. Il me faut un plan. Allez Clotho, UN PLAN ! UN PUTAIN DE PLAN, C'EST PAS COMPLIQUE QUAND MÊME ?! Bouge ton putain de cul et trouve quelque chose !

Je me retrouve à la même place que lors de ma première mission après ma sortie de l'académie. Sur Las Camp, quand Mogaba a révélé ses couleurs de pirate, nous prenant tous de court. On a faillit mourir plusieurs fois ce jour là. J'étais tétanisé de voir un marine, censé incarner la justice et la paix se révéler être un traître corrompu et corrompant toute une île. Le temps a passé depuis, j'ai bien évolué. Et pourtant, trois ans plus tard, me voici dans la même position. Un enfant chétif sans moyen pour se défendre. Mais non, ya pas moyen. Je suis libre, je suis vivant et j'entends bien le rester. J'ai volé la vedette à ce lâche de Clotho, j'ai pris le contrôle de son corps, j'ai enduré des années de prison sordide, c'est pas pour mourir ici et comme ça. Ce ne sont pas des putain de bestioles dégueulasses qui vont m'avoir. J'ai survécu à Teach et son équipage. J'ai survécu à une confrontation avec un putain d'empereur pirate du nouveau monde. Hors de question de crever ici et comme ça. De nous tous, je suis le plus combatif, celui avec le plus grand esprit de compétition, celui dont les sentiments sont le plus exacerbé. Ce n'est pas ma fin, pas ici, pas comme ça. JE LE REFUSE ! Alors je rassemble ma volonté, je me souviens de qui je suis et de ce que je peux faire. Je me relève au moment où mon dôme est percé à plusieurs endroit par les arachnides.

Que ma défense soit brisée ou pas, ça ne change rien. Je suis une défense à moi seul. Les morceaux de terre sur le sol se mettent à flotter dans les airs. Petits comme moyens ou gros morceaux, tous suivent un ballet spécifique. Ils se mettent à tourner puis frapper tout ce qui est à portée. Les araignées, ces monstres dégoûtants se prennent les attaques sans pouvoir contrer. Ça les repousse, les éloigne et j'en suis content. Mais je dois les éliminer, pour le bien du Monde. Elles ripostent en crachant de l'acide qui dissout mon élément en quelques secondes. Je lance une couche de terre sur le sol partout dans le temple. Puis je crée des pics acérés pour les transpercer. Certaines se font avoir, d'autres esquivent grâce à leur sens hors norme. Saloperies de merde ! Elles sont quand même sur ma terre. Alors je saisis cet avantage énorme. Ma terre emprisonne leurs pattes et les écrase sans pitié, les réduisant en bouillie verdâtre. Elles poussent des cris qui déchirent les cieux. Moi, ça ne fait que me motiver. En voilà certaines qui jouent à Tarzan avec des fils en haut. Elles sautent de fils en fils jusqu'à arriver à moi. Manque de pot, je suis prêt cette fois. J'ai retrouvé ma combativité et je me souviens comment combattre.

Mon sabre est sorti, bras tendu à l'horizontal. Puis je tourne sur moi même, formant un tourbillon parfait. Celles qui tendent leurs pattes vers moi n'ont pas le temps de les replier et se les font trancher net. Pas de pitié pour ces monstres au plus haut point ignobles. Je leur fait ce que la marine fait à tous les révos qu'elle croise, je les extermine sans pitié. Dix trucs sont sur le sol, dix autres dans les airs. Ils tentent de s'enfuir. Je ne leur en donnerai pas l'occasion. Je laisse tomber mon sabre, arrête de tourner brusquement puis envoie des poings d'air droit sur eux. Ou plutôt, droit là où ils vont. Ça les arrête net. Je crée une explosion de terre en tapant violemment du pied sur le sol. Ma terre qui était au pied des murs se met à grimper sur ces derniers, jusqu'au plafond. Elle coupe les fils de soie que les monstres utilisent pour se déplacer. Résultat, tout le monde tombe sur le sol. Pas question de les laisser fuir. Mes pics de terre apparaissent partout et les transpercent sans grande difficulté. Je suis un criminel mondialement reconnu, ce ne sont pas des vulgaires arachnides qui vont me battre. Une fois qu'il ne reste plus que des cadavres, je me laisse tomber sur le sol. Mon élément les regroupe tous dans un coin. J'avance vers le panneau de contrôle. Cette fois aussi les symboles ont changé de place. J'appelle Arizona qui me demande ce qui s'est passé. Je leur dirait quand ils seront là, pour l'instant, on se concentre sur comment faire bouger ce bloc de roche géant.

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Une fois tout le monde à bord, ils découvrent les cadavres géants des monstres. Oui, ce ne sont pas des animaux pour moi, mais bel et bien des monstres. Ils étaient là depuis un bail vu toutes les toiles. J'ai fais un tour complet dans le bâtiment, au cas où. Et j'ai bien fait. J'ai trouvé un nid avec des centaines d’œufs dans des cocons. Évidemment, je les ai tous écrasé sans pitié. Rien à foutre si j'anéantis une espèce, ce ne sont que des bestioles sauvages dégueulasses. Elles méritent de mourir, point. Sur ce bloc aussi les boutons ont changé de place. Ils semblent regroupés par type ceci dit. Max est déçu de ne trouver aucun trésor. Les monstres ne gardaient rien finalement, on dirait. Le vieillard veut monter sur l'îlot suivant, mais je refuse. Je dois me reposer pour récupérer un peu de ce combat. On décide donc de monter le camp ici pour passer la nuit. On met une grande bâche en toile devant l'entrée pour bloquer le froid, je consolide le tout avec un mur de terre épais. Les tentes sont rapidement montées, un feu est préparé. Grâce aux petits trous dans le plafond, la fumée ne nous tuera pas et pourra s'échapper. Les scientifiques font le tour des ruines en espérant trouver quelque chose.

On sait qu'il y avait un royaume puissant qui dominait tout. Une guerre éclata avec le futur Gouvernement Mondial, qui se solda par la victoire de ce dernier. Les vingt rois créèrent le GM, le royaume fut oublié, son histoire interdite, la lecture des ponéglyphes également. Le GM chasse toute personne ayant des liens avec cette période ou faisant des recherches dessus. Sachant que ces blocs contiennent des morceaux d'histoire datant d'avant la création de la marine, ils rentrent dans la catégorie à ne pas dévoiler sous peine de mort. Chose qui frustre au plus haut point les archéologues. Ils sont chargés de transmettre le savoir des anciens aux nouveaux, de retrouver les traces de civilisations disparues et de les ramener à la lumière du jour. Ici, tout leur travail doit rester secret. Ils regardent tous les symboles gravés, cherchent des correspondances avec les langues connues. Moi, je m'en fou que le gouvernement sache que je sois là. Je suis déjà un criminel notoire. Alors un crime de plus, ça ne changera pas mon CV. La journée passe rapidement, la nuit encore plus. Les réveils sonnent 8h, tout le monde se réveille et se lève. On démonte le camp puis je pars en éclaireur sur le bloc suivant, toujours en geppou. On dit merci Shaïness de m'avoir montré cette technique ô combien utile.

Îlot n°4, jour 5


Ma dernière rencontre m'a refroidit un peu et j'avance prudemment maintenant. Pas envie de retomber sur des araignées géantes. Premiers pas dans le temple, aucun piège. Je ne relâche pas ma garde. Une odeur attaque mes narines. L'odeur de corps en décomposition. Une fragrance reconnaissable entre mille. L'une des rares qui me donne des haut-le-cœur. Je me souviens de la première fois que je l'ai senti, sur Drum, après le massacre du village par le Cipher Pol. J'espère que ce sont eux qui ont fait le coup et qu'ils sont encore là. J'ai deux trois mille mots à leur imprimer sur le crâne à coup de poings. Plus j'entre, plus l'odeur est forte. Il n'y a pas qu'un seul corps. Un truc remue dans le fond. J'avance mon bras tenant la torche pour espérer voir. Un truc sort de l'ombre, jaillissant du fond droit sur moi. Pas le temps d'esquiver, un tekkaï me sauve probablement la vie. La chose s'écrase sur moi de toutes ses forces. Ça réussit à me faire vaciller et tomber. Ça saute sur les murs pour s'éloigner un peu dans la pénombre. Puis un grognement s'élève. Suivit par un second, puis un troisième jusqu'à ce que ça fasse un brouhaha insupportable. J'ai connu des discours de poivrots plus facile à comprendre.

3000dorikis chacun:

Une dizaine de bestioles jaillit de l'obscurité. Ça me fonce dessus. J'essaie de me relever mais l'un d'eux me tombe sur le corps. Je tente de m'extraire avec mon logia. Impossible. Je ne peux pas là où il me tient. Ces trucs peuvent utiliser le haki ? Comment des bestioles aussi moches peuvent faire ça ? C'est … la merde pour moi. J'ondule comme un serpent et m'échappe par là où il ne me tient pas, ma tête. Ils me sautent tous dessus à différents intervalles. Puisqu'ils maîtrisent le haki et ont de longues griffes acérées, j'opte pour l'esquive et non la parade. Mon empathie me file un bon coup de main. Mais ils sont trop nombreux, si je ne fais qu'esquiver, je vais vite perdre pied. Je dois contre attaquer. Je récupère la torche que j'ai fait tomber. Ils reculent aussitôt. Ils ont peur de la lumière ? Bien, alors donnant leurs en. D'un geppou je me retrouve au plafond. Je balance mon direct le plus puissant. Le plafond s'effondre en partie et laisse entrer la lumière du jour. Je suis à l'abri de ces monstres. Voilà ce qui aurait du se passer. Maintenant, voilà ce qui s'est passé : rien. J'ai fissuré le plafond, mais aucun rayon du soleil. Pourquoi ? Déjà parce qu'il est 8h30 et qu'on est en hiver. Ensuite, parce qu'au dessus de ce plafond, il y a un autre plafond. Et comme les merdes ne viennent jamais seuls, le bloc sur lequel je me trouve est au nord, dans l'ombre d'un îlot supérieur. Une merde parfaite, vraiment.

Les créatures bavent et se rapprochent un peu trop à mon goût. On dirait que leur peur du feu diminue au fil du temps. Mauvaise évolution pour moi. Je crée un mur bloquant entièrement le couloir. Aussitôt, ils frappent et tentent de casser mon mur. Je m'attends à ce qu'il résiste. Alors forcément, quand il vole en éclat, je suis surpris. C'est fou le nombre de choses capable de le briser, malgré ma force. Tous les dix se jettent sur moi pour que je devienne leur quatre-heure. N'y tenant pas tellement, je passe à l'attaque. Je transforme mes bras en pique de terre bien dense. Je frappe le sol assez fort pour provoquer un dénivellement. Une onde parcourt la terre, et quand elle heurte les pieds des créatures, elle explose. Résultat, ils sont projetés dans les airs sans pouvoir changer leur trajectoire. Et je les accueille avec mes bras. Ils se font transpercés sans avoir la moindre chance. Les autres continuent d'attaquer avec une sacrée coordination. Je m'apprête à en embrocher trois d'un coup quand mon épaule gauche me fait souffrir. La blessure due à Maria sur Thriller Bark a beau s'être refermée, elle continue à me faire souffrir parfois. Notamment quand je force trop, comme actuellement. Je fais subir à mon corps une pression trop élevée, et il me le rend.

Je laisse mon bras gauche pendre, la douleur est trop importante pour que je puisse l'utiliser. Je me retrouve donc avec un bras invalide. Youpi, comme si les statistiques n'étaient pas déjà assez contre moi. La situation se présente très mal pour moi. Heureusement, je dispose de plusieurs atouts qu'il est temps de dévoiler. Mon bras droit voit son volume décupler. Une fois qu'il fait presque entièrement le couloir, je le balance en avant aussi fort que possible. Les créatures frappent, mordent, griffent pour tenter de diminuer la puissance de mon attaque. Malheureusement pour elles, j'y met toute ma puissance. Mon bras s'allonge sans aucune limite de longueur. Il traverse plusieurs murs, et finit même par détruire celui du fond. Il est désormais hors du temple, et une partie des créatures aussi. Il le pousse dans le vide. Je sépare mon vrai bras du long. Ce dernier tombe vers le sol, et la partie laissée vers moi est entraîné à cause de la gravité. Le passage est nettoyé, je me laisse tombé sur les genoux. Ce geste me ramène à la réalité quand mon épaule me fait souffrir. Je m'apprête à me lever quand j'entends des grognements. Ô putain, il en reste. Certains ont du se réfugier dans les couloirs jouxtant le nôtre.

Je fais quoi ? Il ne me reste pas beaucoup de forces, et définitivement pas assez pour tous les battre. Ou alors, il faut que je les one shot sans en rater un seul. Ils me foncent dessus. Je m'étale en flaque et fuit comme ça jusqu'à l'extérieur du bâtiment. C'est pas glorieux, mais on s'en fou. L'important, c'est que je survive. Il va me falloir des forces pour combattre. Je me laisse donc tomber de l'îlot pour atterrir sur celui en dessous. Les explorateurs me voient tomber et me récupèrent. Les questions sont tout ce qu'ils ont à la bouche. Alors je les fais terre en faisant gicler ma terre comme un geyser. Je leur dit de m'amener dans ma tente et de me nourrir. Je leur expliquerai tout après. Îlot 4, échec pour l'instant.
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Ça y est. On y est enfin. Ils sont morts. Ils sont tous morts. Il ne reste que nous. La pluie noire tombe à nouveau sur Thriller Bark. Maria, Ymiron, Flist, Eve, Méphora ont finit par trépasser. Il ne reste plus que lui. Red l'affronte en ce moment même devant le parvis du château. Un éclair fend le ciel. On y est presque. Le Malvoulant va enfin perdre et mourir. Plus rien ne peut nous arrêter. Ploc... ploc... ploc... Un bruit se rapproche de moi. Sans m'expliquer, des frissons me parcourt le corps. Je me retourne.

« Alors c'est ça qui était censé me faire reculer ? »

Juste devant moi se tient Teach, l'Empereur du Mal. Son sabre en main penche vers le bas à cause d'un truc empalé dessus. Il tourne son sabre et la tête de Red apparaît. Non … Impossible … Il … Il ne peut pas avoir perdu. On a tout misé sur lui … C'est une fausse ! C'est forcément une fausse ! Red ne peut pas avoir perdu contre lui. Spécialement pas contre LUI. Pourtant, du sang coule de la tête, les yeux sont révulsés, la langue pend dehors. Pas de doute, c'est bien Red, comme le confirme le corps sans vie devant le château. Et lui … Il est là … Juste là …. Devant moi. Red est … mort. Et Teach … Teach est là … Son aura rempli l'air. Une odeur de mort nauséabonde. Un sentiment de peur incoercible. Une envie de fuir grandissante. Une sensation de danger mortel au moindre mouvement.

« Encore un logia qui s'est cru invincible. Encore un rookie qui a eut les yeux plus gros que le ventre. Et toi, petit logia … voyons de quel bois tu es fais. »

Son sabre libère la tête de Red et fonce vers moi. Je n'ai aucun moyen d'esquiver, aucun renforcement possible, aucun contre, aucune parade assez efficace. C'est la fin … Je vais mourir. Je vais mourir tuer par Teach, celui que j'aurais voulu remplacer comme Mal suprême du monde. J'ai été sot. On a jamais fait le poids face à lui. Ils nous a dominé tout le long. Il s'est joué de nous. On s'en est pris à un empereur. Et on en paie le prix. Nous ne sommes que des petits gamins voulant nager sans brassard alors que la mer est très agitée et qu'elle nous emporte au loin. On a tenté de se battre, et pendant un temps on a réussit. Mais voilà la fin, le dernier acte de nos vies. Notre stupidité. Pitié. Mon corps tremble tandis que la lame, chaude du sang de Red, traverse mon corps de part en part et extrait la dernière parcelle de vie en moi.

Pendant que mon esprit revisite la scène de Thriller Bark, mon corps en subit les effets. Il tremble de peur, il sue comme jamais. On a affronté un empereur. Ça ne laisse pas indemne. Surtout Teach. On a forcément des séquelles que seul le temps peut nous aider à surmonter. Les médecins ne savent pas quoi faire. Mon corps est agité, je suis en plein cauchemar. Mais est-ce vraiment un cauchemar ou les restes de pouvoir de l'empereur immiscé en moi ? Les toubibs finissent par me donner des claques pour me réveiller. C'est un échec cuisant. Ils me balancent de l'eau froide. Toujours aucune réaction. Teach ne lâche pas ses proies aussi facilement. Même la Mort ne peut nous sauver de lui. Il trouvera un moyen de nous torturer à jamais. Je glisse lentement vers le grand ravin au bout de la vie, et personne ne semble pouvoir m'en empêcher. Mon esprit tremble devant le pouvoir du Malvoulant. Ce n'est qu'avec un coup très puissant dans les parties intimes que j'ouvre les yeux et me réveille en sursaut. Je porte mes deux mains aussitôt sur l'endroit touché. Le coup ne m'a pas touché, mais mon esprit l'a cru, car mon logia était incapacité par Teach. Il a donc réagit en conséquence.

« Et bah pas trop tôt. On a bien cru que tu allais passer l'arme à gauche.
J'vous avais bien dit que ça fonctionnerai.
Tous les hommes compatissent.
Vous faîtes quoi là ? Pourquoi vous m'avez frappé ? » Un toubib me prend la température, me fait tousser, cracher … « Je peux savoir ce qui se passe ? Pourquoi je suis mouillé ?
Tu t'es agité dans ton sommeil. Tu hurlais, tu tremblais, tu semblais terrifié. Tu as fais un cauchemar ?
Oui. Teach. » A l'évocation de ce nom, l'atmosphère change. Tout le monde semble mal à l'aise. « On l'a affronté sur Thriller Bark. Il a du laisser son empreinte plus profondément que je ne le pensais.
On a réussit à te récupérer, alors tout va bien. Mais heu, pour savoir, ça va se reproduire ?
Aucune idée. C'est la première fois.
On va te surveiller alors.
Hors de question qu'il meurt. Je ne veux aucun retard dans l'expédition. On aurait du être en haut depuis trois ans déjà !
Vos mots sont tellement gentil, Max. Ils sont d'un vrai réconfort. »

Il tourne et sort de la tente. Les toubibs font de même juste après. Je me retrouve seul, dans le froid, dans le noir. Seul avec mes pensées. Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Comment un cauchemar peut me faire ça ? Sans l'aide des médecins, je ne serais plus en vie. Comment est-ce possible ? J'ai un logia, et malgré tout, je n'ai rien pu faire. Un empereur … c'est vraiment un autre calibre. Je ne suis pas de taille. Le serais-je un jour ? Il m'a fallut plusieurs heures pour retrouver un rythme normal. Il est désormais 12h. Le soleil étant haut dans le ciel, comme les bestioles ne semblent pas l'aimer, c'est le meilleur moment pour y aller. Les toubibs m'ont mis des pansements sur les plaies, du baume sur mon omoplate et je suis bourré d'anti-douleur. Pas sûr qu'il s'agisse du meilleur combo pour combattre. On me dit d'y aller mollo sur mon épaule sinon ça va se rouvrir. Peu importe. Après le repas, je me sens déjà mieux.


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Îlot n°4, jour 6
Seconde tentative


Bon, on retourne sur l'îlot numéro 4. On va affronter ces créatures et les battre. On va dégager la zone pour que les archéologues puissent venir fouiner et faire des trouvailles. Durant ma convalescence sur le bateau qui m'a amené sur Second Piece Island, j'ai réfléchit à de nouvelles techniques. J'ai réussit à en élaborer plusieurs, mais je ne les ai encore jamais testé. Je ne sais pas si elles vont fonctionner comme je l'espère. Mais comme on dit, à grands maux, grands remèdes. Ou à situation désespérée, mesures désespérée, j'ai jamais su faire la différence entre les deux. Je grimpe avec des geppous, non sans avoir amené avec moi des dizaines d'épées. Elles sont toutes enfoncées dans mon bras et le resteront jusqu'au moment opportun. J'avance prudemment à l'intérieur du temple, j'allume une torche qui éclaire assez bien. Après plusieurs minutes, je commence à entendre des bruits de corps qui se déplacent, des grognements … Ils sont là, pas très loin. Je ne les vois pas encore, mais je peux presque les sentir. Je ferme les yeux et me concentre sur mon empathie. J'essaie de percevoir les présences, les auras, les émotions ou quoi que ce soit qui le permette de repérer les bestioles.

Un vent violent m'interrompt. Il a soufflé si fort qu'il en a éteint ma lumière. Oups. Ils vont attaquer. Je me débarrasse de mes épées et les jetant sur le sol après l'avoir recouvert de ma terre. Les sabres se plantent à la verticale et sont retenus par mon élément. Il est temps de dévoiler un nouveau combo. Un déplacement d'air rapide m'indique qu'une créature se jette sur moi. Je suppose toute griffes dehors, mais je n'attends pas de le savoir pour réagir. Un pic de terre surgit du sol et empale mon ennemi. Un de moins. Plusieurs dizaines de grognements suivant de déplacements. Ils arrivent tous. Aussitôt, je crée une boule de terre autour de moi. Puis je forme des pics tout autour. D'un soru je me propulse entre les bipèdes. Puis je me mets à rouler sur moi même. Plusieurs animaux se font piéger et finissent empalés sur mes pics. Les autres esquivent de justesse. Plusieurs m'attaquent malgré tout. S'ils ne font pas attention, ils subissent de gros dégâts en touchant mes créations. Je continue de rouler et me guide avec ma terre qui détecte les moindres mouvements. Je me suis entraîné à ça avec Ragnar sur notre navire. J'ai donc l'habitude de ne me guider qu'avec ma terre, sans utiliser mes yeux.

Ma blessure semble se rouvrir au fil du temps. Il faut en finir rapidement. Sans prévenir, je m'arrête devant mes adversaires, puis je fais grossir mon bras jusqu'à ce qu'il atteigne la taille d'un géant, puis je le balance. Il fait la largeur du couloir, impossible d'y échapper. Il cueille les bipèdes sans possibilité d'esquiver. Une fois couloir dégagé, je vérifie qu'il l'est vraiment. J'avance, récupère mes épées avant de décapiter les animaux. Au moins, je suis sûr qu'ils sont morts et ne me feront plus chier. Je déplace les corps, les sors devant l'entrée, puis me rend dans la salle principale. Je contacte Arizona qui me dit sur quelles touches appuyer pour faire descendre cet îlot. Une fois à portée, ils utilisent des cordes pour grimper. Et oui, je joue le type fatigué incapable de créer un escalier. Je ne suis pas leur serviteur, non mais. Même si … c'est vrai qu'on me paie pour ça. Mais c'est différent ; pour moi en tout cas. Avant qu'ils n'arrivent, je fouille le temps à la recherche de choses de valeur. Il n'y a pas grand chose. C'est ce que je pense jusqu'à ce que j'arrive dans la chambre du trésor. Des statues, des colliers, des pièces étranges, des bagues … Il y a de tout ici. Rien n'est en or, mais ça me suffira. J’emplis mes poches d'autant de merveilles que je peux.

Une fois tout le monde arrivé, ils s'extasient devant les cadavres. Ils n'ont jamais rien vu de tel. Ça doit être fascinant je suppose. Je leur montre la salle aux trésors. Là, Max est ravi. Il a enfin de quoi exposer dans un musée. Il demande à deux hommes d'inventorier tout ce qu'il y a. Arizona s'occupe de comprendre des dessins et gravures sur le temple. Tout ce que je vois, moi, ce sont des trucs, des machins, des chouettes et des bidules. Rien d'intéressant. Maximilian est revigoré par les trouvailles faîtes ici. Il nous dit que s'il y a des choses aussi bas, les temples d'en haut doivent être gavés d'or. Inutile de dire que ça motive la grande majorité de l'expédition.

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Îlot n°7, jour 9


Plusieurs jours ont passé, plusieurs blocs ont été gravis, plusieurs temples ont été visité. Rien de bien particulier. Plus on monte et plus on trouve de trésors, mais aucun vrai trésor digne d'attention du milliardaire. Mais Max et Arizona veulent aller encore plus haut, jusqu'au sommet. Nous voici arrivé au septième îlot, soit plus que la moitié. Là, on commence à tomber sur des ruines étranges, une sorte de palais. Les archéologues sont ravis. Max un peu moins, car il n'y a rien à exposer. Il pense, ceci dit, à créer un parc de visite sur les îlots, afin d'attirer les gens ici. Il semble oublier que ces ruines datent d'il y a très longtemps, d'avant le gouvernement mondial, qu'elles contiennent peut-être des références à ce qu'il s'est passé durant le vide de cent ans, ce qu'il y avait avant, et que donc c'est interdit par la loi et punit de la peine de mort. Moi je m'occupe de dégager la route et abaisser les îlots, c'est tout. Le reste ne me concerne pas. On a passé le grand vide entre les blocs du bas et ceux du milieu, puis le milieu et le sommet.

Ce qui me concerne ce sont les labyrinthes dans lesquels on s'engouffre, les sols prêt à s'écrouler, le plafond qui menace de céder, les pentes abruptes … Les blocs en bas sont simples, rien de particuliers. Ceux du milieu sont de taille moyenne, possèdent un peu de vie, ou possédaient ainsi qu'un système de défense. Ceux du haut, dont on frôle les pieds, sont plus grands, contiennent plus de ruines, plus d'histoire, aucune vie. On tombe sur palais après palais, démesure après démesure. Ceux qui vivaient là avaient du fric à revendre. Monsieur Sobert De Bajac Junior semble ravi. Tellement de ruines qu'il est possible de les déplacer. Il va donc falloir créer un parc autour d'elles. Voilà ce qu'il voit, des berrys, des berrys, des berrys, et encore plus de berrys. Je suis mal placé pour lui lancer la pierre, puisque c'est ce que je vois quand je regarde le milliardaire. Ici, on voit souvent des tours de plusieurs mètres, ressemblant à des phares. Les ouvertures font la taille d'un géant parfois. D'autres fois il n'y a même pas de porte ou d'ouverture avant le troisième étage. On sent qu'on approche d'un gros truc, de la chose que tous les autres blocs gardent.


Il est temps d'avancer Drapea11
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Îlot n°13, jour 9


Hourra, on vient enfin de franchir la mer de nuage blancs. Je ne savais même pas que c'était possible. Par contre, on a énormément de mal à avancer. L'air en hauteur est beaucoup plus rare qu'au niveau du sol. Le moindre effort devient presque titanesque. Sans compter que ce bloc dispose de piège. Dès que je suis rentré à l'intérieur du temple, un piège mécanique à ressort, projetant une grille de pieu m'a transpercé. N'importe qui sans logia ou haki serait mort. Arizona a voulu m'accompagner sur ce coup. Il a rapidement préféré m'attendre hors du temple. Une chance pour moi. Ensuite, en marchant normalement, j'ai déclenché une série de fléchettes sans doute empoisonnées. Comme j'en ai marre, je crée de la terre partout autour de moi, du sol au plafond, tout est recouvert. S'il y a des pièges, mon élément les déclenchera et je serais en sécurité. Je garde cinq mètres de recul, au cas où. Et je fais bien car une partie du sol se dérobe sous ma terre qui chute dans le vide sur plusieurs mètres avant de s'empaler sur des pics. On dirait qu'il y a des dessins sur les dalles du sol.

J'appelle l'expert pour qu'il traduise les dessins. Manque de pot, je ne suis pas doué pour décrire les symboles, et lui n'a pas envie d'approcher et de déclencher un piège que j'aurais oublié. Je continue à avancer alors, et à déclencher les pièges. J'arrive dans une salle carrée, tout en pierre, avec un autel au beau milieu. Enfin un truc familier que tous les autres temples ont. Je recontacte Arizona qui me dit sur quels symboles appuyer après avoir examiné notre position dans l'Espace. Je presse donc les symboles pour faire descendre le bloc au niveau du précédant afin que les autres puissent grimper dessus. Manque de pot, ce n'est pas ce qui se passe. Au contraire, un bloc de roche coulisse et bloque l'entrée par laquelle je suis passé quelques instants plus tôt.

« Ari, c'est normal que la porte derrière moi soit fermée ?
… non.
C'est ce que je pensais aussi. Alors j'appuie sur quoi ?
Le chien au long museau et à langue de serpent.
Fait. » Et toujours pas le résultat espéré. Deux portes se lèvent et laissent apparaître deux statues en pierre. Deux gardes avec armes et hache. Ils ont l'air vraiment sympathiques de loin, avec leur mètre quatre vingt.


Nettement moins sympathiques quand ils se mettent à bouger après que leurs yeux soient devenus rouges. … C'est quoi ça ? Des statues en pierre qui bougent ? Mais bien sûr. Et puis quoi après, des baleines volantes ? Des poules souterraines ? Des crocodiles herbivores parlant l'humain ? Ils avancent d'un pas lourd qui résonne. Une voix étrange semble provenir d'outre tombe. Elle parle une langue que je ne connais pas. Juste après, les statues lèvent la tête vers moi. Leurs yeux deviennent d'un rouge plus foncé. Leur bouche s'ouvrent, elles semblent parler, mais je n'entends que des sons étranges. Les guerriers avancent vers moi d'un air menaçant, mais à une allure de tortue. Pas le temps de jouer, désolé. Soru, great hammer et hasshoken combiné. Un bras dont le volume a doublé, conjugué à ma vitesse et à l'art secret du clan Chinjao dédié à détruire les armes et armures. Dès que je les touche leur armure tombe en miette, mais pas le reste de leur corps. Pourtant, ils sont fait de la même matière, donc ils devraient. Je recule un peu et voit leur peau argentées, mécanisées. Ce sont donc des sorte de pacifistas ? Ils crachent de la lumière comme ceux de la marine ?

Ils se mettent à bouger, mais plus rapidement. Leur armures devait les ralentir. Sans elles, ils sont plus agiles et rapide. C'est un deux contre un qui s'engage. J'esquive leur haches, ayant un mauvais sentiment si je pare. Puis je frappe leurs armes avec les paumes de mes mains, libérant les ondes du hasshoken qui les réduisent en miettes. Ils n'ont plus d'armes ni d'armure, que vont-ils faire ? Avec une vitesse dépassant la norme, ils se propulsent sur moi. Je transforme mon bras droit en pointe acérée, me propulse en l'air avec un geppou, arrive au dessus de la statue à ma droite, puis la transperce de part en part. Celle de gauche tend son bras vers moi et … son poing est expulsé. Comme je ne m'y attends pas, je le me prend en plein dans le torse. Aussitôt, je sens mes forces êtres zappées. Ils possèdent du granit marin, est la conclusion qui traverse mon esprit quand je tombe au sol. Le garde est déjà sur moi avec son autre bras. J'esquive en roulant, son bras traverse la pierre. D'un jeu de jambe rapide je le fais tomber au sol. J'essaie de l'empaler, mais il esquive. On dirait qu'il se cale sur ma vitesse. Si c'est le cas, ça va être compliqué. Il me fait le même enchaînement que celui que j'ai utilisé quelques secondes plus tard, sauf que son bras reste normal.

J'esquive en ondulant comme un serpent. Je me reforme plus loin. A peine est-ce fait qu'un truc me transperce. Je fais demi-tour et voit la statue transpercer son poing levé vers moi. Il n'a plus de doigts. Ces derniers sont dans mon corps. Ils ne sont pas enfoncés profondément, mais ça suffit. Mon logia perd toute sa puissance. Je suis de nouveau mortel. Foutus doigts en granit marin. Je tombe sur le sol quand la douleur me vrille le cerveau. Mes forces m'abandonnent rapidement tandis que l'autre garde arrive vers moi. Il imprime sa main sur mon visage. Je vous laisse deviner ce qui se passe ensuite. … … Oui, parfaitement, mon den den sonne. Arizona s'impatiente. Mon visage est martelé par les coups violents de la sculpture. Si ça continue, je perds. On a déjà établis que c'était hors de question. Alors je doit trouver un truc, sans utiliser mon logia. Par chance, j'ai toujours mon sabre à ma ceinture. Je le dégaine rapidement et crée une lame d'air forçant le monstre à reculer.

Ça prend juste assez de temps pour que je me remette sur pieds et qu'il me refonce dessus. Geppou pour avoir l'avantage de la hauteur, coup de poing renforcé au tekkaï kenpo et au Hasshoken. Il contre avec son poing. Le choc est si violent qu'il nous expulse à l'autre bout de la pièce. On se relève. Ma vue diminue à cause du sang qui coule, du aux blessures. J'essaie de retirer les doigts en pierre, sans succès, ils sont mal placés. La décoration avance pas après pas, lentement cette fois. Elle semble dire quelque chose que je ne comprends pas parce que je ne parle pas la même langue qu'elle. Elle a sans doute été créée par les constructeurs de cet endroit. Ils l'ont laissé là pour défendre l'endroit. Je la laisse approcher tout en tenant fermement mon sabre. Elle disparaît de ma vue pour réapparaître derrière moi. Son poing fonce vers ma nuque. Je déclenche aussitôt ma technique en tournant sur moi même aussi vite que possible. Je réussis à ébrécher sa carapace avant qu'il ne recule. Mais je n'arrête pas et continue et avancer droit sur elle. L'ancien ornement frappe ma technique et parvient à me ralentir très légèrement à chaque fois. Mais ce n'est pas assez pour que je stoppe. Je persévère jusqu'à ce qu'il se retrouve bloqué contre un mur.

D'un seul coup, je fais un soru pour m'éloigner de lui et m'approcher de l'autel, lâche mon sabre, utilise un geppou pour parvenir au dessus de l'autel, puis me laisse tomber dessus. Tous les pièges restants s'enclenchent en même temps. Des pics tombent du plafond, des haches horizontales apparaissent sur les côtés et cisaillent l'air, du sable tombe du plafond, suivit par des scorpions, sans aucun doute venimeux. Une porte se soulève à ma droite, les murs se rapprochent les uns des autres, réduisant le volume de la salle rapidement, le sol se retire au centre de l'autel. [00:30min] Des marches apparaissent et se rétractent rapidement. La statue tombe dans le vide. Moi je suis toujours sur l'autel, utilisant un tekkaï kenpo pour que les scorpions ne me piquent pas. Puis je me laisse tomber dans le vide et amortis ma chute avec des geppous quelques mètres avant de m'écraser et mourir empalé. Sable, scorpions, fléchettes, je retrouve presque tout ici. Les marches sont désormais complètement rentrées, impossible de remonter sans aide. Ou geppous. Ou corde. Ou trouer le mur. J'écrase les animaux pour éviter qu'ils ne me piquent.

Un tunnel se trouve devant moi. Je sens de l'air frais, alors je prends cette direction. Après plusieurs mètres, je me trouve devant sept entrées. Ô putain. Ça me rappelle le labyrinthe sur Hinu Town. J'espère que ce n'est pas ça. J'envoie ma terre en éclaireur, déterminer ce dont il s'agit, la longueur, épaisseur, profondeur … Rapidement il me donne un aperçut assez clair. Et merde, c'est un labyrinthe. Et pas un petit visiblement.

Spoiler:

Comme je n'ai jamais de chance je choisis de prendre le premier chemin. Si ça ne va pas, on improvisera. Je marche, je marche, je marche dans le sable et la poussière. J'essuie le sang qui coule de mon front et tente parfois d'essayer d'extraire les doigts en granit marin de mon dos, sans succès. Plusieurs fois j'arrive devant un cul de sac. A chaque fois je transcende les règles du jeu en détruisant le mur qui me gêne, et je reprends ma route comme si de rien n'était. Les murs font deux mètres d'épaisseur, donc c'est pas en un coup que je les détruit. Plusieurs heures passent, j'ai soif, j'ai faim. Mais je continue de marcher. Mes den den sont à sec, ils ne fonctionnent plus. La douleur dans mon dos et mon épaule me lancent à chaque pas. Finalement, ma terre m'indique qu'il n'y a plus de mur devant. La sortie ? Un passage effondré ? On va vite le savoir.

Spoiler:

Je sens un vent frais qui s'engouffre dans la fournaise de ce dédale presque interminable. Je le suis sans hésiter, les yeux fermés. Je finis par traverser un hall et enfin arriver dehors quelques mètres plus loin. Je me laisse tomber sur le ventre, épuisé. Il y a de la verdure, alors je laisse un escargophone sortir et aller manger pour restaurer ses batteries. Quelques minutes plus tard, il revient vers moi. Je compose le numéro d'Arizona difficilement. Je lui explique la situation. Je pense être descendu. Je lui dit de venir me chercher, que le temple n'a plus de piège, et qu'il doit trouver la salle de contrôle. Un certain temps plus tard, il finit par me trouver et me retire le granit marin du corps en le lançant dans le vide. D'un seul coup, je me sens beaucoup mieux. Il me porte jusqu'au devant du temple. Je lui explique rapidement comment atteindre la salle de contrôle. Il y va et rapproche le bloc du précédant en appuyant sur des stèles, cette fois mise sur un mur. Une fois tout le monde grimpé sur cet îlot, Arizona le refait monter. On est désormais tous en haut, au delà des nuages blancs. Et le dernier bloc apparaît devant nos yeux.


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