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Aurttograph : Toji Arashibourei Vs. Pharaun Mizzrym

Bien le bonjour ! c'est encore moi, votre présentatrice préférée ! ici en direct de la seconde arène, je vous annonce un match qui selon moi sera assez morbide. Enfin, ça c'est surtout à cause de l'apparence des deux participants, cela dit ce serait assez drôle que l'un d'entre eux meurent d'ici là... Après, on verra bien ce qui se passera !

Notre arbitre se serra t-il laissé influencé par une quelconque somme d'argent ? Nous verrons bien ! C'est le DBF après tout ! Tout est permis, enfin dans la limite du possible ! D'ailleurs le monsieur vient de me remettre la petite liste contenant les cinq mots choisis par vous cher public !

Le premier est simple : BASTON ! Ouais, on va voir si même ça c'est pas un peu surévalué pour nos armoires à glace...
Ensuite nous avons CROUTON, FEUILLE, MORT et PLANTUREUX.
J'opte sur le dernier... C'est pas logique mais j'pense que les mots compliqués conviennent mieux aux petites têtes, s'tintuitif !

Maintenant nos deux supers stars vont entrer, elles n'ont bien sûr pas entendu les mots proposés par le public ! A ma droite Toji Arashibourei... J'vais vite me mettre derrière ma vitre de sécurité parce que il a une réputation particulièrement... Détestable ! En plus, quoi qu'on en dise, il reste un marine et pu la poiscaille pas fraiche... Il commencera le match, n'ayant pas participé à l'épreuve précédente. Ensuite à ma gauche et je le plains particulièrement son adversaire... Pharun Mizun... J'laime pas ce gars punaise ! Une vraie saleté ! Comme la coutume est faite pour être changée... Vas-y Toji !

C'est partit, les deux protagonistes entrent en scène, Staffian Killa's VS Thinking Lions ! Que les Staffian gagnent !

[hors rp : Donc Toto commence, après ça sera ton tour Phara =D]


    J'entre enfin en lise... Tandis que mes épaisses semelles de rangers de la marine foulent le sol du stade, je sens se poser sur moi les regards du public. Admiration, crainte, haine, tant de sentiments hétéroclites allant avec leurs lots de malédictions et d'encouragements. Huhuhu que j'aime cette sensation de se savoir le centre de toute l'attention ! Rien ne saurait occulter ce sentiment qui caresse mon égo et toute sa démesure. Depuis que j'ai quitté les arènes de Marie-Joa je n'ai pas assez souvent l'occasion de profiter encore de ce genre de plaisir, mais ce Davy Back Fight en est une occasion rêvée ! Un public en délire, des rivaux talentueux, et des berrys à foison ! Que demande le peuple ?! En tout cas on m'a zappé de la première épreuve, que j'ai dû regarder le cul assis dans la neige à me geler les miches, alors là j'peux vous certifier que j'suis au tip-top de la motivation pour foutre des tannes pas possibles à celle-ci. Vous avez sous les yeux un Toji au top de sa forme les enfants ! It's shoooooooow time !

    Bon du coup qu'est ce qu'on a là ? Un arbitre planquée dans sa cabine derrière une vitre teintée... et mon adversaire qui déjà se met en condition pour cette épreuve... Une épreuve mentale, ou les nerfs et la volonté primeront en toute logique sur les muscles. Tssss... j'suis sûr que du coup il a un espoir l'autre moustic'... à moins que ce ne soit une ?... Enfin bref, j'vais lui prouver que « Père tempête » a de la ressource qu'elle que soient les conditions. Apparemment j'suis l'premier au tirage au sort... Du coup si j'ai bien compris c'est à moi de donner en premier un mot à épeler. Avec un peu de bol ce Pharaun va se planter au premier mot, mais j'en doute. A vrai dire je serais carrément déçu. Me faut du sportif là, pas de la tarlouze en string à la mode Guns in Roses.

    Devant l'impatience grandissante de la foule face au suspense qui s'instaure, je me dirige lentement vers l'urne où se trouve les papiers, bien au centre de l'arène. Je ralentit le rythme, juste pour le plaisir de faire monter la pression sur notre public héhé. J'y plonge alors ma large main palmée avant d'en tirer un petit papier. Avec un air de comploteur je le scrute discrètement, avant de faire un large sourire à mon adversaire. Je le range ensuite dans ma poche, de laquelle je sors mon précieux étui à cigare Sea Wolfs, d'où je tire un épais barreau de chaise Num.9 Portgas. Humph... putain qu'ils sont bons mes cigares... En vente dans toutes les Blues, à des prix plus que raisonnables. « SW, une marque de qualité, pour des aventuriers de qualités. »
    Après ce petit intermède de pub je m'ôte le cigare déjà à moitié consumé des lèvres avant de me diriger vers Pharaun. Bien que le sente méfiant à mon approche, il se sait intouchable car les règles stipulent qu'on ne doit pas s'attaquer, sous peine de se faire disqualifier par l'arbitre. Putain de règle de merde... un vrai scandale ! Enfin bon, du coup ça nous donne l'occaz' de se regarder de près dans le blanc des yeux. Bien sûr j'aurais pu acheter l'arbitre, c'est le genre de truc qui se fait à ce qu'il parait huhuhu. Mais non, j'suis bien trop grippe-sous pour me faire siffler mon mago par le premier petit malin venu. Arrivé à quelques pas de mon adversaire, je lui sors mon plus beau sourire avant d'ouvrir le gouffre abyssal qui me sert de gueule. Une voix grave et puissante en ressort :

    « Le mot est... Baston !! »


    Au moment où le cerveau de Pharaun enregistre l'exclamation lancée à bout portant, je me projette d'une puissante poussée contre lui, afin de le heurter de toutes mes forces ! Dans le même temps mon poing droit se brandis loin derrière moi, comme un ressort que l'on tendrait à son maximum. Au moment où j'arrive à portée de frappe, il se détend comme un éclair vers le sternum de mon adversaire ! J'y mets un savoureux mélange de force brute, de vitesse et de sadisme. Ça va faire mal !


    (...)

    [30 minutes plus tôt, dans la loge de l'arbitre]
    Izanagi profitait pleinement de tous les bénéfices de faire parti de l'arbitrage, c'est à dire une loge somptueuse et un festin de roi là où les autres concurrents n'avaient que les dortoirs humides et la cantine infecte. Perdu dans la relecture des règles de l'épreuve, il ne fit qu'à moitié attention lorsque le service d'étage frappa à sa porte. De toute façon il était protégé par la sécurité des organisateurs, même Minos ou Toji ne pourraient se risquer à venir le menacer.

    « Oui ?... » lança-il d'un air distrait.

    « C'est le … Hum !.. C'est le service d'étage arbitre-sama. , je vous apporte le café.»

    « Bien, bien... »

    Toujours le nez dans sa lecture, Izanagi ne vit que du coin de l'œil une soubrette en petite tenue à dentelle entrer, poussant son plateau devant elle avec un déhanché à se déboiter le bassin. Malgré les talons de 30 cm, les bas à dentelles noires, et le décolleté balconesque, l'arbitre fit preuve d'un professionnalisme émérite. Si ce Toji pensait pouvoir l'acheter avec ça... Il ne fit donc pas attention à l'étrange couleur jaune marbrée de la soubrette, ni à sa peau qui semblait... humide, ni même à sa carrure... 1m90 pour 350 bons kilo. L'étrange femme s'en reparti donc comme elle était venu, sans omettre de laisser le café sur la table, et un étrange paquet sous un buffet. Une horloge probablement vu l'imperceptible son qui s'en dégageait. Elle sortit de la chambre avec toute la discrétion due à sa tache, avant de mettre une petite liasse de billet dans les mains des vigiles. Elle disparut ensuite sans laisser de trace.




    (...)

    Au moment où Toji se jeta sur son adversaire à la plus grande surprise de tous, la petite cabine à la vitre teintée où officiait l'arbitre disparue dans une immense boule de flamme et une pluie de planches calcinées ! Le souffle de l'explosion et l'onde de choc dépassèrent alors l'homme-poisson au moment où celui-ci allait porter sa frappe. Mais détail curieux, Pharaun ne pu lire aucune surprise dans ses expressions, juste une horrible joie malsaine.

    Les règles ? Boarf... c'est très surfait de nos jours. Huhuhu...

    • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
    • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
    La deuxième épreuve commençait enfin. Pharaun était bien décidé à se rattraper sur celle-ci, étant donné qu'il n'avais pas compris grand chose à ce qui lui était arrivé à l'épreuve précédente. Néanmoins, son équipe avait gagné, du moins c'est ce qu'il avait compris. Quoi qu'il en soit cette fois il était prêt à se battre ! Toute sa détermination et sa rage étaient maintenant bien canalisées dans son esprit pour pouvoir exploser au moment venu. On lui avait dit qu'il s'agissait d'un duel contre un adversaire encore inconnu, ainsi il passa des heures avant l'épreuve à se concentrer pour l'affrontement. Peut-être aurait-il du s'informer des règles ?

    Oui, il aurait du... Quelle ne fut pas sa surprise quand on lui informa, dix minutes avant le combat, qu'il s'agissait d'un duel d'orthographe... Et donc que tout affrontement physique était proscrit... Du coup, c'était quoi le but du jeu ? Il ne le savait toujours pas au moment d'entrer en scène. Une chose est sûre en tout cas : lorsqu'il vit son adversaire pour la première fois, il fut heureux que ça ne soit pas un duel à mort... Il s'agissait de l'homme (?) qui avait arbitré la première épreuve à laquelle il avait participé. Un brave gars qui les avait laissé gagner ! Peut-être était-ce le moment de le remercier ?

    Apparemment non. Toji s'était avancé au centre de l'arène et le regardait d'un œil froid dans lequel une détermination certaine était imprimée. Il ne s'agissait plus du brave gars sympathique qui avait laissé l'équipe des Thinking Lions gagner. A bien y réfléchir, Pharaun se rendit compte que c'était la première fois qu'il s'approchait aussi près de ce gars... Quoi qu'il en soit, il était temps de penser à une stratégie. Et là, ce fut le drame... Comme il n'y allait pas avoir de combat, Pharaun s'était calmé et l'adrénaline était retombé. Son vieux problème d'allergie à la réflexion revint au galop. Alors qu'il essayait de réfléchir, le chasseur de primes commençait à vaciller...

    L'homme - ou le poisson... Pharaun ne savait plus quoi penser - pris alors un bout de papier dans un panier, le lu à voix haute et bondit vers lui. Complétement déconnecté du monde, des vertiges l'assaillant alors que la Terre se mettait à tourner plus rapide que d'habitude, Pharaun ne fit même pas attention à ce que venait de dire son adversaire. De même, il ne percuta pas que celui-ci était en train de l'attaquer, car à cet instant précis, il tomba purement et simplement dans les pommes...

    Son coma aurait certainement put durer plus longtemps si son esprit n'avait pas été reconnecté moins d'un dixième de seconde plus tard. Une énorme explosion retentit au loin, réveillant en sursaut le chasseur de primes. Celui-ci put alors constater qu'il regardait vers le ciel alors qu'un bras jaune était tendu juste devant son visage. Pharaun ne put que laissé échapper une expression étonné au vu de la situation :


    « Béh.... »

    Le bras continuait d'avancer. Il compris alors qu'il s'agissait de son adversaire qui l'avait attaqué, alors que lui avait esquivé sans le faire exprès en s'effondrant sur place... Il était rapide en tout cas, ce gars... Peut-être pas autant que lui, mais rapide quand même. Et au vu des muscles grossissants énormément son bras, il était à coup sûr énormément plus puissant ! Pendant un instant, un bref instant, Pharaun fut impressionné. Il ne put d'ailleurs retenir une exclamation admirative :

    « Aaaahhhhh ! »


    Des étoiles dans les yeux, la jalousie commençait à prendre le pas sur lui. Il aurait bien voulu avoir une musculature comme son adversaire. Les mauvais traitements qu'il avait reçu étant jeune s'était répercutés sur son corps, et sans doutes serait-il toujours maigrelet. Mais même sans ça, obtenir tant de muscles relevait de l'exploit. Peut-être qu'il avait suivi un entrainement spécial ? Dans ce cas, Pharaun pourrait sûrement lui demander lequel était-il... Bien sûr il était encore un peu perturbé et ne pensait pas normalement, il ne se rendait pas compte que ce n'était pas le moment de poser cette question. Mais il la posa quand même :

    « Est-ce »
    que tu as pris quelques chose pour devenir aussi baraqué ?

    Mais seul la première syllabe de la phrase fut prononcée, car un évènement inattendu -et douloureux- survint : Emporté par son élan, tel un buffle aquatique, les jambes de Toji percutèrent les côtes du pauvres Pharaun qui fut propulsé dans les airs à quelques mètres de lui. La colère remplaça alors l'admiration. Cet homme si sympathique en tant qu'arbitre semblait changer du tout au tout lorsqu'il devenait joueur. En parlant d'arbitre, où était-il d'ailleurs ? Toji aurait du être disqualifié pour un coup comme ça !

    Quoi qu'il en soit, pour le moment, il fallait se remettre sur ses pieds. Alors qu'il venait d'enchainer plusieurs roulades de suite dans la terre, ce qui brûla légèrement sa peau à plusieurs endroit, Pharaun réussit à prendre appuis sur ses poignets pour se relever d'un saut de mains et retomber sur ses pieds, sans oublier de prononcer une petite onomatopée sous l'effort du mouvement :


    « Té ! »


    Néanmoins il ne retomba pas stable dans la terre meuble et commença à trébucher en arrière. Ses bras se tendirent sur les côtés et commencèrent à effectuer quelques moulinets rapides alors que la pointe de ses pieds se décollait du sol. Il resta dans cette posture presque deux secondes.


    « Ohhhhhh....... »

    Après un effort surhumain, le chasseur de primes parvint enfin à se stabiliser. Il resta quelques instants immobile, voulant être bien certains que rien d'autre n'allait arriver, avant de regarder autour de lui. Toujours pas d'arbitre en vue pour éliminer son adversaire. Seulement le public tout autour de lui qui semblait retenir son souffle, pour une raison que Pharaun ignorait. Mécontent de la situation, il s'exclama :


    « Et nous on n'a pas le droit à un arbitre ? Il y a eu triche là ! »


    Soudain, ce fut le délire. La foule explosa en cris bruyant dès le début de la phrase de Pharaun, comme s'ils avaient attendu qu'il parle depuis le début. Bien sûr, il n'avait fait qu'entendre le son « Aine » du début de sa phrase, complétant ainsi le mot qu'on lui demandait d'épeler. Le chasseur de primes, lui, ne comprenait vraiment rien à la situation. C'est quand un grand nombre des spectateurs les plus proches de lui lui crièrent d'aller piocher à son tour un papier que les morceaux du puzzle commencèrent à se mettre en place. Il se rappelait vaguement de Toji prenant un papier dans le panier et dire un mot à haute voix. Il se rappelait aussi, maintenant qu'il était de nouveau capable de penser normalement, qu'il s'agissait d'une épreuve d'orthographe. Ce qu'il devait faire s'imposa donc de lui même, bien qu'il ne comprenne pas pourquoi c'était à lui de piocher.

    Prenant bien garde à surveiller Toji du coin de l'œil, Pharaun alla tirer un mot. Il le parcourut d'un coup d'œil, se concentra pour être bien sûr de le prononcer correctement et se lança :


    « FEUILLE »


    Puis il jeta le papier, et repris la parole en criant :

    « Treuil. Cueille. Deuil. Seuil. Faille. Fille. Fouille. Fioul. »


    Quoi de plus normal pour un poisson d'avoir une mémoire de poisson rouge ? C'était ce que se disait Pharaun en prononçant ces mots. Une fois cela fait, il bondit en arrière pour se mettre hors de portée de son adversaire. A cette distance, si Toji l'attaquait encore il le verrai arriver. Il sortit donc de sa poche sa sarbacane en bois et y chargea une bille en métal. Qu'il approche, ce maudit poiscaille !


      Nan mais comment j’ai fais pour le rater ?! La surprise était parfaite, ma détente vive comme l ‘éclair, mais malgré tout mon puissant direct passe bien au dessus du visage de mon adversaire, soufflant sa chevelure efféminée par l’important souffle qui s’en dégage. C’est alors que je m’aperçois que ce gringalet s’est tout simplement évanouit à mon approche. Mwouahahah il a eu si peur de me voir arriver que son petit cœur tendre a failli lâcher... J’vous jure, de nos jours c’est difficile de trouver un adversaire qui tremble pas comme une feuille devant sa toute puissance ! Bah j’le comprends dans un sens, je suis si impressionnant. Tiens pour ta peine vl’à mes genoux qui vont dire bonjour à tes côtes. Vlan !

      Mais tandis que je m’attendais à laisser au sol ce guerrier maigrichon, le voilà qui s’relève d’un bon, qui bien que mal assuré nous démontre que les dégâts subits sont bien moins importants que je l’aurais imaginé. Il est plus solide que ça finalement... Bon ben va falloir passer à la vitesse au dessus alors, hors de question que tu t’en sortes encore une fois par un caprice du destin. Ch’uis joueur mais faudrait voir à pas déconner non plus. Par contre la petite bille que je le vois mettre dans son étrange sarbacane me laisse sceptique... il croit vraiment pouvoir me faire mal avec ça ?...

      C’est là que cet hurluberlu prend un papier et m’annonce la suite de l’épreuve... nan mais il a toujours pas compris que sans arbitre il n’y a plus de papier qui compte ?! S’il doit y avoir une victoire ça sera par KO technique gamin. La plume plus forte que l’épée... Connerie ouais ! Mais bon, y a aussi un public à satisfaire et comme je suis de bon poil on va encore se prêter un peu au jeu. Sauf que le loustic que j’ai en face de moi fait bien sûr tout son possible pour me mettre des bâtons dans les roues en me récitant tout son dico. Mauvaise pioche gamin... Si y a bien un truc dans lequel je suis passé maître en plus de l’art de l’homicide et du coup d’pute, c’est bien de n’écouter que moi-même huhuhu. Si tu crois que mon égo démesuré va faire gaffe à ta petite voix d’pucelle, tu t’fourres le coude dans l’fondement, c’est moi qui te le dis.



      C’est donc avec mon exaspérante assurance coutumière que j’hurle à la foule environnante les lettres de ma future victoire ! Le public est visiblement chaud, on va donc le mettre à contribution.

      « Je voudrais un F comme dans Fort ! »
      Lance-je en prenant une pause de culturisme qui fait aussitôt éclater le dos de ma chemise !

      « F ! »
      Hurle la foule en délire !

      « Je voudrais un E comme dans EnOoorme ! »
      Hurle-je tandis que le gonflement de mes pectoraux déchire le devant de ma chemise.

      « E ! »

      « Je voudrais un U comme dans Uuuuuultime ! »
      Déclare-je avec les bras bien tendus vers le ciel tandis que je contracte au maximum mes grands dentelés. Schrack ! Mes manches sont fendues jusqu’aux aisselles !

      « U ! »

      « Je voudrais un I comme dans Innnnnvinciiiible ! »
      Tout un pan de mon col se fissure sous les gonflements impressionnant de mon cou !

      « Iiiiiiiih ! »
      Hurle une foule prise dans le mouvement.

      « Je voudrais un L comme dans Légennndaire ! »
      Cinq boutons de chemise n’y survivront pas.

      « L ! »

      « Je voudrais encore un L, comme dans Létal ! »
      Hurle-je en faisant gonfler toute ma masse comme dans un championnat de culturisme. Toute ma pauvre chemise éclate alors dans une pluie de lambeaux, laissant apparaître mon corps sculpté dans toute sa puissance et sa splendeur. Mon esprit occulte alors les cris d’effroi du public xénophobe tandis qu’il conserve ceux d’admiration de mes fans.

      « L ! »

      « Et pour finir je voudrais un E, comme dans... SORU ! »


      A l’instant où je finis la dernière syllabe de ce mot inattendu, mes jambes frappent à très grande vitesse le sol sous moi, me projetant directement en direction de mon adversaire ! Encore en train de prononcer le « E ! » demandé, la foule n’a même pas encore réalisé ce qui se trame tandis que je disparais à ses yeux, redoutable effet d’une vitesse difficilement égalable. Quand je disais passer à la vitesse au dessus, c’était pas des paroles en l’air huhuhu.

      J’apparais alors instantanément juste sous le nez de Pharaun, le bras gauche tendu dans la direction de son visage et la paume grande ouverte. Me voir apparaître soudainement sous ses yeux en surprendrait plus d’un, tandis que la vision d’une main tendue agressivement si proche du visage déclenche le plus souvent un regrettable réflexe de recul de la tête et du buste sous l’effet de la surprise. Réflexe regrettable car cela vous met en général dans une position bien trop précaire pour esquiver le monstrueux coup de pied du droit, qui file déjà vers son bassin. J’ai coupé des arbres avec ce genre de coup de pied huhuhu. La paume tendue juste devant le regard de mon adversaire a aussi pour effet de combler son champ de vision, rendant une éventuelle esquive ou riposte encore plus difficile. Tiens mon grand, mange-toi celle-là ! T’inquiète, la suite arrive juste après huhuhu.

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      [Petit poste pour conclure cette épreuve, pour que tout soit réglo]

      Pharaun était prêt, mais peut-être un peu trop sûr de lui quand à sa vitesse. Il voyait surtout son adversaire comme un combattant chevronné certes, mais sûrement pas aussi véloce que lui. Il l'avait donc admiré faire son petit spectacle, la sarbacane chargée à la main, prêt à tirer.

      Il ne s'était cependant pas attendu à une attaque aussi fulgurante que celle de l'homme-poisson. S'il y avait été préparé, peut-être aurait-il put l'éviter, et encore, mais ce n'était pas le cas. Une main jaune apparut tout à coup juste sous ses yeux. Pharaun, pris de panique, n'eut que le réflexe de bondir en arrière. Cela lui sauva certainement la vie, car s'il n'avait fait que se courber en arrière il y serait certainement passé. Cependant le coup de pied droit l'atteint tout de même, et le fait que la jambe de Toji soit tendu diminua un peu la puissance de l'impact. Il décolla cependant dans les airs en sentant une côte se briser.

      son souffle fut instantanément éjecté hors de ses poumons. Même si cela était involontaire, le projectile qui était dans sa sarbacane qu'il avait placé entre ses lèvres fut projeté à une vitesse extrême, certainement suffisante pour percer le cuir de l'homme-poisson. Cependant, n'ayant pas prit le temps de viser, Pharaun ne parvint qu'à entailler légèrement la joue de son adversaire avant de lâcher son arme.


      *Dommage... Six centimètres plus à gauche et j'avais gagné...*

      Il retomba quelques mètres plus loin, son arme restée proche de son adversaire. Tendit qu'il le voyait baisser sa jambe, sa tête heurta le bas des gradins sur lesquelles étaient rassemblés les spectateurs. Même s'il n'y avait pas d'arbitre, il était évident que Toji venait de gagner par K.O. Mais avant de tomber dans l'inconscience, Pharaun eut le temps de penser :

      *C'est bizarre quand même... Normalement, les poissons, c'est moi qui les mange. Pas l'inverse !*


      Oui mais les dents de la mer, c'est pas toujours de la fiction.