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Castagne musicale !

Contexte »:

Dans la vie implacablement monotone du jeune James, l’une de ses rares sources de distractions se trouvait dans la fréquentation des tavernes les plus en vogue. Il avait toujours eu une attirance pour ce genre d’endroit, bondé de monde, où l’alcool coule à flots, et par-dessus tout il lui est possible d’étaler sa richesse aux yeux de tous.

Il avait compris depuis sa venue sur cette île, le pouvoir incommensurable de l’argent. Quand tu as l’argent, non seulement tu possèdes tout ce que tu désir, mais aussi les personnes que tu désirs . Il suffisait de voir la réaction des petits bourgeois pour se faire une idée, ils débordaient d’imagination pour se faire bien voir auprès des nobles. James se délectait de cette toute-puissance, profitant de cela, pour les humiliaient à la vue de tous, rien de personnel, non juste une folle envie de faire rire la galerie.

Ce soir-là, il avait choisi de sortir en solo, régulièrement il faisait ce choix, rien de plus ennuyeux à ses yeux que de sortir toujours avec les mêmes personnes. Une routine se met en place, les mêmes discussions reviennent, et toujours cette corvée de dévoiler de plus en plus sur sa vie privée, au nom de... L’amitié ! Rien de tel que se laisser porter par son instinct, pour trouver l’endroit où passait une bonne soirée.

Son dévolu tomba sur un établissement qui ne payait pas de mine au premier abord, mais quelque chose se dégageait, un caché pas déplaisant, quelque chose qui voulait dire : Vient à ma rencontre !

Une fois pénétré à l’intérieur, il procéda à son rituel immuable, dès lors qu'il entrée pour la première fois dans un établissement :
Premier coup d’œil, aspect général, décorations et surtout voir la dégaine du tavernier. Car le tavernier est le poumon de ce type d’endroit.
Deuxième coup d’œil, la clientèle, il n’est guère difficile de deviner quel type de clientèle fréquente cet endroit, par le biais de plein de petits détails, comportement, expressions et tic de langage. C’était un détail crucial pour le jeune homme, pour prévenir de la venue ou non dans cet endroit d’autre jeune issue de l’aristocratie.
Dernier coup d’œil, en direction de la clientèle féminine ce coup-ci, ce soir au menu nous avons ?

Le choix de la place venait en dernier lieu, mais n’était pas pour autant laissait au hasard, il fallait que cet emplacement puisse lui servir de poste de contrôle à tout moment. Cela lui offrait à tout moment, une possibilité de contrôler les entrées comme les sorties, et de plus jouir d’une visibilité sans pareil. Une jeune fille qui franchissait le seuil de la porte devait instinctivement poser son regard sur lui.


L’affluence ce soir-là semblait tout à fait correcte, et les dernières tables encore vides ne tardèrent pas à se remplir. Il ne manquait qu’une chose, outre la compagnie d’une charmante demoiselle, de la bonne musique !


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Suna Land, le paradis des escrocs masqué sous un paradis à touristes. Qu’on se le dise, il y a une loi qui régit le monde dans lequel nous vivons. C’est un théorème très simple qui part du principe suivant : Plus il y a de l’argent qui circulent, plus les escrocs seront nombreux. L’argent, c’est comme la nourriture. Les crèves-la-faim veulent la nourriture, les riches gourmands veulent la nourriture, et les plus malins veulent cette nourriture pour manipuler les deux précédentes catégories. Moi ? Je suis un crève-la-faim, l’argent que je dépense pour survivre et l’argent que je gagne au poker ne me permette pas de vivre la grande vie. Ici à Suna-Land, j’aurai de grande facilitée à me restaurer. Bref, trêve de comparaison culinaire douteuse. Je ne suis pas venu ici pour jouer au cuistot mais pour jouer gros. L’argent que je joue est aussi celui qui me fait vivre. C’est là qu’est le paradoxe, nulle doute que si c’était qu’une affaire de plaisir, le jeu n’aurait rien d’intéressant. Pour survivre, je dois aligner des quintes flush, des brelans, des fulls et même des paires. Étrange destin qu’est le mien, condamné à gaspiller de l’argent pour en gagner. Et le plus ironique c’est que j’y prends énormément de plaisir.

Tout ça pour vous dire que je me retrouve maintenant en pleine taverne, les yeux fixés vers mes cartes. Mes adversaires sont des requins bien installés, mais ces requins-là n’ont rien mangé depuis bien trop longtemps. Ils ont un style de jeu très agressifs, guettant le moindre signe de faiblesse pour mieux le retourner contre la personne. Et à l’instar des requins, quand leurs cibles laissent percevoir une quelconque blessure, la moindre effusion de sang, le requin attaque sans réfléchir et essaie de gagner son combat le plus rapidement possible. C’est sur ça que j’ai joué, j’ai fais semblant de bluffer sur ma dernière main en faisant un hésitant « tapis ». Les requins, bien trop sûr d’eux n’ont pas la moindre notion de prudence. Lorsque je leurs dévoilais mon jeu et que je faisais semblant de bluffer, la vérité leur tomba dessus. Ils venaient de perdre plus des trois quarts de leurs butins en une seule mise.  Au poker, ce n’est pas le nombre de fois que l’on gagne une main qui est important. Ce qui importe, c’est de savoir quelle main jouer au bon moment.

Après cette main, un homme entra dans la taverne. Inutile de faire les présentations, c’était un noble. Il n’y a que les nobles qui entrent dans une taverne de la sorte. Des vrais gros poissons dans une petite mare.  Regardez-le se pavaner devant la plèbe, regardez à quel point il semble méprisant. Il marchait dans la taverne comme si elle lui appartenait. Ces gens ont la fâcheuse manie de croire qu’ils peuvent tout acheter même notre respect mais il n’en est rien. Cependant, les nobles sont toujours bien accueillis pour leurs bourses plus que pour leurs personnalités hautaines et exubérantes. En parlant de bourse à remplir, la mienne ne serait pas contre un peu de mécénat. Il semble chercher du coin de l’œil quelques choses, et bien il est temps pour moi de lui jouer un petit air d’ocarina

« Messieurs, il semblerait que la chance me sourit ce soir. Je reviendrai plus tard. »

Je ramassais mes gains et je sortais mon ocarina. Je n’aimais pas faire le chien-savant, exécuter des petits tours pour gagner ma croûte, mais au moins quand je joue de l’ocarina, tout disparaît autour de moi. Quand je joue, Yuki me semble encore là, jouant avec moi sur des rythmes endiablés. J’étais resté quelques jours dans cette ville, et les quelques habitués de la taverne eurent un sourire satisfait en me voyant ocarina en main. Ma musique n’était pas encore à son apogée, mais cela faisait danser les gens à la taverne, et cela était plaisant à écouter. J’hésitai dans le choix de la musique et cette fois, je choisis une musique bien entraînante pour animer un peu plus la taverne. Je tenais à  impressionner notre invité de marque. Je me mis sur l’estrade et un silence s’installa. Je portais mon ocarina à mes lèvres et un sourire satisfait apparu sur mon visage. Le temps de taper légèrement du pied pour trouver mon rythme. Je me mis à jouer la musique que j’avais formée dans ma tête.




Ma musique fit danser certains pirates, redonna le sourire à certains et dans l’ensemble, je pense que cela a plu à beaucoup de monde parmi les présents. A la fin de ma chanson, je fis une légère révérence tandis que des applaudissements se firent entendre dans la taverne. J’étais plutôt satisfait de moi mais je m’en cachais bien. Les applaudissements sont à la musique, ce que l’achat d’une peinture sont à l’artiste : une forme d’approbation et de reconnaissance de l’art. Je rangeais mon précieux ocarina dans la poche intérieure de mon haut. Je descendais de l’estrade et passais à côté du noble. Je ne pus m’empêcher de lui dire

« J’espère que la représentation vous a plu messire. »

    Bug vidéo:

    James avait beau scruter les moindres recoins de la taverne, mais ce soir point de jolies donzelles à l’horizon ! Il en venait presque à regretter son choix à propos de cet établissement, pourtant au premier abord tout cela avait l’air d’avoir du potentiel, mais finalement l’ennui commençait à prendre le dessus.
    Il n’allait surement pas se rabaisser au point d’aller discuter avec le tavernier ou s’incrustait à une table de petits bourgeois. Non, c’était les gens qui venaient à sa table et non l’inverse, mais ce soir-là cela semblait pour le moins compromis.

    Partir après avoir fini son verre ? C’était sans doute la meilleure chose à faire, mais il n’en resterait pas là concernant la taverne, c’est scandaleux de ne proposer qu’aussi peu de divertissement. Il se fera un malin plaisir de clamer haut et fort son avis négatif quand à cette taverne à tout son entourage, c’était là aussi l’un des nombreux pouvoirs des nobles, faire la pluie et le beau temps.

    Peut être la désertification de la taverne, incitera le patron à faire d’avantages d’efforts concernant les distractions, voir se reconvertir ou se pendre au choix.

    C’est à ce moment qu’une musique pour le moins agréable lui arriva aux oreilles, enfin quelque chose de positif ici.

    *Ce n’est pas trop tôt ! Un peu plus je m’apprêtais à racheter l’établissement pour y mettre le feu.. pfiouu*

    Le musicien donna un coup de pêche à l’ensemble de la salle, certains sans-dents s’étaient même mis à danser, faute de jolies filles, au moins cela donnait un peu de vie à l’endroit et de quoi rire surtout. Pendant plusieurs minutes, l’étrange musicien captiva son public avec brio, déridant au passage James.
    Il ne comprenait pas pourquoi, avec cette fréquentation le patron n’engageait pas un groupe de musicien pour donner une ambiance plus festive.

    Dans tout les cas, le jeune noble n’était pas du genre à danser en public, question de rang, il laissait ça pour les gens de basses extractions. Les rares fois où il donna des représentations, c’était pour charmer une belle qui en valait vraiment la peine, si jamais son père avait eu vent de telles pratiques, il aurait eu une sacrée soufflante.

    Alors que le morceau touchait à sa fin, le public félicita avec énergie le jeune artiste, le jeune James s’hasarda même à quelques applaudissements.
    Le musicien regagna ensuite sa place en passant à côté du jeune noble, lui glissant quelques mots :

    « J’espère que la représentation vous a plu messire. »

    James leva les yeux, il n’était pas très enclin à la discussion en temps normal, mais ce soir-là il s’ennuyait ferme alors avoir quelqu’un de talentueux à sa table ne lui ferais pas le moindre mal.


    « Eh bien, je dois reconnaître que oui, en même temps, il faut avouer que même un sourd muet mettrait de l'ambiance par ici. J’étais à deux doigts de partir avant votre intervention, félicitations, vous avez sans doute sauvé cette taverne... Pour vous récompenser, je vous invite pour la soirée, prenez place à ma table. »


    Le jeune Blackburn fit signe au serveur de venir les rejoindre pour prendre commande. Il ne faut pas croire que James faisait par charité, il savait très bien qu’en invitant à sa table l’homme qui venait de mettre l’ambiance, cela permettait d’avoir un contrôle supplémentaire sur le lieu. Quoi de mieux qu’un musicien pour attirer les femmes ?

    « Qu’est-ce qui vous amène dans le coin ? Le plaisir de venir jouer dans des taverne, ou bien quelque chose de plus lucratif ? »

    Savoir faire la discussion était un talent à posséder obligatoirement dans le monde de James, c’était une question de survie dans un monde où tout ce passe dans la plus grande des hypocrisie.
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    Spoiler:

    Le mécène avait fait une remarque bien hautaine tout à l'heure, il avait mentionné le possible rachat de la taverne. Ah, ces riches et leurs besoins de résoudre tous leurs problèmes avec l'argent. Là où je tombais d'accord avec eux, c'est qu'avec de l'argent on pouvait être beaucoup plus libre que sans. J'avais bien jaugé cet homme, il semblait assez hautain et un tantinet prétentieux. Il y a des gens qui se croient meilleurs que d'autres alors que leurs seuls mérites a été de naître avec une cuillère en or dans la bouche. Mon interlocuteur était riche et cela lui conférait quelques privilèges que les gens comme moi n'auront jamais. Il suffisait qu'il claque des doigts pour avoir une tripotée de domestique prêt à le tor**er. Mais cet homme, au delà du dégoût que me procurraient les hommes riches qui aiment jouer les flambeurs, me faisait plus de la peine qu'autre chose. En effet, c'est bien d'être riche, d'avoir beaucoup de possessions, et de pouvoir avoir tout ce que l'on veut. Mais quel est le prix de tout ça ? De la haine des gens, une méfiance absolue car n'importe qui peut vouloir te tuer pour prendre ta place, et pire que tout : une monotonie de ne jamais rien obtenir par mérite. Il n'y a de satisfaction à la jouissance d'un objet que si le chemin emprunté pour l'obtenir a été semer d'embûche. La difficulté, le challenge, et le mérite : tous ces mots ne sont qu'une vague idée pour ces gens là.

    " Eh bien, je dois reconnaître que oui, en même temps, il faut avouer que même un sourd muet mettrait de l'ambiance par ici. "

    Ces paroles me heurtèrent dans un premier temps mais je ne démontrais rien. Faire danser des gens c'est une chose, mais comparer mon art à des productions sonores d'un sourd-muet ... C'était vraiment une insulte. Cet homme ne se prenait pas pour de la m*rde mais il serait peut être temps pour moi de le remettre à sa place. Non, détends toi mon petit Kazan faut pas te prendre la tête pour un ignare. Tout le monde ne peut pas être un fin mélomane non ? Surtout pas un aristocrate de bas étage comme lui ! Bon allez, on garde le sourire, on laisse rien paraitre. Une bonne restauration vaut mieux qu'un reste d'assiette volé derrière un bar. D'autant que l'aristocrate en question rattrapa légérement le coup juste après en disant :

    "J’étais à deux doigts de partir avant votre intervention, félicitations, vous avez sans doute sauvé cette taverne... Pour vous récompenser, je vous invite pour la soirée, prenez place à ma table.Qu’est-ce qui vous amène dans le coin ? Le plaisir de venir jouer dans des taverne, ou bien quelque chose de plus lucratif ? "


    Et bien voilà, tu vois c'était pas si compliqué de dire ça ! Enfin il se comporte comme un mec de son rang et non pas comme un jeune arrogant avec trois poils sur le menton. Je dois être plus jeune que lui en âge mais ça m'empêchera pas que je trouve qu'il manque de maturité ! J'acceptais de me joindre à lui en hochant la tête. Je ne sais pas ce que nobliaux avait en tête en m'invitant à sa tabl mais le fait est qu'il l'a fait. En m'asseyant à côté de lui, je vis plusieurs regards se tournaient vers nous. Ah ça y est j'ai capté, ce mec aime accaparé l'attention partout où il va, et comme j'avais réussi à accaparé l'attention de toute la taverne, je crois qu'il ne voyait pas meilleur publicité. Je l'écoutais passer commande et je fini par répondre à sa question.

    "Un peu des deux, je prends du plaisir à jouer et on me paye pour ça. Cela me permet de voir du pays et de m'exercer devant un public plus ou moins réceptif. Si je suis ici, c'est parce qu'il y a des gens pour écouter ma musique, et de l'argent à obtenir" Je fis voler les cartes de ma main gauche à ma main droite ". Dès que je n'aurai plus assez d'argent à me faire dans le coin, j'irai sur une autre île. Je peux vous retournez la question cependant, je vois bien que vous n'êtes pas quelqu'un de la plébe, un noble sans aucun doute. Il n'est pas courant d'en voir dans les tavernes, la plupart ont peur pour leurs intégrités physiques. Qu'est ce qui vous amène dans le coin ?"

    Je rangeais mes cartes dans ma poche. L'ambiance dans la taverne était repartie de plus belle et je recevais de temps en temps des petites tappes amicales dans le dos en signe de félicitations pour ma musique. Le noble devait être content, son stratagème avait l'effet souhaité. Lui qui aimait attiré l'attention, il en retirait toute la gloire. Personnellement, je me fichais d' attirer l'attention des gens. Ce qui me plait c'est d'être écouté et que les gens apprécient ma musique. Mais par dessus tout, ce qui me plait, ce sont les gens généreux qui glissent quelques pièces. Aujourd'hui, la journée a été plutôt bonne et j'ai perçu quelques pièces par ci par là. Là encore, certains amateurs de musique me laissèrent quelques pièces. Je les remerciais et mettait tout dans ma poche. Je regardais mon hôte dans les yeux et j'enchainais

    "Brr, je parle et j'oublie même de me présenter, je m'appele Kazan Newday, à qui ai-je l'honneur ?"
      « Un peu des deux, je prends du plaisir à jouer et on me paye pour ça. Cela me permet de voir du pays et de m’exercer devant un public plus ou moins réceptif. Si je suis ici, c’est parce qu’il y a des gens pour écouter ma musique, et de l’argent à obtenir ».

      *Ah l’argent, le nerf de la guerre*

      « Dès que je n’aurai plus assez d’argent à me faire dans le coin, j’irai sur une autre ile. Je peux vous retournez la question cependant, je vois bien que vous n’êtes pas quelqu’un de la plèbe, un noble sans aucun doute. Il n’est pas courant d’en voir dans les tavernes, la plupart ont peur pour leurs intégrités physiques. Qu’est-ce qui vous amène dans le coin ? »

      « Mon intégrité physique ? »

      James éclata de rire, c’est bien la première fois qu’une question pareille lui était posée ouvertement. Depuis sa plus tendre enfance, il fréquentait les quartiers populaires, bien sûr il s’était battu à de nombreuses reprises, mais jamais il n’avait été menacé au point de sentir sa vie mise en danger.

      *Quelle étrange question, il a pour idée de quitter l’ile en m’emportant sous le bras, pour ensuite demander une récompense aberrante ?*


      « Vous savez, je suis ici depuis assez longtemps pour savoir où mettre les pieds, et les endroits qu’il est préférable d’éviter. Et puis ne vous trompez pas, ce n’est pas parce que je suis un noble que je ne sais pas me battre, bien au contraire. Puis la Marine est très présente ici, pour rappeler à quiconque qui souhaiterait s’en prendre aux habitants, qu’ils le paieront certainement de leur vie. »

      Le jeune Blackburn tout en restant plutôt confiant dans ses capacités pour se défendre, ne tombait pas dans le piège de la surestime de soi. Il savait très bien, dans quels quartiers il ne devait en aucun cas mettre les pieds une fois la nuit tombée. De plus, son statut social en faisait une proie parfaite pour des bandits ou pirates de grand chemin, de ce fait il ne préférait pas courir le risque de trop s’exposer hors des zones touristes. Son père l’avait fermement mis en garde, il était depuis le jour de sa naissance, une proie alléchante pour des personnes mal intentionnées.

      L’argent peut forcer quelqu’un à faire n’importe quoi, y compris kidnapper ou tuer pour quelques Berrys, alors pour des millions ?

      « Sinon, sachez que vous êtes au bon endroit pour vous remplir les poches, cette ile est un lieu de passage unique en son genre, elle n’a pas son égal dans ce Blue. Nul doute qu’avec vos talents, vous pouvez accumuler assez rapidement un joli petit pactole. Je pourrais même, par la suite vous recommandez à deux ou trois de mes connaissances. »


      « Brr, je parle et j’oublie même de me présenter, je m’appelle Kazan Newday, à qui ai-je l’honneur ? »

      « Ahaha... J’avais oublié la plus basique des formalités, James, James W Blackburn, et pour vous éviter un long discours ennuyeux, je suis dans les affaires. J’aime venir ici pour me changer les idées et voir autre chose que mon univers. »

      James ne s’était pas trompé sur le potentiel de l’homme en face de lui, tour à tour, de nombreux clients présents dans la taverne venaient lui remettre quelques pièces ou encore des mots de remerciements. Il avait un certain talent, on ne pouvait pas lui enlever ça.

      La soirée battait son plein, le jeune homme se perdit un peu dans ses pensées, s’imaginant comme Kazan, musicien itinérant, voguant d’ile en ile, vivant pleinement de sa passion. C’était une conception de la vie qui lui était totalement étrangère, cette option lui paraissait pour le moins plaisante, avec quelques avantages. Mais, la chose la plus drôle là-dedans était sans aucun doute, d’imaginer la réaction de son père suite à une telle déclaration, un tremblement de terre sans précédent.
      Revenant à la réalité du monde qui l’entourait, James décida d’en apprendre davantage sur ce mystérieux musicien

      « Et donc vous être originaire de quel pays ? Dites-moi en plus sur votre musique, où aviez-vous donc appris à jouer de cet instrument, pour le moins atypique ? Racontez-moi votre vie, après tout nous sommes ici pour bavarder ! »


      Pendant que le jeune noble été à présent concentrait sur son interlocuteur, il ne vit pas le groupe d’homme, pénétrait dans l’établissement, ils semblaient avoir déjà bien commencé la soirée, au vu de leur état avancé d’ébriété. Mais ce n’était pas que de simples soulards de passage, ils avaient une mine pour le moins menaçante.
      L’un d’eux attrapa sans ménagement la serveuse par le bras, renversant au passage la commande que portait cette dernière.

      « Dis donc ma jolie… ! Sers-nous à boire, et viens donc profiter de notre compagnie ensuite… ! TAVERNIER, ta meilleure bouteille… »


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      « Vous savez, je suis ici depuis assez longtemps pour savoir où mettre les pieds, et les endroits qu’il est préférable d’éviter. Et puis ne vous trompez pas, ce n’est pas parce que je suis un noble que je ne sais pas me battre, bien au contraire. Puis la Marine est très présente ici, pour rappeler à quiconque qui souhaiterait s’en prendre aux habitants, qu’ils le paieront certainement de leur vie. »

      Hum j'aime bien sa façon de me répondre. Si y a bien des personnes que je ne crains pas ce sont bien les marines. Le temps qu'ils réagissent à une attaque éclair, j'aurai le temps de disparaitre deux ou trois fois. Je suis un inconnu de leurs services en plus de ça. Mais je trouve sa façon de répondre très intéressante. Il est sur la défensive, c'est plutôt plaisant. Être méfiant est une qualité que je respecte énormément. Et sans doute à t'il pris ma remarque précédente comme une provocation ou une menace. Il était loin de la réalité s'il pensait vraiment ça. Je ne suis pas un mercenaire ni un assassin. Si je tue quelqu'un ce n'est jamais par appât du gain, c'est uniquement qu'il m'a cherché. Ma liberté, je ne la perdrais pas à priver les autres de la leurs. Je n'ai qu'une limite à ma liberté, ne pas entraver celle des autres. Tuer quelqu'un, c'est lui ôter toute liberté. Quiconque voudra m'ôter la vie devra au préalable être prêt à perdre sa propre liberté.

      « Sinon, sachez que vous êtes au bon endroit pour vous remplir les poches, cette ile est un lieu de passage unique en son genre, elle n’a pas son égal dans ce Blue. Nul doute qu’avec vos talents, vous pouvez accumuler assez rapidement un joli petit pactole. Je pourrais même, par la suite vous recommandez à deux ou trois de mes connaissances. Ahaha... J’avais oublié la plus basique des formalités, James, James W Blackburn, et pour vous éviter un long discours ennuyeux, je suis dans les affaires. J’aime venir ici pour me changer les idées et voir autre chose que mon univers.  »

      Oh oui, je sais bien que je suis tombé au meilleur endroit pour faire des affaires. Les gens d'ici sont des touristes assez peu regardant sur leurs économies. J'ai donc de quoi survivre pendant un certains temps ici. Pour ceux qui est de son offre, je ne suis pas certains de vouloir accepter. Gagner de l'argent m'intéresse énormément, mais devoir obéir aux ordres d'un patron autoproclamé sur la base de la ploutocratie, très peu pour moi. Un homme riche sans son or, c'est un homme ordinaire. Une méritocratie par contre, je n'ai rien contre. Malheureusement, les gens riches sont des gens souvent hautains, prétentieux et pédants. Autant de défaut qui font que je n'ai pas trop envie de travailler avec ces gens là. Cet homme travaille dans les affaires, c'est certes un moyen d'être riche, mais c'est aussi quelques choses d'ennuyeux comme pas possible. Regardez le ! Son travail lui prend tellement la tête qu'il est obligé d'aller se lâcher dans la première taverne venue. Être esclave de son travail c'est pas du tout ce que j'espère pour l'avenir.

      "Je vois, mais je vais être contraint de refuser votre offre. Je tiens à mon indépendance, c'est mon symbole de liberté ! Mais j'apprécie le geste !"

      « Et donc vous être originaire de quel pays ? Dites-moi en plus sur votre musique, où aviez-vous donc appris à jouer de cet instrument, pour le moins atypique ? Racontez-moi votre vie, après tout nous sommes ici pour bavarder ! »

      "Et bien, c'est une longue histoire. Je suis originaire d'une petite ile de South Blue que je ne pense pas que vous connaitrez. J'ai vécu dans la rue avec ma soeur qui m'a tout appris sur la musique. C'était une vie dure, mais au moins cela m'a appris à être débrouillard. Mon ocarina me suit partout, c'est devenu mon gagne-pain. Mais la vie m'a jouer quelques tours et j'ai perdu ma soeur. Ma vie n'est guère trépidante, mais au moins je peux me vanter de vivre une aventure différente chaque jour. Et puis je peux voyager dès que l'envie me prend, le seul désavantage c'est que je n'ai pas le loisir de récolter de grosse somme et de vivre avec un train de vie supérieure. Et vous ? En quoi consiste le monde des affaires ?"


      J'avais délibérement éviter de parler de mon ancienne condition de quasi-esclave, je n'aimais pas en parler et encore moins à un homme que je viens tout juste de rencontrer. Ressasser le passé n'est pas mon fort, je suis un homme qui préfére toujours être tourné vers l'avenir. On ne peut pas changer le passé, on ne peut que se concentrer sur son présent pour changer son avenir. C'était d'ailleurs assez grisant de se dire que les gens comme le dénommé James ont plus de facilité à changer leurs futurs de par leurs moyens. Ce n'est même plus une histoire de mérite à ce niveau là, c'est une histoire d'argent , de relation et de pouvoir. On est pas tous né avec une cuillère en argent dans la bouche. D'un coup, une personne fît irruption dans la taverne. Un groupe d'homme patibulaires (mais presque) pénétrèrent dans la pièce. C'était un groupe de soulard venu faire un petit after. L'un d'eux particulièrement mal-élevé attrapa la serveuse et la fit renverser son contenu. Je me fichais pas mal de la serveuse a vrai dire, c'est son problème de gérer ces gros lourds. Chacun use de sa liberté comme bon lui semble, et se bourrer la tronche est un loisir comme un autre. Sa voix irritante commanda une bouteille et séquestra verbalement la demoiselle à leurs tables. Je me tournais vers le noble et avec un sourire en coin je ne pûs m'empêcher de dire :

      "Et bien, ces messieurs manquent de savoir-vivre. Ils ont trouvé un moyen d'avoir une femme à leur table sans trop forcer. Et oui, des gens comme ça y en a partout et ..."


      Je m'apprêtais à continuer ma phrase quand l'un d'entre eux m'attrapa par le bras et me leva de table. C'était un petit gros complètement ivre qui n'avait pas pris de pincette pour attirer mon attention. J'ai horreur qu'on me touche sans que je le permette. Alors que je le fusillais du regard et me défit de son bras, il se mit à dire

      "Et toi le musi-chien ! Viens nous jouer que'que chose !"

      "Si tu te ravises de me toucher ne serais ce qu'une fois, tu ne sauras jamais ce que les grandes personnes font de ça ..."


      J'avais habilement placé ma dague au niveau de son entrejambe. D'un geste, je pouvais lui ôter ce qu'il y avait. Que les choses soient claires, quand une personne est bourrée, menacer quelqu'un de le tuer ne fait aucun effet. Par contre s'en prendre à leurs virilités, c'est suffisant pour leurs faire descendre d'un étage. En plus, si j'avais menacé à la gorge directement, ses collègues auraient pris ça pour une déclaration de guerre et ça aurait crée un soucis. En le menacant à ce niveau. Seul James et lui pouvait voir où se trouvait ma dague. Quand il vit ça il tourna les talons assez rapidement. Je me rassis en concervant un regard sur ces bougres. Mes mains ne quittèrent pas mes dagues. J'étais devenu un peu plus sur mes gardes que tout à l'heure. S'ils se pointaient encore une fois, ce serait le bain de sang ...

      "Ces saletés ... ils ne payent rien pour attendre ..."
        L’ambiance devenait électrique, chose courante dans ce type d’établissement, l’alcool y était pour beaucoup. À vrai dire le jeune noble n’était pas contre un verre ou deux, voire trois, mais jamais au point de se souler à en perdre la raison. C’était se rabaisser au statut d’animal selon James, il suffisait de voir comment se comporter ces types avec le personnel pour se faire une idée.

        Le jeune homme ne fût au final que peu surpris de voir que son interlocuteur possédait une dague sur lui, c’était souvent un moyen de dissuasion bien efficace contre la petite racaille locale. La vue d’une lame suffisait bien souvent a les invités à choisir une autre proie, bien souvent le jeu n’en valait pas la chandelle. Alors recevoir une balafre ou pire, perdre la vie pour quelques Berry n’avait vraiment aucun sens.

        Quoi qu’il en soit le jeune homme n’était pas venu pour se battre ni faire une démonstration de ses talents de bretteurs dans un tel endroit. Il avait déjà fait assez parler de lui comme ça, cette image de bagarreur lui collait déjà suffisamment à la peau. C’était mauvais pour les affaires dans tout les cas, et son père ne lui manquait jamais de lui rappeler.
        « Il faut que tu cesses tes enfantillages, du fait de ton nom, tes actions influent directement sur l’image de la famille. » Et généralement c’était parti pour une bonne heure de sermons, suffisamment soporifique pour décourager James de faire trop d’écart de conduite.

        Blackburn, ne se laissez pas pour autant marcher sur les pieds, que ces soulards fassent la cour à la serveuse, c’était le cadet de ses soucis, qu’ils la kidnappent si cela leur chante. Mais en aucun cas il n’aurait accepté que ses derniers viennent piétiner dans ses plats de bandes. Chose qu’il redoutait de plus en plus, les guignols se comportaient comme de parfaits raisins. Bousculant les gens sur leur passage, renversant des verres et gueulant comme des ahuris alors qu’ils se trouvaient à moins d’un mètre les un des autres.

        Ce qui était à prévoir, arriva bien assez rapidement, l’un des types agrippa son collègue à propos d’un différent sur la culture de la pomme de terre. Ce dernier pas d’accord avec cette vision des choses lui flanqua une grosse patate dans le coin du nez. Et ainsi commença l’une des bagarres les plus pathétiques que le jeune homme avait eu la chance de voir. À base de bourre-biffe dans le vent, de bousculade mutuelle, c’était digne d’une pièce de théâtre bon marché. Blackburn jusqu’à lors simple spectateur, entra parmi les figurants bien malgré lui. En cause l’un des autres gus de la bande débarqua pour essayer de séparer les deux protagonistes, mais échoua et se fit projeter en plein sur la table du jeune homme et son compère musicien. Le pauvre James ramassa le contenu de son verre sur lui, en plus d’un coup de pied involontaire du type volant. La coupe était pleine pour le nobliau :

        « Les sans-dents commencent vraiment à me taper sur le système... Je pense qu’il est grand temps pour moi de quitter cet endroit... Si je ne veux pas finir dégueulassé des pieds à la tête. »
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