Quelques jours après mon premier forfait, l'euphorie était redescendue. J'étais fier de ma première capture, qui plus est en solo pour une coquette somme. J'avais fait mes preuves et je pense que j'ai suffisamment piller pour cette ville en tout cas. J'avais même impressionné les quelques pirates avec qui j'étais allé tenter l'assaut de l'entrepôt. Inutile de dire que mon compagnon de route a été informé et m'a félicité pour mon premier coup. Ce qui me fit bizarre, c'est de me dire que pour la première fois de ma vie, j'avais amassé de l'argent pour quelqu'un et non pour moi même. Ce que j'avais appris durant ces longs mois en mer c'est avant tout que la force d'un équipage réside dans son unité, c'est une noble cause selon moi. Cependant, je venais de la rue et j'avais encore du mal avec le côté "communauté". La seule personne que j'avais eu avec moi durant ces années de rues, c'était ma soeur. Maintenant, je reconnais que c'est pas désagréable d'être accompagné de plusieurs personnes dans ma quête vers la liberté.
J'avais décidé de sortir enfin de ce navire. J'avais essayé de jouer cette nuit et je n'avais pas réussi à trouver d'inspiration. Une balade me ferait donc le plus grand bien. Il y avait une taverne à Inu Town, c'était pas très loin du port en plus de ça. Autant de raison qui me pousser à sortir enfin du bateau. Moka n'avait pas donné d'indication pour aujourd'hui, sans doute que ses raisons pour venir ici prennaient plus de temps que prévu. J'allais pas l'encombrer de question, j'avais bien mieux à faire. Le port était toujours aussi bruyant et plein de vie. C'était même assez énervant à la longue. Tout ce chahut de la part des dockers qui faisaient des aller-retours les bras encombrés de caisses. Je ne les enviais pas le moins du monde, avec un salaire comme le leur pour faire un métier aussi répétitif ! Alors que je marchais en contemplant les différentes personnalités autour du port. Je me fis bousculé légèrement par une jeune demoiselle. Elle tombait sur les fesses et je pus la détailler. C'était une femme aux cheveux roses, portant un kimono blanc, un pantalon moulant noir et des socquettes blanches et des zoris aux pieds. Ses yeux bleus pénétrèrent mon regard. On y voyait de la détresse. Elle avait mis sa main dans son kimono comme si elle allait sortir quelques choses. Je vis la crosse d'un pistolet.
"Et bien mademoiselle, regardez devant vous. Vous n'avez rien de cassé j'espère ?"
Son regard me jaugea un moment puis elle retira la main de son arme. Elle s'apprêtait à me répondre quand une grosse voix l'interpella. Elle lança un regard en direction de la voix et avec une agilité presque féline se remit sur pied rapidement pour continuer à fuir. Cette petite m'avait l'air bien appeuré. Je vérifiais mes affaires, tout était en place. J'avais déjà eu affaire à des petites femmes qui rentraient dans les gens pour leurs voler leurs effets personnels. Cette femme ne devait pas regarder dans la bonne direction, pourquoi ces hommes lui faisaient ils peur ? Je les vis s'approcher vers moi et reprendre leurs courses dans la même direction que la fille. Celle-ci avait tourné à droite après l'épicerie. Mais attends c'est pas un cul-de-sac ? Sans doute ne devait elle pas être du coin. Je décidais de me diriger vers la voie sans issue plutôt isolée. En arrivant au niveau du cul-de-sac, je vis une dizaine de mercenaires s'approchait d'elle. Elle était acculée au niveau du mur, ses deux pistolets braqués fixant tour à tour chacun des mercenaires présents qui l'entourèrent d'un sinistre croissant. Elle s'est jugée perdue puisqu'elle était surprise, sa retraite coupée et tous ses chemins pris. Alors que je m'approchais, un mercenaire fis volte face et me menaça avec son épée.
"Reste là le clown ! C'est une esclave qui appartient au gouvernement mondial ! T'aimerais pas être en travers de notre route ! La prime pour sa capture est trop élevé !"
"Qui oses tu traiter de clown ? Vois tu j'ai un léger soucis ... Si elle vous l'appelez esclave, moi je suis un homme libre, et justement pour ça, je vais vous empêcher de la capturer."
Mon sourire sadique apparut sur mon visage. Il n'y avait que de la haine dans mes propos et dans mon regard c'était encore pire ! S'il n'avait pas été aussi bavard, peut être aurais-je simplement passé mon chemin. Mais là, c'est un cas qui me toucha. Cette femme devait avoir mon âge, et quand il a parlé d'esclave, mon sang ne fit qu'un tour. La liberté étant mon bien le plus cher, je ne pouvais tolérer qu'on essaie de priver quelqu'un de liberté. Elle avat réussi à s'enfuir, comme moi je l'avais fais par le passé. Et recherché par le gouvernement mondial, rien que ça ? Et bien, voilà qui promettait d'être intéressant. Ces chasseurs de primes de pacotille ne me faisaient pas du tout peur. Je pouvais le ressentir, ces gens là même à 10 contre 1 n'avait pas l'ombre d'une chance ! Le bretteur en face de moi tenta une frappe latérale que je devançais d'un coup de tête en pleine poire. Un grand silence se fit entendre suite à ce coup et la seule chose qui le brisa fût le corps du bretteur qui tombait K.O à même le sol. Il y eut un moment de répit, les chasseurs me regardaient tandis que la jeune femme ne comprenait pas pourquoi je l'aidais. Un autre bretteur se présenta à moi en tentant de m'embrocher, je décalais sa lame avec mon avant bras droit gauche et lui mis un violent coup de poing dans le nez qui le fit rejoindre son collègue. Deux d'entre eux attaquèrent et je reculais rapidement pour mieux revenir. Je les attrapais par le haut du crâne et les explosaient à même le sol. Pas sûr que ces deux là soient juste K.O après un choc aussi violent mais bon. Quand je relevais la tête, je vis un tireur me mettre en joug, je ne le laissais pas me pointer et décalais son arme pour le faire tirer dans le mur. Je lâchais son arme pour lui attrapé le cou et je lui fis un coup du lapin pour m'assurer qu'il ne se relève pas.
Cinq d'entre eux étaient maintenant hors-combat. J'arrivais à la moitié, deux d'entres eux me mirent en joug et j'entendis une détonation. Je m'étais préparé à me jeter sur le côté pour esquiver le coup mais je n'eus pas à bouger. La détonation vint des deux pistolets de la demoiselle qui avait repeint les murs de la rue avec le sang des deux chasseurs. Les trois autres ne savaient plus vers qui se tourner. Ils se mirent dos à dos et mettaient leurs armes devant eux, comme s'ils pensaient que ça allaient les protéger. Mon sourire s'effaça et je me mis à tourner autour d'eux, je les faisais monter en pression un petit peu. J'avais effacé facilement 5 d'entre eux, 2 furent exécutés par la demoiselle. Leurs chances de survie actuelles étaient bien mince. L'un d'eux pris peur et se mit à menacer :
"Notre chef nous vengera ! Toi et la femme êtes déjà mort ! Notre chef est plus fort que nous et il traquera la fille jusqu'au bout du monde s'il faut !"
"Vraiment ? Et bien va le chercher alors, je t'attends ici ..."
"Te fou pas de ma gueule ..."
"Je suis sérieux, si tu n'es que le chien, va donc me chercher ton maître. Fais vite, je ne suis pas très patient"
"Espèce de ... Tu ne payes rien pour attendre !"
"Au passage, attrapez vos petits amis, qu'ils dégagent de ma vue ..."
Il me lancèrent un regard furieux et s'empressèrent de déguerpir. Ils n'avaient pas fait de vieux os. En même temps, tout être lucide aurait fait de même. Quand la partie est perdue d'avance, il ne sert à rien de continuer à s'obstiner. Ils étaient vraiment lâches, cela m'énerva encore plus. Même la femme qui était pourtant en infériorité numérique était prête à se battre pour sa vie. Elle m'avait impressionné, bien que je n'avais pas besoin de son aide vis à vis des tireurs, elle avait tout de même tenue à me donner un coup de main. Sa main n'a pas tremblé et les tirs qu'elles avaient effectué étaient d'une précision chirurgicale. Lorsque je les vis partir, je me tournais vers cette dernière. Elle n'avait pas encore baissé ses armes, sans doute imaginait elle que j'étais venu chercher sa prime mais ce ne fût pas le cas. Il était grand temps pour moi d'avoir une discussion avec cette jolie demoiselle.
J'avais décidé de sortir enfin de ce navire. J'avais essayé de jouer cette nuit et je n'avais pas réussi à trouver d'inspiration. Une balade me ferait donc le plus grand bien. Il y avait une taverne à Inu Town, c'était pas très loin du port en plus de ça. Autant de raison qui me pousser à sortir enfin du bateau. Moka n'avait pas donné d'indication pour aujourd'hui, sans doute que ses raisons pour venir ici prennaient plus de temps que prévu. J'allais pas l'encombrer de question, j'avais bien mieux à faire. Le port était toujours aussi bruyant et plein de vie. C'était même assez énervant à la longue. Tout ce chahut de la part des dockers qui faisaient des aller-retours les bras encombrés de caisses. Je ne les enviais pas le moins du monde, avec un salaire comme le leur pour faire un métier aussi répétitif ! Alors que je marchais en contemplant les différentes personnalités autour du port. Je me fis bousculé légèrement par une jeune demoiselle. Elle tombait sur les fesses et je pus la détailler. C'était une femme aux cheveux roses, portant un kimono blanc, un pantalon moulant noir et des socquettes blanches et des zoris aux pieds. Ses yeux bleus pénétrèrent mon regard. On y voyait de la détresse. Elle avait mis sa main dans son kimono comme si elle allait sortir quelques choses. Je vis la crosse d'un pistolet.
"Et bien mademoiselle, regardez devant vous. Vous n'avez rien de cassé j'espère ?"
Son regard me jaugea un moment puis elle retira la main de son arme. Elle s'apprêtait à me répondre quand une grosse voix l'interpella. Elle lança un regard en direction de la voix et avec une agilité presque féline se remit sur pied rapidement pour continuer à fuir. Cette petite m'avait l'air bien appeuré. Je vérifiais mes affaires, tout était en place. J'avais déjà eu affaire à des petites femmes qui rentraient dans les gens pour leurs voler leurs effets personnels. Cette femme ne devait pas regarder dans la bonne direction, pourquoi ces hommes lui faisaient ils peur ? Je les vis s'approcher vers moi et reprendre leurs courses dans la même direction que la fille. Celle-ci avait tourné à droite après l'épicerie. Mais attends c'est pas un cul-de-sac ? Sans doute ne devait elle pas être du coin. Je décidais de me diriger vers la voie sans issue plutôt isolée. En arrivant au niveau du cul-de-sac, je vis une dizaine de mercenaires s'approchait d'elle. Elle était acculée au niveau du mur, ses deux pistolets braqués fixant tour à tour chacun des mercenaires présents qui l'entourèrent d'un sinistre croissant. Elle s'est jugée perdue puisqu'elle était surprise, sa retraite coupée et tous ses chemins pris. Alors que je m'approchais, un mercenaire fis volte face et me menaça avec son épée.
"Reste là le clown ! C'est une esclave qui appartient au gouvernement mondial ! T'aimerais pas être en travers de notre route ! La prime pour sa capture est trop élevé !"
"Qui oses tu traiter de clown ? Vois tu j'ai un léger soucis ... Si elle vous l'appelez esclave, moi je suis un homme libre, et justement pour ça, je vais vous empêcher de la capturer."
Mon sourire sadique apparut sur mon visage. Il n'y avait que de la haine dans mes propos et dans mon regard c'était encore pire ! S'il n'avait pas été aussi bavard, peut être aurais-je simplement passé mon chemin. Mais là, c'est un cas qui me toucha. Cette femme devait avoir mon âge, et quand il a parlé d'esclave, mon sang ne fit qu'un tour. La liberté étant mon bien le plus cher, je ne pouvais tolérer qu'on essaie de priver quelqu'un de liberté. Elle avat réussi à s'enfuir, comme moi je l'avais fais par le passé. Et recherché par le gouvernement mondial, rien que ça ? Et bien, voilà qui promettait d'être intéressant. Ces chasseurs de primes de pacotille ne me faisaient pas du tout peur. Je pouvais le ressentir, ces gens là même à 10 contre 1 n'avait pas l'ombre d'une chance ! Le bretteur en face de moi tenta une frappe latérale que je devançais d'un coup de tête en pleine poire. Un grand silence se fit entendre suite à ce coup et la seule chose qui le brisa fût le corps du bretteur qui tombait K.O à même le sol. Il y eut un moment de répit, les chasseurs me regardaient tandis que la jeune femme ne comprenait pas pourquoi je l'aidais. Un autre bretteur se présenta à moi en tentant de m'embrocher, je décalais sa lame avec mon avant bras droit gauche et lui mis un violent coup de poing dans le nez qui le fit rejoindre son collègue. Deux d'entre eux attaquèrent et je reculais rapidement pour mieux revenir. Je les attrapais par le haut du crâne et les explosaient à même le sol. Pas sûr que ces deux là soient juste K.O après un choc aussi violent mais bon. Quand je relevais la tête, je vis un tireur me mettre en joug, je ne le laissais pas me pointer et décalais son arme pour le faire tirer dans le mur. Je lâchais son arme pour lui attrapé le cou et je lui fis un coup du lapin pour m'assurer qu'il ne se relève pas.
Cinq d'entre eux étaient maintenant hors-combat. J'arrivais à la moitié, deux d'entres eux me mirent en joug et j'entendis une détonation. Je m'étais préparé à me jeter sur le côté pour esquiver le coup mais je n'eus pas à bouger. La détonation vint des deux pistolets de la demoiselle qui avait repeint les murs de la rue avec le sang des deux chasseurs. Les trois autres ne savaient plus vers qui se tourner. Ils se mirent dos à dos et mettaient leurs armes devant eux, comme s'ils pensaient que ça allaient les protéger. Mon sourire s'effaça et je me mis à tourner autour d'eux, je les faisais monter en pression un petit peu. J'avais effacé facilement 5 d'entre eux, 2 furent exécutés par la demoiselle. Leurs chances de survie actuelles étaient bien mince. L'un d'eux pris peur et se mit à menacer :
"Notre chef nous vengera ! Toi et la femme êtes déjà mort ! Notre chef est plus fort que nous et il traquera la fille jusqu'au bout du monde s'il faut !"
"Vraiment ? Et bien va le chercher alors, je t'attends ici ..."
"Te fou pas de ma gueule ..."
"Je suis sérieux, si tu n'es que le chien, va donc me chercher ton maître. Fais vite, je ne suis pas très patient"
"Espèce de ... Tu ne payes rien pour attendre !"
"Au passage, attrapez vos petits amis, qu'ils dégagent de ma vue ..."
Il me lancèrent un regard furieux et s'empressèrent de déguerpir. Ils n'avaient pas fait de vieux os. En même temps, tout être lucide aurait fait de même. Quand la partie est perdue d'avance, il ne sert à rien de continuer à s'obstiner. Ils étaient vraiment lâches, cela m'énerva encore plus. Même la femme qui était pourtant en infériorité numérique était prête à se battre pour sa vie. Elle m'avait impressionné, bien que je n'avais pas besoin de son aide vis à vis des tireurs, elle avait tout de même tenue à me donner un coup de main. Sa main n'a pas tremblé et les tirs qu'elles avaient effectué étaient d'une précision chirurgicale. Lorsque je les vis partir, je me tournais vers cette dernière. Elle n'avait pas encore baissé ses armes, sans doute imaginait elle que j'étais venu chercher sa prime mais ce ne fût pas le cas. Il était grand temps pour moi d'avoir une discussion avec cette jolie demoiselle.
- Spoiler:
- RP 1/3
Dernière édition par Kazan Newday le Lun 5 Déc 2016 - 20:27, édité 1 fois