La cuisine/Salle à manger

Posté Mar 31 Mai 2011 - 12:21 par L'esprit du Hasard

Ca puait le rat à pleine truffe et les trois matous qui se suivaient ne s’y étaient pas trompés. Ils déambulaient dans les couloirs, un petit vieux ouvrait le chemin suivi de près par un jeune homme et un sale bonhomme aux cheveux bleus, tous belliqueux dans leur style. A force de marcher, ils s’aperçurent qu’ils avaient tourné en rond autour d’une large pièce aux murs de planches en parfaites états. Ils avaient identifié deux portes bien distinctes, ils se tenaient tous les trois devant la première, une double porte fermée, les gonds laissaient suspecter qu’elle s’ouvrait vers l’extérieur. La seconde méritait de refaire un petit bout de chemin, elle était à l’opposé de leur position, c’était une porte simple avec un hublot laissant entrevoir une cuisine en parfaite état avec les tiroirs ouverts. La pièce était trop petite pour être la seule, la cuisine devait communiquer avec une seconde pièce bien plus imposante, une salle à manger surement.

La chaleur montait d’un cran, ce n’était surement pas les bougies qui éclairaient faiblement les couloirs, mais très certainement la lourde tension qui planait sur les félins. Ils allaient devoir se lancer dans la chasse aux rats.

!!!! HAN !!!! ► Affirmation/Rage

.... HEM ..... ► Doute/Gêne

???? HUM ????► Interrogation/Surprise

?!?! HOM ?!?! ► Incompréhension/Hésitation

Posté Mar 31 Mai 2011 - 14:02 par Blacrow L. Rachel

Rappel ^^:

Jonh était ronchon. Certes, il l'était tout le temps, mais pour une fois, il avait toutes les raisons du monde de l'être. Il avait été kidnappé, jeté dans un bateau avec pour but de survivre. Il était trop vieux pour ce genre de jeu d'escacaméra-réalité. Surtout dans de telles conditions. On lui avait pris sa canne et avait très mal au dos. Et puis dans le coffre, il avait voulu prendre des lunettes, une canne et de quoi manger. Il s'était retrouvé avec des lunettes de soleil -qui faisait qu'il y voyait encore moins- une hache -qu'il utilisait comme canne d'ailleurs- et deux œufs, certes, mais pourris. Comment casser la croute dans ces cas là? Ah, et il avait une cape noire. Il pourrait se cacher dans un coin sombre en cas de soucis. Alors grognon, oui, il l'était. Surtout que deux blanc-bec, jeunes et frais, lui collaient aux basques. Rien de mieux pour se sentir inférieur. Il était violemment tenté de leur donner des coups de hache au passage, lui qui aimait l'obscurité et la solitude. Mais il aurait surement besoin d'eux. Et ça, ça lui faisait mal de l'admettre.

Les trois chasseurs à l'affut du gibier avaient atterris dans une pièce éclairée juste de quelques bougies et scellée par deux portes, dont une donnant sur la cuisine. Jonh poussa un soupir de contentement en reconnaissant les plans de travail caractéristiques d'un restau et les frigos dans le fond. Avec leurs conneries, ils avaient chamboulés les heures de repas du vieillard. C'est que ça devenait grave à son âge. Ajustant ses lunettes sur ses yeux, il détailla la porte avec appréhension. Les proies avaient pu préparer le terrain pendant le temps qui leur avait été confié. Observant avec son sens de la minutie si caractéristique à notre architecte, il termina son étude en brisant la vitre du hublot afin de vérifier que rien ne bloquait l'accès à la cuisine. Puis il ouvrit la porte, à coup de hache s'il le fallait.

Qu'importe le jeune vagabond aux cheveux bleus, qu'importe le gars bizarre avec son étoile sur l'épaule, Qu'ils se débrouillent, Jonh avait sa vie à vivre après tout.

[En espérant que ça passe, que je ne fasse pas de bêtises ou que je n'aille pas trop vite. ^^]

Edit Par Wash : Tout est nice, tu choisis la porte de la cuisine, j'attend le choix des autres chasseurs pour poster le rp de la proie : Mystere pour vous ^^

Posté Mar 31 Mai 2011 - 18:20 par Murasaki D. Hanabi

*espère ne pas aller trop vite*

Posté Mar 31 Mai 2011 - 20:44 par Zelles Hitsugaya

Blackstar ouvrit les yeux, tout était noir, à croire qu’il ne les avaient ouvert, sa mémoire était troublée, il ne savait plus où il était, cherchant à se rappeler ce qui l’avait mené en ce lieu. La mémoire lui revenait lentement, il se souvenait avoir était capturé précédement, mais pourquoi donc ? Etait-ce un jeu ? Oui c’est ça, on jouait avec lui, déjà qu’il était fou ce n’était pas très bien calculé, il allait sombrer dans la démence, l’odeur était immonde, ça sentait le rat mort depuis des lustres, les locaux étaient plus vide qu’après une tornade, l’endroit bougeait un peu, la mer ? Oui c’est exactement ça, il se trouvait actuellement sur un bateau fantôme, seul problème pour lui quand il senti le bateau tanguer, c’est que comme il avait le mal de mer, il devint tout vert, et se débarassa de son repas d’avant. Vraiment immonde tout ça, enfin bon c’était pas sa faute on va dire, et puis dans le noir ça se voit pas, donc vu l’odeur ambiante ça ne changeait pas grand-chose.

Il se redressa après avoir pris appui sur le mur, mais en se redressant il senti que quelques chose le piqua légèrement à la jambe, il metta sa main pensant au pire, puis en attrapant la chose et en la remontant, et après avoir bien étudié la chose à travers la pénombre, il compris que c’était une arme, une arme blanche pour être exacte, c’était une magnifique dague, c’était une erreur de lui donner, déjà dessus il y avait du sang, celui de sa jambe en touchant à peine la lame, c’était pour dire la qualité de la chose, affutée comme rarement. Il fini par s’apercevoir que dans son dos se trouvait également une lance. Mais ce qui l’intrigua le plus c’était son gant, il n’avait jamais eu de gant lui. Il retira son gant, celui-ci comportait un coquillage, en effet, le gant était troué au niveau de la paume de la main, de manière à avoir l’extérieur du coquillage justement à l’extérieur du gant, ce ne pouvait pas être pour une raison inutile. De plus, de l’autre côté de la chose en spirale, se trouvait un embout, Blackstar n’hésita pas, il pressa le bouton en sa direction.

KZZZZ KZZZZZ KZZZZ !!!!!

*Mais c’est quoi ce truc, il m’a életrocuté. C’est dangereux ça, par contre sur autrui ça peut être bien pratique. En tout cas je jamais m’en servir de cette manière, car ça me fait vraiment mal, déjà qu’on se trouve sur un bateau. Cette histoire commence plutôt mal je trouve, mais ne dit-on pas, dans le meilleur il n’y a pas pire que le pire ? Dans ce cas comme c’est déjà le pire ça ne peux pas être pire et dans ce cas ça va forcement être bientôt le meilleure, ou alors ça va rester le pire, mais alors l’expression que je viens de citer ne tiens plus et alors là c’est pire que pire…*

Sur cette conclusion très claire, il reposa le dial à sa place, la dague à sa ceinture pour ne pas se blesser encore, range la lance, mais en rangeant la dague à sa ceinture il voit qu’il a également une rangée fiole à sa ceinture, cinq pour être précis. Sur chacune d’entre elle était marqué la contenance, la première de l’eau, la seconde du cognac, suivi de rhum et de porto, quant à la dernière, seulement un point d’interogation sur la fiole, étrange ceci, mais ce qui lui plut était la troisième, le rhum. Il ouvrit la fiole rapidement et s’enfila le truc d’un seul coup. C’était déjà moins pire qu’avant…

Blackstar choisit enfin de bouger dans ce rafiot, il devait trouver quelqu’un, une sortie ou une manière de s’occuper ou de se servir de ses armes. Il suivit un long couloir, puis se retrouva avec deux autres personnes, mais qui avait l’air d’être dans la même galère que lui. Devant eux, ou plutôt à porté d’eux, se trouvait deux portes, celle qui semblait interéssante, était celle avec ce qui semblait être un hublot, bien qu’à travers l’obscurité il n’en était pas sûr. Bref passons, le premier homme, qui semblait être un vieux, car il marchait en se servant de sa hache comme une canne ouvrit la porte de ce qui semblait être une cuisine à grand coup de hache, quant à l’autre homme, qui était plutôt jeune avec des cheveux bleu entra dans la pièce.

*Qu’ils avancent ces deux imbéciles, dans un bateau tel que celui-ci je me méfierais, ce que je fais d’ailleurs, entrer dans une pièce sans rien y voir c’est presque du suicide dans les conditions ou nous sommes, ne dit-on pas pierre qui roule n’amasse pas mousse ? Euh pas sûr et puis même si c’est le cas, c’est surement hors-sujet, mais bon, qu’il se jette dans la gueule du loup, ça n’empêchera pas que le cafard aprenne au vieux singe à faire la grimace, je vais les suivre de près, et m’occuper de moi en me servant d’eux.*

[HRP:J'espère que cela convient et que je n'ai embrouillé personne avec certaines de ses réfléxions étranges... Razz

]

Posté Dim 5 Juin 2011 - 15:01 par L'esprit du Hasard

La porte avait volé en éclat au moment où le petit vieux allait l’attaquer à grands coups de hache, la mauvaise graine aux cheveux bleus l’avait shooté. La cuisine était petite et simple, d’un blanc maculé, vidé de ses instruments les plus dangereux. Dans le coin de la pièce, à la droite de la porte béante menant à la salle à manger, on pouvait apercevoir un frigo dépourvu de sa porte réfrigérante, seul un morceau de sauciflard pendait en son sein. Aussi sec qu’un coup de trique, mais par ces temps de faims, c’était tentant !

Les bougies qui éclairaient la cuisine réchauffaient l’atmosphère, si l’on avançait vers la porte grande ouverte, on pouvait voir une grande salle impeccables, elle contrastait terriblement avec l’ensemble du bateau, propre et neuve. La lueur des bougies éclairait un curieux manège, un long câble était accroché à la poignée de la double porte que les chasseurs n’avaient pas ouvert, à l’autre bout, un couteau planté dans une table. Visiblement, le premier à rentrer se serait vu poignardé. Coup d’cul. Les tables rondes étaient pourvues de longues nappes blanches qui tombaient par terre. Trois tables étaient basculées au sol, l’angle de vue des chasseurs ne permettait pas de voir derrière. Au milieu de la pièce, une bouteille au liquide rougeâtre se tenait fièrement en évidence sur une table à la nappe tombante. Une Bouteille de Château Lafitte, un crû excellent.

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Posté Dim 5 Juin 2011 - 16:47 par Blacrow L. Rachel

Jonh ouvrait tous les tiroirs sur son chemin vers les réfrigérateurs ouverts. Son équipement ne lui convenait pas, comme il l'avait déjà dit plus haut et il espérait trouver ne serait-ce qu'un couteau pour le défendre. Il 'était bien trop vieux pour savoir manier une hache avec précision et force. Briser un hublot n'était pas la même chose que de trancher une proie. Mais tous les tiroirs étaient vides comme le cerveau d'un huitre et les plans de travail étaient aussi nickels que la chambre de Wash Cleaner. Rien à se mettre sous la dent sur le chemin, rien pour s'équiper. Dépité, notre quinquagénaire alla trouver les frigos vides. A part une tranche de jambon en carton, vachement bien imité, il était vide et propre, à l'image du reste de la cuisine. Son estomac gargouilla. Sa faim lui donna mal au ventre. Il tourna la tête de tous côtés. Il n'y avait même pas une petite souris dans le coin, ni même un simple poêle. Aucune arme à portée, aucun aliment en vue.

Cette fois, Jonh était carrément dégouté. Puis, il se rappela qu'il n'était pas seul, qu'il y avait un imbécile qui avait ouvert la porte comme un bourrin, sans prendre le temps de voir ce qu'elle pouvait bien cacher; de plus le gars bizarre avec l'étoile sur l'épaule les suivait sans rien dire, comme s'il ne faisait que se servir d'eux. Bon, c'était peut-être aussi le cas du vieil homme mais lui avait au moins l'excuse de l'âge. En baragouinant des choses inintelligibles dans sa barbe, l'architecte se décala vers la grande salle impeccable. Il voulait aussi bien explorer que s'éloigner des jeunes hommes. Lorsqu'il entra dans la salle à vivre, surement une sorte de cantine ou de restaurant, Jonh Miteril découvrit tout de suite les tables renversées comme une barricade. Il se stoppa alors, s'appuyant fortement à sa canne -sa hache. Son regard parcourut avec une vitesse impressionnante les alentours. Habitué à l'obscurité et à l'étude des moindres détails architecturaux, Il repéra immédiatement la bouteille de vin rouge et la double porte piégée. Bon, ça n'avait pas été difficile, mais il fut soulagé d'avoir choisi les cuisines. Son ventre l'avait sauvé. ce n'était pas plus mal pour une fois.

Mais un autre souci se présentait à lui ainsi qu'aux deux chasseurs dans son dos. Il y avait quelqu'un dans la pièce; sûrement un rat terré derrière les barricades... Avant de faire quoique ce soit, Jonh se força au silence et continua d'étudier la salle. Un détail le fit frémir. Toutes les nappes des tables trainaient au sol. Elles pouvaient facilement cacher du monde. Les proies s'étaient-elles réunies? La barricade n'était-elle qu'une feinte? Et la bouteille? Que venait-elle faire ici? Un point était sur, si la proie avait mis en place son piège, elle aurait du trouver la bouteille, en tout cas, si elle avait été placée ici avant. Alors soit elle était postérieure au piège, soit elle faisait aussi partie du piège. L'un dans l'autre, Jonh ne s'en approcherait pas de trop près.

*Méthode furtive activée*

Jonh se couvrit de la tête au pieds de sa cape noire et progressa lentement en longeant les murs. Certes, ce n'était pas vraiment ce qu'on pourrait attendre d'une cape d'invisibilité, mais ce serait mieux que rien, surtout avec les deux bourrins qui faisaient un boucan du diable en piétinant le sol de bois. Notre architecte quant à lui avançait à pas de velours, se disant qu'il se trouvait dans une très vieille église et que le parquet pourrait céder à chaque pas sur un trou béant. Il aurait voulu aller chercher le couteau qui visait à trouer les premiers chasseurs à se présenter, mais cela aurait voulu dire se mettre à portée de la proie... Non, il allait contourner la barricade et jeter un œuf pourri dans cette direction. IL n'avait pas vraiment grand chose à faire.

Avec beaucoup d'application, seuls les yeux du vieillard dépassaient de la cape, ce qui lui permettait tout de même de voir, car même si le tissu était transparent et qu'il voyait bien dans le noir, les deux combinés l'auraient tout de même rendu aveugle. Le seul problème majeur de cette tactique était qu'il avait du arrêter d'utiliser sa hache comme d'une canne. Les bruits réguliers auraient révélés sa tactique. Deux inconvénients majeurs de plus. De un, la proie avait du percevoir qu'il manquait ce son régulier qu'il devait entendre depuis l'entrée de Jonh dans la cuisine, et même si il penserait qu'il se serait immobilisé, il imaginerait cette possibilité de l'approche furtive. Mais qu'importe. Jonh Miteril comptait sur l'avantage qu'il gagnait tout de même, qu'il soit en temps ou en surprise. Et il se moquait comme de ses chaussettes du duo de choc.

L'autre souci était qu'il avait une crise d'arthrite... Avancer sans canne et sans gémir de douleur... c'était un exploit. Il ne fallait pas que ça s'éternise. Dans une grimace et un étirement préalable, Jonh sortit son premier œuf pourri puis le jeta en direction de la barricade de tables. Il s'occuperait des nappes plus tard.

Posté Lun 6 Juin 2011 - 19:25 par Murasaki D. Hanabi

Le gars à l'étoile le suivait, comme si de rien était. « Je vais t'apprendre la politesse, moi ! » psalmodia-t-il. Mais au millième de seconde près, il vit un couteau planté dans une table à l'opposé de la porte, rattaché à une corde entourant la poignée : c'était un beau piège, effectivement, mais qui s'est mangé le sol en toute beauté. Panthera observa alors minutieusement la salle, faisant appel à ses sens approfondis. Notre héros vit une ombre se faufiler discrètement, vers les tables renversées, sans doute un rat. Il vit une sorte de bouteille trôner au centre de cette salle ; faisant appel à ses souvenirs les plus profonds, lorsqu'il allait avec ses parents en campagne, chez grand-tante Kagome, pour aider à faire le vin, qui se vendait sous l'appellation «Château Laffite». Il se mit donc à humer de l'air ambiant, et reconnut une légère odeur de fruit, avec une note pétillante et un peu acide. « Au vu de l'odeur, et mes souvenirs, je peux affirmer que c'est du vin... vingt ans d'âge. » Mais que faisait donc une si belle bouteille qui se vend dans les dizaines de millions dans les soirées jet-set les plus famées ? C'était sans doute un piège.

Panthera rangea ses dagues dans sa poche, et tâtonna sur le sol pour trouver du verre, afin de tester la bouteille. Il en trouva un bout, qu'il, à l'aide de ses dagues, forma en une sorte de petite boule à lancer. Cette technique était utilisé pour savoir si la bouteille était véritable : et donc si le vin lui aussi était un vrai. La bouteille se fêla, répandant de son liquide rougeâtre à travers la salle et même sur la natte, à travers l'entaille, bien que profonde, assez peu large. « S'il y a déjà deux pièges, un troisième doit être là » pensait-il. Notre héros pensa directement aux nappes tombantes, qu'il avait remarquées mais auquel il n'avait pas prêté attention : s'il y a des gens ici, ce serait le meilleur endroit pour se cacher. Il envoya la bille de glu en direction des tables, avec une adresse telle...ment inexistante sur ce lancer que la bille n'explosa pas, mais rebondissait partout. La suivant du regard, il la vit se diriger vers un des chasseurs : le jeunot, derrière. Panthera pensait qu'il allait être attaqué, et sortit donc son coquillage, et le garda en main.

[Je pense ne pas aller trop vite mais faites-le moi remarquer sinon Razz

]

Dernière édition par Bara Emi le Mer 22 Juin 2011 - 15:18, édité 1 fois

Posté Mer 15 Juin 2011 - 20:23 par Zelles Hitsugaya

Blackstar observa tout autour de lui afin de vérifier une dernière fois qu’ils ne se feraient pas tous les trois prendre en traître, car c’est vachement plus drôle quand tout le monde se bat à armes égales. Il commençait à rentrer dans la seconde pièce pour suivre les deux loustiques passé devant lui, quand il vit à peine rentré dans la salle qu’un objet arrivait sur lui. La chose prenait de la vitesse, surement pas un cadeau en tout cas il devait renvoyer l’objet ou tout du moin l’éviter, quand l’objet se rapprocha il parvint à voir que c’était une bille, il venait de sortir sa lance, il avait bien fait. Il la prit tel un batte de baseball et frappa de toutes ses forces dedans en direction d’un mur, déjà il ne voyait plus la petite chose ronde, mais il pouvait entendre l’objet rebondir partout. Sur les murs, les tables, à un moment on entendit même le bruit d’un bout de verre se recasser après l’impact, bref elle filait partout, ce qui devenait assez incontrolable pour lui comme pour les autres.

Il fini par ranger sa lance et plutôt dégaîner sa fine lame, sa dague, il avança de manière lente en directtion de ses partenaires, il devait éviter les pièges, s’en oublier la bille de glue. Il se stoppa une fois dans un angle, car il ne devait pas se faire prendre par derrière, puis il se décida à observer autour de lui ce qui pourrait être des pièges, ce qu’il devait éviter, ainsi que ce qu’il pourrait utiliser à son avantage pour la suite, car pour le moment le calme régnait ormis le bruit rapide et intense de la bille de glue, tout était silencieux, pour commencer il vit qu’une bouteille était cassé, surement était elle un piège surtout vu où elle était. Ensuite, un couteau était planté dans une table, accroché à un fil, le piège avait échoué, mais dans le cas contraire aurait certainement pu tuer un des idiots qui s’amusait dans ce maudit rafiot. La traque ne faisait que débuter et pourtant le stress montait déjà d’un cran, trois tables étaient abaissées sur le sol de manière à faire une sorte de barricade et qui pourrait sans aucun doute cacher plusieurs cibles, tout comme les nappes qui trainaient sur le sol.

Pourtant pour Blackstar n’avait pas confiance, les proies n’étaient sans doute pas si bête que ça, mais il devait en avoir le cœur net. Il attrapa deux bougies, se brûlant légérement les mains au passage, il en lança une sur l’alcool versé par terre et la seconde sur la nappe qui trainait au sol, puis sur la première il lanca la fiole de cognac ainsi que celle de porto afin d’amplifier le feu, qui prenait rapidement d’autant plus qu’on était dans un bateau. Ensuite, il balança de l’eau sur le jeune aux cheveux bleu, au cas où il aurait besoin de s’en débarrasser son coquillage électrique n’en marcherait que mieux.

Pour finir il bu la dernière fiole, celle qui n’avait pas de descriptions, maintenant c’était quitte ou double pour lui, tandis que l’action était lancé, le feu prenait, la nappe cramait et la bille continuait de rebondir partout, mais si elle croisait le feu, on pouvait être sûr que tout le monde allait prendre sa dose. Maintenant soit tout le monde meurt cramé, soit quelqu’un arrive à tuer tout le monde avant pour partir, en tout cas, au moins on y voyait enfin plus clairement…

[HRP:Je vais peut-être un peu vite, mais on est limité en posts et puis ça manquait d'action]

Ps: dsl pour le retard...

Posté Sam 18 Juin 2011 - 11:42 par L'esprit du Hasard

Rp de la proie.

Mon Dieu. Quel mal de tête insoutenable. Que m’est-il arrivé? Que font ces gens par terre? Pourquoi me retrouverais-je avec des souillons de ce genre?

" Je sens que ce groupe va nous satisfaire mes amis ! Pensez d’hors-et-déjà à parier sur votre équipe favorite !!! Mais avant ça mes p’tits loups : Les règles duuuu BLAAACK HOOOOUUUR !!!"

Black Hour? Ce n’était donc pas une vieille légende? Un conte pour les enfants qui n’ont pas été sages? Pourtant, pourquoi Diable me retrouverais-je dans une endroit comme celui-ci? À ceux qui disent que les malheurs n’arrivent qu’aux autres, détrompez-vous. Voilà bien un endroit où l’on ne veut pas être. Un navire fantôme, une chasse à l’homme géante et… Que suis-je dans ce jeu? Cible ou chasseur? Un crâne blanc… D’accord, calme-toi, clame-toi. Bon, tu es un chasseur en temps normal, maintenant, tu joue le rôle du gibier. Pourquoi pas. Mais combien de chasseur se sont retrouvés chassé? Voilà mon rôle. Je ne suis pas une vulgaire proie. Surtout pas entre les mains de ces crasseux. Du pont à la cale? Parfait. Direction les cuisines et la salle à manger. Si mon sac ne contient rien de bien. Au moins j’aurais de quoi trouver à me défendre là bas.

Trente minutes, c’est plus qu’il n’en faut pour me préparer. Du moins, je l’espère. Courir, ne penser à rien d’autres qu’à sa propre survie. Je suis le premier à me lever, tout va bien, les autres sont trop hébétés pour saisir l’enjeu. Ou alors peut-être attendent-ils quelque explications. Ils n’en auront pas, pas dans ce jeu. Si les légendes sont vraies et je soupçonne fortement qu’elles le soient. C’est la vie ou la mort qui nous attendent à la fin de ce que les habitants du vaisseau appellent un jeu.
Mes jambes veulent se dérober sous mon poids alors que je réalise que je prends tout cela avec stoïcisme. Pas le temps de flancher, surtout pas maintenant. Ni jamais. La survie avant tout. Et non la panique, sinon, tout est fichu.

Cette porte? Parfait, la salle à manger, mon flair a du bon et la cuisine aussi. Elle ne ressemble en rien à ce que j’ai pu voir avant de ce vaisseau. Tout est délabré, les lattes sont sur le point de craquer alors qu’ici, tout est impeccable. Trop même. Des tables rondes avec des nappes d’un blanc immaculé frôlant doucement le sol. Sur chacune d’elles, deux assiettes en porcelaine et une bougie blanches, elle aussi, pour les séparer. Mais ce qui m’intéresse, ce sont les couverts. Une fourchette et un couteau pour chacune des assiettes. La chance me sourit. Mais apparemment pas assez… Des couteaux à bouts ronds. Qu’est-ce que je peux bien faire de ça? Les fourchettes me seraient plus utiles. Malheureusement, les fourchettes ne vont pas jusqu’au cœur, à moins d’avoir la force nécessaire pour pousser les pointes au bout, ce qui n’est pas mon cas. Voilà que le rapport des forces vient de me rappeler quelque chose de primordial que j’ai oublié durant la fuite vers la survie : regarder le contenu de mon sac. Alors? Un câble, élastique selon toutes vraisemblance, un couteau de lancer et une bouteille de vin. Pas n’importe quel vin en plus de cela, un château Lafitte. Au moins ils ont du goût.

Prochaine étape, l’examen de la pièce. La porte s’ouvre vers l’extérieur, la première table est à cinq-six mètres de ladite porte. Donc, voilà le plan : Tendre le câble entre la poignée et la première table, accrocher la câble à la poignet de la porte et, de l’autre côté, attacher solidement le couteau de lancer. Planter le couteau de lancer dans la première table assez solidement pour qu’il soit tendu, mais pas trop pour ne pas percevoir la pression exercée par le câble. Lorsqu’un chasseur passera par ici, si un d’eux vient, l’action de tirer la porte entraînera pour réaction l’envol du couteau qui se plantera au niveau du torse ou plus haut. Voilà un plan rondement mené. Pour ce qui est de la bouteille, la garder en main pour assommer ou tuer en cas de besoin. Le problème est de trouver une autre arme au cas où. -caché par le staff du Black Hour-. Là ! Derrière les tables, une autre porte. En espérant qu’elle donne sur la cuisine… Bingo ! Vite, le plan de travail. Rien. Dans les différents tiroirs? Exactement ce qu’il me fallait. Un seul suffirait à mes besoins mais la prudence est mère de sûreté et en prendre un deuxième, c’est jamais de trop. Et maintenant, on ressort, et on attends, une heure s’il le faut.

Deuxième diversion, la bouteille. -caché par le staff du BH-

Tout est prêt, je n’ai plus qu’à attendre tranquillement que quelqu’un se ramène. Chasseurs, proies, pas de distinction. La mort fauchera aveuglément.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les flammes prenaient bien vite et l'ambiance devenait chaude. Le vieillard venait de perdre tout son effet de surprise, plein feu sur son manège, il avait l'air d'un sénile gothique faisant le marché. La tête bleu égal à lui-même n'avait rien entreprit, couard et grande gueule ou preux et réfléchi ? Quant à l'énergumène qui joue la star, il avait mis un beau bordel.

Après une dizaine de rebonds, la bille toucha les flammes et explosa dans une cuisante détonation. La glus s'enflamma dès sa libération et vola dans toutes les directions. Les salves de glus prirent même la direction du vieillard, au plus prêt de l'action. La table sur laquelle la bouteille était posée allait bientôt perdre sa virginité et découvrir ses dessous intimes. Les tables retournées allaient faire de même, écartant leurs bois en donnant naissance à de chaudes braises engluées. C'est à ce moment précis qu'une voie résonna par les escarcophones.

"Mes amis, nous passons au protocole 4. Merci. Avis aux participants, les règles évoluent, tuer quelqu'un vous mènera à la victoire désormais ! Avis aux parieurs, enflammez-vous messieurs, si je puis dire !"

En réponse à cette annonce, la porte de la cuisine claqua et des bruits de verrous scellèrent toute fuite. Pour survivre, il allait falloir être une tête brûlée.

HRP / C'est à SEREI de répondre en premier.

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Posté Dim 24 Juil 2011 - 18:02 par Game Master

UP du RP

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