-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Au nom de la liberté

Au Nom De La Liberté
PREMIÈRE DANSE

« Noooooooooooon ! Vingt cinq jours ! » Gueula Sunny alors que les Eagle claws venaient d'apprendre la durée de rechargement de leur log pose donc le temps de pouvoir repartir de l'île où le destin avait décidé de les jeter : Hungeria, plus exactement à Nakamura, le dernier royaume des longs bras.

Vingt cinq jours à rester sur un territoire où le moindre écart pourrait les réduire en esclavage ou pire, leur ôter la vie. Il y avait en effet de quoi s'inquiéter mais, mis à part l'Excentrique de servie, les membres de l'équipage surent garder leur calme.

***

Treize jours plus tard.

Accoudée par-dessus le bastingage de leur navire, Terry son aigle royal perché sur son épaule gauche, Yamiko fixa le fond de la mer. Quelques secondes s'écoulèrent puis un tourbillon se forma à la surface de l'eau, s'agrandissant de plus en plus. Le rapace cessa de se nettoyer les ailes pour examiner ce qui se passait plus bas puis il pris son envol craignant ce qu'il voyait.

« Fais attention à ce qu'on ne te voit pas en train d'utiliser ton pouvoir ! Cela pourrait nous attirer d'ennui, fit Fozia qui s'était rapprochée mais que Yamiko, sous une profonde concentration, n'avait pas remarqué. Sous l'effet de la surprise, elle perdit le contrôle du vent qui était à l'origine du tourbillon miniature.
- Je sais, lâcha Yamiko d'une voix qui manquait cruellement de vivacité.
- Quelque chose ne va pas ?
- J'en ai marre de rester ici !
- Comme tout le monde je pense mais tu sais très bien qu'on n'a pas le choix alors prend ton mal en patience.
- On ne peut vraiment pas chasser ? Ces longs bras s'enficheraient peut-être qu'on capture des pirates humains.
- Je ne préfère pas courir le risque. N'oublie pas que le moindre grabuge pourrait nous faire atterrir sur le marché des esclaves ou bien nous envoyer vers l'autre monde. Et l'un comme l'autre ne m'enchantent pas vraiment alors on se tient tranquille ! Compris ? »

Yamiko offrit un silence en guise de réponse tout en portant de nouveau son attention sur l'eau avant d'y former un nouveau tourbillon malgré la mise en garde de Fozia. Essayer de maitriser correctement le pouvoir de son fruit de démon et de tenter de découvrir d’autres possibilités à son utilisation étaient ses occupations pour tuer le temps.

Elle comprenait parfaitement la précaution que prenait son amie pour leur survie sur ce territoire bien hostile mais l'ennui tendait à la pousser à la désobéir. Décidée cependant à ne plus se laisser dominer par son impulsivité qui la poussait bien trop souvent à commettre des actes bien regrettables, Yamiko prenait donc sur elle-même.

Être dont l'inactivité pourrait bien périr, il fallait qu'elle s'occupe mais elle ne savait pas quoi faire. Elle avait fini de vadrouiller dans la ville hostile des autochtones. Elle s'était déjà aventurée au-delà du royaume des longs bras allant jusqu'à Harahettania, l'île d'à côté où vivaient des humains oppressés par les habitants de Nakamura. Le sort de ces malheureux l'avait d'ailleurs grandement touché mais n'oubliant pas l'avertissement de Miss gun, elle s'était retenue d'intervenir dans le conflit qui opposait les deux camps bien qu'elle le trouvait fort injuste. L'être qui fonçait la tête baissée qu'elle avait été n'aurait pas hésité à mettre sa vie et celle de ses compagnons en péril pour tenter de venir au secours des oppressés mais, comme elle l'avait promis à Fozia, elle avait changé.

Lasse de son entrainement pour occuper le temps, Yamiko finit par abandonner leur navire amarré pour aller s'enfoncer dans la ville qu'elle connaissait à présent assez bien, un sac en plastique avec un peu de provision dans la main droite. Comme à l'accoutumée, Choupi l'avait accompagné.

Depuis sa mésaventure avec Reyson D. Anastasis qui l'avait transformé en homme, Yamiko avait décidé d'être moins affable mais pas de geler son cœur alors elle avait fini par prendre l'habitude d'apporter à manger à deux orphelins longs bras qui vivaient dans la mendicité. Elle les avait croisé durant l'une de ses excursions et depuis, elle revenait tous les jours les apporter un peu de nourriture au grand dam de Fozia qui craignait que sa bonne action ne se retournerait contre eux. Crainte qui était justifiée car à Nakamura même un acte de plus noble pouvait être condamné par ceux qui y faisaient la loi.

Au début, les petits - dont un devait avoir douze ans alors que son petit frère frôlait les neuf ans - étaient méfiants mais à la longue ils avaient fini par les accueillir, non pas les bras ouverts, mais ils ne cherchaient plus à fuir elle et Choupi.

Tels des chiens maltraités et affamés, les gamins avaient évité de s'approcher d'eux qui avaient une articulation en moins au niveau des bras alors Yamiko avait été forcée de déposer le sac aux denrées puis de s'éloigner pour que les petits viennent le chercher. Peu à peu les choses avaient cependant changé. À présent, les malheureux enfants semblaient guetter leur venue et saisissaient sans méfiance le sac aux victuailles que Yamiko leur tendait, cependant, jamais encore ils ne s'étaient adressé la parole. Enfin, pas avant aujourd'hui. En effet, à la grande surprise de Yamiko, le plus grand leur dit bonjour et avec le sourire. Salutation à laquelle elle ne put répondre car cela l'avait laissé bouche bée. L'initiative du petit long bras la faisait grandement plaisir mais son être mit un certain temps pour se remettre de la stupéfaction.

« Nous aimerions vous remercier de votre gentillesse alors accepteriez-vous de prendre le thé chez nous ? Poursuivit l'ainé. Nous avons réussi à avoir un peu d'argent pour acheter un peu de thé à votre attention.
- Heu … avec plaisir, » répondit Yamiko d'une voix hésitante non pas par méfiance mais toujours par consternation.

Sous les regards hostiles des riverains, les deux chasseurs de primes suivirent les deux gamins. Yamiko fit exprès de trainer en arrière afin de laisser quelques mètres de distance entre eux et les enfants longs bras. Elle ne désirait point voir ces derniers se faire réprimander par leurs semblables parce qu'ils avaient osé fréquenter des êtres que ceux de leur race méprisaient.

Les bambins finirent par mener les agents de la B.N.A dans un endroit malfamé pour finir par pénétrer l'intérieur d'une cabane de misère, faite avec des matériaux de récupération. Yamiko eut un pincement au cœur voyant l'intérieur bien miteux mais elle ne laissa le sentiment de mal être se refléter à l'extérieur.

Assis sur des objets récupérés pour servir de mobiliers, Yamiko et Choupi attendirent dans le silence qu'on leur serve le thé que le plus grand des deux frères s'était empressé de préparer.

Durant le trajet comme présentement, ils ne s'étaient pas parlé mais étrangement Yamiko ne se sentait pas embarrassée. Sans doute parce qu'elle acceptait ce silence qui avait entre eux. Celui-ci était comme un mur invisible que les évitait de se rapprocher plus. Chose qui ne serait pas forcément une très bonne idée au vue de l'hostilité qu'il y avait entre leurs races.

Yamiko et Choupi firent servis et sans faire attention au récipient plutôt crasseux qu'elle avait en mains, Yamiko descendit quelques gorgées du liquide fumant après l'avoir un peu soufflé pour le tiédir. Choupi, qui ne raffolait pas de thé, ne but pas le sien de suite.

À peine Yamiko avait cessé de boire qu'elle se sentit étrange. Sa vue se brouilla puis se fit le noir total. Son corps s'affala misérablement sur le sol encrassé.

« Ya-chin ? Cria Choupi tout en lâchant prise la tasse qu'il tenait pour se précipiter vers son compagnon inconscient. Ya-chin ? Ya-chin ? » Insista l'homme-poisson tout en secouant le corps inerte.

Choupi fixa les enfants longs bras qui étaient restés à l'écart, l'un serré contre l'autre. Silencieusement, il les questionna du regard mais voyant qu'ils ne s'apprêtaient pas à lui fournir la moindre explication, il se redressa, s'apprêtant à les malmener pour leur faire cracher la vérité mais quatre longs bras adultes se pointèrent. L'homme-poisson se figea, la tête plein de points d'interrogation. La réponse la plus importante lui parvint bien assez tôt car les nouveaux arrivants se précipitèrent vers lui pour l'immobiliser. Alors que deux avaient les mains fermées sur lui, l'homme-poisson se rapetissât, passant de ses trois mètres et plus de trois cents kilogrammes de graisse à un petit gaillard tout en muscle d'un mètre cinquante deux.


Ses assaillants le lâchèrent prise et l'homme-poisson en profita pour riposter. Une bagarre déséquilibrée éclata et durant laquelle Choupi tenta de mettre en pratique ce qui lui avait enseigné Yamiko. Dans ses esquives, Choupi finit par défoncer un mur de la cabane de misère qui s'effondra, ensevelissant Yamiko toujours inconsciente alors que les deux enfants s'étaient déjà éloignés du champ de bataille.

« Ya-chin !? » S'inquiéta l'homme-poisson alors que les quatre longs bras se jetèrent sur lui pour l'immobiliser …
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
Raclure de bidet...

Furibard, encore une fois, le Balior. Il venait d'atteindre la seconde île de la deuxième voie de la périlleuse Grand Line. La mer de tous les dangers, celle qu'il avait tant rêvé traversé durant sa quarantaine d'années à brailler son amour pour la flibusterie. Maintenant qu'il y était, il pouvait remercier les Grognards pour cela, il maudissait cette mer. La vérité était qu'il se détestait lui-même pour ne pas être allé plus tôt à la conquête d'un territoire si hostile. Vieillard qu'il était, il n'avait plus la force de sa jeunesse. Ne lui restait plus que sa haine, la picole et sa soif de renommée. Cela commençait à s'affirmer depuis qu'il avait croisé la route du nain ventripotent et du nobliau. Ce qu'il désirait par-dessus tout était d'encrer à jamais son nom de soiffard dans l'histoire de la piraterie. Qu'au moment de caner, tous gardent en mémoire ce qu'il était, respecte son héritage et craignent son nom des décennies après sa mort.

Nakamura, dernier royaume de cette race si particulière qu'était les longs-bras. Si le vieux forban à la barbouse hirsute avait une tendance à haïr tout et n'importe qui, la race ne jouait aucun rôle là-dedans. Il n'avait donc pas plus de glaviot à cracher à la trombine d'un humain que de ces êtres aux articulations nombreuses. En revanche, ce qui lui arrachait un flot de jurons interminable depuis quelques heures maintenant, était directement lié aux lois de ce peuple. L'esclavagisme. Il aurait fallu être complètement bigleux pour ne pas remarquer la multitude de personnes privés de leur liberté, pieds et poings entravés par le fer. Qui avait-il de plus horrible pour un pirate que d'être privé de sa liberté ? Si jusqu'à présent il s'était fait relativement discret, buvant tout son saoul dans son coin, une sale idée lui triturait le ciboulot depuis trop longtemps pour être ignorée.

Nom d'une pipe en terre ! Personne n'a donc les roustons suffisamment solides pour botter les miches de ces pédérastes aux longs allonges ?!

Qu'il braillait dans la rue, allant jusqu'à envoyer valdinguer sa bouteille de tord-boyaux qu'il venait de vider contre les planches d'une cabane. Celle-ci s'effondra sur elle-même à l'impact, ce qui arrêta le vieux crève la dalle dans son élan. Les châsses plus rondes qu'un boulet de canon, l'accroche-pipe sur le point de se séparer, il resta quelques secondes comme un ahuri. Pas foutu de savoir s'il était responsable ou si la gnôle lui avait retourné le carafon à tel point qu'il hallucinait. Finalement, l'agitation provoquée par ce qu'il identifia comme une bagarre le poussa à se remuer les miches. Des zigues cherchaient à dézinguer la fiole d'un autre bougre à l'allure improbable. Petiot, rose comme de la gomme à mâcher. D'une autre race. Quatre longs-bras cherchant des noises à une bestiole humaine, la décision était vite prise. Balior savait déjà sur qui il cognerait comme un loursingue avant de rentrer dans le tas.

Pas qu'il se sentait l'âme d'un héros, mais que le bas du cul avait une trogne qui revenait bien au boit-sans-soif. Et qu'il cherchait l'occasion de bouffer le blair de ces branquignols esclavagistes, surtout.

Virez vos arpions du rase-terre ou je vous les fais avaler avec le reste de votre carcasse, bande de chiens galeux !

En pleine course, caboche en avant, les arguemines serrées, la margoulette crispée, la bave aux lèvres, le regard furibard, il n'arrêta sa charge que lorsqu'il percuta de plein fouet le flanc d'un de ses adversaires, provoquant un effet domino avec ses trois compères...
    Au Nom De La Liberté
    SECONDE DANSE


    Profitant que l’attention de ses assaillants fut attirée par un être mi humain mi-buffle qui fonçait les cornes en avant sur eux, l’homme-poisson se libéra de leurs emprises. Un tenta de le rattraper mais le personnage mi-homme mi-bête l’envoya valser dans le décor comme le reste de ses compagnons.

    Au lieu de profiter de l’occasion pour tenter de sauver sa carcasse en déguerpissant, Choupi se précipita vers les gravats de la cabane qui avaient enseveli d'un tiers Yamiko qu'il déterra avec frénésie. L'inconsciente ne présentait aucune blessure grave. La créature rose souleva le haut du corps de Yamiko puis tenta de la réveiller par des gestes et paroles mais en vain.

    Être à la personnalité d’un enfant, Choupi ne pensait même pas vérifier si Yamiko respirait toujours. L’idée de la mettre à l’abri lui effleura cependant l’esprit. Il reprit alors sa forme d’origine puis prit l’inconsciente dans ses bras mais il n’avait pas fait que quelques pas qu’une dizaine de longs bras vinrent encercler le terrain.

    Tout doucement et avec précaution, Choupi recula.

    « Ya-chin ? » Questionna inutilement d’une voix anxieuse la créature peureuse prise au dépourvu.

    Des premiers longs bras se jetèrent sur lui mais, tout en reculant, l’homme-poisson les repoussa par un puissant jet d'eau sorti de sa bouche mais d’autres ne tardèrent pas à imiter les premiers.

    Choupi esquiva plus ou moins de justesse les assauts des longs bras, usant parfois son corps comme bouclier pour protéger Yamiko à qui il tenait plus qu’à sa propre vie. Malgré son fardeau humain, la créature réussit à se débarrasser de quelques-uns de ses attaquants mais le nombre finit par gagner sur son acharnement. Il se retrouva roué des coups qui les força à fléchir.

    Recroquevillé sur Yamiko qu’il tentait toujours de protéger bien qu’il avait fini par poser un genou à terre, les longs bras l’immobilisèrent avant de le forcer à se relever, l’obligeant à lâcher son compagnon inconscient qui s’étala misérablement sur les débris de la cabane qui n'était plus.

    « On embarque celui-là avec le vieux pour le prochain marché. Il m’a l’air bien costaud et en bonne santé. On va pouvoir en tirer un assez bon prix. Je remercie la princesse de ne pas s'intéresser à lui, » se réjouit un long bras qui s’était baissé pour examiner la dentition de Yamiko avant d’incliner sans ménagement de gauche à droite la tête de l’inconsciente tout en la tenant fermement par la mâchoire.

    Choupi se débattit alors qu'un long bras menotta les poings de Yamiko toujours inerte. Un de ses oppresseurs le fouetta deux fois l'homme-poisson dans le dos pour lui faire comprendre que la moindre résistance n’était pas tolérable.

    « Arrête ! N’oublie pas que c’est la commande de la princesse alors évite de trop l’abimer où c’est toi qui vas en payer le frais ! » Lâcha celui même qui avait examiné la marchandise humaine.

    Le fouettard suspendit son geste alors qu’il s’apprêtait à donner un troisième coup.

    Les longs bras se séparèrent en deux groupes. Le premier embarqua Choupi avec celui qui paraissait être le meneur de la troupe en tête alors que le second resta sur place à surveiller les deux prisonniers immobilisés dont un était toujours inanimé.

    Malgré son âge, Balior semblait avoir encore de la valeur aux yeux des longs bras. Sans doute à cause de sa singularité liée à son fruit de démon qui ferait surement de lui une bonne bête pour tirer une charrue. En tout cas, le moindre berry semblait compter pour les longs bras et un être capable d’user de ses mains était toujours utile.

    Yamiko ne prit conscience que plus de dix minutes plus tard. Étalée sur les débris de la cabane qui avait été entièrement démolie, elle cligna plusieurs fois de l’œil pour tenter de corriger sa vue brouillée.

    « Ce n'est pas trop tôt ! S'exclama un long bras qui s'était penché par-dessus le visage de l'étalée. On se relève et plus vite que ça ! » Ajouta le vipérin qui s'était redressé tout en donnant un coup de pied dans les côtes de l'étendue qui ne broncha pas.

    Yamiko avait toujours l'esprit embué.

    « J'ai dit qu'on se relève ! » Insista le longs bras tout en la frappant de nouveau et bien plus fort.

    Yamiko mit quelques secondes avant de se révéler et péniblement. Elle chercha à se remémorer ce qui s'était passé mais un violent coup de pied sur son postérieur la fit tituber vers l'avant, manquant de lui faire perdre l'équilibre.

    « On avance ! »

    Yamiko fixa les menottes qui emprisonnaient ses poings puis, comprenant sa position, elle ne chercha pas à envenimer la situation et se mit à avancer tout en se demandant où était passé Choupi. On l'ordonna de se positionner devant Balior puis une menotte fit mise à son cou avant d'être liée à celle que portait son camarade d'infortune.

    Les matériels qui les maintenaient démontraient que les prisonniers avaient affaire à des professionnels de la capture des humains.

    Les captifs avancèrent dans le silence l'un derrière l'autre avec environ un mètre de distance avec deux gardes qui ouvraient les marches et deux autres qui les fermaient. Yamiko ralentit pour réduire la distance qui la séparait du vieil homme qui fermait ses pas.

    « Papy, savez-vous ce qui est arrivée à une grosse créature rose par hasard ? Demanda discrètement Yamiko à son compagnon de misère.
    - Tu parles de la gomme à mâcher ? C'était la commande de la princesse d'après ce que j'ai pigé !
    - La prince …
    - Cessez de cancaner et avancez plus vite ! » Gueula un des longs bras de derrière.

    Des riverains assistaient à la procession sans montrer le moindre trouble démontrant que ce qu'ils voyaient était une scène banale pour eux.

    Tout en marchant, Yamiko guettait les environs cherchant une échappatoire possible. Son regard inquisiteur fut attiré par un oiseau qui tournait en rond loin dans le ciel. Bien qu'elle n'arrivait pas à l'identifier clairement, elle était presque certaine qu'il s'agissait de son rapace et pria pour que celui-ci n'intervienne pas. L'oiseau pourrait très bien se blesser futilement ou pire, mourir. Chose dont elle ne désirait point même pour sa libération.

    Je t'en prie, reste là-haut ! Pensa Yamiko intérieurement comme si le message pouvait atteindre l'aigle royal.

    Alors qu'ils passaient à côté d'un chantier, l'œil de Yamiko fut attiré par des barres métalliques suspendues à une dizaine de mètres au-dessus du sol qu'un violent coup de vent fit tomber soudainement sur les passants. Étrangement, celles qui menaçaient d'écraser Yamiko et le papy se faisaient expulser sur le côté par une force invisible.

    « C'est le moment de déguerpir papy ! » Lâcha Yamiko qui était à l'origine du désordre.

    Sans perdre de temps, elle se mit à courir, forçant le vieux, qui était toujours lié à elle par le cou, à la suivre alors que ceux qui les escortaient avaient été étalés sur le sol. Certains assommés.

    Malgré son âge, papy se montra assez coriace pour réussir à suivre Yamiko jusqu'au port même si plusieurs fois ils avaient manqué de tomber car parfois le vieux trébuchait, tirant sur la corde qui les reliait.

    « On met les voiles ! Cria Yamiko à peine avoir posé les pieds sur le pont de leur navire alors que Fozia et Sunny s'étaient précipités pour constater la situation.
    - Ho merde ! » Débita tout simplement Fozia qui avait compris qu'ils étaient dans le pétrin voyant les menottes des évadés.

    En quelques minutes les voiles furent hissés alors qu'un groupe des longs bras se précipitaient à présent vers le port. Lorsqu'ils atteignirent la berge, le Wind Whisper était déjà hors d'atteinte.

    « Comment peuvent-ils avancer aussi vite alors que je ne ressens aucune brise ? »

    Mystère qui avait sa réponse dans les capacités du fuit de démon d'un des passagers.

    ***

    « C'est du suicide ! » Gueula Fozia alors que Yamiko venait d'exposer son souhait d'aller libérer Choupi.

    S'aidant d'une carte de Hungeria qui était en leur possession et qu'en être bien avisé Fozia avait déjà attentivement étudiée, leur navire avait été accosté à l'abri, à côté d'une falaise rocheuse, où le courant n'était pas trop fort.

    Grâce à des matériels de bricolage à bord, Yamiko et Balior avaient été libérés de leurs entraves.
    Quelques minutes avaient suffi aux libérés pour exposer ce qui s'était passé et personne n'avait émis d'objection à garder le papy à bord du moment qu'il se tenait tranquille. Fozia, qui était leur base de données à bord, l'avait identifié comme étant un pirate mais le fait qu'il s'était interposé dans leur bataille contre les longs bras avait joué à sa faveur. Comme on dit "l'ennemi de ton ennemi est ton ami".

    « Je sais le danger que cela représente mais je refuse d'abandonner Choupi !
    - Crois-moi, je n'ai pas non plus envie de l'abandonner mais c'est comme se jeter dans la gueule du loup !
    - Je préfère mourir en tentant quelque chose que de ne rien faire et vivre dans le regret le restant de mes jours ! Si vous ne voulez pas m'aider, je tenterai seule !
    - Tu crois vraiment qu'on va te regarder te suicider sans bouger les petits doigts ? Sunny viendra avec toi et moi je préparerai notre fuite.
    - Je préfèrerais préparer la fuite ! Fit Sunny qui cherchait à s'échapper de l'affrontement direct.
    - Je suis la navigatrice donc la mieux placer pour la tâche alors tu accompagneras Yamiko et tu feras de ton mieux de ton côté pour Choupi ! Débita calmement Fozia alors qu'habituellement elle et Sunny se chamaillaient comme des gamins à la moindre occasion.
    - Je peux aider aussi, se proposa papy qui jusque-là était resté silencieux. Je veux faire payer à ces autochtones ce qu'ils m'ont fait subir, » ajouta-t-il comme pour se justifier alors que les trois chasseurs de primes le fixaient avec insistance.

    Un plan de libération et d'échappatoire de l'ile maudite fut élaboré entre les chasseurs de primes et le pirate.

    ***

    À la tombée de la nuit, silencieusement Wind Whisper se rapprocha de Nakamura pour accoster une berge discrète non loin du port qui était à présent éclairé par des lumières artificielles comme le reste de la ville.

    Balior débarqua pour se diriger discrètement vers le domaine de la princesse dont la direction lui avait été fournie, faisant de la pénombre son alliée. De son côté, Yamiko usa d'un de ses engins volants pour emprunter la voie des airs avec Sunny accroché de toutes ses forces à son corps qui était resté suspendu de tout son long vers le bas. Elle s'était accrochée à la barre en bois centrale du cerf-volant à l'échelle humaine qui pouvait supporter une charge de plus de trois cents kilos au lieu de celles qui formaient les ailes et où elle se tenait habituellement quand elle volait seule.

    Pour une fois l'Excentrique de service resta silencieux malgré sa position qui l'incommodait fortement. Il avait sans doute compris que l'enjeu de leur initiative suicidaire était bien plus important que son confort personnel …
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    TROISIÈME DANSE

    Accroupi sur le toit d’un haut immeuble plongé dans le noir, tout en caressant le plumage soyeux de son aigle royal qui s’était perché sur son épaule gauche, Yamiko guetta le domaine de la princesse longs bras qui se trouvait non loin. Malgré les nombreuses lumières artificielles qui éclairaient l’endroit certains endroits restaient dans la pénombre. Une situation parfaite pour tenter une infiltration par le sol mais Yamiko visait directement l’intérieur de la grande bâtisse en passant par la hauteur mais elle ne savait pas par où passer. Ils n’avaient aucune information sur le lieu qu’ils allaient violer.

    Les chasseurs de primes supposaient que les captifs devraient être retenus au sous-sol, suivant le schéma classique des choses, mais celui qu’ils tentaient de libérer pourrait très bien être auprès de la princesse en tant que jouet fraichement acquis mais ils ne savaient même pas où se situait le quartier de la princesse Catherine Cheschire. Yamiko comptait donc sur son intention pour tomber au bon endroit. S’ils devaient fouiller chaque recoin du vaste domaine, ils en auraient pour la nuit entière sans compter l'échec possible de leur mission alors un minimum de réflexion était nécessaire pour tenter de localiser le bon endroit au lieu de foncer n'importe où.

    « On va rester ici jusqu’au lever du soleil ou quoi ? S’impatienta Sunny qui était accroupi non loin de Yamiko.
    - J’hésite entre les deux grandes tours. Si on tombe dans le mauvais, il va nous falloir aller dans l’autre qui est à l’opposé, ce qui nous fera perdre du temps en plus de nous faire courir plus de risques de se faire repérer.
    - Encore faut-il que ça soit bien dans l’une de ces deux tours !
    - Tu vois un autre endroit possible ?
    - Partout ! Elle pourrait être partout et peut-être même dans un sous-sol aménagé pour pouvoir pratiquer tranquillement son passe-temps ... répugnant. »

    Yamiko réfléchit. Son camarade n’avait pas tort. Ils ne possédaient pas certes d’information sur aménagement de l’habitation de la vile créature mais ils en savaient assez sur ses activités macabres : sévices physiques et moraux sur ses prisonniers dont elle n’hésitait pas à se débarrasser dès lors que ces derniers ne l’intéressaient plus.

    Penser que Chouppi était entre les mains de l'ignominieuse raviva la détermination de Yamiko d’extirper son disciple qu’elle n’avait pas pu protéger de sa situation dont elle se sentait entièrement responsable.

    « Bon ! Tentons cette tour-là ! » Fit Yamiko tout en pointant du doigt la cible.

    Yamiko se redressa puis ouvrit l’engin volant qu’elle tenait dans sa main droite alors que Terry le rapace s’était envolé comme pour leur ouvrir la voie à suivre dans les airs. Sunny vint s’accrocher à Yamiko, non sans avoir fait preuve d’une mauvaise volonté tant sa situation l’incommodait. Une bourrasque se leva soudain emportant les deux êtres dans son sillage.

    Usant de la maîtrise du vent, Yamiko se rapprocha d’une des fenêtres inférieures de la tour qu’ils avaient visée puis se stabilisa une fois s’être rassurée que personne ne traînait à côté. Avec précaution, Sunny se glissa sur le rebord bien large. L’Excentrique s’accrocha à la fenêtre puis usa de sa maîtrise du retour à la vie pour étendre ses cheveux qui s’enroulèrent autour de Yamiko afin de la maintenir alors que cette dernière s’était posée sur le rebord de la fenêtre à son tour. En un clic, la jeune femme changée en homme replia son cerf-volant à la taille humaine qui redevint un simple bâton qu’elle porta ensuite en bandoulière dans le dos, grâce à la cordelette qu’elle l’avait équipé.

    Après s’être rassurée une fois de plus que personne n’était à l’intérieur, Yamiko plia plusieurs fois le bas de sa longue veste avant de l’apposer contre un carreau de la fenêtre non loin du poignet. Puis, d’un grand coup de coude sur le tissu, elle brisa la vitre. Elle passa ensuite une main à travers le trou pour déverrouiller la fenêtre. Discrètement, les deux chasseurs de primes se glissèrent à l’intérieur de la tour pour atterrir dans un couloir vide. Sunny, qui était rentré en dernier, prit le soin de refermer la fenêtre derrière lui.

    Tels des ninja, les deux agents de la B.N.A. montèrent au niveau supérieur de la tour, là ils pensaient être le quartier de la princesse longs bras.

    « Qui êtes-vous ? » Demande soudain une voix féminine derrière les deux chasseurs de primes qui étaient postés devant une porte qu’ils cherchaient à ouvrir.


    Yamiko et Sunny se retournèrent pour faire face à une jeune fille longue bras aux longs cheveux blonds et aux prunelles azurées. Avec la lumière artificielle, elle se détachait de la nuit tel un ange possédé par un esprit malsain. Sa silhouette poussait à la méfiance mais son visage angélique ôtait l’envie de la malmener. Du moins à Yamiko car Sunny - qui était posté derrière elle - s’avança, s’apprêtant à immobiliser l’importune mais Yamiko tendit un bras à la diagonale pour lui signifier de ne rien faire.

    « Nous cherchons juste un de nos amis, lâcha Yamiko d’une voix loin d’être hostile.
    - Vous parlez de l’homme-poisson ?
    - Exactement, fit Yamiko avec entrain tout en se rapprochant et avec précaution de la gamine. Saurais-tu où il se trouve ?
    - Vous cherchez à le libérer ? »

    Un moment de silence se fit. Yamiko hésitait à confirmer le fait avancé par la jeune longs bras bien qu’elle avait déjà révélé en partie leur intention. Comme le reflétait la lueur de son regard, la longs bras n’était pas une écervelée et avait sû de suite ce que les deux humains cherchaient à faire.

    L’instinct de Yamiko lui murmurait de faire confiance en cette gamine qui pourrait certainement les aider mais la méfiance qui ne l’avait pas totalement désertée l’incitait plutôt à l’arrêter. Partagée entre les deux sentiments, Yamiko ne sut pas quoi faire.

    « Je peux vous aider mais en échange vous allez devoir faire quelque chose pour moi, » finit par ajouter la jeune fille, voyant que les humains mettaient du temps à lui répondre.

    Sunny et Yamiko se regardèrent.

    « Que devrait-on faire pour toi en échange de ton aide ? Demanda une Yamiko intéressée.
    - Libérez mon grand frère des mains de la princesse Cheschire ! Elle l’a réduit en esclavage et j’aimerai le sortir de là !
    - Marché conclu ! » Fit Yamiko sans chercher en savoir d’avantages.

    Les deux chasseurs de prime avaient connaissance de préférence de Catherine d'avoir les siens en esclaves au lieu des humains. Elle détenait quelques-uns de ces derniers, qu’elle avait sélectionnés minutieusement, histoire de varier un peu sa collection de jouets vivants. Même raison qui l'avait poussé à capturer l'homme-poisson qui était actuellement le seul encore en vie en sa possession.

    ***

    Guidée par la jeune longs bras qui connaissait chaque recoin du domaine de la princesse Cheschire, endroit où elle travaillait en tant que pâtissière depuis un moment, Yamiko et Sunny se rendirent compte qu’ils avaient atterri vraiment très loin de l’emplacement qu’ils cherchaient. Sans l’aide - qu’on pourrait presque qualifiée de divine – ils n’auraient certainement pas pu trouver le lieu sans avoir forcé un des gardes à leur révéler l’endroit recherché. Chose dont Yamiko n’était pas vraiment friande. Elle avait horreur de torturer des êtres même si parfois elle était obligée de s’y plier car la situation l’exigeait.

    Après avoir longuement marché, empruntant parfois des chemins improbables et parfois dérobés que leur jeune guide prenait pour éviter les gardes, les trois êtres finirent par atterrir dans un lieu bien plus surveillé que les autres parties du domaine. La présence massive des longs bras immobiles et en vadrouille indiquait clairement qu’ils n’étaient plus très loin de leur destination mais ils finirent par être coincés dans un recoin. Impossible de poursuivre sans se faire repérer. S’ils avaient réussi à avancer sans devoir se battre jusque-là, à présent, ils allaient devoir frapper et discrètement pour pouvoir continuer tranquillement.

    Alors qu’ils guettaient le moment opportun pour passer à l’action, les gardes se mirent à s’agiter.

    « Vous trois, restés ici et tous les autres avec moi ! Fit un des longs bras avant de s’éloigner avec précipitation, suivit de tous les autres sauf les trois qui avaient été désignés pour continuer à surveiller le lieu où ils étaient.
    - J'espère que tout ira bien pour le papy, » fit Yamiko d'un voix teintée d'inquiétude alors qu'elle avait compris que tout ce bon monde était allé accueillir Balior.

    Il a été convenu que pendant que le pirate attirait l'attention à l'extérieur eux en profiteraient pour chercher Choupi à l'intérieur mais voyant tous ces longs bras se précipiter, Yamiko commença à s'inquiéter. Elle se demanda si le papy allait tenir le coup. Elle lui avait fait comprendre de ne pas risquer sa vie et de déguerpir à la moindre difficulté mais elle ne connaissait pas assez le vieil homme pour avoir confiance en ses capacités. Et s'il se retrouverait dans l'incapacité de fuir ?

    Ne désirant pas rebrousser chemin car pour elle le plus important était devant, Yamiko pria pour que le pirate s'en sorte vivant. Il fallait qu'ils profitent sans attendre de l'opportunité que leur offrait le papy au péril de sa vie. Sa détermination balaya son appréhension. Ce fut avec la résolution de libérer son protégé coute que coute afin de ne pas gaspiller en vain l'effort de chacun que Yamiko sortit de leur cachette pour faire face aux trois grades qui étaient restés.

    « Qui … »

    Un coup de vent expulsa violemment les longs bras qui tentaient d'intercepter l'intrus. Les trois gardes atterrirent au loin, en glissant le long du couloir. À demi-sonnés, ils ne purent se révéler immédiatement. Rapidement, Yamiko se rapprocha pour tenter de les mettre en état de nuire définitivement mais un groupe des longs bras qui apparurent au bout du couloir stoppa net ses pas.

    « On dirait bien que les choses sérieuses commencent ! Lâcha Sunny qui avait fini par rejoindre sa camarade avec leur jeune guide vers qui Yamiko se tourna.
    - Reste en arrière …
    - Allessia. Je me nomme Allessia.
    - Quel joli prénom ! S'émerveilla Yamiko malgré la gravité de la situation. Reste à l'abri Allessia et n'intervient en aucun cas ! » Ajouta-t-elle tout en dégainant son sabre à double lame de son dos s'apprêtant à accueillir ceux qui tentaient de leur barrer le chemin en direction de celui qu'ils étaient venus libérer.

    Le combat pour la liberté ne faisait que commencer ...


    Dernière édition par Yamiko le Ven 16 Sep 2016 - 18:11, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    QUATRIÈME DANSE

    Usant de sa capacité du retour à la vie, Sunny rallongea ses cheveux afin de former des poings avec lesquels il envoya valser le plus d'ennemis possibles. Ainsi, il offrit un passage à Yamiko qui avait détaché les lames de son sabre pour armer ses deux mains. La chasseuse de primes profita de l'ouverture créée par son compère et de l'effet de surprise que la technique inattendue de l'Excentrique de service avait fait naître chez leurs ennemis pour précipiter vers ces derniers. Lorsque les longs bras furent à sa portée, le borgne aux cheveux blancs les accueillit tour à tour avec ses lames et des coups des pieds, genoux et coudes bien placés. Usant de son agilité et de ses réflexes aiguisés de combattante aguerrie, la chasseuse de primes réussissait à contrer plus ou moins de justesse les attaques de ses ennemis.

    Dans un combo qui démontrait que les deux agents de la BNA n'étaient pas à leur premier combat en coopération, tout avançant, Sunny se chargeait de se débarrasser des ennemis en amont alors que Yamiko se chargeait de ceux qui réussissaient à passer.

    Malgré leur supériorité en nombre, les chasseurs de primes réussirent à se débarrasser de leurs assaillants sans être blessé mais ils étaient à bout de souffle. Bien que les larbins de la princesse Cheschire étaient des bien piètres combattants, les longs bras se révélaient féroces et résistants. Leur articulation de trop au niveau des bras, rajoutait en plus de la difficulté aux agents de la BNA qui combattaient pour la première fois le spécimen.

    - Les humains sont tellement fragiles ! Lâcha Allessia sans mépris dans la voix malgré ses propos alors qu'elle avait rejoint les chasseurs de primes qui reprenaient leur souffle.

    - Tu veux que je te montre qui de nous deux est le plus fragile !? S'énerva Sunny qui retrouva soudain toute son énergie.
    - Ce n'est pas le moment de se chamailler ! Il faut qu'on profite pour avancer avant que d'autres ne débarquent, fit calmement Yamiko avant de s'avancer tout en gardant ses deux mains armées.

    Les deux autres ne tardèrent pas à emboiter les pas du borgne aux cheveux immaculés.

    De nouveau guidés par Allessia, les trois protagonistes se rapprochèrent de plus en plus de leur destination. Dès qu'ils pouvaient, ils évitaient un affrontement en se cachant mais parfois le combat était inévitable. S'ensuivit alors une échauffourée presque similaire au précédente. Ce fut donc avec le souffle quelque peu saccadé et des bleus aux corps que les chasseurs de primes arrivèrent devant une grande porte gardée par deux colosses aux longs bras.

    - Comme si l'articulation en plus ne suffisait pas il faut en plus qu'ils soient gros ! Ne put s'empêcher de pester à vive voix Sunny.
    - Qui tu traites de gros? C'est vous qui êtes de constitution d'insecte. Une invitation à vous écraser ! Répliqua un des gardes tout en s'avance vers les intrus, un canif à la lame bien menaçante dans chaque main.

    Le second ne tarda pas à rejoindre son compère, saisissant une massue ornée des énormes pointes qui était posé contre le mur à la portée de sa main droite.

    - Bravo ! Tu nous facilites vraiment la tâche en les mettant en rogne ! Lâcha Yamiko tout en assemblant les deux lames qu'elle avait gardées en mains jusqu'à présent afin de donner sa forme initiale à son sabre alors que le colosse au massue l'avait choisi pour cible.

    Allessia s'était mise à l'abri sans y être invitée cette fois-ci alors que le lieu où ils se trouvaient se transforma rapidement en champ de bataille.

    Yamiko évitait de bloquer l'arme de son assaillant avec son sabre par peur de le briser alors elle se contentait d'esquiver et parfois de justesse. L'agressivité de son ennemi ne lui offrait aucune possibilité de riposter. Sa force alliée à une rapidité déconcertante malgré sa grande corpulence, faisait reculer le borgne aux cheveux blancs tout en démolissant l'obstacle qui se faisait frapper à la place de la cible qui avait esquivée. Comprenant qu'elle ne pouvait pas continuer ainsi; qu'il fallait qu'elle contre-attaque avant d'être à bout de souffle, tout en esquivant, Yamiko chercha à analyser les mouvements de son assaillant, en quête d'une ouverture possible. Trop concentrée à essayer de chercher une faille chez l'ennemi qui ne lui accordait pas le moindre répit, elle se retrouva forcée d'user de son sabre pour bloquer un coup de massue qui menaçait de le frapper sur le côté droit. Son arme ne se brisa pas mais la force du choc la fit expulser violemment. Sa course fut arrêtée par une poutre, avec son ventre comme amortisseur. Aucun cri de douleur ne s'échappa des lèvres de la chasseuse de primes mais une vive douleur déforma son visage alors que sa main lâcha prise son sabre. Elle devait avoir au moins deux côtes fissurés.

    Sans avoir eu le temps de récupérer son arme, Yamiko dut rouler sur le côté pour éviter un autre coup de massue qui menaçait de lui exploser le crâne. L'arme primitive fracassa la poutre qui l'avait meurtri les abdominaux, soulevant un nuage de poussière que Yamiko contrôla rapidement grâce à sa maitrise du vent pour aveugler un court instant son ennemi. Initiative qui permit à la chasseuse de primes de gagner juste quelques secondes pour se relever et de prendre sa distance.

    Le colosse aux longs bras ne tarda pas à se ruer vers l'agent de la BNA, son arme levée par-dessus sa tête, prête à écraser l'insecte humain. Alors que son ennemi ne fut qu'à environ deux mètres de sa position, Yamiko tendit ses deux bras et rapidement des cordes s'expulsèrent de ceux-ci à grande vitesse pour aller se planter dans le corps grandement exposé de son assaillant, produisant l'effet des balles d'une arme à feu. Bien qu'il était imposant, le géant avait un corps fait de muscle et dénué d'armure.

    Malgré une dizaine de cordes plantées dans la chair, le colosse eut encore la force et la lucidité de balancer son arme sur la chasseuse de primes qui plongea sur le côté pour esquiver. Dans son mouvement, Yamiko rétracta violemment les cordes du corps de son ennemi qui se mit alors à saigner à foison. Paniqué face à autant de sang qui se déversait de son corps, le long bras tenta d'arrêter maladroitement l'hémorragie avec ses mains mais qui, bien qu'étaient bien grandes, ne suffisaient pas pour couvrir tous les trous. N'étant pas du genre à achever un être incapable de se défendre, Yamiko ne chercha pas à donner le coup de grâce à son ennemi, se disant qu'il était de toute façon en hors d'état de nuire. Il finirait certainement par se vider de son sang. Certaines cordes avaient dû même atteindre des points vitaux internes.

    Les sens aux aguets, le borgne alla ramasser son sabre.

    ***

    - Je vais te faire regretter d'avoir osé toucher à mes cheveux monstruosité ! Se fâcha Sunny tout en pointant d'un doigt menaçant son adversaire qui avait réussi à lui couper quelques mèches.

    L'Excentrique de service avait tenté d'arrêter son assaillant avec sa technique du retour à la vie habituelle mais si celle-ci s'était montrée très efficace face aux bras cassés, elle se révélait infructueuse face au colosse qui était un combattant bien plus avisé que les sbires qui avaient tenté de les arrêter jusque-là.

    Animée d'une grande colère, incompréhensible pour le commun des mortels mais hautement justifié pour Sunny le légendaire colérique, ce dernier se précipita vers son ennemi pour une attaque au corps-à-corps. Le combat rapproché n'était pas la spécialité de l'Excentrique de service mais la rage étant le moteur de sa combattivité, il réussit à tenir tête à son assaillant. Il finit même par asséner un violent coup de poings joints au niveau du ventre de ce dernier qui tituba de plusieurs pas rapides en arrière avant de s'affaler sur le postérieur. L'agent de la BNA n'était pas cependant indemne. En effet, de son bras gauche du sang coulait. Son ennemi avait réussi à l'entailler.

    Profitant de la distance qui le séparait de son adversaire, Sunny examina rapidement sa blessure. Celle-ci n'était pas assez grave pour le priver de l'usage de son bras mais assez profonde pour saigner assez abondamment qu'il devrait éviter de l'utiliser afin d'écarter une possibilité de succomber d'hémorragie.

    - Bordel ! Râla le chasseur de primes alors que son ennemi se relevait.

    Sa rage grandissant face à son si beau corps mutilé et sa magnifique crinière taillée, le chasseur de primes aux cheveux multicolores bomba ses pectoraux alors que ses cheveux prirent un volume inimaginable, prenant la forme d'un géant avec des poings armés. Image que son assaillant n'eut pas le temps d'admirer bien longuement car il se fit expulser violemment contre un mur par un coup de poing venant du géant fait de cheveux. Le long bras n'eut pas le temps de se relever qu'il fit harceler par des coups de poing qui l'enfonça dans le mur tout en explosant ses os et sa chair.


    - Ça suffit Sunny ! Cria Yamiko qui en avait terminé avec son adversaire.

    L'Excentrique cessa son acharnement. Ses cheveux reprirent leur proposition habituelle puis le chasseur de primes menaça de s'écrouler mais Yamiko se précipita pour le soutenir.

    - Tu sais très bien que cette technique te pompe beaucoup d'énergie. Crois-tu vraiment que c'était le moment de la sortir !? Te voilà vidé de tes forces avant même d'atteindre notre cible principale. Tu nous mets vraiment dans le pétrin ! Tu en as au moins conscience espèce d'idiot ?

    Trop épuisé, Sunny ne put répliquer bien que c'était sa spécialité.

    Au lieu de franchir la porte dont ils venaient de se débarrasser des gardes, avec l'aide d'Allessia qui connaissait tous les recoins, Yamiko amena plutôt Sunny se reposer dans un coin à l'abri des passages qui était le plus près de leur position.

    - Essaie de récupérer tes forces car dans cet état tu es plus un fardeau qu'une aide !

    Après avoir fait un bandage de fortune autour de la blessure de son compère, grâce à un morceau du long ruban de tissu qui servait de ceinture à Sunny, Yamiko en profita pour tenter de se remettre elle aussi. Seule, dans son état actuel, elle n'aurait aucune chance de remporter la victoire contre ceux qui étaient derrière la grande porte qu'elle espérait retrouver encore libre d'accès lorsqu'ils y retourneront …


    Dernière édition par Yamiko le Ven 16 Sep 2016 - 18:18, édité 4 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    CINQUIÈME DANSE

    - Ça va aller ? S’inquiéta Yamiko alors que Sunny tentait de se relever.
    - Oui. On n’a pas de temps à perdre ! Il faut qu’on se dépêche de libérer Choupi et quitter cette île des créatures immondes ! ... Sauf toi bien entendu, ajouta Sunny à l’intention d'Allessia qui lui avait lancé un regard noir en entendant les « créatures maudites ».
    - Je suis d’accord avec toi. Il faut qu’on se dépêche mais je préférerais qu’on prenne le temps pour que tu te rétablisses correctement au lieu de nous précipiter vers la mort. Partir en combat alors que tu n’es même pas capable de te tenir sur tes jambes correctement, c’est carrément du suicide mais j’ai besoin de toi pour sauver Choupi. Je n’y parviendrai pas seule.
    - Bon ! Donne-moi cinq minutes supplémentaires !

    Voilà presque dix minutes qu’ils étaient embusqués mais ils n’avaient entendu aucune activité. Pas même une personne n’avait emprunté le passage qui se trouvait non loin de leur position. Chose qui rassurait un tantinet Yamiko qui espérait retrouver la porte qu’ils venaient de libérer de ses gardes encore libre d’accès.

    - On peut y aller, déclara Sunny six minutes plus tard, tout en se redressant.

    Yamiko dont l’impatiente commençait à gagner ne dit rien cette fois-ci et alla directement ouvrir le chemin, après s’être rassurée que personne ne se trouvait dans le parage.

    Discrètement, les sens aux aguets, les trois personnages revinrent là où ils avaient rebroussé chemin. L’espoir de Yamiko s’envola alors que quelques longs-bras s’étaient attroupés devant la porte qu’ils s’apprêtaient à franchir. Certains étaient en train de s’occuper des corps des deux colosses qu’ils avaient mis en hors d’état de nuire définitivement. Chose qui prouvait que les sous-fifres de Cheschire venaient tout juste d’arriver. Si les agents de la B.N.A. étaient donc venus plus tôt, ils auraient pu passer la porte sans devoir perdre de nouveau du temps à se battre au même endroit.

    Le temps, ils en avaient assez perdu. Résolue donc à en finir le plus tôt possible, Yamiko s’avança pour faire face aux longs-bras qui s’apprêtaient à foncer sur eux. D’un coup de pied latéral, elle créa une lame d’air qui ressemblait plus à une vague qu’à une lame tranchante car au lieu de trancher les cibles, celle-ci les envoya plutôt s’envoler après avoir pris de plein fouet l’équivalent de l’impact d’un objet dur lancé en pleine vitesse. Usant de la même technique mais lancer du revers de ses mains, l’utilisatrice du fruit du vent se débarrassa tout aussi rapidement des sous-fifres restants. En moins d’une minute, la porte était de nouveau libre d’accès.

    - Je pensais qu’il fallait manager nos forces pour le combat final !? Fit Sunny sur un ton de reproche alors qu’ils se précipitaient vers la porte.
    - C’est bon ! Je n’y ai pas mis toutes mes forces. De toute façon, j’en aurai dépensé autant si ce n’est pas plus en les combattant au corps-à-corps, répondit Yamiko. En plus, on aurait perdu plus de temps. Chose qu'on ne peut plus se permettre !

    Son fruit était fort utile pour se débarrasser des ennemis rapidement mais il lui consommait aussi beaucoup d’énergie si elle se lâchait. Elle devrait donc faire attention de ne pas se laisser emporter. Surtout que si elle se déchainait trop, elle risquait de les faire ensevelir.

    Derrière la porte qui avait été pourtant si bien gardée, ne se trouvait qu'un long couloir que les trois protagonistes empruntèrent avec précipitation. Après s’être débarrassés des bras cassés qui tentaient de les arrêter, les chasseurs de primes et la jeune Allessia finirent par atteindre l’endroit où la princesse Cheschire enfermait ses jouets.

    - On dirait une véritable prison ! S’exclama Sunny.
    - Mais ça en est une ! Lâcha Allessia avant de se précipiter pour inspecter chaque cellule en quête de son grand frère.
    - Surveille l’entrée ! Je vais voir si Choupi est ici, fit Yamiko à son collègue.
    - Grand frère !!! S’écria soudain Allessia.

    Yamiko, qui n’était qu’à l’inspection de sa quatrième cellule, se précipita rejoindre la jeune longs-bras. Avec curiosité, elle inspecta l’être qui était enfermé. Tout comme ceux qu’elle avait vus dans les premières cellules, celui-ci était amaigri mais contrairement aux premiers, ce dernier arborait encore une lueur de volonté de vivre dans les yeux. Dans son regard on pouvait même lire la férocité d’une bête qui rendit Yamiko suspicieuse. La chasseuse de primes se demanda s’il était raisonnable de libérer le long-bras malgré la promesse faite à la petite sœur. Sa voix intérieure lui disait de se méfier de cet être qu’elle ne connaissait pas du tout. Il paraissait être l’exact opposé d’Allessia et son visage d’ange.


    - Maintenant qu’on sait où est ton frère, tu pourrais nous conduire là où se trouve la princesse Cheschire ? Apparemment c’est elle qui a la clé des cellules. On reviendra donc le libérer après avoir récupéré la clé.
    - Il est hors de question que je laisse une minute de plus grand frère dedans cette cellule ! Fit Allessia tout en s'acharnant sur le cadenas verrouillé de la porte de la cellule. Faites-le sortir de là et seulement après je vous conduirai auprès de la princesse !

    Loin d’être idiote, la jeune longs-bras venait de contrer la stratégie de Yamiko qui ne désirait pas libérer son grand frère. Du moins, pas avant de pouvoir repartir d’ici avec Choupi qui ne semblait pas se trouver là où ils étaient. Elle était un être de parole alors elle libérera le grand frère comme promis mais, par sécurité, elle ne souhait pas le faire de suite.

    - Je ne sais pas crocheter une serrure ! Fit Yamiko qui cherchait toujours une excuse pour ne pas libérer l’être trop suspect à ses yeux.
    - Vous n’avez qu’à utiliser votre technique avec l’air !

    Merde, elle est trop futée ! Pensa Yamiko qui, comprenant qu'Allessia n’abdiquerait pas, décida alors de céder à la demande de la jeune longs-bras. Elle pourra toujours se débarrasser de l’ancien détenu si jamais il devenait une menace pour eux.

    - Recule !

    Allessia exécuta alors que Yamiko dégaina son sabre. D’un geste vif, elle découpa le vide avec la lame et une trace de coupure nette se présenta sur les barres de la cellule. Une seconde technique similaire découpa plus haut dans une ligne parallèle. Les bouts de métal tombèrent et un trou rectangulaire se présenta.

    Gardant son sabre en main par méfiance, Yamiko ne quitta pas de l’œil le long-bras qui sortait de sa cellule. Sans un mot, il serra sa sœur qui s’était jetée littéralement dans ses bras. Un sourire inattendu illumina le visage du long-bras. L’expression de béatitude sur son faciès le rendait plus docile mais la chasseuse de primes resta prudente. Et elle avait eu bien raison de rester méfiante car aussitôt qu’il s’était détourné de sa jeune sœur, le long bras arbora une expression emplie de mépris à l’égard de l’humain qui se tenait non loin de lui. Yamiko soutint le regard méprisant sans vaciller puis, sans même un mot de gratitude envers celui qui venait pourtant de le libérer, le long-bras prit la direction de la sortie. La jeune sœur emboita aussitôt les pas du grand frère mais Yamiko lui attrapa à la volée le poignet.

    - On a libéré ton frère comme convenu maintenant c’est à toi de tenir ta promesse ! Tu dois nous mener où se trouve notre ami !
    - Ici, ne pas tenir une promesse faite à un humain est bien plus gratifiant que de la respecter ! Débita le long-bras qui s’était retourné aussitôt que Yamiko avait saisi le poignet de sa petite sœur. Lâche-la !
    - Je n’ai ni le temps ni l’envie de me battre contre vous alors je vous demande juste de nous mener là où se trouve la princesse Cheschire. Comme c’était convenu en échange de votre libération, lâcha Yamiko sur un ton loin d’être intimidé malgré le regard menaçant que le long bras lui lançait.

    Le grand frère devrait être assez puissant pour avoir autant d’assurance malgré ce qu’il avait enduré durant sa captivité mais Yamiko était certaine de pouvoir le battre dans son état actuel.

    - Ça suffit ! Je vais vous conduire auprès de la princesse, finit par lâcher la jeune longs-bras que Yamiko libéra immédiatement.
    - Allessia ! Tu ne dois rien à ces humains !
    - Sans eux, tu serais encore dans cette cellule grand frère !
    - À quoi bon les aider ? Ils ne se sortiront jamais d’ici vivants de toute façon ?
    - Pas si on les aide !
    - Allessia ! Aurais-tu perdu la raison ?
    - La princesse Cheschire ... il faut qu’on s’en débarrasse !

    La déclaration inattendue de la petite sœur fit écarquiller de stupeur les yeux de son grand frère.

    - Qu’est-ce que ces humains t’ont insufflé dans le crâne pour que tu changes à ce point !? Je ne te reconnais plus, Allessia !
    - Cela n’a rien à voir avec eux. Tant que la princesse est là, tu ... nous ne serons jamais libres ! Je ne veux plus qu’elle t’enferme ! Tu ne lui appartiens pas ! Tu es à moi !
    - Elle a raison ! Lâcha soudain un prisonnier long-bras. Cette garce nous réduit en esclavage, nous ses propres congénères ! Il faut que cela cesse ! Libérez-moi et je vous aiderai à la faire disparaître !
    - Moi aussi !
    - Moi aussi !

    En un instant, les prisonniers qui jusque-là étaient restés silencieux se manifestèrent. Tous réclamaient leur libération pour rétablir la justice à l’encontre de leur propre princesse.
    Quelque peu désorientée, Yamiko ne savait pas quoi faire. La délivrance des longs-bras pourrait lui faciliter la libération de Choupi mais il se pourrait très bien qu’ils se retournent contre eux aussi.

    - Qu’est-ce que tu attends donc pour les libérer ? Fit le grand frère à l’intention de Yamiko sur un ton provocateur.
    - Qu’est-ce qui me garantie qu’ils ne nous égorgeront pas si je les libérais ?
    - Rien ! Se contenta de lâcher le longs-bras sur un ton teinté de dédain.
    - Vous pouvez au moins me libérer ! Réclama un humain qui se trouvait parmi les prisonniers.

    Un humain n’était pas plus digne de confiance qu’un longs-bras mais dans la situation actuelle, Yamiko préférait miser sur ceux qui lui ressemblaient. Usant de la même technique que pour la libération du grand frère d’ Allessia, elle libéra donc l’homme. Elle fit ensuite le tour de la prison pour libérer trois autres détenus humains.

    Emplie d'hésitation, Yamiko se positionna ensuite devant la cellule du premier captif long-bras qui avait exprimé son désir de se débarrasser de la princesse Cheschire. Elle le fixa dans les yeux, cherchant à savoir si elle pouvait lui faire confiance.

    - Yamiko, non ! Ne fais pas ça ! Lança à vive voix Sunny toujours posté à l’entrée, comprenant ce que sa comparse cherchait à faire.

    Comprenant la question qui lui posait silencieusement la chasseuse de primes, le prisonnier hocha légèrement la tête en guise de réponse. Yamiko le libéra alors.

    Misant sur la haine que devraient ressentir ces êtres si fiers réduits en esclavage par une des leurs, Yamiko finit par libérer quelques longs bras qu’elle invita ensuite à libérer leurs camarades. Ces derniers forcèrent à plusieurs chaque porte des cellules restantes.

    « Dans une guerre l’ennemi de ton ennemi est ton ennemi ». Yamiko pria que cela se révélera juste pour son cas ...


    Dernière édition par Yamiko le Ven 16 Sep 2016 - 18:22, édité 2 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    SIXIÈME DANSE

    Une bonne vingtaine des prisonniers ont été libérés et la plupart semblaient être à bout de forces mais certains, comme le frère d'Allessia faisait encore preuve de beaucoup de vigueur. Parmi le lot d’infortunés se trouvaient trois malheureux humains dont deux paraissaient être vidés de toute leur énergie, tant qu'ils avaient du mal à se tenir debout. Le troisième par contre ne montrait aucun signe d’affaiblissement malgré sa maigreur évidente. L’homme était mystérieusement calme et très détaché de ce qui l'entourait. La première chose qu’il avait entreprise à la sortie de sa cellule avait été d’approcher Yamiko pour lui mendier une cigarette mais la chasseuse de primes lui avait répondu dans le négatif parce qu’elle ne fumait pas. Depuis, il restait silencieux, l’air ailleurs alors que tous les autres, même ceux qui étaient les plus faibles, s’excitaient d’avoir recouvert leur liberté.

    Curieuse, Yamiko finit par demander l'identité du mystérieux homme. Il se nommait Dario Diglio. Nom qui aurait pu faire tiller les agents de la BNA car Dario était un révolutionnaire primé mais personne présente, pas même les chasseurs de primes, n'était au courant de ce fait que le concerné avait gardé pour lui.


    Ayant mieux à faire, les chasseurs de primes ne prirent pas la peine d'enquêter sur le passé des libérés mais les amenèrent tous avec eux.

    Bien que beaucoup des anciens captifs avaient réclamé leur liberté afin de pouvoir les aider à mettre en état de nuire la princesse Cheschire, une grande partie faussa compagnie aux chasseurs de primes. Un s'était précipité vers un couloir alors qu'Allessia les menait vers un autre, et une dizaine d'autres ne tardèrent pas à suivre le premier.

    - Vous allez où comme …
    - Laisse, Sunny !
    - Quoi ? Tu vas les laisser partir ? Tu les as libérés parce qu'ils avaient dit vouloir nous aider !
    - On n'a pas de temps à perdre avec ça !
    - Vraiment pathétique ! Lâcha le grand frère d'Allessia d'une voix teintée d'arrogance. Tu n'as donc aucune autorité !?

    Sans prendre la peine de rétorquer à la provocation du longs-bras, Yamiko invita Allessia à poursuivre le chemin mais le grand frère la plaqua violemment contre un mur.

    - J'ai horreur qu'on m'ignore ! Lâcha un Alvin irrité, tout en immobilisant Yamiko par une épaule.
    - Navrée si je vous ai offensé mais j'ai mieux à faire que prendre part à votre puérilité ! Fit Yamiko d'une voix sereine tout en balayant le bras qui la maintenait. Je ne vous demande pas de nous aider, menez-nous juste auprès de la princesse après vous serez libre de partir ! Quant à vous, vous êtes libres de partir maintenant si vous le souhaitez ! Ajouta Yamiko à ceux qui étaient restés dont les trois humains qui avaient sans doute jugé préférable de rester avec ceux qui leur ressemblaient que de s'enfuir avec des longs-bras même ayant partagé leur malheur.

    Sans rien ajouter de plus, Yamiko invita une fois de plus Allessia à les mener là où ils désiraient se rendre. À sa grande surprise, personne ne s'était défilée. Ce fut donc en compagnie de huit nouveaux compagnons qu'ils arrivèrent enfin à destination, après s'être débarrassés de quelques sous-fifres qui avaient tenté de les freiner. Travail que Yamiko et Sunny s'étaient chargés en grande partie parce qu'ils se trouvaient en tête du cortège.

    Après avoir terrassé les gardes postés devant une porte joliment ornée, la petite troupe s'engouffra dans une pièce qui se révéla immense et richement décorée. Celle-ci était également bien plus éclairée que les autres endroits qu'ils avaient violés jusqu'à présent.

    - Choupi ! Gueula instantanément Yamiko voyant leur compagnon se tenir debout au fond de la salle à côté de la princesse Cheshire.

    Cette dernière était confortablement installée sur un fauteuil princier. Elle tenait dans une main une énorme chaine qui était reliée au collier que Choupi portait. Vision qui fit bouillonner Yamiko de rage mais elle contint sa colère bien que son irritation était visible sur ses poings qui s'étaient fermés jusqu'à lui faire mal.


    - Savez-vous qu'il est très impoli de réveiller une Princesse en pleine nuit !? Fit Cheshire d'un voix méprisante. Mon petit Alvin, tu devrais pourtant le savoir ! En plus, tu t'allies à des humains ? Je te pensais plus respectable !
    - Respectable ? Je le suis bien plus que toi qui exploites son propre peuple en tout cas ! ... Je suis venue te faire payer l'humiliation que tu m'as fait subir, Catherine !
    - Je vois ! Fit la diablesse d'une voix calme avant d'ajouter sur un ton bien plus rude : tuez-les tous !

    Aussitôt des longs-bras qui jusque-là se tenaient à l'écart, attendant sagement l'ordre de leur maîtresse, se jetèrent sur les intrus. Les assaillants n'étaient que des bras cassés que les agents de la BNA et leurs camarades de circonstance réussirent à se débarrasser sans trop de mal mais ils ne cessaient d'affluer. Les deux plus faibles humains ainsi que quatre longs-bras du côté des chasseurs de primes ne tardèrent pas à tomber.

    Comme Yamiko l'avait deviné, le grand frère d'Allessia se révélait être un farouche combattant. Dario également semblait savoir plus que se débrouiller en combat. Les agents de la BNA avaient donc deux valeureux combattants dans le rang. Même Allessia participait à la bataille décisive mais bien qu'elle se débouillait assez bien, maintes fois son grand frère l'avait protégé des attaques qui auraient pu lui être fatales. Tout en continuant de se défendre, Alvin invita alors sa jeune sœur à se mettre à l'abri mais la jeune fille refusa …


    Dernière édition par Yamiko le Ven 16 Sep 2016 - 18:26, édité 2 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    SEPTIÈME DANSE

    Tout en s’occupant de ses assaillants, Yamiko tentait une traversée vers la princesse Cheschire qui se contentait d’assister à la scène, une lueur sadique et amusée dans le regard. Après s’être débarrassé d’un adversaire par un violent coup de tête, elle se précipita en direction de la vipérine. Deux longs-bras qui, jusqu’à présent, se tenaient tranquillement aux côtés de celle qu’ils servaient s’avancèrent pour accueillir la chasseuse de primes. Les deux antagonistes n’étaient pas aussi grands que les colosses qu'elle et Sunny avaient affronté devant la grande porte mais ils paraissaient bien plus dangereux. L’aura meurtrière qu’ils dégageaient réussit à stopper les pas de Yamiko qui instinctivement effectua un pas en arrière.

    Voyant l’hésitation de l’agent de la BNA, le sourire mesquin de Catherine s’élargit. Cherchant à la provoquer, la méprisable tira violemment sur la chaîne qui retenait Choupi. Un rictus de douleur déforma le visage de l’homme-poisson alors que de ses deux mains il tentait d’arracher son collier qui, en résistant pour ne pas se faire entrainer, lui lacerait le cou.

    Face à cette vision de maltraitance de son protégé, des plis d’exaspération se formèrent sur le front de Yamiko alors que ses poings se serrèrent encore plus fort. S’ajouta à la scène insupportable, le sentiment d’être coupable du malheur de son camarade, ce qui finit par faire exploser la rage que Yamiko tentait de contenir jusqu’à présent. Perdant le contrôle, une aura meurtrière l’enveloppa puis le vent se mit à se lever dans la pièce pourtant isolée. En rien de temps une véritable tempête se déchaine dans la pièce, balayant les mobiliers les plus légers et menaçant toutes les personnes dans la salle, même les alliés du responsable du phénomène. Les plus faibles finirent par s'envoler alors que les plus lourds et ceux dotés de suffisamment de force pour résister avaient gardé les pieds au sol mais devaient faire attention pour ne pas se faire emporter par les objets et êtres qui se faisaient balayer.


    - Qu’est-ce qui lui prend à ton ami ? Il a décidé de tous nous tuer ou quoi ? Cria Allessia à l'attention de Sunny alors que la jeune fille était blottie dans les bras de son frère qui l'empêchait de s'envoler.
    - C'est lui le responsable de cette tempête étrange ? Demanda Alvin qui, comme presque tous les être présent ne comprenait rien à ce qui se passait.
    - Yamiko ! Arrête ! Yamiko ? Yamiko ? ... Bordel, elle ne m’entend pas ! S’alarma Sunny.

    Comprenant ce qui pourrait se passer si Yamiko n’arrivait pas à se reprendre, l’Excentrique de service expulsa ses cheveux qui s’enrôlèrent autour de la déchainée, emprisonnant les bras de cette dernière dans ses filaments multicolores. Avant qu’elle ne se rendit compte qu'elle avait été immobilisée, Sunny était déjà accroché à Yamiko après s’être laissé entrainer par la rétractation de ses cheveux.

    - Yamiko, reprends-toi ! Tu vas finir par tous nous tuer si tu continues ! Choupi aussi !

    Le nom de celui qu’elle cherchait à sauver fit l'effet d'un seau d'eau froide qui effaça instantanément la rage qui animait Yamiko. Le vent retomba brusquement, révélant une scène de plus chaotique.

    - C’est encore arrivé ? Demanda Yamiko d’une voix quelque peu désorientée.
    Sunny se contente de hocher la tête tout en la libérant.

    Après le massacre de sa famille, Yamiko avait développé une seconde personnalité qui s’éveillait lorsqu’elle sombrait dans une profonde colère. C'était comme une sorte d'entité parasite qui laissait exprimer toute la haine et la colère que Yamiko avait refoulées jusque-là. Une séquelle qui la transformait en une créature capable de bien des atrocités si on ne l'arrêtait pas à temps. Animée par la rancœur, elle n'agissait plus que dans le but d'éradiquer le coupable, oubliant tout ce qui l'entourait, y compris la présence de ses propres amis.

    - Ainsi, tu es un utilisateur de fruit de démon ! Et un vraiment intéressant on dirait ! Lâcha Catherine tout en se levant de son trône, qui était resté en place, pour s'approcher du sujet de sa curiosité. Si j’avais su, je t’aurais capturé avec ton ami l'homme-poisson mais il n’est pas encore trop ta ...

    Alvin qui l’attaquait par-derrière, força la princesse à s'interrompre pour esquiver et sans mal le coup de poing du longs-bras. Catherine semblait avoir des réflexes aiguisés.

    - Attaquer une femme dans le dos, ce n’est pas très galant mon cher Alvin !
    - Une femme ? Tu n’es rien d’autre qu’une créature du diable !

    Sans lui accorder le temps de rétorquer, le longs-bras tenta d’asséner un coup de pied dans le ventre de la princesse mais celle-ci fit un bond en arrière. Yamiko qui n’avait cessé de chercher le moment opportun pour rentrer en action, intercepta Catherine. De son sabre - qu’elle avait dégainé dans son déplacement - elle chercha à empaler la vipérine mais d’une rapidité déconcertante, celle-ci réussit à esquiver une fois de plus, en se déplaçant sur le côté. Sans perdre de temps, Yamiko la harcela sans relâche avec son arme mais la longs-bras arrivait à éviter chacune de ses attaques.

    Profitant qu’elle était concentrée à éviter les assauts incessants de Yamiko, Alvin asséna un violent coup de pied dans les côtés de la princesse lorsque cette dernière se trouva à sa portée. Catherine vola sur plusieurs mètres avant de se fracasser misérablement sur un tas des mobiliers cassés et entassés par la tempête surnaturelle de tout à l'heure.

    Yamiko se dirigea vers la princesse, qui tentait de se relever, afin de la mettre en hors d’état de nuire définitivement mais Alvin lui barra le chemin par un bras.

    - Elle est à moi ! Lâcha le longs-bras tout en gardant les yeux rivés sur sa cible.

    Comprenant que l’ancien jouet désirait certainement se venger de l’humiliation que la princesse Cheschire lui avait fait subir, Yamiko abdiqua sans le moindre mot.

    La chasseuse de primes porta un bref instant son attention sur Choupi qui s’était recroquevillé dans un coin puis elle se tourna vers ses compagnons occupés à venir à bout de la résistance des sous-fifres de la princesse dont les deux féroces qui avaient tenté de lui tenir tête avant qu'elle ne perde son sang-froid. Ces derniers étaient en train de dominer ses alliés. Même Sunny et Dario qui étaient pourtant des combattants aguerris n’arrivaient pas à faire jeu égale avec les deux fauves. De prime, les autres longs-bras qui tentaient de les attaquer à la moindre ouverture ne leur facilitaient pas la tâche. Malgré la vive envie d’aller libérer son protégé de sa chaine, Yamiko préféra donc prêter main-forte à ses compagnons qui combattaient. Ces derniers pouvaient tomber à tout moment alors que l’homme-poisson ne courait aucun danger dans l’immédiat …


    Dernière édition par Yamiko le Dim 11 Sep 2016 - 18:52, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    HUITIÈME DANSE

    Restant à distance, Yamiko guetta une ouverture chez le longs-bras occupé à chercher à atteindre Sunny. Faille que son œil entrainé ne tarda pas à déceler. Profitant de l'occasion elle se rua alors sur le longs-bras pour l'empaler de son sabre. D'un geste vif, elle retira ensuite les lames avant d'enchainer avec une découpe des ennemis qui étaient à sa portée. Dans ses attaques incessantes, Yamiko cherchait à se rapprocher de l'autre longs-bras dangereux qui donnait un sérieux fil à retorde à leur allié Dario. Comprenant son initiative, Sunny fit de même et ainsi ils se retrouvèrent à trois à s'acharner sur la cible principale, sans oublier de s'occuper des autres qui cherchaient à les atteindre. Face aux nombres, le long bras tomba rapidement mais une dizaine d'ennemis étaient encore debout alors que notre trio improvisé et Allessia étaient à présent à bout de souffle. Les quelques longs-bras qui étaient dans leur rang avaient fini par tomber alors il ne restait plus qu'eux.

    La petite équipe d'infortune finit par se regrouper, dos à dos, pour reprendre leur souffle alors que les ennemis les encerclaient, armes devant mais hésitant à les attaquer.

    Grâce aux interventions de son frère et parfois de Yamiko afin de lui éviter les pires, la jeune longs-bras ne présentait aucune blessure mais les trois autres étaient loin d'être indemne. Des entailles ensanglantées étaient visibles ici et là de leur corps en plus des muscles meurtris à cause des coups qu'ils n'avaient pas pu éviter. De prime, Yamiko soufrait de plus en plus au niveau des côtes dont les efforts qu'elle avait déployés n'avaient pas dû arranger l'état.


    Alvin qui se fracassa soudain contre un mur attira toute l’attention. Vautré sur le sol, le visage en sang, il tenait dans une main un bras couvert de peau mais dont le bout arraché dévoilait divers composants non organiques. C’était un bras mécanique qui appartenait à la princesse Catherine qui avait perdu ses membres supérieurs suite à une violente altercation avec Kiril Jeliev et Lilou B. Jacob lors de leur passage sur Hungeria. La dure leçon octroyée par le duo de pirates n'avait pas suffi à Catherine. Aussitôt remise de l’humiliation que les deux célèbres personnages lui avaient fait subir, la princesse s’était faite poser deux bras mécaniques dont la texture extérieure et les articulations étaient fidèles à celles des bras réels. Elle avait utilisé nombreux de ses contacts qu’elle avait soudoyés avec beaucoup de berries pour obtenir cette technologie.

    - Grand frère ? Grand frère ? S’alarma Allessia qui chercha à rejoindre Alvin inerte alors qu'ils étaient toujours encerclés. À peine avait-elle fait un pas que Yamiko la retint d'un bras.
    - Ne te précipite pas comme ça sans réfléchir si tu ne veux pas mourir ! Lâcha Yamiko tout en fixant les longs-bras qui s'apprêtaient à les sauter dessus à tout moment.

    Comprenant, Allessia se calma tout en fermant ses poings alors que sa tête se baissa.

    - Comment osez-vous faire ça ? Comment osez-vous faire du mal à votre propre peuple ? Râla soudain la jeune longs-bras qui redressa la tête, des larmes aux yeux. Vous êtes vraiment un être abject !
    - C’est plutôt vous qui êtes abjects de s’être alliés à des humains ! Fit Catherine qui se tenait à l'écart. Vous ne valez pas mieux que ces insectes ! ... Tuez- les ! Tuez-les tous ! Vociféra la princesse à ses subordonnés encore debout.
    - Pourquoi est-ce que vous suivez cette femme alors qu’elle ne fait que vous humilier !? Fit soudain la voix d'Alvin qui était revenu à lui. Elle piétine votre dignité et crache sur votre honneur. Pour elle, vous n’êtes que des patins sans la moindre valeur tout comme nous qu’elle a réduits en esclavage par pure arrogance. Elle ne mérite pas votre loyauté. Si c'est la peur qui vous pousse à la laisser vous piétiner, maintenant vous avez l'occasion de vous libérer de cette hantise ! Retrouvez votre dignité ! Regagnez votre liberté en vous battant de notre côté ! Sans vous, elle sera seule et seule, elle ne pourra rien !
    - N’écoutez pas les paroles d’un traitre qui s’est allié aux humains !
    - La traitresse ici c’est toi, Catherine ! Ajouta sereinement Alvin. Tu as trahi les tiens en les réduisant en esclavage ! Tu as bafoué nos sentiments en nous traitant comme des chiens ! Après tout ce que tu as fait, tu te crois encore être un être digne ? Ces humains qui viennent en aide à l'un de leurs au péril de leur vie sont bien plus méritoires que toi qui prends du plaisir à piétiner les tiens !
    - Je vous ai donné un ordre ! Qu’est-ce que vous attendez pour arrêter ces traitres ! Invectiva de nouveau la princesse.

    Les longs-bras se regardèrent puis un s’avança vers Catherine, puis deux, puis trois ... Avec prudence, ils se rapprochèrent de la princesse, cherchant à l’encercler. Déstabilisée face à la situation, la vilaine créature recula de quelques pas.

    - Que ... Qu’est-ce que vous faites ? ... Arrêtez ou je vous ferais regretter vo ...

    Des premiers assauts de ceux qui étaient encore sous ses ordres il y avait tout juste quelques minutes interrompirent la longs-bras qui devait à présent défendre sa vie toute seule. N'étant pas une princesse ordinaire, Catherine se ressaisit rapidement. Faisant preuve d'une combativité féroce et d'une rapidité plutôt déconcertante, la princesse déchue réussit à mettre à terre des nombreux de ses assaillants en un instant. Chose qui força Alvin à se relever pour intervenir malgré son état.

    Décidée à participer à la bataille pour la liberté, Allessia ramassa un sabre qui trainait auprès d’un cadavre. Son souhait était de voir la princesse disparaître et elle allait contribuer à la réalisation de celle-ci. Yamiko et Sunny s’apprêtèrent à rejoindre la résistance mais la voix de Dario les interpella.

    - Vous ne devriez pas ! Ce combat est le leur ! Je ne crois pas qu'ils apprécieront l'intervention des humains !

    Saisissant le message, les chasseurs de primes abdiquèrent. Profitant du répit, Yamiko accorda alors enfin son attention à Choupi qui était resté recroquevillé dans son coin ...


    Dernière édition par Yamiko le Dim 11 Sep 2016 - 20:45, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    NEUVIÈME DANSE

    Laissant les longs-bras régler leur différend avec la princesse, aidé par Dario, les agents de la BNA fouillèrent les mobiliers en pagaille. Après quelques minutes de fouille minutieuse chacun de leur côté, ils ne trouvèrent rien qui ressemblait à une clé qui pourrait ouvrir les chaines qui retenaient Choupi.

    - Elle doit l’avoir sur elle ! Lâcha Sunny, le regard sur Catherine qui se faisait assaillir par tous les côtés.

    Yamiko revint alors auprès de son protégé qu’elle rassura en avançant qu’il sera bientôt libéré. Impatiente de pouvoir délivrer son compagnon, elle se retenait pour ne pas interférer dans le combat des longs-bras qu'elle espéra ne pas trop perdurer.

    Catherine se défendait farouchement mais ramassa de plus en plus de coups. Sa rapidité et sa force plutôt impressionnante pour une femme de sa position ainsi que son bras mécanique restant lui permirent cependant de se débarrasser de quelques-uns de ses assaillants. Allessia finit par se manger un coup qui l’expulsa à grande vitesse non loin de la position de Yamiko. Sans réfléchir ce dernier se précipita pour intercepter la jeune longs-bras qui menaçait de se fracasser contre un mur. La chasseuse de primes attrapa la jeune fille dans ses bras mais manquant de force, elle tituba vers l’arrière pour finir affaler sur le sol, Allessia étalée sur le dos sur ses pectoraux lui arrachant un cri d’élancement. Le poids de la jeune longs-bras venait surement de briser définitivement ses côtes déjà mal au point.

    - Vous ... vous allez bien ? S’inquiéta Allessia qui s’était redressée rapidement.

    Pourquoi donc entreprendre un acte qui aggraverait ses blessures alors qu’elle ne devait plus rien à la jeune Hohen ? La réponse se trouvait dans son affabilité qui ne semblait pas vouloir la déserter et qui un jour finirait certainement par la tuer. En réalité, son corps habitué à se sacrifier pour les autres avait bougé instinctivement.

    Excédé de voir sa jeune sœur malmenée, Alvin gagna soudain en férocité et se mit à attaquer la Catherine avec plus d'entrain. Après plusieurs attaques, le longs-bras parvint enfin à envoyer valser la princesse par un coup de poing dans le faciès. Un peu sonnée Catherine n’eut pas le temps de se remettre qu'un Alvin enragé lui roua des coups qui finirent par fléchir complètement sa cible qui tomba à genoux.

    - Te voilà à genoux devant moi ! Alors qu'est-ce que ça fait de fléchir devant un autre ? Lâcha Alvin avec arrogance.
    - Tu n’as donc aucune fierté pour se réjouir d’une victoire sur une femme seule contre une dizaine d’hommes !? Tu n’es qu’un vaurien qui aime se prendre pour quelqu’un d’im ...

    Des doigts qui vinrent attraper la langue de la vipère la force à s’interrompre. Sans le moindre mot et une lueur de folie dans le regard, Alvin tira sur la chair rose jusqu’à l’arracher de sa propriétaire.

    - Je ne veux plus t’entendre ! Lâcha enfin le longs-bras d’une voix bien glaciale alors que le corps de la princesse s’effondra, le visage baignant dans son propre sang.

    Face à l’acte si barbare, Sunny finit par vomir après un gloussement alors que Yamiko fixa Alvin d’un œil méprisant.

    - Tu n’étais pas obligé d’en arriver là ! Fit Yamiko sur un ton menaçant.
    - Ce n'est pas parce que je t'ai laissé te combattre à mes côtés que cela te donne le droit de critiquer ma conduite ... humain ! Alvin fouilla dans les vêtements du corps qui se vidait de son sang à ses pieds pour y sortir un trousseau de clés qu’il jeta sur Yamiko qui était toujours assise par terre, une main sur son ventre endolori. Je vous conseille de partir avant que je ne vous capture !
    - Quel ingrat ! Après tout ce qu’on a fait pour vous, c’est com ...
    - Laisse tomber Sunny ! Va plutôt libérer Choupi et partons d'ici ! Fit Yamiko tout en lançant le trousseau à son camarade.

    Rien que le fait de parler réclamait beaucoup d'efforts à Yamiko dont le moindre mouvement arrachait à présent une vive douleur. Sa souffrance grandissait maintenant que ses muscles commençaient à se détendre après des efforts qu'elle avait poussés bien trop loin.

    Une fois Choupi libéré de ses entraves, les agents de la BNA et Dario se dirigèrent vers la sortie mais Yamiko s’effondra après seulement quelques pas. Après un grand effort, elle avait réussi à se relever mais ses jambes semblaient être incapable de la porter. Rapidement ses compagnons furent à ses côtés.

    - Ya-chin ? S’inquiéta l’homme-poisson, un genou à terre.
    - Voilà ce qui arrive quand on joue au héros ! Lâcha Sunny. Choupi, as-tu assez de force pour la porter ?

    La créature rose hocha la tête puis prit Yamiko dans ses bras pour la porter comme une princesse. Bien qu’elle avait gagné beaucoup en muscles dans sa transformation en homme, l’homme-poisson arrivait toujours à la porter comme si elle ne pesait rien.

    Sans perdre plus de temps, les humains reprirent leur chemin avec précipitation sous les regards des longs-bras.

    - Grand frère, on devrait les aider à quitter l’île, s’inquiéta Allessia qui avait fini par apprécier les humains qui avaient combattus à leurs côtés.
    - Tu veux que je tâche ma réputation en aidant des humains ?
    - Je sais mais ils ne vont jamais réussir à sortir d’ici dans leur état alors que tu pourrais juste ordonner aux autres de ne pas les arrêter !
    - Il suffit qu’une personne se montre un peu gentille avec toi et te voilà prête à tout pour l’aider. As-tu oublié que tu es bien au-dessus de cette race de bas étage ?
    - Pourtant c’est cette race de bas-étage qui t’a permis de regagner ta liberté grand frère ! Tu ne devrais pas ignorer ce qu’ils ont fait ! Sans leur intervention, tu serais encore en train de moisir dans une cellule ... Si tu ne veux pas les aider alors je le ferais !

    Allessia s’apprêta à quitter la pièce pour rattraper les humains qui étaient déjà hors de vue mais Alvin l'interpella.

    - Attends ! J'ai une meilleure solution !

    ***

    - Bordel ! On va encore devoir se battre ! ... Cet arrogant de longs-bras aurait pu nous aider à sortir de cet endroit au moins ! Il nous doit bien ça ! Fit Sunny alors que les humains s’étaient arrêtés face à un groupe des longs-bras qui bloquaient leur chemin.
    - Vu le nombre je ne sais pas si on va réu ...
    - Votre attention s’il vous plaît ! Retentit une voix à travers des escargots-parleurs posés un peu partout dans le domaine. Ici Alvin Hohen. La domination de Catherine Cheschire a pris fin et avec elle votre servitude forcée envers cette vile créature qui se permettait d’asservir sa propre race. Désormais vous êtes libres. Afin de marquer cette nuit exceptionnelle, je vous demande de ne plus faire couler du sang ce soir et ce peu importe la raison. Ceux qui ne respecteront pas mes paroles seront considérés comme des fidèles de Catherine et j’invite ceux qui sont partisans de notre liberté enfin retrouvée de les arrêter sur-le-champ ! Je n'aurais aucun scrupule envers les traitres !

    Confus, les longs-bras se regardèrent avant de fixer de nouveau les humains qui guettaient leur réaction.

    - Cela veut dire qu’on ne peut même pas les arrêter ?
    - Bien sûr que si ! Alvin Hohen est parmi ceux qui détestent le plus les humains alors il nous récompensera peut-être même si on arrêtait ceux-là !
    - Si vous faites ça, vous violez les paroles de mon grand frère alors on vous arrêtera sur-le-champ ! Lâcha la voix d’une Allessia déterminée qui était venue avec plusieurs longs-bras qui s’étaient déjà alliés à la cause d’Alvin.
    - C’est la petite sœur du Hohen !
    - Je n'ai pas envie de mourir ! Fit un long-bras qui lâcha son arme.
    - Moi non plus !
    - Moi non plus ! ...

    Tous les longs qui se retrouvaient sur le passage des humains décidèrent de baisser les armes.

    - On dirait bien que c’est votre jour de chance les humains ! Dépêchez-vous donc de partir avant que la nuit ne s’achève marquant la fin de ce répit ! Lâcha Allessia qui se forçait de rester froide pour ne pas trahir ses véritables sentiments envers les humains que sa race était supposée haïr.

    Bonne chance et merci pour tout ! Poursuivit intérieurement la jeune longs-bras.

    Sans chercher à comprendre, le petit groupe se précipita et rapidement ils se retrouvèrent à l’extérieur où des corps des longs-bras étaient éparpillés un peu partout. La faible lumière qui annonçait la levée du soleil bientôt permit à Sunny de distinguer le corps de Balior qui gisait parmi ceux des longs-bras. L’agent de la BNA se précipita vers celui-ci. Il tâta les pouls du vieil homme inconscient et constata que celui-ci respirait toujours. L'Excentrique de service saisit alors par-dessous les bras le corps bien frêle pour l’amener avec eux ...
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Au Nom De La Liberté
    DIXIÈME DANSE

    Alors que le petit groupe se pressait en direction du port, des longs-bras se lancèrent à leur poursuite, les prenant pour des esclaves en fuite. Au fur et à mesure de la poursuite, le nombre des poursuivants augmenta. Des longs-bras postés pour la surveillance de la ville et même des quelques simples civils déjà réveillés ou qui n’avaient jamais dormi se joignirent au groupe de chasseurs pour tenter d’arrêter les « esclaves » en fuite.

    Le nombre des poursuivants finit par créer des chahuts dans la ville qui réveillèrent des riverains curieux. Alors que le soleil n’était pas encore totalement présent, Nakamura fut réveillée de force. Des dirigeants du royaume furent alertés et ne tardèrent pas à envoyer des renforts pour tenter de maîtriser la situation.

    - À ce rythme on ne va jamais arriver à destination ! Commença à paniquer Sunny qui avait toujours le vieillard sur une épaule.
    - On est plus très loin ! Lâcha Dario qui ouvrait le chemin qu'il connaissait très bien car il avait fréquenté un peu la ville avant que Catherine n'avait décidé de faire de lui l'un de ses jouets.

    Le port fut en vue et bien que celui-ci n'avait pas été bloqué, les chahuts derrière les fuyards finirent par alerter les quelques longs-bras qui trainaient.

    - Par ici ! Fit Sunny qui quitta le chemin principal pour se diriger vers la berge dissimulée où Fozia les attendaient à bord de Wind Whisper.

    Alertée par les bruits, Fozia qui n'avait cessé de guetter ce qui se passait aux alentours approcha le navire de la berge, voyant ses compagnons se rapprocher.

    Sunny monta rapidement à bord – avec Balior toujours inconscient – en rétractant une mèche épaisse qu’il avait enroulée au mât principal de leur bateau. Le maître du retour à la vie embraqua ensuite les trois autres à l’aide de ses cheveux alors qu’une armée des longs bras étaient sur le point de les rattraper.

    Sans qu’on lui réclame, malgré son état, Yamiko - toujours dans les bras de Choupi - souleva une brise qui fit gonfler leurs voiles et les éloignèrent rapidement du bord.

    Pour regagner le large, le bateau était forcé de sortir de sa cachette en passant non loin du port. Des boulets de canons menacèrent alors de faire sombrer le navire. Yamiko demanda à son protégé, qui ne semblait pas vouloir la lâcher, de la déposer mais elle resta accrochée à l'homme-poisson par un bras pour se maintenir débout. Le regard rivé sur le port où des longs-bras s'étaient amassés, la chasseuse de primes tendit l'autre main en direction du lieu. Une tempête ne tarda pas à se lever. Concentrant le vent à la surface de l'eau, des violents remous surnaturels se formèrent rapidement, encastrant les bateaux amarrés les uns dans les autres qui finirent par détruire l'infrastructure du port. Des vagues s'échouèrent sur la berge, emportant ceux qui y trainaient. Le vent retomba ensuite brusquement alors que Yamiko perdit conscience après avoir épuisé complètement sa réserve d’énergie. Choupi la rattrapa alors qu'elle menaçait de s'affaler sur le pont.

    - He ben ! La Yamiko que je connais n'aurait jamais fait un acte aussi ... vilain ! Je me demande bien ce qui s'est passé là-bas ! Se réjouit presque Fozia malgré la situation qui ne s'apprêtait pas vraiment à la réjouissance.

    Miss Gun avait toujours espéré que la trop affable Yamiko, qui les entrainait souvent dans des emmerdes par ses initiatives nées de sa trop forte générosité à son goût, disparaîtrait un jour. Son vœu venait peut-être de se réaliser.

    Pousser par une brise naturelle, le navire des agents de la BNA finit par disparaître à l’horizon, laissant derrière eux un chaos le plus total au port du royaume des longs bras alors qu’à la résidence de la défunte Catherine Cheschire, une révolution était en marche avec Alvin Hohen à sa tête.

    ***

    - Nous voilà en train de voguer avec un pirate et un révolutionnaire ! Il ne manque plus qu’ils nous trahissent ou qu’on tombe sur la Marine avec eux à bord !!!
    - Je ne vous trahirai pas. Vous avez ma parole ! Déclara sereinement Dario qui avait entendu la plainte de Fozia.

    Étant bien mieux informée que les autres de son équipage, Miss Gun avait su de suite qui était le nouvel homme qui les avait rejoint à bord. Elle l'aurait attaché comme une marchandise à livrer à la Marine si celui-ci ne leur avait pas proposé le seul moyen pour ne pas se perdre sur la vaste et bien dangereuse mer de Grand Line. En effet, contraints de prendre le large, leur log pose n'avait pas eu le temps de se recharger et ils ne possédaient aucun eternal pose. Dario leur avait alors proposé de suivre une vivre card qu'il avait en sa possession. Les voilà donc en train de suivre un bout de papier qui les menait vers l’Île des animaux. Là où se trouvait son propriétaire, le roi déchu Minos pour qui Dario travaillait …

    ***

    Quelques jours plus tard, dans la Dépêche : « Une organisation au nom de NEP "Non à l'Exploitation du Peuple" a vu le jour à Hungeria. Son but serait bien accueilli par la majorité des habitants de l’île mais elle aurait aggravé la situation d'esclavage qui est, rappelons, une source économique non négligeable du royaume des longs-bras. Le but du NEP serait de condamner toute exploitation de longs-bras, hormis ceux qui sont condamnés. Les humains et autres races seraient alors devenus des « biens » très recherchés, bien plus qu'avant. À cause de cette révolution menée par un certain Alvin Hohen, Hungeria serait donc une île encore plus dangereuse pour les étrangers qui y échouent. Il est donc fortement déconseillé d'y poser les pieds.

    Alvin Hohen aurait monté le NEP après avoir été libéré des années d’asservissement par la princesse longs-bras Catherine Cheschire en personne. La circonstance de sa libération reste obscure mais Alvin aurait réussi à ôter la vie à Catherine avant de rallier à sa cause tous ceux qui étaient sous la servitude de la défunte princesse. Certains pensent que cette révolution serait étroitement liée aux humains qui auraient fui l'île le matin même où Alvin avait clamé au peuple son opposition à "l'esclavage du peuple" tout en exhibant le cadavre de Catherine. Alvin nierait cependant tout rapport entre la fuite de ces humains - supposés être des anciens esclaves de Catherine - et sa révolution.

    Plus étrange encore, une bien curieuse tempête aurait détruit le port de Nakamura alors que le bateau des humains filait tranquillement vers le large. Beaucoup pensent que le phénomène serait l'œuvre d'un utilisateur de fruit de démon capable d'exercer une influence sur le vent. Si c'est le cas, nous saurions sans doute assez tôt l'identité de cette personne au pouvoir aussi pratique que redoutable.
    » ...
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed