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Le blues de la troisième

Suite des événements joués ici.





***



Il était midi. Alors que Joe faisait les cents pas dans le salon, Grite, le tigre qui l'accompagnait depuis l'île maléfique était affalé sur une banquette miteuse, somnolant à moitié. Tandis que le forban s'impatientait, Amin était en cuisine à préparer le repas.
Cela faisait trois jours que le cafard avait assassiné Cavano. Après avoir contacté le cartel des quatre, ceux-ci avaient convenu qu'il faudrait attendre quelques jours encore avant qu'ils ne puissent remplir leurs obligations envers Joe. Ce dernier en avait marre de devoir attendre. Sous peu, les grands manitous du commerce maritime sur Karakuri lui fourniraient un navire et un équipage afin de pouvoir enfin débuter une carrière de pirate digne de ce nom. Toutefois, d'ici à ce que ce projet se réalise, il fallait attendre, et le cafard n'était du genre patient.

- La bouffe est prête ? Bordel Amin magne toi, je crève la dalle.

En attendant que le cartel des quatre ne remplisse leur part du contrat, Amin, employé d'Idriss, était contraint d'héberger le forban chez lui. Depuis l'assassinat du capitaine de la garde nationale, la sécurité avait été renforcée sur l'île. Tous savaient que Joe, ayant débarqué sur l'île il y a cinq jours de cela était impliqué. Dès lors, laisser le cafard se balader impunément en ville était absolument hors de question.
Jusqu'à maintenant, Amin fatiguait de devoir supporter le sociopathe exigeant et râleur qu'était son invité. Lui et le tigre qui l'accompagnait n'avaient que trop pris leurs aises dans son modeste appartement.

- Patience Amin. Idriss t'a promis que tu aurais de l'avancement pour avoir trouvé un assassin valable, patience....

En cuisine, il s'était donné du mal pour concocter des escalopes à la crème. Poêle à la main, il allait servir la pitance dans le salon quand Grite se leva, s'en alla bousculer le cuisinier puis se délecta de la viande cuite que le malheureux avait fait tomber, puis, retourna se coucher.

- Putain Amin tu peux pas faire attention ? Retourne en cuisine et sauve l'honneur, je commence à crever de faim.

Cette fois, le pauvre Amin se mit à fulminer. Que ce soit le tigre gourmand ou le pirate on ne peut plus difficile à vivre, il n'en pouvait plus de ces intrus qui lui pourrissaient la vie.

- T'as gagné Joe ! Je t'autorise à aller dehors !

Lui jetant une liasse de billets au visage, Amin était prêt à tout pour ne plus entendre les remarques du forban.

- Offre-toi un resto, c'est moi qui paye ! Mais pour l'amour de Dieu, fous moi le camp d'ici au moins jusqu'à ce soir !

Du moment qu'on lui jetait de l'argent au visage, le cafard était prêt à subir toutes les insultes et brimades du monde, seule la couleur réjouissante des berries trouvait grâce à ses yeux.
Ayant ramassé le pactole qu'Amin lui avait donné, il y en avait pour vingt mille berries.

- Ça roule ! Mais quand je reviendrai, la bouffe a intérêt à être sur la table !

Amin ne fut pas assez vif pour lui répondre, d'abord estomaqué par le culot de son invité, il n'avait pas eu le temps de voir le forban filer et claquer la porte derrière lui. Avant de partir, Joe avait laissé sa casquette sur la tête de Grite, sachant pertinemment qu'elle constituait un élément qui facilitait son identification.
Homme de la mer, habitué au grand large et à la liberté permise par l'aventure sur les flots, le forban n'aimait pas la captivité. C'était une des raisons pour lesquelles il s'était déjà évadé à deux reprises par le passé. Rester dans cet appartement à se tourner les pouces le rendait fou, il ressentait le besoin de prendre l'air. Entre autre.

- J'ai bien cru que l'autre buse me laisserait jamais sortir.

Fouillant dans la poche de son anorak, il en sortit une épaisse émeraude.

- Maintenant que je l'ai plus sur le dos, il est temps de vendre ce bijou !

Cette pierre précieuse, il l'avait acquise il y a un mois de cela sur l'île maléfique. Jusque là, il n'avait eu aucune occasion de la vendre. Le moment était venu pour lui de s'en mettre plein les fouilles.

- Il est grand temps de trouver un joaillier digne de ce nom pour me renflouer !


Dernière édition par Joe Biutag le Dim 10 Avr 2016 - 9:54, édité 1 fois
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De ce qu'il avait vu dans les nombreuses ruelles qu'il avait arpenté, les gardes nationaux à sa recherche n'étaient pas si nombreux que ça. Après tout, Karakuri était une grande île, on ne pouvait pas mobiliser si facilement des effectifs restreints et les mobiliser partout en ville toute la journée. Jusque là, le cafard était sauf et pouvait se balader seul sans trop de soucis. Ici et là, des gens détournaient le regard et changeaient de trottoir quand ils le croisaient par mesure de précaution. Mais aucun garde n'était à ses trousses.

Il lui fallut presque deux heures pour enfin trouver la boutique tant convoitée. L'île était réputée pour l'approvisionnement en marchandises diverses du fait des nombreuses compagnies maritimes présentes. De ce fait, parmi les centaines si ce n'est milliers de boutiques que l'on pouvait trouver sur cette ville florissante au charme rustique, une bijouterie se présenta enfin à lui.

- Bonjour bonjour !

Le tenancier voyant entrer un spécimen qui empestait la piraterie à plein nez se braqua, priant pour qu'il ne s'agisse pas d'un cambriolage. Joe était un meurtrier doublé d'un boucanier des plus cupides. Néanmoins, il ne s'en prenait pas aux gestionnaires de boutique. C'était sa manière à lui de conserver leur confiance à son égard, et pouvoir commercer sereinement avec eux afin de s'enrichir.

- Je viens pour faire examiner un truc.

Alors que le cafard mettait sa main dans la poche de sa parka pour en ressortir l'émeraude, le propriétaire de la boutique se protégea le visage de ses bras pensant que son client allait sortir une arme à feu. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant l'immense joyau que sortit Joe et plaça sur son comptoir.


Le blues de la troisième Post-1498-0-91045600-1326890461


Le tenancier, un petit vieux au regard pétillant se saisit de la lourde pierre qui devait bien peser cinq kilos, la scrutant de part en part et l'observant de plus prêt pour savoir s'il s'agissait ou non d'une contrefaçon. Reposant enfin l'émeraude sur son comptoir, il souffla impressionné.

- Eh bien... C'est un matériau non travaillé, ça peut intéresser beaucoup de mes fournisseurs. Je peux vous l'acheter pour disons... cinquante millions ?

Déjà des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Se sachant pertinemment en face d'un pirate sanguinaire, il cherchait néanmoins à l'arnaquer malgré tous les risques que cela impliquait. La cupidité amenait à faire des choix stupides, Joe en savait d'ailleurs quelque chose.

- Cinquante millions.... J'ai déjà vu des émeraudes taillées qui faisaient le dixième de la taille de ce que je viens de vous amener au même prix. Tiens ! Vous en avez d'ailleurs même une exposée sous votre vitrine.

Déglutissant, le bijoutier avait été percé à jour en un instant. Quand il était question d'argent, le cafard savait se montrer on ne peut plus vigilant.
Résigné, et surtout ayant compris à qui il avait à faire, le vieil homme finit par devenir plus raisonnable.

- Un matériau brut comme ça, ça vaut dans les deux cent cinquante millions. Je peux vous offrir une reconnaissance de dette et la fournir à...

Joe l'interrompit sèchement.

- Disons que... Je suis pas le genre de gars qui fonctionne aux reconnaissances de dette voyez vous...

À présent au moins, le tenancier était sûr à cent pour cent qu'il avait à faire à un pirate. Quelque part, c'était une aubaine pour lui, il savait qu'un criminel recherché n'irait pas tergiverser sur des histoires de paperasse.

- Je n'ai pas cette trésorerie sous la main.

Sachant pertinemment que personne ne pourrait lui fournir une telle somme en petites coupures, le forban savait quand il fallait se montrer conciliant et refréner sa gourmandise.

- Pas de problème, je suis prêt à accepter seulement la moitié du prix.

C'est à dire que je n'ai que cent millions

- Cent-dix....

Immédiatement le vieillard lui tendit une main prêt à sceller l'accord. Une pierre précieuse à un prix aussi abordable, jamais pareille occasion ne se représenterait. Cette transaction, c'était l'assurance d'une retraite plus que dorée. Si Joe passait son temps à faire des veuves et des orphelins, il lui arrivait de faire des heureux malgré lui.
Une fois que le forban lui eut serré la main, le petit bonhomme alla jusqu'à son coffre et engouffra les liasses dans une mallette. Prudent, le cafard prit le temps de recompter. Humant la délicieuse odeur de ce tas de pognon, jamais de sa vie il n'avait été en possession d'une telle somme.
Tout en s'efforçant au mieux de ne pas sauter de joie, il salua le joaillier et retourna chez Amin pour y déposer son pactole.

Dans la même semaine, il avait amassé un trésor de plus de cent millions de berries et avait en plus signé un accord commercial lui donnant blanc seing pour commercer des esclaves tout le long de la troisième voie, le tout, avec un équipage et un bateau à la clé. Il fallait croire qu'environ trois mois de poisse sur la route de tous les périls finissait enfin par payer.


Dernière édition par Joe Biutag le Dim 10 Avr 2016 - 10:00, édité 1 fois
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Sixième jour qu'il était sur l'île. Joe, toujours cloîtré chez Amin avait cependant cessé de faire les cents pas. Ses journées, il les passait assis sur une chaise dans le salon, une mallette remplie d'argent sur ses cuisses, ne la perdant pas de vue un seul instant.
Amin n'aimait pas quand le forban se montrait désagréable, il allait avoir le plaisir de voir à quel point son invité devenait paranoïaque quand on s'approchait de près ou de loin de son argent.

- Tiens, je me souviens pas que tu avais une mallette.

Aboyant presque, le cafard répondit en étant sur la défensive.

- Et je me souviens pas que tu étais observateur. Tu as quelque chose contre les mallettes ? Tu crois qu'il y a quoi dedans hein ?! Hein ?!! Et c'est quoi toutes ces questions ?

Ne voulant même pas savoir sur quel nerf sensible il avait appuyé de par sa simple remarque anodine, Amin fit demi tour, retournant dans sa chambre. Moins il fréquentait le cafard, mieux il se portait. L'escargophone sonna.
Se ruant dessus, l'hôte du forban priait pour qu'il s'agisse d'une bonne nouvelle. Et en effet, Idriss fut à l'autre bout du combiné.

- Dis à l'autre con que son bateau est prêt, de même pour l'équipage. Les modalités commerciales ont été arrangées. Joe Biutag le pirate est à présent membre officieux du cartel des quatre et ne subira aucune concurrence en matière de trafique d'esclave de Union John à Shabondy. Amène le à Zujo au quai Est. Plus vite il aura quitté l'île, plus vite on sera rassuré de ne plus l'avoir dans les pattes.

Les larmes aux yeux, Amin se retînt de hurler "merci" mille fois de suite. Non pas qu'il était heureux pour Joe, mais la simple idée de savoir qu'il allait enfin quitter son appartement le réjouissait au plus haut point.

- Quai Est Biutag ! On est parti !

Bondissant puis réveillant à grand coups de botte le tigre qui ronflait, la petite troupe partit pour les quais. Enfin Joe allait se faire appeler capitaine. La consécration était proche.


Dernière édition par Joe Biutag le Dim 10 Avr 2016 - 10:02, édité 1 fois
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En ce début de matinée sur les quais de Karakuri, le fond de l'air était frais. Une vingtaine de membre d'équipage issus d'horizons divers, recrutés par le cartel des quatre étaient réunis. On leur avait donné comme consigne d'attendre leur futur capitaine avant de monter sur le navire. La plupart d'entre eux étaient des hommes recrutés auprès de Gohin pour servir de supplétif à certains équipages pirates.
D'après le contrat qu'ils avaient signé, Joe était à présent, et ce, pour une durée indéterminée, le responsable de l'équipage, en charge de partager son butin avec eux. Dès lors, ils n'étaient plus des mercenaires mais des pirates à temps plein. Que de formalités opérées par le cartel pour réunir un tel équipage.

L'un d'eux, habillé d'une combinaison kaki, le regard dur prit la parole avant même l'arrivée de leur futur capitaine. Celui-ci avait la trempe d'un meneur et était connu de ses camarades du fait de ses diverses actions de mercenariat par le passé.

- Écoutez moi tous ! Je ne sais pas quel genre de capitaine sera le nôtre, mais je puis vous dire une chose. Même si aujourd'hui nous n'avons plus aucune obligation contractuelle à l'égard de la société de Gohin, officieusement, toutes nos actions à bord auront un impact sur la réputation de sa compagnie. Aussi, pour éviter que ce type en vienne aux représailles si on fait du mauvais boulot, mieux vaut faire au mieux pour empêcher notre navire de couler afin d'assurer la réussite de notre capitaine !
Entendu ?!


Tous avaient de l'estime pour Zujo, chasseur de son état, multipliant les prises les plus folles, du Dinosaure de Little Garden aux monstres marins des îles célestes. Pourtant, cette vie le lassait. Non pas que la chasse en était venu à le répugner, loin de là. Mais jusqu'à présent, il avait été employé que pour capturer des animaux rares afin que quelques clients richissimes puissent jouir d'un trophée qu'ils n'avaient pas chassé eux même. Il lui fallait de l'excitation, le frisson de la traque. Aussi, explorer Grand Line sur un navire pirate le réjouissait au plus haut point, d'autant plus qu'on lui avait assuré que son prochain capitaine comptait se lancer dans l'esclavage.
Jamais de sa vie il ne s'était adonné à la chasse à l'homme, ce serait l'occasion pour lui de faire une expérience plaisante. Pour lui tout du moins.

- Il me semble que c'est lui qui arrive.

Depuis  le temps qu'il était sur Grand Line, le cafard avait fini par se faire un nom à travers toute la troisième voie. Sa réputation le précédait, et la prime sur sa tête assurait sa publicité à travers le monde. Zujo ne tarda pas à reconnaître Joe Biutag et sa casquette emblématique de marine par dessus laquelle était inscrit "pirate". Le bougre n'avait pas l'air franchement impressionnant aux yeux de l'équipage, mais tous savaient que si il avait accumulé les berries sur sa prime, c'est que cela était dû à une bonne raison.

- Enchanté capit...

Zujo tendit la main pour essuyer un vent magistral. Joe, sa mallette pleine de berries à la main lui passa sous le nez sans même un regard, se frayant un chemin à travers son futur équipage qui s'écarta sur son passage. Si le cafard s'était montré si froid, cela était évidemment dû en partie à son tempérament exécrable, mais surtout au fait qu'il ne voulait établir aucune forme de familiarité envers son équipage. Pour avoir servi de nombreux capitaines, le forban savait qu'il fallait garder une certaine distance par rapport à ses hommes afin d'instaurer une hiérarchie et conserver leur respect.

Les ignorant donc sans la moindre forme de politesse, le cafard alla poser la paume de sa main droite sur la boiserie de la coque du navire qui serai le sien une fois que tous auraient embarqué.

Une caravelle presque neuve. Le cartel ne s'était pas moqué de lui. Après tout, ils avaient une réputation de partenaires commerciaux fiables à défendre, toujours à offrir le meilleur de ce qu'ils avaient à offrir.

- Combien de canons ?

Tout de suite le cafard en venait à aborder l'artillerie à bord, un sujet de prédilection pour lui. Cette question, il ne l'avait posée à personne en particulier, étant toujours en train d'examiner son vaisseau de part en part.

- Eh bien ?!

Un homme d'équipage balbutiant lui annonça qu'il y en avait trois. Tous orientés à tribord. Ce n'était pas un bâtiment taillé pour la guerre, mais le cafard n'allait pas cracher dessus pour autant. D'après ce qu'il avait vu, Joe en déduit que la vitesse du navire pouvait dépasser les 15 noeuds nautiques à l'aise. Une embarcation taillée pour la fuite, jamais un vaisseau n'eut été plus adapté au nouveau capitaine.

- Apprêtez le navire, nous embarquons immédiatement.

Surpris de par cette nouvelle subite, il ne vînt à l'idée d'aucun de désobéir l'ordre qu'on venait de leur donner. Tous ou presque affichèrent une moue inquiète en observant le tigre qui suivait Joe à la trace, se prenant tantôt des coups de pieds tantôt des coups de genoux de la part de l'odieux forban. Un homme capable de savater un tel animal sans même cligner des yeux eut le don de les impressionner.

- Belle bête capitaine.

Zujo récidivait. Malgré la manière dont l'avait traité Joe dès leur première rencontre, il tenait à faire connaissance personnellement avec le capitaine, savoir quel genre d'homme il serait amené à servir le temps à venir. Pour briser la glace, en bon connaisseur d'espèce animales, il avait débuté la conversation en interpellant Joe sur le tigre qui le suivait.

- Je te le fais pas dire, je suis sûr qu'avec ça la navigation sur Grand Line va se faire toute seule.

Joe, trop dissipé, ou peut-être trop idiot avait cru que Zujo lui parlait du vaisseau.

- En effet capitaine. Mais je parlais du tigre.

Le chasseur était d'un calme olympien, posé et à la voix forte. Interpellé par ce membre d'équipage particulièrement zélé, le capitaine Biutag lui accorda un regard.

- La bestiole qui roupille à côté de moi ? Une saloperie oui ! Ce con me suis depuis que je suis sur l'île maléfique.

C'était plus que malhonnête que de dire cela. Grite lui avait sauvé la vie à deux reprises, et si il était encore à ses côtés aujourd'hui, c'était parce que le cafard le voulait bien. Mais ne voulant en aucun cas paraître pour un tendre, le forban ne pouvait se résoudre à dire qu'il s'était attaché à la bête qu'il avait coutume de maltraiter depuis leur rencontre.

- Capitaine !

Les deux hommes qui commençaient à discuter à quai levèrent alors la tête.

- Le navire est prêt à embarquer !

Un sourire narquois dessiné aux lèvres, le cafard savait que ses atrocités allaient à présent s'opérer à une échelle supérieure. Maintenant qu'il avait un équipage sous ses ordres, les choses sérieuses pouvaient commencer.
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