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Les caravanes se carapatent

* H - 32, au port est d'Imashung et dans le désert : les caravanes *


6h du matin, tout le monde est debout. Ben est retourné à Madinat hier dans la soirée. On se met tous en marche à travers le désert, se dirigeant vers la localisation donné par Ben hier. Il a réussit à obtenir ces infos en payant à boire aux soldats. Pourquoi n'en auraient-ils pas parlé ? Après tout, jamais personne n'a attaqué l'île ou tenté quoi que ce soit. Jusqu'à aujourd'hui en tout cas. Sachant à peu près où va passer la caravane, il nous ai facile de mettre en place un piège. Malgré l'heure précoce, le soleil est déjà là et on voit relativement bien. Tout l'équipage du Révacier participe, ou presque, puisque seuls quelques matelots sont restés à bord du bateau. On a nos vêtements ordinaires de civils qu'on a abîmés hier soir pour faire croire à une attaque. Je trimballe avec moi mes trois énormes piratos den den, faisant deux mètres de haut. Ils ne passent pas inaperçu. J'ai eu du mal à les faire avancer. J'ai presque du les traîner dans le sable, ce qui n'a pas été une partie de plaisir. Puis j'ai finit par mettre un bout de salade devant eux. Là, ils ont avancés tout seuls comme des grands garçons.

« Bon, vous connaissez votre rôle. Les Révattituds, on s'éparpille, position de mort. N'hésitez pas à montrer vos blessures, du sang. Personne ne bouge avant que j'en donne l'ordre. Il faut qu'ils soient assez proche de nous pour qu'ils ne puissent pas s'échapper.

Pour les autres, planquez vous dans le sable autour de nous. Recouvrez-vous entièrement, ne laissez que les yeux. Enfoncez-vous assez profondément pour que si les chameaux vous marchent dessus vous ne ressentiez rien. Gardez vos armes pointées vers le bas tout le long, on ne veut pas de sable qui empêche de tirer s'il y a besoin. En position.
»

On s'éparpille dans le désert pour couvrir plus de surface. On se pose sur le sol déjà chaud, généralement dans ses positions étranges, inconfortables. Deux autres équipages, soit un total d'une centaine de révolutionnaires, se cachent sous le sable. Ils ne sont pas ravi de le faire car les grains s'insinuent partout dans leurs vêtements, mais c'est pour la bonne cause. Et puis, ça réchauffe un peu le corps. On va prendre par surprise les hommes ravitaillant la ville. Bien entendu, avant de commencer, on a vérifié être hors de vue de Madinat. Nos vêtements tranchés, percés, ponctués de sang, nos poses plus le fait qu'on soit inconscients, faibles et éparpillés devrait tout de suite les lancer dans l'hypothèse qu'on s'est fait attaquer. Pour l'instant, reste le plus dur à faire : attendre sans bouger de trop. Dix minutes passent. Puis une, deux heures. Merde, on aurait eu de fausses infos ? La majorité du plan repose sur cette info et l'action qui en découle. Sans ça, la mission passe de facile à hard core.

Que faire ? On bouge on attend ? On est étalé sur plusieurs centaines de mètres quand même. Je me lève en mimant des douleurs. J'avance en prenant appuis sur un bâton. D'un seul coup, on entend le signal. Mon den den vibre dans mon sac à dos. Grâce au code qu'on a donné, une vibration pour le nord, deux pour l'est, trois pour le sud et quatre pour l'ouest, je sais que les nomades arrivent par l'est. Droit d'où on vient, ils vont donc arriver par derrière. Sachant cela, les hommes dans le sable bougent pour être dans la bonne position. De loin, on voit une dune bouger, tout simplement. Rien ne suggeste autre chose. Après quelques minutes, la caravanes arrivent jusqu'à nous. Il s'agit d'une vingtaine d'animaux exotiques, dont j'apprendrai plus tard qu'on les appelle chameaux, sur lesquels siègent deux hommes. Au centre de l'attroupement il y a plusieurs dizaines d'esclaves, une centaine sans doute. J'avance difficilement jusqu'à eux, tombant plusieurs fois. Un homme descend de son chameau et avance vers moi en courant. Il me demande ce qui s'est passé. Avec une voix saccadée, fatiguée, je lui réponds.

« On allait … Madinat. Surgit. Une attaque. »

Je me laisse tomber sur le sol. Ma capuche masquant partiellement mon visage, l'homme ne voit pas que la gourde qu'il me tend ne m'intéresse pas. La fin de la caravane arrive. Les hommes descendent pour voir les miens. Une fois assez près, ils remarquent que le sang est faux et séché. Là, je lance le signal, un grand cri, tout en me relevant. Ce sont une cinquantaine de révolutionnaires qui sortent du sable de partout, comme des fourmis, armes pointées vers les locaux. Surpris, il leur faut une seconde pour réagir. Seconde que j'utilise pour me rapprocher du capitaine et le menacer avec mon sabre.

« Pas de bêtise et vous resterez tous en vie. On va vous emprunter vos chameaux, vos richesses, vos esclaves et vos identités.
Espèce de sale merde de pirate !
Tu penses que si on était pirates on vous laisserai en vie ?
T'es quoi alors ?
J'suis pire qu'un pirate. J'suis un révolutionnaire. Maintenant, dis à tes hommes de rester calme s'ils veulent rester en v*/
Aux armes ! »


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Dernière édition par Clotho le Mar 23 Fév 2016 - 13:03, édité 2 fois
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Pardon ? Il a pas compris ou quoi ? Aussitôt, tous les hommes sortent leurs armes de sous les sièges de leur animaux. Armes qu'ils pointent sur nous. Les animaux sentent qu'un truc ne va pas et commencent à gesticuler pour s'enfuir. Les autres révos sortent alors du sable. On a l'avantage du nombre, n'importe quel abruti peut le dire. Je pensais que les nomades allaient renoncer à tout ça sans se battre pour rester en vie. Au lieu de cela, il semblerait qu'ils veulent résister. Je ne comprends pas. Ils n'ont jamais été attaqué, envahit, subit d'escarmouche ou quoi que ce soit dans le genre. Pourtant, ils réagissent tout à fait normalement. Moi qui pensais les prendre par surprise et les désarçonner, je suis pris à mon propre jeu je dois avouer.

Ils commencent à tirer sur les révolutionnaires qui n'ont aucun endroit où se cacher. Dès la première salve, c'est un massacre puis nous ripostons. C'est mal me connaître. Je frappe le chef à la tête, il tombe inconscient. Puis je pointe mes doigts sur les armes des hommes de la caravane, et je tire des balles de terre. Je touche la majorité des fusils dans ma ligne de mire. Les canons des armes touchés sont désormais troués de part en  part, rendant l'arme inutilisable sans risquer sa vie. Les hommes ne comprennent pas ce qui se passe. Certains pointent les esclaves et s'en servent comme otages. D'autres se cachent entre les animaux.

« Rendez-vous. On a l'avantage du nombre. Si vous obéissez, rien ne vous arrivera.
Reculez où on tue les esclaves. »

En une seule phrase, la panique s'installe parmi les dits esclaves. Soru. J'apparais devant ces derniers et crée un dôme  de terre pour les protéger. Moins d'une seconde plus tard, des poings d'air frappent les hommes armés et les envoient valser plus loin. J'y ai mis juste assez de force pour les empêcher de combattre et les désarmer, mais pas assez pour les tuer. Il n'en reste pas beaucoup debout. Mais pourtant, loin de se démonter, ils me foncent dessus, armés de dagues, poignards, épées et autre armes blanches. J'ai le temps de les voir venir. La suite, c'est comme si le temps était au ralenti. Je vois les hommes bouger, mais beaucoup beaucoup beaucoup plus lentement qu'ils ne le devraient. Comme si une seconde équivalait à une minute.

Moi je peux bouger normalement, courir, marcher, sauter. Pas eux. Ils sont dans leurs mouvements. Puis tout d'un coup, c'est accéléré. Pas le temps de voir venir qu'ils sont déjà sur moi. Je vois leurs mouvements à vitesse réelle. Je les distingue. Mais je ne parviens pas à les stopper, elles me tranchent toutes sans exception. Dès qu'elles touchent mon corps, je ressens des vibrations, des sensations inédites. Je n'ai encore jamais senti ça auparavant. Je rouvre les yeux, tout ça n'a duré que l'instant d'un battement de cils. Les hommes me foncent dessus dans les exactes postures que j'ai imaginé. Ou vu plutôt je dirais. Ils courent vers moi, armes en avant. Une fois à portée, ils frappent.

Celui en face de moi avec la dague tourne sur lui même au dernier moment pour toucher mon flanc gauche. Un coup de genou dans son bras, je le désarme et le fait tomber en arrière avant que son arme ne me frappe. La femme aux cheveux bleus saute pour m'entailler le cou. Je bascule en arrière, esquivant son attaque. J'attrape son bras et la tire violemment vers le sol. Elle s'écrase, soulevant du sable. Celui avec l'épée essaie de me trancher horizontalement en deux. Je contre avec ma lame, fracassant la sienne avant que mon poing ne rencontre son menton. D'autres attaques suivent. Je contre les armes facilement, aucune ne me fait de dégâts. Principalement parce que je sais exactement où ils vont me toucher.

Une fois tous au sol, je me surprend moi même. Comment c'est possible ? C'est comme si j'avais vu le futur. Mais c'est pas possible, aucun pouvoir au monde ne peut permettre ça. C'est tout à fait ce que dirais quelqu'un n'ayant jamais entendu parler des fruits du démon. Je ne connais pas l'intégralité du monde, il y a des secrets qui n'ont jamais été dévoilés. Alors pourquoi ça ne serait pas possible ? Le tout serait de savoir comment c'est arrivé pour que je puisse le reproduire. D'un seul coup, un violent mal de tête me prend et me fait poser un genou au sol. La douleur part des tempes, descend dans le cou pour terminer au milieu du dos. Je ne sais pas d'où ça vient puisque je n'ai pas été touché.

Une sueur froide s'empare de moi, un frisson. Non, je ne peux pas. Je ne peux pas les laisser s'emparer de la marchandise. On me paie pour amener à bon port tout ça. Je ne peux pas échouer. Mon honneur et ma réputation sont en jeu ! Si je permets qu'ils volent la caravane, je suis finit, personne ne voudra me faire confiance. Je ne peux pas laisser ça arriver. Ils sont venu pour voler. S'il n'y a plus rien, ils auront fait tout ça pour rien. Mieux vaut la marchandise détruite que volée. Le dôme de terre qui protégeait les trucs est tombé. Je lève mon sabre et l'abat sur un esclave. Sauf qu'une main vient m'arrêter. Le type aux cheveux verts qui a été assommé.


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« Arrête ! Arrête de penser ça ! Arrête de ressentir ça. Tu as perdu, admets le. On t'a battu.
JAMAIS ! Mon honneur est en jeu. »

J'irai jusqu'au bout. Je préfère tuer les esclaves que de les savoir libres. Je frappe. Je contre avec un tekkaï partiel sur mon  bras. Mon sabre se casse, il se passe quoi ?! C'est quoi ce truc ? Pourquoi je ressens ça ? Je dois … fermer mon esprit. Me concentrer sur moi. Ma bulle, où est ma bulle mentale ? Avec ce qu'il reste de mon sabre, je plante le type à la jugulaire. Crève bien, connard ! La jouissance, la victoire, je les ressens. Je retire le morceau de métal de mon cou. Je blêmis. Je pâlis. C'est impossible ! C'est pas humain ! On se regarde dans les yeux. Il y a de la peur dans les deux, pour la première fois. Je le gifle. Non, il me gifle ? On se gifle ? RAH ! JE SAIS PAS, JE SAIS PLUS !

Mes émotions, mes sentiments sont partagés, mélangés avec les siens. Je parviens à lire en lui facilement, mais je n'arrive pas à faire la distinction d'avec moi. Qu'est-ce qui appartient à qui, qui ressent ça, d'où vient cette sensation ? Ma tête me fait encore plus mal. Mon cœur bat plus vite, plus fort. Le stress me gagne. Il nous gagne. Nous sommes un tout comme nous sommes deux. Tandis que deux font deux, et qu’un des deux ne peut être qu’un, un est possiblement deux. Impossible de dire qui est qui en cet instant précis. Il y a de moi en lui et de lui en moi. Nos consciences se frôlent et pendant un instant, nos vies sont échangés. Je suis lui, il est moi. On est tous les deux à genoux, se tenant la tête. Les hommes autour ne savent pas quoi faire. Ils sont surpris, c'était pas prévu. Puis certains prennent les choses en main, commençant à détacher les sacoches remplies de trésor. Les hommes de la caravane sont attachés les uns aux autres.

Je me relève. Après une lutte acharnée, je me suis retranché dans mon esprit, dans ma bulle de sécurité. Je me suis replié sur les souvenirs de Franck. Ceux-là sont à moi, jamais je ne les partagerai. Ça m'a donné un second souffle assez fort pour faire la part des choses. J'ai assommé le chef, et je suis enfin redevenu moi même. Je me relève, mon mal de tête a disparu, comme si de rien n'était.

« On emballe la moitié des objets. Tout ce qui a de la valeur va aux bateaux. Hey, vous, les esclaves. Je vous donne le choix. Vous pouvez aller à Madinat pour être esclaves ou vous pouvez suivre mes hommes qui vous conduiront sur des bateaux qui vous déposeront sur une île plus amicale, bref être libre. Décidez-vous vite. Et quand on vous demandera, n'oubliez pas de dire que la révolution vous a rendu libre, vous a sauvé. Faîtes passer le mot à autant de personnes que possible. Faisons monter un cri à l'unisson. Faîtes savoir que l'année à venir sera celle de la libération. On va redoubler d'efforts pour abolir l'esclavage. Dîtes le, et ensemble, faisons trembler ceux qui se prétendent vos maîtres, et les miens ! Qu'ils aient peur d'être les prochains. »

Ils se regardent dans les yeux pendant que je passe entre eux pour trancher leur entraves. Certains tombent sur le sol et prient. D'autres sautent de joie et enserre les révolutionnaires dans leur bras. Ils ne sont pas esclaves depuis longtemps, ils n'ont pas été brisés, ils ne connaissent pas la vie d'esclave. Alors forcément, ils décident de partir de l'île. Rapidement, je compte une centaine d'hommes, femmes, enfants. Un de ces derniers s'avance vers moi. Il doit avoir moins de dix ans. Il tire sur mon pantalon, je descends à son niveau.

« Salut.
Salut. C'est quoi la révolution ?
C'est moi. C'est ta mère. Ton père. Tes amis. Elle est partout de toi. Elle t'aide quand tu en as besoin, elle te protège, améliore le monde pour toi.
Vous lui direz merci. »

Je souris. Le gamin retourne dans les jupes de sa supposée mère. Comment on peut autoriser que des gens soient réduit à l'état de meuble ? Comment peut-on supporter d'enchaîner un enfant çà cet âge ? Franchement, ça me dépasse. Rapidement, la plupart des sacs contenant des trésors et de la nourriture sont défaits. On me dit qu'il y en a pour beaucoup de berrys. Plusieurs révolutionnaires ont été blessé durant l'opération. Ils vont rentrer aux bateaux se faire soigner et nous attendre. On nettoie nos armes du sable qu'elles contiennent. On se sépare en trois groupes donc, comme convenu.

Les Révattitud et moi montons sur les chameaux, remplaçants les caravaniers. Une partie des révolutionnaires va accompagner les esclaves, les trésors et les prisonniers aux navires. C'est qu'il y a quand même une centaine d'anciens esclaves, des dizaines de sacs contenant de l'argent, de la nourriture, de l'eau … Une fois qu'ils auront accompagnés les désormais hommes libres un peu plus loin pour être en sécurité, ils retourneront dans le désert pour aider l'autre partie des révolutionnaires.

Cette autre partie qui va rester derrière nous et jouer le rôle des attaquants dès qu'on sera en vue de Madinat pour attirer une partie de l'armée hors de la ville afin de nous faciliter les choses. Avant de partir, on vérifie que tout va bien, que tout le monde est en forme, prêt à jouer son rôle. On échange de vêtements avec les vrais types de la caravane. Quand on entend un boum, on se retourne tous. Merde, les escargots ! Ils ne supportent pas la chaleur. Ça doit bien faire trois heures et trente minutes qu'on est dans le désert. Une heure pour arriver ici, deux heures d'attente, trente minutes pour prendre le contrôle. On a encore du chemin à faire, il faut qu'ils résistent. On les arrosent, et ils reprennent déjà des couleurs. On leur donne de la salade, qui a un bon coup de chaud, mais chut, ils ne le sentent pas. Une fois préparé, c'est l'heure du second piège. Direction Madinat.


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On erre dans le désert depuis trop longtemps je trouve. On crève de chaud, on a soif, la plupart on un mal de tête à cause du soleil. Après un temps qui semble interminable, on arrive enfin en vue de la ville. La dernière ligne droit de cette partie du plan. Surgissant de nul part, des dizaines de révos dans le rôle des attaquants. On fait accélérer les chameaux pour échapper à nos agresseurs. Mais ils parviennent à nous rattraper. Ils font tomber certains d'entre nous, font peur aux chameaux, essaient de nous intercepter, arrachent les sacs et prennent leur contenu. Certains restent pour combattre. Moi je suis mon plan, j'avance quoi qu'il arrive. De là où on est, il n'y a aucune chance pour que l'armée royale ne nous voit pas. Elle devrait venir nous aider. Et rapidement, sinon on est bloqué et va falloir défoncer les portes avec fracas, donc on peut oublier la discrétion.

Par chance, après plusieurs minutes, les grandes portes de pierre dont Ben nous a parlé s'ouvrent. Elles laissent sortir je ne sais combien de soldats sur chars. Je n'arrive pas à compter tellement il y en a. Ils foncent droit sur nous. Ça a fonctionné, youpi ! Mon plan a marché, je suis content. Il y en a peut-être deux cents. Ils mettent le paquet dis donc pour chasser les pirates s'en prenant à nous. Les révos nous attaquant se replient en voyant nos renforts arriver. Ils vont rejoindre nos frères ayant laissés les hommes libres en sécurité, et ensemble vont combattre les infidèles.

Voyant que je mène la caravane, quand l'armée est à côté de nous, quelqu'un ressemblant à un gradé me dit de foncer vers la ville, qu'ils se chargent des fuyards. Avec la majorité de la caravane, on y parvient. On franchit les lourdes portes de pierre de la ville de Madinat. On est à l'intérieur, enfin. Le plan fonctionne à merveille. Sachant que les den den ne sont pas à l'aise et allaient mettre trop de temps pour atteindre la ville, je leur ai installé des réacteurs sur leur coquille, pour en faire des sprinto den den. Ça leur évite de tous trop nous retarder. Derrière nous, les grandes portes se referment. On remercie nos ''sauveurs'', puis on leur demande pourquoi les soldats ne reviennent pas. La réponse que l'on obtient est qu'on ne laisse aucun ennemi en vie. Ceux ayant osé s'attaquer à l'île vont finir leur vie sur l'île comme esclave. Un sort bien ironique quant on pense qu'on vient libérer les dits prisonniers. Ils sont grands, il s'en sortiront très bien sans nous.

On doit s'occuper de la suite du plan. Interception, attaque, récupération, diversion, infiltration, fait. C'était la partie la plus facile. Maintenant, on doit poursuivre coûte que coûte. On a gardé de la nourriture dans nos sacs ainsi que quelques richesses. Durant le transfert de sacs de la caravanes aux révolutionnaires, j'ai gardé un petit sac de bijoux avec moi. Je ne sais pas combien il y en a, ni combien ça vaut. Mais on va revendre ça plus tard, ou le donner à la révo directement, je sais pas encore.


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