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Pour sauver les siens

[A Lire Impérativement avant de commencer...]

- Work good Time ! In a rub a dub ! Yeah to be rule ! Kingston Town, good time !
- Every body, space in space.
- Toe toe, muscle to muscle !
- My love or Poor, yeah, yeah.
- Sing Alone !
- PAPAPAPA ! Rupupupup, eye sp...

- Spèce d'enflures ! Mon flow !

Masse capillaire incomparable vient se nicher sous les pieds de l'apprenti du Mic ! Il tombe de nue et sur le cul, il se frotte la tête et s'excuse à son cawpitaine. Quand mon bateau accoste sur l'île de Kuraigna, mes hommes ne se laissent pas aller et suivent mes ordres. Celui de rester gentiment sur le bateau quoi qu'il arrive, me laissant faire la traversée seul. Le magnéto-pose nous a mené sur l'île où je suis allé avant de partir pour Mégavéga. Kuraigna, l'île aux mandrills ! Mais la dernière fois, je n'avais pas remarqué ces têtes bizarres, sûrement cachés quelque part dans la grande forêt, les voilà en train de se faire un gentil battle de rap ou tout autre musique... Ils fument une herbe différente de mon tabac, aux senteurs exotiques qui me révulse fortement.

Pour sauver les siens 855-max_imagesia-com_9l8o_large
- Mon Fwere, tu sens cette owdeur ?
- M'wé Cawptaine ! Ca sent comme le vieux rat déwgoûwtant.

- C'moi que tu traites de rat ?

Dis-je invisible avec une forte voix portant au loin !

- Oh ! C'est de la bonne, ta cam. J'entends des voix chelous !
- Ouais, t'es pas le sweul. Mon Cawptaine ! Stop Jill, my believe my life !
- Keep come by side to by side ! Yeah !
- TA GWEULE !

Ils ne doivent pas être conscient de ma présence... Et si l'on jouait un tour de passe passe ? Et je décide de rendre invisible ma chair entière et mes muscles laissant transparaître uniquement mes os, un mirage digne d'Alabasta. Stature effrayante dans ce chemin sinueux où ils se sont empêtrés.  

- Je suis la mort ! Et vous dis de fermer vos gueules ! Mes Fweres !

Soudain le Rastaman s'excite et fait monter sa chevelure comme un vieux peureux voulant échapper à la mort. Sans peur, son visage clair et défoncé à l'herbe de Kuraigna, il avance vers moi à l'allure d'un Mec Peace qui veut en découdre avec beaucoup de mal... Du mal pour eux, je veux dire.

Vous êtes tombés sur le mauvais gars, au mauvais moment. Sans questionnements, je fais surgir mon aura meurtrière et le roi s'impose dans son élément naturel, la ténèbre ravissante de l'île et illumine la moindre partielle de terre d'un éclair rougeoyant et bleuté à la fois. Une lumière blanche s'étale dans un rayon de quarante mètres...

Son groupie tombe comme une mouche, ses cheveux deviennent raides ou lisses et lui s'affale au sol, conscient mais très affaiblis par mon pouvoir. Doucement, je fais un pas devant l'autre vers sa carrure désolante...

- Que fais-tu dans ma demeure ?


    Aucune réponse de la part du gusse en dreadlocks. Un simple pourquoi qui lui déchire l'estomac, à peine audible. La première erreur a été de me traiter de rat, la seconde ? Celle de m'avoir foncé dessus sans réfléchir, comme si vous pouviez arrêter la mort. Et en traînant par un gars attaché à l'autre par ses cheveux qui font une bonne corde, je me faufile invisible vers le château. Bien entendu, l'immense demeure est protégé par cette horde de singes, des primates évolués qui n'hésiteront pas à donner l'alerte. Leur odorat ne doit pas être si développé comme celui de nos deux compères.

    Profitant d'une faille, je me glisse à l'intérieur et me promène jusqu'à une salle annexe où est entreposé un bureau en chêne assez vieux, très bien conservé et un fauteuil sur le côté où je pose les deux idiots. Je fais comme si j'étais chez moi. Je me rends visible et réconforte mon dos, avachie sur le fauteuil. Mes mirettes fixent une poignée mécanique et je prends l'initiative de mes guibolles, avançant sereinement vers l'endroit et actionnant le levis. Une grande trappe s'ouvre et donne accès à un escalier coulissant menant à une sorte de cave. Quand je suis arrivé en bas, un spectacle fabuleux s'offre à moi, des centaines de bouteilles de vins ! J'en prends une et souffle pour faire partir la poussière... ''ChâteauBriaud - KageBerg 1525'' Des goûts de luxe... Oh ! ''Pinot Noir - ShinSekai 1467'' Un excellent cépage rouge.

    De nouveau installé vers le bureau, un verre de vin à la main. Rien à voir avec l'immondice servi à Alabasta, c'est du grand cru que je tiens là. Encore une autre raison de faire cette demeure mienne, mais au vu du raffut causé et de ma criante stupéfaction en bas, j'ai dû attirer un mandrill. En parlant du singe, on en voit le bout de la queue ! Exquises saveurs se mélangent dans ma bouche et j'hume le parfum du nouveau monde qui s'offre à moi. Et les portes de la salle s'ouvrent sur un macaque furax qui hurle et se frappe le torse. Il croise mon regard... Et se calme brutalement.

    Trop tard... Le parrain de l'île apparaît.

    - Nous nous sommes pas rencontré la dernière fois... Mizukawa Sutero, le nouveau propriétaire
    - Gné ?

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    - Tu veux te battre ? ... Il n'y a que les sauvages pour penser comme ça.

    Je me lève avec prestance et je le laisse choisir le terrain, je ne veux pas abîmer ce précieux bâtiment... La tension monte d'un cran. Et une fois dehors, large sourire de la part du Roi Singe. Je me contente de quelques paroles avant le commencement.

    - Si tu perds, vous tous ! Vous serez mes serviteurs et cette île m'appartiendra !

    !!!
    Affrontement inévitable !


    Dernière édition par Mizukawa B. Sutero le Lun 15 Fév 2016 - 16:50, édité 1 fois


      Les poings se resserrent chez l'adversaire. Une féroce haine de l'humain peut se lire dans ses yeux et le tremblement conséquent de sa mâchoire, trop vieux ? Il a dû subir une épreuve qui lui ai passé à travers de la gueule. Bourrasque de vent entre l'espace nous séparant. Elle fait virevolter quelques feuilles. Et je dégaine le premier avec mon sabre, une lame d'air ! Et au même moment avec une extrême rapidité, il tranche le vide. Nous courrons en zigzag l'un vers l'autre. Nous n'arrêtons pas nos vagues dans le ciel. Nous bondissons vers la voûte et nos bras se heurtent, le fracas des sabres arrête le temps.

      On chute ! Et sans aucune paroles échangées, nous jetons nos katanas brisés par le choc du duel. Le singe fait craquer sa nuque et je me lance sur une série de coup de pied d'un art martial du dragon. Il m'envoie valser en joignant ses pattes et quelques mètres plus loin, je me relève et l'affronte à nouveau et aux alentours, on peut entendre le bruit fréquent de nos coups, mais on ne peut les voir... Trop vifs pour être perçus. Et cela continue pendant plusieurs minutes sans qu'on se fatigue. Et les singes sont loin d'être idiots, ils savent que leur boss est plus fort avec une lame, alors on lui en jette, non pas un, mais trois sabres qu'il prend avec aisance, toujours avec son sourire et lance... #ShiShi Son Son !

      Comme Rocky Balboa contre Apollo Creed, je me retrouve dans une impasse et ne peux éviter le coche, je fais surgir l'armement pour limiter les dégâts et le piaillement des mandrills s'intensifie. Si tu veux jouer dans le non-fairplay, libre à toi... Je me rends alors entièrement invisible et me positionne derrière l'adversaire pour #Death Kick of WD. J'embrase ma jambe et lui porte un coup sur l'épaule où il tient une de ses armes. Il l'a fait tomber et je la récupère. Un bond dans le ciel, je m'élève peu à peu et projette un #Ame Pureto ! Déchirant l'air successivement comme un forcené.

      Il l'évite avec ses deux katanas restants. #Nintoryuu ! Sarashi Sora !Le bruit est assourdissant et fait trembler la terre. Et facilement, je dévie cette attaque en me posant à terre. Apparemment, il n'a aucune empathie et sa démonstration de force n'est là que pour conforter la prestance qu'il n'a pas. Pour lui apporter un crédit face à ses singes.

      #Mizukawa Sutero !

      Un slash qui va enflammer sa plaie. Le torse de l'ennemi est visé... La sévérité de mon attaque est avéré. Il tousse fortement et tombe sur le dos comme une vulgaire crêpe. Je m'appuie sur sa poitrine blessée et le met en joute au niveau de la gorge...

      - Tu as perdu !
      -''C'est toi qui a perdu...''

      Et soudain, tous les mandrills sauvages s'emparent d'une arme et s'avancent vers moi. Je n'ai même pas besoin d'appeler le Petit Prince qu'il est déjà là. Encore plus violente que celle contre les Dreadlocks. D'une couleur violacée, la sphère de Haki s'intensifie et prend de l'ampleur atteignant tous les fils de guenons ! Ils tombent la bave aux lèvres, sauf un... Un qui se tient encore debout et je resserre le joug envers celui que je tiens sur le fil de la parque... Entre vie et mort à ma seule décision.

      - Jette ton arme et agenouille-toi !

      Il s'exécute. Et je rentre dans ma demeure pour me resservir un verre de vin. Fier d'avoir gagné cette manche malgré une blessure à l'épaule droite.


        Le dialogue de sourd s'installe. L’emprise de la phrase est née de l’étreinte des parents : difficile de remonter plus avant et la source d’écriture va enfin pouvoir s’écouler dans le temps. Alors, la réflexion ne dure qu'un instant avant de prendre les choses en moignons. Le dreadlocks en normal et moi en gras au milieu de ses choses qui me parlent et à quoi je ne prête guère attention.

        - Que vais-je faire de vous ?
        - Vous de faire, je vais que.
        - Et mon poing dans ta gueule.
        - Gueule ta dans poing mon et.
        - C'est moi où tu le fais exprès ?
        - Exprès fais le, tu où moi c'est.
        - Vous êtes donc des pirates n'appartenant qu'à vous même.
        - Même vous à qu'appartenant n'pirates des donc êtes vous.
        - Oui, c'est cela.
        - Cela est'c, Oui.
        -Non.
        - Non.
        - Vous voulez être épargné et rejoindre mon équipage ? Ou mourir, voir pire... Etre amené au gouvernement pour vous emprisonner à jamais !
        - L'option 1 !
        - Voilà ! Tu vois qu'un bon coup de poing dans la gueule, ça permet d'apaiser les tensions et ainsi on peut discuter.
        - ...
        - Manifestement, vous êtes d'accord. Je ne tolère aucun écart de conduite.

        C’est ainsi que l’on régresse encore ; avant sa naissance (« de bonne heure »), il y eut un acte premier qui s’entend au coucher (« je me suis couché ») durant une insomnie qui n’est autre peut-être que l’attente (« Longtemps ») de la mystérieuse geste d’amour qui le fit autrefois. Il est normal que concevant son œuvre il la commence par sa propre conception.

        L'alcool qui monte au cerveau ! La bouteille s'exprime dans un langage ancien, différent... Elle souhaite que je lui caresse le verre et me resserre en admirant sa robe rouge, presque rosé. Il me tarde de savourer une autre gorgée, mais j'ai affaire ! Comme on dit dans le jargon du buisness. Bien j'indique à mes nouveaux camarades le lieu où se trouve le bateau, ainsi ils pourront voguer avec nous, eux qui ont tant rêver de partir vers l'aventure. Et moi ? Je bondis dans les airs, une fois sortie du château avec un drapeau dans la main gauche. Encore quelques mètres dans le ciel et j'atteins le sommet où j'y plante le long piquet et le Jolly Roger qui va avec.

        On pourra observer là-haut, ma propriété et les mandrills qui la protège en mon nom. Moi ! Le futur Envy ! Mizukawa Sutero !

        C’est sans surprise que l’on découvre les jeux d’ombre et de lumière de l'étincelle blafarde du château ; Le pavillon flottant est sans doute l’écho visuel des remuements sonores des singes. Qui piaillent à tout va par fierté au nom de leur nouveau maître. Le prochain Mihawk, Zoro. Je m'inscris dans les gravures légendaires de l'histoire.

        Et observe avec malice et plaisir...

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