Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Une rencontre plutôt inattendue !

Je parcourais les mers en recherche de justice, ce jour-là je n’allais pas être déçu. Je patrouillais dans une ville d’East Blue, j’avais entendu que des activités criminelles étaient récurrentes dans ce coin de cette Blue et tout comme bon justicier qui se respecte j’avais décidé d’y faire un tour.

Je me trimballais avec mon long manteau noir en cuir pour ne pas me faire repérer. La fermeture de mon manteau je l’avais fermé aussi afin que personne ne voie mon corps robotisé. Mes mains étaient recouvertes toutes les deux d’un gant en cuir noir.

Il ne faisait pas chaud tout comme il ne faisait pas froid. Un temps idéal j’avais envie de dire.

Lors de ma patrouille je trouvais la ville calme, j’avais passé toute une matinée à vagabonder sur les pavés en pierre de cette ville ma foi plutôt jolie. Ses toits rouges foncés aux murs beiges, une colline sur laquelle des maisons à foison surplombaient la ville, à vrai dire elles faisaient même encore partie de cette ville tout simplement immense. Il fallait bien des semaines pour patrouiller chaque recoin de cette métropole mais hélas je n’avais pas ce temps-là.

Je restais ici juste pour la journée et déjà une demi-journée s’était écoulée.

Il ne fallait pas non plus que je m’aventure trop loin, au risque de me perdre dedans et aussi de mettre trop de temps pour retourner au navire de transport qui ne reviendrait pas avant plusieurs jours.
Malgré tout, ma curiosité me demanda tout de même de m’aventurer plus profondément dans cette immense bourgade.

Plus je m’enfonçais dans  ce labyrinthe et plus j’avais l’impression qu’il était hostile et sinistre. Les bâtiments se faisaient de plus en plus grands et formaient pour le coup beaucoup de ruelles sombres.
Je ne me sentais tout à fait à mes aises dans cette ville, avais-je bien fait de vouloir assouvir ma curiosité ? J’en doutais.

Des bruits sinistres et dérangeants m’entourèrent, la ville déjà qui paraissait fantomatique le semblait encore plus.

Du moins, jusqu’au moment où, j’entendis un cri hyper aiguë qui vous glacerait le sang immédiatement. D’où provenait-il ? Je ne savais guère, les ruelles faisaient toutes échos, difficile de savoir la localisation de cet hurlement horrible.

J’avançais d’un pas lent, méfiant, j’étais aux aguets. D’habitude je n’aurais pas eu peur mais là, seul, dans cette immense ville que je ne connaissais pas, je ne pouvais pas m’empêcher de m’imaginer des choses horribles.

Je repris tant bien que mal mon sang-froid, mon métier était d’être un fier soldat qui représentait la justice ! Eh non un froussard ayant peur d’un cri d’une femme sans doute en détresse.

*Je suis le Sous-Lieutenant Chosokabe et mon devoir est de défendre la veuve et l’orphelin !* Pensais-je afin de me rassurer. Ce n’était qu’après avoir ramené la lumière dans ma caboche que je n’hésitais plus à foncer dans les ruelles à la recherche de cette personne en détresse.

Les cris ne cessèrent pas, plus je m’aventurais dans la ville et plus ils semblèrent se rapprocher. Je me faufilais dans des passages très étroits, pour d’autre encore plus sombre, jusqu’à arriver sur une sorte de place constituée de pavés de couleurs blancs.

De là où j’étais, j’apercevais plusieurs silhouettes. Elles formaient un cercle, je m’approchais d’un pas lourd et quelques cliquetis de métal malgré mes chaussures résonnaient.

A l’aide de la manche de mon bras gauche je me séchais les perles de sueurs sur mon front. J'haletais tel un boeuf suite à ma course effrénée.

En me rapprochant les personnes finirent par tous se retourner et me fixer. En se retournant ils avaient ouvert leur cercle ce qui me permis de voir ce qu’il contenait, je vis une personne assise qui semblait être celle qui hurlait auparavant au son de sa respiration. J’entendis qu’elle sanglotait, oui « elle » car sa voix semblait être celle d’une femme.

Une lumière faible accompagné de quelques rayons de soleil filtré éclaircissaient les ruelles, je pus voir qu’ils étaient tous des hommes en face, une dizaine. Ils formèrent une ligne et attendaient sans doute que je parte. Au lieu de cela je restais immobile sous ce long silence pesant.

Au bout de quelques longues minutes un d’entre eux fini par perdre patience et me lança d’un ton plutôt hostile.

- Qu'est ce que tu regardes enfoiré ?! Dégage avant que je frappe ton museau de chien ! Y'a rien à voir ici !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17421-ft-du-papy
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17111-eikichi-suzuki-reboot
Aux vues de la situation, je gardais mon sang-froid et décidais d’évaluer la situation. Je restais silencieux, ma vision s’habituant de plus en plus à la luminosité faible je pus après voir que cette jeune femme commençait à être légèrement dénudée, une partie de sa jupe était déchirée, laissant apparaître ses jambes.

Je saisissais mieux la situation, d’après les circonstances ceci ressemblait tout bonnement à un viol.
La moutarde me montait lentement au cerveau, je croisais mes bras en arrière et je refermais mes poings sous la tension qui se créait en moi.

Les hommes perdaient de plus en plus patience, les insultes fusaient « Maudit chien » « Enculé » et j’en passe.

L’homme de tout à l’heure se rapprocha de moi, laissant ses collègues vers la jeune femme. Il m’adressa un sourire malsain avant de me dire d’une voix sinistre et calme, pas du tout rassurant. Elle ressemblait aux voix des pires psychopathes.

- Allez petit, ne fait pas le con et déguerpi d’ici.

Lorsque je sentis son haleine fortement alcoolisée puant le macro je ne pus m’empêcher de le prendre par le cou et de le soulever à l’aide de mon bras métallique.

Il avait du mal à respirer et semblait plus inquiet à l’idée qu’il ne touchait pas le sol et aussi à cause de sa respiration qui lui suffisait de moins en moins pour correctement respirer.

Pendant ce temps ses « amis » eux aussi étaient plus nerveux et hostiles. Un gars mesurant bien  deux mètres s’avança et se prit la tête du groupe tout en sortant une batte.

- Hoy gamin, relâche le tout de suite et promis on oubliera tout et tu pourras rentrer chez toi en vie.

J’adressais à son égard un regard défiant et sévère. Un léger sourire se dressait sur mon visage. Je décidais de jouer sur le même tableau qu’eux, gardant une voix plutôt calme et sinistre.

- Vous osez de me traiter de chien ? Alors que vous vous en prenez à une jeune dame à dix ? Qui c'est à la fin le chien ? Les gars en manque de sexe ? Ou le Marine protégeant le peuple ?

Suite à mes mots leurs visages se décomposèrent, ils ne s’attendaient pas à ça. L’homme que je tenais dans ma main avait essayé de se débattre mais en vain.

Il avait fini par s’évanouir et j’arrêtais là son étouffement. Mon but n’était pas de le tuer après tout.

Tous finirent par être plutôt sur les nerfs.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17421-ft-du-papy
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17111-eikichi-suzuki-reboot
Le plus proche, affolé et enragé me fonça dessus armé de sa batte. Les autres, ahuris restaient immobiles, ne sachant quoi faire. Un d’entre eux s’en tapa même le cul par terre.

Je restais sur ma position, me préparant à accueillir le colosse furieux.

Lorsque je fis à sa portée, il me donna un puissant coup de batte qui réussit à m’élever sur quelques centimètres, sous la puissance de son coup je ressentis dans un premier temps une douleur vive malgré mon corps non-humain et aussi sa batte céder sous ma résistance.

Sur son visage je pouvais lire qu’il était surpris et dégoûté. Lorsque je retouchais le sol je chopais sa tignasse et je le tirais d’un coup sec au sol, l’obligeant à s’agenouiller. Cela je le fis tellement vite et à la fois assez fort que lorsqu’il frappa le sol il se retrouva un peu sonné de plus que son nez se trouva brisé et pissant le sang.

Je relevais son visage pour qu’il me regarde, je vis qu’il était déjà bien barbouillé de sang. Un soupire s’échappa de ma bouche, je finis par le lâcher et lui donner un violent coup de pied dans son épaule ce qui le coucha sonné sur le sol. Son regard se fixa sur le ciel, remplit de vide.

Suite à ces actions, les hommes finirent par se jeter à mes trousses, je fis craquer mon coup et j’armais mes poings, étant sur mes gardes, prêt à combattre.

La lumière vacillait, tout comme mon cœur, ils voulaient m'entourer.
[En cours]
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17421-ft-du-papy
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17111-eikichi-suzuki-reboot