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Les aléas d'un voyage

« Allô ? Clotho, ici Damian. J'appelle de la part du DRAGON. Ils ont appris que l'un de tes hommes a mangé un fruit du démon qui permet de démonter des choses.
Salut . Heu … oui, c'est ça. Le fruit du constructeur.
De qui il s'agit ?
De Franck, mon mari.
Ah.
Quoi ? On dirait un mauvais ah.
En effet. Ses talents apportent une dimension nouvelle à une opération que la révolution mène ailleurs.
Cool. On va où ?
C'est ça le hic. Ton équipage et toi vous allez à Imashung. Franck lui est requis ailleurs. Un bateau devrait bientôt arriver pour l'emmener.
Attends une minute. Tu veux nous séparer ?
Comme je te l'ai dit, la révolution a besoin de ses tale*/
Ailleurs, ouais, ça j'ai compris. Mais pourquoi j'peux pas venir moi aussi ?!
Parce que tu va être utile sur Imashung.
Pourquoi nous séparer ?
J'vais devoir répéter longtemps ? Non parce que sinon j'prends un enregistreur, on va gagner du temps.
J'veux juste comprendre.
Ya rien à comprendre. On a besoin de vous à deux endroits différents, point.
Mais on a pas envie d'être séparés.
Ça, c'est pas nos affaires. Vous êtes dans la révolution maintenant. Vous allez là où on vous dit d'aller.
C'est comme la marine quoi. On reçoit des ordres sans pouvoir les contester.
Tu peux toujours devenir pirate et être pourchassé par la marine et la révolution.
J'peux aussi rayer la révo d'la carte.
Ahahahahaha. Elle est bonne ta blague gamin. Préviens moi la prochaine fois, j'ai faillit me pisser d'ssus. Écoute petit, le GM a pas réussit à nous anéantir, tu penses y arriver en solo ?
J'suis prêt à tout pour protéger mes hommes.
Primo, ce sont pas tes hommes, mais les hommes de la révolution QU'ON t'a affecté. Secondo, tu es sur un navire de la révolution QU'ONa t'a affecté. Tercio, vous vous êtes engagés parce que vous croyiez à la cause. Faut savoir faire des sacrifices. J'ai un père de famille qui a raté la naissance de sa fille et qui ne la verra pas avant deux ans parce qu'il est en mission. J'ai une fratrie de cinq qui a été séparé parce qu'on a besoin de leur talents dans différents endroits. Ça fait chier, ça change la dynamique, mais personne ne se plaint. Parce qu'on a la chance de pouvoir changer les choses qui ne vont pas. Parce qu'on fait ça pour toutes les personnes qui ne peuvent pas se battre. Si tu renonces à tout ce en quoi tu crois juste pour protéger des gens, t'es pas un révo, mais un tyran qui ne tient compte que de son avis. Avant de refuser et de crier, tu crois pas qu'il faudrait ptet voir avec le concerné ? »

J'ai plus rien à dire, il m'a mouché. Il sait que je ne suis pas un mauvais bougre, mais que dès qu'on touche aux choses qui me tiennent à cœur, je ne réfléchit plus vraiment. Franck c'est devenu toute ma vie. Je mourrais pour le protéger. Alors imaginer me séparer de lui, pour je ne sais combien de temps en plus, ça me semble inimaginable. Mais Damian a raison. Je dois déjà voir avec le concerné ce qu'il en pense. On raccroche, puis j'appelle mon mari. Quand il est là, je lui expose la situation.

« Ah, bah ok alors.
Quoi ? C'est tout ? Tu te laisses faire sans rien dire ?
Tu veux que je dise quoi ? Laisser crever les esclaves qui ont besoin d'être secouru, abandonner les révos pris au piège, oubliez vos idéaux, parce que j'ai pas envie de quitter mon mari ? T'as envie que je sois ta chose, c'est ça ? Que je renonce à qui je suis pour devenir qui tu voudrais que je sois ? Et bah désolé, mais non. On savait tous les deux que ça allait arriver tôt ou tard. On s'est engagé parce qu'on croit en la cause, pas pour être ensemble.
C'est un plus.
Un sacré plus ouais. Regarde au fond de toi et dis moi ce qui est le plus important. Sauver des habitants, libérer des esclaves, combattre les injustices ou bien m'avoir à tes côtés même si ça me rend malheureux ?
T'as le don de me faire culpabiliser … J'te déteste.
Non, tu m'aimes.
C'est vrai.
Alors ? Dis le.
… T'as raison. J'suis égoiste, mais c'est juste que je ne supporte pas d'imaginer que je ne vais plus te voir tous les jours du réveil au coucher. Je n'ai pas envie d'imaginer une vie sans toi. Et puis …
Tu ne pourras pas me protéger, c'est ça ? Regarde moi bien et écoute moi, parce que je ne le redirais pas. C'est ma vie, j'en fais ce que j'en veux. J'ai grandis depuis que je suis avec toi. Je me suis amélioré. J'ai même appris à combattre et mangé un fruit du démon. Je ne suis plus le gars chétif que tu as rencontré à la caserne du royaume de l'absurde. Je suis devenu une toute autre personne. Mais ça, on dirait que tu ne le vois pas encore.
C'est pas ça, c'est juste qu'une balle, un coup de sabre mal placé est si vite arrivé.
Si ça doit arriver, ça arrivera, que tu sois là ou non. Tu ne peux passer ton temps à me protéger comme ça. Il faut me laisser prendre mon envol. Puis vois ça d'une autre façon. Grâce à toi, j'ai appris à me défendre par moi même, ça te fait donc une personne en moins à défendre. Donc tu peux te concentrer sur d'autres. C'est gagnant-gagnant.
Mouais. »

Il n'en démord pas. On continue de discuter pendant des heures. Puis on nous annonce qu'il y a un bateau en vue et qui approche. Ça y est, c'est déjà l'heure. On a eu si peu de temps ensemble … On monte sur le pont supérieur, on explique la situation aux autres. L'heure des adieux est arrivée. Une fois que tout le monde est passé, on nous laisse seul.

« J'ai pas envie de te dire adieu.
Alors dis moi au revoir.
Comment ?
Il n'y a que d'une seule manière que je l'accepterais. Si tu m'as jamais aimé, dis le moi comme si on allait se revoir demain.
Dans ce cas …


Dernière édition par Clotho le Ven 29 Jan 2016 - 0:18, édité 1 fois
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A la prochaine, Franck.
A la prochaine Clotho. »

Un révo monte à bord, me donne une lettre. Je la garde fermée pour l'instant et regarde Franck monter sur l'autre bateau. J'observe l'autre bateau en priant pour que tout se passe bien pour eux. Puis je les regarde partir au loin, pour une destination que je ne connais pas. Au moins, il sait comment me contacter, il sait par qui passer et à qui se fier. Je vais devoir apprendre à vivre sans lui. Ça fait mal. Mais je suis un capitaine, alors je ne peux pas le montrer. Je retiens mes émotions du mieux que je peux. Je décide de faire la seule chose à faire dans un cas comme ça, me jeter dans le travail. D'un revers de main je retire l'humidité excessive de mes yeux, puis j'ouvre la lettre. Les marins reviennent peu à peu sur le pont, voir comment je vais.


Clotho,

Désolé de n'avoir pu vous prévenir plus tôt, mais nous n'avons que récemment appris pour les pouvoirs de Franck. Nous sommes désolé d'avoir dû vous séparer ainsi. Mais les talents de monsieur Gallagher sont requis ailleurs. La révolution vous remercie d'endurer ce sacrifice nécessaire à toute cause.

Nous avons une mission pour vous également, une qui devrait vous plaire. Une fois à Alabasta, vous devrez vous procurer un éternal pose pour Imashung, une île voisine qu'on ne trouve pas avec un log pose ordinaire. Elle est régit par un tyran,, Al'masha qui a introduit l'esclavage sur l'île. Cette pratique est devenue monnaie courante, et le principal revenu de l'île. Avec de l'aide, vous allez faire évader des esclaves. Des bateaux sont déjà en route, d'autre arriveront après vous. Un homme est déjà dans la ville de Madinat, Chuck Maurice, rescapé de la Gueule de requin. Il est au près du noble le plus riche de la ville comme esclave personnel.

A vous de trouver un moyen d'entrer dans la ville, de trouver comment sortir les esclaves, d'en récupérer suffisamment et de les ramener sains et sauf aux navires. Pour ce faire, vous aurez une équipe réduite, afin de passer inaperçu lors des préparatifs. Vous dirigerez l'opération jusqu'à la récupération de Chuck qui prendra dès lors les rennes. Une action globale n'est pas envisageable. N'oubliez pas qu'une fois que vous serez parti, les esclaves restants subiront les conséquences de vos actions. Nous vous prions donc d'éviter les bains de sang, nous ne sommes pas des pirates.

La révolution.


Les gars me regardent avec un air interrogatif. Que dit la lettre ? De qui vient-elle ? Donne-t-elle des raisons du changement ? Une nouvelle mission ?

« Mani !
Oui capitaine ?
Prends le log pose, cap sur Alabasta ; on va libérer quelques esclaves. » Personne ne bouge. On dirait qu'ils sont sous le choc. Sans doute s'attendent-ils à ce que je fonde en larme. Pas de chance, ça n'arrivera pas. Mes troubles bipolaires aidant, j'suis capable d'être amorphe sentimentalement. J'contrôle pas quand ça arrive, mais j'ai remarqué que ça a tendance à se produire quand je ressens une émotion trop intensément. Le départ de la personne qu'on aime, ça c'est fort par exemple. Du coup, mon visage devient inexpressif, aucune émotion ne le trahit. Je ne ressens plus rien. Ça m'empêche de souffrir, c'est bien. « Et bien, vous attendez quoi ? Affaler les voiles, bordez les ! Il est temps qu'on dégage de cette île de malheur. »

Aussitôt, c'est l'effervescence sur le navire. Personne ne me dit l'évidence à laquelle tout le monde pense pourtant. Les légers détails qui vont nous empêcher de partir, appelés aussi deux cuirassés de la marine. Je prends la barre et nous rapproche de la sortie du port, mais tout en restant à l'intérieur. Tant qu'on est dans le port, on fait parti de l'île, hors la marine n'a aucune autorité sur l'île. Tant qu'ils n'y sont pas invités, ils n'ont aucun droit, aucun pouvoir, ce sont de simples civils armés, rien de plus. Mani, conformément à mes ordres, plonge dans l'eau glacée et fonce vers les deux navires ennemis. Une fois sur place, il sabote leur gouvernail. Pas de blessés, pas de mort, rien d'irréparable. Ça aide d'avoir de la poiscaille à bord. Puis comme ça, le jour où on manque de vivre, on peut l'envoyer chercher à bouffer, ou le bouffer tout court.

Il revient dix minutes plus tard, à moitié congelé. C'est à ce moment qu'un cuistot arrive et demande si on veut manger du poisson congelé à midi. On éclate de rire pendant que l'homme requin va se réchauffer dans les cabines. Je dirige les opérations et le vaisseau. Puisque ceux en face ne peuvent plus bouger, il ne nous reste qu'à passer tranquillement. On va longer le cuirassé de droite et partir pour Alabasta sans soucis. Dès que le port est derrière nous, les tirs pleuvent. Leur tourelles peuvent s'ajuster et font d'excellentes armes d'attaque à longue portée. Je rend la barre à un matelot et m'occupe de protéger le navire.

Que ce soit avec de la terre, des poings d'air, des lames d'air ou des ondes, les projectiles ne nous atteignent pas. Mais en tombant à l'eau, ils crées des vagues qui secouent notre navire. Même s'ils savent qu'ils ne vont pas nous couler, les marins tirent. J'admire leur ténacité tout en déplorant leur pertes de munitions. Quelques minutes plus tard, on, est hors de portée, puis hors de vue des bateaux. Une heure plus tard, hors de vue de l'île toute entière. Cap sur Alabasta désormais.
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Le Geppou. Technique maîtrisée parfaitement par le cipher pol. Elle permet de marcher sur l'air, de le rendre solide afin de prendre appuis dessus, et donc de voler dans le ciel. Une technique classe en somme, puisqu'elle permet de ne laisser absolument aucune trace sur le sol. Maintenant que je suis passé valet de la révolution, je n'ai pas le droit de me reposer sur mes lauriers. Je dois devenir plus puissant. Encore et toujours. Apprendre de nouvelles techniques, ne pas perdre mon niveau, me dépasser. Je dois montrer à mes hommes qu'ils peuvent compter sur moi, que je suis l'homme de la situation, et aux révolutionnaires qu'ils ont fait le bon choix. Et quoi de mieux que de voler pour y parvenir ? Parce que franchement, c'est super classe. Je ne connais personne capable de m'apprendre cette technique. Je vais donc devoir me débrouiller tout seul. Heureusement que j'ai lu pas mal de bouquin avant de partir pour Grand Line. N'ayant rien à faire sur le bateau, je décide de m'entraîner.

L’idée c’est de frapper l’air à une certaine vitesse pour qu’il se comprime. Au point d’impact, l'air devient un support solide. Un support créé pendant les déplacements et qui permet littéralement de marcher sur le vide. Il faut frapper plusieurs fois dans le vide à très grande vitesse afin d'augmenter sa densité, donc de le rendre solide. Mais j'ai déjà essayé, et ça n'a rien donné. Je n'ai fait que me casser la figure. Comment ? En sautant du haut des escaliers vers le bas, et en frappant l'air aussi vite et fort que possible. Il y a bien une fois où j'ai cru avoir réussit et ou je me suis élevé. C'était juste avant de me rendre compte que mon tee-shirt s'était pris dans la voile qui traînait. Encore une fausse illusion. En sautant du pilier de Drum, j'ai cru avoir pensé avoir maîtrisé la technique. En fait, non, c'était simplement la propulsion et l'inertie. J'ai même du faire des lames d'air pour pas qu'on se tue avec Franck. Shaïness m'a rapidement expliqué et fait une démonstration, en me tabassant.

J'ai toutes les connaissances nécessaires pour réussir. Bon, on passe à la mise en pratique alors ? Je sors sur le pont. On a quitté Drum depuis plusieurs jours, s'éloignant ainsi de son climat glacial. Il fait presque bon dehors. Quelques petits nuages, mais rien en vue d'après la vigie. Je grimpe dans le ciel avec mon logia, créant un pic de terre me soulevant. Je grimpe à la vigie et absorbe ma terre sinon les gars vont gueuler en lavant le pont. Ah, bah ouais, rien en vue. J'en profite. Je saute dans les airs, m'élevant d'un bon mètre. Je tape du pied rapidement. Je retombe normalement. Raté. Je retente. J'essuie échec sur échec. Pourquoi continuer ? Garder les mêmes variables en espérant que le résultat change, c'est la définition de la folie. J'suis pas fou moi. Enfin, pas complètement. J réagis mieux en cas de stress ou de danger. Il faut donc me mettre en danger. J’enjambe le repart de la vigie, et saute dans le vide.

Pas de logia, pas de logia, pas de logia. Je frappe l'air aussi fort et aussi souvent que possible tout en me forçant à ne pas activer mon invulnérabilité. Sauf que les lois de la nature ne fonctionnent pas comme ça. J'ai passé tellement de temps à m'entraîner depuis des mois pour être invulnérable même quand je n'y pense pas que je ne parviens plus à être vulnérable. Je m'écrase sur le sol, explosant en un gros tas de terre. Une reconstitution plus tard, je me dis que ça ne sert à rien. Alors j'ordonne aux gars de prendre le jet d'eau et de m'arroser copieusement. Si j'peux pas être touchable par moi même, on va me rendre touchable. L'eau annule mes facultés et mon invulnérabilité. Donc si je tombe, je me casse un truc. La nuque, avec un peu de chance. Je croise les doigts.

Vous devez me prendre pour un fou. Mais plus j'me mets en danger, plus j'ai de chances de réussir. Alors pourquoi s'arrêter au milieu du chemin ? J'y vais à fond et puis basta. Je grimpe le long du mât. Le type à côté de moi me demande si je suis sûr pour ça.

« La vie est un jeu dangereux. Pour avoir un truc, il faut parfois savoir forcer la main au destin. Je veux maîtriser cette technique rapidement. A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Allez, on s'voit plus tard. Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Ahhhhhhhhhhhhh. » (cri d'horreur)

J'me rends compte que j'tombe trop vite. Aucune chance d'y arriver. Je balance deux poings d'air vers le sol. Hop, je remonte d'un mètre pour descendre de deux. Je continue jusqu'à toucher le sol sans dégât. Fais chier. C'est pas facile à apprendre ces foutues techniques du cipher pol. Par chance, j'ai d'autres tours dans mon sac, et j'abandonne pas facilement.

« Capitaine ?
Quoi Mani ?
J'aime pas.
Qu'est-ce que tu n'aime pas ?
Le temps. Il va se gâter.
Comment tu sais ça ?
J'peux te sortir le registre spécialisé ou alors tu peux simplement m'croire.
Grave ?
Je pense ouais.
Où, quand, grandeur ?
D'ici à la bas. Je dirais trois heures.
Pile là où on va. On peut contourner ?
J'vais essayer.
Ok, tiens moi au courant. Les gars, vous connaissez les consignes. On amarre tout ce qui peut bouger, on ferme les coffres, on attache les canons, on range ce qui peut blesser.
Maintenant ?
Bah non, dans huit heures, une fois qu'on aura passé la tempête. » Putain, qu'est-ce que c'est con un humain quand même parfois ...
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Au loin, on voit effectivement des nuages apparaître et se rassembler. J'ouvre mon bouquin sur les dits nuages. Ce sont des nimbostratus. Comment je le sais ? Parce que je commence à ne plus pouvoir distinguer l'horizon sur ma droite, que les nuages sont désormais beaucoup plus nombreux, gris pas sympathiques. Le nimbostratus est associé à des chutes continues de pluie, de neige ou de granules de glace qui atteignent dans la plupart des cas la surface terrestre. Sa base, floue à cause des précipitations, est grise et souvent sombre. Sur notre gauche, on voit apparaître des cumulonimbus. Les cumulonimbus peuvent donner toute la panoplie de phénomènes violents comme les pluies torrentielles, la grêle, les rafales descendantes, et même les tornades, surtout s'ils deviennent supercellulaires.

En quelques minutes, le ciel devient noir, extrêmement menaçant, nos oreilles nous font mal, signe que la pression diminue rapidement. On se regarde avec Mani. J'envoie tous les gars non nécessaires dans le navire. On nous file des anoraks habitués à supporter la pluie. Les autres s'accrochent avec des cordes, question de sécurité pour éviter qu'on ai besoin d'envoyer des hommes les chercher à la mer. Hop, première vague. Une petite d'un mètre. Au loin, plus d'horizon, juste un mur de nuages noirs. Une seconde vague, plus grande. Elle doit faire trois mètres de haut. Le bateau la passe sans encombre.

« Le bateau est pas conçu pour supporter ça.
J'croyais qu'on avait trois heures ?!
On est sur Grand Line, faut savoir improviser et s'adapter. Les phénomènes ici sont biza*/. »

Je ne réussis pas à entendre la fin de sa phrase à cause du vent. On ne s'entend plus parler. On parvient seulement à sentir l'air froid nous glacer le sang, l'écume nous toucher, des gouttes d'eau nous heurter, le bateau qui subit la houle. Sa ligne de flottaison étant très basse, il n'est vraiment pas adapté aux tempêtes, même les petites. Il peut les traverser, mais à quel prix. Le vent qu'on avait de derrière passe brusquement de travers, de bâbord. On perd de la vitesse. C'est mauvais vu qu'on doit sortir de la tempête au plus vite. Aucun repère visuel nous permet de trouver une sortie de la zone. On a plusieurs options ceci dit.

Spoiler:

On peut suivre la tempête, soit avancer droit devant, essayer de la devancer pour en sortir et la contourner. Mais si elle dure trop longtemps, le bateau subira de graves dommages. On peut rebrousser chemin, aller vers la fin, mais on va devoir passer par l’œil. Et c'est près de l’œil que les conditions sont les pires. On peut aussi essayer de sortir par un côté en espérant que la tempête ailleurs dans l'autre direction. La une et trois reposent trop sur le hasard. On ne peut pas se permettre le hasard. Pas maintenant, pas avec ces conditions. Je m'approche du navigateur.

« Mani, on abat. Choquez les voiles ! »

Les hommes m'entendent grâce au den den qui font relais. J'ai bien fait d'installer ça dis donc. Pas besoin de crier, ma voix est diffusée à travers les haut parleurs situés sur le mât, dans la vigie, en haut des voiles. Le navigateur se doute de la suite. On va utiliser notre meilleur atout en ces circonstances. On a la chance d'avoir un homme poisson dans l'équipage, autant l'utiliser. Mani saute à l'eau, dans son élément. Il est trimballé par les flots je suppose. Mais quand on est né sur l'île des hommes poissons, on est habitué aux très forts courants. Là, ce ne sont que des courants de surface avec une mer agitée. Rien en comparaison. Il vient se placer sous le navire et tente de le maintenir comme il peur. Il nous aide à traverser vague après vague.

Le temps se fait encore plus sombre. J'ai pris la barre, mais malgré ma vue je ne distingue rien. Alors pour créer un point de repère, je balance un paquet de terre derrière nous. Il est dispersé rapidement, éparpillé, mais au moins ça donne un semblant de direction. Je m'accroche à la barre et tourne à tribord. Les hommes tiennent fermement leur cordes de sécurité.

Spoiler:

On est ballotté de droite à gauche, d'avant en arrière au gré des caprices de la mer. On a toujours le vent de travers, à bâbord. La tempête derrière nous continue d'avancer. On va se rapprocher de l’œil, ça va devenir pire. Mais on a pas trop le choix. Puis maintenant, c'est lancé, alors bon. La direction du bateau s'écarte de l’axe du vent. On finit quand même par avoir un vent arrière.

Spoiler:

Je continue la manœuvre. Les voiles sont affalées, brassées carré. Ça signifie toute dépliée, perpendiculaire au navire afin de prendre un maximum de vent, pour avoir une vitesse assez important nous permettant de gagner du terrain sur la tempête. Je regard*/ Splach. Une vague dans la tronche, une ! Elles sont de plus en plus grandes. Désormais, ce sont des monstres de sept mètres qu'il nous faut affronter. Heureusement, Mani nous maintient tant bien que mal. Il a eut la bonne idée de s'attacher une corde, au cas où ça deviendrait trop fort, qu'on puisse le ramener à bord au lieu de le perdre au beau milieu de Grand Line. Je ne sais pas quelles dimensions peut bien avoir la tempête, mais j'ai l'impression qu'elle est énorme. En même temps, une fois presque au centre, c'est logique.

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Hop, c'est fait. Désormais, on a basculé. Le vent est à tribord, la tempête est juste devant, et l’œil est tout près. On est obligé de se boucher les oreilles tellement ça fait mal. On a beau bailler, avaler la salive, ça ne change rien. Les pressions intracrânienne et au niveau de la mer sont trop différentes. Un puissant mal de crâne nous attaque tous. Ceux qui sont en haut moins que les autres. La pluie arrive d'un seul coup, sans prévenir. Elle nous trempe comme si on recevait une piscine dans la face. Le vent nous fouette, nous soulève. Les hommes attachés doivent se cramponner. Je donne l'ordre de remonter les voiles rapidement, car je sens le bateau partir petit à petit. Les vagues sont trop grandes, trop grosses, trop hautes, trop puissantes. Le vent est traître, il tourbillonne un peu, rendant les voiles plus dangereuses qu'autre chose. Quelques minutes plus tard, c'est fait, et le navire va déjà mieux. Par contre, on a perdu énormément de vitesse. On avance principalement selon les vagues.

La barre tourne toute seule quand je la lâche pour mettre mes mains sur mes oreilles. Ça fait mal, c'est affreux, horrible. La pression diminue dans une tempête, et c'est dans son œil qu'elle est la plus basse et donc que c'est le pire. On est même pas dans l’œil que c'est difficilement supportable. C'est comme écouter un groupe de heavy métal à trois mètres de son oreille. Ah, ça s'éclaircit ! On recommence un peu à voir. On approche du dit œil de la tempête. Cool. Accrochez-vous les gars, ça va faire mal. Et effectivement, ils tombent un par un sur le sol, inconscient. J'suis pas loin de m'évanouir non plus. J'ai l'impression d'avoir une moto dans mes oreilles, et pas une petite qui ne fait pas de bruit. Je parle d'une grosse moto bien bruyante, celle qui réveille tout le monde le dimanche matin.

A genoux sur le pont, je tiens la barre de la main gauche, me bouche l'oreille droite avec la main du même côté et bouche l'oreille gauche en la posant sur mon genou. Les vagues nous font un peu reculer. Le vent redouble d'intensité, nous fouettant le visage. L'écume a envahit la proue et une partie du pont supérieur. Je balance un peu de terre sur les gars qui pendent dans les airs pour les réveiller. Une fois revenu à eux, ils descendent les voiles rapidement. Le ciel s'assombrit, on a traversé l’œil. On retrouve une vitesse correcte. L’œil continue d'avancer dans la même direction. C'est bon pour nous. Si on continue, on devrait bientôt soooooooooooooooor*/

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh »

Je crois que ça résume bien mon sentiment sur le coup. Un vague, plus grosse que les autres nous heurte de plein fouet. Le bateau réagit mal puisque la proue se soulève. Mon réflexe est de balancer un paquet de terre dessus, autant que possible. En augmentant la masse, le poids va croître, ce qui va alourdir l'avant et donc éviter qu'il se retourne. Mission accomplie. PAF. Splach. Deux vagues en une frappent le côté. Cette fois, pas le temps de réagir, on chavire. Oh putain, j'vois la flotte se rapprocher de moi. Et j'suis plus copain avec depuis quelques mois, depuis que j'ai bouffé un foutu fruit. Je balance de la terre sur le côté, mais ça ne suffit pas. Le navire est à plus de 30° incliné à bâbord. Je ne peux rien faire. C'est la fin pour moi, puisque je ne peux pas nager. Je suis accroché à la barre avec ma corde ridicule. Deux gars sont à la flotte, mais toujours maintenus par la corde. Je dois trancher pour nous libérer, sinon on va se noyer à cause d'elle. Mainten*/

BAM. C'est quoi encore ç*/ woaaaaaaaaaaah ! Le bateau se redresse d'un seul coup. On tangue forcément, perdant l'équilibre. Mais nous revoilà à plat, si tant est qu'on puisse le dire au milieu d'une tempête. Mani ! Ça doit être lui. Il a senti, il a vu, il a agit. Ou alors on a heurté un truc, ou un truc nous a heurté. On s'en fou. Dans tous les cas, ça va carrément mieux. Les vagues perdent de l'ampleur. La pluie cesse d'un coup. Oui ! On approche de la fin de la tempête. Elle avance droit devant vers le nord, nous on utilise le vent pour sortir au sud-est. Résultat, on gagne du terrain. Le ciel s'éclaircit légèrement, on commence à revoir devant nous.

L'homme poisson nage en donnant tout ce qu'il a pour nous faire sortir au plus tôt de ce cauchemars. Une demie-heure plus tard, c'est fait. On retrouve un beau ciel clair et une mer plutôt calme. On se détache, les matelots aident Mani pour remonter à bord. Il est crevé. On est trempés, mouillés jusqu'à l'os. On s'regarde, puis on éclate de rire en se laissant tomber sur le sol. On échange les équipe. Ceux étant rester durant la tempête partent se reposer et ceux qui étaient rester cachés sortent prendre le relais. Je verrais plus tard pour l'entraînement. Là, je pars me coucher et savourer mon gros dodo.

Mais juste avant, une bonne douche pour se réchauffer. Une fois sec et propre, en me posant sur le lit, je me fais la remarque que je ne ressens toujours pas grand chose. Depuis le départ de Franck, c'est comme si mes émotions étaient en sommeil et attendaient un truc pour se réveiller. Je ne vais pas m'en plaindre, bien au contraire. Privés de sentiments, on raisonne avec une pure logique, donc les décisions sont forcément meilleures. C'est ce que je pense en tout cas. Mais je n'ai pas trop le temps de réfléchir que je pars déjà dans les bras d'Hypnos. Pas de rêves ce jour là, juste un sommeil. Mais c'est déjà mieux que rien.
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J'étais tellement fatigué qu'en fait, au lieu de ne dormir que quelques heures, il se trouve que j'ai dormi une journée et demie. Un bon gros sommeil réparateur de trente deux heures environ. Point positif, je n'ai plus du tout envie de dormir et je suis requinqué à fond. C'est fou quand même comment un seul truc peut nous faire aller mieux quand même. Mon réveil indique qu'il est 11h48. Parfait, l'heure de manger, j'suis toujours réglé comme une horloge. Je prends la direction de la cuisine. Les hommes sont surpris de me voir.

« Hey. Bonjour capitaine. On vous a pas vu hier.
Sommeil réparateur.
Ya que ça d'vrai pour vous remettre d’aplomb. »

Je plussoie avant de prendre un plateau et d'aller manger. Au menu, raie grillée et petits légumes en boite. Malgré ce qu'on pourrait croire, ce n'est ni gras, ni frugal et ça n'a pas non plus le goût de conserve. On dirait des produits du terroir cultivés dans la terre avec amour. Voilà le pouvoir de nos cuisiniers. Ils font de la pire merde un repas digne de restaurants. Quand on est habitué à travailler avec rien, lorsqu'on vous offre quelque chose, vous ne pouvez le transformer qu'en merveille. A moins d'être une totale quiche. Une chance que ce ne soit pas leur cas. Une fois finit et mon plateau débarrassé, je sors dehors prendre l'air. Le paysage est dégagé, Mani garde le cap droit sur Alabasta grâce au log pose que je lui ai confié. Il a l'air d'avoir récupéré lui aussi.

« Capitaine sur le pont.
C'est bon les gars, on est entre nous. Quelque chose que je devrais savoir ?
Non. Toujours rien en vue.
Combien de temps pour arriver à Alabasta ?
Plus que pour Drum visiblement.
Aucune idée ?
Non. »

Bon, bah je retourne m'entraîner alors. Je monte en haut du mât et me balance dans le vide. Sauf que cette fois, je saute assez loin pour pour que je si je me rate, j'atterrisse dans la flotte. Puisque après tout, je suis meilleur sous pression, je dois réunir les conditions nécessaires. Pour le tekkaï, je me suis bien à moitié tranché en deux avant de parvenir à le maîtriser. Pourquoi ça serait différent pour le geppou ? J'avais peur de faire ça avant. Désormais, c'est du passé. Après la tempête qui est sorti de nul part, avoir été mouillé comme un chien, je sais que si je tombe, quelqu'un viendra me chercher. Je tape du pied plusieurs fois sans succès. Je me rapproche dangereusement du niveau de la mer. L'adrénaline envahit mon cerveau, me donnant le coup de boost dont j'ai justement besoin. Je pose mes membres inférieurs sur l'air comme si je voulais effectuer un soru. Dans un premier temps, rien ne se passe. Puis j'arrête de perdre de la hauteur. Après quelques secondes, je commence même à en reprendre.

Droit comme un i, je monte vers le ciel, quittant l'horizon dangereux de l'océan. J'oriente mes pieds de manière à me retrouver au dessus du navire. Les gars me regardent avec la bouche ouverte en coin. Ils sont stupéfait, je vole. Sans câble, sans artifice aucun. Je suis comme un gros oiseau bien maladroit. Je perds ma concentration et un pied arrête d'utiliser la technique du Cipher Pol. Ce qui me met dans une situation délicate. Je frappe plus fort avec l'autre, tente de recommencer avec celui qui a lâché, mais rien n'y fait. Alors j'arrête les deux et atterrit sur mes pieds, comme si je venais de faire un saut tout à fait ordinaire. Si je ne montre pas grand chose à l'extérieur, à l'intérieur je suis tout sourire. J'ai enfin réussit à utiliser cette technique bien chiante. Youpi ! Reste plus qu'à m'entraîner pour pouvoir la faire quand je le désire. Mais c'est acquis visiblement. Ça fait du bien au moral.

« Navire en vue !
Quel type de navire?
Petit, marchand sans doute. Pavillon blanc.
D'après le log pose, ils sont sur notre route pour aller à Alabasta.
Là bas c'est comme Drum, le GM n'a aucun pouvoir. Par contre l'armée est balèze à ce qu'on m'a dit. Baissez le drapeau, inutile de s'attirer des ennuis avant même d'arriver. Cap sur le bateau Mani. On va voir ce qui se passe. Mais reste à distance quand même, on ne sait jamais. »

Même de loin, leur bateau à l'air en mauvais état. Une fois qu'on est à portée, j'utilise le den den haut parleur pour parler.

« Qu'est-ce qui se passe ?
Notre bateau. On allait vers Alabasta quand une tempête a éclater sans prévenir. On a été pris dedans. C'était terrible. Notre navigateur est passé par dessus bord et on a cassé notre log pose. On dérive depuis en espérant tomber sur quelqu'un.
Vive la coïncidence. On a aussi subit la tempête et on va également à Alabasta.
C'est vrai ? Vous pouvez nous ouvrir le chemin ?
Bien sûr. Mais si jamais vous tentez de voler notre bateau, de nous tuer, de voler notre log pose, je détruit votre bateau, ok ?
O*/ Hey, mais j'vous connais !
J'crois pas non.
Si, vous êtes le terroriste, l'ex marine. Vous êtes révolutionnaire !
Bon, bah vous me connaissez.
Pitié, laissez nous vivre. Personne ne saura qu'on vous a vu, c'est promis.
Relax. On va pas vous tuer.
Vous avez pourtant tuer un village entier avec l'autre traître.
Les nouvelles vont vites. Dommage qu'elles soient fausses. Mais j'ai pas envie de m'emmerder avec ça. Soit vous nous suivez, soit vous dégagez. Nous, on va à Alabasta quoiqu'il arrive. »

On ouvre la marche direction l'île de sable, comme l'appelle Franck. Il parait qu'il n'y a que du sable là bas. Ça va changer de la neige de Drum dis donc. Le navire marchand nous suit avec une bonne distance de sécurité. On dirait qu'ils ont vraiment peur de moi. Saloperie de gouvernement qui manipule les foules à son désir. Il nous faudrait un moyen pour contre balancer ça. Et si les révos faisant un journal ensemble ? Ou des spots publicitaires ? Des trucs de propagande, comme le GM. Ouais, c'est une idée. On pourrait faire des vidéos, utiliser les connaissances de Yuma pour craquer les QG et passer les petits films. Ça ferait bien chier le GM ça. Faut que j'en parle aux gars, voir si le conseil est d'accord. Justement, j'appelle Yuma et Revtavy pour une livraison de den den, autant en profiter.

« Yuma ? Ouais, c'est moi, ça va à la boutique ?
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii <3 Les œufs sont en train d'éclore.
Bon bah j'vais faire vite alors. J'ai besoin d'une livraison spéciale.
A quel point spéciale ?
Il me faut un vidéo den den, un écrito recto, diplomatico, chieuro, blanc, noir, 2 localiso, 1 espiono, 3 giga pirato den den. J'ai aussi besoin d'une audio combinaison, neutro, emprunto, espiono, identifio. T'as tout noté ?
C'est tout ? Tu veux pas la tête de Kenora en plus ?
J'dirais pas non à un tête à tête à Shiro, si t'as moyen d'arranger ça.
J'me foutais de toi.
Et moi j'étais sérieux.
... Je sais, c'est ça le pire.
Tu me mets ça dans le premier transport que tu trouves, direction Alabasta. Je devrais y être d'ici deux semaines, donc tu as le temps. C'est pour une mission importante.
Tu paies par virement, espèces ou carte ?
... Rien du tout. C'est moi qui finance tout ça, paie vos salaires à la fin du mois j'te rappelle. Si tu commences à me faire payer, j'vais devoir réduire les coûts. Plus de treizième mois, plus d'avantages sociaux, plus de transport, et surtout, plus de boulot. Tu suis ?
On s'est mal compris. Je te demandais si tu voulais une espèce plate.
Mouais. Merci pour ça. A la prochaine. »

On raccroche. J'espère qu'elle a tout suivit, parce que je vais avoir besoin de tout ce que je lui ai demandé. On va faire chier le gouvernement, et on va le faire bien comme il faut. On va le retourner dans tous les sens, le faire passer pour un con. Les cinq rageurs dans leur fauteuils vont pas apprécier mon coup, mais j'en ai rien à foutre. Qu'ils crèvent dans leur merde ces gros porcs. Tiens, on dirait que je retrouve ma combativité finalement. Cool.


Les aléas d'un voyage Drapea11
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