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Descente Hivernale : Dominating Chiefs VS Headless Riders (arbitré par Toji)

Rappel du premier message :

Bonsoir à tous, et bienvenu pour se redoutable match, qui s'il y tient toutes ses promesse va se montrer d'une qualité exceptionnelle !

En effet Sam, d'un côté comme de l'autre, les équipes en lices sont constitués de joueurs qui s'avèrent prometteurs sur le papier.

Ahaha, mais il y a mieux, n'oublia pas qu'une fois encore, c'est Toji Arashiburei qui va arbitrer le match, et que notre homme poisson préféré n'est pas ce qu'on peu appeler un être... Pacifique.

A qui le dites vous d'autant plus que... Oh attendez ! Voilà que les Dominating Chiefs s'avancent, en tête leurs glisseurs : Takutsuki Rei et Kaetsuro D. Shinji, Minos a estimé manifestement que son gabarit se prêtait plus à celui d'un chasseur...

Pas étonnant, 95% des animaux se seraient fait broyer sous son poids!!

En parlant d'animaux, Shinji et Rei découvrent ceux qui leur ont été attribué :
Un flamant rose
Une chèvre
et Un ornithorynque

Tout trois sont manifestement très mécontent du froid qui les entoures, et pour de mystérieuses raison ne semble pas tout à fait prêt à faire une course.

Et maintenant c'est les Headless Riders qui s'approchent. Manifestement, ils ont choisit d'être tous les trois glisseurs, ce qui peut représenter un avantage non négligeable comme un gros inconvénient, il faut avouer, ces trois là sont gonflés!

Et ils font face à leur propres animaux maintenant, à savoir :
Une tortue géante toutes pattes sorties
Un vieux marine aveugle qui est très malin, et sait donc très bien qu'il va être monté par un pirate, même si c'est yasmeen qui le monte d'ailleurs
Un mouton tondu et donc paralysé par le froid, il faudrait le décongelé pour pouvoir mener à bien un match sur son dos!

Voilà une course qui promet d'être interressante au possible, alors que déjà les concurrent se place sur la ligne de départ! Place au DBFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF


Hrp/ Voilà, alors, pour les glisseurs, vous pouvez choisir une des 3 bestioles qu'il y a dans l'enclos pour faire la course
Pour terminer une fois la descente, vous devrez enchainer 3 posts d'affiler sans vous faire interrompre par un adversaire (avec au minimum une heure entre deux posts), par exemple, si Shinji fait 3 posts, il aura finit un tour et pourra garder son animal (ou en changer) pour faire une autre série de 3 post, et ce quel que soit les difficulté de son coéquipier. Au total, il doit y avoir 3 passage de glisseur d'une même équipe sur la ligne d'arrivée pour gagner.
Pas d'ordre de postage imposé, vous rp quand vous voulez, au rythme que vous voulez, les triple posts étant fortement encouragés pour les Glisseurs

Toji à aussi le plein pouvoir pour sanctionner, même l'exclusion, que ça soit juste ou non d'ailleurs.

à l'instant où il n'y a plus de glisseurs dans une équipe, elle a perdu.

Si question MP/HRP
    Le drame a été évité. Pratique de pouvoir sautiller dans les airs pour pas se faire happer par la furia blanche. Plutôt que de passer dans le rouleau et de se faire déglutir complètement rincé, notre rose duo a donc pris de l'altitude. Même si, se faisant, il a perdu un sacré bout de temps. Pas logique vous m'dites ? Ouais ok, c'est la bestiole la plus rapide au monde une licorne, ok aussi ses techs spéciales peuvent lui permettre de griller une Ferrari 360 Challenge en vitesse de pointe. Mais il n'empêche, l'est plus près de la lanterne rouge que de la médaille d'or l'ami Rei. Et pourquoi est ce qu'il a toujours pas franchi la ligne d'arrivée ?

    C'est très simple. Sa chétive monture, que ses frêles pattes supporte déjà péniblement – niveau galérien, ça met le niveau – est toute chamboulée par cette succession de péripéties à la Mission Impossible IV. Elle doit récupérer, sous peine de tourner de l'oeil à nouveau. Et on a bien dit qu'il était interdit d'abuser des cavalières de bal inconscientes, plus particulièrement quand c'est pour apporter à la danse une heureuse conclusion. Les esprits retords y trouveront un double-sens particulièrement croustillant.

    Alors Rei a pris son temps, a enfilé sa blouse de Georges Clooney en mode Urgences, soucieux du bien-être de son patient préféré. Prenant une poignée de cette neige scintillante entre ses doigts, il a fait perler délicatement l'eau rendue à son état liquide sur la tête de l'animal, pour que celui ci recouvre ses esprits. Puis fixé la barre sur rythme de croisière, de sorte que la vitesse propose tout juste ce qu'il faut de courant d'air frais pour redonner sa charmante couleur églantine au teint blanc comme un linge de l'oiseau.

    Et maintenant, il se présente devant la ligne d'arrivée au petit trot, dégageant une aura de vaillance et de bonté sans égale, au plus grand bonheur de la rangée de photographes pour lesquels il consent à prendre la pose héroïque à la Gripoil un instant. Faut bien avoir des priorités dans la vie. Enfin, il franchir la ligne de finish sans plus de hâte, dégustant chaque foulée, comptant de toute façon sur ses coéquipiers pour assurer la victoire à son équipe.

    Lui se contentera d'en retirer tout le prestige, selon la très Juste loi sur la répartition des rôles dans tout travail de groupe.
      Après quelques minutes je suis remontée à ce qui devait être la surface, sous terre c'est pas très facile de s'orienter faut dire. Mon Fusil a eu du mal à passer par le trou fraichement creusé mais en tirant de toutes mes forces j'y suis arrivé, la soudaine absence de résistance me faisant tomber sur les fesses dans l'épaisse couche de neige bien froide. Glaglagla, c'est froiiid ! Où est passé ma monture ? Enfin le Sergent. Le Lieutenant. Bref, le Marine quoi. Rien en vue, je dois l'avoir paumé quelque part dans...dans...dans ce gros kilomètres carré de terrain dévasté. Autant dire que les chances de le retrouver est à peu près nul. Super, et en plus on a pas de monture de rechange en plus. A moins de faire un nouveau don à l'Association des Arbitres Désœuvrés je suis condamnée à ne rien faire. Quoique. Au loin je peux Blondinet encore entrain de frimer sur la drôle de bestiole qu'on lui a fourré entre les pattes, un croisement entre un écureuil, un lapin et un lama. Je crois, de loin c'est pas facile à voir. J'ai épaulé mon ShokAttakGun et j'ai braqué le viseur vers le Glisseur adverse. Ah, effectivement, ça ressemble plus à un canard ayant fait des choses immorales et tout à fait contre nature avec une loutre.

      Ce n'est que maintenant que mon cerveau se mit en marche. Je suis sans monture. J'ai un fusil. J'ai un guguss dans mon viseur. Et une gâchette tellement sensible que la plus faible pression pourrait faire exploser la cible bien opportunément placée à portée de mon arme. La suite ne demande pas de grand effort et...

      Xplose Atiç ! Xplose Atiç ! Xplose Atiç !


      La première explosion rata lamentablement Shinji. Saleté de vent. Il esquiva la deuxième avec tellement de non-chalance que je pris ça pour un affront personnel. Le souffle de la troisième explosion atteint enfin l'humain et la bestiole, la fumée qui se dégagea m'empêcha de voir ce qui est arrivé au Pirate mais une ornyto-machin fila dans les airs comme un météore et s'écrasa contre un arbre un peu plus loin. Ça lui apprendra à chevaucher une créature qui pèse pas lourd: ça vole très bien dès qu'on lui donne une pichenette. Alors une GROSSE pichenette je vous dis pas.

      Redshot !

      J'ai tiré la langue en direction du nuage de fumé où doit se trouver l'Astronome, c'est totalement gamin mais ça fait du bien !

      Ils ne sont plus en contact donc ils doivent touuuut recommencer. Comme c'est dommage...hahahhaha !
        Sous-estime pas Champi, petite.

        Ouah ha, ça c'est une phrase d'intro qui pète de la rotule, Victor Hugo se sent petit dans ses souliers et Rimbaud est tellement scotché par la réplique qu'il va devoir penser à une femme lors de sa prochaine séance de ça va ça vient pour évacuer le sentiment d'impuissance. Hey ouais les mecs, Minos est dans la place. Et dans la neige aussi.

        J'ai paumé la petite quand la grosse gifle de neige nous a emporté. j'ai beau avoir ma taille et peser mon poids, quand un truc te glisse contre les guiboles avec une bonne pression, tu te casses la gueule. Heureusement y a que l'arbitre qu'a pu profiter du spectacle si sa longue vue s'est baladée par là. Sa mère allemande a dû coucher avec un officier juif, parce qu'il a des berries en guise d'iris et il serait capable de me demander me lui filer mes lacets si je ne voulais pas qu'il raconte partout que je me suis gamelé comme une merde. Enfin, au moins il fait son boulot.

        Si Yasmeen a bien une sale manie, c'est celle de focaliser sur un danger éloigné quand il y en a un plus urgent près d'elle. La disqualification a pas arrangé la chose, elle vise les collègues alors que, de toute évidence, l'aurait fallu quand même vérifier que j'étais pas trop loin. Tu dois voir une ombre plus grosse que celle de tes seins là, c'est tonton bâton qu'est rentré. Arrête le tire aux pipes, t'as droit à la plus grosse paluche du stand.

        En parlant de paluche, je plonge le bras vers elle et lui emprisonne le cou et le haut du buste dans ma main. Comme je suis pas une tarlouze de chevalier du zodiaque, je gueule pas Giant Grip, mais t'inquiète bébé t'es dans de bonnes mains pour un petit ravalement de façade. Quand j'en aurai fini avec toi, ton petit ami exigera que tu portes un masque de Donald Duck pendant six mois. Je soulève Yasmeen qui est si légère que je me demande si elle peut manger un kilo de viande sans vomir, et le premier obstacle qu'elle rencontre c'est mon casque qui la percute en pleine tête dans un coup de boule qui aurait offert les omoplates de Materazzi au huitième rang. Truc qui m'étonne, elle vit encore. Comme quoi même sans utiliser ses pare-chocs elle peut tenir les placages. Je continue mon Giant Grip, je cours dans la forêt comme une Candy qui sent le printemps, mais en viril, et je lui heurte le dos dans un coup direct à un arbre où la sniper fait office de poing américain. Résultat pas très beau, je sens qu'elle respire encore malgré la rudesse des chocs. Bloquée entre ma paume et l'arbre, je la regarder vivre et ouvre le dialogue.

        Lâche ton sniper ou j'appuierai tellement fort que ta cage thoracique finira par céder et tes côtes pétées te poignarderont les organes. Pointe-le dans ma direction et je t'éclate les os du crâne avec mon second poing.

        Oh, oh, encore tendre là Minos, c'est le fait d'avoir ses sacs à lait contre la paume qui te rend si gentillet ? Sûr qu'on ne butte pas une jolie fille comme une moche, c'est déjà un peu macabre dans la vie courante, alors dans un jeu je te dis pas comme ça peut plomber l'ambiance.


        Dernière édition par Minos le Jeu 12 Mai 2011 - 22:12, édité 1 fois
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        Voilà que Shimika baignait dans la foule, elle commençait à se diriger vers le buffet préparé en l’honneur des participants, puis préféra aller voir ses camarades improvisé. Elle retrouva l’homme, pas la femme, elle était manquante, pourtant les adversaires étaient tous arrivés au moins une fois. La mécanicienne chercha la dénommée Yasmeen, et remarqua au loin sur la montagne deux points noirs, dont un plus grand que l’autre.

        : NON DE DIEU ! ELLE EST TOUJOURS LA HAUT ! Si elle nous fait perdre, je la tue.

        Shimika courut en direction de sa loge, une petite tente violette dans laquelle étaient installé un lit et des valises. Elle ouvrit toutes ses valises, dévoilant une multitude de pièces mécaniques aussi diverse les unes des autres. Shimika avait besoin de changer les pièces de son lance roquettes pour le remettre en état de marche. La procédure ne dura que quelques minutes, elle reconstruisit son bazooka en peu de temps, ce temps lui était compté, chaque instant passé, l’éloignée de la victoire, et sa c’était impardonnable. La mécanicienne ressortit de sa tente avec sur l’épaule son bazooka reconstitué ainsi qu’une lourde valise pendant dans l’autre main.

        : Bon, mon coco, que va tu te prendre dans la gueule ?

        Shimika jeta par terre la valise qui s’ouvrit, dévoilant une dizaine de roquettes de couleurs et de tailles diverse.

        : Il m’en faut une rapide, pas trop puissante, sinon je risque d’ensevelir tout le monde sous une avalanche. Bon je pense que la « Mass Destruction » pourrait le faire, mais elle est trop puissante, bon je prends la « speed rocket », j’ai une chance avec celle-ci.

        Shimika ramassa un obus recouvert de petites ailettes en acier et entourée d’un scotch blanc. Elle le chargea dans la lance roquettes et s’avança en courant au niveau de la ligne d’arrivée. Le vent était fort, mais n’aurait surement pas trop de prise sur la roquette qui était faite pour foncer en ligne droite sur des kilomètres. Shimika cala solidement son bazooka sur l’épaule, elle analyser la distance entre sa cible et elle, peut d’un coup, un clic retentit et une lumière verte s’alluma sur le flanc du bazooka indiquant que la sécurité était retirée.

        : Mange ça gros tas ! Lâche Yasmeen …SPEED ROCKET !

        Dans l’instant suivant, Shimika appuya sur la gâchette, la roquette partie tellement vit qu’on ne vie qu’une traçante de fumée qui s’allongeait à une vitesse incroyable en direction du gros bonhomme faisant obstacle à sa coéquipière. Dix secondes plus tard un gros boom retenti, soulevant un nuage de neige. La cible était t’elle toucher ou non ? Normalement Oui.
          90è minute :
          Ah que d'ambiance dans le stade ce soir. On arrive dans le money-time, la tension est à son comble. De chaque côté, on sort les arguments de poids ! Personne ne veut lâcher, ça va se jouer sur des détails !

          90è + 1 :
          La sortieee de Minos en face à face à l'entrée de la surface ! Le portier des Dominating Chief y va de sa défense rugueuse pour stopper la flèche adverse. L'arbitre ne sort pas de carton sur ce tacle, ne siffle même pas faute ça paraissait litigieux pourtant. En tout cas, sa cible est dans de sales draps.

          90è + 2 :
          Ohlala quel renversement de situation, le contre, le contre assassiiiiin de la recrue des Headless Riders, Shimika ! Elle récupère le flambeau d'une frappe lointaine, lourde, assassine, qui fuse droit sur le malheureux gardien, c'est peut-être le tournant du match !

          ...

          Ahlala, faut tout faire soit même. On peut même pas déguster la séance d'autographe et le bain de foule en tribunes, y'a encore du grabuge sur la pelouse. Tant pis la conf' de presse attendra. Ben oui, à la pointe de l'attaque, le skateur s'est vautré, et le mastodonte se retrouve en infériorité numérique en défense. Au moins au débrief, le coach pourra pas dire que son petit prodige a encore joué avec suffisance.

          Parce que là, le meneur de jeu reprend les affaires en main. Pas trop le temps de bavasser ou de trainailler. Si la frappe atteint son objectif, ce sera but en or et limogeage des troupes au mercato. Il faut placer son mur sans tarder !

          90è + 3 :
          Et le numéro 10 revient in extremis en défense ! Il a surgit de nulle part en un éclair pour contrer le tir adverse. Le sens du sacrifice, que c'est noble de sa part. Regardez le, regard fier, buste gonflée, sans une égratignure...hé attendez une p'tite minute, comment est ce possible ? Mais oui, regardez, on ne soulignera jamais assez l'importance de l'arbitrage vidéo dans ce genre de situations : Rei a attrapé un adversaire par le maillot ! Celui-là même qui a passé 90 minutes complètement à côté de ses crampons à se placer n'importe comment. Celui que l'on traitait d'aveugle tant sa performance était pitoyable !

          Et boooum ! Contre salvateur pour les uns, cruelle désillusion pour les autres, c'est donc le pauvre hère qui a ramassé le cuir en plein buste. Ça a l'air très très douloureux, le match est suspendu, le malheureux est inconscient, peut-être même plus. En tout cas, la partie est complètement relancée maintenant.
            Lorsqu'on est sniper on se concentre que sur une chose à la fois, déformation professionnelle oblige. A force de rester des heures l’œil collé à la réticule de visée, à ignorer tous les petits bruits qui pourraient nous déconcentrer et (surtout) l'envie de nous gratter hé ben on s'est adapté. Bon, normalement on doit justement avec un coéquipier pour pallier au problème, genre indiquer les cibles en approche ou un ptit malin qui aurait envie de me faire la peau avec un couteau en passant par derrière. Alors oui, le Minus, je ne l'ai pas vu. Oui, je l'ai senti passé. Mais que l'on se rassure là je ne sent plus grand chose à vrai dire. Je n'ai pas l'habitude qu'un homme me touche aussi brutalement, quoi qu'en dise les mauvaises langues. Brutalement...est-ce qu'il y a un mot encore plus "puissant" que brutalement qui pourrait correspondre à la mémorable raclée que je me suis prise ? Là, je vois pas. L'énorme main du géant m'a saisie comme si je ne pesais rien, elle est tellement grande qu'il m'a saisit par le cou avec le pouce et l'index !

            Ce qui fut amplement suffit pour la suite des évènements.

            Alors que j'étais déjà entrain de m'étouffer j'ai cru me prendre un navire en pleine tronche. En tout cas ça en avait vaguement l'aspect et tout à fait l'impact. Tout ce que je peux dire c'est que la figure de proue avait vraiment une sale tête. Après une bonne commotion cérébrale je pensais que mon coma cotonneux me permettrait de rien sentir du reste de mon "programme spécial". Que nenni. J'ai distinctement entendu mes vertèbres s'entrechoquer comme des dominos dans lesquels on aurait donné un bon gros coup de pied. Sur le coup je me suis demandé stupidement, à cause de l'oblitération de mon crâne sans doute:

            Marrant. Quand quelqu'un me prend dans ses bras la suite ne ressemble habituellement pas à ça. Où sont les fleurs ? Où sont les chocolats ? Où est mon ShokAttakGun ?

            Tout comme vous en ce moment ce dernier point m'a laissé mentalement perplexe. Que vient faire ce nom bizarre dans cette histoire ? Une arme ? Ho. Oui. C'est vrai. Je suis entrain de me faire frapper. En tendant l'oreille je peux entendre la voix désincarnée de Minus me disant de lâcher que chose. Mon beurre. Non, quelque chose de plus dangereux. Ma sœur. J'en ai pas. Mon cœur. Là il peut toujours courir. Sniper ? Sniper sniper sniper sniper...ça me dit quelque chose. A bien y réfléchir je ne sens plus les doigts de ma main droite. Soit je n'en ai tout simplement plus -oui, je pris ça assez calmement sur le coup- soit ils sont entrain de serrer quelque chose de...métallique ? Sniper sniper sniper sniper...faire quelque chose...sniper...


            MON FLINGUE !

            Des neurones reprirent contact après avoir été séparés par la bourrine agression dont j'ai fait l'objet. J'ai un fusil. J'ai un ennemi. La suite me paraissait tout tracé (du moins si j'avais su 1) lever l'arme et 2) viser) mais quelqu'un quelque part décida que l'air de la montagne ne lui plaisait pas et le fit tout bonnement explosé. Je sais pas si l'air peut faire ça cependant c'est l'impression qu'il m'a donné. Pour je ne sais quelle raison l'étreinte du pervers - ai-je précisé qu'il touche des endroits sensibles de mon anatomie et dont je suis assez fier ? Non ? Alors c'est fait- le pervers donc retira légèrement la main de mon torse. Je me suis éloignée de lui en tanguant, pas très à l'aise sur mes deux pieds dont j'ai pourtant eu une entière satisfaction jusqu'à maintenant. Je crois que le géant a déjà exécuté une partie de sa menace...enfin ses, il est du genre revendicatif...et j'ai la douloureuse impression que mes côtes ont décidées d'aller visiter l'intérieur de mes poumons sans passer par la porte de service.

            Je ne pense plus qu'à une chose: mettre le plus de distance entre Minus et Cortex. Hum ? Cortex ? C'est qui lui ? Raaah ma tête il me l'a pété en deux, je délire toute seule !

            Je me suis dirigée vers l'enclos de l'équipe adverse où je sais qu'il y a encore une chèvre. Enfin elle y était la dernière fois. Manquant plusieurs fois de m'étaler dans la neige (qu'est-ce que ça glisse cette saloperie) je me suis tâtée le front et mes doigts rencontrèrent une espèce de mélasse rouge et chaude. J'ai goûté pour voir si ce n'est pas de la confiture. C'en était pas. Cela fait bien longtemps que je n'ai plus goûter mon propre sang et je viens de me souvenir pourquoi.

            Il a un goût dégueulasse.
              Le Boom a été neutralisé, bonne nouvelle. On a toujours pas gagné, moins bonne nouvelle. Ça veut dire qu'il faut repartir de plus belle à l'assaut de la montagne aux cîmes argentées, même si c'est 17h passé. Encore qu'avec un peu de chance, ils continueront les épreuves le soleil couché, et là on s'en mettra plein les fouilles pour cause d'horaires de nuits.

              Descendre pour remonter pour redescendre, faut avoir un peu beaucoup de cases en moins pour suivre un tel programme surtout sans tire-fesses. M'enfin, au Gouv' on est fonctionnaire, donc en plus d'éviter les suicides à la mode Bouygues et Telecom, on est pas payé moins cher si on fait plus con. Pas plus cher non plus certes, mais heureusement sinon ça pourrait amener à quelques laisser-allers plus délicats à cacher que les scandales du WaterGate. Bref.

              Rei, il retrouve vite sa peluche, la bestiole est pas décidée à le lâcher de sitôt. Quand on voit les mouilles des autres participants, elle doit se trouver pas si mal lotie que ça en fin de compte. Le prenage d'aveugle comme bouclier entre pas dans le calcul, il est - ptetre même était il a pas l'air frais le pauvre hère en fait - hideux comme pas deux, c'est logique de l'avoir sacrifié pour protéger ce qui est beau.

              Logique flamandrosiste. La boule de plumes me fait d'ailleurs vous dire que le "d" se prononce pas, que sinon ça rend un truc un peu guttural style accent de vrai flamand bawlge, que ça par contre c'est le plus grand ennemi au monde de l'humain wallon et que c'est bien connu. Que ça fait beaucoup de que – la conjonction et rien d'autre - mais que c'est le mode de discours choisi qui veut ça, qu'il faut pas crier au scandale après celui qui retranscrit. Wah, l'est pas con cet oiseau là, faut pas croire, alors on dit merci pour la leçon et on embaye. Merci. Vroum.

              Bon, à cause des RTT, y'a que Rei pour tenir la baraque ce week-end y parait. Alors va falloir jouer ça finement. Ou pas en fait, déjà bien gentil de s'allier à du rouge et du gris, il va pas en plus se mettre en quatre pour leurs gueules, qu'elles sont même pas plus belles que la sienne de toute façon en plus. Alors, on fout ses après ski pour pas déraper dans la poudreuse et on remonte peinard. Chlok chouic. Fait chier, sont même pas imperméabilisés, l'a tout froid aux petons maintenant. Ça, ça mérite vengeance. S'il doit se coltiner un rhume et avoir les yeux gonflés pendant trois jours, ça va pas passer. Teh, regarde, là-bas. Une copine de rando. C'est pas une adversaire ? On dirait qu'elle vise la chèvre. Normal, lui faut une nouvelle monture.

              Ben regarde, il a ptetre les pieds trempés, mais il peut encore faire quelques trucs avec. Comme ça, Ran Kyaku que ça s'appelle. Et on prononce toutes les lettres là. C'est un genre de coup de pied, ça fait de drôles de vagues qui coupent l'air et aussi les chèvres à l'occasion. Zwiiif. Boom.

              Mais pas là. T'as eu peur hein ? Pas la peine de répondre, je sais que c'est le cas à voir la gueule que tu tires vers ici. Mais reste flex, Rei l'est sympa. L'a juste bousillé l'enclot et collé les micquettes à la biquette. Tayo tayo qu'elle fait. Cap vers la vallée d'à côté. Bah, l'herbe est ptêtre moins blanche là-bas t'as raison, file ma grande. Mais non pas toi, la chèvre. Enfin toi aussi en fait, si tu veux la rattraper... Mais non-bis, jte traite pas de chèvre. Bon 'fin bref. Un truc à finir chèvre cette histoire. Nous en attendant, on est au sommet de la bonne vallée. Alors on peut commencer la redescente. Manière de boucler mes heures supp' en beauté quoi.


              Dernière édition par Yakutsuki Rei le Dim 15 Mai 2011 - 18:56, édité 1 fois
                Avoir porté ce fichu animal n'était décidément pas une bonne idée. En effet, il était redevenu bien trop stone et avait finit par roupiller ferme. Shinji qui lui s'était démené pour arriver tout en haut en un temps record, considéra avec beaucoup de haine l'état de léthargie de son porteur. D'un mouvement de colère et il plongea un coup de pied au cul si puissant que la boule de viande s'envola haut dans le ciel, très haut, trop haut, non là vraiment, beaucoup trop haut. Il était fichu quoi ...

                Le blond imprudent bondit sur un pan de la montagne et se propulsa en hauteur de toutes ses forces pour intercepter la larve poilue qui si elle retombait allait répandre ses entrailles sur cette neige immaculée ce qui n'était pas pour arranger les affaires du pirate. Il le rejoint dans dans sa chute et l'attrapa dans ses bras avant de retomber au sol avec toute la grâce et la légèreté dont il était capable. Voyant que cela n'avait pas suffit à réveiller l'holyco machin, il désespéra.

                Le jetant comme un torchon sale, il s'assit dessus et réfléchit. Il allait devoir attendre qu'il se réveille ? Non, il ne pouvait pas se le permettre. La pluie était devenue incroyablement violente et l'eau faisait fondre la neige par endroits si bien qu'un creux dans la roche s'était formé avec une bonne quantité d'eau. Kaetsuro traina d'une main sa monture et la jeta dans ce petit bassin qui s'était formé. Quelques secondes s'écoulèrent avant que la bestiole ne se mette à trembler, puis elle finit par gigoter, ouvrir les yeux et enfin à nager en faisant de petits tours dans ce bassin limité en matière d'espace.

                Attendri, Nigawarai l'observait jubiler dans son élément. Il tourna les talons et se dit qu'il aurait au moins fait une bonne action dans sa course. Un instant plus tard, le Navigateur avait reprit ses esprits et l'animal qui pensait enfin qu'on le laisserait pénard se remit à bouffer de la neige en glissant sur la pente enneigée de ce calvaire avec cet humain insupportable debout sur son dos écrasé.

                La course pouvait reprendre en direction d'un second tour validé. Shinji avait perdu énormément de temps mais il était décidé à ne plus se laisser abattre. Tout ne s'était pas passé comme prévue mais après tout, "A vaincre sans péril l'on triomphe sans gloire". Il reprit une attitude ainsi qu'une posture de snow border professionnel et déplorait de ne pas avoir l'équipement adapté car il se faisait froid et avec cette pluie battante, une paire de lunettes aurait été idéale. Ce climat gênait il les autres participants ? Cette explosion q'uil avait entendu derrière lui, était ce le résultat des méfaits du géant ? Rei avait il accomplit son premier tour ? l'avalanche avait elle été un obstacle pour les autres où était il le seul abrutit à avoir été retardé par cette dernière ? Les pièges de Minos avaient ils fait mouches ? Toutes ces questions trottaient dans le crâne du blond qui dévalait la pente dans l'espoir de mettre rapidement un terme à cette course qui s'éternisait.
                • https://www.onepiece-requiem.net/t442-fiche-de-kaetsuro
                • https://www.onepiece-requiem.net/t439-termine-kaetsuro-shinji
                Cette descente, un vrai régal. Digne des plus grands à Kitzbühel. Glisse jambe gauche, glisse jambe droite. Prise de vitesse, avec petit air vivifiant qui vient embrasser le visage. Quel goujat. Ah, obstacle; crevasse en vue droit devant Amiral. Bien reçu, contremaître. Salle des machines, préparez vous pour la manœuvre. On incline un peu le buste, on fléchit les jambes, Zzzz, danger esquivé. Et on repart, glisse à gauche, glisse à droite.

                Plutôt sympa comme rythme, on s'en lasse pas. Le passager embarqué à bord ose pas se plaindre tellement le pilote connait son affaire, du tout bon. L'est tellement serein qu'il a même pris le temps de scruter un peu les environs tantôt. Pas facile sous la pluie, on y voit pas à plus de trente pieds devant soi, et à la vitesse de beaucoup de nœuds ça rend l'exercice encore plus délicat, mais il s'autorise tout. Et grand bien lui en a pris, il a pu apercevoir son skeurf boarder de partenaire tenter un réglage des problèmes mode plus prise de tête qu'à l'amiable avec sa loutre transgénique. Boah, si ça marche, tant mieux.

                Rei, il a pas besoin d'en arriver à de telles extrémités. Unis comme les daltons de la main, lui et son binôme, attention. Le genre de cohabitation que tous envient parce qu'ils ont tout pour eux. Avec encore un petit voile de mystère à lever quant à l'aspect réussite de l'entente. Pour le moment, il reste une demi-descente à dévaler, avant de crier victoire. Sauf erreur, ça laisse présager quelques perturbations. Alors autant prendre des précautions, puisque la pluie masque l'horizon et l'autorise(-ation pour la rime).

                Pas besoin de recette de grand-mère ou potion miracle, on ne change pas une équipe qui gagne. Boum, on frappe la montagne pour la débarrasser de son manteau blanc. Et on recommence. Boum. Boum. Ça y est, ça tremble. Le glissement commence timidement et prend de l'ampleur. Voilà, deuxième session avalanche. Reste plus qu'à se mettre dans le sillage tranquillement. Hors d'atteinte et même de champ de vision de ceux qui sont dessous. Et ça repart. Glisse à gauche, glisse à droite...
                  Alors que Shinji dévalait la pente, il entendit un bruit sourd derrière lui. Une nouvelle avalanche ? Non c'était impossible, pas deux fois de suite, avec toute cette pluie et 2 avalanches, il n'y aurait plus de neige au sommet ! Jetant un regard rapide et précis en arrière, il découvrit son équipier. Il avait donc lui aussi validé son tour avec son spécimen rose. Il semblait très à l'aise ce qui rassura tellement Kaetsuro dans la perspective de victoire du fait que 2 passages étaient déjà validés qu'il se relâcha à tel point qu'il faillit glisser.

                  Le snow bordeur improvisé se ressaisit en maugréant. C'aurait été trop bête de s'étaler en si bon chemin. Il ne fallait pas sous estimer cette équipe de 3 qui les talonnait peut être mais c'était impossible, le signal de la fin de course n'avait pas été donné et Minos avait dut s'amuser avec au moins l'un des membres du trio de glisseurs. C'était finalement une stratégie plus offensive que de choisir de placer toute l'équipe dans la course sans prendre la peine d'en poster un au rang de chasseur malgré les apparences.

                  Rei se mit à effectuer des gestes d'abord étranges puis qui rappelèrent rapidement la capacité qu'a Shinji à trancher l'air. C'était exactement ça, il était en train de confectionner un avanlanche artisanale juste devant le binome. Gagner était réellement devenu une possibilité à portée de mains. Cette perspective réjouit nigawarai jusqu'au moment où un nouveau bruit sourd mais cette fois plus caverneux, plus retentissant vint chatouiller les tympans et l'imagination du pirate Ce ne pouvait être l'oeuvre de la présence de Rei. L'astronome se retourna mécaniquement avec l'envie de fermer les yeux pour éviter de faire totalement face à la catastrophe qu'il soupçonnait. En effet, sa crainte était fondée puisqu'une seconde avalanche avait prit forme certainement à cause de la détonation qui avait fait trembler le sol un peu plus tôt. Les deux équipes étaient trop turbulentes et la montagne les repoussait en déchainant ses éléments.

                  Le navigateur avait une mauvaise expérience de ces murs de neige et il décida de fléchir ses jambes pour accélérer. Mais accélérer pourquoi ? La montagne se fermait devant le binome et les 4 entrées se profilaient devant eux. Ils savaient tous deux laquelle était la plus sure et il fallait désormais qu'ils manoeuvre pour entrer dans le caillou juste avant que l'avalanche ne s'abatte sur ce flanc pour qu'elle passe au dessus d'eux sans qu'ils fassent les frais de la déferlante glacée. Premier tour une avalanche, second tour, 2 avalanches. Il n'y aurait pas de 3ème tour ...
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                  Escorté par deux murs de neige, cette descente devenue bling bling avait tout pour plaire à Shinji qui jubilait de cette situation peu commune. Rei avait de la ressource et cette course possédait le potentiel de les divertir. maintenant qu'il ne s'inquiétait plus ni pour son collègue de descente ni pour l'issue de cette épreuve qui ne faisait plus aucuns doutes, Kaetsuro porta son attention sur Minos et cette inquiétante explosion qui avait eut lieu quelques instants auparavant. Le géant était costaud mais la détonation était malgré tout la cause de ce mur de neige qui le poursuivait.

                  La perspective du mur qui se dressait devant lui et qui lui était fait de pierre puisqu'il était une partie de la montagne le ramena à ses objectifs. Il dirigea son snow vivant vers l'entrée la plus confortable des 4 qui se proposaient à lui. Les autres, il ne préférait pas les essayer ... La première avalanche s'écrasa sur la roche mais passa malgré tout au dessus si bien que l'entrée du tunnel était presque obstruée mais le pirate avait lui aussi quelques ressources. Il bondit et décocha une frappe dans les airs qui déploya une lame bleutée en direction de l'entrée du tunnel ce qui trancha la neige en surplus et lui permit après être retombé légèrement sur le dos de son mammifère, de passer dans les cavités de la montagne.

                  Il entendit derrière lui le bruit sourd de l'avalanche qui le suivait inlassablement. De la neige était entrée dans le tunnel cette fois ci, finissant d'obstruer le passage. Il fallait espérer que le bon vieux Rei et son partenaires étaient eux aussi passés à temps. Nigawarai vit devant lui l'éblouissante sortie mais à sa grande surprise l'avalanche avait pris de la vitesse et déjà de la neige tombait à la sortie du tunnel quand il la franchit. La déferlante de neige était passée par dessus la roche et poursuivait sa route à bonne allure. Rei devait se dépêcher s'il voulait sortir de ce trou à temps. Quoi qu'il arrive la ligne d'arrivée n'était plus très loin et Shinji fonçait droit devant pour la franchir à nouveau dans le but d'apporter la victoire à son équipe.
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                    Nous étions deux à être arrivés, mais il en était de même pour l'équipe adverse. La jeune pirate de mon équipe tenta d'aider la civil en tirant un missile, mais elle semblait toujours dans le pétrin. Et pour les ennemis, nous ignorions même où ils en étaient. Allaient-ils repasser la ligne d'arrivée tout de suite, ou dans une heure ?

                    Dans tout les cas, je ne pouvais remonter avec ma tortue pour refaire la course. Tout d'abord, parce que ça me prendrait une éternité pour monter la tortue là haut, et parce que je n'avais pas envie de refaire le plongeon du ravin ! Mais je pouvais tout de même faire quelque chose : devenir un chasseur !

                    Je me positionnais alors derrière un arbre assez large pour ne pas être vu de ceux qui descendent la montagne. Je me plaçais aussi à côté de l'endroit où les glisseurs étaient le plus susceptible de passer. Il ne me restait plus qu'à fermer les yeux pour me focaliser sur mon ouïe afin de prévoir l'arrivée d'un coureur encore en lice. Pour être sûr de toucher l'ennemi, je comptais sur la pirate pour dévier leur attention lorsqu'ils passeraient à côté de moi. Et s'il s'agissait de Yasmeen, je comptais sur elle pour qu'elle me crie de ne pas l'attaquer. C'était le risque de n'utiliser que son ouïe, et non la vue.

                    Les bras en croix contre mon torse, mes doigts devenaient pointus tels des seringues. Je n'attendais plus que l'avertissement de mes oreilles pour injecter toutes les hormones possibles et imaginables dans le prochain passant. Au mieux, il tombera malade et passera quelques mois dans un hôpital. Au pire, ce sera un allé simple pour l'enfer...
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                  Ce devil back fight commençait à sérieusement devenir de plus en plus long. Il y avait dans chaque équipes deux personnes ayant déjà franchi la ligne d’arrivée, il n’en manquait plus que une seule, une seule personne pour faire gagner l’équipe. Shimika avait déjà essayé d’augmenter leurs chances de gagner en essayant d’éliminer le géant de l’équipe adverse, sans trop de résultats à priori. A présent, la mécanicienne devait mettre à profits ses connaissances dans son domaine pour mettre en œuvre un moyen de gêner ou d’éliminer des adversaires. Le temps était compté, il fallait trouvé quelque chose au plus vite, une nouvelle roquette aurait était un bon choix, mais elle risquerait de déclencher une grosse avalanche, et ainsi de suite tuer la fille de son équipe.

                  Shimika analysa le situation, les adversaires avaient disparus, donc personne pour la gêner, donc elle décida d’installer des pièges de sa conception le long de la ligne d’arrivée. Armée de son chalumeau, elle attrapa partout autour d’elle tous les ustensiles en acier puis souda pendant une dizaine de minutes de sortes d’énormes pièges à ours, assez grands pour emprisonner le pied d’un géant. Aidée par son mouton, elle les plaça en ligne, sous la neige, ne laissant aucun espace libre pour que les adversaires puissent éviter le piège. Dans le pire des cas, l’adversaire peut l’esquiver au dernier moment mais il sera attraper dans les autres pièges, mais dans les meilleurs des cas il peut y avoir un arrachement d’un membre, mort de la monture, et même emprisonnement de la personne entre les dents du piège. Dans le cas où sa camarade venait à passer, Shimika avait prévue d’envoyer un mini-roquette pour désamorcer le piège à son passage.

                  :Parfait ! Mais cela ne suffira pas … plus de pièges.

                  Retournant dans sa tente, Shimika y ramassa tous les sachets de poudre noire dont elle disposait pour la conception de ses missiles puis encore à l’aide de son chalumeau, créa des objet sphérique parsemés de trous, dans lesquels elle installa un système assez complexe, puis reboucha les trous par de petits piques. Voilà, elle avait mise au point des mines artisanales qu’elle plaça un peu partout autour des pièges.

                  :Même le yéti se pisserait dessus en voyant l’explosion qui va se dégager de tout sa ! MOUAHAHAHAHAHAHAHA ( !!!) . Bon il faut que je surveille l’avancée des autres.

                  Shimika attrapa son lance roquette puis le repositionna sur son épaule, et s’aide de la lunette de visée en tant que jumelles pour suivre la course. Hélas la sécurité non enclenchée, une roquette partie sur le coup, se dirigeant vers le sommet de la montagne, l’explosant et créant par la suite une énorme avalanche. A présent il n’était plus possible de remonter en haut…il n’y avait plus de sommet.
                    Et pourquoi ils m'ont laissé toute seule les autres ? Ils pourraient remonter me donner un coup de main mais non ils préfèrent tirer au jugé en espérant ne pas me toucher dans l'opération. Oui, parce que maintenant je sais que l'air il a pas explosé tout seul, c'est signé Bazooka-girl ! Je vois qu'elle pour faire un coup pareil. Dès que je lui met la main dessus...ben je lui met violemment ma main dessus. Et en passant Rey et elle il ne leur viendrait pas à l'esprit de refaire un tour, non, on laisse tout le fun à cette pauvre Yasmeen qui a la moitié des os brisés et la tête...haaaa ma têêêêête !!!

                    J'ai jamais eu la tête dans un étau mais là je commence à bien comprendre le concept. En plus c'est pas comme si c'était une douleur régulière, non, on dirait plutôt que quelqu'un s'amuse à desserrer puis resserrer la manivelle par pur sadisme. On a pas idée de projeter une jeune fille contre un arbre, je suis fragile moi ! Toujours entrain de gondoler sur mes jambes je me rapproche de l'enclos à monture. Je pourrais utiliser mon fusil comme canne mais ça va à l'encontre de mon honneur de sniper. Est-ce qu'un cuisinier se gratte le nez avec l'un de ses couteaux ? Non. Hé ben moi c'est pareil. Mon instrument de travail a un rôle déterminé à joué, un rôle noble: défoncer ceux qui veulent me faire du mal. Alors non je ne m'en servirai pas comme canne même si c'est pas l'envie qui me manque. On a des principes ou on en a pas. Bref, claudiquant vers la seule monture encore présente sur la ligne de départ je n'ai pas vraiment de plan.

                    Surtout que mon compagnon de voyage est une chèvre qui a pas l'air commode avec ses 4 sabots modèles "bottage de cul" et ses cornes "cou-d'boule". En prime elle est petite, je ne pèse pas bien lourd (et j'en suis fière !) cependant ça sera juste. Comment je pouvais deviner que je devrais me fournir chez l'équipe adverse, franchement ? Si j'avais su j'aurais pris un grand étalon blanc tout calme. Et là j'ai une biquette noire. Quelle misère...

                    Je ne suis pas d'humeur à chercher des crosses à un animal peu coopératif, je suis donc passé au plan B. J'ai braqué mon ShokAttakGun sur le front de la chèvre et j'ai pris mon visage le plus démoniaque:

                    - On va faire une petite balade. T'as quelque chose à dire ?
                    - Méééé !

                    J'ai donné un coup de crosse sur le crâne de ma futur monture avant de la mettre de nouveau en joue avec mon fusil-à-dial.
                    - T'as encore quelque chose à dire ?
                    - ...
                    - Bon


                    J'ai aisément enfourché l'animal et, d'un coup de talon, je l'ai fait avancé vers la ligne de départ. La créature que j'ai entre les jambes est tellement petite que mes pieds raclent le sol en laissant deux sillons parallèles dans la neige montagnarde. Mon deuxième départ va être aussi épique que le premier, je l'sens...

                    EEEEEN AVANT !
                      Bien qu'il ne la voyait pas, Shinji savait que bientôt le mur devant lui allait s'écraser sur la bas de la montagne pour se répandre de tout son long et en usant de toute sa vitesse acquise durant sa longue chute depuis le sommet. Kaetsuro ne supportait plus l’oppression d'être entre ces deux murs si dangereux et dans l'inconnu de ce qui se profilait devant lui. Il fléchit donc ses jambes et accentua le poids qu'il exerçait sur le mammifère pour gagner en vitesse. Un fantastique jeu d'équilibre commença.

                      Ses jambes étant bien entrainées, cela ne causa pas trop de problèmes au pirate mais son support n'étant pas dans les normes de la glisse habituelle semblait s'enfoncer un peu trop dans la poudreuse générée par l'avalanche qu'il rattrapait petit à petit. Il prit de vitesse les éléments déchainés et finit par grimper au prix de quelques jeux d'adresse au sommet de la vague enneigée. Une fois correctement positionné, comme en surf, il chercha une stabilité moins précaire pour pouvoir concentrer son attention et son regard au loin. Il vit se profiler la fameuse ligne d'arrivée. Les gradins derrière risquaient de ne pas tenir le choc de deux avalanches à la suite ...

                      Mais là n'était pas son problèmes, il était temps qu'il arrive car malgré sa vitesse et la finesse de nigawarai, le grodompty machin "décidément son nom échappait de plus en plus au cerveau du blond", s'enfonçait dans l'instable poudreuse déferlante. La sensation de la victoire se rapprochait et maintenant que la ligne d'arrivée n'était plus qu'à quelques mètres, la domination des Dominating Shiefs allait se concrétiser. ils avaient mené ce round avec aisance depuis le départ. Leur victoire était totale, l'équipe adverse ne faisait pas le poids, en même temps avec un géant dans la balance ...

                      Le mur blanc déferla enfin sur la ligne d'arrivée et des explosions à sa base déstabilisèrent Shinji et sa monture qui chutèrent dans la masse de neige. L'avalanche avait littéralement implosé propulsant le binome qui cherchait de la hauteur pour laisser passer derrière eux la seconde vague qui en faite passa juste en dessous. Ils retombèrent donc dans la chute de la seconde qui amortit la leur. Glissant encore un peu le pirate levait les bras en signe de victoire et souleva con co-pilote par l'une de ses nageoire. L'animal se laissait balloter l'air agar mais il semblait malgré tout soulagé. Un élan de tendresse subjugua le pirate qui saisit l'animal envouté et l'embrassa dans une bise buccale bien baveuse. La chose perturbée par tous ces évènements ne comprit pas avant de refaire un bon en l'air et de chuter cette fois ci sans être rattrapé puisque Shinji était ré atterrit de sa victoire et se nettoyait les lèvres dans la neige avec empressement et dégout. La victoire était acquise, enfin, au prix de nombreux efforts appuyés et d'un pseudo travail d'équipe basé sur la confiance individuelle disons ...


                      Dernière édition par Kaetsuro D. Shinji le Lun 30 Mai 2011 - 23:38, édité 1 fois
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                      La première vague le protège, la seconde risque de le happer. Conscient d'être entre deux feux – métaphore croustillante vue les circonstances – Rei ne traine pas, malgré un horizon plus que bouché. Fort heureusement, à petite distance devant lui, son coéquipier lui sert de poisson-pilote. Il lui suffit donc de suivre la trajectoire empruntée par ce dernier pour être sûr d'éviter toute mauvaise surprise.

                      Il pourrait bien se produire l'impensable cependant. La mauvaise avalanche, derrière, se rapproche dangereusement. Si bien qu'elle menace bel et bien de tomber incessamment sous peu sur le râble du beau gosse et de son flamand rose dont le bec se décroche sous le coup de la frayeur. Le passage dans le tunnel se fait dans un suspense digne des plus grands cliffhangers, la masse de neige manquant de happer le duo avant de s'abattre contre la façade de l'édifice. Si ça passe sur ce coup, l'affaire n'est toutefois pas dans le sac, puisque l'accès au niveau de la sortie de la galerie est obstrué. Consentant à servir de bouclier à la fragile petite bestiole, Rei percute le mur de glace qui se formait peu à peu pour ressortir sans trop de dommages. Que d'émotions.

                      Les réjouissances ne sont toutefois pas encore arrivées à leur terme. Devant eux, tandis que la première avalanche balaye une série de bombe et provoque moult explosions, Shinji prend curieusement de la hauteur. À tel point que Rei le perd de vue; Blondin comme l'appelle leur géant de collègue est passé dans son dos, et peut-être même dans le dos de la deuxième déferlante.

                      Mais le jeune homme a mieux à faire que se soucier du sort de son équipier. Il doit lui aussi finir le travail. Et si le terrain au sol est miné, autant goûter aux joies des vols planés. D'abord, de part et d'autre de lui, le jeune homme envoie une série de lames d'air qui partent de ses pieds, fusent et s'écrasent dans le décor sur ses flancs, soulevant la neige. De la sorte, cette précaution jumelée à l'explosion et à l'avalanche, il est masqué au champ de vision des éventuels chasseurs. Pour finir, la fin du trajet s'effectue en Soru successifs, les déplacement ne respectant aucune logique pour ne pas rendre le point de réapparition prévisible.

                      Même l'avalanche dans son dos n'obtient pas gain de cause. Dans un dernier saut, Rei emmène sa monture lovée au creux de ses bras au sommet de la vague, pour franchir la ligne d'arrivée dans une pose géniale de surfer des neiges, avec une classe internationale. Impression renforcée par l'atterrissage forcé ridicule de Shinji juste à côté de lui. Comme si c'était nécessaire.
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