L'aube des martinets.

Je jette un coup d’œil à l'extérieur, la pluie tambourine sur le carreau tel un homme affamé frappant du poing pour qu'on le laisse rentrer. La fenêtre tremble sous les assauts répétés du vent, vraiment pas un temps à mettre le nez dehors, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Des flaques assez larges pour engloutir un nain constellent la cour et des rigoles d'eau dévalent le terrain inégal, il ne fait pas bon d’être en contrebas. Je crache dans l'évier un glaviot blanchâtre, je termine de me laver les dents et dodo. Je n'avais pas encore fui mon kimono-pyjama, c'est pas que j'étais fatigué... mais j'avais un peu la flemme... Cole et Mich m'avaient écrasé au billard, ce faisant j'avais pas tellement envie de profiter de la matinée dans la salle commune du bâtiment-dortoir qu'on nous avait attribué.

La porte claque ,je me retourne. L'un de mes gars, en uniforme, le teint pale et les cheveux coupé en brosse me salue. D'habitude j'apprécie avoir une certaine intimité avec mon équipage, mais pas delà à ce qu'ils assaillent ma chambre alors que je suis pauvrement attifé et en pleine séance de soin dentaire. Se faire surprendre en plein soin dentaire est juste inférieur à se faire surprendre avec des rondelles de concombres sur les yeux qui donnent ce air si... con !  

-khehyahyahaya


Hyun me regarde un peu perdu. Tu crois que parler en se brossant les dents c'est facile ? Tu crois que je le tire d'où me sourire 43 carats ? Tu crois vraiment que je vais négliger mon hygiène buccale ?

-On à un appel du centre de comm'.

Je lève un doigt, symbole universel pour dire « donne moi une seconde », le plus compliqué dans cet acte était juste de pas se gourer de doigt, sinon on passait pour malpoli ou un mec encourageant. Et on veut pas être impoli ou encourageant quand on demande à l'autre d'attendre ! Je finis mon ablution et me tourne vers lui lui projetant mon haleine mentholée au visage.

-Ouai ?

Il me tend un den den que j'avais pas remarqué avant, magnifique tour de passe-passe.

-Mochi Mochi ?

-Lieutenant Kogaku, ici le centre de communication, on a un convoi de civil poursuivi par des pirates qui s'approchent de notre baie.
-Bonjour, oui je vais bien merci... des pirates ?
-Des pirates !

Le mec était un peut sur les nerfs on dirait...

-On arrive !


Je lance le pauvre animal vers Hyun comme s'il était responsable du trouble de mon soin dentaire et de ma nuit programmée, il réussit à l'attraper de justesse. Avec un peu de chance on se déplacera pas pour rien. C'est quoi ? On joue à l'humanitaire, ce qui est pas mal en soi ou au chasseur, ce qui est aussi pas mal... mais pas génial par ce temps pourri. Pis les canons de Navarone ne servent à rien peut-être ? Pour la baston on servira à rien nous, on a même pas de navires...

-Rassemble tout le monde, briefing dans trois minutes et départ dans sept !

Je me change vite fait, le classique, ensemble noir et veste de marin. Je passe mes armes à la ceinture, on sait jamais... Je descend les marches quatre à quatre, pas envie d’être à la bourre à mon propre debriefing. J'arrive dans les temps, du moins personne ne se plaint de mon retard, ça à du bon d’être le boss.

-Ok, les gars ! On a des civils en rade avec des pirates au cul, y fait temps de merde. Donc oubliez les armes à poudre conventionnelles.


Ce qui tombait bien, l'équipage était notamment spécialisé dans le lancer de couteaux, ce qui était pas génial par ce temps remarque...
Je claque des talon et me retourne en faisant voler mon manteau dans le plus bel effet, des mois d’entraînements. Les autres officiers viennent se caler à mes cotés. A ma droite le Cole, le cow-boy. Stenson visé sur son crâne et poncho, il avait pas d’emmerde avec la pluie. A ma gauche, Mich grand imper et parapluie... attends parapluie ?

-Euh... il se plie pas ton machin ?
-Nan, c'est du pur acier, je peux même démonter du pirate avec !

Je me rapproche subrepticement de l'abri inespéré. Rock qui lui fermait la marche lâcha une connerie sur l'homme qui ne craint pas la pluie, bon rhume mon ami et bon survet trempé. Le loup ayant décidé de rester à l'intérieur, il nous manquait quelqu'un pour faire une parfaite formation en fer de lance. Ce qui est super classe et on impose des masses! On se contente donc d'une simple formation en diamant... c'était cool, mais ça claquait moins que le fer de lance et Rock faisait très copain isolé... ce qui était le cas. On arrive sur la baie. Le vent et la pluie fouettent la mer agitée où l'on peine à voir une flottille de navire. On entendait vaguement la rumeur des corde rendues folles par le vent et des capitaines criant des ordres à leur équipages. Peu à peu des formes spectrales émergèrent du brouillard. Les navire brisèrent leur formation, ça n'augurait rien de bon... comme pour appuyer mes pensées une musique dramatique se fait entendre... bizarre...  
Je sors mon appareil personnel « On est attaqué », pas besoin de plus de mot pour résumer la situation. Néanmoins, à mon grand déplaisir le centre de communication n'avait même pas pensé à souffler une métaphore  usée par les ans comme « des loups dans le chenil » ou « les apaches ont déplumés le plumeau de guerre ».

-Reçus, dites déjà au cuistot de mettre les bières au frigo...


Je range l'escargot, un navire s'approchait de notre position. Je pousse un cri pour couvrir la houle et la pluie battante.

-Il pleut toujours lors des grandes batailles les gars ! Et rappelez vous, on ne bute que les moches !

On tape des pieds, on fait craquer nos nuques, on fait grincer nos poings. Il ne restait plus qu'attendre .

-A votre avis, on fera une pause à midi ?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
Le bois craque et les cordes grincent, la voile claque et se gonfle sous le vent violent. Deux flottes vont se rencontrer sous une tempêtes fracassante, dans n'importe quel livre cet élément aurait rendu la bataille clichée, mais les pirates ont refuser d'en tenir compte. Le navire s'ébroue et tranche la mer démontée, le navire frissonne sous une rafale plus insistante, la prochaine fois on défend la baie depuis les hangars. Mais restons optimiste, avec une telle pluie, les canon perdront probablement de leur efficacité et ça tombe bien, on n'en a pas. Juste quelques couleuvrines, de quoi faire des petits trous sur les gars d'en face, pas de couler les navires... J'aurai vraiment du prendre une capuche...
Je salue le mec sur le navire que l'on vient de distancer, encore quelques minutes et on sera séparé des autres navires de la flotte, ce qui n'est pas réellement un problème, la flotte pirate se démantèle aussi pour atteindre les différents quais.

J'étends ma main sur mes sourcilles trempés, maigre visière qui n'aide pas vraiment à voir mieux. Après quelques minutes, une voile surmontée d'une pavillon noir claquant au vent apparaît sur les bords de mon champ de vision. D'une tape sur l'épaule, je montre à Shed le navigateur au catogan huilé l'embarcation, il hoche la tête. La voile grince et le navire penche, semblant impatient de mordre sa proie. Je saute sur le pont et d'un geste de la main rassemble l'équipe d’abordage, on est dix, mais nous sommes les meilleurs. Je lève la main gauche, poing serré, le signal, il était temps de lancer la légende des swifts. Une note grave sort des denden haut-parleurs du navire. Une mélopée presque funèbre s'élève du navire. Notre nef rapide, avait couvert la distance qui nous séparait des pirates. On les voit s'agiter à la recherche de l'origine de la mélodie, l'un d'eux finit par tendre un doigt dans notre direction, son cri emporté par le vent. Ils tentent de changer la direction de leur navire pour nous positionner sous la trajectoire de leur canons, mais c'est futile. Nous avons le vent dans notre dos, ils ne peuvent plus que fuir ou se diriger pâteusement dans notre direction.

-50 berrys sur le chapeau du mec la.


Mich, le trentenaire en imperméable avait troqué son parapluie contre un fusil à l'aspect menaçant. Cole à ses coté, souriait, une arme du même calibre à la main. Moins d'une dizaine de mètre nous sépare et on commence timidement à distinguer l'équipage adverse. Une détonation, un éclair et le chapeau s’envole. L'homme visé nous fais un signe obscène et l'équipage nous hue tandis de la monnaie change de main. Je tends la main derrière moi, paume vers le haut. Me doigts se referment sur une hampe en acier surmontée d'une pointe méchamment effilée.

-100 berrys sur l'épaule du mec qui a plus de chapeau.


Le trait file transperce l'homme avant d'emporter avec lui une partie du bastingage. Oups... théoriquement, j'étais censé l'épingler au pont... pas lui arracher un membre. J'empoche néanmoins la monnaie, on verra plus tard si j'ai visé trop haut ou lancé l'arme avec trop de puissance. L'autre navire rentre en effervescence, les comiques de la marine venaient de prendre un aspect bien plus menaçant. Une grêle de coup de feu répond à notre assaut, heureusement pour nous, ils étaient un peu trop affolé pour prendre en compte les vagues... deux trois balles se logèrent dans la coque, rien de bien impressionnant. Il ne reste plus que deux à trois mètres entre les deux embarcations.

-Vous me rejoindrez après les gars.


D'un coup de geppou je décolle et en quelques foulée, je me pose devant une bande de pirates étonnés. L'un d'eux plus vif que les autres, pousse un cri et me fonce dessus sabre au clair. Trop mal fringué pour être un marchand et trop bien fringué pour ère un clodo... voici un pirate. Du pouce, j'arme la lame de l'un des anneau qui ornait ma main. « Air blunt » d'un coup de poing puissant, je lui projette une lame d'air assommante dans les dents. Il se la prend de plein fouet et valse à la rencontre du mat. Je gonfle mes mes poumons et hurle à travers la tourmente.

-Yamamoto Kogaku vous salue !


Je disparais d'un soru et réapparais au milieu de leur rang, ils ont à peine le temps de réaliser que j'en envoie deux à terre d'un coup de poing avant de cogner deux crane l'un contre l'autre. Leur camarade retrouvent leur lucidité et fonce vers moi, même pour moi un contre cinquante, c'est un peu dur. « Celestial Step », mêlant soru et geppou, je disparais pour réapparaître quelques mètres mètres plus haut, j'avais offert assez de divertissement pour laisser le temps à mon équipe de prendre pied sur le navire. Mes hommes n'en sont pas à leur reste et pousse à leur tour une clameur incroyable parfaitement synchronisée. Fait que ces incultes de pirates ne pourront apprécier à sa juste valeur et évaluer les mois d’entraînement que cela nécessita pour être mis en Œuvre.

-Et les Dawn Swifts vous envoient au fer !

Frappant d'une seule jambe, je me retourne en l'air avant de me projeter vers le pont pour le fracturer d'un coup de poing. Le navire tremble et une bonne partie de ses occupants tombe au sol, sans exceptions pour mes hommes. Un briscard qui a réussit à garder son équilibre me pointe avec sa pétoire.

-Attends, tu serais pas BwArf

Soit, je suis bel et bien nommé Bwarf dans les conventions entre pirates, ce qui serait quelque peu dérangeant de juste être reconnu sous le surnom de Bwarf, j'ai un beau palmarès quand même. Soit, Rock qui ne dit des choses intéressantes qu'avec ses poings et ses pieds venaient de sèchement lui couper la parole. Un grincement sinistre résonne, le son de leur ancre relâchée dans la mer... ils sont finis.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini

Négligemment, je balance le mec à l'épaule en branchie de thon rouge dans un tas de corps gémissants. On avait bien sûr pris la peine de panser l'épaule de ce type qui semblait avoir été le capitaine et qui s'était mangé un jet un brin trop puissant. A coté, le mec était pas bien malin quand t'as que des têtes nues, y'a de fortes chance que le mec qui se balade avec un couvre-chef soit le boss du tas de planches. On avait balancé ceux qui avaient pas survécu à l'assaut, de notre coté nous n'avions que des blessés légers, nous ne leur avons même pas laissé l'opportunité de comprendre ce qui se passait, ils ont attendus des ordres qui ne sont jamais venus et se sont retrouvés au tapis avant de penser à s'organiser. Pour leur défense, quand tu vois un bateau assez loin pour ne pas se faire aborder dans les deux minutes et qu'un mec apparaît sur le pont, on ne sait plus où donner de la tête.

Dans un grand bruit de papier froissé, leur voile tombe et est rapidement prise à profit pour protéger nos prisonniers de la pluie non sans oublier de les ficeler, pas envie que l'une de mes proies claque à cause d'un rhume... On avait même poussé l'ingéniosité jusqu’à écrire avec du sang « appartient au Dawn swift » sur le pont et la voile, glauque, mais au moins personne ne se tirera avec nos trophées.
Nous allions laisser le navire en plan ici, il ne pourrait pas aller très loin dans son état de toute façon, pont endommagé, voile à terre, équipage hors combat et chaîne de l'ancre bloquée. Je me retourne vers le groupe d'assaut.

-Et alors là, le pirate dit à l'homme-poisson, ah alors, c'est pour ça que ça me gratte !

Grand éclat de rire, je pense qu'on est un peu trop à l'aise là... je sais pas pourquoi. J'interromps la bataille de blague d'une façon pas très professionnel.

-Pourquoi ça lui grattait ?
-Déso Yama, t'es trop jeune, la décence ne me permet pas de le dire héhé.
-Je vois, bon on se bouge le derche et on se tire d'ici avant que leur copains se rappliquent où que nos copains nous bombardent... t'as une méchante mêlée là-bas, en route.

Je rentre sur le navire quand une clameur éclate sur le navire, on a encore un pirate en lice ? Ça m'étonnerait que des gusses de Grand Line se fasse calme si facilement...


  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
Nous avions rejoint la bataille en passant par les airs. Deux cuirassés venant tout droit de Weatheria. A dire vrai, j’avais confiance en Red, mais pas complètement à son plan. A l’évidence, je m’étais trompé. A moins qu’il ne me manque un membre sans que je ne le remarque ? Un peu comme Red qui n’a plus de virilité… Le temps de la bataille tout du moins. De toute façon, il ne pouvait pas réclamer ses bijoux : j’avais quitté le navire aussitôt que nous nous retrouvions à la surface après la chute. Pourquoi ? A cause des canons.

Tout autour de nous, un grand mur bien armé faisait un cercle. Au milieu, un pilier central tout aussi imposant. Le seul endroit sécurisé est leurs propres navires. Red et Izya naviguèrent vers le centre alors que je bondissais dans les airs pour rejoindre le bateau de la marine le plus proche. Comme quoi, il n’y avait pas qu’eux qui sachent voler.

Cela ne faisait même pas une heure que la bataille avait débuté, mais le conflit s’était étendu sur plusieurs fronts. A la fois une bataille navale interne et sur différents quais. Des vagues irrégulières, plus ou moins grandes suivant l’impact des boulets de canon ratant leurs cibles. Des débris de bois et des corps flottaient déjà par endroit. Il faut être attentif à chaque instant pour ne pas couler. C’est plus tard qu’on se la coulera de nouveau. Un seul moment d’inattention, et une balle pourrait nous faucher. Je n’étais pas bien à l’aise au milieu de cette pression palpable, malgré l’adrénaline montante. Mais ce n’était pas ma première bataille et j’avais surmonté depuis longtemps l’étape des jambes tremblantes. De plus, je fus quelque peu soulagé en voyant les forces ennemies : le navire marine possédait très peu de monde à son bord. Je n’avais même pas besoin de dégainer Shusui pour m’occuper d’eux : doper mes bras était suffisant.

Pour leur défense, quand la moitié de l’équipage saborde le navire d’à côté et qu’un mec apparaît tout à coup sur le pont, on ne sait plus où donner de la tête.

Je me tourne alors vers la figure de proue. Elle pointe vers le pont reliant la baie au pilier central. Red et Izya sont déjà au centre. Je pourrais sans doute les rejoindre par les airs, mais je risquais de me prendre une balle perdue dans tout ce tumulte. Il me faudra donc aller de navire en navire jusque là-bas, et de préférence les bateaux ennemis pour ne pas être bombardé par les grandes murailles.

J’éloigne un dernier individu d’un coup de pied et remarque que l’autre moitié de l’équipage revient à bord. Je me mets alors à courir vers le bout du navire et je bondis. Le saut ne suffisant pas, je prends appui sur l’air pour faire un second bond tout en restant le plus près de l’eau possible afin de ne pas être repéré trop aisément.

Prochain navire, prochaine scène. Mais ils sont plus nombreux ici. Combien de bateaux pour arriver à destination ?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine

La clameur n'avait pas duré longtemps et tout les gars à bords était étendu sur le pont. Mais pas de trace du coupable, ce qui signifie qu'il est soit planqué soit qu'il a pris la tangente. Ludnir, un échalas au visage balafré dont il tirait l'un de ses surnoms et qui était accessoirement l'un des toubibs à bord se penche sur un des gars à terre avant de me sourire pouce vers le haut. On a donc juste un mec qui est passé en coup de vent pour sécher nos copains avant de sortir de notre champ de vision. Je ferme les yeux et pousse mon odorat au maximum et hume un bon coup, je fais ce genre d’exercice tout les jours si bien que je connais avec perfection toutes les odeurs à bords. Outre celle du sang qui tachait nos armes et tenues, un parfum vaguement familier flottait dans l'air. Trop ténu pour que son propriétaire soit resté à bord ou ait eu le temps de prendre le thé.

Je compile rapidement ma base de donnée, j'ai pas croisé une centaines de types en mesure d'étendre quinze soldat d'élite et de disparaître aussi sec, du moins sec il ne le resterait pas longtemps car quand t'es sur un bateau t'as pas cent portes de sorties. En quelques pas, j’atteins le bord, pas d'écumes et juste un croiseur de la marine qui passe à plusieurs centaines de mètres. Je lève les yeux, personnes dans les airs non plus... J’envoie Cole et Rock fureter dans les cales et sonde une nouvelle fois l'immensité bleue. Aucune trace de lui, si seulement il pleuvait moins...
C'est qui ? Prince ? Un gars du trou ? Ylvikiel ? Quand même pas Mizukawa qui aurait trouvé un moyen pour aussi masquer son odeur.
J'écarte la question d'un revers de la main, si le mec est pas à bord on trouvera pas la question.

Je donne mes ordres, donner des claques à ceux qui dorment et claquer avec Ludnir ceux qui ont décidé de faire la grasse mat'. Je cherche ma nouvelle proie quand mon den den sonne.

- La log cave a été prise d'assaut, besoin de renfort.
-Kogaku au rapport on arrive.


Je me retourne vers mon petit monde qui a déja lancé les manœuvres de départs.

-On va au pilier central les gars !

Mon équipage a été réduit et y reste plus que les grosses pièces en mer, vaut mieux que je retourne à sec... aussi bien que sur terre que sous préau.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
Un haillon de mon ancienne tenue de prisonnier d’Impel Down au bras et Shusui autour de ma taille, je dévoilais fièrement mon identité au nouvel équipage de la marine dont je venais de rejoindre le pont. Le temps qu’ils se tournaient vers moi, je pus reprendre mon souffle et serrer mes poings. Expirant lentement, j’envoyai le premier voler vers le mât alors que deux soldats m’attaquèrent par derrière. J’évitai d’un bond dans les airs, et j’empoignai le fourreau de Shusui en redescendant sur eux. L’un évita, mais l’impact sur le second fit craquer les planches sous ses pieds. Un second coup bien placé et le pont s’effondrera avec la dizaine de soldats m’entourant, mais l’homme qui avait su éviter ma frappe para l’assaut. Je lui souris alors. Shusui était peut-être encore rangée, mais pensait-il vraiment qu’un vulgaire katana pouvait la bloquer si aisément ? Je posais ma seconde main sur la poignée de la lame alors que les bras de l’autre homme commencèrent à trembler. Un tir de pistolet sur le côté m’empêcha d’aller jusqu’au bout et je dus m’éloigner de là, me retirant vers la proue. Sur ma droite, on tenta de faucher mes jambes, et je bondis alors sur le bastingage.

A présent, presque l’ensemble de l’équipage avait rejoint le pont. Mon sourire s’était quelque peu effacé sous l’effort, mais il en demeurait encore quelques traces. Je pensais que ça serait plus simple, mais il s’agit tout de même de soldats d’élites. Quoique la raison principale est que je n’ai pas de logia. Une balle reste une balle, et ils étaient plutôt nombreux. Je ne dégainais toujours pas mon arme. Avoir une force écrasante ne suffit pas toujours lorsqu’on n’a pas la protection nécessaire à l’opération. Quoique…

Un regard perçant, une vague d’énergie royale, et tous les hommes du pont tombèrent les uns après les autres, la bave aux lèvres. Avoir une force écrasante suffit, apparemment. Il semblerait qu’il n’y avait pas de très haut gradé sur ce navire. D’un revers de la main, j’effaçais la goutte de sueur qui perlait sur mon front. Je pouvais de nouveau reprendre mon souffle alors que je descendais du bastingage pour repérer le prochain navire où je me rendrais, toujours dans l’intention de m’approcher du pont reliant la baie au pilier central.

Là, je remarquais alors le bateau d’avant manœuvre vers le centre. Il semblerait qu’il leur reste suffisamment d’hommes pour continuer d’opérer ? Ils se dirigeaient donc vers les deux cuirassés, soit vers Red et Izya. Peut-être devrais-je leur donner un petit coup de main, bien qu’ils n’en aient sans doute pas besoin ? Bon, ça me permettra de vérifier si Shusui n’a pas rouillée.

Dans un grincement mélodieux à mes oreilles, la lame quitta son fourreau et décrivit un arc de cercle vertical. Immédiatement après, la surface de l’eau semblait se séparer en deux sur plusieurs centimètres. Un boulet de canon fut même tranché alors que le phénomène continua à fuser vers le navire au demi-équipage.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
Après une sérieuse séance de claques, on a réveillé quelques gars, une moitié à vidé ses tripes l'autre a clopiné se massant bleus et bosses. J'ai décidé de les envoyer tous au plumard histoire d’être sûr de pas perdre des hommes bêtement. Les toubibs m'ont fait un compte rendu, des os pétés et une ou deux hémorragies internes, du méchant. Qui que ce soit, ce gars venait de gagner un aller-simple en première place pour le terminus des prétentieux. Je n'y avait pas trop fait attention jusqu'à présent, mais de méchants bâtiments nous coupe la route. Rien qui ne soit inévitable, mais je n'avais pas souvenir de tel cortège sur l'allée. La visibilités dégueulasse avait laissé place à une bruine juste assez forte pour taper le système, mais rater des machins comme ça fallait le faire.

-Yama ?

Je tourne la tête, le navire qu'on avait distancé il y a quelques minutes et qui se trouvait à quelques encablures derrière semblait être en rade. Un mat s'était effondré et des formes fourmilliennes se pressaient sur au pont comme prise avec quelques ennemis. Il ne fallait pas être un génie pour deviner que notre copain à nous avais pris une autre embarcation pour cible. Ce salop était soit un nageur rapide... soit maîtrisais le geppou... j'aurai du y penser.

-On fait quoi ?
-J'imagine qu'ils n'ont pas que des bras cassés à bords... dans l'immédiat on sait pas rejoindre le navire avant la fin du combat... donc on surveille, si c'est un cador qui étend l'équipage on y va sinon... tant mieux pour eux.

Ce n'est qu'une à deux minutes plus tard, que je me rend compte à quel point mon idée était bonne. Le cador avait éliminé toutes menaces et en profitait pour nous balancer une lame d'air, ce type me plaît. Ne reste plus qu'à réagir avec panache et ostentation, histoire qu'il sache à qui il à affaire. D'un même geste, je dégaine et saute vers la lame d'air. Un coup d’œil en arrière pour vérifier qu'il n'y a pas de copains dans le chemin et ô joie, des pirates. Les deux mains serrées sur la poignée de Yugüre, j'intercepte la lame et d'un mouvement fluide la déporte vers la malheureuse embarcation. Du grand art, utiliser l'attaque d'un adversaire pour la retourner contre ses copains. Je me retourne en l'air, ma veste d'officier volant toujours au vent. Je cale une main contre ma bouche come porte-voix et lance à mon navire qui s'éloigne.

-On se retrouve sur le pont ! Changez de routes et prenez le quai livre à treize heure !


Je me retourne vers ma proie qui n'a sans doute plus d'yeux que pour moi. Posant négligemment ma lame sur mon épaule, je tend un index dans sa direction avant d'orienter mon pouce vers le bas et d'enfin l'intimer de ramener sa fraise. Ce n'était pas le geste intime d'une demoiselle qui propose à son amant de venir, mais le geste provoquant d'un maître d'arme prêt à envoyer un néophyte dans les bras de Morphée. C'est plus qu'on pourrait le croire à quelques mètres de l'eau, en fait, c'est comparable à la natation. Tu bats des pieds pour garder la tête hors de l'eau, ici tu le fais pour pas la rejoindre et avoir l'air con.,
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
N’avoir d’yeux que pour lui ? Je ne pense pas non. Voir qu’il y avait quelqu’un capable de dévier ma frappe là-bas me suffisait amplement. J’avais déjà rengainé Shusui. Dans une bataille aussi grande que celle-ci, il faut réfléchir à chacun de ses combats. Dans un duel de rue, on ne réfléchit pas à la suite, on se dit qu’on peut se reposer ensuite. Ici, il s’agit d’un enchaînement de luttes. Alors, je préfère m’attaquer à plus faible plutôt que commencer par les gros morceaux et être essoufflé devant le nombre de petits pions.

Ce cavalier, j’allais finalement le laisser à Red et Izya. Ils sont assez forts pour se débrouiller, tout compte fait. Je me retournais vers l’autre bord du navire, en direction du pont. Peut-être trouverais-je une tour par là-bas ? Mais je n’y étais pas encore. Et de toute façon, j’étais déjà loin du cavalier. Alors à moins qu’il ne sache marcher sur l’eau, son petit doigt provocateur ne me faisait aucunement peur.

Chacun son chemin, chacun ses opposants. Ce qui se trouve derrière moi ne se trouve pas devant. Ce n’est qu’à la fin de la partie que l’on découvrira qui est en fait le roi. Jusque-là, c’est une investigation sans fin pour connaître la nature de notre rôle, la pièce que l’on représente. Les premiers à tomber sont les pions. A priori, je n’en suis pas un. C’est déjà ça de gagné. Jusqu’où irais-je ?

Il me fallut quelques bonds pour me retrouver sur le prochain navire. Encore deux autres et je parviendrais sans doute au pont. Tant que je n’en voyais pas l’obligation, il ne m’était pas nécessaire de m’en prendre à autre chose qu’un pion. La définition même du pionnier !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
Attends, Tu m'ignores là ? Môssieur me lance une lame d'air et me laisse en plan comme ça ! Ça ne se fait pas ! Comme la fille qui te souris dans la rue et qui ne vient pas te parler juste après ou semble prête à s'enfuir si tu le fais, c'est inconcevable ! Je reste les bras ballants a jeter des coups d’œils à mon navire qui s'éloigne et à Jimmy la chocotte qui prend la tangente vers un autre bâtiment. La silhouette d'un mec sans tripe ou au mieux timide et une menace indéfinie dans le pilier central... la menace ne s'est pas foutue de ma gueule... En plus il a étalé une partie de mon équipage et ça, ça pardonne pas ! Je crache mon mépris à la face de la mer faute de pouvoir viser la sienne et me met en route.

Je finis par arriver là d'où provenait l'attaque. Jimmy venait d’atterrir sur le pont d'une nouvelle embarcation et s'était lancé dans un pareil ravage. Cela ne colle pas tellement avec mes valeurs, mais je prend une pose sur ce pont dévasté en en profite pour évaluer l'état des hommes à bord, des gars tranchés, des gars commotionnés et un gros tas de type qui bullent sans raison apparente. Soit notre bonhomme a un méchant fruit du démon... soit il est capable de sortir un coup à la Moloch et de claquer des mecs par la simple imposition de sa présence. Si c'est le cas, j'espère que je suis devenu plus résistant à ce type de médecine.

Je m'élance à l'assaut de la cible et en quelques bonds, je pose enfin le pied sur la bastingage. L'homme me tourne le dos, un pied sur le bastingage opposé prêt à prendre son envol. Ici aussi, il a séché l'équipage, il semblait s'agir d'un équipage réduit comme le mien, donc encore plus simple pour lui. Enfin, je le reconnais, les cheveux en bataille, un fourreau en travers du dos et l'odeur d'un ancien adversaire. Je gonfle mes poumons.

-REYZON !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini

Hum ? Une voix vaguement familière. Depuis quand avais-je une quelconque familiarité avec la marine ? D’ailleurs, ne devaient-ils pas être tous à terre sur ce navire ? Voilà une voix avec un peu trop de vigueur pour correspondre à mes victimes. Il n’y avait même pas ce léger sifflement des mots se frayant un passage au travers d’une moustache. Qu’à cela ne tienne, je lui apposerais ma marque à lui aussi. Je me retournais donc vers le soldat qui ne semblait pas beaucoup tenir à sa vie.

« Le bureaucrate ! »

Celui de la bataille sur Reverse Mountain. Il avait donc survécu ? Comment s’appelait-il déjà ? Ah, qu’importe. Il semblait avoir le chic pour se trouver là où il ne faut pas. Ma main demeurait près de ma lame de nouveau rangée dans son fourreau. Après tout, quand le ménage est fini, on remet le balai au placard. Je me souvenais vaguement de ce marine, mais surtout qu’il pouvait se déplacer à une très grande vitesse. Je préparais donc mon balai pour lui dépoussiérer le museau si l’idée lui prenait de retenter un assaut rapide.

« Aurais-tu pris du galon depuis la dernière fois ? Pourquoi t’occuper de moi alors qu’il y a encore tant de pièces sur l’échiquier ? Ce n’est pas en m’affrontant que tu défendras ton roi, jeune cavalier. Tu ne m’as pas eu l’autre fois, alors épargne-toi un effort inutile. Ce n’est pas par la force que le gouvernement obtiendra la paix, pour ma part. »

Après tout, je m’étais bien évadé de leur prison non ? S’ils acceptaient mes conditions, ils auraient enfin à ne plus se soucier de moi… Mais bon, il est vrai qu’ils ne les connaissent pas encore, mes conditions, n’étant pas encore suffisamment et tristement célèbre pour obtenir l’auditoire adéquat…

Lâchant un soupir, je tournais une nouvelle fois le dos au cavalier. Prenant appui sur le bastingage, je m’apprêtais à me rendre sur le prochain navire. Je gardais ma main près de mon arme, espérant bien qu’il s’agisse d’un cavalier et non pas d’un fou…
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
L'homme se retourne, sa lame est au fourreau ,mais la légère tension dans ses doigts et son bras me laisse deviner qu'il est prêt à défourailler. Ce n'est déjà pas si mal, au moins son corps semble se rendre plus compte que sa langue que je ne suis pas qu'un vulgaire bureaucrate. Je t'en foutrais bien du bureaucrate avec ta tête de brosse à chiotte et tes guenilles de taulard. Mais je reconnais qu'entre ma classe et sa clochardise, se trouvent probablement divers mondes d'incompréhension.

Il reprend la parole, beau soliloque néanmoins étant moi-même grand amateur de ce genre de frasque, je dois avouer que cela ne me brosse pas les tétons en pointe. Bon, ce qu'il dit n'est pas faux, ce n'est pas juste non plus, en fait c'est tellement vague et empestes tant le réchauffé qu'il me laisse une impression nausée. Un peu comme quand je réchauffe un bol de ravioli, l'odeur qui te dégoutte légèrement et l'esprit qui se rappelle qu'il n'était pas si mauvais que ça la veille. Oui c'est ça l'idée une odeur de défaite et de boule dans la gorge. Mais avec néanmoins pour seule possibilité de l'avaler. Voilà qu'il se retourne, il veut se donner de grands airs ou quoi ?

D'une légère lame d'air je tente de rendre sa fuite héroïque un peu moins convaincantes en démontant son appui. On perd directement en classe quand on bat des bras pour pas se ramasser. Par contre, j'avais oublié que les bastingages étaient si résistants à la marine. Au moins, cela retient son attention. Allez le berger va répondre à la bergère.

-Tu vois mon gars, je n'ai qu'un roi et c'est moi. Un roi protège ses sujets et laisse à ses pions les ennemis qu'ils peuvent défaire. Tu veux pas de violence, joue pas au discours paradoxal. Rend-toi ou casse-toi. T'as pété la gueule à mes subordonnés et t'attaques mes sujets... c'est pas le genre de truc qui se pardonne. Chasse les pions pour gagner la partie si ça t'amuse... tu n'en deviendras pas moins ma proie.


Sur cette déclamation de toute beauté, je me mets en garde. Avoir pour principe de ne jamais attaquer en premier les proies intéressantes, cela n'a pas que du bon. S'il continue de m'ignorer je vais devoir passer à l'attaque...
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini

Me rendre ou m’en aller ? Ne venait-il pas de m’empêcher de partir ? Finalement, il s’agissait d’un fou. Sauf qu’il parlait trop. C’était souvent le cas chez ceux ayant un égo surdimensionné pour compenser l’atout sous dimensionné. Je m’étais retourné vers l’opportun, soutenant son regard et souriant à la révélation qu’il fit. Lentement, je dégainais une nouvelle fois Shusui. Aujourd’hui, elle boira beaucoup de sang. Je tendis le bras à l’horizontal, pointant le bureaucrate fou de ma lame.

« Un roi qui a dévoilé sa garde… »

La lame se fit horizontal et non plus verticale, et mon bras trancha sur le côté, envoyant un arc tranchant n’impliquant aucun de nous deux. Cependant, je suppose que les navires de la marine sont construits d’après le même schéma, et donc qu’ils possèdent la même taille… Cette frappe lancée à raz du pont, que provoquera-t-elle en arrivant sur le navire plus loin ? Que deviendront les braves sujets du roi ?

« Ne le prends pas personnellement… C’est un juste retour des choses. »

Œil pour œil, dent pour dent, n’est-ce pas ? Je vous dois encore un buster call dans ce cas. Sabre en main, je fonçais vers mon adversaire. Essaie d’aider tes subordonnés, et tu t’exposeras à mon assaut. Lame dans une main, doigts sous forme d’aiguilles de l’autre. Si un seul t’atteint, tu seras à ma merci. Et n’essaie même pas ton déplacement rapide pour opérer sur tous les fronts, je connais ta technique et je saurais doper mes jambes pour ne pas te lâcher. Tu t’es pris pour le chasseur ? Goûte voir cette lame visant ton abdomen, tu m’en diras des nouvelles.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine

Voila, il se décide enfin à m'affronter, c'est pas trop tôt. Attends, tu fais quoi là ? Je suis ici, coucou !
Je jette un coup d’œil rapide vers la lame d'air qu'il vient de projeter, merde, il y a un navire dans sa trajectoire. En prenant les vagues en compte, il y a une possibilité que cette attaque les rate... fin ça ne fait que 2 chances sur trois. Soit ça coupe le bateau, soit les gens, soit le mat, aucune de ces possibilité ne vaut le coup. Il est aussi possible, que le navire possède quelqu'un de mon niveau... mais cela reste encore une chance sur beaucoup d'autres. Je suis en mesure de me déplacer en peut-être une seconde au niveau de la lame... mais rien ne me dit qu'il n'en profitera pas pour faire autre chose. L'enfoiré... soit je protège ce navire et risque ma vie et celle d'autres cibles potentielles, soit je l'affronte, le tient occupé pour qu'il n'attaque rien d'autres et le met possiblement hors d'état de nuire à d'autres navires. C'est pour ça que j'aime pas les probabilité c'est toujours la merde quand on s'y réfère. Donc on va faire autrement et pas se prendre la tête comme d'habitude.
Je résous tout les problème en même temps... Je bloque la lame et je motive ce saligaud à rien tenter.

Avec « One flap by bird », je suis capable de me déplacer assez vite pour dévier la lame et revenir en un temps négligeable en échange d'une quantité d'énergie qui ne l'est pas. Mais serais je en mesure d'affronter un mec aussi coton ? Sans doute pas, il est probablement un peu plus fatigué que moi à l'heure actuelle, mais avec son fruit, il est en mesure de me sortir un sale coup...
Bon on va pas se faire chier plus longtemps, ma vie et celle de tous les marins présents valent plus que le navire la-bas si ils sont incapable d'éviter ce genre d'attaque. Donc je tente un truc pour les aider et ils se démerdent pour la suite. Pour le reste, je démonte ce saligaud et je lui fais payer pour les dommages qu'il a commis.
D'un mouvement sec du poignet, j’envoie une lame d'air hélicoïdale avec mon « Air ring » du moins, j'essaye. Si ils ont de la chance, ma lame d'air déviera celle de l'adversaire et avec beaucoup, la détruira.

-T'espère les toucher avec tes lames faiblardes ?

Avec ce genre de bluff, t'as intérêt à assumer après. Mais il est déjà sur moi, je déplace mon centre de gravité pour gagner quelques centimètre et chasse sa lame de la mienne. Avant d'asséner avec la lame incrusté dans l'anneau à ma main gauche une « air blunt » une lame d'air non tranchante à mon adversaire afin de gagner un peu d'espace pour me mettre en garde plus efficacement.





  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini

Ma lame fut déportée sur le côté, mais je continuais ce mouvement de rotation, approchant dangereusement mon autre main de son poignet armé. C’était au moment de l’effleurer que quelque chose me percuta, me faisant reculer de deux mètres.

A ce moment précis, le résultat de l’attaque à distance se prononça : une partie de la poupe du navire s’écoula, dans une découpe diagonale. Sans doute une déviation provoquée par le marine ? Il avait empêché mon attaque de tuer, mais leur navire va prendre l’eau, et les bateaux de sauvetage risquent de ne pas faire long feu au milieu de la bataille. Sauvés d’une décapitation, risque de noyade. Lequel était le mieux ?

Je crachais ma salive sur le pont en me palpant le thorax. Pas d’entaille, pas de blessure handicapante. Peut-être une côte lésée, mais je ferais avec. Je lui adressais alors un sourire. Il n’avait pas su parer entièrement mes lames faiblardes, et il ne pourra pas me vaincre s’il n’est pas capable de frapper plus fort. Ma seule crainte : ses multiples gadgets dont il avait déjà fait usage lors de notre combat précédent.

S’il faut combattre le feu par le feu, je combattrais sa ruse par une ruse. Je levais ma lame verticalement, dans la direction opposée à l’ennemi. Cinq navires se trouvaient par-là, dont trois appartenant à la marine. En multipliant les frappes de ce genre, il ne pourrait rien faire pour eux, à moins d’abaisser sa garde.

Ou à moins de m’empêcher d’abattre mon sabre…

J’attendis donc qu’il s’avance dans la précipitation. Certes il ne se fera sans doute pas avoir si aisément, se doutant que ma lame se retournerait contre lui au dernier moment, mais je fis appel au haki royal juste avant qu’il ne m’atteigne. Vérifions véritablement son niveau de puissance. S’il est assommé, sa faiblesse lui fera éviter l’attaque. Dans le cas contraire, il devra se fier à son talent, ou à son destin. Mais ce n’était pas ma lame qui fusa vers lui, elle se contentait d’éloigner l’arme du jeune homme. Par contre, mon autre main visa sa cuisse d’un geste rapide pour lui injecter un petit cocktail hormonal. Un coup d’vieux ? A l’aide d’FNA, sa fréquence cardiaque diminuera, ralentissant ses mouvements et rendant l’effort douloureux par manque de nutriments apportés par le cœur. Oh, et il aura évidemment une moustache, histoire de bien paraître dans la boîte en bois qui l’hébergera prochainement.

Spoiler:
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
Mon coup a fonctionné et il a reculé de deux bon mètres, bien plus que je ne l'espérais. De quinconce, les pieds en parallèle la lame haute et le poing serré, je t'attends. Un coup d’œil de coté suffit de m'assurer que j'ai grossièrement dévié la lame du pirate, le bâtiment est bon pour la casse. Heureusement que c'est la poupe qui a été touché, il coulera moins vite que s'il s'agissait de la proue ou le flanc. Ils auront le temps de préparer les chaloupes ou de rejoindre la terre à la nage, bien que ce genre de festivité ne soit pas tellement magnanime avec les hommes à la mer...

-Je vais peut-être par finir par te prendre au sérieux...

Le salopard profite à nouveau de l'espace que je lui ai laissé pour tenter une attaque à distance vers d'autres navires, il a trop les chocottes pour m'affronter sérieusement ou quoi ? A moins qu'il ne décide de profiter de mon héroïsme pour me vaincre. Ce qui revient à agir par lâcheté et mon considérer comme invincible à la loyale. Je n'accepte la ruse que lorsque j'en suis à l'origine sinon, c'est une fourberie de lâche... ce type me déçoit réellement. Je fais un pas dans sa direction pour l’empêcher de nuire quand soudain, une choc vaguement familier me traverse. Si ce n'est un léger mal de tête et un arrêt d'une seconde, les effets ne sont pas terrible. En d'autres mots, ce gars n'arrive même pas à la cheville de Moloch.

-Ça ton fluide ? Au moins t'as pas le niveau d'un colonel d'élite...

Néanmoins, il ne faut pas oublier qu'en combat, une seconde c'est beaucoup. Je peux bluffer autant que je veux, cela ne m'aidera pas à gagner contre un gars de ce niveau... Je balance ma lame d'une main pour tenter de dévier son coup tout en me concentrant pour lui servir une tarte de phalange bien cuite. Bien entendu, les choses ne marchent jamais comme prévu. Sa lame était préparée pour dévier la mienne tandis que sa main s'approche dangereusement de ma cuisse. Il ne sait pas faire grand chose avec ma cuisse à part me ralentir... le risque est négligeable. Je finis donc mon mouvement qui consistait à lui percuter le coin de la mâchoire.

Malheureusement, dés l'instant ou ses doigts pointus rentrèrent en contact avec ma cuisse une certaine sensation de faiblesse envahit mon corps. Le contre-coup de son fluide ? Je ne pense pas... quand même pas son fruit ? Merde, j'avais pas calculé ça... bon on va faire avec. Je contre d'un coup en oblique de ma lame qui me semble manquer de puissance, comme si j'avais couru un marathon. Ou du moins non, comme si j'avais été immergé dans un lac en plein hiver. Voila quelques années que je n'avais plus retenté l'expérience. La suite va être rude... tient y'a un truc qui me gratte sous le nez.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini

Je me pris le coup à la mâchoire mais je tins bon. Sa cuisse était atteinte, et sa moustache le prouvait. Meilleur indice physique démontrant la réussite de mon entreprise. Mais il n’abandonnait pas le combat pour autant. Un soldat qui, voyant venir la fin, continuait de lutter contre la mort au lieu de la fuir. Il avait de la volonté. Mais la détermination ne se suffit pas à elle-même. Aussi, ma lame dévia une nouvelle fois son arme avec plus d’aisance qu’auparavant.

Le poing gauche percuta son thorax dans le but de lui couper le souffle et d’imposer un arrêt dans le rythme de sa lutte acharnée. Profitant du temps de rémission, je fis un pas en arrière, afin de pouvoir replacer correctement Shusui entre nous deux. Son point fort était la vitesse, et je venais de m’en charger. S’il décidait de continuer à un rythme soutenu, son propre corps finira par le vaincre.

« Inutile de tous vous tuer. Que Navarone demeure debout ou non, l’histoire témoignera d’une attaque, et surtout de pirates parvenus à pénétrer au sein d’une grande base de la marine. Peut-être prendrez-vous alors la menace que forme Armada à sa juste valeur ? »

Le regard de mon adversaire cherchait une faille dans ma garde, mais je me repositionnais à chaque fois de façon à contrecarrer toute offensive dans la direction qu’il scrutait.

« Tu n’es pas mauvais et semble déterminé. Peut-être pourrais-je compter sur toi ? »

Cette fois, au moins ne serait-ce qu’un instant, j’avais attiré son attention. Pendant ce temps, différents bâtiments ou canonniers alentours avaient remarqué la présence d’un sabreur ou d’un pirate qui tranchait ou démontait un équipage petit à petit. Plusieurs pièces d’artilleries ajustèrent leurs trajectoires pour viser le navire sur lequel nous nous trouvions, comme le prouve les quelques boulets s’échouant dans l’eau, à quelques mètres de nous.

« Vous voulez pouvoir arborer une victoire envers la piraterie ? Apportez-moi l’ensemble des escargophones dorés en votre possession, et brûlez leur schéma de fabrication. Abolissez le Buster Call. Non, je ne vous donnerais pas la localisation d’Armada, n’étant pas suicidaire à ce point, mais je pourrais vous renseigner sur la prochaine grande opération d’envergure. Car, vous devez vous en douter, Navarone n’est qu’une étape dans un plan bien plus grand… »

Les boulets fusèrent vers le pont, et nous dûmes nous écarter chacun de son côté pour éviter l’impact. Un trou béant au centre, les bords du navire penchèrent latéralement de chaque côté. On aurait donc une partie de bois pour flotter un temps sur les flots. A moins que d’autres boulets ne fusent derrière ? Mais nous pouvions tout deux marcher dans les airs, et ainsi continuer ce combat, ou un autre. Il avait le choix. Transmettre mon message ou l’ignorer. Me poursuivre ou arrêter l’affrontement.

Dans mon cas, je venais d’attirer l’attention de plusieurs pièces d’artilleries et j’avais provoqué suffisamment de chaos de ce côté-ci pour permettre aux autres d’avancer plus facilement. Il ne me restait donc plus qu’à rejoindre les autres pour la retraite.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
  • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
Bien entendu, qu'il dévie mon attaque aussi facilement, n'importe qui en aurait été capable. Foutu pouvoir du démon, si je trouve une menotte je te filerai une de ces mandales. Tellement puissante que sur trois générations le coup se répercutera encore... Son poing à lui fuse vers mon thorax, depuis combien de temps est il aussi rapide. Son coup chasse tout l'air de mes poumons, je suis à deux doigts de poser genoux à terre. Mais je tient le coup, mes jambes trembles, l'air peine à trouver son chemin vers mes poumons et mon cœur bat lentement, si lentement. Serais-ce la fin, merde... pas déjà.
J'ai trop de choses à faire pour accepter de mourir sur ce bout de bois face à ce gars. J'inspire longuement ce qui pourrait être ma dernière bouffée d'air frais et fixe mon adversaire dans les yeux. Il s'agit probablement de la dernière chose dans mon corps qui peut donner un semblant d'énergie. Je prend une seconde inspiration, juste de quoi solidifier le coton qui emplit mes jambes. D'un imperceptible mouvement du poignet, je tente de rendre un peu de fierté à ma lame qui avait été rétrogradée au stade de canne. Mais je ne suis pas encore assuré sur mes jambes pour ça, fait chié...
Il recule d'un pas et se met en garde, prêt à asséner le coup final. Je jette un coup d’œil vers l'éther, un ciel gris striée de gouttes de pluies. Moi qui espérais partir sous un ciel bleu ou cotonneux, c’est mal partis... Une troisième inspiration, mon cœur lent mes jambes tremblante. Ainsi, c'est de cette manière que je tire ma révérence, sans n'avoir rien accomplis... je l'ai toujours su de toute manière, je suis pas le genre de gars qui doit prendre ses rêves pour réalités... jamais. Le vent joueur, éternel et insouciant du destin des hommes joue avec les pans de mon manteau et mes cheveux. Il entonne une dernière mélodie à mon intention : la voile qui frémis, la corde qui claque, le métal qui sonne, un sourire sur mes lèvres et ma quatrième inspiration... désolé à tous...

Il se met à parler, l'attaque ne serait qu'un coup de pub ? Inutile de tous nous tuer ? Au moins ce gars n'as pas l'intention de s'en prendre à ceux que je n'ai pas pu protéger. Je le fixe, sa garde est parfaite, il est imprenable, une tour sur le pont. Il ne cesse de parler, il aurait un plan pour moi, j'imagine que ce n'est pas finis, alors. A quoi vais je te servir pirate ? Trahir mes compagnons ou te donner des informations ?
Détruire les escargophones dorés ? Les escargophones argenté au chômage ? Abolir le buster call ? Voici pourquoi tu te bas ? Serions nous donc en train de regarder dans la même direction tout en empruntant un chemin différent ? Toi celui de boue et de ronce qui taches vêtements, nom et âme. Une large voie dans laquelle on s’enlise au plus on y avance. Moi, la corde raide au dessus d'une mer déchaînée. Entre ciel et terre, lesté par le fardeau de protéger et chérir la vie. Un chemin qui ne pardonne pas l'erreur... un chemin que je suis le seul à voir et donc le seul à m'imposer. Mais celui qui montre l'exemple et veut que l'on se souvienne de lui sans écrire avec le sang. Celui-là doit être au dessus des autres, au delà des cimes. Le chemin de celui qui ne laisse pas trace de lui par la peur mais par la grandeur.

Tu n'as probablement pas fait les meilleurs choix, mais j'accepte ta voie, je n'en ai de toute façon pas le choix. Un plan bien plus grand ? Une association ? Du chantage ou une proposition honnête, voici une pelote de secrets, d'ambitions et de volontés trop dure à démeller. Un boulet nous sépare, voici que mes alliés nous tire dessus. La corde raide, protéger ceux qui ne pense qu'à détruire. Décidément, la marine est pourrie. Mais je suis ici pour ça, pour la réformer. Toi Reyson, tu pourrais m'aider à même titre que je t'aide. Éliminer une arme anonyme qui broie la vie et l'histoire sans questionnement, sans discernement. Une machine froide et sanglante, l'oiseau de proie de ceux qui écrivent avec du sang. Un second boulet tombe.

-Bien... et je te contactes comment ? J'imagine que tu veux savoir comment progresse l'élimination de ce fléau ?


Je notes la réponse dans un coin de ma tête avant de me détourner de celui qui n'était plus un ennemi. La peur a reflué, mon souffle est revenu et j'ai une mission à accomplir. Je dévie un boulet menaçant et je récupère un marin sur le pont qui se démantèle. J'ai des vies à sauver. Je sors mon den den et contacte la base plusieurs marins sous le bras, je suis fatigué, mais je n'ai pas le temps de me reposer.

-Dites au couillon qui canardent une épave de cesser le feu, Antis a profité de leur intervention pour se casser.


Ainsi donc, l'heure de mon trépas n'a pas encore sonnée.

Quel soulagement
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
Le fourreau coincé entre mes jambes croisées, je flotte sur une embarcation de fortune. Les tirs se sont mis à poursuivre le pirate jusqu'à ce que celui-ci disparaisse de leur champ de vision. Vous valez pas un clou rouillé et tordu les gars, au moins vous me donnez une excuse à ma défaite...
Nous nous affrontions, un boulet est tombé, il m'a blessé la jambe et a pris la poudre d'escampette sachant qu'il ne pouvait pas rivaliser. Personne ne pourra nier ces fait, on ne fait qu'apporter une nuance à la course sans toucher à la ligne d'arrivée. Il se pourrait même que les pontés amplifient la nouvelle. Qu'un marin mette en fuite un pirate fortement primé passe mieux qu'une bande de pirate qui lancent impunément et implacablement un assaut sur Navaronne.
Je gratte ma nouvelle moustache, j'imagine que j'ai la même que les gars entassé à mes pieds... la honte. Je suis un homme à barbe, pas à moustache ! Bon, j'ai pas de barbes pour le moment, mais c'est l'intention qui compte...

Un cordage tombe lourdement à mes cotés, un képi et une tenue blanche me font signe de monter à bord. Enfin la dépanneuse, ils ont mis leur temps, probablement celui de se rendre compte qu'ils n'étaient pas en mesure de rattraper mon nouveau « copain ». Je passe la main sur les plaies sanguinolentes à ma cuisse, séquelle de l'attaque de Reyson. J'ai repris le contrôle de mon corps et bien que celui-ci encore un peu faiblard, il est en meilleur état que tout à l'heure. A ce moment la, il était lourd comme du plomb et se plaignait d'un éclair de douleur à chaque effort. A présent, je ne sens plus qu'une certaine forme de fatigue. Similaire à celle d'une nuit blanche ou le corps peut avancer mais reste gourd et frissonnant. J'imagine qu'une nuit de repos me remettra d'aplomb, je n'ai ni plaies ouvertes ni contusion, je m'en sort mieux que d'habitude.

A la seule force de mes bras, je hisse à bord et bloque ma respiration arrivé en haut pour ne pas montrer à quel point cet effort m'a fatigué. Je ne suis pas encore en si bon état que ça. Je m’appuie négligemment à la rambarde pour me retrouver face au chef de ce rafiot.

-C'est qui le couillon ?
-Le gars qui gaspille des munitions sur un morceau de bois où y'a que des marins...
-On vous a vu vous battre... merci pour tout à l'heure.

Il pointe l'arrière de son navire du pouce, un morceau de leur poupe avait été arrachée mais par un quelconque miracle ils avaient réussi à maintenir le navire stable. J'imagine qu'ils avaient scellé les pièces prenant l'eau pour éviter de prendre l'eau et improvisé avec les moyens du bords pour garder une ligne de flottaison constante. En fait vu d'ici, il semblait même que la partie immergée n'avait pas été touchée.

-On a du lâcher du lest pour garder la partie arrachée hors de l'eau...
-Moaui...
-Les pirates semblent lancer un mouvement de replis, on aurait été foutu sinon.
-J'imagine que vous pouvez pas tracter les rescapés à bord ?
-Difficilement.

Sur ce dernier mot, il me salue et se dirige vers l'arrière du bateau probablement pour m'envoyer des toubibs ou je ne sais quoi. J'en profite pour appelé mon équipage.

*
**

Le cow-boy regarde une pile de corps gémissants dans un coin du hangar. Ceux-ci étaient en prise avec les marins stationnés dans le secteur. L'équipage d'élite venu les prendre à revers étaient un peu trop pour eux et ceux qui n'avaient pas pris la peine de se rendre n'avait pas profité de leur bravoure bien longtemps. A coté quand t'as un navire qui se ramène avec la « Chevauchée des Valkyries » à fond. Que la minute d'après t'as une bande de gars frais et dispos chargent dans le gras de pirates fatigués, cela ne leur a pas laissé de grandes chances. Le plus surprenant était probablement quand le gars qui semblait donner des ordres s'est pris un double drop kick sortit de nulle part...
A vrai dire les raisons de leur débandade étaient trop multiples pour être contée, ils s'attendaient à du renfort, il n'est pas venu, ils ont été vaincu.

Cole aurait pu suivre les ordres de son capitaine, mais d'autres sont arrivés. D'un cotés, l'équipage avaient perdu un ou deux hommes dans la mêlée et d'autres avaient été blessé donc il ne restait à proprement parler que un peu moins de dix hommes en état de croiser le fer. De l'autre, leur intervention n'était plus pressante et le capitaine n'était plus non plus en état de les rejoindre pour appliquer le pal initial. Il ne restait plus qu'â attendre et compter les points.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini