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Pour un filet de mandarines.

Rappel du premier message :

Tout a commencé quand j'discutais business avec Nojika, la boss de Belmer Corp, une sacrée meuf, assez flippante, une poigne de fer dans un gant d'acier. Bref, on négociait un approvisionnement pour Ray et pendant les négociations, son secrétaire est rentré dans le bureau et lui a soufflé un truc à l'oreille, puis elle m'a foutu à la porte, avec courtoisie certes, mais quand on est à la porte, on s'en branle du « s'il vous plait » et « merci ». C'est d'autant plus vrai quand on a une obligation de résultat envers un vieux qu'a dû liquider plus de trucs qu'un mandataire en période de récession. Du coup, j'me suis interrogé, Pourquoi elle m'a foutu dehors ? Où est ce que ça a merdé ? C'est moi qui ais merdé ? Bon, vu que j'avais pas de réponse, j'ai choppé le secrétaire quand il sortait du taff. La simple menace de le ligoter, puis de le pendre à poil sur la place du village a suffit à lui faire cracher le morceau : des gusses ont cambriolé la maison de la Nojika, ont kidnappé son p'tit frère, laissé une demande de rançon et que donc la négociation, bah elle est plus trop à l'ordre du jour.Ce qui nous amène à maintenant, le cul sur un banc.

Bon. Du coup. Qu'est ce qu'on fait ? Où qu'on va ? Car perso, j'vois trois solutions : soit j'explique à Ray que ça a foiré, soit je m'enfuis, soit j'essaie de libérer le gosse. Bon, on va pas se mentir, avec la première solution, j'ai de fortes chances de dormir avec les poissons d'ici ce soir et j'suis moyen chaud pour de la poissonophilie. Avec la seconde, je me retrouve avec Ray qui me pourchasse, bon je m'en suis déjà sortie une fois, mais j'avais pas une prime à l'époque... Donc, reste que la troisième. Mwarf. J'suis quand même assez moyennement chaud pour faire une enquête toussa toussa, d'une parce que je sais pas faire, de deux parce que ça sent l'embrouille et de trois car il va arriver une couille et que ça va encore me retomber sur la gueule. Le troisième point est sûr, c'est Loi de Cofresi, c'est un peu comme la loi de Murphy mais en pire : si un truc peut foirer, il va foirer et ça va retomber sur Jev', si un truc ne peut pas foirer, il va foirer et on s'accordera pour dire que c'est la faute du Jev'. Oui, je hais cette loi, mais j'ai pas trop le choix. Alors, je me lève et j'vais faire un truc.

Bon, deux choix possibles, aller à la ville la plus proche et demander les noms des gens louches dans le coin et de tous se les faire un par un jusqu'à trouver un gusse qui sache des trucs ou aller voir si y'a pas un indice à la maison familiale de la Noj'. Bon, pour la seconde, faudrait que je sache où c'est. Je choppe un passant à lunettes, franchement, il mérite pas de descriptions car j'ai pas envie de décrire tous les quidams que je croise, utilise ton imagination grand.

-Hé, quat'zyeux, tu sais où est-ce qu'elle la maison de Mme Nojika ?
-J'suis pas une carte mec, débrouille toi.

Je me lève et colle une droite explosive sur le banc.

-Tu disais ?
-Faut prendre la route de Belmer et c'est au bout.
-Tu penses sérieusement que je connais les emplacements des routes de Cocoyashi ?
-Ah, oui. C'est la première à gauche.
-Merci, passe une bonne journée et aussi pense à réparer le banc que t'as cassé.

Du coup, je m'avance en suivant le chemin qu'il m'a indiqué. On crame sous le soleil de plomb, du coup, je vais marcher entre les mandariniers. Au bout de cinq minutes, j'vois un truc au loin, avec du vert dessus. Je m'rapproche, le truc c'est une maison, le vert des mandariniers. Franchement, si j'étais PDG du plus gros producteur d'agrumes des mers Bleues, j'aurais un château, avec des tables de black-jack et des putes, pas une p'tite maison dans la prairie. Enfin, c'est plus un verger qu'une prairie mais bon, je trouve que p'tite maison dans le verger, bah ça sonne mal.

Vous avez déjà vu des mandarines roses ? Non ? Moi non plus. Donc le truc rose là bas, dans l'arbre, c'en est pas et vu que je pense pas que ce soit un foutu chewing-gum, j'opte pour la possibilité humaine. J'vais sous le mandarinier.

-Bon, tu descends et t'expliques ce que t'as à voir avec le kidnapping ou je te descends ?

Le truc rose bouge.


Dernière édition par Jevta Cofresi le Mer 30 Sep 2015 - 23:30, édité 1 fois
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Lucky se fit presque agresser par Yamiko quand il demanda s'il y avait quelque chose à gagner à la fin. Oui, le jeune homme n'arrive pas à cacher son côté pirate. Apparemment d'après les dires de Yamiko il y avait en récompenses ... ou du moins à voler, un objet... plus précisément une arme, celle de Nami, son Perfect Climat-Tact! Le jeune homme regarda la femme droit dans les yeux.

J'ai décidé de venir parce que j'avais soif d'aventure. Franchement ...

Lucky ne voulut pas continuer sa phrase, il allait dire qu'il s'en foutait royalement de leur "clients" mais Yamiko aurait vite compris que c'est un pirate et elle l'aurais dans la ligne de mire pendant tout leur périple. Raphael expliqua que quelqu'un était un fan de la Chatte Voleuse, il devait donc y avoir quelqu'uns de ses bibelots ... sûrement du genre un Perfect Climat-Tact? Notre petit groupe entra rapidement dans le sous-sol, la base sous-sol était assez petite. Soudain, un homme arriva, couteau à la main, il demanda à ses hommes de mains d'attaquer. L'un d'eux lança un fumigène bloquant la vue des personnes du groupe.

Merde ... j'voit rien.

Raphael demanda à Lucky s'il avait une attaque pouvant dissiper ce nuage de fumée.

Oui!! Cyclone Tempo!!

Le jeune homme mit son bâton de chaleur sur son bâton de fraîcheur et le lança à travers le nuage de fumée, son bâton frappa trois hommes violemment à la tête. Le vent crée par la combinaison tournoyante de fraîcheur et chaleur dissipa le nuage de fumée en créant un vent violent. Le boomerang revint dans les mains de Lucky. Les trois hommes étaient au sol, le bâton climatique les avaient frappés dans les yeux et envoyé contre un mur avec la force du vent. Une fois la fumée bien dissipé, deux personnes avaient disparus. Jeack et le mec aux cheveux verts. Lucky accrocha ses trois bâtons entre eux pour parer toute attaque ennemi. Il jeta un regard à Yamiko.

C'est normal que ton mec disparaisse instantanément comme ça? Et le gars aux cheveux verts me demande de dissiper ce nuage de fumée et au final il est plus là. Mais ils foutent quoi.

L'homme à la dague passa à l'attaque, il se dirigea vers Lucky en mettant bien sa dague en évidence. Ses yeux étaient fixés sur l'arme météorologique du jeune pirate. Le blondinet décrocha un bâton de son arme et le fit tourner pour se protéger avec des bulles de foudres. L'ennemi s'arrêta d'un coup devant toutes ces bulles foudroyantes. Lucky fit de grands gestes avec sa main qui tenait ses deux autres bâtons à Yamiko pour qu'elle lui vienne en aide. Tout en gigotant il continuait de faire tourner son bâton tout autour de lui pour se protéger avec des bulles de foudres.

Je peux pas m'en sortir seul, je dois continuer à générer des bulles de foudre créant une barrière entre nous. Je pourrais créer un nuage assez grand pour générer une immense puissance de foudre qui pourrait sonner voire mettre K.O notre ennemi à la dague. Yamiko ... il faut qu'elle m'aide pour cette fois.

Spoiler:
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SIXIÈME DANSE
Que La Fête Commence !

De la fumée envahit soudain l'allée. La chasseuse de primes abandonna alors le centre pour se positionner sur le côté tout en se mettant légèrement en arrière. Acte qu'on pouvait accuser d'être bien mesquin de sa part mais il n'était pas de son genre de se protéger derrière des faibles. Elle savait que ses compagnons étaient tout à fait capables de s'en sortir face à une simple bande des bras cassés et puis, elle comptait réellement laisser son "fiancé" se battre à sa place. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on se proposait de la protéger car, habituellement, il était plutôt de son rôle de venir au secours des autres. Seulement, la réalité fut tout autre. Alors que, grâce à son bâton magique, le blondinet avait réussi à dissiper la fumée qu'elle ne fut pas la surprise de la princesse voyant que son chevalier servant avait disparu. Même la tête d'algues n'était plus là.

Je savais bien que c'était trop beau pour être vrai ! Un prince charmant, cela n'existe que dans un conte de fées … Auraient-ils profité de la fumée pour prendre le devant ?

« Franchement c'est quoi ces hommes qui abandonnent une femme au milieu d'une bataille ? » Finit-elle par déclarer à vive voix avant d'effectuer un saut en arrière pour esquiver l'attaque d'un sbire qu'elle envoya ensuite valser par un violent coup de pied latéral.

Enchainant des esquives, coups de poing et pantyshot bien placés, la chasseuse de primes réussit à se débarrasser sans mal des larbins mais parmi le lot, il y en avait un qui paraissait bien plus résistant que les autres. Sans doute un subordonné d'étage supérieur. Ce dernier persistait à attaquer le petit blondinet qui ne cessait de reculer face à ses assauts.

« Ce n'est pas bien de s'en prendre à un enfant mon grand !  Fit la chasseuse de primes pour attirer l'attention de l'assaillant. Si on jouait plutôt entre adultes ? »

Il ne fallait pas plus pour provoquer l'homme à la dague qui changea aussitôt de cible. Son couteau bien en évidence, il chargea la jeune femme qui esquiva la première attaque, puis la seconde, la troisième … Le jeu dura ainsi un long moment car, d'une dextérité qui démontrait que l'assaillant avait en main une arme qu'il maitrisait parfaitement, celui-ci enchainait les attaques sans laisser à son adversaire la possibilité de contre-attaquer. Ne se laissant aucunement perturber par l'habilité de l'ennemi, la jeune borgne guetta la moindre ouverture tout en effectuant sa danse de l'esquive.

Contrairement avec les bras cassés de tout à l'heure, la chasseuse de primes mit plusieurs secondes avant de trouver une faille chez le belligérant. Alors que ce dernier cherchait à le poignarder de front, elle fit un grand écart pour ramener son corps vers le bas puis, dans l'élan, elle distribua des violents coups de poing dans les genoux de l'attaquant. Assaut qui se révéla insuffisant car la cible fléchit mais ne tomba pas. Après un regard empli de rage à l'attention de la jeune borgne, l'homme se jeta littéralement sur cette dernière, son couteau en avant mais, ayant anticipé l'action de son rival, l'ancienne acrobate effectua une roulade arrière pour abandonner sa position.

De nouveau sur ses pieds et assez éloignée de l'opposant, la Danseuse du vent guetta ce dernier qui avait cessé de l'attaquer.

« T'es qui bordel ?
- Mon identité n'a pas d'importance mais par contre … tu devrais apprendre à ne pas oublier le nombre de tes ennemis ! » Lâcha la chasseuse de primes alors que Lucky semblait préparer une attaque.

L'avertissement lâché par pur jeu de provocation de la jeune borgne pouvait faire échouer l'assaut du blondinet mais la jeune femme s'apprêtait à rattraper le coup si telle serait le cas …


Dernière édition par Yamiko le Mar 29 Déc 2015 - 18:25, édité 1 fois
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La lame s’abattit, seule juge de ses victimes, éclaboussant la pièce de leur sève. Un craquement sourd accompagna la grande gerbe, un déchirement, l’annonce d’une destruction qui ne pourrait être réparée.

Raphaël, qui venait de rouler sur le côté pour éviter le coup fatal, ne put s’empêcher de jeter un regard compatissant au panier d’osier qui aurait pu être son crâne. Destin regrettable, s’il en était, cependant le croupier ne pleura pas bien longtemps son compagnon tressé. Il préféra, en effet, profiter du bref instant de répit qu’on lui laissait pour savourer l’onctuosité du jus des mandarines sectionnées, dont quelques perles avaient su trouver leur chemin jusqu’à ses babines.

"Je crois que je me plairais bien ici en fin de compte ! Juste- "

Trouvant gauchement un moyen de se relever, il évita un nouvel assaut qui ne manqua pas d’éclabousser sa chemise. Il eut à peine le temps de retrouver son équilibre – décidément bien embêté par les liens qui l’entravaient – qu’il faillit  trébucher sur un panier renversé.

"Eh merde!"

Emporté dans son élan, il eut la bonne idée de balancer les fruits qui trainaient à ses pieds, espérant assommer son agresseur avec un tir bien placé. On lui avait toujours dit qu’il avait un bon coup de pied, et son talent de tireur n’était plus à prouver.
Et pourtant, même s’il visa juste, l’autre n’éprouva aucune difficulté à  contrer les projectiles, tranchant agrumes et autres fruits avec l’habilité d’un grand chef. Cet échange, s’il s’avéra inutile, eu au moins pour effet de repeindre la pièce –bien terne- avec une bien sympathique palette de saveurs.

Son passage avait retourné, ce qui semblait avoir été une cuisine, sens dessus-dessous et le maître des lieux n’y était pas pour rien.
Si un jour on lui demandait quelle avait été l’expérience la plus étrange de sa vie, il répondrait sans douter que se faire attaquer par un canard et son fidèle poireau de combat ne l’avait pas laissé indifférent.

D’abord, et même s’il n’avait jamais trouvé les volatiles bien sympathiques, parce que son agresseur à plumes se montrait particulièrement acharné et bien peu soucieux du massacre fruitier dont il était le grand investigateur. Ensuite parce que l’arme du délit était bien inhabituelle.
Comment un poireau pouvait-il se montrer si tranchant ?

"Eh du calme ! Je ne suis pas là pour voler tes fruits, regarde un peu le massacre que tu es en train de nous faire … pour rien ! "

S’il n’était pas certain de pouvoir se faire comprendre par la bête, il jura cependant de la voir froncer davantage les sourcils… En considérant qu’un canard puisse avoir des sourcils. Anticipant la prochaine attaque, et repérant un couteau qui pourrait l’aider à se libérer, Raphaël commença à reculer avec prudence.

"On pourrait discuter tu sais, résoudre ça entre gens civilisés ! Tu sais moi je ne suis pas là pour attaquer votre base, je me suis même plutôt ami avec euh… Comment elle s’appelle déjà ?... Selphi ! Et puis Lux aussi, je la connais bien ! On se mange des mandarines ensemble toutes les semaines, c’est un peu comme ma petite amie, tu vois ? Il n’y a pas de raison qu’on se fâche !"

Encore un peu énervé, mais cherchant visiblement à comprendre, le canard pencha la tête sur le côté, laissant le croupier entravé se rapprocher lentement mais sûrement de son objectif.

"Oui, tu vois on s’est rencontré ce matin, c’est elle qui m’a invité à passer dans le coin ! D’ailleurs je suis en train de l’attendre, parait qu’il y a des intrus dans le coin. C’est sans doute pour ça que ça n’arrête pas de sonner. J’aimerai bien filer un coup de main… Du coup…"

Le vert se pencha sur la table, essayant d’attraper tant bien que mal le couteau de cuisine avec sa main la moins bloquée.

"… On pourrait faire la paix, tu ne crois pas ?... "

Réussissant à se saisir de la lame, il s’attaqua tout de suite à ses liens, gardant toujours un œil sur la volaille.

"Et aider Lux tous les deux hein ! N’est-ce pas que tu veux aider Lux ?
- K-Kwooaaa ?
- Et voilà !"

Enfin libéré, Raphaël se massa un instant les poignets avant de reporter son attention sur le « Presse-Agrumes ». Il n’était pas peu fier d’avoir réussi à le calmer. Le nom de la voleuse ne semblait pas lui être inconnu, et au vu de la tronche qu’il tirait, il devait même très bien savoir de qui ils étaient en train de parler. Entre la perversion et l’avidité, les traits du volatile avaient pris une étrange teinte écarlate, embuée de transpiration et de salive.

Si bien que le croupier se demanda un instant si son nouveau compagnon n’allait pas entrer dans une nouvelle crise de nerfs. Ce qui n’arriva heureusement pas.
Du moins… peut-être aurait-ce été plus rassurant que de se retrouver en tête à tête avec un canard plein d’arrières pensées… Il se rapprochait d’ailleurs un peu trop près de lui à son goût…

"Je…Qu’est-ce qu’il y a ? "

Le poireau sous le bras, l’œil expert et avec l’allure d’un fin négociateur, la bête ailée était à présent à sa hauteur, juché sur un plan de travail pour qu’aucun d’eux n’ait à se sentir inférieur. Il tendit son aile, comme on tendrait un bras, pointant du bout de cette dernière la gourmette qui saillait au bras de Raphaël.

Cette dernière n’avait pas une grande valeur, pas plus financière que sentimentale, mais elle l’accompagnait déjà depuis quelques temps et il avait fini par s’y habituer. Elle avait un éclat tout particulier qui semblait séduire la bête.
Curieux de voir où l’autre voulait en venir, il la détacha de son poignet la tenant dans sa paume tendue, comme pour attendre les termes du marché.

Il remarqua alors la petite plaque de bronze qui pendait au cou de l’oiseau doré, une fine inscription y avait été gravée par des mains grossières et maladroites, mais il y avait plus difficile à déchiffrer.
Entre autres les mimiques animales d’un chef à plumes qui est en train de vous mimer le contrat qu’il veut passer avec vous.

"Choco, c’est ça ? Si je comprends bien, tu veux que je te donne ma gourmette et en échange tu vas m’aider ? Sans poser de questions ?
- Kwooaaaaa. "

C’était un oui.

Raphaël sourit. Jetant un rapide coup d’œil autour de lui, il alla vérifier le mur par lequel il venait d’entrer. Il n’arriva pas à discerner les bruits du combat, pas plus qu’à le faire pivoter de nouveau. Ce devait être un passage à sens unique.

Choco attendait calmement que le vert prenne une décision.
Il avait tellement peu d'égard pour cette cuisine chaotique que Raphaël commença à douter qu’il en soit vraiment le gardien, peut-être y avait-il été assigné, mais il était certainement arrivé ici par le fruit du hasard.

Jouant encore quelques instants avec sa gourmette, il finit par planter son regard dans celui du sabreur, tout en passant machinalement ses doigts sur sa chemise, devenue bien poisseuse.

"Ça marche, je te la donne. " joignant le geste à la parole, il lança le bijou à son interlocuteur qui le réceptionna avidement, avant de reprendre "Mais on commence par me trouver des habits de rechange ! "


Dernière édition par Raphaël Andersen le Dim 17 Avr 2016 - 13:33, édité 2 fois
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Yamiko était vraiment énervée que son chéri ne l'avais pas protégée. Elle mit au tapis des hommes de main du mec au couteau si rapidement que Lucky avait la bouche entre-ouverte. Cette femme est forte, vraiment très forte. Elle fonça ensuite sur l'homme au couteau qui empêchait Lucky de faire autre chose que de générer des bulles de foudre. Elle hurlait que ce n'était pas bien de s'en prendre à des enfants.

Un enfant ... un enfant ...

L'homme au couteau changea de cible en voyant la borgne s'avancer critiquement vers lui. Les deux personnes se donnaient des coups très rapidement. Lucky en profita pour reculer, il rangea son bâton de foudre. Posa un genoux au sol et fit tourner ses deux bâtons de fraîcheur et de chaleur, créant un nuage encombrant une bonne partie de la hauteur jusqu'au toit. La borgne rappela donc au même au couteau qu'il ne devait pas oublier de ne jamais tourner le dos à son premier ennemi. L'homme se tourna pour regarder Lucky qui avait son bâton de foudre dans la main. Il jeta rapidement une bulle de foudre à l'intérieur.

YAMIKO!!! Recule!!!! Thunderbolt Tempo!

D'innombrables éclairs tombèrent du nuage pour foudroyer fortement l'ennemi au couteau. Après quelques secondes d'électrocution intense, le nuage se dissipa. L'homme tomba les deux genoux au sol, complètement K.O. Lucky rangea son bâton de foudre et afficha un grand sourire.

Merci Yamiko, je pouvais pas utiliser cette technique il me bloquait. Il me fallait un temps de préparation.

Le jeune homme regarda autour de lui.

Les gars ont pas pu partir si rapidement. L'entrée était fermé on l'aurait entendu et le couloir était bloqué par le mec au couteaux et ses larbins ... il y aurait une autre entrée? Tu as une idée? Actuellement là je vois pas du tout où ils sont passés les deux gars.

Lucky regardait tout autour de lui, il ne pouvaient pas être sortis si avoir avancé. Il laissa Yamiko réfléchir et essayer de trouver un moyen de faire quelque chose.
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SEPTIÈME DANSE
Django L'Afro-Bretteur

Le blondinet réussit à terrasser l'ennemi avec une facilité qui éveilla la méfiance de la jeune borgne. Elle le pensait être le moins dangereux parmi ses nouveaux compagnons d'infortune mais les techniques météorologiques du petit n'étaient pas à sous-estimer semblait-il.

Une idée ? … Elle en avait même deux ; bien qu'elle n'était pas sûre de leur exactitude. Le blondinet avait vu juste : son "fiancé" et la tête d'algues n'auraient pas pu revenir sur leurs pas sans qu'ils l'auraient remarqué malgré la fumée. La chasseuse de primes les supposait donc, soit être de connivence avec les malfrats qui les avaient donc laissé passer, ou bien ils étaient extrêmement malins et très discrets au point de pouvoir traverser le mur humain qui s'était dressé devant eux, sans devoir prendre part à la bataille. L'un ou l'autre, la jeune femme se sentait trahie mais n'étant pas du genre à s'emporter pour si peu, elle garda son calme, se promettant cependant de leur faire passer un sale quart d'heure, à sa manière, si elle venait à les recroiser. Elle n'était pas du genre rancunier mais elle avait un côté malsain qui adorait s'amuser à torturer, gentiment, ceux qu'elle jugeait mériter un châtiment et tout prétexte était bon pour s'adonner à son jeu puéril.

« Je ne sais pas vraiment ce qui se passe mais on va devoir continuer à deux …Enfin … si tu ne te sens pas capable de poursuivre, tu n'as qu'à faire demi-tour. Je ne te retiendrai pas. »

Sur ces derniers mots, la jeune borgne s'avança, évitant de marcher sur les corps inertes, mais qu'elle espérait être toujours en vie, qui jonchaient à présent le sol. Bien que la présence de Lucky pourrait la soulager dans la bataille, elle n'était pas prête à l'enrôler dans un combat dans lequel elle avait un intérêt personnel. Si elle s'était engagée dans cette belligérance, plus que le désir de sauver le gamin qui avait été kidnappé, elle comptait régler son compte avec Lux la Voleuse d'élite, dont elle était à présent presque certaine de l'implication dans cette affaire.

Les pas de la jeune femme ne la menèrent pas bien loin qu'une deuxième vague des sbires vinrent lui barrer le chemin alors qu'elle s'était introduite dans une nouvelle pièce.




« Vous n'irez pas plus loin ! Fit une voix grave alors que les bras cassés s'écartèrent pour laisser passer un homme avec une coupe afro. Vous … L'homme s'interrompit, voyant que l'ennemie était une femme. Vous êtes magnifique ! » Déclara-t-il soudain.

Remarque qui voila le faciès de ses compagnons d'indignation mais qui arracha un sourire amusé à la jeune borgne. L'homme qui lui faisait face était réputé pour aimer les femmes. Chose dont la chasseuse de primes n'était point informée mais n'importe qui aurait deviné cette facette du personnage après sa déclaration si spontanée.

« Merci … Vous avez des très beaux cheveux ! ... Puis-je savoir votre secret pour les entretenir ?
- Laver avec du savon de marseille puis les laisser en l'état sans jamais les brosser !
- Savon de marseille ? Où pourrais-je donc me fournir de ce produit miraculeux ?
- À Ma …
- Django-san ? Est-ce vraiment le moment de parler produit de cheveux ? … Ne voyez-vous donc pas qu'elle est en train de se moquer de vous ! »

L'homme étudia plus attentivement du regard la jeune femme aux cheveux blancs. Cette dernière aurait pu tenter de séduire l'adversaire afin de l'écarter de son chemin plus facilement mais la séduction n'était pas un art dans laquelle elle excellait. Elle se contenta donc d'offrir à Django un beau sourire, seule arme de séduction dont elle était capable d'user malgré l'arsenal en sa possession. Entreprise qui n'eut pas le résultat escompté car en retour l'homme, qui avait dû déceler l'artifice, dégaina son katana.

« Vous ne m'aurez pas vile femme ! »

Je suis vraiment nulle à ce jeu ! Reconnu la jeune femme intérieurement tout en dégainant, après s'être mise en position de garde, son sabre tanto qui était caché dans son fourreau à l'horizontale en bas de son dos alors que les bras cassés se jetaient sur elle.

D'une dextérité bien supérieure à celle de ses assaillants, la Danseuse du vent réussit à envoyer au tapis ses agresseurs, ajoutant à ses attaques et blocages avec la lame courte, des coups de pied bien maitrisés. Si seulement elle avait emporté avec elle son sabre à double lames, elle ne perdrait pas autant de temps. Ne désirant pas attirer l'attention tout en pensant qu'elle ne serait pas amener à tenir tête à autant d'adversaires durant son excursion, elle avait donc laissé son arme à l'auberge.

Comme à la coutume, la chasseuse de primes prenait soin de ne pas infliger des blessures ou coups mortels à ses ennemis mais essayait de ne leur accorder aucune chance de contre-attaquer.

Alors qu'elle venait à peine de se débarrasser des derniers larbins qui l'assaillaient, une lame manqua soudain de perforer la jeune borgne qui avait eu, heureusement, le réflexe de pivoter sur le côté tout en bloquant la même arme qui menaçait de la couper en deux. Django était rentré en scène et il était évident que son talent de sabreur était d'un niveau bien au-dessus de celui de ses camarades qui embrassaient à présent le sol. Une difficulté qui ne faisait pas du tout plaisir à la jeune femme qui n'appréciait guère un combat qui perdure alors que, contrairement à elle, son adversaire semblait s'amuser de la situation.

« Vous êtes vraiment forte ma jolie ! Fit l'homme alors qu'une expression de jouissance mélangée à de la folie déformait à présent son visage de dur à cuire.
- Tsssss ! » Fit tout simplement la chasseuse de primes qui, quant à elle, arborait un faciès de plus sérieux comme à chaque fois qu'elle s'apprêtait à s'engager dans un combat qu'elle savait ne pas prendre à la légère.

La jeune femme avait compris que l'ennemi ne comptait pas la ménager malgré ses déclarations. Bien plus que les femmes, celui-ci semblait apprécier se battre et se réjouissait donc de trouver un adversaire à sa hauteur …


Dernière édition par Yamiko le Mer 6 Jan 2016 - 21:54, édité 1 fois
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Jetant un coup d'œil dans le couloir, Raphaël constata qu'il avait le champ libre. Ses compagnons étaient probablement en train de faire du grabuge un peu plus loin, toute la base était en effervescence, ses habitants devaient être à leurs trousses.
Et lui en profitait pour faire un peu de tourisme.

Il s'était laissé guider par son nouveau compagnon, qui n'était décidément pas plus contrarié que ça d'avoir vu débarquer un étranger, et avait pu faire main basse sur des frusques laissées dans un coin.
Ne sachant trop ni où il se situait, ni ce qu'il cherchait, le jeune homme marchait à pas de loup, inspectant le moindre angle de porte pour y déceler signe de vie.

La situation était grandement en sa faveur et il avait tout loisir de retrouver l’otage pendant que les kidnappeurs se débattaient contre les envahisseurs. Ce qui était plutôt arrangeant étant donné qu’il y avait ici presque autant de portes qu’en haut de bottes de foin.

De quoi bien s’amuser.

"K-Kwoa?!"

Retrouver la voleuse était de toute évidence l’objectif du canard. Peut-être l’avait-il un peu trop pris au mot lorsqu’il avait décrit la relation qu’il entretenait avec elle, et par conséquent le marché qu’ils étaient en train de conclure.

"Pas la peine de faire autant de bruit…"

Pressé de remplir de sa mission, le cuistot à plumes se montrait bien moins discret que son compère, et n’arrivait décidément pas à comprendre pourquoi il trainait tant la patte. Et même s’il doutait encore de lui, il était pourtant persuadé que l’objectif du vert était de retrouver Lux.
Ce qui, au final, n’était pas si éloigné de la réalité. Si elle avait été engagée pour enlever le gamin, nul doute qu’elle devait encore lui tourner autour. Si il trouvait la jeune femme blonde, si prompte à partager ses mandarines, il y aurait de grande chance qu’il puisse récupérer ce qu’il était venu chercher.

Cependant, il était prêt à se passer, bien volontiers, d’un affrontement.
La discrétion s’imposait donc, l’effet de surprise et surtout pas une confrontation directe. Alors autant ne pas arriver au pas de course.

"Je veux lui faire une surprise tu comprends, elle ne doit pas nous entendre arriver... "

La bête sembla comprendre et hocha la tête, restant tout de même devant mais prenant cette fois beaucoup plus de précautions, abandonnant son allure pompeuse pour copier les déplacements et les mimiques du croupier.

Une brave bestiole.

Avec un peu de caractère, mais fidèle à ses principes et résolue à faire ce qu’on lui demande.
Choco n’était pas peu fier de lui. Il aimait qu’on compte sur lui et qu’on reconnaisse ses nombreuses qualités.

Tel un fringant coq de basse-cour, il radiait par sa fauve démarche, bombant le torse, les yeux tournées vers les cieux. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite et il longeait un nouveau mur, plus discret qu’un alizé, plus droit que l’horizon. Un coup à droite, un coup à gauche… Et il avait perdu de vue Raphaël !

"kwoaaaaaaaaa?"

Retournant en arrière, il constata que le vert était resté à l’entrebâillement d’une porte de bonne facture, guettant un spectacle qui semblait le captiver. Curieux, car l’humaine recherchée ne semblait pas être là. La porte en question avait, jusque-là, toujours été fermée.
Et maintenant, voilà qu'y pendouillait une grosse clef d'argent.
Ni une, ni deux, il le rejoignit, entrouvrant d’avantage la porte pour pouvoir y regarder.

"Qu’est-ce que j’en ai fais… Qu’est-ce que j’en ai fais… Où est-elle bon sang… "

Un homme, le ventre traînant, était accroupi devant un tas d’or et d’objets précieux qui dégoulinait d'un gros coffre en métal trempé, fouillant de-ci de-là et éparpillant les pièces pour mieux retrouver ce qu’il était venu chercher. Entendant Choco tomber à la renverse, emporté par la porte sur laquelle il s’appuyait, l’homme sursauta.

"Qui êtes-vous ?! Que faites-vous là ?! Comment vous êtes arrivés là, l’couloir était bloqué ?! Qu-Qu’est-ce que je fais là ?! Qu-Que… je…
-Eh calme ! Je m’appelle Raphaël et lui c’est Choco, on est passé par le passage secret de la cuisine, on nous a envoyé te chercher. Gros Roger, c’bien ça ? "

Les dossards personnalisés, qu’est-ce que c’était pratique !

"Euh… Je… Enchanté ? Mais du coup, vous connaissez aussi le passage secret de la cuisine ? On l’avait pourtant construit en cachette pour pas que la chef sache que… Enfin je veux dire…
-T’inquiètes, on nous a mis dans la confidence.
-K…. " lâcha Choco qui ne comprenait pas tout.
Le sbire, n’y prêta pas attention "Oh vous me rassurez… La patronne me ferait tellement la peau si elle savait. Justement j’ai réussi à en cacher l’autre jour ici, personne sait, c't'une bonne cachette ! Mais j'suis le seul à part elle à avoir une clé !... J- Je n'sais même plus où j'ai foutu la clé... Merde !Je suis trop stressé... Faut que je me reprenne ! Ils vont venir donner à la kidnappeuse ce qu'elle veut... j'suis trop mal. Cet alerte est une aubaine, personne ne traîne dans le coin... Bon sang j'aurais vraiment du récupérer ça plus tôt... On s'rait tellement mal si elle tombait dessus… Et j’arrive plus à le retrouver… J’aurais bien besoin d’un coup de main mec ! Tu ne diras rien à personne, prom-URGH ! "

Un coup de poireau bien placé au niveau de la nuque, et l’homme s’effondra, ravalant ses mots.

"Je suis bien d’accord, il parlait trop. Mais dis-moi, c’est qu’il y en a un pour un paquet de Berrys là-dedans ! "

Trop tard, la bestiole avait déjà sauté la tête la première dans le tas de trésor et était déjà en train de faire ses emplettes.



Décidément, ce canard faisait preuve de beaucoup trop d’intérêt personnel pour faire partie d’un groupe. Comment était-il arrivé là, c’était une bonne question, mais toujours est-il qu’il ne perdait pas le Nord. Raphaël sourit.

Une petite pulsion s’était également emparée de lui.

L’otage pourrait bien attendre. Et même si la mise en garde de Yamiko restait ancrée dans son esprit, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était bien trop occupée pour venir chercher des explications ici.
Souriant encore d’avantage, un petit éclat dans les yeux, le croupier se frotta les mains devant le butin, fruit des activités illicites du gang des Berrys "Mes poches ne seront sans doute pas assez profondes…. M’enfin ~ "

Et il se jeta à la rencontre de son trésor, se mettant à faire des tas de 10.000 Berrys pour prendre le moins de place possible dans ses affaires. Activité à laquelle il se livra avec enthousiasme, comme un enfant à qui on présente son jeu préféré.

Son compagnon, amateur de joailleries –Raphaël commençait de plus en plus à soupçonner Choco d’avoir été attiré dans la base par les trésors qui y transitaient-  déterra un petit coffre en bois, orné, qu’il s’empressa de remplir avec ce qu’il comptait emmener.

Il devait se montrer efficace, après tout un jeune garçon en détresse l’attendait ! Ses compagnons l’attendaient ! La bataille l’attendait !

Sauf que…

"La porte est ouverte… Est-ce normal ? "

Lux.

Eh merde.


Dernière édition par Raphaël Andersen le Dim 17 Avr 2016 - 18:44, édité 2 fois
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Yamiko continuait d'avancer en marchant sur les corps des hommes qui étaient complètements K.O, le jeune homme rangea son arme et garda juste celle de foudre dans sa main droite. Il souriait en voyant certains corps au sol, même K.O ils faisaient une tête à mourir de rire. Yamiko expliqua donc à Lucky qu'ils allaient devoir continuer à deux seulement.

Oh non, je ne partirais pas. Tu auras besoin de moi je pense.

Lucky termina sa phrase avec un grand sourire en posant sa main droite sur l'épaule de la borgne. Ils continuaient d'avancer dans les couloirs sous-terrains qui étaient légèrement étroits. Des bruits de pas résonnaient au loin, plusieurs sbires s'étaient ramenés avec un mec qui commençait à draguer Yamiko. Le jeune blondinet ne put retenir un sourire en voyant comment les deux se cherchaient. Un autre sbire s'approche et demande au dénommé Django de s'arrêter. La borgne se décide donc à le prendre en combat. Il fallait donc que Lucky s'occupe des autres sbires. Il s'approcha de la femme au cheveux blancs et fit un léger sourire en parlant.

On est pas là pour draguer à ce que je sache? Allez, on les terminent rapidement d'accord?

Elle était déjà en plein combat, cet homme était vraiment fort. D'un côté Lucky aurait pu l'aider en utilisant son attaque de foudre mais bon, elle était forte elle pouvait se le faire facilement normalement. À côté de ça, Climat-boy combattait des sbires. Un premier homme sauta sur le blondinet avec un sabre. Lucky le bloqua avec son arme et le frappa dans le cou pour le faire tomber dans les pommes. Une fois cela fait il recula de quelques pas et fit tourner son arme de foudre devant lui pour lancer énormément de bulles foudroyantes. Croyant que ce n'était qu'une mauvaise blague, une partie des sbires s'avancèrent dangereusement des bulles.

Réfléchissez un peu avant d'avancer! La météo peut parfois s'avérer ... foudroyante!

Au tout dernier mot, les bulles touchèrent des sbires qui furent parcourus de puissantes charges électriques. Un autre homme arriva derrière les corps qui tombaient un à un. Il donna un coup d'épée à Lucky qui bloqua au tout dernier moment l'assaut. Il tomba sur les fesses un peu en arrière. L'homme lui sauta dessus avec son épée pointée vers le bas pour l'embrôcher. Lucky roula sur le côté en hurlant.

AH! Mais t'es taré toi? T'as cru tu pouvais m'embrôcher comme ça? J'suis pas ton pote moi hein?! Donc tu te calmes!


L'homme affichait un sourire sadique, il le visait de son épée. Il commença à suivre le blondinet qui esquiva plusieurs coups, parfois très proches de sa peau. Sa joue saignait, il avait réussi à le toucher. Le jeune homme se tourna, il n'était qu'à quelques centimètres de son ennemi. Dans sa main droite il y avait son bâton de chaleur sur celui de fraîcheur. Il le lança d'un coup en hurlant.

Cyclone Tempo!

Le boomerang de vent envoya violemment l'homme à l'épée contre un mur lui faisant cracher du sang, il emporta avec lui quelques sbires qui étaient derrière. L'arme arriva dans la main de Lucky assez violemment, ce qui eut pour effet de l'envoyer au sol un peu plus loin.

Argh ... Bon, Yamiko! Tu t'en sors? Ils sont de plus en plus là ... j'arrive pas à les gérer.

Un autre sbire épéiste sauta sur Lucky et lui entailla l'épaule. Le jeune homme se releva en reprenant son arme. Il tournait la tête dans tous les sens, il devait savoir où étaient partis les deux autres idiots qui se sont perdus, ils doit gérer les sbires tout en essayant de trouver un endroit où partir en douce pour rejoindre notre but. Il y en avait qui arrivaient pendant que d'autres tombaient, à croire que ça n'allait jamais se terminer! Le pirate mit son bâton de foudre devant lui et le fit tourner à nouveau pour envoyer une nouvelle vague de bulles de foudres, il utilisait cela comme une barrière pour éviter ses ennemis d'approcher au risque de se faire foudroyer. Lucky avait du mal à rester debout, avec ce qu'il venait de se prendre, faire tourner son bâton devenait douloureux et atrocement pénible.
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HUITIÈME DANSE
La Danse de Yamiko

Face au menace du dénommé Django, la chasseuse de primes rangea dans son fourreau le sabre tanto - qu’elle pensait ne pas faire le poids face au katana de son adversaire – avant de se baisser, tout en gardant en vue l’ennemi, pour ramasser le katana d’un de ceux qui étaient à terre.

Alors qu’elle se releva, Lucky s’approcha d’elle.

Décidément, elle qui arrivait pourtant à s’entendre si facilement avec autrui, ne réussissait pas à encadrer le blondinet qui battait pourtant de son côté. Il avait l’air gentil mais le courant ne semblait pas vouloir passer entre eux. En tout cas, pas du côté de la jeune borgne qui se sentait irritée rien qu’en entendant le son de la voix du petit blond. Sans doute parce que la jeune femme y descellait une certaine note de dédain, chose dont elle avait en horreur.

« Ne te comporte pas avec moi comme si on a élevé les couchons ensemble s’il te plaît ! » Lâcha la jeune borgne sans méchanceté, tout haussant son épaule pour inviter Lucky à retirer sa main avant de parer la première attaque de l’afro-bretteur qui ne semblait pas vouloir les laisser discuter plus longtemps.

« Ce n’est pas le moment de jaser ma beauté ! ... C’est plutôt l’heure de danser avec moi ! »

À peine avoir lâché les derniers mots, l’homme lança une nouvelle offense que la jeune femme réussit, une fois de plus, à parer mais de justesse. Django enchaina ensuite une succession de coups de lame, sans offrir le moindre répit à son ennemie. Sa dextérité au maniement de sabre était d’un niveau au-dessus de celui de Yamiko, qui, ne trouvant aucune faille dans les attaques de son assaillant, ne put qu’user de son agilité pour les esquiver ; parant parfois quelques coups mais sans pouvoir placer la moindre contre-attaque.

Dans ses esquives, la jeune borgne était forcée de reculer dangereusement et finit par se prendre le pied dans un corps qui jonchait sur le sol et tomba sur le postérieur. L’afro-bretteur en profita pour chercher à planter sa lame dans la poitrine de la jeune femme mais cette dernière effectua une roulade sur le côté. L'arme blanche de Django se planta alors dans le corps d’un de ses camarades qui, en réalité, n’était pas mort car celui-ci poussa un cri d’agonie tout en se cabrant avant de se rallonger de tout son long sur le sol. Incident qui fronça de déplaisir les sourcils de Django mais sans lui faire perdre son sang-froid, cependant il attaque la jeune borgne avec plus de violence.

Yamiko, de nouveau sur ses pieds, esquiva le premier assaut et, une fois de plus, une pluie d’attaques vint l’assaillir, la forçant de nouveau à reculer. La chasseuse de primes réussissait à esquiver que de justesse les attaques de Django - dont l’ardeur avait gagné en puissance – offrant ses vêtements en pâture à la lame de son assaillant. Tailladés de partout, les vêtements de la jeune femme s’étaient transformés en lambeaux en seulement quelques secondes. Le sabreur réussit même à lui entailler le bras gauche. La blessure n’était pas assez profonde pour empêcher Yamiko de manier l’épée qu'elle avait en main mais celle-ci saignait avec évidence.

« Essaie un peu de m’attaquer jeune fille ! Tu ne m’amuses pas du tout là !
- Comme tu voudras ! » Lâcha la chasseuse de primes dont l’œil aux aguets avait réussi enfin à déceler une ouverture pour tenter de placer une offensive.

Au lieu de parer la lame qui menaçait de la perforer, elle se contenta de pivoter rapidement sur le côté. Elle tourna sur elle-même, tout en se déplaçant vers l'arrière de son adversaire qui continua d’avancer. Dos à l’ennemi, elle retourna la lame de son katana, en l'empoigna des deux mains, avant de le plonger sur le côté, effleurant son flanc gauche. L’arme blanche se planta dans le haut de la cuisse droite de Django qui, tout en poussant un cri d’élancement, se retourna pour tenter de la faucher mais la Danseuse du vent recula d’un bond.

« Django-san ? » Hurla un sbire avant de se précipiter pour venir au secours de son supérieur.

D’autres avaient rejoint le subordonné mais l’afro-bretteur refusa leur aide.

« Ne vous en mêlez pas ! Ceci est mon combat !
- Mais Django-San, vous êtes ble ...
- La ferme ! Je vous ai dit de ne pas vous en mê ... Heu ? »

Une lame qui vint de se planter dans son ventre, interrompit l’afro qui lâcha son sabre afin de compresser sa nouvelle blessure qui saignait rapidement et abandonnement. C’était l’œuvre de la jeune borgne qui, ayant marre de ce combat qui perdure, avait profité de ce que Django avait baissé ses gardes pour la viser avec son sabre tanto. Un coup plutôt mesquin de la part de la chasseuse de primes mais dans un combat où était misée sa vie, tous les coups étaient permis.

Alors que deux sbires s’occupèrent de l’afro-bretteur - blessé et neutralisé - les autres se jetèrent sur la chasseuse de primes, qui n’avait pas attendu qu’on l’attaque, pour ramasser deux sabres par terre qu’elle tint étrangement pour préparer son tourbillon acéré. Elle retourna vers l’arrière le tranchant de la lame du katana de sa main gauche puis tendit les bras de chaque côté. La Danseuse du vent bascula ensuite le haut de son corps vers la droite avant d’effectuer des tours fulgurants sur elle-même, dans l'autre sens, déchiquetant tous les assaillants qui étaient à porter de ses lames. Elle se déplaça ainsi sur quelques mètres, se débarrassant d’une dizaine des bras cassés en quelques secondes.

Ne trouvant aucune faille dans sa technique bien singulière, les sbires encore debout reculèrent. La jeune borgne s’immobilisa mais elle ne laissa pas le temps aux ennemis d’analyser la situation qu’elle leur fonça dessus. La chasseuse de primes se fraya un chemin à travers les bras cassés qui ne cessaient d'affluer, tels des insectes qui tentaient de défendre désespérément leur territoire. D’une dextérité qui démontrait l’étendue de son agilité et de ses réflexes aiguisés, la Danseuse du vent distribuait des coups de lame à ses assaillants, évitant de leur infliger de coup fatale mais cherchant juste à les neutraliser. De temps à autres, elle offrait des coups de pied, de genoux ou de coude bien placés pour faire plier ou envoyer valser quelques ennemis.

Face à l’offensive de masse, une lame finit par atteindre le franc gauche de la jeune femme, laissant une légère entaille d’où du sang perla rapidement. Elle se débarrassa vélocement du responsable de sa nouvelle blessure et repartit aussitôt à la charge.

Après un dernier coup de coude dans la mâchoire d’un sbire qui tentait de se relever, Yamiko et Lucky furent les seuls êtres debout dans un couloir, à présent, parsemé des corps et noyé dans des gémissements de douleur.

Après avoir fendu l’air pour se débarrasser du sang qui avait recouvert les lames de ses sabres, essoufflée, la Danseuse du vent s’accorda un moment pour reprendre son souffle.

« Merci petit ! » Fit-elle à l’attention du blondinet sans pour autant lui accorder le moindre regard.

Malgré leur affinité qui frôlait le zéro, la jeune borgne reconnaissait qu'il lui avait été d’une grande aide en terrassant, grâce à ses techniques plutôt divertissantes mais qui s’avéraient très efficaces, un grand nombre des sbires qui s’avéraient être très épuisant à maîtriser quand ils attaquaient en vague.

De nouveau capable de respirer à peu près normalement, Yamiko se retourna en direction de Django - que les deux sbires avaient délaissé pour aller tenter d’aider leurs camarades à neutraliser la chasseuse de primes. Une corde sortit à une grande vitesse du haut de la jeune femme, pour aller s’enrouler autour du sabre tanto qui était toujours planté dans le ventre de l’afro.

« Désolée mais je reprends mon bien, » fit calmement la chasseuse de primes avant de rétracter tout doucement la corde pour arracher en douceur l’arme blanche.

Django n’avait pas extirpé la lame de son ventre, pour éviter une hémorragie qui pourrait lui être fatale mais Yamiko tenait un tantinet à son mini-sabre qu’elle trimbalait déjà depuis un moment avec elle et qui lui avait été maintes fois d’un grand secours, comme ça avait été le cas encore aujourd'hui.

L’homme gémit de plus belle alors que la Maîtresse du rope action finit par récupérer son arme qu’elle essuya sur ses propres vêtements – qui de toute manière allaient être jetés - avant de le glisser dans son fourreau, en bas de son dos. Elle avait effectué toutes ces actions sans l’aide de ses mains - qui étaient déjà occupées - mais juste grâce à la manipulation de la corde.

Yamiko reprit ensuite leur chemin, vers une direction inconnue. Elle et Lucky longèrent plusieurs couloirs mais ils ne croisèrent aucun nouvel ennemi. Le lieu était comme déserté. C’était comme si tous les sbires avaient été envoyés les intercepter à l’entrée.

Au détour d’un nouveau couloir, la jeune borgne eut juste le temps d’apercevoir une silhouette qui lui était familière, disparaitre dans une pièce.

Lux ? ...

Description Technique:
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"Cela ne me gêne pas de rester plus longtemps avec vous, mais vous comprendrez  que pour ça il me faudrait une garantie. Et puis, votre bande à une sacrée réputation, je serai curieuse de savoir sur quels trésors vous avez mis la main ~♥ "

La femme blonde laissa courir ses longs doigts fins le long de la planche en bois qui servait de bureau. Des plans détaillés du village de Cocoyashi et de ses vergers de mandarines étaient étalés au milieu de plumes, de pions et de listes encore inachevées. La pièce était simplement éclairée, elle faisait parfaitement office de salle de réunion.

Une autre femme, la tête enfermée dans un casque froid, se tenait dans un coin, les bras croisés sur la poitrine, visiblement pensive.

"Sélphi-sama, on ne peut pas lui faire confiance ! D’ailleurs Jeza-sama n’est même pas là, nous n’allons pas livrer nos butins à cette voleuse !
-Hmpf ! Attention à ce que tu dis petit homme, je risquerai de me vexer…
-Et alors ! Ce n’est pas mon problème, vous avez complétement retourné la tête de Django-sama ! Nous pouvions parfaitement mener cet enlèvement, comme nous pouvons parfaitement défendre notre base en nous passant de vos services ! Vous n’êtes qu’une manipulatrice, une sorcière, une-
- "

Le son d’un fouet claqua dans l’air étouffant de la base souterraine.  Les derniers échos de l’alarme déclenchée par les intrus se perdirent dans le silence.
Le sbire effronté suffoquait, un lien puissant venait de se nouer autour de son cou.

"Je n’accepte pas qu’on me parle sur ce ton.
-Lux. Libérez-le."

Enfin sorti de sa transe, la coordinatrice des lieux, s’était décidée à intervenir. Se plaçant entre la mercenaire et son sous-fifre, elle leur intima d’arrêter les hostilités. La grande blonde accepta sans rechigner, relâchant, non sans sourire, son emprise sur l’homme qu’elle dominait. Celui-ci s’effondra,  genoux à terre, trop soulagé de retrouver son souffle pour consacrer ses forces à autre chose.

"Je vous emmène au coffre. Tino et Django s’occupe des intrus.
-Parfait ~♥"

Rendu guillerette par sa victoire, la voleuse quitta la pièce la première, se laissant guider à travers les couloirs par son instinct et le langage non verbal de son accompagnatrice. Et ce jusqu’à ce que trouvant la salle du coffre dont elle avait pensé de nombreuses fois à violer la serrure, elle ne s’étonne de la voir pour la première fois… ouverte.

"Non. "

Sans concertation, les deux femmes se précipitèrent à l’entrée de la salle du coffre. Presque personne n’y avait accès et la consigne générale était de ne l’ouvrir qu’en présence du chef. Autant dire qu’il était plus que curieux qu’elle soit à cet instant visitée.
L’arme de Sélphi roula entre ses doigts. Elle devenait soudain nerveuse.

Quelqu’un avait réussi à s’infiltrer aussi loin dans la base… Elle avait perdu trop de temps en discussion.

Lux quant à elle était plutôt intriguée.  Elle avait déjà remarqué les nombreuses faiblesses de cette base qui derrière ses faux-airs de labyrinthe, n’était rien d’autre qu’une suite très linéaires de couloirs qu’on traversait comme de rien, seulement défendus par des saoulards, benêts et êtres trop vénaux pour ne pas se laisser soudoyer. Aucune surprise donc, et elle n’était pas non plus énervée qu’on essaye de la doubler, elle ne laisserait pas faire son rival.
Cependant, le simple fait qu’un collègue puisse officier en même temps qu’elle titillait sa curiosité, d’autant que l’individu avait été suffisamment habile pour se faufiler à travers la bataille qui retentissait vers  l’entrée.

Sauf qu’au milieu d’un tas d’or éparpillé, vêtu d’un uniforme de sous-fifre du gang des Berrys et penché sur un second sbire, assommé, pour  lui lier les poignets, elle ne s’attendait pas à voir le croupier avec qui elle avait eu l’occasion de parler ce matin.

"Qu’est-ce que t-
-Sélphi-sama, vos inquiétudes étaient fondées. Cet empoté de Gros Roger continue son petit trafic et était en train de profiter de l’attaque de la base pour venir piocher dans le coffre. Je l’ai pris la main dans le sac. Et l’ai épargné pour que vous puissiez décider de sa sentence. "

Pas une fois l’homme ne sourcilla.

Il s’était exprimé avec autant d’assurance que si cette histoire avait été la sienne. La voleuse que cette vision avait chamboulée était restée en retrait, analysant la situation pour mieux démêler le vrai du faux. Le danger n’était pas imminent.

Sélphi était tout aussi hésitante. Elle ne reconnaissait pas cet homme, mais elle se surprenait toujours à découvrir de nouvelles recrues envoyées par Jeza, la tête du gang. Qui plus est, elle s’était récemment entretenue avec lui d'une affaire similaire à celle que venait de lui raconter le vert.
Lui rapportant ses inquiétudes et les soupçons qu’elle avait envers le Gros Roger, un des membres les plus anciens du gang, qui avait toute sa confiance, au point qu’il lui confie une clé du coffre…  Jeza avait dit qu’il interviendrait.

La situation était propice à quiproquo.

Mais comment aurait-il pu obtenir ces informations autrement. Elle serra son arme un peu plus fort. Elle avait encore des questions à poser.

"Si vous me permettez, je vais à présent aider les autres à repousser les int-
-Kwoaaaa ♥ "

Alors que, sans attendre les réponses de ses interlocutrices, le sbire au bouc champêtre s’apprêtait à s’enfuir discrètement de la pièce, un espèce de poulet doré et mal coiffé venait de sauter hors du tas de trésor qui le recouvrait.
Poireau coincé dans le repli de son aile, la bave au bec, il doubla le vert et se jeta à la rencontre de Lux qui semblait lui faire le même effet qu’à un goinfre devant un bon gigot.

"Choco ! Encore toi, je pensais t’avoir dit de rester à la cuisine et de me laisser tranquille ! Mes bijoux ! "

Au même moment, Sélphi remarqua les poches trop remplies de celui qui n’était autre que Raphaël.
Pas besoin d’en savoir plus.

D’un mouvement elle fit tournoyer la lame de sa hallebarde pour fendre l’air.  

"Plus un geste ! "

Raphaël esquiva d’un bond vers l’arrière.

Lui-même aurait été surpris de pouvoir s’en sortir avec un stratagème aussi grossier. Il avait tout parié sur le fait que Lux n’interviendrait pas, trop naïf. Et pourtant, occupée par le volatile avec qui elle semblait avoir un passif, elle n'était pas celle qui le menaçait le plus.
À travers le casque, il croisa l’esprit combatif qui habitait les yeux de Sélphi. Elle n’allait pas le laisser s’en tirer à si bon compte. Elle chargea.

Raphaël se saisit d’une lame dorée qu’il avait préparée en cas de confrontation et para le coup en la tenant à ses deux extrémités. La force de son ennemie était impressionnante. Elle le jaugeait,  maniant son arme pour faire ployer celui qui un instant plus tôt s’était joué d’elle.

En dehors, une autre confrontation venait de commencer. Yamiko et Lucky avait finalement fait leur chemin jusqu’ici et Lux, déjà aux prises avec un cauchemar ailé qui en voulait à ses pierres précieuses, ne put faire autrement que de les accueillir.

"Tu vas faire les frais de ma mauvaise journée. "

Déployant soudainement sa rage, elle porta un nouveau coup qui affaiblit la position de Raphaël. Ne se sentant pas de taille à la confronter sur la force brute, il se décida tout de suite à changer de stratégie. Basculant vers l’arrière pour se laisser tomber dans les pièces, il passa vertement le pied qui ne lui servait pas d’appui à travers la garde de la demoiselle, qui emporté par son élan se retrouva projeté par une planchette japonaise et termina sa course contre le mur du fond.

Protégée par son casque, elle encaissa l’impact sans trop de mal.

"Heureusement, j’adore jouer les punching-balls… "


Dernière édition par Raphaël Andersen le Dim 1 Mai 2016 - 13:30, édité 1 fois
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Une fois tous ces petits combats terminés, Lucky esquissa un léger sourire en voyant Yamiko retirer son arme blanche de Django qui avait été bien insolent avec elle. Et dire qu'il se croyait fort, cette fille est d'une force extraordinaire, le jeune pirate n'aimerais pas tellement combattre la borgne, et je ne pense pas qu'il pourrais l'affaiblir. Donc, ils continuaient d'avancer quand soudain, Yamiko s'arrêta un moment. Il y avait des personnes qui hurlaient. Et bien sûr, Raphael était dans le coin! Bon, génial, je devais m'occuper des sbires qui arrivaient par l'arrière. Apparemment il protégeait quelque chose et quelqu'un d'important, mais qui était-ce? Lucky comptait bien en savoir plus, autant dire qu'il était complètement perdue au milieu de ces personnes. Un sbire lui attrapa le bras et voulut le jeter au cachot. Ah et aussi, petite chose qui perturbait notre pirate, Jevta n'était pas là. Où pouvait-il bien être? Il n'avait pas pu disparaître comme ça, à moins qu'il eut quitté l'endroit sans prévenir et là ... le blondinet ne lui pardonnera jamais!

Yamiko! Tu as repéré quelqu'un? Vas-y, je m'occupe des sbires et des combattants un peu plus puissants qu'eux!

Le jeune homme assembla ses trois armes et la fit tourner, faisant du mal à un bon groupe de sbire qui l'entourait. Bon, il avait réussi à se sortir de ça. Pendant que le groupe d'ennemi se relevait tant bien que mal, le jeune homme fit tourner son arme pour créer une dépression et ainsi créer un mirage de lui, ouf, il fut assez rapide. Son mirage était placé là, il ne bougeait pas, quant au vrai Lucky il était caché derrière un tonneau en train de créer un énorme nuage noir. Plusieurs sbires visaient le mirage avec leurs armes en l'insultant et en lui demandant ce qu'il faisait ici, aucune réaction de la part du faux Lucky. Le vrai par contre rigolait bien de sa petite ruse dont il était fier. D'un coup, un bon nombre de sbire sautèrent sur le mirage qui se dissipa, parfait! C'était le moment pour lancer l'attaque. Le jeune homme se leva et lança un grand nombre de bulles de foudre dans l'énorme nuage qui avait encombré l'ensemble du sous-sol, oups ... il en avait trop fait là! Une fois toutes les bulles à l'intérieur, un énorme bruit de craquement se fit entendre et d'innombrables éclairs inondèrent le sous-sol, jusque près de Lux, la plupart des personnes personnes seront donc touchés. Dont, Lucky qui du sauter dans un tonneau et rouler un peu plus loin pour éviter de se faire foudroyer.

AH! Nan, je suis désolé, je sais pas contrôler ça!

Le tonneau explosa contre un mur, le blondinet roula un peu plus loin et arriva près d'une tête familière! Raphael! Il l'avait retrouvé, génial!

Ah! Tu peux me dire où on est là? Et c'est qui elle? Je suis désolé pour l'attaque, mais je crois que j'ai trop concentré d'énergie dans un endroit restreint ... du coup, bah tous les hommes ils sont K.O!

Le jeune homme affichait un grand sourire, alala, il ne savait pas ce qu'il venait de faire là!

Hé! Mais c'est pas ici qu'il y a l'arme de Nami? Je la veux! Je suis là pour ça!

Le blondinet se tourna vers la femme qui était Lux qui la pointa du doigt en commençant à hurler, ok ... il voulait mourir?

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NEUVIÈME DANSE
Lux vs Yamiko

Yamiko se précipita vers la porte par laquelle elle avait cru voir celle qu'elle cherchait disparaitre.

La chasseuse de primes finit par atterrir dans une pièce où régnait du chahut le plus total. Un oiseau étrange était aux prises avec celle qu'elle était venue retrouver et … leur compagnon aux cheveux verts était en train d'en découdre avec une femme casquée. Un moment, Yamiko crut être dans un cirque surtout lorsque le blondinet rentra en scène foutant encore plus de bordels.

« Lâche-moi saleté de volatile ! Débita Lux qui tentait désespérément de dégager Choco qui en avait après ses bijoux.
- Kwoaaaa !
- Je t’ai dit de me lâcher ou je te fais rôtir !
- Kwoaaaa ! Kwoaaaa ! »

Profitant de la situation, Yamiko s’approcha discrètement de la Voleuse d’élite, se débarrassant rapidement d’un sbire qui tentait de l’attaquer.

« Kwoaaaaaaaaaaa ! Kwoaaaaaaaaaaa ! Kwoaaaaaaaaaaa ! »

Lux avait réussi à faire décrocher Choco de sa personne qu’elle tenait à présent par le cou tout en l’éloignant le plus loin possible d’elle. En train de suffoquer, l’animal se débattait de toutes ses forces. Lux avait cessé de ménager le palmipède qui en avait après ses bijoux qu'elle balança sans ménagement contre un mur avant de porter son attention sur Yamiko qu'elle avait remarqué depuis un moment.


« La Danseuse du vent ! En voilà une bonne surprise ! Serais-tu venue pour ma tête ou … peut-être pour toutes les têtes primées de cette base ? Lux se mit à tourner autour de la jeune borgne qui avait toujours un katana dans chaque main mais qui ne paraissait aucunement intimider la Voleuse d’élite. Ne serais-tu pas un peu gourmande ma petite ? ... Ha ! Où ai-je donc la tête ? Tu n’es pas venue seule ! Mais ... crois-tu vraiment que ces deux clowns vont t’aider à t’en sortir ! Et puis, tu ne le sais peut-être pas mais celui-là il est à moi ! » Ajouta la blonde tout en désignant l’homme aux cheveux verts du regard alors que, s’arrêtant derrière Yamiko, elle s’était permise de toucher le visage de cette dernière afin de la forcer à regarder dans la même direction qu’elle.

En être très avisé, contrairement à la chasseuse de primes aux cheveux blancs, Lux s'informait sur ses ennemis potentiels. Elle connaissait donc Yamiko comme tous les chasseurs de primes qui avaient réussi à forger un semblant de renommée.

« Je n’ai qu’à vous arrêter tous les deux ! Lâcha la jeune borgne tout en pivotant, fauchant avec le katana de sa main droite l’espace derrière elle mais que Lux déserta à une vitesse impressionnante sans se faire toucher.
- Tu me sembles encore plus impatiente que ton amie aux pistolets. Vu que cela semble te tenir à cœur alors je vais accepter de danser avec toi, Danseuse du vent ! » Lâcha Lux tout en brandissant à une vitesse que Yamiko n’avait pas sue éviter un fouet qui s’enroula autour de la taille de la jeune borgne, emprisonnant en même temps ses deux bras.

Alors que Yamiko se débattait pour tenter de défaire le lien qui l’emprisonnait, de sa main gauche Lux dégaina une arme à feu de sous sa robe tout en maintenant le fouet de son autre main.

« La danse est terminée on dirait. Ce fut bien bref mais je n’ai pas ... »

Yamiko qui se mit soudain à courir sur le côté interrompit Lux qui ne s’attendait pas à une telle initiative de la part de sa cible. La chasseuse de primes la contourna rapidement vers la droite se rapprochant dangereusement de sa rivale. Étant une utilisatrice du rope action, la jeune borgne savait pertinemment que détendre la corde qui la maintenait captive aura pour effet de desserrer le lien qui n’était pas bouclé. En se rapprochant donc de son assaillante, le fouet se relâcha avant de glisser le long de son corps alors qu’elle s’était écrasée en largeur pour le faire tomber plus rapidement.

Dotée des réflexes qui rivalisaient avec ceux de la Danseuse du vent, Lux ne laissa pas à Yamiko le temps de l’atteindre en l’assaillant des tirs tout en reculant afin de s’éloigner de celle qui tentait de l’approcher. Les balles manquaient de peu la cible en mouvement et certaines touchèrent des sbires qui n’avaient pas eu le reflex de se mettre à couvert.

Soudain, des éclairs envahirent la pièce faisant tomber les sbires aux prises avec l’utilisateur du climat-tact. Profitant de l'effarement général qu'avait provoqué l’attaque de Lucky qui avait même réussi à surprendre Yamiko, Lux faussa compagnie à la jeune borgne en se précipitant en dehors de la pièce.

Ne désirant pas laisser filer celle qu’elle était venue chasser, la chasseuse de primes partit sans attendre à la poursuite de la Voleuse d’élite.

La course-poursuite à travers le dédale de couloirs de la base secrète des Berrys, qui parfois l’obligeait à emprunter des escaliers, finit par mener la jeune borgne dans ce qui paraissait être un mini-entrepôt où étaient empilées les unes sur les autres des grandes caisses de transport en bois.
La jeune borgne avait perdu la trace de sa proie.

Comprenant qu’il était dangereux pour elle de rester à découvert alors que sa rivale pouvait la voir mais pas elle, la jeune borgne se cacha entre des caisses. Les sens aux aguets, la chasseuse de primes tentait de localiser Lux. Alors qu’elle guettait discrètement un coin, sortant juste sa tête de sa cachette, une balle manqua de lui perforer le crâne puis se fit de nouveau le silence.

Ayant localisé d'où provenait le tir, la jeune borgne se rapprocha de l'endroit tout en se faufilant discrètement entre les caisses. Lux démasqua son stratagème et la surprit par-derrière, le canon de son arme à feu pointer vers la jeune borgne dont le clic alerta la cible qui eut juste le temps de bifurquer derrière une caisse pour éviter de justesse une balle qui allait se loger dans son dos.

« Tu sais que tu es vraiment nulle en cache-cache jeune fille ? » Fit Lux tout en dégainant une seconde arme à feu qui n'était autre que celle que la jeune borgne cherchait à récupérer.

Et toi, tu parles vraiment trop ! Pensa Yamiko qui, sans perdre de temps, tenta de contourner son assaillante qui se mit à tirer en rafale en direction de l'endroit qu'elle venait d'abandonner, détruisant les caisses derrière lesquelles elle était supposée s'être embusquée.

Avec précaution Lux s'approcha de l'emplacement qu'elle venait de détruire mais se fit surprendre à son tour alors qu'elle passait face à un couloir de caisses où s'était réfugiée la jeune borgne. D'un de ses katana, Yamiko frappa sur l'arme à feu que Lux tentait de pointer vers elle puis sans laisser le temps à la voleuse de se servir de son autre arme, la Danseuse du vent la poussa violemment par un coup de pied dans le ventre. Lux vola contre des caisses qui s'effondrèrent mais qui épargnèrent celle qui les avait fait se écrouler.

La Voleuse d'élite lâcha prise son autre arme à feu sous le choc mais ne perdit pas de temps pour dégainer son sabre. Tout en se relevant, Lux pointa sa lame en direction de Yamiko qui se rapprochait.

« Bravo petite, tu m'as bien eu mais ne pousses pas ta chance trop loin ! » Lâcha la voleuse d'une voix pleine d'assurance.

Face à face, une armée de deux katana souillés par le sang et l’autre d’un sabre de plus menaçant, Lux et Yamiko se regardèrent, chacune à l’affut du moindre mouvement de l’autre. Quelques secondent s’écoulèrent et durant lequel le silence se fit puis les deux jeunes femmes se jetèrent l’une sur l’autre pour une confrontation féroce à l’arme branche. Le combat dura un long moment et aucune n’arrivait à prendre le dessus sur l’autre.

Des caisses, qui se révélèrent toutes vides, volèrent en éclats sur le champ de bataille. Soudain, dans un geste qui démontrait sa dextérité au maniement de sabre, Lux réussit à expulser au loin le katana de la main gauche de Yamiko. Le combat ne perdit pas de son intensité mais au bout de quelques minutes, la Voleuse d’élite commença peu à peu à gagner le dessus sur la jeune borgne qui finit par être totalement acculée. La chasseuse de primes ne pouvait plus que se défendre face aux assauts qui ne faiblissaient pas de son assaillante qui se révélait être un bien meilleur bretteur qu’elle.

Forcée de reculer, Yamiko finit par se retrouver dos contre une pile de trois caisses et comme si cela ne suffisait pas, Lux réussit à lui faire lâcher prise son autre katana avant de tenter de la perforer au niveau d'une épaule mais la jeune borgne se baissa à temps. La lame de Lux se planta alors dans une des caisses. La jeune borgne ne laissa pas le temps au bretteur d’extraire son arme qu’elle lui saisit fermement par les pieds qu’elle tira vers l’avant pour faire basculer sa rivale vers l’arrière. Dans sa chute, Lux parvint à extraire sa lame qu’elle n’avait pas lâché prise mais la force brutale de l’extraction réussit à faire basculer la caisse qui se trouvait au niveau supérieur.

Yamiko se plaqua contre la caisse inférieure pour éviter de se faire écraser alors que Lux eut le réflex de rouler rapidement sur le côté pour sortir de la zone où l’objet se fracassa. Comme les autres celle-ci était vide. La raison de sa chute si facile.

Le fracas de la caisse sonna comme un gong de répit entre les deux jeunes femmes qui, une fois de plus, se retrouvèrent débout dans un face à face sauf que Yamiko était désarmée alors que Lux tenait toujours fermement son sabre dans la main droite.

Les deux femmes se mirent à mouvoir, cherchant à mieux se placer l’une par rapport à l’autre et à un endroit qui était à leur avantage. La chasseuse de primes se dirigea vers une zone plus dégagée alors que la voleuse recula pour s’éloigner des débris de la caisse qui avait chuté.

Avantagée par rapport à son ennemie désarmée, totalement détendue, Lux fixait Yamiko d’un regard plein d’assurance alors que cette dernière arborait un faciès de plus sérieux.

« Et si tu abandonnais gentiment Danseuse du vent ? Je te promets de te trouver un bon maître qui saura prendre soin de toi.
- Est-ce là le destin que vous réservez à l’enfant que vous avez enlevé ? Le vendre comme esclave ?
- Tu me blesses en sortant une telle ânerie, Danseuse du vent. Je vole peut-être mais je n’ai pas vendu mon âme au diable en m’abaissant à l’exploitation des enfants. Tu seras le premier être vivant que je vendrai. Je suis certainement de pouvoir tirer un bon prix de ta personne ; autant d’un bijou de grande valeur. Je connais quelques pervers qui seraient prêts à payer cher pour t’avoir. Vois cela comme le fruit de ta réputation. À force de montrer ta petite culotte durant tes spectacles de ... danse, tu es devenue le fantasme de bien des hommes, conclut Lux d’une voix presque méprisante... Alors ta décision ? Tu te rends et je ferai en sortir de te filer à un bon maître ou bien tu résistes et je te donnerai au plus offrant qui pourrait te donner envie de quitter ce monde ?
- Tu sembles oublier que c’est moi la chasseuse ici ! C’est toi qui vas finir en marchandise, Lux !
- Ton choix est donc fait ! »

Sur ces derniers mots, la Voleuse d’élite rouvrit l’hostilité en se précipitant vers son ennemie qui, quant à elle, n’avait pas bougé.

Une confrontation durant laquelle Yamiko ne pouvait qu'esquiver et parfois de justesse les attaques de Lux, perdura. De nouveau acculée, la jeune borgne ne pouvait que reculer mais cette fois-ci, elle faisait en sorte de ne pas finir dos à un obstacle, entrainant dans ses esquives son assaillante vers un endroit dégagé. Tout en évitant de se faire toucher, parfois, la Danseuse du vent tentait d’asséner des coups de poing ou de pied à l'escrimeur mais que celui-ci réussissait à chaque fois à éviter avant de riposter par des attaques enchaînées avec son sabre.

Dans son acharnement, Lux réussit à mettre en piteux d’état - plus qu’ils ne l’étaient déjà - les vêtements de la chasseuse de primes dont les sous-vêtements finirent par se retrouver à découvert alors que deux nouvelles blessures venaient de marquer son corps. Une à la joue droite et une plus profonde en haut du bras du même côté. Lux avait compris qu’à cause de son œil en moins, l’angle de vue de la jeune forge était réduit de ce côté-là.

« Aller rends-toi ! Je ne vais pas envie d’abimer ma marchandise ! » Insista la belle blonde d’un ton dédaigneux alors qu’elle accordait un temps de répit à sa proie.

À se demander si Lux n’avait pas fait exprès de ne pas infliger plus de blessure à la jeune borgne qu'elle désirait vendre en se contentant juste de lui lacérer ses accoutrements.

Malgré son état qui démontrait qu’elle ne faisait pas le poids face à son adversaire, Yamiko fixa la voleuse d’un regard où se reflétait une détermination inébranlable. Comprenant qu’elle n’était pas résolue à se rendre, Lux se jeta de nouveau sur la Danseuse du vent qui l’attendait de pied ferme.

La Voleuse d’élite chercha à la toucher au niveau du flanc droit mais la Danseuse du vent pivota sur le côté face à son assaillante pour esquiver puis, dans l’élan, elle saisit fermement de sa main gauche le poignet de Lux qui s’était avancée pour l’atteindre. Tels des serpents, des cordes s’enroulèrent rapidement le long du bras et du sabre de la voleuse. En quelques secondes, Lux fut privée de son membre droit et de son arme.

« Qu'est-ce que ... »

Des cordes qui vinrent s'entortiller autour de son cou, forcèrent la Voleuse d'élite à s'interrompre alors qu'elle inclinait la tête de l'autre côté pour chercher à fuir les liens.

« C’est quoi cette technique ? Réussit à lâcher la captive d'une voix qui avait perdu de son assurance.
- Je pensais que tu me connaissais par cœur mais on dirait bien que non ! ... La danse est terminée Lux ! »

Lux chercha à cogner la jeune borgne de son bras libre mais cette dernière lui bloqua le poing avec la paume de sa main droite tout en resserrant les liens qui maintenaient la Voleuse d'élite dont l'expression du visage se transforma en rictus de souffrance avant de s'effacer complètement alors qu'elle perdait connaissance …
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"’Chier ! J’aimerai pas avoir à régler la facture… "

Le sang coulait de nombreuses plaies, superficielles, elles abreuvaient pourtant toutes son uniforme lacéré d’un rouge ferreux. Il avait décidément beaucoup de mal à prendre soin de ses vêtements, un comble pour un croupier de renom.

Il s’essoufflait, la confrontation était passée à un tout autre niveau. Mais il n’était pas seul.
Tentant une percée, il venait de prendre une nouvelle balafre. Son adversaire maîtrisait définitivement bien son arme. Heureusement pour lui, un allié de circonstance venait de lui accorder quelques secondes stratégiques pour récupérer.

Choco était à terre, mal en point, la voleuse ne l’avait pas ménagé et sa rencontre avec un mur l’avait probablement sonné pour un moment. Drôle de le voir déshabité de sa fougue. Perturbant. Triste.
Il ne semblait heureusement rien lui être arrivé de grave.

"Raphaël, tu pourrais te réveiller s’il-te-plaît !  Elle est quand même vachement trop hargneuse pour que je m’en sorte tout seul… et pas très bavarde en plus !
-Hmpf ! "

L’intervention explosive de Lucky était arrivée à point, distrayant Sélphi le temps qu’il puisse la désarmer et l’envoyer à nouveau dans le décor, et obligeant Yamiko et sa Némésis à s’éloigner de la pièce qui n’aurait définitivement pas pu accueillir la lutte de cinq personnes.

Sélphi en revanche n’avait que moyennement apprécié l’intervention et la perte momentanée de son arme, passant en mode Berserk le temps d’un corps à corps, elle les avait tous les deux balayés tout en refaisant une partie de la tapisserie.

"Le motif n’était pas terrible de toute façon… " dit-il pour lui-même.

Heat Ball. Cool Ball. Poignard en toc. Rien de très efficace contre la furie silencieuse de la hallebarde. Les pièces et les trésors s’éparpillaient partout, entraînés par les élans violents et les chutes périlleuses. Le mobilier était saccagé.

Un coup de lance manqua d’embrocher la tête du météorologue qui le dévia au dernier moment à l’aide d’un de ses bâtons.

Fin de la pause.

Ramassant de pleines poignées des pièces qui s’étalaient dans toute la chambre, Raphaël se remit aussitôt sur ses pieds. Autant oublié le poignard, il n’était décidément pas assez bon pour s’encombrer d’une arme blanche.
L’autre le remarqua tout de suite, et d’un coup de pied bien placé, elle fragilisa la garde du blondinet tout en retirant son arme du mur dans lequel elle l’avait enfoncé.

D’un geste habile, elle retourna son arme contre Raphaël et surprit Lucky en le frappant à la mâchoire d’un coup de hampe.
Les pièces fusèrent, trouant là où elle n’arriva pas à les contrer, l’armure de cuir de la jeune femme. Chaque impact se fit ressentir comme celui d’une balle de fusil, à cette distance esquiver les coups du croupier était de l’ordre de l’impossible.

Malheureusement pour lui, il en était de même avec l’impressionnante hallebarde. Et celle qui la maniait encaissait plus que bien. Sueur, poussière et sang s’étaient donnés rendez-vous au coin des éparses blessures qui transparaissaient dans les lambeaux fatigués de sa combinaison, mais elle n’avait pas perdu de sa hardiesse.
Elle était vraiment forte.

Des pièces entre les phalanges pour ne pas avoir à affronter  directement le tranchant de la lame, il alla à sa rencontre avec une énergie retrouvée. Métal contre métal, le choc dégagea des étincelles, témoins de l’intensité de l’affrontement en cours.
L’échange d’habilité et de dextérité se poursuivit, laissant à Raphaël le loisir de se rapprocher de sa cible, essayant de lui asséner un coup direct, pour s’en éloigner tout aussitôt, menacé par une lame qu’il n’avait d’autre choix que d’esquiver.

"Thunder Ball! "

Lucky remis, venait de dégainer ses bâtons météorologiques, visant les nuages sombres qui s’accumulaient depuis déjà un moment au-dessus de leurs têtes.

"Ne me prends pas pour une idiote ! "

Moins bête que ses sbires, bien plus vives, elle n’avait pas eu de mal à faire le lien entre les tours de magie de Lucky et les récentes averses d’orage dans sa base. Balayant du plat de sa lame la bulle d’électricité qu’il avait envoyé pour l’achever, elle profita de son élan  pour s’effacer sur le côté et éviter le coup que lui réservait Raphaël.
Appuyé sur sa hampe, elle réceptionna le vert d’un magnifique coup de pied qui ne manqua pas de lui faire mordre de la poussière.

"Une intrusion dans le repaire des Berrys n’est pas sans conséquence, j’ai fini de jouer avec vous. "

Fauchant les appuis de Raphaël qui tentait de se relever, elle l’écrasa de son talon contre le plancher de la base. Menaçante. Toute puissante.

" Maintenant, petit, tu vas commencer par lâcher tes baguettes de sorcières et te rendre. Si je vois la moindre étincelle, je tranche la tête de ton ami, compris ? "

Plutôt limité comme choix.

Encore une belle situation de merde.

Raphaël ne sut trop s’expliquer ce qu’il ressentait, là, la bouche en sang, à la merci de cette lame scintillant des dernières pensées de ses nombreuses victimes, dépendant uniquement de la réaction d’un inconnu qui ne s’était jusque-là pas révélé… très fin ?

"Je… "

La providence ne laissa toutefois pas au météorologue de s’épancher d’une de ses célèbres tirades.

Un bruit sourd précéda la chute d’une bouche d’aération  et d’un individu désinhibé qui vint écraser avec tout l’élan de son corps son poing armé contre le crâne ahuri de Sélphi.

Le casque céda.

Elle aussi.

"Eh ! C’est cool de vous revoir les gars ! Je m’étais perdu dans les galeries d’aération… Au début je pensais que ce serait une bonne idée pour gagner du temps et éviter les combats inutiles, pour vous laisser faire le sale boulot aussi hein… Et puis j’ai pas réussi à mettre la main sur la salle où est enfermé le gamin ! En même temps, vu le torchon de plan que m’a fourni ce crétin de Paul… Si je retombe sur lui d’ailleurs, il va passer un sale quart d’heure je vous le dis ! BON ! Je vois que vous vous êtes bien débrouillé avec Sélphi, c’était un beau finish les gars, un beau travail d’équipe ! "

Jeack, le vrai, l’unique, arrivant après la bataille, le torse bombé et le sourire jusqu’aux lèvres.

Raphaël qui avait grandement apprécié qu’on le décharge du poids de son opposante, avait trouvé moyen de se relever, accusant d’une moue blasée le pouce victorieux du mercenaire.

À se demander ce qu’il pouvait bien foutre là.

"Allez Raph’, prends le temps de te reposer un peu on revient te chercher tout à l’heure avec quelques piécettes " dit-il en fourrant une poignée de gemmes dans ses poches" ! Il faut qu’on retrouve le petiot ! Lucky tu viens avec moi ? S’tu veux trouver ton goodies faudra sûrement aller fouiller ailleurs, ici t’as que trucs qui brillent. "

Et il repartit plus vite qu’il n’était arrivé.

Probablement suivi par Lucky dont les instincts de collectionneurs semblaient motiver chaque action. Toutefois Raphaël ne s’en préoccupa pas, Sélphi était à terre complètement sonnée mais il valait mieux prendre des précautions avant qu’elle ne se réveille.

Choco quant à lui était en train de revenir à lui, adressant un "Kwoaaa " malaisé de circonstance, pour répondre au sourire que lui adressait Raphaël.

Un trésor s’amoncelait à leur pied. Ils s’étaient bien trouvés.

"Bon, je crois qu’on a du boulot haha. "
Spoiler:
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DIXIÈME DANSE
To Be Continued ...

Tout doucement, la Maîtresse du rope action libéra sa prisonnière inconsciente de ses cordes. En douceur, cette dernière s’étala sur le sol.

Après l’avoir débarrassé de toutes ses armes, Yamiko ligota solidement les bras de Lux dans son dos. Elle alla ensuite ramasser l’arme à feu de son amie Fozia qui avait été projeté durant leur affrontement. La jeune borgne ne prit même pas la peine d’examiner si l’objet s’était cassé ou pas avant de la coincer dans la ceinture de sa jupe. Abimée ou pas, elle la ramenait à sa propriétaire légitime de toute façon.

La Voleuse d’élite mit plusieurs minutes avant de reprendre conscience.

« Ce n’est pas trop tôt ! On se lève et on bouge ! Ordonna Yamiko qui s’était armée du propre sabre de sa captive.
- Si tu veux me faire bouger, fais-le toi-même !
- Je pensais t’épargner d’être traînée comme un cadavre mais si tu y tiens, il me suffirait de t’assommer puis te tirer jusqu’à destination. »

La jeune borgne s’apprêta à donner un coup de coude au niveau de la tempe de la prisonnière afin de la faire perdre de nouveau conscience pour pouvoir ensuite le trainer tranquillement mais la captive se leva brusquement. Sans perdre de temps, Lux se mit ensuite à courir mais elle ne put aller bien loin car Yamiko avait attaché une corde reliée à son propre corps aux liens de la prisonnière. Désirant nourrir l’espoir de la fuyarde, la jeune borgne avait laissé sa corde se dérouler jusqu’à plusieurs mètres avant de l’arrêter brusquement alors qu’un sourire amusé s’était dessiné sur son faciès. Elle n’aimait guère se moquer des malheurs des autres mais elle n’avait aucun remords de s’amuser de la situation de la voleuse qui l’avait tant sous-estimé.

« Tu regretteras de t’être moquée de moi ! » Fit Lux avant de décider d’obtempérer, acceptant enfin le fait qu’elle ne pouvait échapper à la chasseuse de primes.

Avec ses vêtements en lambeaux, Yamiko retourna à la salle de trésor avec sa prisonnière pour retrouver le jouvenceau aux cheveux verts et la fille casquée ligotée dans un coin alors que des pièces d’or et des bijoux étaient éparpillés un peu partout. La jeune borgne fixa un moment Raphaël, plus précisément ses poches, une suspicion non déguisée dans le regard puis, sans émettre la moindre remarque, elle s'en alla attacher Lux et Sélphi - qui étaient bien plus dangereux que les sbires étalés un peu partout - ensemble.

« Je reviens, s'adressa la chasseuse de primes au jeune homme avant de s'éclipser de la pièce.

La jeune borgne n’avait pas besoin d’aller bien loin pour trouver ce qu'elle cherchait : un den den-mushi qu'elle trouva dans une pièce aménagée en bureau. Elle rentra en contact avec la cargaison de la Marine de l’île. Après avoir décliné son identité, l’agent de la BNA leur expliqua brièvement la situation avant de leur confier leur position. La jeune femme retourna ensuite auprès des autres en attendant que la Marine ne débarque. Raphaël expliqua à la jeune borgne que Jeack avait fait son apparition aussi mystérieuse que sa disparition mais qu’il avait dû repartir avec le blondinet pour aller chercher le petit garçon enlevé. Initiative qui soulagea la jeune borgne qui s’apprêtait à faire quelque chose qui ne lui plaisait pas vraiment : malmener leurs captives afin de les forcer à leur révéler la position du petit séquestré. Jeack avait dû avoir la même idée qu’elle.

Lorsque la Marine investit le QG de Les Berrys, des hommes en uniformes blanc et bleu durent courir après quelques sbires qui s’étaient réveillés entre-temps et qui cherchaient à présent à fuir alors que certains amenèrent ceux qui étaient encore immobilisés dont Sélphi et Lux.

« À la prochaine, Danseuse du vent ! Eut encore l’audace de lâcher la Voleuse d’élite alors qu’on l’embarquait. À toi aussi mon chou ! » ajouta-t-elle à l’intention de Raphaël tout en lui accordant un clin d’œil complice.

Yamiko dut insister pour avoir l'attention de celui qui menait la troupe de la Marine qui était resté bloqué un moment sur ses sous-vêtements que ses accoutrements en lambeaux ne cachaient plus. Une fois être sûr que l'homme était disposé à l'écouter, la jeune borgne lui expliqua que deux personnes qui les avaient accompagnés étaient parties à la recherche du petit frère de Nojika sauf que ceux-ci tardaient à revenir puis elle prit congé, confiant le sort du jeune garçon à la Marine. Elle jugeait avoir accompli son devoir en plus d’avoir hâte de retourner auprès de son protégé qui devait beaucoup s’inquiéter à son sujet.

Le marine laissa partir la chasseuse de primes qu’il saura retrouver de toute façon en cas de besoin mais il retint l’Anderson pour l’interroger. L’homme n’avait pas loupé le clin d’œil que Lux lui avait accordé et il le prenait donc pour le complice de la voleuse.

Lorsque la jeune borgne sortit du repaire de Les Berrys, elle chercha l'homme qui les avait guidé mais celui-ci avait disparu. Finalement, il est moins bête que je le croyais, pensa la chasseuse de primes tout en poursuivant son chemin. Depuis le début, elle ne comptait pas arrêter l'homme qui les avait aidé. Celui-ci ne lui paraissait pas être un mauvais garnement mais juste un individu qui avait des mauvaises fréquentations.

***

Le lendemain, la jeune borgne apprit que le petit frère de Nojika avait été ramené discrètement chez la grande sœur par un homme et un jeune garçon qui étaient passé entre les doigts de la Marine. Chose qui confirma le doute que Yamiko avait eu sur l’identité de Jeack et du blondinet. Ils étaient effectivement des pirates mais la chasseuse de primes n’avait aucun remords de s’être alliée à eux pour l’assaut d’hier. Elle était de ceux qui pensaient que les pirates n’étaient pas tous mauvais et que certains étaient même plus justes que ceux qui étaient supposés faire régner la justice ici-bas.

La jeune femme se demanda ce qui était advenu de type aux cheveux verts. Elle ne tarda pas à avoir la réponse à sa question lorsqu’elle se rendit au bar qui s’était transformé en champ de bataille la veille pour prendre des nouvelles du propriétaire du lieu qu’ils avaient mis sens dessus dessous. Elle y trouva l’Andersen en train de blaguer tranquillement avec des clients qui semblaient déjà avoir oublié le mauvais épisode d’hier.

***

Plusieurs jours plus tard au QG de la BNA.

« On dirait bien que notre copine a réussi à s’enfuir, fit Fozia, tout en montrant à Yamiko un nouvel avis de recherche de la Voleuse d’élite avec une prime nettement plus élevée. Franchement, ces marines sont vraiment des incapables ! ... Je parie qu’ils se sont laissés berner par son charme et ses belles paroles ! »

La jeune de borgne comprenait à présent pourquoi il n'avait eu aucune mention sur l'arrestation de Lux dans le journal. Toutes les circonstances de l'assaut au QG de Les Berrys avaient été publiées - avec embellissement en faveur de la Marine - sauf la capture de la Copierfiel. Le Gouvernement Mondial ne voulait pas rendre public le fait que la Marine avait laissé échapper celle qu'elle avait mis pourtant tant d'effort à arrêter.

« Je crois qu'on ne va pas tarder à la recroiser ! » Ajouta Fozia.

Yamiko le pensait aussi et fortement ...


Dernière édition par Yamiko le Mar 5 Juil 2016 - 14:03, édité 1 fois
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"Quelle grognasse… "

La beuverie du jour ne s’étant pas changée en quête épique, Raphaël avait eu tout le loisir de raconter à son ami Aymé les détails croustillants de son aventure de la veille. Des premières bousculades causées par le comportement malvenu du météorologue, jusqu’à l’arrestation finale des bandits et la libération du gamin, tout s’était démêlé autour d’une bonne pinte de bière et de franches plaisanteries.

La chasseuse de primes leur avait même fait l’honneur de les rejoindre le temps de prolongations houleuses qui auraient bien pu amener d’autres catastrophes. Quelques pintes de trop peut-être ?

Mais pour le plus grand soulagement du tenancier et des autres clients, tout s’était bien terminé.

" J-Je suis complètement persuadé qu’elle l’a fait exprès tu vois, il fallait qu’elle les appelle pour pouvoir faire beaucoup de bruit ! J’ai pas demandé moi à ce qu’on m’affiche en tant que potentiel amant de "l’infâme voleuse"  LUX !
- C’est que tu ferais presque peur.
- Roh allez, ferme-la. J’ai eu surtout beaucoup de chance d’éviter la garde à vue en parlant de toi pour justifier ma présence sur l’île.
- Haha, beau-papa a su voir en moi un juge de confiance ! Tu aurais été un forban malfamé qu’à la moindre de mes recommandations il aurait reconnu ton innocence et t’aurais libéré sur le champ !
- Il a surtout su reconnaître que je venais de démanteler un bon réseau d’emmerdeurs oui. Gratuitement en plus, encore une belle connerie que ce statut de chasseur de primes hein… J’ai pas pu toucher un Berry des récompenses !
- Ta petite copine s’est montré bon prince en payant la tournée de tout à l’heure ! Remarque, avec les liasses qu’elle sortait, elle aurait tout aussi bien pu racheter le bar. "

Raphaël ricana.

Même s’il ne pensait pas que ses aventures se termineraient ainsi, il n’avait finalement pas tant à s’en plaindre, les choses étaient rentrées dans l’ordre et le monde ne pourrait que se porter un petit peu mieux sans le concours des Berrys.

"Bon… Je crois que je vais rentrer moi, il commence à se faire bien trop tard pour un honnête bibliothécaire. Pas sûr qu’on se recroise demain, si ? "

Raphaël ne répondit pas, trouvant la question bien trop amusante, une blague récurrente qui s’entretenait autour de lui et de ses disparitions soudaines. Il prit son ami entre ses bras pour un au revoir et tous deux finirent par se séparer.

Il est parfois plus sage de se taire, de laisser les choses aller. De compter sur sa chance et de jeter une pièce en l’air pour voir si elle nous sourira. De faire confiance et d’agir en espérant que l’autre tiendra sa promesse. De se faire plaisir en le faisant.

Et parfois la chance nous prend en affection. Le sourire pensif de Raphaël s’épanouit quand, à la lueur d’une torche, il vit briller un plumage d’or qu’il ne connaissait que trop bien.

"Pas très discret tête à  plumes, tu t'es encore fait repéré.  Désolé d'avoir tardé,  je suis passé par quelques péripéties héhéhéhé. " lâcha le croupier guilleret, son association passagère avec le drôle de cuisinier chapardeur avait été la meilleure partie de cette aventure.
- Il attendait ta venue avec impatience,  je pense qu'il n'a pas pu contenir son excitation. "

Surpris par la présence étrangère, Raphaël se retourna aussitôt dans la direction de la voix.

"Je crois que mon compagnon s’est pris d’affection pour toi, j’ai cru comprendre qu’il avait une part de butin à partager avec un, je cite, « drôle de barbu à tête de plante verte ». J'étais bien curieux de voir qui pouvait être ce fameux personnage. Me voilà ravi.
- Quel petit c…Mais…Vous êtes donc son propriétaire ?"

Piqué par la curiosité, Raphaël tenta d’apercevoir le visage de son interlocuteur. Caché sous un voile sombre qui devait être un capuchon, ses traits n’étaient pas perceptibles du fait de l’obscurité. Il devina toutefois à sa voix qu’il était assez âgé et expérimenté, et se représenta les traits d'un homme calme et empli d'une douce sérénité sans trop savoir pourquoi.

Le genre d’homme qui a voyagé et qui a vécu.

Il ne put n’apercevoir qu'un seul distinctif,  une bague brillante, semblant forgée dans un vieil or dont les traits mettaient, même à la pénombre, parfaitement en valeur la taille de la pierre qui l’ornait. Un très beau bijou, porteur d’une histoire peut être encore plus riche que celle du vieil homme.

"Non, pas vraiment. Un ami plutôt. Comme toi à présent, je suis enchanté d’avoir fait la connaissance du toi d'aujourd'hui, j'espère le voir grandir. J'ai le grand honneur de te transmettre un au revoir, …
-Qu’est-ce que vous voulez dire ?"

Une lueur de compréhension passa dans les yeux de Raphaël alors qu’il jura de voir l’étranger sourire. Se retournant vers là où il avait vu transparaître les plumes de Choco, il vit qu’un coffre y avait été abandonné. Pas une trace du volatile.

Pas même le temps de poser une question, un mouvement de cape fit claquer l’air et l’étranger avait disparu, le laissant seul avec le petit coffre et son état d’ébriété. Tout était allé trop vite, tout avait été bien trop flou.

Il resta là quelques secondes à contempler la rue désertée, essayant de trouver une explication à cette mise en scène, à ces disparitions soudaines. Tout s'était passé tellement vite et alors même qu'il s'était attendu à voir Choco et à mieux apprendre à le connaître, il avait fait une connaissance encore bien plus mystérieuse.

Drôle de rencontre.

"À bientôt. "

Il en avait le cœur net.

Se dirigeant vers le présent qu’on lui avait laissé, il décida de l’emporter et de reprendre sa route, de reprendre sa nuit. Drôle de rencontre.
Cette intime conviction qu'elle déboucherait sur quelque chose de plus important l'embrassa comme un vieil ami qui nous accueille quand on est au plus mal, et un sourire apaisé prit la place de l'incompréhension.

Le coffre de bois pesait bien lourd.

"Bon ! Au moins je n’ai pas sauvé le monde pour rien ! "

Un dernier éclat illumina la nuit, une pièce jetée entre les étoiles pour décider du chemin à prendre. Pile, il passerait une nuit de plus à l'hôtel, Face, il repartait ce soir.

Il réceptionna l'écu, se soucia à peine du résultat et se laissa porter par sa bonne fortune. Ce soir, il avait des Berrys à compter !
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