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Barons Circus



-Désolé, le restaurant est fermé.
-Fermé ?
-Oui oui, je n'ouvre pas ce soir.
-Mais y'a des gens dedans !
-Oui ben... Fermé pour vous quoi.
-Fermé pour nous ?! Je bouffe dans ce resto depuis deux ans et il est fermé pour moi ?!
-Ben, c'est des choses qui arrivent...
-Mossieur se paye des clients spéciaux c'est ça ?
-Oui. Et ils ont réservés tout le restaurant pour la soirée.
-Tout ? Mais ils sont combien ?
-Euh, trois.
-Trois ?! C'est une putain de blague ! Pousse toi, je vais leur causer moi !
-Tu devrais pas faire ça...
-C'est ça ouais, cause toujours, personne m’empêchera de bouffer ici !


[...]


-Et alors ? Qu'est ce qui s'est passé ensuite ?
-Ben vous me croirez si vous voulez, mais moi j'ai vu Gary le tueur ressortir du restau, aussi blanc qu'un cul nonne, avec le regard de celui qui a vu la mort de prés. Un peu comme le vieux Nick qu'a les cheveux tout blanc et qu'est tout fou depuis qu'il est resté deux jours dans un arbre dans le parc aux ours...
-Gary le tueur ?
-Ouaip ! Comme je te le dis ! Et même qu'en sortant il s'est excusé et qu'il a dit qu'il était désolé et qu'a l'avenir quand on lui dirait que le restau était fermé ben il insisterait pas.
-Nooonn....
-Parole putain, je l'ai vu je vous dis, j'étais la ! Tueur ou pas il était à deux doigts de tout lâcher dans son falzar.
-Putain mais qui bouffe la bas alors ?
-Je sais pas, mais je suis sur d'une chose. Moi, j'irais pas voir....


[...]


Bien, ce petit incident étant réglé, le restaurant est à nous pour la soirée. Et autant que j'ai pu voir, c'est ce qui se fait de mieux dans le coin...

Loth, Lefty, bienvenue...


    Le patelin payait pas de mine tout comme ce fameux coin où Red m'avait filé rencard, je vais pas pour autant cracher dans la soupe, le coin a le mérite de pas suinter le souffre comme au dehors. L'ambiance à peine cosy du restau sied parfaitement à la solennité du moment des trois lascars que nous sommes, on va pouvoir becter à l'oeil avec un service quatre étoiles, les tanches qui nous servent de serveurs attitré vont pouvoir se pieuter vernis ce soir, pas tous les jours qu'on reçoit des hôtes de notre qualité dans l'établissement.  Je me sens comme un coq en pâtes ici-bas, l'argenterie dorée à la feuille d'or n'y est pas étrangère tout comme les coupes en cristal spécialement dressés pour l'occasion.  Il n'y a pas à pinailler, le châtelain a mis les petits plats dans les grands pour nos belles gueules, j'arrive même à croiser le reflet de mes chicots dans la miroiterie.

    Red a ses laquais, tous plus bas que terre les uns que les autres, à se plier en quatre pour accomplir les moindres volontés de leur démiurge du moment, leur ton mielleux et leurs mines soucieuses, presque fiévreuses, leurs dents strieraient le parquet si elles le pouvaient tant ces larbins reniflent les biftons que Red fait palper dans le veston intérieur de sa veste. L'argent n'a pas d'odeur mais la femme a du flair, selon l'expression populaire et celles qu'arrose Red au petit orchestre sur la scène de derrière se doutent bien que le pourboire qu'il va rincer suffira à ce qu'elles s'efforcent de rendre une partition sans accroc.
    Je lorgne un coup sur le troisième larron de la réunion, je l'ai vu ni d'Eve ni d'Adam cet olibrius, un type étrange au demeurant, le teint cuivré, une paire de binocle à verres fumés juché sur sa trogne de fourbe, le gabarit chétif, il empeste la magouille de petit arriviste propulsé sur l'autoroute de la gloire.

    Le teint aussi frais que les jupes des rombières de Las camp, le costar de rigueur comme votre serviteur, il me livre son petit regard vitreux du derrière de ses verres, il a l'air d'avoir du répondant, suffisant pour avoir ramené sa bourse garnie de testostérone dans le lieu. L'entame est bonne et je sens bien qu'il en a encore sous la pédale, voyons-voir ce que t'as dans les entrailles mon gros.

    "Eh bien, eh bien, chers associés, ou devrais-je dire barons si j'en crois le patronyme de la taule, c'est avec un plaisir certain que j'assiste à notre entrevue de ce jour ! T'as l'air bien couillu toi en face, tu me plais, Loth, c'est bien ca?! T'as la gueule avenante comme je les aime, tu serais pas un contrebandier de gros calibre l'ami?! "

    "J'imagine que Red t'as d'ores et déjà parlé de moi, l'opportuniste de Luvneel, le type burné qui a évincé Sharp Jones de la carte, c'est pas merveilleux?! Et pourtant, c'est que le début des festivités ! Et toi le binoclard, qu'as tu donc épinglé à ton palmarès?!"
     
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    Zaun...
    Cette île m'avait manqué. Pas sa puanteur, pas son atmosphère saturée de polluants. Il se dégageait quelque chose de cet endroit que j'appréciais fortement et que je ne pouvais pas nommer. Peut-être était-ce l'illégalité et la magouille qui émanaient naturellement des lieux, ou bien était-ce ce combat permanent, cette loi du plus fort inscrite jusque dans les gênes des autochtones. J'aimais Zaun, pour la plus probable raison qu'elle me rappelait à bien des niveaux le Cimetière d'épave où j'avais vu le jour et fait mes premières armes.

    J'étais venu à Zaun quelques mois plus tôt, guidé par l’insatiable envie de me faire un nom dans le milieu. J'y avais trouvé un précieux allié et depuis, les victoires mais aussi les désillusions s'étaient accumulées. J'avais fait du chemin depuis ce temps qui me paraissait lointain maintenant, où ce jeune binoclard que j'étais vint ici pour quémander un peu d'aide.
    Binoclard et bigleux, je l'étais toujours, mais quelque chose avait assurément changé. Mes efforts avaient porté leurs fruits et je commençais à en récolter les lauriers. Aujourd'hui, j'étais de retour en ces lieux, poussé par l'impératif de nouer des liens et de forger des alliances dans cette mer de requins où j'évoluais. Où tous les trois à cette table, évoluions tous.

    Parlons-en d'ailleurs de cette table. Attentif et placide, j'étais resté depuis mon entrée dans ce restaurant au luxe douteux. Enfin, c'était sûrement le mieux qui pouvait être fait à Zaun, autant leur pardonner. Red avait ouvert le bal en sa qualité de premier orateur. Je me souvins encore de ma stupéfaction quand j'entendis sa voix s'échapper d'un escargophone quelques mois auparavant. Atterri à Zaun pour trouver des alliés et une main secourable, j'avais eu Red...
    Depuis, nous livrâmes une belle bataille ensemble et tout se passait comme sur des roulettes. Il était temps aujourd'hui de mettre sur écrit ou sur l'honneur notre partenariat parce que tout ce que j'étais aujourd'hui, je le lui devais en partie.

    De l'autre côté de la table, il y avait ce type. Je le connaissais de renom, je le connaissais grâce à Dena', le meilleur indic qu'on puisse trouver de ce côté-ci de l'océan. Lefty... Il était devenu le boss du Syndicat du crime de Luvneel et se plaisait à me le rappeler pour briser la glace. Je n'avais rien contre, cela étoffait directement son curriculum et me montrait qu'il en avait des grosses. J’acquiesçai du chef et confirmai que j'étais au fait du renom qui le précédait. Sa question, fatalement, sur ce que j'avais accompli qui justifiait ma place à cette table me parvint.

    De mon majeur, je redressai mes lunettes au même moment où un éclair zébra le ciel d'Est en Ouest. Sa lumière filtra au travers des carreaux nous éblouissant, projetant nos ombres émaciées contre le mur. Cette lueur rendit mes verres monochromes blancs et laiteux. Aveugles.
    Un puissant tonnerre suivit aussitôt. Les vitres à carreaux des fenêtres vibrèrent violemment, certaines se fendant en lézardes. Dehors, un vent soudain se levait, s'engouffrait dans les ruelles de Zaun en beuglant comme un monstre cauchemardesque et informe. Les éléments se déchainait et bientôt, tous les serveurs levèrent la tête vers le plafond quand crépitèrent les premières gouttes de pluies.
    Leur surprise fut assez notable pour être soulignée parce qu'il ne pleuvait pas sur Zaun, à moins que ce ne fussent des gouttelettes de méthane ou d'un autre des gaz corrosifs ou à effet de serre saturant son atmosphère. La pluie naturelle, l'orage comme il s'en déversait maintenant au dehors était devenu une légende en ces lieux où jouissait la pourriture. Cette soudaine averse n'était pas naturelle et tous le savaient. Et le regard de Lefty me confirma qu'il ne croyait pas en une aussi heureuse coïncidence. Plus probable qu'il ait pris cet orage pour ce qu'il était, une démonstration.

    - Rien, mon pote, je ne pourrai surement pas prétendre avoir un syndicat du crime à mes pieds. Je ne vole pas encore dans ces eaux-là, ni ne nage dans ces cieux-là, dis-je, esquissant un sourire en coin. Pour l'instant, je ne suis qu'un marchand de pluie et par conséquent, je vends aussi le beau temps. Enfin, tu connais le dicton...

    Il n'y avait nul besoin d’avantages d'arguments. Ces liens et ces déductions se faisaient tous seuls.
    Ashura était une organisation qui avait pignon-sur-rue depuis quinze années déjà, célèbre par son activité hautement interdite de contrebande de Dance Powder, la poudre faiseuse de pluie. Son Boss, Lavoisier, figurait parmi les criminels les plus recherchés de North Blue. Ashura étendait même ses tentacules à South Blue où plusieurs de ses Cellules avaient été démantelées par le vice-amiral Swiffer Jones et le Lieutenant-colonel Arsène Dickson "La Truffe". Mais depuis le début 1626, celui qui avait mis l'organisation mafieuse à genou, c'était moi. Appuyé côté logistique dans l'ombre par Red. Ma renommée était celle d'un agent du roi de Boréa, pas celle d'un mafieux et d'un contrebandier. Tant mieux, ma couverture médiatique et ma réputation de personne fréquentable étaient des atouts des plus précieux. Moi qui, jadis, voulais prospérer dans l'ombre, avais pris un certain goût à la médiatisation depuis que, par deux fois déjà, je fis la une des journaux du pays des glaces pour mes hauts faits contre Ashura. Désormais, je voulais avoir deux visages. Le premier, celui d'un freelance à la solde de la justice, était déjà éclos et grandissant. Le second, se déciderait à cette table.  

    - Ma première boutique commencera à produire bientôt, Red. Je crois que nous avions décidé d'un fifty-fifty sur tous les gains engrangés par la Dance dès que ça tournera. Tout aussi important, fis-je en toisant Lefty du regard, lui, je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam. Et des mouchards du Gouvernement sont légions. Sans rancune l'ami, je trouverai légitime et même vital que tu penses la même de moi.
    Alors, Red, comment puis-je lui faire confiance ? Comment pourrait-il, lui, me faire confiance ?
    Si tant est que ce mot ait encore une signification dans notre monde.  


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    Le numéro était bien rôdé, la démonstration à la hauteur du vis-à-vis que j'escomptais, pas gouailleur pour un sou, le verbe plus cinglant que la moyenne des bigleux à méninges du continent, Loth tirait son épingle du jeu et donnait la couleur en avançant ses billes.  Pas vraiment le tempérament d'un zig à tailler le bout de gras, économe de sa salive, le zig abattait cartes sur table, conscient que j'en savais autant sur sa pomme que lui sur ma poire. Marchand de pluie qu'il disait, tu m'en diras tant magicien, le grain qui tombe au-dehors a le mérite d'étayer le propos mais heureusement pour bibi,  je sors toujours couvert.

    "La guigne... c'est que tu fais pas dans la dentelle, façon petit crachin mon lascar"

    Le temps de réajuster mon borsalino, de lui rendre son sourire plein de facétie, de m'effleurer le pif avec l'index que je lui rends la réplique:

    "A mes pieds, à mes pieds, c'est les margoulins et les imbus qui emploient ce jargon. Je me contenterai d'être le zig qui leur file suffisamment à becter et de sécurité pour pas qu'ils partent les pieds deva..."

    Nestor, le laquais de base ou quelque soit le foutu nom que lui ont flanqué ces darons au berceau déboule et interrompt net le propos sans prendre de pincettes comme le sale roturier dénué de manières qu'il est.

    "Messieurs, ces demoiselles vous attendent le parvis de la porte et..."

    "Et tu te payes donc le luxe de venir faire irruption comme un sagouin et de faire ton laïus. Il t'est pas venu à l'idée qu'on les entendait piailler d'ici les donzelles? Rends-toi utile et sert moi donc une fine "


    Le zouave s'exécute promptement, je l'entends maugréer des douceurs qu'il fait bien de garder dans sa moue de gagne petit. Red qui s'improvise châtelain  prend aussitôt la tangente pour aller accueillir les promises et nous laisse entre quatre-z-yeux, en tête-à-tête solennel pour qu'on se bécote aux chandelles Loth et moi-même. M'assimiler à une taffiole de mouchard me fait gamberger intérieurement, j'ai un noeud à l'estomac qui enfle à vue d'œil comme une tumeur cancéreuse et que je me vois obligé d'étancher avec la gnôle versé par le péon. Pas de syndic à ses pieds non, juste la main mise sur l'exploitation de dance powder et bien d'autres réjouissances que je présume. A défaut d'être pingre en mots, Loth Reich n'était pas avare d'humour.

    "Je crois bien qu'il a fait venir les gonzesses pour toi... " ajoutais-je avec une pointe à peine dissimulé de sarcasme.

    "C'est que Red prend soin de ses poulains...mais plus encore de ses juments...." poursuivais-je avec audace.

    J'allais devoir mettre de l'eau dans mon vin pour devoir bosser avec Loth, les accolades et tout le tintouin, ca viendra avec le bon déroulement du business. Le boucanier devait d'ores et déjà lui avoir tiré les cartes et même son horoscope astrologique pour qu'il se pointe ici bas, il devait bien évidemment avoir affriolé le péon avec suffisamment de  jus en lui faisant miroiter notre nécessaire collaboration pour palper des liasses sur le court terme. Car Loth Reich était visiblement un homme de chiffres, de valeurs, de retour sur investissements et bien entendu de rentabilité, sa petite tête de fouine en disait long sur la question. Calculateur et froid, assez glacial pour que je réfléchisse à deux fois avant de passer mes pognes froides sur sa carotide et sa langue de serpent.

    Le funeste capitaine recevait toutes les attentions de ces demoiselles, les mimines baladeuses autour de la taille de guêpe des belles plantes envoutantes qui ne lui lâchait pas la grappe une seule seconde. Un numéro, un autre cette fois, de charme dont l'aimable assemblée ne perdait pas une seule miette du spectacle sulfureux auquel s'adonnait le forban qui se dirigeait tant bien que mal vers la table.
    Le temps de sortir une tige de ma doublure et de l'allumer consécutivement que je tire délicatement une latte sans me faire prier ou attendre que sieur larbin pose le cendar au coin de la table.

    "Voyez-vous ce que la vue d'un jupon réveille chez tout ce simulacre d'hommes qui nous servent de chandelles. Ca se targue d'être des mâles alpha alors que ca salive fébrilement devant les prises de la pêche du jour. "
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    -Navré pour le retard.

    La porte se ferme derrière, la figure qui enlève son manteau de fourrure n'est autre que la dame de Las Camp. Toujours avec son masque toujours et son regard carmin, elle sort de l'ombre et pour la première fois s'affiche au grand jour. Car Las Camp son foyer n'est que la première partie d'un plan visant beaucoup haut. Et elle le sait sur les blues nombreux sont les rookies ou les hommes de l'ombre voulant se tailler la même place qu'elle au sommet. Alors parfois il s'agit de s'allier avec un but commun, du moins c'était la proposition de Red.

    Ce capitaine légendaire, ce forban qui a marché sur ses plates bandes mais qui dans le même temps lui a offert ce qu'elle demandait sur un plateau d'argent. Une armure en guise d'instrument, une organisation adverse disparaissant dans l'ombre et une île pour elle. Alors en retour elle peut bien faire un signe pour ce même homme qui il n'y a pas si longtemps lui annonçait qu'il allait libérer son fidèle Alaba, le chien fou.

    Et chien fou est revenu en clamant que la grosse machine de Red l'avait arraché des griffes des mouettes. Ceci avait achever de la convaincre et elle était venue directement depuis Las Camp avec ses filles. Elle entrait dans la salle cigare en coin de bouche et salue brièvement Red visiblement au prise avec les filles.

    -C'est donc vous les associés dont parlait Red. Enchanté, je suis justement un tout autre type de jument.

    Elle semble sourire un moment, surement parce qu'elle voit en face d'elle la graine d'associés. Elle qui est dans le domaine depuis un moment ne peut retenir un léger soufflement. Elle claque des doigts et on lui apporte une chaise et surtout à boire. Du sec parce qu'il n'y a que ça de vrai avec les femmes de cette trempe. Droite elle pose le cigare un instant et porte le verre à ses lèvres. Hors de question de faire tomber le masque sans plus de renseignements de confiance.

    -Je suis Esmera, dirigeante de la pègre de Las Camp.

    Son regard se porte vers Lefty.

    -J'ai toujours respecté Luvneel, les codes, les familles. Je ne sais pas ce qui m'attire vers cette île peut être le côté respectable de la chose. Disons qu'à Las Camp il faut faire tomber des têtes pour s'imposer et avoir ne serait ce, qu'une infime partie de territoire. Si jamais vous ressentez l'impression d'avoir besoin d'une quelconque aide la Lune Opaque sera votre allié du moment.

    Puis elle regarde ce qui semble être en comparaison du mafieux un homme plus raffiné, calme et néanmoins intriguant.

    -Il me semble que vous ne semblez pas avoir une totale confiance en nous. Ce qui est tout à fait compréhensible toutefois, je tâcherais d'être simple. Nous avons tous signé quelque soit nos motivations avec Red pour qu'il nous aide. Vendre son âme au diable diront les jaloux, mais pour faire longue carrière parfois il est nécessaire de s'allier. Je ne souhaite pas qu'on me supplante du jour au lendemain comme j'ai supplanté mes prédécesseurs et vous? Seriez vous prêts à donner une chance à cette alliance ou douterez vous de chacun ici présent jusqu'au bout?

    Elle se retourne vers Red.

    -Et vous capitaine des informations bénéfiques à l'avancement de notre projet?