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Entrainement des Nigawarai

Shinji regardait son équipage s'activer sur le pont avec une certaine satisfaction. ils étaient tous réellement motivés et toutes les manoeuvres étaient précises, prouvant la qualité et l'investissement de chacun. En très peu de temps, toutes ces Nouvelles recrues avaient réussit à trouver leurs places de manière logique et cohérente sur l'imposant Mujinzoo. Kaetsuro regardait le ciel bleu qui les éclairait troué par ce soleil qui les réchauffait pendant leur labeur. Ils allaient désormais se rendre sur Grand Line. Etaient ils réellement prêt ? Sur les Blues, ils pourraient faire autorité et peu pourraient leur résister. Même un Q.G ne ferait certainement pas le poids face à l'équipage. Ils pourraient parfaitement choisir de rester à naviguer sur ces 4 vastes Océans, Grand Line n'était en superficie qu'une petite parcelle de mer en comparaison. En restant ici, ils étaient garantis de rester tous en vie et de mener une vie paisible après la conquête de plusieurs îles et la capture de nouveaux pirates fraichement primés pour subvenir à leurs besoins ou l'installation de commerces que personne n'oserait toucher à cause de l'étiquette de l'équipage imposée dessus.

Mais s'ils étaient ici en sécurité c'était pour la simple et bonne raison que tous les braves de ce monde avaient mis le cap sur Reverse Mountain. Personne ne s'est jamais aventuré sur la route de tous les périls en pleine connaissance de ce qui les y attendraient. L'espoir d'en faire le tour demeurant quasiment nul, seul une poignée de pirates ont réussit à en revenir vivants mais le plus étonnant c'est que tous ceux qui en ont fait le tour ne sont pas rentrés chez eux non. Ils y sont retournés pour s'y imposer en maitre. Graver son nom sur les Blues était une chose mais laisser son empreinte sur Grand Line en était une autre bien différente ...

Shinji, perdu dans ses pensées reprit ses observations sur son équipage. Starter était en train d'animer la journée. Il déployait toutes ses connaissances injectées dans la partie électronique de son cerveau. Tout le monde l'écoutait avec délectation. Le Capitaine l'avait en partie prit pour ces informations précieuses qu'il détenait. En effet, il était grand temps d'exploiter ses connaissances. Tout le monde assis sur le pont se mit à l'écouter. Il parlait des Dorikis. Un testeur de Dorikis du Gouvernement était installé dans une salle d'entrainement vide plus bas dans le navire. Tout le monde ne connaissait pas leur signification. Il fit un détail des Dorikis de recensement de la marine. Il le nota sur une feuille qu'il afficherait plus tard dans la salle d'entrainement. On put ainsi comparer le niveau de combat de chacun à différents grades de la marine. Tout le monde descendit dans la salle ou se trouvait le testeur qu'il fallait cogner pour connaitre son chiffre.

En un coup, il pouvait déterminer, l'agilité, la vitesse, la force de celui qui avait frappé grâce à une technologie très développée et tout scinder dans un seul chiffre. Un humain normal fait moins de 10 Dorikis armé. Un minimum d'entrainement permettait d'arriver à 10 Dorikis à main nue. Tout le monde se mit à cogner. les scores allaient de 40 pour les femmes à 60 pour les types les plus robustes. Shinji s'en réjouit mais Starter calma les ardeurs de chacun. Sur Grand Line, les marines de première classe étaient monnaie courante. 60 Dorikis c'est le minimum pour espérer pouvoir s'y rendre avec un minimum de sécurité. La joie retomba. Starter enfonça lui même sa massue dans l'outil qui afficha le score exorbitant de 750 points. La machine semblait avoir totalement absorbé le choc. Le cyborg précisa qu'elle pouvait calculer les forces jusqu'à 9999 Dorikis donc on avait tous de la marge.

Finalement, avec un peu d'entrainement, les Nigawarais pourraient certainement survivre quelques temps sur Grand Line. Tout le monde semblait motivé à montrer qu'ils capables de se surpasser. Kaetsuro enchaina.

-Et bien, beaucoup ici ne sont pas suffisants pour se rendre sur Grand Line. Un entrainement drastique s'impose !
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La pêche, c'est un art merveilleux, j'étais et resterais éternellement un pêcheur. L'équipage ne pouvait pas comprendre qu'elle était pour moi bien plus qu'un passe-temps ou d'une besogne mais j'appréciai leur geste, celui de venir et de pêcher à côté de moi en me demandant des tuyaus afin de mieux attraper le poisson. Ce fut bizarre car même Minos regarda mes exploits de pêche. J'étais devenu ami avec certains gars de l'équipage et cette sensation, je ne l'avais plus sentit depuis ma rencontre avec Paul. Bizarrement cette équipage m'interessait, au début entrer dans un équipage de pirate me semblait fou et complètement mais je préfère retirer mes anciens propos à leurs sujets car ce sont des gars sensationnels. Maintenant lié d'amitié avec cet admirable, autant savoir des infos pratiques sur ces membres, par exemple car excepté Minos et Shinji, actuellement toute personne sur ce navire était inconnu. La première des choses lorsqu'on est poli même si dans sa jeunesse on n'était pas riche, c'était la moindre des choses et je l'appliquai de même que le petit groupe venu me voir, il comfirma mes propos ou plutôt mes peurs, que la femme ayant crier était la vice-capitaine du navire et qu'elle se prénommait Kana Suu. Vu le cri que j'avais pu entendre depuis la câle du bateau, cette fille devait être une vraie terreur et je n'aimerais pas me frotter à elle dans un combat en tant qu'ennemi. Quant à moi, la seule personne que je pus présenter, c'était Minos. A première vue, il donnait la chair de poule mais à Bliss, lors du court temps de répit avant la mission, j'avais appris à le connaître et c'était finalement quelqu'un de sympathique, même si son langage laissait un peu à désirer.

Derrière Reverse Moutain attendait l'avenir des plus méritants de cet équipage mais d'abord la route de tous les périls serait une étape compliquée à aborder en cas de faiblesse. Je me remémorai mon combat contre l'adjudant de South Blue, j'en avais bavé contre lui et pourtant, en "moi" je pensais que le battre aurait plus facile. Suis-je donc si faible ? Mais alors pourquoi serais-je sur ce bateau de pirate en direction de Reverse Mountain l'immense falaise qui mène à Grand Line ? Shinji avait cru en moi, alors le décevoir serait une honte envers lui. Cet équipage, j'étais à me sacrifier moi et mes rêves pour l'obtention de leurs propres rêves. C'étair rare, mais j'étais déterminé à braver Grand Line et tous les dangers qui y habitait au prix de ma vie s'il le faut. L'un des pirates me fit redescendre sur terre et me demanda que s'était-il passé ? Comme d'habitude, lorsque j'étais tracassé, je sortais des idioties comme lors notre intrusion avec Paulo. Je remarquai que le nombre de pirates sur la rambarde du pont avait diminué, étrange nest-ce pas ? Alors qu'il fait un temps radieux avec ce soleil étincelant sur son ciel bleu. D'après un pirate, un certain Starter, un combattant retoudable selon certaines rumeurs amusait la galerie.

Moi je connaissais quelqu'un de bien meilleur partout dans ce monde, Shinji bien sur, un vrai dieu du combat. Puisque tout le monde était y'aller, c'est que ça devait être interessant, alors je me dépêchai de rejoindre l'équipage qui visiblement s'était réuni dans la salle d'entraînement du bateau sous le pont. Apprendre qu'il en y'avait une m'impressionna au point de me couper le souffle. Mais comment avait-il pu s'en payer une ? Il avait sûrement voler me suis je dit c'était clair comme de l'eau de roche mais venant de lui je restais perplexe mais c'était aussi un pirate et leur spécialité, c'était le pillage. Je retrouvai une deuxième fois mes esprits et cette fois, il n'y avait plus personne sur le pont, excepté la vigie alors je descendis les escaliers qui donnait sous le pont et trouver cette salle fut difficile car personne ne m'avait précisé quel porte menait à la salle d'entraînement. Le bruit qui émanait de celles-ci me fit automatiquement détecter la bonne. D'ailleurs la porte était déjà ouverte et les lumières toutes allumées. Tous les membres de l'équipage était entouré autour de Starter qui expliquait les détails d'une sorte de machine: un testeur de dorikis.

Quel étrange machine, j'ingorais que ce genre de machine existait. J'avais entendu parler des dorikis mais au point d'apprendre que le gouvernement avait construit une machine permettant de les traiter, je trouvais que leur technologie était très développé. Mais pourtant, la technologie, je préférais la laisser de côté car elle pourraità tout moment se retourner contre des êtres chers aux yeux de quelqu'uns. Le principe de la machine était simple: Il suffisait à de frapper la machine afin de calculer, la force, la vitesse et l'agilité afin de la transformer un chiffre signifiant la puissance de la personnage témoin. Après la théorie, la pratique, tout le monde se prêta au jeu en évaluant leur niveau grâce à la machine qui évalua la puissance des femmes autour des quarantes dorikis et celle des hommes à 60 dorikis. A mes yeux, 60 dorikis était déjà une bonne somme mais j'étais loin de me douter que lorsque Starter frappa la machine, elle afficha 750 Dorikis. Et la foule fut impressionné d'un tel résultat, sincèrement, comment pourrais-je atteindre un résultat d'une telle envergure mais personne ne souhaiterais découvrir le résultat du capitaine Shinji ainsi que celui du vice-capitaine Kana et même celui de Minos pourrait m'effrayer. L'indicateur de la machine était composé de quatre chiffres donc on avait une marge 9999 dorikis, une sacrée somme même pour le capitaine. Shinji intervint et se mit à parler:

-Et bien, beaucoup ici ne sont pas suffisants pour se rendre sur Grand Line. Un entrainement drastique s'impose !

Euh, j'aimerais essayer, moi aussi si possible Starter pour avoir un apreçu de mon niveau même si je savais qu'il était catastrophique à mes yeux.

Starter me laissa la voie, moi qui n'était pas un fana des machines, surtout celle construit par le gouvernement, je voulus me laisse tenter par l'envie; L'envie de connaître ma ridicule puissance. Je me concentrai de la même façon que d'habitude, c'est à dire de manière puéril et zenpour la frapper, je me mis à frapper la machine qui afficha 567 dorikis. Wahou 567, je suis une bête ou quoi ? m'étais-je dis. J'étais encore dans mes pensées, rêveur en train de songer à ma puissance, étais-je une brute épaisse oui ou non ? Ou encore une furie ? En tout ce fut encore l'équipage qui me réveilla et qui fut autour de moi, la plupart était le petit groupe qui avait pêcher à côté de moi, impresionné par ma puissance au lieu de celle de leur pote Starter, bizarre. Pour leur faire changer de personne, j'incitai Minos qui semblait perplexe à la vue de cet engin. Bref, j'allais me coltiner un groupe qui voulait que je les entraînait alors que moi, mon domaine, était la rapidité et non la force, qui était ce que la plupart de ces hommes demandait. Bref, ça n'allait pas me faciliter la tâche.
    Le soleil, une légère brise, un endroit tranquille... Que fallait-il de plus pour passer un bon moment ? Kana et Hotaru étaient allongés dans un coin du bateau, profitant de ce moment de paix pour entamer une petite sieste. Aaah ! Depuis le départ de Tequila Wolf, la vie s'écoulait simplement. Direction Reverse Moutain. Il fallait prendre des forces avant cette épreuves, et quoi de mieux que se reposer hein ? L'albinos soupira d'aise. Les gens qu'avait rassemblé Kae étaient tous cools. Enfin, il n'y en avait qu'un qui semblait réellement étrange, il faisait même un peu tache dans cette ambiance. Le plus impressionnant c'était que même avec un temps quasi-caniculaire, il gardait son armure et son casque... La médecin avait déjà entendu parler d'un peuple qui considérait ces objets en métal comme leur propre âme. Les tirer n'eut donc été que pure folie. La jeune femme esquissa un sourire devant tant d'ignorance. Il était hors de question que, elle, elle soit toujours affublé de sa carcasse d'aluminium et d'acier. Ce n'était pas lourd certes mais un minimum encombrant tout de même.

    Hey ! Y'a un truc intéressant qui à l'air de se passer dans la salle d'entrainement !

    Le pirate semblait vouloir rameuter tout le monde. Bah, ça risquait d'être intéressant, voir même amusant. Il suffisait juste de savoir où trouver l'humour dans l'images de p'tits gars en train de transpirer pour s'efforcer de se maintenir au niveau. Suu se leva suivie de son frère puis ils se dirigèrent tous les deux vers la pièce en question située près du pont principal. Il y avait déjà un grand nombre de gens. A vrai dire la quasi-totalité de l'équipage était là. Rassemblé autour d'une étrange machine pour être précise. Ça ressemblait un peu aux trucs qu'on pouvait trouver dans les fêtes foraines, sauf que là apparemment, au lieu de frapper avec un marteau il fallait de le faire avec ses poings. Amusant, oui vraiment. Bon d'accord, la jeune femme n'en décelait pas réellement l'intérêt.

    Un nombre s'afficha en haut de l'étrange machine. 567... Ça représentait quoi ? En tout cas la plupart des gens semblait bluffés par cette performance. Le p'tit gars qui venait de frapper semblait lui aussi assez étonné. Et en même temps ça semblait aussi le déranger. Bah quoi ? C'était pas beaucoup ? Kana avait bien envie de tester ce truc bizarre... Elle s'avança vers la machine en se frayant un chemin à travers la populasse de pirates et arriva enfin devant le monstre en question.

    Je crois que ça mesure la force grande sœur...
    lança Hotaru un peu perplexe.

    Ah ouais ? C'est spé' ! répondit l'albinos puis en se tournant vers le gars qui venait de frapper, ça te dérange si j'essaye ?


    N'attendant pas vraiment de réponse, la botaniste de plaça devant le dispositif au mécanisme bien mystérieux...

    *Bon ça marche comment ce machin ? C'est là que je doit taper ? Euuuh... J'ai pas trop envie de me foirer sur coup... Bah, de toute façon c'est qu'un chiffre et puis je sais pas trop encore ce que ça représente...*

    Suu banda ses muscles et fit jaillir son poing en tapant sur ce qui ressemblait à une petite balance. Comme celles qu'elle utilisait pour fabriquer ses poisons en fait. Il y eu un gros bruit lors de l'impact et la jeune femme retira sa main en la massant légèrement. Elle regarda ensuite l'écran qui affichait le nombre «2074».

    Dites ? C'est quoi la moyenne ? demanda-t-elle dubitative.
      Aprés avoir rejoint l'équipage des Nigawarais à Logue Town, Elie Morioka se trouvait actuellement sur le Mujinzoo. Malheureusement pour lui, hormis le capitaine, le jeune homme ne connaissait personne à bord. Mais il devait faire avec pour le moment, et il s'attela donc aux taches quelques peu ingrates mais indispensable pour que le navire se déplace sans problèmes. Il vit que des hommes s'étaient installé pour pécher. Ils semblaient s'y connaitre et étaient assez nombreux donc une aide de plus ne semblait pas indispensable. Le brun décida donc de se trouver n endroit tranquille afin de pouvoir opérer en cas de combat. Après tout, grâce à son fruit il pouvait utiliser des boucliers pour protéger son équipage. Rapidement il trouva un petit coin isolé sur le pont, légèrement en hauteur, parfait pour ses plans. Le seul inconvénient était un petit angle mort, sur sa droite. Mais avant de trouver un meilleur endroit, il s'installa confortablement et commença une petite sieste. Mais il se fit rapidement réveiller par un brouhaha sur le pont. Que se passait-il qui puisse provoquer autant de bruit? Notre héros se leva et entendit:

      "-Hey, il se passe un truc intéressant dans la salle d'entrainement!"

      Elie décida de se rendre dans la salle d'entrainement par curiosité. Il ne l'avait pas encore vue et se demandait si celle-ci était grande. Il suivit donc le groupe et se retrouva dans une salle immense. Un dénommé Starter montra au groupe une machine étrange qui permettait de tester les dorikis. Il expliqua que la moyenne pour un homme était de 60 contre 40 pour les femmes. Puis Starter donna un coup d'une grande puissance et la machine afficha 750. Très impressionnant.

      "-Et bien, beaucoup ici ne sont pas suffisants pour se rendre sur Grand Line. Un entrainement drastique s'impose !

      -Euh, j'aimerais essayer, moi aussi si possible Starter pour avoir un aperçu de mon niveau même si je savais qu'il était catastrophique à mes yeux."

      Le jeune homme qui venait de parler était en fait le pécheur qu'Elie avait vu un peu plus tôt. Il frappa et la machine afficha 567. Mons bien que Starter mais tout de même bien pour un membre de l'équipage. Kana apparut à son tour devant la machine. Étant arrivée après tout le monde elle demanda comment la machine marchait. Elle s'installa devant et semblait réfléchir au fonctionnement de cette machine. Au bout de quelques secondes elle banda ses muscles et frappa au centre. Le score affiché était vraiment impressionnant, à tel point que le brun pensa que la machine avait un problème.

      "-Dites, c'est quoi la moyenne?"

      Comment la vice-capitaine de l'équipage pouvait elle aussi forte? Et le blond dans tout ça? Allait-il nous montrer sa puissance? Le problème, en passant après des personnes aussi puissantes, était de passer pour faible. Mas Elie décida de passer quand même devant la machine afin de prouver qu'il était capable d'assurer tout de même. Il s'installa devant la machine et se concentra. Il frappa d'un coup puissant dans la machine qui afficha 685. Il était assez fier de ce résultat même s'il savait qu'il devrait encore progresser. Il se tourna devant les hommes qui tournait autour de 60 et leur dit:

      "- Je veux bien prendre un groupe de 15 ou 20 personnes pour les entrainer. Mais ne croyez pas que tout sera facile, vous allez en baver!

      Une vingtaine d'hommes s’approchèrent de notre héros. Il leur ordonna de sortir de la salle en courant et de se tenir prêt sur le pont. L'entrainement pouvait commencer.
        Ils étaient tenaces ces pirates, impossible de leur échapper quand ils étaient aussi déterminé. D'un côté, ça ne m'étonnait pas, si Shinji les avait recruté, c'était pour bonne raison. Minos se semblait pas vouloir m'aider, il ne voulait certainement pas s'attirer des problèmes. Se trimbaler une bande de bras cassés et de bébés pleurnicheurs n'avait jamais été mon intention au départ, elle consistait uniquement à évaluer ma puissance et voilà que maintenant ils veulent ma peau. Si je n'avais pas voulu avoir un aperçu de mes capacités, ces ennuis: je les aurais éviter sans aucun emcombres. Afin d'espèrer éviter ces hommes, il fallait les attirer dans un piège mais le stress m'empêchait de réfléchir:

        Hé les gars, regardez, le capitaine va évaluer sa puissance grâce à la machine

        Les regards se tournèrent aussitôt vers Shinji, debout en train de regarder un homme ayant effectuer un score supérieur au mien, si ça, ça ne les détournerait pas de moi. Autant oublier cette hypothèse, des hommes se dirigèrent effectivement vers lui mais une partie resta encore près de moi. Ce court laps de temps gagné, j'en profitai pour filer en douce. Leur détermination insoluble m'obligea à quitter la salle d'entraînement poursuivi par cette foule qui ne préféra pas s'entraîner avec Kana qui pourtant aurait été un très bon choix pour acquérir une puissance. Il était nombre de 24 à vouloir m'attraper. Je pris le couloir de droite puis tourna à gauche, descendit les escaliers pour arriver dans une salle où la lumière ne passait pas. Quelqu'un avait éteint les bougies et il m'était impossible de me mouvoir comme je le voulais dans cet espace obscur, je n'étais pas nyctalope, ni vampire non plus. Les seuls sens utiles ici étaient le toucher et l'ouïe, l'odorat n'était pas très utile. La seule partie de l'endroit inconnu dans lequel j'avais mis le pied et qui était éclairée, était l'entrée. Je pus apercevoir les pirates entrer dans le lieu et une partie de cache-cache commença. Je tendais mes bras devant afin d'éviter toute cible qui me ferait remarquer, actuellement je m'éloignais de l'entrée illuminée par leurs bougies. J'interpela une voix à droite :

        Ce satané Ryo sait fuir, on veux juste qu'il nous apprenne quelques techniques. Bon vous allez vous divisez dans le secteur afin d'attraper le poisson exilé

        Chaque groupe possédait une bougie, et ne m'arrangeait pas du tout l'affaire. Je commis encore une boulette, ma jambe heurta un ONI (objet non identifié) qui s'écroula au sol. Le bruit était comme du boisdont à l'intérieur était enfermé du liquide. Je ne tins pas à le préciser mais il était évident qu'ils me trouvèrent et dès cela effectuer, ils me sautèrent dessus et lièrent mes liens. Ils allumèrent chacun les bougies de la salle et sa surface était maintenant visible, il s'agissait en fait de la soute à nourriture dans laquelle était exposé la nourriture des repas. Ils retournèrent à la salle d'entraînement et avertirent les autres pirates restés dans la salle d'entraînement:

        Ca y'est, on a chopé Ryo, il va maintenant nous aidé pas vrai ?

        Ouais c'est bon, vous avez gagné, je vais vous entraîné mais s'il vous plaît, détachez moi, ces liens me grattent

        Cool, ça va, on te détache, on voulait simplement que tu acceptes, pas te brutaliser

        Difficile d'avaler leurs remarques avec cette éprouvante course-poursuite, mais il avait gagné et une parole restera une parole et la changer signifierais que je ne vaudrait pas mieux que ses brigands sans cervelles. Il fallait quand même accepter la défaite, elle rend l'homme ayant perdu plus puissant qu'auparavant. Nous sortîmes dehors sur le pont, et tenta de les effrayer une dernière fois.

        Bon je vais être clair avec vous, mon entraînement ne vous aidera pas à vous améliorer loin de là, il y'a des tas de gens aptes pour enseigner l'art de combattre comme Kana, la vice-capitaine, elle est très compétente mais ouais je sais, son entraînement serait le pire jamais imaginé dans ce monde, un entraînement monstrueux. Il y'a également Starter mais ouais c'est vrai, lui a déjà son groupe. Il y'a encore Minos le géant, avec vous allez droit vers la réussite, sans compter l'homme talentueux ayant eux un score supérieur au mien, je le connais pas encore ainsi que vous mais je suis certain que son entraînement sera du béton.......Bon vu vos têtes, vous avez pas l'air d'accepter mes propos.......... Bon ça va, vous avez gagné, je vous entraîne tous mais attendez-vous à appliquer un entraînement non pas RUDE, NON PAS DIFFICILE, MAIS PITOYABLE, LE PIRE JAMAIS CONNU SUR TERRE, LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MONDIAL



          Les choses devenaient intéressantes dans la salle d'entrainement alors que certaines têtes de mules se sentaient l'obligation de révéler leur potentiel au restant de l'équipage pour bien préciser "moi chuis l'meilleur !". En même temps, le seul à ne pas avoir montré de surprise à l'affichage de tous ces scores était Shinji. Il savait qui il avait recruté et pourquoi. Le jeune pêcheur semblait tellement motivé pour une séance d'entrainement qu'il partit en courant poursuivit par une poignée d'hommes qui lui vouaient déjà une espèce de culte. D'autres regardaient déjà le géant avec des yeux en étoiles mais la plus part s'étaient regroupés autour de Starter quand une autre bonne partie semblait intéressé par les compétences de la jolie jeune femme qui n'était autre que la fameuse et lunatique Vice Capitaine. *Et moi dans tout ça ?* Pensa l'homme au bob ? Jusqu'à ce qu'il entende des hommes spéculer sur sa condition. Ils chuchotaient que le Capitaine ne frappait pas de peur de détruire le dispositif qui ne pouvait calculer "que" jusqu'à 9999 Dorikis. La blague quoi ...

          -Ahem, personnellement, je me chargerais de la formation seulement des futures élites de l'équipage, dit d'un air distant et d'une voie anodine le Capitaine pour faire cesser le brouahaha devenu lassant. Une belle bande de type qui ne se prenait pas pour des excréments de crapauds en décomposition fit soudainement face à Kaetsuro, fier de leur ténacité. Bien ! Alors commençons tout de suite ma fois ... Suivez moi.

          Le groupe se dirigea vers le haut du navire enfin, le pont quoi. Après près de dix minutes de marche durant lesquelles Nigawarai se perdit plusieurs fois en faisant mine de garder une démarche assurée, la troupe arriva enfin à destination. jusqu'à ce que le chef annonce d'un air abrutis : "Ah ! J'ai oublié mon chronomètre en bas ! Je reviens ..." De la trentaine d'hommes présent, la moitié décida en même temps de frapper sur le crane de Shinji pour l'empêcher d'y retourner. Le dernier, un peu sonné se redressa dans tous ses état et ... Les quels d'états ? Je ne sais pas j'ai dit tous quoi. Il proposa à ses hommes de bien vouloir prendre un petit bain.

          L'eau était bien fraiche dans la région, entre -10 et -15 degrés, c'était parfait pour vivifier tous ces corps à entrainer. Dévêtus, les pirates s'apprêtèrent à plonger en attendant le saut de l'ange que le capitaine voulait effectuer sous les regards de ses hommes qui trouvaient sa préparation physique qui consistait à s'accroupir en canard parfaitement ridicule. Son saut effectué, ses hommes bondirent comme des sauvages avant d'hurler comme des princesses en détresse une fois dans l'eau. Certains cadavres gênaient les affolements des autres enfin, certains corps car ils n'étaient pas encore tout à fait morts. La suite de l'exercice consistait à travailler le souffle et Shinji avait tout prévu à cet effet.

          Les hommes redevenus maitres de leurs cris et de leurs gestes devaient plonger le plus profondément possible et si certains pleurant en recouvrant du son de leurs sanglots les murmures de prières des autres, cela n'empêcha pas le blond de se lancer dans l'apnée en premier pour redonner du courage aux autres qui comme lui cette fois, s'accordèrent à plonger en canard, au diable les regards moqueurs. Au diable le regard des autres, c'était certainement la pensée générale qui trottait dans les cerveaux frais de ces hommes courageux jusqu'au moment où leurs yeux croisèrent un regard de diable. Celui d'un gigantesque monstre marin tapis sous l'eau et plus massif que le bateau lui même. Il fallut que la chose bailla à cet instant, Bardak sommeillait et la gueule immensément ouverte fit lâcher le coeur de plusieurs plongeurs pendant que d'autres lâchaient tout leur souffle en espérant mourir d'étouffement avant d'être avalés.

          Ces visages en décomposition contrastaient avec le sourire de Shinji qui saluait chaleureusement son compagnon qui lui répondit d'un signe de tête endormi. Quand l'instigateur de l'entrainement saisit la tournure dramatique qu'avait pris son entrainement, il ramassa tous les inertes et remonta à la surface rapidement et poussant les autres. Des cordes furent envoyées depuis le pont et des portes s'ouvrirent au raz de l'eau pour faire remonter à bord le plus vite possible les rescapés du pacifique. Le Capitaine gagna le navire un peu gêné en observant que la totalité de ses hommes était dans un coma plus où moins profond où dans un état de choc extrême.
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          Ha! Je suis une bonne vache et je donne du bon lait! Ohw, quel rêve! J'ai rêvé que j'étais Maire de Loguetown. Et ensuite, il y a eu ce fermier avec sa trayeuse électrique...c'était si étrange. Oh bha, sont tous partis ? J'ai pioncé combien de temps moi ? Mon dernier souvenir, c'était gueule d'acier qui causait de Grandline en détaillant un tas de trucs que je connaissais déjà. Du coup, me suis calé un coin de plancher et j'ai piqué du nez. Si ça se trouve, c'est lui qui a parlé de Loguetown. L'enfoiré, je lui dois un mauvais rêve. L'y aura peut-être droit sans dormir.

          Je me rappelle Ryo qui m'a causé aussi, mais je ne sais plus de quoi. L'est où lui d'ailleurs ? J'ai faim moi. Suis sûr qu'il m'a dit "si t'as faim sers-toi Minos, il y a plein de bonnes choses à manger en cuisines". Bon, l'est temps de se faire une embuscade au coffre-fort, ça va m'ôter les vilaines images de ce foutu rêve. Pourquoi on ne retient que ceux-là, il date mon dernier gueuleton honirite....oniriste ?...fin, en rêve quoi! Le navire semble bien animé, ça court, ça fait craquer le plancher, ça hurle en choeur des "Ya!". C'est journée porte ouverte aux enfants on dirait, ou alors Starter leur a filé tellement de fourmis dans les jambes qu'il ont besoin de se défouler. Tant qu'ils font leurs entraînements, ils ne piratent pas le frigo. Allez, un bon petit-déjeuner plein de protéines pour le grand garçon.

          J'ouvre la porte et vois que c'est plein de trucs que j'aime pas. Des fruits, des légumes, des yaourts !?! Foutre dieux, on a des complexées de la cellulite à bord. Ah, ben voilà quand même un truc qui me tente: le jambon. Du fumé en plus et pas en tranchettes comme on te vend dans les villes. là, c'est un bon gros bloc compacte de barbaque salée. J'me le cale sous le coude en embarquant deux litres de lait...de bon lait. Comme j'ai rançonné la réfrigérant, je me tire façon hobbit qu'a le précieux et je trouve un endroit pépère pour collationner tranquille. Une salle toute sombre près de la pièce où Starter m'a fait roupiller, l'aubaine. Quand j'entre, ma perception prend le pas sur les yeux et je sens que je suis seul. La pièce est même bien vide à l'exception d'un gros machin dont les contours ne m'évoquent rien du tout. Comme j'ai pas Jamie sous la main, je décide de m'en foutre et de piquer dans la becquetance. Ben mon salaud, je ne sais pas qui fait les courses, mais il s'y connaît en produits premier choix. De la viande comme ça, ça te file le gourdin pour toute la journée qui suit, et heureusement que je bouffe de façon trop primaire pour que ça soit du sens propre. Enfin primaire, avec les doigts quoi.

          J'ai jamais aimé les couverts. La bouffe, c'est pas qu'un goût qu'on affine légèrement avec le piff, c'est aussi une texture. Toucher la viande, palper l'os et couper en lamelle les champignons avec les dents, c'est du pur bonheur. Péter le cartilage aussi c'est du plaisir, en plus ça t'inspire pour le prochain mec qui te tombe sous la main. Manger, ça doit avoir un rapport très fusionnel avec le sexe, parce que quand t'as une cuisse à bouffer et deux à écarter, c'est vraiment pour le principe que tu pourrais trouver un truc à redire. Ah si, une cuisse à briser aussi c'est pas mal. M'enfin on peut pas tout faire en même temps sans se le faire reprocher.

          Plus d'un kilos de salé importé, l'est temps de rincer tout ça. Ma main grasse ripe sur cette saleté de bouteille au bouchon métallique. Vais pas la fracasser contre le mur pour l'ouvrir, suis pas chez moi. En plus, les pirates et leurs superstitions, si ça se trouve ils flipperaient parce que un vieux bouc a décrété un jour que Poséidon était vraiment pas jouasse quand on brisait des bouteilles de l'aît dans des pièces mal éclairées. Allez, va pour lui décapiter l’embouchure à la mâchoire. Je serre la capsule entre deux molaire et lui brise la nuque d'un coup sec. Je crache le machin métallique et sursaute en voyant que la machine sa allumé un petit cadre/ Je regarde le truc. Ca affiche 0001. C'est quoi ça, un score ? Ah ben disparu. Me sentant moins seul, je bois mon lait en fixant un peu le bazar. Ca ressemble à un gros frigo, mais avec une coussin pour poser son dos. Comme le temps et la viande, ça file vite, je crache l'os qui va percuter le gros rembourrage. Sans dec', ça se rallume. 0003 maintenant. Ha ha, c'est un jeu ce truc ? Je m'approche et appuie mon doigt dessus. 0007. Ah merde, j'ai graissé le truc. Je passe un peu le coude, histoire qu'on m'accuse pas d'avoir salopé le matériel. 0011. C'est là que j'ai tout compris. Il s'agit d'un pèse personne. Plus tu mets de pression, plus le chiffre monte en indiquant ton poids. Pas des flèches d'avoir mis ça à la verticale, m'enfin ça a aussi son avantage. Quand le Mujinzoo coulera, avec la levée de la poupe, on pourra tous connaître notre poids avant de se tremper.

          J'ai fini mon encas depuis un moment, mais je m'éclate trop à cracher les capsules sur le mousse pour voir les chiffres m'indiquer mon score. J'en suis à 0002 pour les capsules, 0005 pour l'os et 0016 pour les bouteilles. Arriverais-je à 17 ? Je deviens pessimiste, parce que ça fait quelques fois que je n'égale même plus le score. Tant que ça me fait marrer, je continue. Au bout d'un moment, quelqu'un ouvre la porte. Je vois un de mes petits rescapés de Tequila Wolf. "Seigneur Minos ? que faites-vous tout seul dans le noir ?" qu'il me fait.

          Regarde ça, c'est trop fendard ce truc, tu lui balances de la bouffe à la gueule, il te donne des points.


          J'illustre ma brillante découverte en propulsant à nouveau l'os qui, sous témoin, affiche un magnifique 0006.

          Ha ha ha ha ha ha! J'adore cette machine.

          "Monseigneur, pardon si je vous offence, mais il ne s'agit pas d'un jeu. C'est une machine à coups de poings. Elle détermine votre valeur martiale en calculant plusieurs paramètres de votre coup converti en dorikis. "

          QUOI ?


          Et voilà, la magie de la viande s'estompe. j’apprends que mon nouveau jouet est une des fameuses calculatrices à dorikis, le bazar chiffré qui prétend trier le bon du mauvais guerrier. Choqué, dérouté, trahi, je récupère mes affaires et tourne le dos à cette engeance du Gouvernement. Le rescapé semble un peu gêné de m'avoir mis en colère, alors il me suit sans mot dire. Je me retourne et lui ordonne de rassembler tous les gars sauvés à Tequila pour un petit briefing. Sitôt rassemblés, je leur sers une entrée à ma façon.

          Bon, les disciples, faut que j'vous cause d'un truc. Vous avez tous entendu parler des dangers de Grandline, des dorikis et de la machine qui permet de les mesurer. C'est de la merde, de la grosse merde.

          Qui ici pense que cette bouteille de lait est meilleure combattante qu'un homme ? Personne ? Vous avez raison, une seule chose prétend le contraire ici, et cette chose, c'est la machine du Gouvernement. Selon elle, la bouteille vide a plus de valeur qu'un homme normal. C'est pourtant une machine fiable. Elle a calculé la vitesse d'impact, la force, la solidité du matériaux et un tas d'autres petits trucs que seule elle pourrait énumérer. Ce qu'elle n'a pas calculé, c'est la faiblesse de cette bouteille, la façon qu'un homme aurait de la briser sans le moindre effort ainsi que son intelligence nulle.

          La machine à dorikis ne comprend que sa langue, autrement dit elle vous considère comme des machines. Frapper cette saloperie et s'évaluer en fonction de ce qu'un objet prétend, c'est vous considérer comme de simples pièces sans aptitude à penser, s'adapter, dominer.



          Je broie la bouteille dans ma main en continuant mon discours.

          C'est moi qui vous dirai quand vous serez prêts à affronter la route de tous les périls. Pour le moment, vous êtes un ramassis de paquets d'os faméliques à faire tirer la gueule à un requin. C'est pourquoi, d'ici notre traversée de Rivers Mountain, vous allez consacrer une partie de vos journées à vous perfectionner dans une tâche au sein de cet équipage. Je veux dix personnes habiles en charpenterie, dix personnes coordonnées aux canons et dix personnes consciencieuses à l'entretien du vaisseau.

          Quand vous ne travaillerez pas pour mériter votre croûte, votre tâche sera de suivre un régime que je vous ferai suivre individuellement et qui vous fera récupérer des forces à une vitesse effroyable. Quand vous aurez de la graisse à faire fondre, je m'occuperai personnellement de faire de vous de véritables foudres de guerre. En attendant, laissez votre passé d'esclaves derrière vous. Redevenez des Hommes.



          C'est un fait l'ami, on n'a pas attendu la technologie pour devenir des machines à tuer. Sans doute que ce m-bidule a ses qualités, mais tu te sentirais inférieur à quelqu'un qui a fait un meilleur score que toi à un test de quotient intellectuel ? J'avais raison, c'est rien d'autre qu'un jouet.
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          Une fois sur le pont au milieu des exténués, Shinji entendit le discours que faisait Minos à ceux qu'il avait prit la peine de sauver de l'esclavage. Il leur précisait à quel point la calculatrice de Dorikis était une aberration et le Capitaine intéressé écoutait derrière lui les paroles qu'il employait pour leur remonter le morale. il était donc décidé à les entrainer c'était très généreux de sa part mais avant ...

          -Alors comme ça Minos, le matériel du navire ne te satisfait pas ? Intervint l'homme au bob avec un sourire. Pourrais tu en dire autant du lait qui est à bord ? Tu en critique la bouteille vide que tu as certainement trouvé dans les réserves n'est ce pas ... Effectivement une fois vidée, une bouteille est bien inutile. Puisque tu as fouillé dans les cuisines, j'imagine que tu as aussi prit à manger, et pas des carottes en salades. Hotaru a pourtant bien demandé à tout le monde de ne pas manger entre les repas qu'il s'acharne à nous concocter.

          Le sourire de Kaetsuro disparut transformant son visage à travers un regard noire. Il se retourna avec un air un peu niais vers les pirates sur le pont :

          -J'hésite à le priver de repas pour ce soir vous en dites quoi ?

          Cette scène s'était déroulé avant que Nigawarai récupère toutes ses recrues indemnes quelques minutes plus tard. Ils allaient pouvoir reprendre leur entrainement précisément là où ils l'avaient laissé. Ils allaient apprendre à frapper. Ils enchainèrent donc sous les instructions de leur Instructeur différents katas de base toujours utiles en combat. Des cries de déterminations s'élevaient à l'unisson et l'astronome se prit au jeu. Après tout, lui aussi devait s'entrainer et dernièrement il avait au cours des précédents affrontements imaginé une nouvelle technique. Il exécutait lui aussi des katas avec ses jambes pour améliorer son assurances dans ses coups. Les déployant avec plus de vigueur et d'adresse qu'auparavant. Toute la journée ils s'esquintèrent les articulations dans des coups distribués au vent qui formaient leurs muscles et leurs précisions.

          Le navigateur pendant ce temps s'attelait à améliorer sa technique. il frappait si bien qu'il sentait un courant d'air chaud lorsqu'il atteignait une certaine vitesse. Se pouvait il qu'il parvienne à entamer suffisamment l'oxygène pour incendier sa jambe et donc distribuer des coups enflammés ? Il se ressaisit, non pas que c'était impossible puisque définitivement rien ne l'était dans ce bas monde mais il était trop loin du résultat escompté avec son niveau actuel. Il devrait s'y prendre autrement pour enflammer sa jambe. S'il voulait le faire avec un simple coup, il lui faudrait 5 vies d'entrainement et il n'en avait qu'une seule. Débordant d’ingéniosité et laissant un peu de côté ses subordonnés dont certains chouinaient et se plaignaient d'atroces douleurs, le Capitaine décida de trouver ce moyen de s'enflammer.

          Il bondissait dans les airs, remuait sa jambe de haut en bas le plus vite possible, rien n'y faisait. Peut être que ... Oui, il fallait qu'il la tienne à grande vitesse assez longtemps pour qu'elle prenne feu c'était ça l'idée ! Il prit appuis sur sa guibole gauche et entama une rotation progressivement plus rapide. Il finit par atteindre une vitesse impressionnante puis, poursuivant la manoeuvre, il parvint à tourner sur lui même de manière inhumaine. il leva sa jambe droite un peu en avant pour qu'elle écorche l'air et il sentit la température grimper. Oui, le feu arrivait mais pas là où il l'espérait puisque son pied d'appuis tournant contre le bois avait déclenché de petites flammes. Il courut dans tous les sens jusqu'à ce qu'un matelot attentif n'accoure avec un sceau d'eau.

          L'homme au bob reprit après avoir donné l'ordre qu'on lui apporte des piles de sceaux remplis d'eau de mer. Il poursuivit donc sa rotation pendant que ses hommes étaient tous affalés au sol la langue pendante, simulant les cries des katas mais bien plus mous qu'en début d'après midi. Le soleil se couchait quand enfin, Shinji arrêta sa rotation avec sa jambe droite enflammée. Avec ceci, il décocherait des frappes terriblement dévastatrices, il venait de se trouver un nouvel atout majeur et il n'en était pas peu fier. Un seul problème persista, il ne pouvait plus l'éteindre. Ses habits prirent rapidement feu et il repartit en courant dans tous les jusqu'à poser sa jambe dans un sceau disposé prêt de lui ce qui le fit chuter dans d'autres bassins d'eaux qui éteignirent définitivement le feu.

          -Okay, marmonnât il, c'est l'heure du repas les gars ...
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          Les hommes pressés de bouffer quittèrent bien vite la zone d'entraînement sur invitation de leur Capitaine. Pas moi, moi je suis là devant la porte d'entrée et j'attends qu'ils soient partis pour entrer. Shinji est face à moi. J'ai pas envie de me marrer, il le voit. Quelques temps auparavant, il a critiqué mon enseignement devant mes hommes et m'a fixé d'un regard que je ne laisse jamais impuni. Sur le moment, je me suis retenu de rendre la provocation, ça aurait tout gâché. Maintenant qu'on est seuls, c'est différent. il est temps qu'on cause.

          Il est temps qu'on cause, Capitaine.

          Je l'appelle "Champi" d'habitude. Si il pouvait douter que cette gueule c'était mon expression pour quand je n'étais pas content, il n'avait plus de doute à avoir. Calmement, je lui explique un peu ce qui me chiffonne.

          Si on veut pouvoir naviguer ensemble va falloir s'entendre sur un minimum de trucs. Je ne t'emmerde pas sur la façon dont tu formes tes gars, alors fais pareil avec les miens. Peut-être que tu es content de ta machine et que tu penses les dorikis déterminants, mais ce n'est pas mon cas. Ca aussi il va falloir le respecter.

          Pour ma part, je présente mes excuses concernant la prise de la bouffe. J'ignorais quelle heure il était et chez moi on mange quand on a faim. Je ferai un effort pour ne pas me servir quand ça me plaît. Et si je mange un peu trop pour l'intendant, qu'il me le dise et je lui rapporterai du poisson pour remplir ses réserves.


          Je vais dans une poche et en sors un bracelet de force en cuir que je mets quand je ne suis pas en armure, ce qui n'est pas le cas actuellement. C'est pas du cuir de marché, le type qui l'a tanné et traité était le plus talentueux confectionneur de mon peuple. C'est un objet d'une qualité rare, peu de personnes ont pu chasser un minotaure pluricentenaire pour employer sa peau d'une épaisseur et d'une résistance rare. Résistante aux chocs mais, et plusieurs d'entre nous l'ont constaté au prix de leur vie, résistante au feu.

          Pour ta jambe.

          Je lui lance le bracelet qui, mis sur lui devrait couvrir une bonne partie du tibia et du mollet. Ca lui évitera de devoir changer de falzar à chaqsue essai, et en plus ça le protégera des coups tranchants. Je l'ai assez vu se battre pour comprendre à quel point ses jambes lui sont précieuses, ce serait dommage d'en perdre une parce qu'un type lève une épée un peu trop aiguisée pour ne pas traverser la chaire.

          Mon cadeau offert, j'embraye sur un dernier truc que je voulais mettre au point avec lui.

          Cet objet m'est très cher, c'est un cadeau inestimable que je te fais en te le cédant. Je te l'offre parce qu'il va te servir, que tu as mon estime et que grâce à toi, je pourrai rejoindre la route de tous les périls. Je te l'offre également parce que je ne suis pas un Nigawaraï, je suis ton invité. Un invité ne doit pas arriver les mains vides.

          Il y a une chose aussi importante qu'il faut garder en tête d'un invité; il n'est pas un de tes hommes. Je suis un Roi et un Seigneur de Guerre, Capitaine Shinji, ne réserve plus ton regard noir à tes ennemis et tu me compteras parmi eux.


          Je suis incapable de changer mon regard irrémédiablement blanc, mais j'ai en ce moment à peu près autant d'humour que lui quand il m'a défié tout à l'heure. J'ignore si cet instant va briser notre alliance, mais personne ne peut établir une quelconque supériorité sur moi. Me taire, ça aurait été mettre de côté ma fierté et mon rang, je ne pouvais pas taire ce geste même si je fus le seul à le remarquer. Maintenant, ou Shinji comprend qu'il n'est pas mon Capitaine et que je ne suis pas un Nigawaraï, ou on se sépare. En tout cas, je n'ai jamais prétendu avoir un chef autre que les dieux.

          ---

          Hrp: Lis la suite uniquement si Shinji accepte le cadeau et le porte. Dans le cas contraire, tu peux répondre directement. ;)
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          Les mots choisis par Minos étaient clairs et précis, son intension plus que limpide. Présenter le problème de leur relation sous cet angle était un choix habile mais Shinji n'avait jamais douté de la finesse d'esprit du géant derrière ses airs sauvages. Il avait la force du brigand et la sagesse du Roi.

          -Tu n'es pas un Nigawarai c'est évident, tu n'es pas non plus un Roi sur ce navire. Les limites des frontières de ton pays sont les limites de ton pouvoir et sortir de ces frontières sous le signe de ta couronne serait perçu comme une ambition de conquête, surtout par des pirates ... En tant qu'invité d'honneur sur mon navire, tu n'as pas à suivre mes ordres ni les directives de personne c'est certain. Cependant, si tu navigues avec mes hommes, tu devras te plier aux règles de la vie d'équipage. Il est vrai que ton statut de Roi au delà de ta prestance impose le respect de beaucoup des miens et je ne le déplore pas. Ton étiquette te colle à la peau. Mais je ne veux pas qu'il y ait de mal entendu entre nous. Tu es ici sur mon navire et en mer, seule les lois de l'équipage priment. Mes ordres ne te concernent pas mais ce navire qui t'accueil c'est un groupe avec lequel tu voyage.

          Kaetsuro était persuadé que ses mots n'avaient ni heurtés ni déroutés son interlocuteur. Tout ce qu'il venait de dire coulait de source mais devait être dit pour que tout soit clair. Le géant décida de sortir de l'une de ses poches un immense bracelet en cuir qu'il envoya à Nigawarai qui ne comprit pas sur l'instant. En peu de mots, il saisit l'importance de ce présent qu'il s'empressa d'enrouler autour de sa jambe.

          -Merci Minos ! Ceci me va à ravir haha ! Avec cela, ma jambe risque moins. Le visage du Capitaine s'était éclairé avant que Minos ne continue son discours en parlant du regard noir que le blond lui avait adressé. Le pirate tint son chapeau vers l'avant en guise d'excuse. Il choisit de ne pas trop tartiner vocalement sur cette situation qui opposait deux tempéraments indépendants. Leurs divergences étaient aussi saines que naturelles. La situation se débloqua quand le brassard tomba de la jambe à cause du fait qu'il avait été mal accroché.

          Désespéré et la jambe tendue au sol, le navigateur recommença l'opération mais les immenses mains de Minos arrêtèrent les siennes et croyez le où non, cet instant précis faisait penser aux scènes d'amourettes en campagne assez ridicules pour vous décrocher un sourire au dessus de la cuvette. Le fait est que le Seigneur de guerre replaçait avec vigueur et en manquant de casser son support, le brassard qu'il venait de gracieusement offrir à Shinji. Un blanc dans cette situation aurait été fatale pour l'amitié de ces deux hommes mais le casqué, sentant peut être la dangerosité d'une telle posture reprit la parole. Il détailla sa vision des guerriers et des combats, son explication tribale était des plus enchanteresse et fit fleurir l'imaginaire de l'homme au bob assis sur le pont.

          Alors, je vais te racheter le brassard en t'offrant un autre inestimable cadeau; celui de te tuer.

          Cette dernière phrase sortit Kaetsuro de sa torpeur agréablement amenée par le discours envoutant de Minos. Il se redressa en tenant son bob qui manqua de s'envoler dans une bourrasque appuyée. *Un inestimable cadeau ... Me tuer ...* Qu'est ce que cela pouvait bien signifier, pensait alors le Capitaine alarmé par ces derniers propos.

          -Ta confiance en ta corpulence a embrumé ton esprit et a décuplé tes fantasmes on dirait Minos. Me tuer, si cela t'étais possible je n'aurais put te tolérer sur mon navire. D'abord parce qu'aucun de mes compagnons ne peut en avoir l'idée et surtout ... Parce qu'aucun d'entre eux n'en a le pouvoir. Ton attitude est trop controversée pour ma compréhension, je ne te suis pas, ce premier présent, puis ce second, l'un après l'autre n'ont plus aucun sens. Ce regard noir, je le réserve à ceux qui dépassent les limites de leurs libertés sur cette mer qui n'appartient à personne. Laisses moi t'observer une fois encore Minos, je suis curieux de te voir me tu ...

          Nigawarai ne put terminer sa phrase. Il sentit tout son corps lui désobéir et une force soudaine semblait vouloir prendre le contrôle de ses muscles emportés subitement.
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          Shinji a passé trop de temps à me voir déconner pour se rappeler que je ne suis pas qu'une gueule. Voilà qu'il me lance de la provoc' dans une insouciance qui m'étonne et me rend nerveux. Alors, il pense que personne ici n'est capable de le vaincre ? C'est certainement vrai pour la plupart des petits gars que j'ai croisé, mais le calcul est mauvais. Quand on s'attaque à Grandline, on prend tout ce qui est fort et fiable, pas ce qui est moins balèze que nous. J'ai du mal à comprendre l'état d'esprit du blondinet, mais je supporte difficilement la désinvolture qui teinte bien avec son look de vacancier. Point commun, lui non plus ne me comprend pas.

          Son petit discours sur la limite de mon pouvoir était une évidence. Bien sûr que je ne suis pas Roi sur la mer et bien sûr que je m'adapterai à la vie de l'équipage. Je ne lui reproche aucune de ses paroles, mais je ne tolère pas un de ses gestes. Le regard ombré de défi, une chose qui lui aurait valu de finir énucléé chez moi. Je me rappelle très bien que je ne suis pas chez moi mon grand, puisque tu respires encore. Voilà que tu te prétends digne de narguer quiconque te déplaît dans un lieu sans proprio pour te dire si tu agis bien ou mal. Tu as beau avoir la force et le soutien, en ce moment ce n'est plus un Capitaine qui me fait face, mais un enfant trop enthousiasmé par l'idée que papa et maman rentreront tard ce soir. Et puisque tu recommences à me lancer une paire d'yeux qui n'ont d'autre vertu que de me mettre en pétard, je vais te donner une fessée qui ta rappellera que quand quand quelque chose n'appartient à personne, il appartient à tout le monde.

          Ferme-là gamin !

          Vu la distance, je n'ai eu qu'un grand pas à faire pour être à portée. Mon coup de pied l'a soulevé de terre comme un club dégage une balle de golf j'ai senti par le choc contre le bout renforcé de ma botte que le buste se comprimait sur lui-même. J'ai touché la cage thoracique, Shinji n'a pas fait assez gaffe pour minimiser l'impact. Il doit avoir des os pétés, peut-être même qu'un organe n'a pas supporté le traitement et lui a littéralement éclaté. Si c'est le cas, il n'aura plus aucune chance d'avoir un billet retour des esprits, mais c'était un coup instinctif fait pour tuer. Son corps a traversé la porte du Mijinzoo qui a volé en éclat et je devine au bruit du projectile qu'il est devenu qu'il a heurté quelques obstacles avant de ralentir.

          J'entre à mon tour, convaincu qu'il reste des trucs à bousiller chez lui. Plusieurs planches sur les murs sont complètement brisées et on devine à l'orientation des échardes qu'il a bien bouffé du décor pendant son petit vol organisé. Le couloir, les premiers sabords. Le voilà le dos contre un canon. L'engin lui a servi de filet, mais le confort a dû lui offrir un nouveau choc pas négligeable aux omoplates. il vit encore, c'est un coriace. Tant mieux, j'ai encore une bonne dose d'humilité à lui envoyer dans la tronche et je ne voudrais surtout pas lui offrir une mort rapide.

          Je ramasse un boulet, tends le bras vers l'arrière et pivote pour lui tirer une boule de métal qui le crucifiera sur son flanc de canon s'il n'a pas assez récupéré pour esquiver. Celui-là, c'est pas un lancer à 16 dorikis.
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          C'était clair, Minos ne lui ferait pas de cadeaux. C'était la conclusion à laquelle était arrivée Shinji après avoir reçu cet OVNI, Outrage Violent Non Identifié. Il traversa la porte qui se trouvait être directement derrière lui avant d'aller s'acopiner à la parois d'un mur qu'il traversa malgré son épaisseur. L'impact du coup lui avait immédiatement chamboulé les os de sa cage thoracique et lui avait coupé le souffle sur le champ. La traversée du mur n'arrangeait pas son affaire et la fin de sa course termina le travail puisqu'il s'enfonça le cul d'un canon lourd dans le dos. Ainsi assis contre l'artillerie, si le mur n'était pas troué, on aurait put croire à un ivrogne en fin de partie. Il fallait s'y attendre de la part d'un Géant, tout son talent était dans sa puissance prodigieuse et dévastatrice.

          Baisser sa garde manière si laxiste était décidément l'une des pires idées que Kaetsuro avait eut depuis qu'il avait prit la mer. Le Roi Minos était tous sauf une ballerine, comment avait il put imaginer pouvoir jouer avec les muscles de ce titan ? L'homme au bob avachi n'eut pas le temps d'entreprendre un redressement que le colosse lui fit de l'ombre à nouveau. Saisissant un boulet de canon, il se mit en posture pour l'envoyer. La distance n'était pas bien grande et la violence du tir aussi rapide que prévue de la part du casqué mais Nigawarai en avait assez. La symbolique venait de lui révéler la vérité, il se faisait piétiner par un type qui se voulait Roi et ce, sur son propre espace d'expression.

          De plus, quelques matelots qui rangeaient le matériel virent la scène et d'autres arrivèrent alarmés. Le Capitaine ne pouvait pas se permettre de perdre la face si facilement. Il tendit sa main et arrêta net la course du boulet devant lui, le laissant tourner à grande vitesse dans la paume de sa main qui chauffa rapidement dégageant une fine fumée. Il se releva tant bien que mal, le boulet en mains et ne voulant pas user ses os déjà esquintés, il plaça la munition dans le canon sur lequel il appuya pour redresser son nez et lui faire faire un 180° sur place. Là il attrapa un baton incendiaire et mit le feu à la mèche en jetant un sourire distrait au géant.

          C'était clairement une provocation destinée à l'énerver. Nigawarai prétendait par cet acte, ne pas avoir à se salir les mains pour battre Minos. En même temps, c'était un moyen pour lui de rattraper son erreur en s'économisant un peu physiquement. Alors que le Canon tira sa puissante décharge, Shinji évaluait dans une introspection physique l'étendu de ses dégâts. Ils n'étaient pas aussi catastrophiques que prévu. Une côte le gênait, elle devait être fêlée et son dos lui faisait mal mais c'était une douleur vouée à passer rapidement. Après tout, ce serait une bonne raison d'aller se faire chouchouter par la médecin de bord ...
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          Ben merde alors, il n'est pas que rapide des guiboles le mec. Je m'attendais plus à une esquive de sa part, mais non, voilà que Shinji montre qu'il est aussi doué des mains en bloquant mon projectile aussi vite que je l'ai expulsé. Au moins j'aurai appris quelque chose: je suis quand même dans la merde. Je comptais sur ma puissance pour contrer sa vitesse, le genre il me lance son pied, j'encaisse, saisis et le fracasse contre une poutre ou deux. Changement de plan l'ami, en parant le boulet, Bob me montre que niveau puissance, j'ai pas des longueurs d'avance. Alors qu'il se relève, je revois ma stratégie. Il est plus rapide, peut-être plus puissant et niveau matière grise c'est pas un croco, le genre de bestiaux qui n'a rien au-dessus des yeux. J'ai peu de cartes en main pour faire la différence, seulement deux pour faire la meilleure combinaison. on se croirait au poker, sauf que le mec devant moi a du jeu.

          Shinji utilise mon projectile pour charger un canon qu'il braque sur moi. Sans dec, il s'en fout de l'état de son navire ? Moi qui m'attendais à le voir verser une larme en mirant la gueule de sa porte d'entrée et de son mur, voilà qu'il veut aussi tunner la caisse, avec des aérations 18 pouces et de la peinture de boyaux de la marque Kahezaro, du pur kiffe façon West Blue Kustom. J'ai le choix. je peux esquiver en anticipant le moment où la mèche sera entièrement consumée. Je ne vais pas le faire, ça ferait trop plaisir à Bobby la Pointe de me vois changer d'itinéraire. J'ai prévu une ligne bien droite jusqu'à sa tronche d'arrogant et un Roi, ça ne cède pas le passage. Un tir. Je n'ai plus le choix. Je te parlais de mes deux cartes, voilà mon jeu.

          Première carte retournée. Le boulet fonce vers moi et il a tellement envie de me faire un torse avec foie ouvrant en option que le machin a des dents de requin peintes dessus. Je prends appuis et lance super punch. Mon poing percute le boulet et ne le ralentit pas, il lui fait juste changer de direction. Mon petit discours sur l'élément n'était pas juste pour meubler pendant que je lui laçais ses chaussures. Il est le Feu, je suis l'Homme. Le corps de l'Homme est sa meilleure arme. Ce poing que j'ai élancé a percuté bien plus coriace que de la chaire. Il a brisé des arbres, éclaté la roche, défoncé le métal. Ce corps massif est un véritable engin de destruction blindé, il frappe dans un boulet comme il le ferait dans un ballon de baudruche.

          L'heure du retour de flamme a sonné, le projectile retourne dans l'endroit exact d'où il vient, la gueule du canon. Comme on n'est pas dans une BD pour gosse, ne t'attends pas à la grosse explosion. Les boulets classiques n'explosent pas, ils perforent. L'artillerie à qui je viens de faire ravaler ses XXIV livres se prend juste l'équivalent d'une giga mandale, comme si un mammouth venait de bourrer dans une moto neige. L'engin fout le camp plus loin en faisant quelques tonneaux qui éloignent le public et abîme encore un peu plus la pièce. Il est temps d'abattre la seconde carte.

          Je fonce vers Shinji pour lui bourrer la gueule avec un truc très artisanal qui tape dur. Seulement je ne suis pas con, je sais qu'il s'attend à ce genre d'attitude. Surprise mon pote, moi aussi je délègue aux objets la fonction de te pulvériser. En pleine charge, je saisis un canon par le bout. Ma vitesse l'arrache du sol et d'une impulsion de force pure, je le fais tourner autour de moi pour lui filer une bonne vitesse de lancer. C'est ça ma seconde carte, la force. Shinji fait très mal quand il cogne, mais il ne peut pas soulever autant de masse que moi, son corps est limité par la finesse de ses muscles, si affûtés soient-ils. On t'a sans doute bercé d'un tas d'images qui montrent que la force est une solution d'abruti déjouée par le premier mec un peu malin venu. Tout faux bonhomme, dans la vie, la force est aussi redoutable que la précision, la vélocité ou tout autre trait utile en baston. Quand le mec qui l'emploie en a dans le crâne, ça devient un putain d'atout pour résoudre les problèmes. Héraclès, Hulk, Popeye ou encore Bunshichi Tawara témoignent de ce que la force pure peut produire. Avoir cet avantage, c'est avoir une très bonne carte à utiliser

          Après avoir fait tournoyé le canon, je le lance vers ma cible. C'est plus un boulet cette fois, c'est un char qui lui fonce dessus. Même si Shinji annule ma puissance de lancer, l'objet est trop lourd pour qu'il puisse contenir sa masse. Si cette fois il ne me prend pas au sérieux, l'équipage aura des petits bouts de Capitaine à rendre à la mer.
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          Shinji qui pensait que ce coup de canon suffirait à calmer les ardeurs de Minos dut rapidement déchanter. Son invité avait plus de ressources de prévu. Sa force brute n'était pas à prendre à la légère. La lourdeur de ses coups lui avait permit de renvoyer sans attendre le boulet avec une puissance inquiétante qui donna une vitesse des plus surprenantes à l'objet qui vint percuter la machine de guerre pour la faire valser comme un jouet en carton. C'était donc sa le pouvoir de ce corps immense ? Privé de son jouet, le Capitaine fit la moue mais il n'eut pas le temps de bouder. L'athlète fonçait vers lui tête baissé et sa volonté de le vaincre lui fit même ramasser un canon sur sa route. Une agressivité piquante mélangé à une capacité de destruction colossale, ça vous donnait un Minos en colère. Il fallait désormais gérer toute cette fougue et cette énergie déployée. Même pour Kaetsuro jugé comme étant invincible par son équipage, canaliser une telle furie était une perspective des plus délicates.

          Le tas de muscle s'était saisit d'une autre pièce d'artillerie dans sa course et il semblait déterminer à la lancer vers l'homme au bob qui lui faisait face. Commençant à tournoyer sur lui même comme si sa force immédiate ne lui suffisait pas et dans le but d'augmenter ses chances de faire mouche, le colosse accéda à un niveau de rotation élevé en un rien de temps. Nigawarai savait ce qu'il avait de mieux à faire. Attendre le moment du lâché de canon pour bondir sur le côté. Après une vague analyse, il conclut rapidement qu'à l'instant où le titan lâcherait son bien, le lanceur de boulets serait déjà emplâtré dans le mur avec le blond en amortisseur déglingué entre les deux.

          C'est cette vision d'horreur qui fit revoir au pirate sa stratégie. Il choisit d'arrêter ici et maintenant ce petit jeu qui pouvait lui couter trop cher. Il se baissa et tourna d'un seul coup sur lui même en envoyant sa jambe droite dans son élan. Ce mouvement avait été effectué dans l'oubli total de sa condition. En effet, n'avait il pas reçut une méchante frappe au tout début de cette entrevue ? Si et le grincement de l'une de ses côtes lui rappela la réalité de passé de son corps. La lame d'air que son mouvement produisit n'était donc pas celle qu'il espérait. En temps normal, il aurait sut largement entamer la chair des jambes de ce monstre mais dans son état actuel, sa rotation douloureuse le fit dévier et il n'avait pas envoyé son attaque avec assez de précision. Sa cible ne serait touché que par le coté de la lame qui ne fonçait pas exactement vers ses jambes mais juste à côté. Le manque de force dans l'assaut et sa carence en précision déçut grandement Shinji qui venait de prendre le parti de rester pour attaquer et donc de s'exposer à l'envol du canon.
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          Au moment de lâcher le canon, j'ai senti un mouvement aux guiboles. Il y a eu un sale instinct avec ça, comme si Shinji m'avait servi un "tu es mort mais tu ne le sais pas encore". Je checke les mollets. Une vilaine entaille en a chopé un juste derrière la jambière, comme si je m'étais fait masser par une grosse mante religieuse. Heureusement, l'artillerie a bien été envoyée et une fois de plus je constate que Shinji n'esquive pas. Il est nul en anticipation ou quoi ? Ok le projectile allait vite, mais il pouvait franchement l'éviter. Le canon de quelques centaines de kilos percute l'obstacle humain trop léger pour le dévier et il tonnelle bruyamment d'un côté à l'autre du navire. Je suis les dégâts.

          On a quitté la salle des canons, maintenant on est dans le dortoir commun de l'équipage. Je vois le canon écrasé au fond avec quelques hamacs pris dans son envolée, mais aucune trace du Capitaine. Merde, l'est quand même pas sous le canon ? Si c'est le cas, il a claqué de façon un peu trop sale pour rencontrer l'esprit du feu, on ne ressuscite pas une bouillie de chaire. J'ai comme l'impression que je viens d'annuler mon billet pour Grandline, mais j'ai aussi l'impression qu'il ne faut pas pendre la peau de l'ours avant de la voir puer, ou un truc dans l'genre. Je mire les alentours de l'artillerie, pas de grosse flaque de sang. On dirait que l'ours a de la ressource.

          T'es coriace pour quelqu'un de ton gabarit, mais si tu ne te décides pas à me prendre au sérieux, je finirai par t'éclater. T'as plus envie de connaître la route de tous les périls ?

          Je nargue un peu, mais je capte les ondes surtout. Vivre des centaines d'années sous la terre a un peu fait de l'être humain un cousin fort proche, à deux-trois détails près. Mon peuple a les cheveux blanc et la peau grise. Nos yeux sont blancs et on a une propension à dépasser les deux mètres, parfois les trois, comme moi qui ai pété le record. Mais tout ça, ça se voit. Ce qui ne se voit pas, c'est qu'on a une peau qui brûle très vite sous le soleil et une vue moins performante que les surfaciens. Les couleurs semblent moins distinctes et on focalise plus sur les contours que sur les nuances. Par contre, on a un toucher très efficace. Il suffit d'être dans un lieu fermé et notre corps capte ce qui nous entoure. En d'autres termes, au prochain mouvement de Shinji, je saurai où décharger toute ma puissance. Et même si je ne suis pas assez rapide pour donner le premier coup, je saurai dans quelle direction viendra l'assaut à encaisser.
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          Je remonte sur le pont en crachant quelques centilitres de flotte salée couleur sang. Suis plus à une fuite près, les assauts ont été violents à bord. L'heure du repas est terminée depuis un moment, l'a réussi à me priver de pitance le bougre de blond. Ah, au fait, il n'est pas mort. La baston dans la salle de repos a tourné à mon désavantage, malgré les conditions optimales pour le vaincre. J'ai été obligé d'éteindre les lampes pour reprendre l'ascendant et là ça a maravé à la dure comme des gorilles en rage. Shinji a allumé sa putain de guibole pour y voir quelque chose et là mon ami j'ai pris encore plus cher qu'avant. Il m'a fouetté la gueule jusqu'à plus soif, mais je suis bon encaisseur et je lui ai rendu assez de coups pour limiter la casse. Au final, il m'a donné un coup de talon trop perforant pour que je reste sur mes appuis, par dégorgées que j'ai évacué le sang qui me remontait en bouche.

          Shinji était claqué, comme moi, et son ossature l'handicapait sérieusement. C'est sûrement parce qu'il était ralenti que j'ai pu le coincer entre les cornes de mon casque et passer à travers le dernier mur qui nous séparait de l'océan. En plongeant, je lui ai offert un plat monumental et il n'a pas tardé à manquer d'oxygène. Il ne m'a pas latté la tronche durant la descente et plus j'y pense, plus je me dis que c'était pour éviter d'assommer le seul mec capable de le remonter. On aurait pu y rester tous les deux, mais il m'a épargné, alors j'ai fait pareil en le remontant.

          Tu verrais la gueule de l'équipage, je balance le corps à peine conscient de leur Capitaine et me retiens de sombrer dans le coma parce que je ne suis pas sûr que j'aurais droit à des soins. Ca serait plus le genre à me plâtrer les chevilles et à me faire aller voir au fond de la mer si j'avais pas d'autres personnes à remonter. L'état dans lequel est Shinji les dissuade de m'attaquer, difficile de jouer le téméraire quand on sait qu'on n'a aucune chance de pouvoir le raconter plus tard à ses potos. J'suis à deux doigts de vapper comme un neuroleptique, mais l'adrénaline me tient éveillé. Finalement, le Capitaine émerge et demande aux hommes de me laisser tranquille. Il ajoute que quiconque désobéira aura affaire à lui. Les mecs ne pigent rien, mais sont conscients que dans leur cas c'est plutôt une habitude à accepter. L'épée de Damoclès se retire de ma trombine et je me permets une petite inconscience.

          Paraît qu'on a été soigné par Kana Suu, mais j'étais pas dans le monde réel au moment des opérations. Pendant notre convalescence, Shinji et moi on n'était pas dans la même pièce - sécurité oblige - et le blondinet ascendant lépiote est venu me rendre une visite. Il a constaté que je récupérais vite et on s'est entendu pour la suite. En échange des réparations de tout ce qu'on avait saccagé, il acceptait de me laisser prodiguer l'enseignement que je voulais à mes disciples. Comme l'humilité semblait avoir regagné le bonhomme, et qu'il avait compris que tout homme peut le mettre en échec sans qu'il s'y attende, je lui ai promis de ne plus déconner sur la bouffe, sauf pendant les journées banquet bien sûr où le terme "buffet à volonté" devait garder ses lettres de noblesse.

          On a trinqué à cette forme d'amitié qui nous avait réuni et la trinquette s'est changée en murgette. On n'était pas totalement faits en se quittant, mais j'ai entendu une petite voix de femme qui ne devait pas être plus grande engueuler comme du poisson pourri son Capitaine parce qu'il sentait fort l'alcool. Je dirais que c'est à ce moment-là que je me suis considéré comme un membre d'équipage responsable de ce qui allait arriver aux Nigawaraïs.


          HRP: Comme Kana et moi on est les deux derniers actifs et qu'on ne se rencontre que lors d'une bataille navale à Revers, je pense qu'on peut boucler.
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          Shinji sentait le poids considérable de Minos l'écraser vers la mer qui s'approchait de son dos. Tout avait été un peu trop vite. L'homme au bob était resté trop confiant dans cette escarmouche avec le titan de son équipage. Ils venaient d'effectuer un échange de coups tous plus violents les uns que les autres et leur endurance avait été mise à rude épreuve. Il fallait l'admettre, Minos n'était pas une fiote et le pirate l'apprenait à ses dépens. il n'était pas non plus un fin stratège mais son tour de passe passe en soufflant toutes les bougies du coin lui avait donné un sérieux avantage que Kaetsuro s'était empressé de détourner en tournoyant sur lui même pour embraser l'air environnant et ainsi rendre à nouveau sa jambe plus brulante qu'un géant en manque de baston.

          La suite fut sanglante mais la concentration du blond dans le noir était amoindris et si les coups qu'il portait étaient dévastateurs, ceux de son invité déplaçaient ses os à chaque contact si bien qu'ils finirent par passer tous deux au travers du Mujinzoo sans que le Capitaine n'ait le temps de dire "Ouf, ça me rappel comment une fois un chien a mordu ..." Très rapidement Shinji comprit que le coup qu'il s'apprêtait à décocher dans le torse de son agresseur pourrait lui être fatale. L'eau à l'heure qu'il est serait une épreuve trop lourde à affronter à en juger par son état physique. Il décida de relâcher ses muscles tendus et se laisser embarquer dans les flots par la demi portion de géant toujours aussi déterminé.

          Ce n'est que quelques instants plus tard qu'il se réveilla en crachant de l'eau qui remontait directement de ses poumons. Il se redressa et comprit qu'il avait perdu au moment où le Seigneur de guerre tomba face contre terre juste à côté de lui. Il était resté éveillé plus longtemps et de ce fait, après avoir remonté le blond sur le navire, il venait seulement de s'écrouler. il avait donc remporté ce petit combat mais ce n'était que partie remise. Dans l'esprit de l'homme entiché de ce qui pouvait ressembler à un peignoir, ils auraient l'occasion de se défouler aussi sec à de nombreuses reprises au cours d'aventures qu'il imaginait naïvement longues.

          des visages hostiles se tournèrent alors vers la brute qui avait mit en charpie leur Capitaine. Il se redressa et leur annonça que Minos avait participé à un duel à la loyale et que de ce fait il fallait le traiter avec d'autant plus de respect. L'instant qui suivit sa prise de parole, il s'écroula lamentablement ne tenant plus sur ses jambes. Les infirmiers de l'équipage comprirent qu'ils devaient embarquer les 2 duellistes dans l'infirmerie pour que Kana s'en occupe. Le lendemain, quand les deux énervés furent remis sur pied, l'heure était aux festivités. Il fallait admettre qu'après ces longues séances d'entrainement, il était normal que l'équipage profite un peu du bon temps qui lui était offert. Les ennuis attendraient et tous savouraient cet instant qui les réunissaient dans une joie indescriptible. C'était ça aussi, les Nigawarais.
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