Passant par là.





Une île réputée.


Après un petit temps en mer, nous décidâmes de faire un petit détour. La mer était toujours aussi calme, les vagues tranquilles. Les nuages s’étaient dissipés, la navigation était des plus agréables. Nous avions eu retour d’un endroit à la fois réputé et accueillant, Fushia. Une petite ville d’East Blue, lieu de naissance du grand Monkey D. Luffy ainsi que point de chute de l'équipage de Shanks le Roux, ancien empereur. C’était une ville avec peu d’habitants, principalement de simples commerçants et des pêcheurs. Accostant ainsi au port, nous pouvions constater le calme qui régnait sur l’ensemble de l’île. Quelques bateaux et petites barques avaient une place sur les quais, très peu cependant. Mais quelque chose semblait bizarre. Un grand voilier non identifié, sans pavillon et sans blason était là. Quelques deux ou trois hommes se trouvaient à bord, vêtus de noir. Eux aussi, ne s’identifiaient à personne, et n’étaient visiblement pas des habitants de l’île.

Décidant donc d’aller voir ce qu’il se passait en ville, je pris une poignée d’hommes avec moi, laissant le reste de mes subordonnés au navire. A la base, nous étions simplement là pour acheter quelques ravitaillements pour le reste du trajet jusqu’au QG de North Blue. Mata Iwa m’accompagnait, avec quelques hommes. Arrivé au village, nous cherchâmes la première brasserie ou la première taverne à notre portée. Tout était tranquille. De belles maisons de constructions différentes, quelques commerces, un moulin. Le village était traversé par une longue route de pavés dont les bordures étaient longées par deux lignées d’arbres verts. Une fois chose faite, il ne nous restait plus qu’à entrer. Une jeune femme tenait la taverne. Grande, mince, plutôt jolie. L’endroit était relativement vide, seules quelques personnes étaient assisses. Ils discutaient, mais gardaient un air sérieux. Ils ne riaient pas, et n’en avaient nullement l’attitude. Je pris place au comptoir, demandant un simple verre d’eau froide.

-Voilà, monsieur, et pour vous autres, la même chose ?

-Oui, ce sera parfait, merci.

-Et voilà.

-Dites, vous habitez dans un village assez réputé, vous avez du entendre beaucoup d’histoires sur le pirate Monkey D. Luffy, ici, non ? On raconte des tas de choses sur lui ! Certains disent qu’il est le premier pirate à avoir pris d’assaut la prison d’Impel Down, d’autres racontent même qu’il a attaqué le palais des Dragons Célestes ! Je suis certaine qu’on vous a tout raconté sur lui ! Paraîtrait qu’il était l’un des plus grands pirate qui ai jamais existé.

-Heu… et bien, vous savez, c’est difficile de parler de ce genre de chose. Je ne l’ai pas connu, moi. Mais mon arrière-grand-mère habitait déjà au village quand Luffy était sur l’île, et elle m’a raconté beaucoup d’histoires à son sujet…

- Dites-moi en plus !

« Hm… »

-Qu’y a-t-il, Lieutenant … ?







    Peur.


    Quelque chose n’allait pas. Quelque chose n’allait vraiment pas. Tout était étrange. La jeune femme avait un comportement plutôt étrange, hésitant, sur la défensive. Les autres hommes dans le bar ne faisaient que de nous observer discrètement, ils ne parlaient plus, ne jouaient plus, ne buvaient plus. De plus, depuis notre arrivée, nous n’avons croisé personne. Pas un seul villageois, pas un seul commerçant. Etrange. L’atmosphère qui régnait ici ne pouvait se confondre avec aucune autre sensation. C’était de la peur. Mais pourquoi ?

    Coupant ainsi la parole à Iwa ainsi qu’à la gérante de la taverne, je mis fin à leur discussion pour débattre d’un autre sujet au combien plus important et intéressant à mes yeux.

    « Durant ce sombre règne fou et arbitraire
    Il vous est impossible de savoir que faire.
    La pénombre se trouve votre seule sûreté
    Isolés et seuls, vous vous sentez protégés.

    Une simple lanterne éclaire votre regard
    Mais vous ressentez sa présence à vos côtés.
    Vous êtes prisonniers tout comme dans un placard
    Pendant tout ce temps vous vous trouvez fourvoyés.

    Sentant leurs frêles mains parcourant vos cheveux
    Entendant leurs mots vous susurrer à l’oreille.
    Pris d’effroi, d’une pétrification sans pareille
    Cette ombre glaciale d’un avenir ténébreux. »


    -Je… je ne comprends pas… ce que vous voulez dire.

    -Moi, j’ai compris…

    Iwa tourna la tête en ma direction. Elle savait de quoi je parlais, et elle avait compris. Je pense qu’elle s’en était également rendu compte, mais que des doutes prenaient son esprit. D’un simple geste de la tête comme pour me dire qu’elle était d’accord, elle bougea la première.






      Pirates.


      Avant même de pouvoir comprendre quoi que ce soit à la situation, les trois hommes au fond de la taverne étaient maîtrisés et sous contrôle. Deux étaient à terre, le troisième avec la lame d’Iwa sous la gorge.

      -Un mot sans que l’on vous en donne la permission et je vous tranche la gorge, pirates. Qu’est-ce qui se passe ici ? Que faites-vous dans cette ville ?

      -Tsss, cause toujours, pétasse !

      -Comme tu veux…

      -Attendez ! Je…je vais vous dire. Ils sont arrivés il y a deux jours et ne sont plus repartis depuis. Tout allait bien, puis ils ont débarqué ce matin-là. Il n’y avait aucune force de la Marine à ce moment-là, et ils ont pris le contrôle du village. Leur chef est actuellement dans la maison du maire, chacun d’entre eux retient une famille et une maison en otage, ce qui empêche les forces de l’ordre d’intervenir. Aidez-nous, on ne sait pas quoi faire…

      Comme je le pensais, des pirates. Je suppose que le navire sans pavillon au port devait être le leur. Tout s’explique maintenant. Pourquoi étaient-ils là ? Une rançon ? Ou simplement piller le village ? Peu importe, nous avions commis une erreur. En arrivant ainsi, nous n’avons que donner l’information aux pirates de notre présence. Leur chef devait probablement déjà être au courant et agir en conséquence. Il nous fallait donc trouver un moyen de réagir.

      -Combien êtes-vous ? Comment s’appelle votre capitaine ?

      -Va te faire foutre, Marin ! Le capitaine va tous vous buter, et vous ne le verrez même pas arriver. Il sait déjà que vous êtes là, il sait déjà tout. Il vous attaquera par surprise au moment où vous ne vous y attendrez pas, c’est la technique du capitaine Fourchelangue, héhé.

      -Fourchelangue, hein ?

      -…Merde ! Putain, je n’aurais pas pu me la fermer, moi ?

      Fourchelangue… Je comprenais mieux, à présent. On avait quelques informations sur lui à la Marine, même si très peu, à vrai dire. Nous savions que c’était un pirate qui aimait appâter ses victimes avant de les attaquer. Utiliser un leurre, les attirer à l’endroit voulu pour ensuite pouvoir plus facilement les piller, telle était sa méthode. Nul doute possible, c’est bien son équipage qui nous a attaqué lors de notre voyage vers le QG d’East Blue. La méthode utilisée était la sienne, et tout s’était passé non loin de l’île de Fushia. C’est donc là qu’il se terrait.

      « Bien. »






        Protéger.


        Nous ne pouvions nullement ignorer les faits. Nous ne pouvions laisser le village aux mains de ces pirates. Il nous fallait agir. Agir oui, mais comment ? Quel moyen utiliser pour mettre le capitaine à genoux sans avoir de pertes civiles, sans avoir à endosser la mort d’un quelconque villageois de Fushia ? Tel était notre enjeu. Nous n’avions certes pas l’avantage, c’est pourquoi il nous fallait retourner la situation pour qu’elle nous soit favorable. Notre rôle était de protéger les populations, et c’est dans cet unique objectif que nous devions agir. Protéger.

        Nous ne pouvions pas retourner au navire, trop dangereux. Nous étions une poignée de soldats, et nous devions faire avec. Nous avions trois des hommes de l’équipage pirate sous contrôle, il fallait donc les utiliser du mieux possible. Une attaque frontale ne ferait qu’accélérer l’exécution des otages, inutile et hors de propos, donc. Nous n’étions pas assez nombreux pour nous permettre d’attaquer chacun des pirates sans risque pour les villageois.

        « Le maire… »



        Il nous fallait nous en prendre à Fourchelangue directement, en ignorant ses hommes de main. Si nous arrivions à capturer le capitaine, ses hommes se rendraient probablement. Du moins, il pourrait les y obliger. C’était la nôtre seule manœuvre possible. Mais comment procéder ? L’homme était cloîtré dans la maison de l’homme le plus important du village. Nous ne pouvions pas courir le risque de le perdre inutilement. Notre seule possibilité, attendre et attaquer la nuit, lorsque la pénombre sera à notre avantage. Il devait avoir des hommes pour surveiller la ville, sortir de journée ne nous ferait que remarquer.

        -Est-ce que la maison du maire possède une seconde entrée ? Ou une entrée par la cave, peut-être ? Si nous agissons, il ne faut pas qu’il puisse nous voir arriver, c’est pourquoi nous devons trouver un moyen détourné pour entrer. Passer par la porte principale ne nous servirait à rien, excepté à nous faire tuer.

        -Heu… oui, je crois que vous pouvez entrer par la cave, il y a une trappe à l’extérieur, sur le flanc ouest de la maison. C’est caché par des arbres fruitiers et des sapins, il ne devrait ni vous voir arriver, ni entrer. Et… je ne devrais pas le dire mais, le maire laisse cette entrée toujours ouverte, il s’en sert comme sortir de secours, au cas où…

        « Je vois… »

        « Nous procèderons ainsi. »


        -Dites-nous, vous trois, dites-nous tout ce que vous savez sur votre capitaine.

        -Ahah ! T’as raison, toi. Et puis quoi encore ? Va crever, salope !

        -Parlez, si vous tenez à la vie. Dans le cas contraire…

        -Quoi ? Tu vas nous trancher la tête ? Vous êtes de la Marine, vous n’avez même pas le drtoi de faire ça, arrêtez votre bluff, ça marche pas.

        D’un geste rapide et précis, Iwa planta son épée dans la cuisse du pirate, amplifiant le mouvement pour le faire souffrir.

        -AAAAAH ! Arrête, putain ! Arrête ! Je vais vous le dire, je vais vous le dire ! Retirez ça de ma jambe, bordel !








          Vil, et rusé.


          -Il…il est fourbe. Il est rusé. Il sera toujours là ou vous l’attendrez le moins, et il aura toujours une longueur d’avance sur vous. Si vous espérez pouvoir le coincer si facilement, vous vous trompez. Le maire… je ne sais même pas s’il est encore vivant, il l’utilise probablement comme appât pour vous piéger ou quelque chose comme ça. Et puis de toute façon, même si vous le trouvez, il est trop fort pour vous, il maîtrise très bien le combat au sabre, je doute que vous puissiez le battre.

          -On en a assez entendu, ferme là, maintenant.

          « … »

          J’avais parfaitement écouté ce que le pirate venait de nous dire. Et il en avait dit déjà beaucoup trop. Il pensait que le capitaine Fourchelangue serait plus intelligent que moi… et bien, le défi était relevé. Je savais ou il était, mais il savait également ou j’étais. Il ne bougerait probablement pas de la maison du maire, ayant un moyen de pression sur nous. Cependant, temps que nous étions là, il n’avait probablement aucun moyen de dialoguer avec le reste de ses hommes. Du moins, pas en journée, sous peine que l’on découvre ses agissements.

          Nous discutâmes un moment pour mettre notre manœuvre au point. Il nous fallait être plus intelligent que lui, prévoir ses déplacements à l’avance. L’enjeu était gros, et le risque à prendre l’était également. Mais il le fallait. Plusieurs choix s’offraient alors à nous, plusieurs possibilités. Il nous fallait prendre une décision, il me fallait prendre une décision. Et je l’avais fait. « Il sera toujours là ou vous l’attendrez le moins ». Certes… mais, quel était et endroit ? Ou était-il réellement et ou irait-il se cacher ? C’est le point qu’il me fallait découvrir. Une fois la décision prise, il ne nous restait plus qu’à attendre la tombée de la nuit pour pouvoir agir.






            Snake Fourchelangue.


            La nuit était tombée. Nous pouvions passer à l’action. Il fallait le faire avant lui, nous devions constamment avoir une longueur d’avance. Tous les hommes quittèrent la taverne, seule la jeune femme, les trois pirates et un Marin restèrent. Ils étaient tous trois attachés, mon homme n’étant là que pour les surveiller et protéger la gérante de la taverne. Nous sortîmes par la porte de derrière, côté opposé à la rue donc. Plus discret comme cela. Empruntant un chemin annexe, il nous fallait contourner une bonne partie du village pour atteindre la maison du maire. Les extrémités du village n’étaient pas aménagées, seulement de la terre, des arbres, clôtures… Mes hommes firent donc le tour de l’île, restant tout de même en communication avec nous. Une fois arrivés devant le jardin de la maison en question, ils escaladèrent le mur, arrivant très vite à l’endroit indiqué par la femme. Une trappe, recouverte par des buissons, impossible d’avoir une vision sur celle-ci depuis l’intérieur. Ils l’ouvrirent, elle était déjà déverrouillée. Une fois à l’intérieur de la cave, ils avancèrent, trouvèrent les escaliers pour arriver à l’étage. Une fois la maison fouillée, le résultat était là. Personne. Tout était vide, il n’y avait personne.

            Exactement ce que j’avais prévu.

            -Aaaaah !

            Là ! Il était là ! Vite, il fallait retourner à l’intérieur.

            -Qu…que… qu’est-ce que vous faites  là, vous ?

            Le pirate était là, il se trouvait face à nous, à l’intérieur de la taverne.

            Passant par là. Pirate11

            Evidemment. L’endroit où nous l’attendrions le moins était justement l’endroit duquel nous allions partir. Il pensait que nous partirions enquête du maire dans sa propre demeure, bien loin de cette taverne, donc. Il n’avait donc plus qu’à faire le même chemin en sens inverse pour nous berner. Idée plutôt ingénieuse, mais tout de même trop prévisible, surtout avec les indices donnés par son subordonné tout à l’heure. La partie était terminé, nous le tenions, il n’avait nul endroit où aller et ne pouvait fuir. Ils n’étaient que quatre (plus les trois pirates attachés) et nous étions six.

            -Sssssssssswahahah. Bien joué, je dois dire que vous m’avez bien ssssss’eu. Je ne m’attendais pas à ssssssse que vous m’attendiez isssssi. Mais, puisssssque vous êtes sssssi malins, venez donc me chercher, maintenant.

            Fourchelangue dégaina son sabre, le pointant dans notre direction. Nous avions un fusil, mais je ne pouvais nullement me résoudre à cela. Je me devais de la battre moi-même, je me devais de le faire souffrir, de lui montrer qu’il n’était qu’une misérable pourriture de ce monde et que se vie était des plus inutile. Je lançais un regard vers Iwa, lui faisant signe de s’occuper des trois hommes restants. Seule, elle avait largement de quoi les battre, et ce en quelques secondes seulement.

            -Bien. Je m’en occupe. Faites attention.

            Je pris mon sabre, m’avançant vers le capitaine pirate qui se dressait sur mon chemin.

            Analyse de la situation. Avantage pour lui : sabre plus long, meilleure technique, lumière dans le dos, sûr de lui. Avantage pour moi : concentration, mon entraînement, ma force. Analyse du combat. Lui tentant un premier coup large, vertical. Bloquer avec sabre à l’horizontal et repousser sa lame. Il tentera alors un mouvement circulaire dans le prolongement de mon action, visant à me couper la tête. Ramener le sabre à la verticale pour bloquer, repousser une nouvelle fois sa lame. Enchaîner avec un coup de coude au visage, attraper sa main armée, terminé avec coup direct au pommeau de sabre. Résultat : Il perd connaissance, défaite pour lui, victoire en ma faveur.

            Son premier coup arriva comme prévu. Je bloquais, repoussant son attaque. Il pivota, effectuant une rotation. Il ne me restait plus qu’à parer. Au dernier moment, il repris sa lame vers lui, changeant complètement la direction de sa lame, qui me transperça l’épaule de pars en pars.

            « … Gnnnh… »

            -Lieutenant !!

            « NON ! Reste. »

            Me retirant de sa lame, le sang coulait le long de mon bras. J’étais touché, j’étais misérablement touché. Un goût de fer envahissait ma bouche, un liquide rouge en sortait en petite quantité. Bon sang ! Touché par cette raclure, par cette larve ne méritant que la mort. Il allait payer, j’allais lui faire payer ! Reprenant la position de mon bras droit, je ne pouvais plus bouger le gauche.

            -Lieutenant… souvenez-vous, souvenez-vous juste…

            L’entraînement. Le bras léger, un mouvement rapide comme le vent, le mouvement du poignet et non du bras. La force était superflue, je devais utiliser sa force à lui à mon avantage. Il reprit position, s’avançant vers moi. Plusieurs attaques me furent portées, j’essayais tant bien que mal d’esquiver, ne trouvant pas la fenêtre de riposte. Soudain… là ! Il leva son bras à hauteur de sa tête pour l’abattre sur moi. Mon bras était le prolongement de mon sabre, mon poignet son maître. Avant qu’il n’ait pu abaisser son arme, j’effectuai une légère rotation de la main, de la gauche vers la droite, lui tranchant littéralement le bras. Sa main tomba à terre, son sabre également. C’était terminé, il avait perdu.

            -Bravo, Lieutenant…






              Libérés.


              Le lendemain matin, les choses ne traînèrent guère. L’unique solution qui s’offrait à moi était la pression. Emmenant le capitaine pirate au centre de la ville, je fis l’annonce de sa capture, et conseillai aux pirates encore présents de se rendre sur le champ, sous peine de décapitation publique de Fourchelangue. J’avais déjà prévu la suite des opérations. Ayant pu contacter le reste de ma flotte, j’avais ordonné à chaque soldat de prendre une maison, et de libéré les otages encore présents après l’appel à l’ordre. Chacun se rendirent, les uns après les autres. Pour les quelques pirates ne voulant pas sortir, les maisons furent prises d’assaut, ne leur laissant nullement le temps d’exécuter leurs otages. Privés de leur capitaine, ils ne savent que faire et n’agissaient plus que sous la pression, ne réfléchissant plus.

              Une fois tous les pirates rendus, nous les remirent à la Marine présente sur l’île, établie plus loin et convoqués par escargophone. Nous rendîmes le capitaine Fourchelangue directement à la Marine locale également, qui se chargeraient eux-mêmes de son transfert. Nous avions arrêté le criminel, mais plus important encore, nous avions protégé et sauvé les habitants de l’île, pris aux mains et en danger.