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Les débuts -

Promu lieutenant, on me charge déjà d’une mission, et pas des moindres, puisqu’il s’agit d’aider le colonel déjà sur place. Où ? Royaume de Bliss. Pour être tout à fait franc, je ne comprend pas tout à fait, étant donné que ce Royaume est très bien protégé, notamment à cause du/grâce au chantier naval qui se trouve sur place. De ce qu’on me dit au QG, il est sur des tas d’affaires et semble en difficulté à toutes les gérer, d’où l’intérêt d’envoyer un jeune lieutenant pour régler les affaires minimes. Un petit toutou pour ramasser les crottes du gros toutou. Je n’ai pas à me plaindre, mon grade ne me le permet, ça me motivera à devenir encore plus fort à l’avenir. Quoiqu’il en soit, je dois me dépêcher de préparer mes affaires, puis partir rapidement à bord d’un navire marchand, avec lequel le QG s’est arrangé pour que j’y voyage tranquillement. Celui-ci se rend de toute façon à Bliss, alors ça ne pose pas le moindre problème, surtout si c’est pour aider les gentils marins, n’est-ce pas ? Je m’installe à bord du navire, dans mes locaux temporaires, le temps de rédiger certains écrits concernant mon aventure. Les hommes à bord sont plutôt courtois, malgré le froid glacial que je dégage naturellement, c’est plutôt rare pour le souligner. Peut-être sont-ils habitués aux voyages à risques ? Ils ne craignent pas grand avec moi, sauf si certaines choses me déplaisent, comme la poussière que je vois sur le bureau… Enfin, je ne suis pas certain qu’ils aient l’habitude de recevoir du monde, alors je veux bien m’en occuper. Je chope un chiffon, je commence à nettoyer le bureau, puis les meubles, puis finalement toute la pièce. C’est toujours ainsi que cela se termine, je suis condamné à nettoyer, encore et toujours, jusqu'à en mourir d’épuisement.

« Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfoui ?
 »


Chanter me permet d’ouvrir mon esprit, puis tout simplement de faire passer le temps, c’est surtout ce qui m’importe pour l’instant. J’en avais presque oublié la durée excessive des voyages, mais cela va rapidement n’être qu’un futile commentaire, puisque nous arrivons enfin au grand Royaume de Bliss. L’architecture de l’île est assez intéressante, assez conviviale, joviale et agréable. Du navire, on aperçoit donc une grande ville, de belles maisons, naturellement les deux grands chantiers, le tout surplombé par la beauté de la verdure des forêts de l’île, ainsi que ses belles et immenses montagnes. Croyez-moi, l’air y est très bon à respirer, je ne suis finalement pas mécontent d’être venu ici, bien que les raisons en elles-mêmes me dérangent. D’ailleurs, pour enfoncer le clou plus en profondeur, ce n’est pas le colonel qui m’accueillit, mais bien un des adjudants-chefs. Le colonel et son lieutenant ont bien mieux à faire. J’hésite encore à faire passer ma colère sur l’adjudant qui se tient face à moi, hésitant et presque tremblant, mais la raison reprend le dessus. Le pauvre n’y est pour rien du tout, puis je n’accepterais pas d’abuser de mes fonctions sur lui, c’est tout ce que je reproche à ce monde. Enfin, personne n’est sensé savoir que je déteste secrètement ceux pour qui je travail.

J’offre à boire à l’adjudant qui a prit la peine de venir m’accueillir, c’est bien la moindre des choses, malgré que ce ne soit pas très conventionnel. Pourquoi est-ce que je pense cela ? Ne pas accueillir la personne que l’on fait déplacer est conventionnel, peut-être ? Bref. Le gentil marin m’explique la situation. A priori, on soupçonne plusieurs groupes pirates d’être sur l’île, pirates difficiles à choper étant donné qu’ils restent très discrets. Le colonel et son lieutenant sont justement en train de traquer ceux qui ont les plus grosses primes, en ne me laissant naturellement que le menu fretin. Toutefois, c’est ma première mission et je ne compte pas être tenu en échec, surtout pas. Mon avenir se joue presque au départ de cette traque, soit je deviens un homme de confiance, soit un minable sur qui on ne peut pas trop compter. Terminer dans la paperasse administrative ? Jamais. Retraite anticipée ? Jamais. Je dois me sortir les doigts du cul et leur montrer qui je suis !

« - De combien d’hommes sommes-nous disposés ?
- Heu… Sachant que la deuxième base d’opération est entièrement concernée par une autre affaire, le colonel de la première base de l’île ne vous laisse que 500 marines, jugeant que c’est nécessaire pour ce que vous avez à faire. Couplez cela à quelques caporaux et adjudants.
- Très bien. Je ne connais pas la puissance de l’ennemi, mais j’espère que ça suffira…
- Ah ! Juste une chose. Je crois que la plupart des hommes ne sont pas spécialement contents d’être dirigé par un inconnu qui n’a rien prouvé…
- Et qu’en pensez-vous ?
- Moi ? Je… Si je me trouve devant vous, c’est pour une bonne raison ! »


Il a du cran. J’aime ça. Quant à la difficulté supplémentaire, elle ne me dérange pas plus que ça, je m’y attendais un peu. Ce n’est pas une bande d’imbéciles aux gros bras qui m’empêcheront d’effectuer correctement mon travail, dans le cas contraire, je pense qu’un rapport très bien détaillé sera rédigé.
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Il semblerait que mon profil psychologique ait circulé, pour que l’on ose m’envoyer m’occuper de vermines, c’est qu’ils savent très bien que j’aime la propreté, qu’importe les déchets. La mission a déjà commencée. Pourquoi ai-je choisi un bar pour discuter avec l’adjudant ? Vous avez réellement cru que du jour au lendemain, je suis devenu le bon lieutenant qui s’occupe de ses officiers, s’il vous plaît. Les bars sont tout simplement très fréquenté par les pirates, alors la moindre information, rumeur ou suspicion nous sera très utile. L’adjudant me parle, je ne l’écoute pas vraiment, étant davantage concentré sur les conversations voisines, mais il me sert de couverture. Je serais bien venu habillé en civil, mais je crains que ce soit trop tard, alors tant pis. Je me lève pour me rendre vers le comptoir, commander à boire, même s’il s’agit en réalité de s’approcher de deux types suspects. Je ne sais pas vous, mais quand je vois des types avec capuches, à l’intérieur d’un établissement couvert, ce n’est rarement bon signe. En me voyant arriver, ils décampent aussitôt, signe que quelque chose ne va pas. Je fais signe à l’adjudant de les suivre discrètement, je lui ai laissé un petit mot avant de me lever.

« Dans l’éventualité où les deux hommes au comptoir décide de s’en aller en me voyant arriver, suis-les très discrètement, puis appelles-moi si tu découvres quelque chose ou que tu sens le danger te suivre. »

Je garde mon Den-Den à proximité, puis je m’approche du barman, qui a certainement entendu certains bouts de discussion.

« - Bonsoir, avez-vous quelques instants à me consacrer ?
- Toujours, si c’est pour le bien du peuple.
- N’en faites pas trop dis-je en marmonnant. Hem. Les deux qui viennent à l’instant de partir, vous ont-ils parus menaçants ?
- Ils ont payé leur conso comme tout le monde…
- Mais encore ? Je sens que vous me cachez quelque chose.
- Vous vous méprenez. »


Je passe derrière le comptoir, je chope le barman, que je traine jusque dans la réserve, puis je le relève légèrement par le col.

« - Écoute vieux fourbe, je me fiche de ce qu’ils ont pu te dire, mais je te conseille vivement d’être plus coopératif que ça. Je compte bien démanteler toute cette affaire, quoiqu’il advienne, alors soit tu m’aides, soit je te tue maintenant, et je parviendrais de toute façon à des résultats concluant sans ton aide. La différence ? Un gain de temps considérable dans la première option. Que choisis-tu ?
- J’suppose que je n’ai pas le choix… »


J’acquiesce de la tête pour qu’il comprenne qu’il n’a vraiment pas le choix.

« Eh bien… Il semblerait que plusieurs groupes de pirates se soient alliés pour détruire les bases de construction de vaisseaux. »

Logique. Moins logique que ce soit des cafards qui s’en occupent, à moi qu’une personne plus puissante tire les ficelles d’en-haut, c’est une hypothèse plausible.

« - Pour quand ?
- Cette nuit.
- Le nombre ?
- Inconnu.
- Bien. Retournez travailler. »

Bien que ça m’emmerde un peu, je dois impérativement appeler le colonel, car les pirates qu’il recherche seront très certainement présent lors de l’attaque. De plus, je pense que tous les marins utilisables sont nécessaires pour pouvoir défendre la base, bien qu’on ne connaisse leur nombre, je crains qu’ils soient bien nombreux.

« - Colonel, ici le lieutenant Levi.
- Oh ! Que me vaut votre appel, lieutenant ?
- Les pirates que vous cherchez, il se pourrait que je les ai trouvé, rejoignez-moi devant le chantier naval.
- Étrange… Bien reçu. Nous arrivons. »


Je sais qu’il n’a pas l’air très convaincu, mais quand on y pense bien, tout est quasiment, notamment le nombre de pirates dans la ville qui a augmenté. Ça ne me dit vraiment rien, mais bon.
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« Racontez-moi, lieutenant. »

Il n’a pas l’air très enchanté de me voir, il me parle d’une manière plutôt nonchalante, presque déçu d’être venu jusqu’ici. Vu le personnage, je ne crois pas qu’il me prendra au sérieux quand je lui raconteras ma théorie, notamment concernant l’alliance de pirates, sur les Blues… En effet, il existe des alliances, mais elles surviennent principalement sur le nouveau monde, car indispensable pour survivre et faire face aux empereurs des mers. Mais sur les mers bleues, j’admets moi-même en être surpris, disons que ce n’est pas quelque de courant. Cependant, s’attaquer à un chantier naval de la Marine, ça demande une sacrée paire de couilles, un bon arsenal et surtout beaucoup d’hommes courageux. Cette merde est plutôt bien gardée, il suffit de constater le nombre d’hommes présents, c’est hallucinant.

« - Une alliance de pirates souhaite s’en prendre au chantier naval, alors il m’a semblé juste de vous appeler, au cas où je serais submergé par le nombre d’opposants.
- D’où tenez-vous ces informations ? Et auriez-vous peur ?
- Le gérant d’un bar à l’oreille fine, qui écoutait deux pirates discuter, pirates suivis par un adjudant qui devrait bientôt me contacter. Et sur terre, il n’existe peut-être que deux êtres, qui me font frissonner, alors n’ayez crainte. »


Pour qui se prend-t-il ? Colonel ou pas, je m’en moque complètement, c’est un chien comme un autre à mes yeux. Je reste poli, mais qu’il n’abuse pas, je crains que ma patience ait des limites. Plus sérieusement, j’ai un léger doute concernant l’affaire, n’est-ce pas étrange que tout nous semble aussi simple ? Nous sommes tous présents, prêts à protéger le chantier naval, à l’heure et en garde.

Buruburuburu… Gatcha !

« - Levi.
- Lieutenant, c’est moi, j’ai une étrange information à vous donner. Les deux hommes que vous m’avez demandé de suivre… Ils viennent tout juste de prendre une barque et d’embarquer dans un navire, enfin un des navires au large, car il y en a plusieurs.
- Je me doutais bien qu’il se tramait quelque chose d'étrange. Quelle direction prennent-ils ?
- L’Ouest, vers…
- Le second chantier naval. Bon travail, adjudant. Rejoignez-nous au plus vite. »


Je me retourne vers le colonel pour lui expliquer la nouvelle situation. Ce dernier se cure le nez, ça ne me donne très envie d’échanger avec lui, mais ça reste apparemment mon supérieur.

« - Colonel, il s’agit d’un leurre, les équipages ont été aperçus au large, navigant vers le deuxième naval. Je suggère une intervention immédiate pour prendre nos adversaire par surprise, puis en sandwich, entre nos tirs et ceux de l’armée du second chantier.
- Hors de question. Nous restons là, lieutenant, le second chantier est très bien protégé. »


Je reste silencieux. Mon visage reste impassible, malgré la colère qui monte en moi, je pense que je dois prendre une décision importante à ce moment. L’adjudant arrive en courant. Sans laisser de temps au pauvre homme de se reposer, je lui demande de regrouper les soldats qu’on m’avait accordé à mon arrivée, puis de me suivre jusqu’au navire. Le colonel m’ordonne de rester.

« Lieutenant Levi, je vous conseille grandement d’obéir comme un gentil caniche, et de ne surtout pas tester mon autorité, petit fils de riche insolent. »

Ah, je comprend mieux le malaise entre nous.

« - Laissons la vie privée de côté, capitaine. Nos camarades seront peut-être anéantis par le nombre important de pirates, mais vous préférez glander ici, où il n’y aura a priori rien.
- Je vous le répète, obéissez sagement, j’ai la plume facile et un rapport c’est rapide.
- Serait-ce là des menaces ? Restons courtois, je n’ai rien entendu.
- À peine commencée, votre carrière dans la Marine va rapidement prendre fin, mouahahaa ! »


La plupart des soldats se mettent à rire à n’en plus finir.

« Vous sentez l’alcool à des kilomètres, sans compter votre manque de courage, et votre aveu de faiblesse. Alors dites-moi, colonel, laquelle de nos carrières est la plus en danger ? Celle du colonel bourré et impuissant, ou celle du jeune promu qui prend les décisions à la place de son supérieur ? »

Inutile de prendre la peine de me retourner, je continue ma marche, et ce, sans écouter ce que l’autre abruti alcoolique peut me raconter de stupide. D’ailleurs, je crois que certains soldats décident finalement de me suivre, ça prouve au moins la légitimé de mes propos. J’esquisse un léger sourire. Je suis content de voir que les hommes me respectent enfin, ce n’était pas gagné du tout, je crois que même l’adjudant en sourit.

Le stress commence à me prendre. Mon manque d’expérience pourrait causer notre perte, c’est bien la première fois que je dirige une « opération », même carrément des soldats. D’autres de nos confrères sont en danger, c’est alors ma seule source de motivation, pour réaliser à bien cette mission. Les débuts dans la Marine, c’est le moment de saisir ma chance, je n’en aurais peut-être pas d’autre.

J’aurais cependant aimé de meilleurs débuts…
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Des coups de feux retentissent au loin, la brume nous empêche de voir, mais je suis certain que la bataille a déjà commencée. Nous faisons au plus vite.

Quelques minutes plus tard, nous sommes face à une dizaine de navires, tirant à foison sur la deuxième base, qui riposte du mieux qu'elle peut. Cette base est si dense, si imposante, si fortifiée... J'en viens même à me demander si elle réellement besoin d'aide. Elle peut attaquer de ses murs, avec ses canons, mais elle a en plus une sacrée belle flotte, je fais tâche avec mes deux navires, on a juste notre courage, et peut-être l'effet de surprise. En effet, on arrive par derrière, étant donné que les attaques sont concentrées vers l'avant, nous ne sommes pas encore vus. Du coup, le calcul est vite fait, un navire chacun pour commencer, alors on arme, on vise, puis on tire. La puissance de nos cuirassés combiné à l'effet de surprise, je pense qu'on s'en sortir sans encombre, à moins que les autres navires se concentrent sur nous, mais ils seront submergés par la flotte du colonel. Alors, je pense vraiment qu'on peut faire des dégâts, ou au pire nous serons secourus. Mais pour l'heure, on tire sans arrêt, nos deux cibles sont débordés et n'ont pas le temps de réagir, on vient presque à bout des deux navires, qui tentent désespérément de se défendre, tandis que certains sautent déjà à l'eau. Ah, ces foutus pirates, définitivement des lâches, c'en est déconcertant. Mais cachés par la brume, deux navires nous prennent en tenaille, situation d'un contre un, à l'abordage ! Certains pirates montent à bord de notre navire, tandis que je grimpe en haut du mât, m'accrochant à une corde, que je coupe afin m'éjecter jusqu'au navire pirate, comme le ferait un certain Tarzan.

Je me défais de quelques pirates avec de légers mouvements de sabres, mais très fluides, ne visant que des points sensibles du corps, comme les poignets, les jambes, les bras... Puis je sens quelque chose apparaître derrière moi, à peine le temps de me retourner, que le bateau tremble et le sol entier se fissure. Un homme plutôt grand, plutôt épais, trois fois une armoire à glace, c'est un physique assez inhabituel. Je soupire à l'idée de devoir affronter un tel type, c'est peu courant quand on est le novice que je suis, mais me voici dans le monde réel.

- Salut, minus.

Voyez-vous, il existe peu de choses qui me mettent hors de moi, vraiment très peu, mais que l'on m'appelle "minus" c'est beaucoup trop, je ne peux l'accepter, c'est plus fort que moi, je pense qu'un système entier s'éveil dans ma tête à l'écoute de cette appellation.

- T'es un homme mort.

Une prime d'un million de berries, mort ou vif, ça m'arrange bien
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C'est l'occasion de choper mon premier homme primé, je ne compte pas échouer, et encore moins face à cet idiot. Dans ma tête, je ne m'imagine perdre une seule seconde, j'en fais presque une affaire personnelle, il y a bien trop d'enjeux pour moi. L'autre navire qui nous accompagne, je vous avoue que je ne m'en occupe pas du tout, je suis déjà débordé, même mon propre navire ne fait plus parti de mon champ de vision. De toute façon, il me suffit d'un millième de seconde d’inattention, et je suis voué à croupir au fond de la mer, tel a été le destin de nombreux marins. Et puis, pourquoi j'pense à tout ça, c'est vraiment pas le moment.

Mon attention est entièrement portée sur mon adversaire, qui se met finalement en action, et j'y vois déjà pas mal de failles. Il est grand, puissant, certes, mais ses mouvements sont beaucoup trop amples et assez lents. Je me douté de cela dès l'instant où il a apparu face à moi, un homme de cette corpulence ne peut rivaliser face à la vitesse et l'agilité d'un minus tel que moi, comme il aime dire. Tocard. Le simple fait de l'entendre m'insulter hérisse mes cheveux, pourtant si souvent bien coiffés, pour vous dire à quel point ça me pique. Il y a bien deux ou trois choses qui me rendent dingues... Ah, attendez, le gros machin m'attaque. un coup porté à la verticale, de haut en bas, simple à esquiver, mais il vaut mieux s'écarter, car le coup a une portée un peu plus grande, prouvant définitivement la puissance du golgot. J'esquive d'un bond sur la droite, mais je glisse sur le sol à cause de la puissance de l'impact, d'ailleurs je crois qu'il se fiche de son bateau, il va le détruire s'il continue ainsi. Bref, je reprend. Il y a bien deux-trois choses qui me rendent hystérique :

Première position : ma taille.
Deuxième position : les pourris.
Troisième position : ma famille.

Le pirate type regroupe déjà de base deux de ces choses, puisqu'il aura tendance à m'insulter et qu'il est pourri jusqu'à la moelle. Hum ? Merde ! Un coup horizontal me vient directement, j'ai plus le temps de faire quoique ce soit, alors j'abaisse mon buste vers l'arrière, à l'horizontale, tandis que mes jambes restent à la verticale, statique et solidement cramponnées au sol. L'esquive s'effectue in extremis, je vois un brin de cheveux se couper face à moi, je me rend compte de l'importance que prend ce combat. Après avoir repris mes appuis, je m'avance rapidement vers lui, esquivant ses attaques en changeant d'appuis à gauche, puis à droite, jusqu'à arriver entre ses jambes où il tente de me piétiner. Je me faufile discrètement derrière lui, le laissant croire que je suis à ses pieds. Le but de cette manœuvre ? Observez le sol d'un peu plus près. Le bond annonçant son arrivée, son puissant coup de sabre, puis ses pas lourds et puissants, je vous laisse imaginer l'état du pont central. Je me décale suffisamment pour ne pas être pris au piège, et j'observe patiemment cet imbécile, qui se rendra compte de son erreur.

Le moment fatidique arrive bien rapidement, le pont fini par cédé, il se retrouve bloqué dans le trou qu'il a créé lui-même. Il n'y a que son buste qui reste découvert, certainement dû à son volume trop important. Malgré sa situation, il semble se réjouir de la situation, pensant certainement m'avoir tué, mais il est bien loin du compte. Je me ramène tranquillement face, pistolet à la main, mâchouillant un cure-dent que je viens de mettre à la bouche.

- Quelle faiblesse d'être grand.

Bon, inutile de le tuer, je ne suis d'humeur à éteindre des vies, quelle chance pour eux. Je le laisse là et reprends le commandement mon navire. Sans leur capitaine, les pirates sont perdus, alors on les neutralise assez rapidement, il ne nous reste plus qu'à voir le second navire qui nous accompagnait. Heureusement pour nous, il est sain et sauf, la flotte du colonel les a aidé après neutralisé tous les autres navires pirates. J'en fais tomber mon cure-dent en voyant tous les bateaux pirates détruis. C'est donc ça la puissance d'un colonel de la Marine, je suppose même qu'il a dû combattre quelques capitaines comme celui que j'ai combattu...

- Oh, je vois que vous êtes venus à bout de ce colosse, belle prise, lieutenant Levi ! J'ai eu vent par vos hommes qu'un conflit a éclaté entre vous et le colonel de la première base, sachez que je mentionnerais votre héroïsme dans mon rapport.
- Merci, colonel.


Les pirates vivants sont donc tous en état d'arrestation. Quant à nous, je pense qu'on aura bien mérité notre repos, puis je verrais la sanction qui me tombera dessus, ça m'étonnerai que la hiérarchie défende un jeune lieutenant. Quoique, j'ai chopé un pirate primé, ça fera peut-être basculé la balance.
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