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Courage, fuyons !





A bord du Reconquista...





- Mais laissez-moi aller à l’eau !!!

Chaque matin depuis la fuite de Whiskey Peak, c’est la même rengaine. Adam, Richard, Yunna et Morru sont obligés de s’y mettre à quatre pour empêcher le mastodonte de se jeter à la mer. Car chaque matin, Alrahyr se réveille dans sa forme hybride, à moitié humain et à moitié tortue, court hors de sa cabine et se précipite au bord du pont à pleine vitesse.

Le premier jour, il y est parvenu et il a fallu que son second et le médecin le suivent rapidement pour aller le repêcher tandis qu’il coulait comme une brique. Le deuxième jour, par chance les ninjas s’entraînaient sur le pont à sa sortie de sa cabine, et ils sont parvenus à l’intercepter, non sans s’aider de la rambarde du navire qui a quelques peu cédé sous le choc. De petites réparations, rien de plus.

Et depuis le troisième jour, les quatre fidèles compagnons du jeune Kaltershaft sont prêts à l’intercepter à sa sortie, au réveil.

Et ça n’est pas simple.

En forme hybride, Alrahyr ne mesure pas moins de deux mètres cinquante, pour plus de trois cent kilos, carapace comprise. Avec la vitesse à laquelle il se précipite vers l’eau, ça fait une sacrée inertie difficile à maîtriser. Et la seule chose qui semble l’apaiser, c’est une salade nature préparée par Morru, cette chère cuisinière.

La recette est assez facile : prenez une salade bien fraîche, ou à défaut, bien conservée, et lavez la soigneusement. Essorez-la comme il faut et découpez des feuilles de taille moyenne, puis servez sans assaisonnement dans un bol de préférence en bois, assez résistant pour soutenir la voracité de cette tortue monstrueuse qui dévore cette verdure avec tant de véhémence.

La cuistot a souligné un point important : il va falloir trouver un moyen de faire pousser de la salade à bord pour satisfaire les envies de ce capitaine aux goûts atypiques. Ce à quoi Adam a trouvé une solution : il faudra récupérer des pousses sur Little Garden.

Alrahyr, n’acceptant pas tellement qu’on lui refuse sa propre mise à l’eau, a réussi à trouver un compromis. A moitié immergé dans la mer, retenu par une sorte de grosse cage en bois ouverte par le dessus et solidement harnachée au niveau de la poupe du Reconquista, il ère dans un état second, entre l’évanouissement et le plaisir pur.

- Au risque de me répéter… Pourquoi on a eu la malchance de tomber sur un modèle de tortue de mer ?

Adam pose cette question presque à chaque fois, atterré par la situation. Morru, elle, en rigole à chaque fois que l’opportunité se présente.

Le nouveau venu, Clotho, l’ex-marine-devenu-révolutionnaire, semble avoir du mal à s’intégrer à l’effervescence générale. Il faut dire que le comportement du capitaine du navire est pour le moins étrange. Animé de pulsions inédites par moments, beaucoup plus sobre le reste du temps, il est difficile à cerner.

Mais une chose est sûre, c’est qu’il mène sa petite troupe en réel leader. Son équipage le suit et ça se sent, il le suit depuis longtemps pour les Boréalins, depuis peu pour les ninjas, mais c’est bien là une certitude : c’est lui leur meneur.

De son côté, plus renfermé dans son coin, Clotho n’en est pas moins le leader de ses hommes. Ils sont sans cesse regroupés autour de lui, pendus à ses lèvres, à l’écoute de son avis, de ce qu’il dit, de ce qu’il fait. Ces anciens soldats ont trahi leur engagement pour le suivre lui, cet homme qui a certainement promis leur sécurité à travers les épreuves à venir qu’il savait dangereuses. Ils le savent, ça ne se fera pas sans pertes, mais c’est par là qu’il faudra passer pour parvenir à leur objectif, quel qu’il soit.

Le Reconquista accueille donc deux hommes respectés et écoutés par leur groupe respectif. A bord, c’est le capitaine qui commande, mais au sol, sur Little Garden, ce sera différent. Il faudra apprendre à avancer comme une vraie équipe, d’égal à égal, dans cette mission où aucun n’a officiellement été désigné comme responsable.

Little Garden…

L’île est en vue.



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Les personnes intelligentes ont tendance à ne pas refaire les erreurs du passé. Les idiots les refont sans cesse. Et les types butés, eux, les font mais les réussissent quand même. Je ne connais pas Alrahyr depuis longtemps, mais il semblerait qu'il fasse parti du dernier type de personnes. Ses amis, eux, par contre, feraient plutôt parti du second. Pourquoi ? Parce que lorsqu'une tortue géante essai trois jours de suit de s jeter à l'eau, à la même heure, dans les mêmes conditions, pas besoin d'être une lumière pour supposer qu'elle va essayer les jours suivants. Alors forcément, je rigole dans mon coin en voyant la scène arriver quatre jours de suite. Toutefois, je reconnais l'ingéniosité de Morru, la cuistot qui consiste à faire du chantage culinaire au morfal et plongeur de service. A la question de l'ancien du Cipher Pol, je réponds simplement quelques phrases censées le réconforter. "

Ca aurait pu être pire. Imagine le zoan de la baleine bleue. L'équipage ne suffirait pas à l'arrêter. Ou bien le zoan de l'escargot, il passerait son temps à baver. Le paramécia de la stupidité qui le rendrait plus ... enfin moins ... Bref, tu vois quoi. "

Turtleman obtient le droit d'être dans un cage. Mais dès que je le vois, j'ai envie de briser la cage aussi fort qu possible. Ca me rappelle que nous on est libre, qu'il y a encore tellement d'esclaves dans le monde qui donneraient tout pour être libre, et lui se met volontairement dans une cage. Même si c'est pour sa sécurité, ça me fait un pincement au cœur. Un soir, parce que c'est toujours le soir que j'ai un coup de blues, je réunis les gars. Ceux qui me suivent depuis le royaume de l'absurde, depuis ma, non, notre désertion. Je décide de leur parler franchement, de leur laisser une porte de sortie.

" Avec ce qui s'est passé à Whiskey Peak, je comprendrais si certains veulent arrêter l'aventure et partir. Je ne vous en voudrais pas. J'aimerais moi même partir. Si je le pouvais. Mais je ne le peux pas. Pas avant d'avoir atteint mes objectifs. Pas avant d'avoir abolit l'esclavage et les privilèges. Tant qu'un homme sera enchaîné, l'Humanité entière sera enchaînée. L'oppression d'un peuple ou même d'un simple individu est l'oppression de tous et l'on ne peut violer la liberté d'un seul sans violer la liberté de chacun. " (**) " Lee gouvernement l'a déjà fait avec les mesures exceptionnelles de guerre. Ca va faire un an, les mesures sont encore en place, et rien n'a changé dans le monde grâce à ça. Pourtant, ça reste. Un exemple aberrant de ce que les gens sont prêt à accepter pour leur soit disant sécurité. Tant qu'il n'y aura pas d'égalité économique et sociale, l'égalité politique sera un mensonge."  (***) " C'est ce en quoi je crois. Et c'est pour ça que je me bats. Faire en sorte que chacun soit libre de ses actions, libre de faire ce qu'il veut, tant que ça ne nuit pas à d'autres. Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé. J'ai mis du temps pour comprendre ce que ça veut dire.
Heu ... ça veut dire quoi ?
Dans une tyrannie, tu ouvres ta gueule, on te fait tuer, n'importe où, n'importe quand, par n'importe qui. Dans une démocratie, on t'accuse de traître, on te fou au cachot pendant que des agents chevronnés crée un dossier sur toi, puis on te fait exécuter en place publique pour trahison, ou alors tu prends officiellement des vacances à durée indéterminées. Du coup, personne ne dit rien par peur de disparaître. Je veux mettre en place un régime stable, équitable pour tous.

Comment ?
Je vais destituer le conseil des cinq étoiles. Pour ça, je vais remettre sur pied le conseils des nations. Ca a été conçu à l'origine pour contrer le pouvoir du Gorosei. Je ne sais pas pourquoi ça ne fonctionne plus, mais je vais régler ça.
Comment ?
J'en sais rien. Un fois que le conseil des nations sera remis en place et aura regagné en pouvoir, ils désigneront des représentants pour juger des actions des gouvernements et royaumes en cas de dépassement. L'esclavage sera alors abolis depuis longtemps.

Et tu vas faire quoi après ?
... J'en sais rien. J'y ai pas encore réfléchis. Vu le temps que ça prend pour lutter contre une caserne, j'imagine qu ça va me prendre un centaine de vies pour battre le gouvernement.

Autant ?
Heureusement, j'suis pas seul. Maintenant, je fais parti de la révolution. Et ensemble, mon rêve va se réaliser. Voici pourquoi je dois aller au bout. Non pas parce que je le dois à la révolution, mais parce que c'est ancré au fond de moi. Et que je ne pourrais pas faire autrement. Si vous voulez rester avec moi, vous devez penser la même chose. Si vous voulez arrêter, je suis sûr que la révolution pourra vous aider à trouver un endroit. Mais vous devez être conscient que je ne peux garantir votre sécurité, ni même votre survie. Je ne suis qu'un humain, après tout. Mais si vous souhaitez rester, malgré tout, je vous protègerai comme ma vie.
Pour le meilleur et pour le pire. J'te l'ai pas encore dit, mais ça ne devrait tarder. J'ai décidé de te suivre pour qui tu es, pas pour ce que tu es. J'aime pas l'esclavage en plus, alors ça tombe bien.
Ouais, l'esclavage, c'est mal.
Nous on a suivit parce que Franck a été convainquant à la caserne. On a tout laissé sur l'île, on a rien en dehors.
Ne vous forcez pas à rester si vous ne voulez pas. On vous dépose sur la prochain île.
Ce qu'on veut dire, c'est qu'on a rien. Mais on vous a quand même. On s'est bien amusé à la caserne quand même. Et j'ai pas envie que ça s'arrête maintenant. Alors si pour que ça continue on doit aller libérer quelques esclaves, bah j'suis partant.
Pas quelques esclaves. TOUS les esclaves. "

Ils me regardent bizarrement. On continue de discuter un peu plus tous les soirs. Les journées, je les passe principalement à méditer, à essayer de ressentir ma puissance, mon énergie, afin de la canaliser pour pouvoir la concentrer en un point et être capable d'utiliser le hasshoken. Parce que jusqu'à présent, c'est nada. Mon logia, ça va, je gère. Mais le reste ... Je laisse Alrahyr diriger. C'est son bateau, son équipage. Et puis sur la mer, je crains pas qu'un peu. On fil un coup de main, bien entendu. On est pas des flemmards nous. On vit pas à Marie-Joie. Et puis un beau jour ...

" Terre en vue à bâbord ! " Je crie à m'en égosiller la gorge tout en pointant la gauche. Chacun se précipite pour voir. Le capitaine donne les consignes, j'ajuste ma vue. Ma longue vue. Plus on se rapproche, plus c'est distinct. Je descends de la vigie et m'approche d'Al pour lui donner les infos.
L'île à l'air dangereuse.
Bah, on va s'amuser comme ça.
Il y a des carcasses de bateaux éventrés, à l'abandon depuis longtemps. Certains ont des trous qui font presque la largeur du navire.
Et qu'est-c qui a pu fai*/ "

Avant que Franck ne finisse sa phrase, un espèce de poisson géant sort de l'eau en sautant. Il ouvre grand la gueule. Il veut nous bouffer. " T'as d'autres questions à la con ?! " Heureusement, le globeur nous rat et retombe lourdement à la flotte. Non sans causer des vagues et une pluie presque divine qui trempe ceux n'ayant pas eu le temps de se mettre à l'abri. Je m'accroche puis me secoue une fois les vagues passées. Finalement, c'est ptet plus sûr sur l'île.

(** de Michel Bakounine)
(*** de Michel Bakounine)


Courage, fuyons ! Drapea11
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- Bordez les voiles ! On va pas moisir ici !

L’idée même de se faire engloutir par un énorme poisson rebute évidemment tout l’équipage. Alors l’effet est le même qu’un branle-bas de combat.

- Alh’, il revient !
- Où ?
- Tribord !

Le monstre remonte à une vitesse folle à en croire l’aspect de la surface de l’eau. Une zone d’une dizaine de mètres de diamètre se met à buller à quelques brasses du navire, de la mousse se crée, la mer prend une teinte blanchâtre, signe de l’émersion de quelque chose d’immense.

D’un geste de la tête, Adam, le second, fait signe à Alrahyr de le laisser à la barre et aux manœuvres.

- Fini de jouer les lopettes ?

Richard. Il est là aussi. Les trois hommes, l’air complice, se regardent à tour de rôle. Oh, ils ont quelque chose derrière la tête, et ça ne risque pas de faire l’unanimité. A l’autre bout du Reconquista, Clotho gueule un coup pour exprimer son doute quant à la situation :

- Dites, on pourrait éviter de crever ici ?

Mais rien n’y fait. Kaltershaft s’adresse à ses deux compagnons, l’un à la barre, l’autre sa batte à l’épaule.

- On a détruit une caserne, c’est pas un petit poisson qui va nous faire peur, hein ?
- Il est gros celui-là.
- C’est mieux, il y a plus de choses à découvrir dans son anatomie.
- Richard, tu me lances ?
- Gneuh ?
- Alh’, cette fois va falloir utiliser autre chose que ta force brute.
- Mmm ?
- Le Haki.
- Je sais pas comment il fonctionne…
- Pense au-delà de ta force. Dirige ta volonté de puissance dans ton bouclier. Ton esprit combatif gravite autour de toi, focalise-le là où tu en as besoin.
- Si j’y arrive pas, je me fais bouffer par ce truc.
- Alors t’as intérêt à y arriver, parce que j’irai pas de chercher à l’intérieur.
- Moi si…
- Merci Richard héhé. Bon, tu me lances ?

Le capitaine et le médecin se placent au bord du Reconquista, juste là où va émerger la créature. D’un petit bond, Alrahyr vient placer ses pieds sur la batte de Richard, qui a déjà amorcé son mouvement de frappe. Sans s’arrêter, celui-ci le projette de toutes ses forces droit devant, au moment même où le monstre fait son apparition.

En l’air, le jeune homme se concentre. Soucieux de la force qu’aura l’impact, il se transforme dans sa forme hybride de tortue. Trois cent kilos, c’est plus efficace. Amorçant sa descente droit vers la tête de l’animal qui commence à ouvrir la gueule, il arme son bras droit, muni du bouclier, et prépare son coup.

Force. Puissance. Canaliser le tout là où il en a besoin. La première fois, c’était par peur de perdre son bras face à un coup de sabre. Il n’avait conscience de rien mais voulait empêcher la blessure à tout prix. L’effet l’avait surpris autant qu’il lui avait plu. Cette fois, c’est la peur d’échouer quand tous comptent sur lui. Oh, ils auraient pu border les voiles encore plus fort et s’éloigner du poisson, mais son appétit du combat en a décidé autrement. Et maintenant, plus moyen de faire marche arrière. S’il rate… Il préfère ne pas imaginer les conséquences.

Mais le risque… qu’est-ce qu’il aime ça !

Alors il se focalise sur son bouclier. Il parvient à ressentir le frémissement de son énergie remonter son corps vers son bras. Des filets noirs le parcourent en tourbillonnant autour de son membre droit, d’abord au niveau de l’épaule puis le bras, le coude, l’avant-bras et la main. Là, il perçoit l’accumulation de cette force nouvelle dans son poing, resserré sur la prise de son bouclier.

Mais il ne doit pas s’arrêter là. C’est son arme métallique qu’il doit englober de cette puissance. Alors il se force à la pousser plus loin, à l’envoyer dans l’acier Kaltershaft. Cet acier… Cette matière qu’il a lui-même façonnée. Il en connaît chaque interstice, chaque particule. Il en connaît la composition, la manière dont les éléments sont agencés, la configuration microscopique. C’est son œuvre, il sait où transitent les efforts de la structure, les contraintes, l’énergie. Et il sait donc comment faire pénétrer son énergie à l’intérieur.

Alors il pousse, encore et encore, et parvient finalement à briser la barrière de son propre corps, permettant de répandre cette puissance noire dans tout le bouclier. L’acier prend une teinte sombre, brillante, noire comme le plus noir des noirs.

Alrahyr est juste au-dessus du crâne de la bête.

- HAKAI !

La frappe de destruction. En un dixième de seconde, trois coups. Le premier brise la résistance de surface, le deuxième provoque une onde qui se répand dans le corps adverse, et le troisième déclenche une autre onde qui, lorsqu’elle rencontre le rebond de la précédente, décharge toute la puissance du coup à l’intérieur même de la matière constitutive du corps de sa cible.

Renforcée par le Haki, la frappe entraîne la cassure de chaque os du monstre, broyant, cisaillant, écrasant au passage la chair tendre de la bête, qui reste la gueule grande ouverte et ne peut que s’effondrer dans l’eau dans un grondement sourd, flottant à moitié à la surface.

Debout, se tenant droit sur sa proie, l’homme-tortue se tourne fièrement vers le Reconquista, et murmure quelque chose, les yeux pétillants.

- De l’eau, plein d’eau…

Et, sans demander son reste, il plonge directement dans la mer.

Lançant une bordée de jurons à l’égard de son capitaine, Richard se précipite à sa suite pour aller le secourir. De nouveau à bord du navire, Morru vient secouer Alrahyr :

- Mais tu peux pas arrêter tes conneries oui, TU-NE-PEUX-PAS-NA-GER !!!
- Faut vraiment contrôler tes pulsions, Alh’…

Sur ces mots un peu plus calmes, Adam mène le bâtiment proche de la rive de l’île. Au loin, à l'horizon, il remarque un navire de taille moyenne qui s'en va, laissant derrière lui Little Garden. Il est trop loin pour pouvoir distinguer ses couleurs ou quoi que ce soit.

Le Reconquista mouille l’ancre, permettant à une partie de l’équipage de débarquer. Yunna Kaltershaft et les Boréalins restent à bord, tandis qu’Alrahyr, Adam, Richard, Morru, Clotho, Franck, les ex-marines et les ninjas descendent à l’aide d’une chaloupe.

D’un commun accord, Clotho et Alrahyr décident de mener toute la troupe vers les épaves à quelques centaines de mètres de là.

- Le type qui m’a dit de te trouver pour la mission m’a parlé de cette île… Il faut un an pour recharger le Log ici, donc on a tout intérêt à essayer de mettre la main sur une épave qui en a un déjà rechargé à son bord. Selon ce type, il n’y a qu’à se baisser pour en trouver un.

Tous ensembles, ils pénètrent à l’intérieur d’une carcasse de navire échouée là depuis pas mal de temps, repoussé sur le sable par les marées successives. La flore proche a commencé son travail de conquête du bois, tandis que l’érosion s’occupe de l’autre côté de la structure. Des planches de bois pourri cèdent sous les quelques coups nécessaires à avancer plus loin, alors tous font attention où ils mettent les pieds.

L’épave est totalement vide. Oh, il reste des meubles dévastés, et quelques autres objets, mais tout ce qui pourrait avoir un tant soit peu de valeur est absent. Epave déjà visitée par un autre équipage ? C’est fort possible.

Se baisser pour en ramasser hein ? Foutaises… S’il faut fouiller toute l’île, ça va être long…




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Vous connaissez l'expression "quand il n'y en a plus il y en a encore ? Et bah quand on a plus de stupidité, on en a encore quand même. Je laisse le capitaine faire, tout en étant quand même prêt à intervenir, au cas où. Et il ne s'en sort pas trop mal. Quand je les ai entendu parler haki, je pensais qu'ils blaguaient. Mais quand je vois le bouclier devenir noir, je déglutis. Ce type ... Un type comme lui qui parvient à utiliser ce pouvoir avant moi, j'y crois pas. Le monde est juste dégueulasse. A cet instant, l'envie de balancer toute la salade à la mer pour qu'il aille la chercher et se noie me traverse l'esprit. Puis ma raison reprend le dessus en le voyant déjà plonger à l'eau, juste parce que. Je soupire. Sa tortue intérieure doit être trop forte pour qu'il y résiste. Et ça peut vite devenir un soucis si on ne le surveille pas. On débarque. Alrahyr m'explique qu'il faut un an pour recharger le pose. Non mais c'est une blague, hein ? Il est où l'escargophone là ? Il est caché dans quel arbre ? Un an ... Mais on ne peut pas se permettre d'attendre un an sur une île, quelle qu'elle soit. C'est hors de question.

On DOIT donc trouver un log pose déjà chargé. Dans une des épaves. Cool. J'ai pris mention archéologie pour faire mon doctorat en glandage intensif. Je soupire encore, mais me mets au travail, comme tout le monde. Enfin, pas vraiment comme tout le monde. Ayant passé mon temps à m'entraîner sur le navire avec mes pouvoirs de logia, j'utilise ceux ci pour répandre de la terre dans la carcasse. Bon, ça fait un peu trembler la structure, certains morceaux cèdent sous le poids, mais c'est pas grave. Dès que ma terre rencontre quelque chose, elle me transmet les informations. Pour l'instant, rien de vivant dans ces restes de bateaux. Et rien n'ayant la forme d'un log pose. Ya pas à dire, ça va quand même plus vite à ma manière qu'à la leur. Je vais aussi vite tout seul que les autres réunis. J'avance en solo, et crac. Je soulève mon pied. ... Je vois un petit truc en bois, des morceaux de verres cassés, une aiguille bleu et rouge sur le sol. Ca ressemble à un log pose, oui. Me dîtes pas que je viens de casser le seul outil dont on ai besoin et qu'on va devoir continuer à chercher ? Je ramasse les morceaux. Et bah si pourtant.  Pendant que personne ne me voit, je planque les morceaux sous un gros bout de bois.

Je continue de chercher comme si de rien n'était. Il se peut que personne ne découvre la bêtise que j'ai fait. Possible. Et puis si on la découvre, je peux dire que ça date de quand le navire a atterris ici. Le temps passe, et personne ne trouve rien d'intéressant. Je ne sais ni combien d'heures on cherche, ni combien de carcasses éventrées de navires on fouille, mais ça devient long. On ne peut pas tomber dessus, comme de par hasard ? Non, c'est trop demandé bien sûr ! Dans un excès d'impatience, je frappe la partie où je me trouve. Aussitôt, elle roule et je me retrouve dans le même état que des vêtements après un lavage en machine. Merde merde merde. Qu'est-ce que j'ai fait encore ? Puis je sens un truc qui me fait sauter. De l'eau ! J'ai les pieds mouillés. Je sors rapidement pour constater que je commence à quitter l'île, et que je suis déjà trop loin du rivage. Si je saute, je vais me noyer. Le niveau d'eau est trop profond pour un utilisateur de fruit du démon. Mon coup a fait rouler la partie de la "plage" vers l'océan. Et désormais, je pars en mer. En coulant. Je monte sur les morceaux de bois et appelle au secours. Je coule. Rapidement. D'ici une minute, j'irais dire bonjour aux monstres marins. Pas question ! Je me positionne comme pour courir un sprint. Parce que ça va être le cas. Trois. Deux. Un. Soru. Et pouf, je me propulse en avant. Je ne cherche même pas à viser. Je fonce droit devant. Je me fou d'où j'arrive, l'important, c'est de finir sur l'île.

Et j'y arrive. Tel un Alrahyr voulant plonger, j'avale la distance en un éclair. Tel un boulet de canon, je rencontre un obstacle. Et je m'écrase en éclatant en centaine de morceaux de terre. Au moins, je suis de retour sur l'île. Et je suis en vie. Ouf. Je reconstitue mon corps. Je suis entouré par de la végétation plus que luxuriante. Je crie pour essayer de repérer les autres, voir si je suis loin d'eux ou pas. Pas de réponse. Je retente. Un truc bouge à côté. Je serre le poing et me prépare à décrocher une droite magistrale.
" On est pas sourd tu sais. " Franck. Ouf. Je l'embrasse. Ils ne se sont même pas rendu compte que je suis parti et revenu. Vive les amis, hein. On retourne dans les épaves. " J'en ai marre de chercher. On n'a qu'à planter le camp sur l'île pour un année et puis voilà. Ca serait trop facile si ça nous tombait dans les mains comme ça ... "

J'ai à peine finit ma phrase qu'un truc me tombe, littéralement, dans les mains.  Je regarde. C'est un pose. Un log pose. Un putain de log pose ! Mission réussie. Youpi. On peut quitter cette île. Par contre, il est chargé ou pas ? Il peut aussi bien pointer le centre de l'île que l'île suivant. On va devoir faire le tour pour en avoir le cœur net. Je suis quand même étonné que ça me soit tombé dans les mains. Je lève donc la tête pour apercevoir un des ninjas au dessus d moi. Ah ouais, ok. Super effet de style mec. On se rassemble. Je présent l'objet au reste du groupe. " Alrahyr, je te donne le log à une condition. A chaque fois qu tu essaiera de plonger à l'eau hors de la cage, on brûlera une salade devant tes yeux et tu ne mangera pas de la journée. " J'avoue que comme menace, on a fait mieux. Mais c'est le seul truc qui me traverse l'esprit pour qu'il arrête de se jeter à la flotte.


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Les ninjas trouvent un Log, ils le balancent dans les mains de Clotho et celui-ci en profite pour faire du chantage à Alrahyr. Si ça c’est pas un comble… Ce dernier lance un regard de reproche à l’homme en noir qui a donné l’objet à l’ex-marine, qui fait la moue en baissant la tête, comme pour s’excuser.

- Tu brûles une salade, j’te bouffe.
- Répète pour voir ?
- Eh on se calme !
- Vous allez la fermer ?

Franck et Adam interviennent immédiatement pour séparer les deux querelleurs et leur rappellent les choses importantes, chacun de leur côté.

- Alh’, faut le comprendre, il essaie de trouver un moyen que le capitaine du navire sur lequel il vogue arrête de faire des tentatives de suicide !
- Mais c’est pas un suicide !
- T’as un fruit du démon, tu plonges, tu meurs, et vu que tu sautes délibérément dans l’eau et que tu as conscience du danger, c’est un suicide.
- Mais j’aime trop la sensation…
- Rien à foutre, t’utiliseras la passoire en bois qu’on attache au bateau.
-
- Bordel Alh’, tu établis des stratégies comme personne, et t’es pas foutu de gérer ça tout seul ?
- Eh j’y peux rien, c’est instinctif, j’adore l’eau.
- Putain d’instinct de tortue de mer.
- Bon, ok.

Il se tourne vers le maître chanteur d’un moment qui vient également de terminer sa discussion.

- Ok pour les plongeons, j’arrête. Tu me files le Log ?
- Juré ?
- Nan pas juré, mais si je plonge tu brûles une salade, et déjà qu’on en a pas beaucoup, ça me plaît pas.

Alors Clotho lui donne l’objet et lui fait part de son idée de faire le tour de l’île pour vérifier l’état de recharge du Log Pose. L’idée ne plaît guère à Alrahyr, mais bon… C’est vrai qu’il n’y a pas le choix, pour le coup.

S’entame alors une randonnée sablonneuse à travers les différentes plages de Little Garden. Ici des palmiers, là des palmiers plus petits, là plus grands, et là un rocher avec des palmiers dessus. Plus loin, le paysage varie : des palmiers à moitié ensablés, des palmiers plus gros, plus fins, dans les cailloux, dans l’eau – oui, dans l’eau – des palmiers avec des singes dessus et d’autres avec des oiseaux.

Sur votre droite, la mer, là encore la mer, et là… Ah, encore la mer. Et sur votre gauche, l’île. Bah oui, on tourne autour, c’est monotone.

Cela dit, le paysage est ponctué de myriades d’épaves, toutes plus en ruines les unes que les autres. Le groupe ne prend pas le temps de les explorer, mais chacun jette au moins un coup d’œil dans chacune pour vérifier qu’un truc n’y traîne pas. Mais rien, rien de rien de rien de rien du tout. Niet. Quedal. Le vide. Néant. Point.

Au bout de trois heures de marche, Alrahyr soulève un point problématique :

- Le Log… Il pointe encore l’île… Encore, et toujours. Bordel !

Pris d’un accès de rage, il balance violemment l’objet vers la gauche, en direction de l’orée de la forêt qui borde la mer. Le Log Pose disparaît dans un gros buisson, qui commence à s’agiter, de plus en plus fort.

- Qu’est-ce…

De la verdure émerge une tête de reptile, type préhistorique, une tête deux fois plus grosse que celle d’un humain. Rapidement, le reste du corps apparaît, dévoilant un dinosaure doté de larges ailes qu’il déploie en se dandinant. Dans l’une de ses pattes, le Log, que tous remarquent. Puis il décolle, sous le regard hagard du groupe entier. Il vole lentement vers le centre de l’île et disparaît à leurs yeux.

- Ce… C’était quoi ça ?


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Ambiance:

Il est pas zoologiste lui. Une tortue de mer, ça n'a pas de dent que je sache. Il va me mordre avec quoi ? Sa langue ? Ô mon dieu, je vais souffrir le martyre. Une morsure sans dent, c'est comme un cuistot sans casserole, un comptable sans calculette, un escargophone sans salade ou bien le h dans haricot. C'est ridicule. Vite, je vais lui rendre le log pose. Mais bien sûr, j'attends qu'il accepte. On se met ensuite à marcher pendant des heures. Moi, ça ne me gêne pas de trop. Les soldats non plus d'ailleurs. On est habitué à faire quelques centaines de tours par jour, dans un QG, donc bon. Ce qui pose problème, dans un premier temps, c'est que le log pointe l'île. On a aucun moyen de savoir depuis combien de temps il est là, à attendre qu'on le ramasse. Dans un second temps, ce qui fait chier, c'est le capitaine qui balance le log pose dans un buisson. En soit, c'est pas trop grave ça. Non, ce qui me casse vraiment les valseuses, c'est qu'un reptile émerge du buisson, et décolle. Emportant le log pose dans ses serres. Et merde !

" Les ninjas, sautez dans les arbres et indiquez nous par où il part ! MAINTENANT DE PRÉFÉRENCE, DEMAIN CA SERA TROP TARD ! "

On me regarde comme si j'avais demandé la lune. Je leur demande à eux parce que leur agilité les fera aller plus vite que mes hommes. Mais devant leur manque d réaction et leur surprise, je m'approche d'un. Je le choppe par le col, arme mon bras et le balance en l'air aussi fort que possible. Quand on veut du travail bien fait, on le fait soi même. Pas le temps de demander son reste, il décolle. La seule trace de lui qui reste, ce sont ses chaussures. Vous savez, comme une fameuse BD française. Il va tellement vite qu'il fait des trous dans les feuilles. Je le rattrape quand il redescend.

" Verdict ?
Là bas.
Ouais, bah le perd pas de vue en attendant. "

Et pouf, il y retourne. On recommence tout n avançant dans la direction qu'il nous indique. Enfin, on essaie d'avancer. Parce qu'on s'enfonce de plus en plus dans l'île, et la végétation devient envahissante. A tel point que le ninja finit par rebondir sur les feuilles et me tomber dessus. Il n'a même pas traverser. Les autres grimpent. Je sors mon sabre en tranche droit devant moi. Deux lames d'air, verticales, pour dégager un passage. Puis je combine Morru, heu pardon, le soru et le tekkaï afin de dégager un passage d'une centaine de mètres.

" Soucis à l'horizon.
Quoi ?
Le reptile vient de se faire attraper.
Qu'est-ce qui peut attraper un truc qui vole ?
Un truc plus gros.
Gros comment.
Vous allez pouvoir juger, ça nous fonce dessus. "

Premier problème, esquiver le bouffeur géant de reptiles. Second problème, le suivre. Troisième, récupérer le log pose. On s'écarte. Trois secondes plus tard, à notre place se trouve un charmant dinosaure. Mesurant pas loin de dix mètres de haut, un petit deux cent niveau pointure, de charmantes dents dans sa toute aussi jolie bouche qui libère une quantité de bave ahurissante, je vous présente notre nouvel ami. Un truc gesticule dans sa bouche, et une moitié d'aile pendouille. Il ne semble pas nous capter. Ouf, on est trop petits pour lui. Par malchance, il avance droit devant en courant, et certains hommes sont sur son chemin. Ils sont tombés en reculant et sont paralysés, incapable de bouger. Je crée un mur de terre arrondis au dessus d'eux pour les protéger. Ca dure une seconde. Il semblerait qu'un dinosaure géant soit plus lourd qu'une dizaine de soldats de la marine. La couche se fait exploser. Et comme dans un certain film, les humains ont un chance de cocu en se trouvant juste entre les doigts de pieds de la créature.

Elle s'en va en continuant de courir, faisant trembler le sol à chacun de ses pas. Je me lance à sa poursuite. Pas trop dur de pister un truc géant qui se voit à deux kilomètres à la rond, qui provoque des secousses à chacun de ses pas, qui fait tomber des végétaux sur son passage et qui a une odeur de relents gastriques. On court, les autres me suivent. C'est la première fois que je vois des ninjas en action. C'est stylé comme faction ces gens là. Leur façon de se mouvoir, c'est classe. Après quelques minutes, il nous laisse sur place. Il va carrément trop vite pour nous. Mais on essai quand même de le rattraper. Je m'arrête d'un seul coup, provoquant un embouteillage sur une île préhistorique. Surement le premier de l'Histoire.


" Le grand a bouffé le volant tu dis.
Oui.
Le volant qui nous a volé le log pose était vert.
Et ?
Ca, c'est jaune.
Non c'est vert. Mais c'est quoi le rapport ?
C'est tombé de la gueule du géant. C'est le reste du petit volant qu'il a mangé. C'est jaune. Le nôtre est vert.
Je comprends p*/
TU NOUS A FAIT SUIVRE LE MAUVAIS DINOSAURE ! On vient de courir après le mauvais. Maintenant on est perdu sur une île où des dinosaures gants bouffent des petits volants, on ne sait pas où est le bateau et ON A PAS DE LOG POSE POUR PARTIR !
Heu .. tu devrais parler moins fort Clotho.
JE PARLE PAS FORT ! JE CRIE !
Oui, bah moins fort. " Chacune des personnes autour de moi blêmit en regardant derrière moi. Sauf un put-être. Mais on ne citera pas de nom, hein.  " Chut.
CHUT TOI MÊME !
GRRRRRRRRRRRRRRRRR (cliquez dessus) "

Grrrr ? C'est pas dans le script ça. Je me retourne. Qui vois-je ? Le dino qu'on poursuivait ? Oui. Dans la gueule d'un autre, encore plus grand. Une petite trentaine de mètres de haut. L'air encore plus méchant. Mes cris ont du l'attirer ici. Les hommes font demi-tour et fuient. Moi je reste, tétanisé. Le désormais cadavre du reptile qui nous faisait peur tombe juste devant moi. Et puis c'est le noir. Littéralement. Je sens un truc visqueux. Ca me coule dessus. Quelque chose me rappe. On me croque. J'en déduis que le truc essaie de me bouffer. Pas de chance, j'suis bien le seul qu'il ne peut pas manger dans notre groupe. Voyant qu'il n'arrive pas à m'avoir, ses instincts de chasseurs se réveillent. Voyant de la nourriture qui bouge, il se met à la chasser. Notre joyeuse se retrouve donc pourchassée par un dino géant affamé. Quoi de neuf chez vous sinon ? Quoi ? Ca ? Non, mais c'est banal sur Grand Line. Reprenant mes esprits, je me mets à courir aussi. Sauf que moi, je dois utiliser un soru pour rattraper la bestiole. Je pars trop en avant et arrive juste devant Alrahyr. Et ça me donne une idée.

" Lancé de tortue ! " J'attrape mon compagnon t le balance droit vers l'estomac de la grosse bébête. " Tu voulais t'entraîner au haki, voilà ma participation. " Meilleur prof du monde, ouais, je sais, je sais. Je balance une giclée de terre sur les papates sans poil de notre ami commun et enserre jusqu'à hauteur de ses chevilles. Alrahyr va pouvoir faire un max de dégâts comme ça. Enfin, j'espère. Je reste à côté quand même, en cas de besoin.


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- Merde merde merde merde merde merde meeeeeeerde !

Clotho l’a envoyé à pleine vitesse, de la même manière que ce qu’avait fait Richard à bord du Reconquista pour affronter le poisson. Alors c’est ça, la technique ? Quand une grosse bébête vous pourchasse, vous balancez Alrahyr dessus et il se démerde ?



Bon, a priori, c’est ça. Et va falloir faire avec. Sauf que là, ce dégénéré d’ex-marine a balancé Kaltershaft exactement comme il ne faut pas faire : en le faisant tournoyer. Impossible de retrouver de la stabilité, impossible de se remettre droit, le révolutionnaire tourne rapidement sur lui-même. Le paysage défile sous ses yeux : son groupe, des arbres, le dino, des arbres, son groupe, des arbres, le dino, des arbres… Le groupe devient de plus en plus petit, le dino de plus en plus gros, c’est pas bon ça.

Haki… ça a marché une fois en mer, il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas ici ! Alors Alrahyr se concentre, de la même manière, tentant de ressentir cette force encore inconnue pour lui, pour la pousser vers son bras, vers son bouclier. Mais il n’arrive pas à se concentrer, il ne parvient pas à se focaliser, le monde tournoie autour de lui, il n’a pas assez de repère pour se concentrer. Et ça, c’est très frustrant.

Alors une idée lui vient à l’esprit. Il se met en forme complète de tortue et rentre bien à l'intérieur de sa carapace, bouclier collé contre son ventre. C'est pas super bien coïncident, mais va falloir faire avec. Et il tourne toujours, à toute vitesse.

Et cette toupie arrive à pleine bourre directement sur l’estomac du dinosaure géant. Avec du Haki, ça aurait été mieux, mais on peut pas tout faire.

Sous le choc, les entraves de terre aux pattes du monstre cèdent, et il se retrouve projeté en arrière, cambré par la douleur, pour aller s’écraser directement sur des troncs d’arbres immenses qui craquent sous son poids, sans pour autant céder. Le dinosaure est sonné, et l’homme-tortue-double-coque est juste à côté de lui, par terre, toujours en mode toupie. Mais immobile.

- Merde merde merde merde merde !

Alrahyr ne parvient plus à quitter cette forme : sous le choc, le bouclier s'est un peu plus collé à la carapace et ça fait effet ventouse, il n'arrive plus à s'en séparer.

Le groupe reste bouche bée devant l’effet du lancer de Clotho, et seul ce dernier commence à s’avancer pour parcourir les quelques centaines de mètres qui le séparent maintenant des deux reptiles. Le dinosaure reprend rapidement ses esprits et aperçoit un met délicat, une coquille avec une chair tendre à l’intérieur, une tortue des mers aromatisée à l’humain, un truc qui ne bouge pas au sol et qui émet des bruits bizarres, tapant à l’intérieur pour essayer d’en sortir.

Alors il s’approche, pose ses grosses papattes à côté, et se penche en avant…

- C’est quoi ce bruit ? Eh mais NON NON NON NON NON !

… Et le gobe. Départ immédiat vers l’estomac, sans passer par la case dents. Mais le « met délicat » se coince dans son œsophage, dans la gorge, au mauvais endroit, l’empêchant de respirer. Le monstre s’étouffe, gigote, chancelle et s’effondre, poussant des râles sourds, essayant en vain de faire sortir de son corps cet élément étranger qui est en train de le tuer.

Mais finalement, le colosse s’arrête, étendu sur le sol, immobile, inerte. Mort.

De l’intérieur, on entend une petite voix qui appelle à l’aide.

- Quelqu’un peut me sortir de là ? S’iou plaît ?


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Quand j'étais petit, mes parents m'ont appris que se moquer des gens, c'était mal. Il ne fallait pas le faire. Qu'à chaque fois que je me moquais de quelqu'un, un enfant passait sous les roues d'un bateau. Résultat, je ne le fais pas. Pas souvent. Moins qu'avant. Mais vous serez d'accord avec moi que parfois, on ne peut pas se retenir. On ne peut aller contre, c'est spontané. Comme lorsque qu'un homme se casse la figure et atterrit ses parties privées sur une barre de fer. Plus on essaie de ne pas rire, et plus on rigole. Là, c'est le cas. J'ai observé Alrahyr foncer vers le dinosaure. Je l'ai vu le frapper. Et puis je l'ai vu tomber sur le sol, et le carnivore s'approcher de son repas, piégé dans sa carapace. Je l'ai vu >jouer< avec. Me rendant compte de la situation, j'ai foncé. Pas de soru, car déjà trop utilisé malheureusement. J'suis pas un expert, et donc limité dans son utilisation. Je vois le révolutionnaire se faire gober par le monstre. Une chance qu'il n'essaie pas de le croquer, car je ne sais pas si la carapace résisterait. Puis il tombe sur le sol, gigotant à peine, avant de devenir immobile. Et là, une voix timide se fait entendre. C'est à cet instant que j'éclate de rire. Un rire incontrôlable, inarrêtable. Je roule sur le sol, me tords dans tous les sens, suis plié en deux parce que j'ai mal au ventre tellement je rigole. Pendant ce temps, Alrahyr continue de demander de l'aide. Les autres arrivent et me demande où est le capitaine. Tout ce que je peux faire, c'est pointer du doigt la carcasse.

" Oh putain.
Il a fait une indigestion. J'éclate à nouveau de rire. Al' a tellement mauvais goût que le dino en est mort. Le dino a commencé par bouffer le cul de la tortue. Al' n'ayant pas pris de douche depuis quelques jours, ça a tué la bestiole. Je continue comme ça à me parler dans ma tête, et chaque fois je repars de plus belle.
" Faudrait pas le faire sortir ? "

Une dizaine de minutes plus tard, je me relève. J'avance vers la carcasse, et frappe un coup dedans. " Alra, bouge. Je vais trancher ici. " Je sors mon sabre et tranche verticalement le dino là où j'ai indiqué. Ayant prévenu le capitaine, je lui épargné d'être coupé. Je suis gentil, n'est-ce pas ? Un fois extirpé de sa prison de chair, on le regarde. Il est couvert de bave. Et d'autres choses que je préfère ignorer. " Bon, va falloir travailler la technique pour être plus efficace. T'es prêt ? " J'avance rapidement vers lui pour lui faire peur. J'veux lui faire croire que je vais le relancer, alors que je m'arrête à un mètre de lui. " Bon, on retourne chercher le log pose ou Morru fait cuire notre repas ? "

On a beau avoir mangé avant d'accoster, j'ai faim. Encore. J'ai pas eu ma dose de bonbons. Je taille des parts avec mon sabre. Chacun devra ramener sa part au navire pour avoir à manger les jours qui viennent. Et celui qui ne la ramène pas ne mange pas. Puis on se met ENFIN à chercher l'indicateur d'île suivante. Je dis on, mais c'est je, hein. Je regarde le sol pour trouver nos empreintes. Je nous fait suivre le même chemin qu'à l'aller. Franck reste à côté de moi, regardant et me demandant comment je fais.

" On est les seuls humains sur l'île. Nos empreintes sont donc humaines. Il suffit de les repérer et de les suivre. Rien de sorcier. Sinon, si tu as plusieurs empreintes, tu regardes la profondeur. Ca indique le poids global. Plus la terre est enfoncée, moins le type passe inaperçu. Ensuite, tu regardes l'écart entre les pas. S'ils sont petits, on marchait. S'ils sont écartés et pas égaux, la personne courrait. " On continue le cours jusqu'à finalement retomber là où le ninja s'est trompé de volatile. Le passage dégagé par mon soru, tekkaï et tranchage le confirme. Bien. Reste plus qu'à retrouver le dino volant. On a dit qu'il est parti par là. La mousse sur les arbres est souvent au nord, favorisée par l'humidité. Donc la direction dans laquelle il est parti est l'est. Je tranche les feuilles en haut pour permettre aux ninjas de grimper et de voir les alentours. Pendant qu'ils surveille en haut, mes yeux se reposent sur le sol. Je remarque un détail qui m'avait échappé jusqu'alors.

" Les gars. J'veux pas vous alarmer, mais j'suis presque sûr qu'on nous traque.
Hein ? Il y a d'autres humains sur l'île ?
Non.
Bah alors qu'est-ce qui nous tra ... ah.
T'es sûr ?
Regarde. Nos empreintes ici ont été recouvertes par celle d'un petit dinosaure. C'est arrivé après notre passage. Vu l'empreinte, il doit faire moins de deux mètres de haut, peser vingt kilos, carnivores d'après les griffes, ave*/
Des dents tranchantes, un regard menaçant, et des copains.
Comment tu sais ?
J'viens de voir passer un truc. Des trucs en fait.
Tout le monde en cercle ! Pour qu'ils nous traquent, ils sont intelligents.
Ce sont des animaux.
Les chiens aussi que je sache, ils savent pourtant écouter, comprendre et suivre des ordres. "

Ne sachant pas combien ils sont, mais sachant qu'ils sont peut-être plus que nous, plus adapté au combat et à la chasse, je décide de la jouer prudence. Le fruit d'Alrahyr m'a donné une idée. Je crée assez de terre pour recouvrir le cercle qu'on forme. Entièrement. Au moment où ça ferme, un truc nous heurte. Ca résonne dans tout le dôme de terre. On est dans le noir. Je dis aux autres de sauter au moment où je répand ma terre sous leurs pieds.

" On ne peut pas rester là.
Oui, on doit retrouver le log pose.
Mais on doit rester en vie surtout.
Comment avancer s'ils veulent nous bouffer ?
Je m'occupe de nous faire avancer et de vous protéger, tout en cherchant le dino volant. Alra, si une brèche est ouverte, j'te laisse repousser l'intrus. Si tu réussis, tu auras une belle salade.
Mais on voit rien ici. "

Ah oui, c'est vrai. J'ai pas besoin de voir, j'arrive à sentir les corps grâce à ma terre. Du coup, j'peux me déplacer dans le noir complet comme en plein jour. Enfin, presque. Parce que je sais où sont leurs pieds. Pas le reste. S'ils étendent les bras, je vais quand même me les prendre. Je sors de mon dôme et crée quelques ouvertures. Elles font une dizaine de centimètres, assez pour donner de la lumière et de l'air, pas assez pour permettre qu quelqu chose rentre. Je regarde les affamés attaquer mon dôme. Je les repousse en leur balançant de la terre en pleine poire. Mais ils en redemande. Ils doivent être une vingtaine. Pendant que je m'occupe de ceux attaquant à droite, ceux  gauche repèrent les trous, et les griffent pour les agrandir. Je sens qu'on me mord, qu'on me mâchouille, qu'on me griffe. Perdu les gars, vous ne pourrez pas me bouffer. Comprenant qu'ils vont revenir sans cesse, que je ne peux pas passer mon temps à les repousser parce que ça va vite me fatiguer, je change de tactique. On va fuir. C'est lâche, mais ça nous fera rester en vie au moins. Je fais bouger le dôme grâce à la terre créé sous nos pieds. Bien entendu, les personnes à l'intérieur tombent, le sol bougeant sans cesse sous leurs souliers. Je les entends jurer. Un en particulier. On ne bouge pas assez vite. Le dôme s'use plus vite qu'on n'avance. Et visiblement, les dinos savent courir. Alors j'ai une idée. Je combine trois techniques. J'étends ma terre autant que possible. Les carnivores marchent dessus. J'emprisonne leurs pattes. Ils tombent en voulant avancer, et ne peuvent se relever. Puis je fais rouler la terre sous leur pattes pour les faire reculer de nous. Ca va nous faire gagner un peu de temps. Mais pas assez. Alors j'utilise la méthode S.

" Salade droit devant ! Mon dieu, un champ tout entier de salades vertes ! " Grâce au trous dans le dôme, Alrahyr peut voir la direction que j'indique. Il n'en faut pas plus pour qu'il fonce à toute allure, entraînant le dôme avec lui. C'était une bonne idée. Ca aurait pu fonctionner. J'ai oublié un détail. Son putain de zoan. Là, il sprinte. Il fait au moins du 3km/h. Alors imaginez quand il est pas motivé ... D'un seul coup, il repasse en humain. Là, c'est autre chose. On prend de la vitesse, on distance rapidement ceux qui voulaient nous manger. Et comme ce sont des chasseurs, qu'on a l'air appétissant, je suis sûr qu'ils vont nous traquer à nouveau. Après une bonne distance, Alrahyr s'arrête.
" Il n'y a pas de salade, hein ?
...
Dis le.
Ô, regarde, des dinos volants. J'suis sûr que le log pose est dans un de leur nid. En haut des arbres ... "

Je détourne subtilement la conversation en espérant qu'il ne remarque rien. Vu d'en bas, la végétation ne ressemble à rien. Mais vu d'en haut, il pourra voir qu'on est en fait dans un champ géant. Et que des salades (ou des trucs qui y ressemblent) sont de l'autre côté des nids. Donc on doit juste les passer pour atteindre les légumes. Mais ça, on en sait rien pour l'instant. A moins que son odorat ne puisse les repérer ...  Je défais une partie du dôme pour laisser sortir ceux qui veulent. Moi, je plonge à l'intérieur. J récupère mes forces avant qu les dinosaures ne reviennent. Je laisse donc le soin de récupérer le log pose à Alrahyr et sa fine équipe.


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L'avantage avec Alrahyr, et surtout - surtout - depuis qu'il a mangé son fruit, c'est qu'il n'est pas rancunier pour ce genre de choses. Oh, bien sûr, c'est le genre à aller détruire une caserne, tuer les soldats et massacrer le Colonel pour venger la mort d'une amie, mais là, on ne parle pas de la même chose.

Le détournement de conversation est tellement gros que même lui ne peut pas passer à côté, mais bon. Va falloir faire avec, et surtout, il y a plus important là tout de suite.

Clotho a l'air fatigué, faut faire sans lui. Dommage, parce que son pouvoir est vraiment très pratique, il les a sauvé des prédateurs. Pour combien de temps ? Merde, faut faire vite. Là-haut, les nids, visibles, et clairement habités en ce moment.

Donc, si on récapitule : a priori, il y a un Log Pose, possiblement rechargé - mais c'est pas sûr - dans l'un de ces nids. Et avec ça, des dinosaures volants. Cool.

- Richard, tu me lances ?

Décidément, Kaltershaft aime bien être lancé dans tous les sens. Mais cette fois, il va falloir tout faire correctement. Les zouaveries, c'est terminé pour le moment. Et le voilà qui décolle, en forme humaine, bouclier au bras, direction les hauteurs des arbres. Dans le même moment, les ninjas commencent à escalader pour le retrouver en haut.

Lancer impeccable, ce batteur est vraiment un pro ! Le jeune homme atterrit parfaitement dans le premier nid, pour tomber nez à nez avec... Une grosse bestiole de deux mètres d'envergure. Ni une, ni deux, l'oiseau préhistorique, dans un cri strident, attaque la gueule ouverte. Mais Alrahyr est rapide, et il le calme d'un coup vertical, de haut en bas, de son bouclier. Et voilà mon grand, t'as la tête plantée dans ton nid.

Le reptile tente de s'en extraire en s'aidant de ses pattes avant, placées au milieu de ses ailes, et s'agite dans tous les sens lorsqu'il réalise qu'il est coincé pour de bon. Au passage, le révolutionnaire esquive quelques coups de queue donnés aléatoirement, puis assomme la bête en tapant à nouveau sur l'arrière de son crâne.

Non mais.

Les nids étant un peu isolés les uns des autres, à cause de la présence de nombreuses branches d'arbre, il ne se fait pas remarquer par les autres.

D'un côté, sous un amas de brindilles et autres morceaux de bois servant à la constitution de ce petit coin douillet, il remarque une lueur étincelante. S'en approchant et écartant les branches, il découvre des pièces, des bijoux, des objets en or ou en argent, tout un petit butin éparpillé là.

Ils sont cleptomanes, ces volatiles ?

Se penchant par-dessus bord, il annonce la nouvelle à son groupe, encore en bas, et aux ninjas, à mi-chemin. A ce moment émerge Clotho, revigoré semble-t-il par la présence d'or, qui presse Alrahyr de s'en emparer.

Le jeune homme, entendant un bruit d'arrachement derrière lui, se retourne vivement et dirige in extremis toute sa force, toute son énergie, dans son bras gauche dépourvu du bouclier. Sa chair se recouvre d'un noir intense, brillant, juste au moment où les mâchoires de la bestiole, revenue à elle, se referment sur lui.

Putain, le Haki, c'est vraiment bien quand ça commence à venir.

N'attendant pas une seconde de plus, il place sa deuxième main au niveau de la mâchoire inférieure, entre les deux, et tire de toutes ses forces, tentant de lui ouvrir la gueule au plus grand. Le dinosaure se débat, mais ne parvient pas à résister et, dans un mouvement de projection, Alrahyr lui déchire la gueule et le balance par-dessus le rebord du nid. Ciao.

Cette fois, le bruit alerte les autres nids, et du mouvement se fait entendre un peu partout dans les arbres. Un voix provenant d'en-bas, se voulant inquisitrice, rappelle l'important au jeune homme :

- Trouve un Log ! Et prend le trésor aussi !

Clotho, lui, n'a pas oublié les fondamentaux.

Mais des reptiles se précipitent de partout, vers tout le monde. Alrahyr en a plusieurs qui viennent d'arriver, et il y a probablement un bon nombre en bas.

- BUMERAN !

Tel un boomerang, le bouclier en acier Kaltershaft rebondit sur chacun des bestiaux et les hébète, les faisant tomber tout en bas de l'arbre. Un ninja le rejoint et à deux ils mettent le petit trésor dans un grand carré de toile qu'ils ferment avec ce qu'ils trouvent là-haut, une sorte de petite liane. Puis l'homme en noir disparaît pour redescendre de l'arbre. D'autres arrivent, direction les nids suivants.

La tactique est simple : les ninjas aident Alrahyr à sauter d'arbre en arbre, celui-ci les protège des dinosaures, fait le ménage, en pendant ce temps ils peuvent rassembler les petites parts de trésor qu'ils trouvent un peu partout.

Et là, devant ses yeux, un Log ! Un Log Pose ! Pas le même que le précédent, celui-ci a l'air bien plus vieux. Mais il pointe quelque part... Se penchant vers le sol, le jeune homme observe son groupe qui se bat bec et ongles contre les dinosaures. ll crie à l'ex-marine :

- Clotho, tu peux lancer quelqu'un pour voir où est la mer ?
- Fais le toi, t'es plus haut !
- Ah oui tiens.

Et sans crier gare, il chope le premier ninja venu et l'envoie verticalement, avec comme seule instruction de trouver la mer. A son retour, un peu sonné, il pointe une direction d'un doigt tremblotant.

- Enfin !

Le Log est rechargé, il est dirigé droit vers la mer ! Coup de bol.

- Eh, j'en ai un !!!

Alrahyr se penche au bord pour montrer sa trouvaille à ses compagnons, qui jettent un oeil vers lui alors qu'un volatile vient lui piquer l'objet. Mais, l'ayant mal pris, il le laisse tomber vers le sol, directement...

- Non non non non non !

... dans les mains de Morru ! Sautillante, celle-ci brandit son trophée en l'air, fière d'elle.

- Je l'ai !

Et un nouveau dinosaure vient lui chourer, pour s'envoler droit vers le ciel. Richard, rapide, jette une pierre en l'air et la frappe de toutes ses forces avec sa batte, assommant la bestiole en plein vol. Celle-ci vient s'écraser contre un arbre, au niveau du sol, et laisse rouler le Log vers le groupe.

Cette fois-ci, c'est Clotho qui s'en empare.

Les volatiles sont tous hors d'état de nuire, les ninjas et Alrahyr sont redescendus avec de nombreux sacs remplis de trésors, tout est pour le mieux. Et encore une fois, c'est la même personne qui a le Log dans les mains.

- Alra, t'as vraiment plus intérêt à te jeter à la flotte... Jamais.
- Mmpf...

Dans les fourrés, un grognement se fait entendre, et les chasseurs de tout à l'heure surgissent, la gueule pleine de bave.

- Merde, ils nous lâchent jamais ?

Va falloir courir - encore - vers le navire.

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Certains mots possèdent du pouvoir. Un vrai pouvoir. Celui de nous revigorer même si nos jambes sont en morceaux. Pour Alrahyr, c'est salade et baignade. Moi, c'est bonbons et trésor. Dès que j'entends l'un de mes mots préférés, je me relève, oubliant toute fatigue. Et encore une chance. Parce que pendant que monsieur prend des vacances en haut de l'arbre, nous on s'est fait rattraper par les mangeurs d'humains. Combien il y n a encore. J'en assomme un, deux surgissent. Ca me saoule. Je sors mon fusil et m'en sers comme batte de baseball. Le premier, c'est un home-run. Le reste, c'est moins bien dirons nous. Mon fusil finit en miettes. Mon dôme, servant de protection aux autres, tombe en miettes attaques après attaques. Il me faudrait un truc pour repousser les raptors. Je visualise un champ de barbelés. Je balance mes deux bras violemment sur sol. Ils se transforment en terre et projettent une dose de terre. Sauf qu'au lieu de former un mur, ds pics apparaissent, repoussant les animaux. Leur peau sont renforcées, parce que quand je les frappe, ça rebondit un peu. Mais pas sous leur ventre. Les pics font plus d'un mètre de haut, aiguisés comme des rasoirs et orientés vers les créatures.

Se blessant à chaque attaque, elles semblent finir par comprendre que le ratio efforts-dépensés-pour-manger/facilité-et-rapidité ne sont plus en leur faveur. Ils s'en vont. Ne sachant pas si c'est un piège ou pas, je maintiens mes techniques et re-crée un dôme protecteur. Mais il en reste deux, que je ne vois pas, à cause de mon angle mort. Et tandis qu'ils se précipitent dans le dôme, un bam se fait entendre. Je me retourne et je les vois écraser par des gros sacs. Je lève la tête. Alrahyr balance les trésors trouvés sans se soucier d'où ça tombe. Bien fait pour les dinos. Se prendre des sacs de dix kilos sur la tronche, lâchés à une hauteur d'une vingtaine de mètres, ça fait mal. Merci la vélocité. Je récupère rapidement le log pose après qu'il nous ai échappé quoi ... trois fois ? Quatre fois ? Je le serre dans ma main, mais pas trop pour ne pas le réduire en miette comme un certain autre log pose ayant finit sous mon pied. Là, un survivant des dinos arrive, se jetant sur moi.


" Couché ! " Ses dents contre mon poing. Le pauvre perd non seulement la majorité de ses dents, mais se voit aussi expulsé contre un arbre, le brisant au passage. " Vilaine bestiole. " Alrahyr et les ninjas nous rejoignent en bas des arbres. Les fourrés bougent. De nouveau. Je me frappe la tête contre un arbre. Pas encore ... J'en ai marre. J'ai faim. Je veux manger. Alors on va expédier ça. J'me suis jamais servi du logia de manière offensive jusqu'à présent. On va remédier à ça. J'suis une arme ambulante, pas vrai ? Montrons au monde pourquoi. Je lève mes bras et les pointent vers les dinos. Je ne sais pas s'ils veulent nous manger ou manger les steacks du T-rex, mais ils ne feront ni l'un, ni l'autre. " Couchez-vous. Ne vous relever pas avant que je vous le dise. Et alors là, courrez comme si votre vie en dépendait.
Heu ... elle en dépent Clotho.
Pas faux. "

Ma voix est claire, c'est un conseil. Mais prononcé en appuyant les mots, pour qu'ils comprennent qu'en me désobéissant, c'est la mort assurée. Certains me regardent en se demandant ce que je vais faire avec mes doigts. On est encerclés. Pour l'instant. On s'observe, attendant que l'autre face le premier pas. Mais moi, j'ai pas besoin de bouger pour attaquer. Avant que les dinos ne comprennent, j'expulse rapidement de la terre de mes doigts. Ca fait l'effet d'un fusil. Les cibles crient, tombant sur le sol. Les autres attaquent. Je fais rapidement demi-tour, tout en tirant à volonté. Je ne vise pas spécialement. Mais mon entraînement de tireur d'élite fait en sorte que je touche quand même à chaque fois. Si c'est pas dans le torse, c'est dans les jambes, dans les cuisses ... D'un seul coup, le sol tremble. Ô non. Voilà un gros lard. Sauf ... qu'on dirait qu'il y en a plusieurs. Les bruits se rapprochent. Je hurle aux autres de se relever et de me suivre en courant. Les dinosaures blessés n'ont pas le temps de bouger. Ils se font piétiner par un troupeau de tricératops. Je ne sais pas pourquoi ils font ça, et je ne vais pas attendre pour demander. On dégage !

Avec l'effet de stress de se faire piétiner ou manger, j'ai du mal à retrouver les traces faites plus tôt. Alors j'avance un pu au hasard. Heureusement, je finis par tomber sur nos empreintes. On les suit jusqu'à apercevoir l'océan. Et le bateau en amont. On est tous rassuré. Cette histoire va bien se finir. On grimpe, ramenant trésor et viande. Certains ont même trouvé une sorte de salade géante et en ont ramené quelques pieds. Morru me regarde.


" Tu peux faire pousser des trucs avec ta terre ?
Heu. J'en sais rien. J'ai jamais essayé.
Bon, bah fais un carré ici, on va planter ça et s'en occuper. Si ça fonctionne, on aura de la salade. Si ça rate, on aura essayé au moins. "

Pas con. Je balance un mètre carré de terre sur une vingtaine de centimètres de haut. On mets des planches autour pour que ça ne déborde pas. Puis Morru plante elle même les futures salades gantes. Puis je m'étale sur le sol comme la terre que je suis. Je m'affale et me repose.

Boum. Bam. Boum.
" Navires de la marine à tribord.
Non non non non non et non ! Nooooooooooooooooooooooooooooooon ! "


Un peu plus loin, sur un cuirassé de la marine
" Feu à volonté ! Envoyez moi ce navire par le fond. "
Ainsi débute l'avalanche de boulets de canons sur le pauvre Reconquista.

Dans l'équipage des tarés de service

Moi, je suis en larmes et pique un crise comme un gamin. J'ai faim. Je suis fatigué. J'en ai marre. Je veux juste dormir pendant quelques jours et récupérer. Franck connaissant à me connaître m'apporte des sucreries qu'il gardait. J'arrête de pleurer et me jette dessus. Je les engloutis comme un distributeur avale nos pièces dans les fêtes foraines. Étant du sucre rapide, l'effet est immédiat. Je retrouve de l'énergie. Les boulets frappent la coque malgré la maîtrise du navire par Adam. Il en évite certains, mais pas tous. Je me relève et crée un sabre de toute pièce avec ma terre. La prochaine salve de boulets arrive. Et avant qu'elle ne nous touche, je les tranche un par un avec des lames d'air. Pas grandes, pas puissantes, juste ce qu'il faut.

" Si le capitaine veut donner ses ordres pour qu'on crève pas ici, je pense que personne ne s'y opposera. "


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Avec plaisir.

- Allez on se sort les doigts du fondement, tout le monde à son poste ! Virement de bord, lof pour lof ! Brassez moi cette grand-voile, souquez ferme ! Adam, quelle direction le Log ?
- Il pointe à 2h quand on regarde l’île Capitaine, on aura plus vite fait de faire le tour en la laissant par bâbord !

Carte:

Alrahyr réfléchit un peu, fixant les deux côtés de l’île à tour de rôle, puis la mer, le ciel, et à nouveau la mer.

- Alh' !

Adam fait de son possible pour manœuvrer le Reconquista afin d’éviter les tirs les plus dangereux du cuirassé. Les deux croiseurs, eux, n’ont pas la portée suffisante.

- J’ai pu observer les directions du vent depuis notre arrivée sur cette île… Il y a quelque chose de spécial, d’intéressant. Et ça va jouer en notre faveur.

Et enfin, il donne ses ordres.

- On contourne l’île en la laissant par tribord, virement de bord pour vent arrière sans s’écarter à plus d’un demi-mille nautique de la plage !
- Capitaine, c’est plus long par-là !
- Pour le vent ! Il tourne autour de l’île !

Alors Adam exécute les ordres et donne les siens à l’équipage.

- Clotho, avec moi, on s’occupe de protéger le château arrière des tirs.
- On peut les semer ?
- On va les semer.

Derrière eux, les trois bâtiments de la Marine progressent par vent de travers, en restant assez éloignés de l’île. C’est normalement la bonne tactique à adopter : loin des côtes, les vents sont souvent plus favorables. Mais ici, Alrahyr a remarqué une zone de rafales tourbillonnantes dans un triangle créé par l’île. Les navigateurs de la Marine le verront certainement, mais quand ça sera le cas ils devront faire un choix : tenter la traversée de cette zone, aux manœuvres difficiles et à la progression lente, ou remonter le vent en direction de l’île, à vitesse extrêmement réduite.

Les deux révolutionnaires meneurs du groupe se donnent corps et âme à la défense du navire, l’un utilisant son pouvoir de Logia, l’autre en frappant à grand coups de bouclier. Désormais, les tirs ne parviennent plus jusqu’au navire. D’une part grâce à cette défense, mais surtout grâce à la distance qui commence à croître : le Reconquista avance vite par vent arrière grâce à ses voiles carrées, plus vite que ne peuvent aller les navires de la Marine par vent de travers.

Alrahyr revient aux côtés d’Adam.

- Tu vois cette zone ?

Second triangle de tourbillons, d’une grande superficie.

- On va aller le plus loin possible en gardant notre cap sans pénétrer dedans. Quand on sera à la pointe du triangle, là-bas, on virera de bord pour se mettre au travers sur bâbord.

Carte:

Pendant ce temps, les navires de la Marine arrivent en face de leur perturbation et les navigateurs s’en rendent compte. Ils décident de remonter le vent plutôt que de risquer une traversée périlleuse.

Le Reconquista, lui, effectue son virement et prend ce risque, plus minime, mais existant. Le navire file au vent, plus fin et plus léger que les croiseurs et le cuirassé.

- Parés à prendre un ris sur la grande voile ! On n’a plus vent arrière, réduisez-moi cette voilure ! Brassez le foc et le génois, souquez ferme sur les écoutes d’artimon !

La traversée de la pointe du triangle est mouvementée mais courte, et une fois arrivés de l’autre côté, Alrahyr se retourne. La Marine est presque hors de vue, en bordure de l’île, et amorce sa descente au vent, chemin emprunté précédemment par les révolutionnaires.

- Le vent tourne là-bas, on va rester en vent de travers et commencer à prendre la direction du Log.

Carte:

Désormais, leurs poursuivants sont derrière eux, tout petits à l’horizon. Ils ne vont pas aussi vite, et ont perdu un temps fou dans leurs manœuvres. Plus lourds, moins bien profilés, même avec ce vent profitable ils ne parviennent pas à rattraper le Reconquista.

A bord du cuirassé, on s’interroge. Ils n’ont pas de Log rechargé, ils devront suivre leur proie à la vue. Et s’ils passent l’horizon ? Qu’importe, ils prennent le risque.

Et c’était un mauvais choix. Trois heures plus tard, alors que tous les équipages font tout leur possible pour optimiser les voilures, le navire révolutionnaire parvient à disparaître aux yeux de la Marine, qui est forcée de retourner vers Little Garden. Deux solutions : trouver un Log sur place, ou attendre que des renforts apportent un Eternal Pose.

Putain d’océan.


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Et le capitaine donne ses ordres. La confiance qu'il a eu en son plan m'a donné des frissons. Soit il était sûr parce qu'il savait qu'il avait raison, qu'il y est habitué et qu'il est doué, soit c'était de la pure folie et on allait tous finir au fond de l'océan. Dans tous les cas, je l'ai laissé faire. Je ne serais intervenu qu'en dernière nécessité. Par chance, on laisse les trois navires de la marine sur l'île, derrière nous. Ils deviennent rapidement petit point perdu dans l'horizon. Je monte vérifier à la vigie quand même, sait-on jamais. Mais ouais, c'est bon. On est sauvé. Je bascule en arrière et me laisse tomber dans le vide. Un ninja essaie de me retenir, mais sans y parvenir.

Et quand je m'éclate sur le sol, il se souvient que je suis plus tout à fait humain. Richard s'approche de moi, savoir si je vais bien. Je le repousse gentillement avec sa batte de baseball. J'sais pas pourquoi, mais un toubib avec une batte, je m'en méfie. Il s'en sert comme calmant ou comme moyen d'argumentation ? Chacun se fait soigner quand même. Ou ne serait-c qu'examiner quand même, au cas où. Puis je passe la majorité du voyage à dormir et manger pour récupérer de Little Garden. J'espère que les prochaines îles ne sont pas comme ça, parce que ça va vite me gaver sinon. Mais au moins, ça fait des souvenirs.


[Suite Alrahyr : S.O.S. Docks fantômes]


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