Nous voilà enfin à bord de la Transliéenne. Désormais, je ne crains plus rien. Non pas que j'ai vraiment été en danger avant. J'avais quand même encore quelques jours devant moi, le temps que les navires de la marine arrivent jusqu'à l'île. Après avoir négocié le passage, on est rapidement monté dans le drakkar. Là, une sorte de … je ne sais pas comment le décrire, est apparu. Je n'en avais jamais vu auparavant. C'est un homme ? Une femme ? Autre chose ? Une nouvelle évolution de l'espèce ? Si c'est le cas, je préfère régresser et disparaître. Non mais sérieusement, qui voudrait ressembler à ça ? On dirait un gros boudin blanc, chauve, habillé dans une robe rouge qui le boudine horriblement, avec des talons aiguilles dont on se demande comment ils font pour supporter le poids. Parce que mine de rien, à vue de nez, la créature doit faire dans les cent kilos. Avec zéro kilo de muscles. Les gars me regardent bizarrement, ne sachant pas comment réagir.
« Je suppose que c'est normal. Habituez vous, parce que d'après ce que j'ai compris, on risque de rencontrer des trucs spéciaux là où on va.
Et on va où, au fait ? Parce qu'on te suit sans rien dire, mais on aimerait quand même bien savoir quelques choses.
Whisky Peak, première île de la première voie de Paradis, la première moitié de Grand Line dans laquelle on navigue actuellement.
On va faire quoi ?
Je dois rencontrer un … homme, là bas. Je pourrais être utile il semblerait.
Mais tu ne sais pas.
Non.
Il pourrait donc s'agir d'un piège de la ma*/
Chut ! Dorénavant les gars, on fait profile bas. On évite de prononcer les mots dérangeants ou quoi que ce soit qui puisse indiquer qui nous sommes, d'où nous venons, ce que nous allons faire ou qui nous allons voir. Je dois vous rappeler notre condition, désormais ?
Vos billets.
Excusez-moi.
Vos billets s'il vous plaît. Je peux les voir ?
Oui, bien sûr.
… Whisky Peak ? Vous y allez tous ? Déplacement de troupes de la marine ?
Je ne peux ni affirmé, ni confirmé, désolé. »
Le type nous rend les billets en rigolant un coup, puis retourne vers l'être étrange. Grand, musclé, sérieux, sûr de lui, sexy, veste en cuir, visage carré. Il me fait un petit effet, j'avoue. Ils discutent ensemble, puis le gros tas vient nous voir.
« Whisky Peak pour tout le monde donc ? ♥
C'est ça.
Pourquoi la marine envoie de si jolis spécimens dans un endroit ravagé ? ♥
J'ai pas demandé. Mais si on nous y envoie, c'est qu'il y a une raison. On ne me fait pas me déplacer pour rien.
Sûr qu'avec une équipe aussi réduite, vous devez être l'équipe de la dernière chance. Celle que l'on appelle en dernier recours, quand tout le reste à échouer. D'ailleurs en parlant de ça, j'ai un rouge à lèvre coincé qui n'arrive pas à sortir de son tube. J'ai tout essayé. Peut-être qu'avec des corps comme les vôtres vous y arriveriez. ♥ »
D'un seul coup, l'atmosphère change. Plus un bruit. On se regarde tous. Chacun cherche une issue au problème qui vient d'apparaître. Et là, un des soldats prend la parole. « Franck ou Clotho peuvent s'en charger sans soucis. » J'ai une envie d'étriper le soldat, d'un seul coup. Et il doit le sentir avec le regard noir que je lui lance. Il se rassoit et se fait aussi petit que possible.
« Je suis désolé de changer de sujet, mais j'ai un impératif horaire à respecter. Vous comprenez, si je ne suis pas là à temps, quelque chose de mauvais va arriver. Le temps nous ai donc précieux. Aussi, pourriez-vous nous faire quitter cet endroit sans autre délai ?
Mon rouge à lèvre est très important pour moi aussi. J'ai envie de laisser une marque sur ton corps. ♥
Ok. Avant de continuer, je vous présente Franck. Mon fiancé.
Woah mais qu'ils sont mignons. Ça doit être torride entre vous. Vous me faîtes de la place ? ♥ »
Et merde. On est cuit. Finit. Comment se débarrasser d'un type, ou d'une femme … bref, de ça, qui nous colle au basque ? Mais sans lui faire de mal afin qu'il nous emmène à destination ? Je lui rappelle que notre déplacement est urgent, et que c'est le sous amiral en charge de reconstruire Whisky Peak qui nous attend. L'okama se rapproche de moi. Je recule, mais suis bloqué par le corps Franck. Angelonita se présente et vient se poser entre mon fiancé en moi, une main sur chacun de nous. Plus mal à l'aise, tu meurs. Et là, eurêka. Je sais comment me sauver. S'il ne peut pas me toucher, je ne risque rien. Je fais couler de la terre autour de moi. Il s'en rend compte s'étonne de voir de la terre sur son bateau. Ce n'est que lorsque la terre se met à rouler, et à l'éloigner de nous qu'il comprend que j'en suis à l'origine. Il me questionne.
« J'ai essayé de vous le dire gentiment, ça a raté. Alors je vais être un peu plus direct.
Oh oui, j'aime quand c'est direct ♥
Votre comportement nous met mal à l'aise. Qui plus est, non seulement vous nous mettez en retard, mais en plus vous refusez de faire votre travail. Les conséquences seront uniquement pour vous, si nous ne sommes pas à l'heure. Des civils pourraient être tués pendant que j'essaie de vous convaincre de quitter l'île. Des pirates pourraient attaquer Whisky Peak. Le sous amiral sera mécontent de notre retard, et vous devrez faire face à son tempérament.
J'aime quand c'est un peu violent, brutal ♥
Et votre patron, vous l'aimez ?
Hum ?
Vous pensez qu'un lieutenant colonel et un sous amiral pas content font une bonne presse ? Je peux vous promettre que si par votre faute on me passe un savon, la Translinéenne va avoir un article plutôt explicite dans la gazette de demain sur le non service que la compagnie a rendu à la marine. Bien entendu, je suis sûr que cela n’entravera en rien ce que le monde pense de votre compagnie.
Vous n'oseriez pas !
Je n'ai jamais été en retard. Je ne compte pas commencer aujourd'hui. »
Pendant quelques minutes, il me jauge du regard. Mais il finit par céder. Le client est roi, après tout. Je me sens mal d'avoir du la jouer comme ça. Mais il ne m'a pas vraiment laissé le choix à vrai dire. Ceci est ma première … heu. C'est même pas une mission en fait. Un ordre de mission ? Non plus. Une demande ? Ouais. J'peux quand même pas être en retard pour ma première demande de la révolution alors qu'elle vient de me sauver les fesses. Bon gré mal gré, Angelonita prend la direction du navire. J'irais m'excuser une fois arrivé. Le grand type de tout à l'heure vient se poster en face de moi. Il n'a pas l'air content. Mais vraiment pas. Je me lève pour lui faire face.
« Vous avez blessé Angelonita. Vous vous croyez tout permis parce que vous êtes de la marine ?
Non seulement je ne me crois pas tout permis, mais en plus j'ai respecté les règles, contrairement à votre collègue, je me suis montré courtois. Quand je lui ai dit que son comportement nous gênait, il a continué et s'est immiscé entre mon fiancé et moi. Je ne sais pas d'où vous venez, mais de chez moi, c'est très mal vu.
Tu sais ce qui est très mal vu aussi ? Ça ! »
Paf. Il me fou un grand coup de boule. Un de ceux capable de vous fendre un homme en deux. Si je n'avais pas été intangible, le coup m'aurait probablement envoyé plus loin. Malheureusement pour le grand musclé, son attaque me passe au travers. Je reforme mon corps, emprisonnant sa tête à l'intérieur. Ça chatouille et ça me fait rire. Je le relâche deux secondes plus tard.
« Vous n'êtes pas humain !
Non, en effet. Que vous souhaitiez venger votre collègue, c'est honorable. Mais faire ça, c'était stupide. Je vous ai dit qu'on était l'équipe de la dernière chance. Ça sous-entend qu'on nous envoie en dernier recours, quand tout le reste à échouer. Et ça signifie donc qu'on a des capacités qui nous rendent particulièrement puissants. Aussi je vous prie de retourner vaquer à vos occupations avant que la situation ne dégénère. »
Il me regarde et me maudit dans sa barbe. Il va voir les autres passagers.
« Je suppose que c'est normal. Habituez vous, parce que d'après ce que j'ai compris, on risque de rencontrer des trucs spéciaux là où on va.
Et on va où, au fait ? Parce qu'on te suit sans rien dire, mais on aimerait quand même bien savoir quelques choses.
Whisky Peak, première île de la première voie de Paradis, la première moitié de Grand Line dans laquelle on navigue actuellement.
On va faire quoi ?
Je dois rencontrer un … homme, là bas. Je pourrais être utile il semblerait.
Mais tu ne sais pas.
Non.
Il pourrait donc s'agir d'un piège de la ma*/
Chut ! Dorénavant les gars, on fait profile bas. On évite de prononcer les mots dérangeants ou quoi que ce soit qui puisse indiquer qui nous sommes, d'où nous venons, ce que nous allons faire ou qui nous allons voir. Je dois vous rappeler notre condition, désormais ?
Vos billets.
Excusez-moi.
Vos billets s'il vous plaît. Je peux les voir ?
Oui, bien sûr.
… Whisky Peak ? Vous y allez tous ? Déplacement de troupes de la marine ?
Je ne peux ni affirmé, ni confirmé, désolé. »
Le type nous rend les billets en rigolant un coup, puis retourne vers l'être étrange. Grand, musclé, sérieux, sûr de lui, sexy, veste en cuir, visage carré. Il me fait un petit effet, j'avoue. Ils discutent ensemble, puis le gros tas vient nous voir.
« Whisky Peak pour tout le monde donc ? ♥
C'est ça.
Pourquoi la marine envoie de si jolis spécimens dans un endroit ravagé ? ♥
J'ai pas demandé. Mais si on nous y envoie, c'est qu'il y a une raison. On ne me fait pas me déplacer pour rien.
Sûr qu'avec une équipe aussi réduite, vous devez être l'équipe de la dernière chance. Celle que l'on appelle en dernier recours, quand tout le reste à échouer. D'ailleurs en parlant de ça, j'ai un rouge à lèvre coincé qui n'arrive pas à sortir de son tube. J'ai tout essayé. Peut-être qu'avec des corps comme les vôtres vous y arriveriez. ♥ »
D'un seul coup, l'atmosphère change. Plus un bruit. On se regarde tous. Chacun cherche une issue au problème qui vient d'apparaître. Et là, un des soldats prend la parole. « Franck ou Clotho peuvent s'en charger sans soucis. » J'ai une envie d'étriper le soldat, d'un seul coup. Et il doit le sentir avec le regard noir que je lui lance. Il se rassoit et se fait aussi petit que possible.
« Je suis désolé de changer de sujet, mais j'ai un impératif horaire à respecter. Vous comprenez, si je ne suis pas là à temps, quelque chose de mauvais va arriver. Le temps nous ai donc précieux. Aussi, pourriez-vous nous faire quitter cet endroit sans autre délai ?
Mon rouge à lèvre est très important pour moi aussi. J'ai envie de laisser une marque sur ton corps. ♥
Ok. Avant de continuer, je vous présente Franck. Mon fiancé.
Woah mais qu'ils sont mignons. Ça doit être torride entre vous. Vous me faîtes de la place ? ♥ »
Et merde. On est cuit. Finit. Comment se débarrasser d'un type, ou d'une femme … bref, de ça, qui nous colle au basque ? Mais sans lui faire de mal afin qu'il nous emmène à destination ? Je lui rappelle que notre déplacement est urgent, et que c'est le sous amiral en charge de reconstruire Whisky Peak qui nous attend. L'okama se rapproche de moi. Je recule, mais suis bloqué par le corps Franck. Angelonita se présente et vient se poser entre mon fiancé en moi, une main sur chacun de nous. Plus mal à l'aise, tu meurs. Et là, eurêka. Je sais comment me sauver. S'il ne peut pas me toucher, je ne risque rien. Je fais couler de la terre autour de moi. Il s'en rend compte s'étonne de voir de la terre sur son bateau. Ce n'est que lorsque la terre se met à rouler, et à l'éloigner de nous qu'il comprend que j'en suis à l'origine. Il me questionne.
« J'ai essayé de vous le dire gentiment, ça a raté. Alors je vais être un peu plus direct.
Oh oui, j'aime quand c'est direct ♥
Votre comportement nous met mal à l'aise. Qui plus est, non seulement vous nous mettez en retard, mais en plus vous refusez de faire votre travail. Les conséquences seront uniquement pour vous, si nous ne sommes pas à l'heure. Des civils pourraient être tués pendant que j'essaie de vous convaincre de quitter l'île. Des pirates pourraient attaquer Whisky Peak. Le sous amiral sera mécontent de notre retard, et vous devrez faire face à son tempérament.
J'aime quand c'est un peu violent, brutal ♥
Et votre patron, vous l'aimez ?
Hum ?
Vous pensez qu'un lieutenant colonel et un sous amiral pas content font une bonne presse ? Je peux vous promettre que si par votre faute on me passe un savon, la Translinéenne va avoir un article plutôt explicite dans la gazette de demain sur le non service que la compagnie a rendu à la marine. Bien entendu, je suis sûr que cela n’entravera en rien ce que le monde pense de votre compagnie.
Vous n'oseriez pas !
Je n'ai jamais été en retard. Je ne compte pas commencer aujourd'hui. »
Pendant quelques minutes, il me jauge du regard. Mais il finit par céder. Le client est roi, après tout. Je me sens mal d'avoir du la jouer comme ça. Mais il ne m'a pas vraiment laissé le choix à vrai dire. Ceci est ma première … heu. C'est même pas une mission en fait. Un ordre de mission ? Non plus. Une demande ? Ouais. J'peux quand même pas être en retard pour ma première demande de la révolution alors qu'elle vient de me sauver les fesses. Bon gré mal gré, Angelonita prend la direction du navire. J'irais m'excuser une fois arrivé. Le grand type de tout à l'heure vient se poster en face de moi. Il n'a pas l'air content. Mais vraiment pas. Je me lève pour lui faire face.
« Vous avez blessé Angelonita. Vous vous croyez tout permis parce que vous êtes de la marine ?
Non seulement je ne me crois pas tout permis, mais en plus j'ai respecté les règles, contrairement à votre collègue, je me suis montré courtois. Quand je lui ai dit que son comportement nous gênait, il a continué et s'est immiscé entre mon fiancé et moi. Je ne sais pas d'où vous venez, mais de chez moi, c'est très mal vu.
Tu sais ce qui est très mal vu aussi ? Ça ! »
Paf. Il me fou un grand coup de boule. Un de ceux capable de vous fendre un homme en deux. Si je n'avais pas été intangible, le coup m'aurait probablement envoyé plus loin. Malheureusement pour le grand musclé, son attaque me passe au travers. Je reforme mon corps, emprisonnant sa tête à l'intérieur. Ça chatouille et ça me fait rire. Je le relâche deux secondes plus tard.
« Vous n'êtes pas humain !
Non, en effet. Que vous souhaitiez venger votre collègue, c'est honorable. Mais faire ça, c'était stupide. Je vous ai dit qu'on était l'équipe de la dernière chance. Ça sous-entend qu'on nous envoie en dernier recours, quand tout le reste à échouer. Et ça signifie donc qu'on a des capacités qui nous rendent particulièrement puissants. Aussi je vous prie de retourner vaquer à vos occupations avant que la situation ne dégénère. »
Il me regarde et me maudit dans sa barbe. Il va voir les autres passagers.
Dernière édition par Clotho le Dim 10 Mai - 15:31, édité 1 fois