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? Bahamut !

Bahamut

Cela faisait près d’une semaine que Yukikurai avait quitté le Divergence pour venir en aide à la population de Clock Work. Beaucoup de choses s’étaient passées. Il avait pas mal morflé lors de son combat avec Jeff et les soins d’un vrai médecin ne seraient pas superflus. Toujours couvert des bandages que Bouly et Victor lui avait mis, il retourna sur son navire. Bien qu’il ait mal partout, il éprouva une sensation de réconfort en montant sur le navire. Ce bateau était devenu sa maison, la maison de ses compagnons. Il se sentait en sécurité sur cet amas de planche flottant. Cette sensation était étrange, car en y réfléchissant bien, il était à présent plus en sécurité sur l’ile que sur le navire.

Le retour de Yukikurai sur le navire, salement blessé, semblait être devenu une habitude et l’équipage commençait à trouver l’état du jeune homme moins inquiétant à chaque fois. Du coup, les membres d’équipage ne s’inquiétaient plus tant, de sa santé, mais plutôt de ce qu’il s’était passé sur l’ile.

« Les gras ! Moi aussi, je suis content de vous voir, mais cette fois j’aimerais recevoir des soins avant de commencer à papoter. »

« Krishna ! Ho ! Krishna tu m’entends ? Bordel, sorts de ton monde ! J’aurais besoin de tes talents. »

« Hmm ! C’est pourquoi ? Tu vois pas que je suis occupé. »
 « Tu es médecin, non ? Alors j’aurais besoin que tu me soignes s’il te plait. J’ai pas mal morflé. »
 « Moi, un médecin !?! Tu es pas bien dans ta tête, je suis un docteur pas un vulgaire médecin. Puis, ma spécialité, c’est pas vraiment les soins. C’est les améliorations. D’ailleurs, je suis en train de commencer à comprendre le fonctionnement de certaines parties du loup de Bulgemore. »
 « Krishna, bordel. Retourne-toi quand tu me parles. Je crois que j’ai besoin de quelque suture. Puis, le loup oublie pas qui te la ramené. »
 « C’est le capitaine, pourquoi ? Ho, Yuki ! Pourquoi tu ne m’as pas dit que c’était toi. D’ailleurs, pourquoi es-tu déguisé en momie ? »
 « Ce n’est pas un déguisement, mais des bandage qu’on m’a mis après mon combat, pour éviter que je me vide de mon sang. »
 « Ok, fait voir. Humm…

…Humhum…


…Hummm…


…Outch…

…Hum !
Bon, dans l’ensemble ça va. Les plaies son propre et peu profonde, elles vont cicatriser d’elle-même et on ne verra plus la trace. Par contre la blessure sur ton pec droit est bien dégueulasse. Je vais devoir la nettoyer, la désinfecter et la recoudre. Et tu vas en garder la cicatrice. »


Quelques heures, quelques cris, quelques injures et quelques bandages plus tard, Krishna eut fini de soigner Yuki. Ce dernier était encore couvert de nombres de bandages, mais ceux-ci étaient bien mieux fixés diminuant l’effet momie.

Trainant les pieds et encore quelque peu nauséeux de douleur, il rentra dans ce qui était auparavant la cabine du capitaine et qui maintenant commençait réellement à ressembler à un atelier. Le matériel pour construire la forge était là, dans un coin. Un ingénieur qui s’ennuyait a, semble-t-il, dessiné à la craie les emplacements de ce qu’il y avait à installer. Yuki fit le tour et se dit que c’était bien pensé comme agencement qu’il allait pouvoir commencé à maçonné sa forge et à fixer la cheminée. En fait, les scientifiques du navire avaient tous eu le temps de s’habituer au navire et de mettre au point de nouvelle chose. Il y avait du coup des dessins à la craie dans toutes les pièces. Chaque dessin demandait au minimum l’aval de leur capitaine, d’autre demandait, elle, une cale sèche et entendrait encore un certain temps.

Soudain les yeux du forgeron se posèrent sur un petit paquet qui avait été déposé sur l’enclume qu’il s’était procuré. Le paquet, emballé dans du papier brun faisait une dizaine de centimètre de côté, était fermé par une ficelle et portait une étiquette sur laquelle on pouvait lire :


A destination de Yukikurai


Curieux, il ouvrit le paquet qui avait été déposé là à son intention. A l’intérieure, il y a avait un petit escargophone de poche bleu et deux feuilles de papiers. L’une des deux feuilles était étrange, elle était blanche, sans rien d’écrit dessus et semblait trembloter, bouger. L’autre était une lettre manuscrite.


Yukikurai,

En tant que Cavalier de la révolution, membre de la branche développement et capitaine du Divergence, nous sollicitons votre appuis. Suite à la découverte de Levy Queen concernant une technologie de pointe oubliée. Oui, ça peut paraitre étrange, mais ça provient d’un Poneglyphe. Nous lançons le projet Bahamut dans une nouvelle phase. La deuxième feuille de papier s’appelle une Vivre Card. Elle possède la particularité de pointer en permanence vers une personne vivante, où qu’elle soit dans le monde. Celle que je vous aie envoyée, vous guidera vers Minos et donc vers l’ile des animaux.

Nous avons choisi cette ile pour construire le Bahamut. Nous sollicitons votre aide pour installer le chantier naval et une scierie au sein de la forêt. Peu importe la taille du morceau de papier, il pointera toujours dans la même direction. Vous pourrez ainsi envoyer des gens susceptible d’aider à la construction et ce quel que soit votre position sur Grand Line.

PS : Vous trouverez aussi un Den Den Mushi qui vous permettra de communiquer avec moi et avec les autres révolutionnaires, comme vous ne semblez ne pas en posséder vu qu’on n’a aucune nouvelle de vous. N’oubliez pas vous n’êtes pas seul.
Niklas Aldo





Les joues de Yukikurai étaient rouges de honte, car ils possédaient déjà des Den Den Mushi. Il oubliait juste de faire des rapports de ce qu’ils rencontraient. Les évènements qui venait de se passer lui avait permis de comprendre certaines choses, de passer à un niveau supérieur. A présent, il allait soigner ses relations avec les autres révolutionnaires et avec les nouvelles relations qu’il se ferait. Viendrait-il de comprendre l’importance d’un bon réseau de connaissance.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 12:46, édité 3 fois
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L’excitation à bord du Divergence à l’annonce de la lettre de Niklas Aldo fut à son paroxysme. Tout le monde connaissait ce ponte de la révolution. Déjà quand il était venu les recruter lui-même, ça leur avait fait un choc. Ici c’était pareil, recevoir une demande de sa part, il n’y a pas de mot assez fort pour expliquer ce qu’ils ressentaient. Ils ne pouvaient pas refuser cette demande.

Le départ s’organisa à une vitesse folle. Les denrées nécessaires avaient été achetées en suffisance sur Bulgemore, il n’avait donc besoin de rien avant le départ. Victor demanda quand même de passer une dernière fois sur l’ile pour dire au revoir.

Victor y alla seul, car Yukikurai était déjà en train de préparer le départ. Heureusement que Victor ne voulait pas partir comme un voleur, car on était justement à leur recherche sur l’ile. Il rencontra un groupe d’homme particulièrement content de le trouver. Comme quoi, qu’ils auraient quitté le complexe sans le faire savoir et qu’on les cherchait depuis le matin.

On l’emmena voir Papet et un autre type qui voulaient leur parler. La discussion fut assez brève, le Papet ne tournant jamais autour du pot. Victor reparti vers le Divergence avec un gros coffre dans les bras. Il avait bien essayé de refuser le cadeau, mais on ne refuse pas un cadeau de Papet. Ce dernier ne sembla pas surpris quand Victor expliqua qu’ils reprenaient déjà la mer vers d’autre aventure. Après ses échanges de politesse, Victor remonta sur l’ilot. Puis repris la barque qui l’avait amené là et arriva sur le navire qui n’attendait plus que lui pour prendre le large.

Les évènements faisant, Yukikurai ne saurait donc jamais qu’ils avaient pensé à lui comme la cinquième personne pour le conseil.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 12:48, édité 1 fois
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Plus tard en mer.

Yukikurai avait installé le petit Den Den Mushi bien à vue dans la forge. La forge lui servait de bureau, c’est là qu’il passait le plus de temps. C’était logique qu’il l’installe dans son bureau, mais comme il avait transformé la cabine du capitaine et atelier, c’était maintenant ça son bureau. Tout ça pour dire que depuis qu’il l’avait mis là, il pensait à communiquer avec ses contacts. D’ailleurs,  puisqu’il n’avait rien à faire par cette mer calme, il allait prendre des nouvelles de sa boutique.

« Mushi mushi! Metal Union, ici Julia. »
« Allô, Julia? Ici Yukikurai. »
« Ha monsieur Yuki. Vous êtes déjà au courant de ce qui vient de se passer ? »
« Ce qu’il vient de se passer ? Non, je venais juste prendre des nouvelles de la boutique. Qu’est-ce qu’il s’est passé sur l’ile ? »
« Il y a des pirates qui sont passé sur Union John. C’est pas la première fois. Mais d’habitude, il essaie de foutre le boxon et se font remettre en place par la garde laissée par Minos. Puis, la fausse Bertha, elle les fait flipper quand même aussi. Donc au final, c’est pénard. Puis de toute façon, la plupart des pirates, ils s’en foutent de ce qu’on a comme produit. Ils veulent de l’or de l’argent, des bijoux, pas des tôles d’aciers… »
« Et ? »
« J’y viens, j’y viens. Je peux reprendre mon souffle quand même, non ? »
« Ben oui. Je vous écoute, allez-y. »
« Donc je reprends. Ici, il y a eu des pirates qui se sont tenu tranquille tout le temps que leur log pose se recharge. Ils avaient visité l’ile, mais ils étaient restés discret jusqu’à la nuit de leur départ. Là, ils nous ont attaqués. Ils étaient trop nombreux, j’ai rien pu faire. Y’en a un qui m’a assommé par derrière. Ils ont piqué la caisse de la semaine et ont embarqué les métaux semi-précieux, ainsi qu’une bonne partie du stock d’acier. Ils ont pris pour plusieurs millions. Je suis désolée… Sniff… J’ai rien pu faire, j’ai honte. Sniff… »
« Ce n’est rien Julia. Ça devait bien arriver un jour ou l’autre. Avec les stocks à vue, bien que ça ne soit pas précieux, c’est dangereux. Je vais investir 7M pour que puissiez fermer tous les hangars. Je te fais confiance, pour que ce soit moins facile à attaquer. Puis avec ce qu’il reste tu arriveras bien à recruter deux gros bras pour t’aider à la sécurité. »
« Merci de me faire confiance, mais… snif… ça fait mal au cul qu’il s’en sorte ainsi. »
« Qui a dit qu’il allait s’en sortir ainsi. Je suis actuellement en route pour l’ile des animaux. On fait une petite marche arrière. Je vais donc aller leur faire la fête à ses lascars. Ils vont regretter d’avoir attaqué métal union et de t’avoir assommé. »
« C’est une nouvelle qui me fait vachement plaisir, Yuki. Leur drapeau, c’est un crane avec trois épée en éventail derrière. »
« Ok, merci beaucoup. T’inquiètes pas, ils s’en sortiront pas comme ça. »

« Sinon, qu’est-ce que ça raconte chez vous ? »

La conversation continua encore quelque temps sur des sujets divers et variés, sans beaucoup d’intérêt. Ce n’est qu’en raccrochant, que Yuki se rendit compte que le pouvoir hypnotique de la jolie Julia opérait sur lui-même au travers d’un escargophone et sans ses grands yeux bleus. Elle devait arriver à négocier des marges de sauvages avec tous les hommes qu’elle croisait.

Il sortit sur le pont en se répétant qu’on l’avait volé. Mine de rien, ça lui faisait mal au cul à lui aussi.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 12:52, édité 1 fois
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Cette nouvelle avait donné une envie irrépressible d’arriver rapidement sur l’ile des animaux. Il ne voulait pas qu’ils se perdent comme il l’avait fait la première fois qu’ils s’étaient rendus là-bas. Il alla donc voir le navigateur. C’était la première fois qu’il naviguait en suivant une Vivre Card, mais il affirmait que ce n’était pas plus déboussolant que de suivre un log pose. Yuki demanda à avoir le log et la vivre card. Il sortit un papier de sa poche et vérifia comme il l’avait déjà fait plusieurs depuis le départ que leur cap n’avait pas changé. Il fit cela en comparant l’angle entre la direction dans laquelle pointait le log pose et celle pointée par la vivre card, et l’angle qu’il avait tracé deux jours plutôt. Comme à chacune de s’est vérification, il était rassuré de voir que l’angle ne variait pas. Ils allaient toujours dans la bonne direction.


Les yeux perdus dans le vide, Yukikurai contemplait l’horizon. Soudain, la brise se mit à souffler plus fort. Les vagues doublèrent, puis triplèrent d’intensité et de hauteur. Une tempête sortie de nulle part, un classique de grand line. Yuki se mit à crier quelques ordres. Mais l’équipage s’activait déjà à réduire la voile. Le capitaine de l’équipage n’avait plus qu’une chose à faire, aider à rentrer ce qui était sur le pont. Il s’empara d’une caisse et la rentra dans l’atelier. Montant sur une vague, le navire s’inclina vers l’arrière en prenant au dépourvu notre jeune ami. Il se rattrapa de justesse contre le mur du fond. Il dut ensuite esquiver une caisse qui se baladait. Il entreprit donc de coincé tout ce qui pouvait bouger. Il crut mourir trois fois étouffé sous une caisse ou fauché par son enclume. Quand il eut fini, il sortit sur le pont pour vérifier que l’équipage s’en sortait.

La porte lui claqua sur le nez, refermée par une bourrasque violente. Tenant son nez rougit et regardant au travers les quelques larmes qui coulaient toute seule, il put voir que le pont avait l’air calme. Tout avait l’air fixé, même les matelots s’étaient attachés à une corde.

Une grosse vague en faucha deux qui se retrouvèrent pendu par-dessus la rambarde. Yuki se précipita pour aider à les remonter. Il attrapa une corde et tira l’homme qui pendait par la taille. Au moment où il allait tirer sur la corde du deuxième, une vague arriva dans le sens inverse. Elle renvoya le pauvre gars dans l’autre sens. Il percuta de plein fouet Bakasaru qui tomba sur le dos et fut entrainé par la vague vers l’autre bastingage. Yuki s’arrêta net sauvé par un montant et par ses bijoux de famille qui venait de s’y encastrer. Il avait beau être devenue plus fort, ça faisait toujours un mal de chien. Il mit bien une minute avant de se relever.

Il monta sur le pont supérieur en se massant l’entre jambe. C’est à ce niveau que se trouvait la barre. Il passa le reste de la tempête cramponné à la barre et aidant le navigateur à maintenir un semblant de cap dans le tumulte de la tempête.

Ils sortirent de la zone de la tempête deux, trois heures plus tard. La nuit était tombée et ils étaient tous rincé, au sens propre comme au figuré. Ils évaluèrent les dégâts causés par la tempête qui semblait vraiment minime dans le noir. Puis allèrent se reposer un petit peu, laissant juste quelque matelot de garde.

Quel ne fut pas la surprise de Yuki quand le lendemain matin, se tenait au loin, droit devant eux l’ile des animaux. Pour une fois la tempête leur avait fait gagner du temps. Ils avaient, en effet, gagné facilement une journée de navigation. Grâce à ça, ils seraient là avant les pirates.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 12:58, édité 1 fois
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« Bon les gars, on la connait un peu cette ile donc on ne va pas se faire avoir par le geyser. On va faire tout le tour de l’ile pour deux raisons. La première est d’avoir une idée plus précise de où se trouve Minos et d’y accosté. La deuxième est de repérer le navire des enfants de salop qui ont osé attaquer ma boutique à Union John. Nom de nom, quand je vais les trouver, ils ne vont pas comprendre ce qui leur arrive. »

Le navire se mit donc à faire le tour de l’ile à une distance suffisante pour être en sécurité en cas d’éruption du geyser. Le capitaine avait grimpé sur le mat pour voir de loin si un navire était amarré quelque part sur l’ile. Le tour de l’ile s’effectua en un peu moins de 2h. Malheureusement pour Yukikurai, il ne distingua aucun navire à l’intérieur des côtes. Il aurait préféré s’occuper des pirates en premier, mais s’ils n’étaient pas là ça allait être un peu compliqué. Il se reporta donc sur la mission première. Etablir l’avant-poste de construction du Bahamut. Lorsqu’il arriva près du navigateur, ce dernier était en grande conversation avec deux autres scientifiques qui s’était joint à lui pour déterminer la position de Minos grâce à la Vivre Card.

« Alors ça donne quoi ici ? »
« Heu, ben. On n’est pas tout à fait d’accord sur la position exacte. C’est que c’est pas facile comme tâche. Surtout quand les gens commencent à extrapoler n’importe comment. »
« N’importe comment ? N’importe comment ? C’est toi qui ne sais pas visé. »
« Houlà, on se calme. Pour toi c’est où ? »
« Ici ! »
« Et pour toi ? »
« Là ! »
« Vous déconnez ? Moi je ne vois pas de réel différence entre votre ici et votre là-bas. On n’a qu’a accosté dans cette zone-là et le reste se fera à pied.

Bon, les gars ! Pas risque d’éruption du geyser ? On peut y aller ? »

« Oui sans soucis. Aucun signe avant-coureur en vue. »
« C’est parti alors ! On prend de la vitesse puis on pénètre dans le cercle intérieur. »

Le bateau reprit plus de vitesse, puis il vira à tribord en direction du rivage. Rapidement, ils commencèrent à remonter la grand-voile pour perdre un peu de vitesse en arrivant à proximité des terres. Ils ne voulaient devoir refaire leur freinage d’urgence de la fois passée. Ils arrivèrent sans embuche dans une petite crique qui protègerait le navire de courant marin.

« Bon les gars nous y revoilà. On a survécu à d’autre péripétie. Tout va bien se passer ce coup-ci. Puis, on a une mission à accomplir. Montrer que nous sommes un vrai équipage de scientifique capable d’apporter notre soutien à la cause. Trêve de blabla, qui veut venir avec moi pour rencontrer Minos ?

Allez les gars, recommencez pas comme l’autre fois. On a eu des déboires dans la forêt, mais c’est pas grave. Bon, vraiment personne. Vous êtes crevé du voyage à cause de la tempête ? Allez, ok.

Bon, Bouly et Victor vous venez avec moi. Préparez-vous. Je vais voir si Krishna veut venir avec nous. »


***

« Yo Krishna ! Tu es encore vivant dans ta petite cabine ? Tu veux venir avec nous sur l’ile des animaux ? »
« Hum ! Non, j’ai pas pu travailler correctement du voyage. Ça tanguait trop. J’avais le mal de mer. Pas possible de bosser. J’ai presque fini d’extraire le machin du loup. Donc non. Puis, ta peau loup, elle t’attend là depuis un bail, mon vieux. »
« Ok, j’insiste pas. Et merci d’avoir nettoyer la peau. »

Yuki prit la fourrure du loup et la jeta sur épaule. Bon, il faudrait faire quelque ajustement, mais ça en jetterait en max. Il alla la ranger, car il faisait bien trop chaud ici pour en avoir besoin.

Dix minutes plus tard, les trois compères étaient prêts à partir. En observant la Vivre Card, ils s’aperçurent qu’elle pointait légèrement sur leur gauche. Cela limitait déjà la zone de recherche en supprimant deux tiers de l’ile. Puis, si ce qu’avait dit Niklas était vrai, elle était censé les mené droit à Minos. Ils mirent la chaloupe à la mer. C’était parti pour une balade en forêt.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 13:16, édité 1 fois
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Ils prirent la barque pour se rendre jusqu’à la plage de l’ile de animaux. Comme il y a quelque mois, ils avaient jeté l’ancre aux abords d’une plage, suffisamment près pour ne pas se faire pulvériser par le geyser et suffisamment loin pour que le bateau ne reste pas coincé sur la plage. Il n’y avait pas plus d’une dizaine de mètre à parcourir avec la barque. Une traversée bien facile, comparé au dernier évènement. En posant le pied sur cette plage de sable, Victor ne comprenait pas pourquoi les autres membres d’équipage n’avaient pas voulu les accompagné.

« Je comprends pas. Elle est bien cette ile. Il fait bon, le sable est fin, la mer est bleue. La nature a l’air luxuriant. Ça ressemble à une ile paradisiaque tout ça. »
« Tu penses bien que si c’était une ile paradisiaque, il y aurait bien longtemps que des voyageurs s’y seraient installés, malin. Ça, c’est le deuxième indice qui indique que l’ile n’est pas si cool que ça. »
« Et c’est quoi le premier indice ? »
« Ben c’est le geyser. Je te pensais plus futé que ça. Ha, mais oui, toi tu ne l’as pas encore vu. Quand tu l’auras vu tu comprendras.
Pour en revenir à ta question une des raisons de la réticence de l’équipage est le capitaine Yuki. Tu as du le suivre sur Clock Work ? »

« Oui, en effet. »
« Et bien, c’est mille fois pire au milieu d’une forêt avec des arbres, des fougères et autres plantes partout. On a passé autant de temps à chercher après lui qu’à avancer. C’est vraiment pénible croit moi. »
«  Bouly n’est pas mieux, croit moi. Il croyait faire beaucoup mieux que moi, ce qui n'était pas bien compliquer, faut l’avouer. Mais il a seulement réussi à se perdre et à tomber sur des mangeurs de cornes. Ils ont dû fuir à toute jambe. En gros deux expérience traumatisante en deux expéditions de quoi refroidir les ardeurs de nos scientifiques. »
« Je peux comprendre en effet. Sinon c’est quoi le plan ? »
« Le plan ? Ben c’est de suivre le bout de papier jusqu’à ce qu’on rencontre Minos. »
« Le tout en évitant, les animaux sauvages, les marais et autres joyeuseté. Hihi»
« Allez, passe devant le comique. »

Le groupe se mit en route. La progression dans la forêt n’était pas des plus évidentes. Surtout que Yukikurai bien qu’il ne voulait pas le montrer souffrait encore des blessures qu’il avait reçues. Il avait du mal à enjamber les racines. Mais le plus gênant était la moiteur de l’air, il avait l’impression de suinter de partout. Il dut se résoudre à demander qu’ils fassent une pause après une demi-heure seulement.

Si l’on oublie les quelques pépins physique du groupe, les Vivre Cards sont quand même vachement pratique. Ils ne se sont pas perdu, n’ont pas croisé plusieurs fois le même bosquet. Bref c’est vraiment une invention du tonnerre de dieu. Après un peu plus d’une heure crapahutage, ils arrivèrent en vue d’un campement.

« Bordel Yuki pourquoi tu t’arrêtes encore ? On a fait une pause, il y a cinq minutes à peine. »
« Je sais, je sais. J’ai juste une drôle d’impression. »
« Un mauvais pressentiment ? »
« Non, pas vraiment. Plus comme si je ressentais une aura énorme, imposante. »
« Maléfique ? Comme Sauron ? »
« Non, sinon je la verrais rouge. Là, elle est bleue, mais vibrante, imposante. »
« Sau qui ? Rouge ? Bleu ? Vous êtes devenu fou où quoi ? »
« Non, c’est juste que je trouvais que ça sonnait bien comme nom pour un méchant Sauron. Je ne le connais pas en tout cas. Yuki, lui a mon avis il fait de la fièvre. Laisse-moi vérifier. »
« Non, mais, non ! Je n’ai pas de fièvre. C’est juste que récemment, je perçois plus de trucs et ça m’apparait son forme colorée. »
« Oui, comme tes fameuses taches bleues de la première fois qu’on était sur cette ile. »
« Oui ! C’est ça. C’est à peu près pareil. »
« Non, mais tu es quand même brulant Yuki. Bouly a raison, tu as de la fièvre. C‘était peut-être pas une bonne idée de faire des efforts aussi vite après de telles blessures. »
« Pfff ! Vous êtes lourd. On se reposera quand on aura trouvé Minos. »

Cinq minutes plus tard, ils pénétrèrent dans le campement. Non, c’était presque un petit village à présent avec des petites constructions en bois. Rapidement, ils furent encerclés par une bande de sauvages armés. Les hommes de la légion ressemblaient à présent autant à des pygmées qu’à des légionnaires. Ils n’avaient pas vraiment l’air commode, arme à la main.

« Bonjour à vous légionnaire. Nous sommes envoyés par Niklas pour rencontrer Minos. C’est nous qui vous avions apporté l’Eternal Pose. »
« Mouais ! Je me souviens de votre passage. Vous avez cramé un marais. Mais j’attendais votre venue. Suivez-moi. »

Un géant en armure rose à la stature imposante venait d’apparaitre devant eux. Il dégageait une véritable aura de force et de confiance en soi. Cela fut suffisant pour que Yuki affaibli par la fièvre s’évanouisse assailli par le flot trop grand d’information que lui envoyait son Haki récemment acquis.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 13:22, édité 1 fois
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« Hahaha! Qu’est-ce qu’il a votre ami ? Je lui ai fait peur ou quoi ? »
« Heu, ben… C’est qu’il s’est pris une rouste il n’y a pas longtemps et qu’il vient de crapahuter comme si de rien était. Avec la chaleur, l’effort et votre prestance apparemment, il s’est évanoui. »
« Oui, quelque chose du genre en effet. Si vous êtes au courant de la raison de notre venue. Je pense que l’on peut laisser Yukikurai se reposer et discuter de la suite des affaires. »
« Certainement, certainement. Venez boire un coup. »

Quand Yuki se réveilla, il avait une serviette humide sur le front. Il se sentait un peu patraque et la dernière chose dont il se souvenait était ce géant avec une aura monstrueuse autour de lui. Bouly et Victor étaient à ses côtés, c’était sans doute leur présence qui l’avait tiré de sa torpeur. Ils avaient fini leur discussion avec Minos et s’étaient mis d’accord sur ce que chaque groupe devait faire pour mener à bien le début de la construction du projet le plus ambitieux de la révolution, la construction du Bahamut. Les hommes de la légion les conduiraient dans l’endroit le plus propice à l’installation de ce chantier gigantesque et ils s’assureraient que les animaux ne viennent pas foutre le boxon. De leur côté, les hommes du Divergence construirait une scierie capable d’accueillir les charpentiers qui seraient envoyé par la révolution.

Après avoir expliqué la situation à Yuki, ils repartirent pour le Divergence, non sans avoir saluer leur hôte. Ils firent le retour tranquillement et malgré ça, Yuki ne se sentait pas super bien quand ils arrivèrent au bord de la plage. C’est à ce moment-là que le geyser choisit de cracher son flot d’eau chaude. La douche improvisée requinqua le forgeron en nettoyant sa peau de la sueur grasse qui le couvrait. Viktor, lui ouvrit grand les yeux et comprit ce que Bouly avait voulu lui expliquer.

Le lendemain, Minos en personne vint sur le Divergence. Il le conduisit dans une crique cachée, mais qui permettrait malgré tout au navire géant de rejoindre la mer. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent près d’un court d’eau bordé par une énorme forêt, l’endroit idéal pour installer la scierie. Vers l’ouest on voyait le terrain qui s’élevait vers l’un des sommets de l’ile. La rivière qui en descendait avait donc assez de force pour faire tourner une roue à aube. Les ingénieurs du Divergence allaient pouvoir s’en donner à cœur joie.

Après la visite des lieux, l’excitation était palpable dans le chef de certains. Ils commencèrent à faire des plans pour la suite, dès que Minos prit congé et reparti à travers la forêt. Seul Yuki regarda le colosse s’enfoncer et disparaitre entre les arbres telle une bête sauvage.

A partir de ce moment, une certaine routine s’installa pour tous les membres du Divergence.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


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Yuki avait beaucoup plus de mal que ce qu'il ne pensait pour se remettre de son combat. C'était la première fois depuis bien longtemps que son corps le mettait au repos forcé. A toujours continuer, sans prendre le temps de se reposer, il y avait bien un jour où son corps allait lui dire merde. Il pouvait s'estimer heureux que cela arrive maintenant, pendant une mission tranquille plutôt qu’en pleine bataille. Sa présence n'étant pas indispensable au début des travaux, il prit donc le temps de se reposer. S'évanouir devant Minos, lui avait fait comprendre qu'il valait mieux se reposer. Alors la première semaine qui suivit leur arrivée, Yuki effectua la même routine. Au matin, il se rendait sur les hauteurs toute proches, muni d'une longue vue pour guetter la trace des pirates qu'il attendait. Il était au repos, mais il n’était pas mourant non plus. Un peu d’exercice lui faisait du bien. Il ne marchait jamais plus d’une heure à l’aller. Puis il se reposait en scrutant les côtes.

L’après-midi, après une bonne sieste, il travaillait dans sa forge. Les premiers jours lui servirent à finir le foyer dans lequel il pourrait faire du feu sans faire cramer tout le navire. Ensuite, il n’eut pas vraiment le choix de ce qu’il voulait forger. En effet, c’est bien de vouloir construire, de faire de beau plan, mais sans outils, on ne va pas loin. Ils manquaient de haches et de scies pour abattre les premiers arbres et se faire un peu de place. Yuki s’attela d’abord à façonner des haches.

A chaque fois, quand la forge était suffisamment chaude, il mettait à chauffé une barre de métal. Lorsque celle-ci devenait rouge, il repliait la barre sur elle-même à coup de marteau sur son enclume en prenant garde de rajouté une poudre fournie par les chimistes pour éviter que des bulle d’air ne reste emprisonnée. Lorsqu’il avait replié trois fois la barre et qu’il avait obtenu un pavé uniforme, il aplatissait le métal incandescent pour donner sa forme à la hache. Il veillait à garder une épaisseur assez grande pour que les apprentis bucherons ne les cassent pas en deux jours. Les haches était toute différentes, car la forme qu’elle prenne sous les coups de marteau sont, malgré le savoir-faire du forgeron, dépendant de l’acier et de sa volonté, si l’on peut dire cela.

Quand le tranchant était formé, il remettait le fer dans la forge. Puis à l’aide d’un poinçon, il pratiquait le trou qui permettrait de venir fixer un manche. Une fois cela fait, un dernier passage sur l’enclume, une petite trempe et un coup de pierre à affuter et le tour était joué.

Au bout du troisième jour de forge, il se dit qu’il manquait quand même de matérielle pour pouvoir forger de manière plus efficace. Un marteau plus gros pourrait s’avérer utile pour aplatir ou plier l’acier. Une machine pour aiguiser ne serait pas superflus non plus. Puis, s’il trouvait une autre technique pour faire des trous dans l’acier, il gagnerait pas mal temps et d’effort.

En allant apporter la nouvelle hache encore toute chaude, il s’entretint avec Victor.

« Alors Victor comment ça avance ? »
« Ça avance pas mal. Bon les scientifiques pur et dur, ça ne vaut pas un vrai bucheron, mais je pense qu’on a assez de bois pour construire la roue à aube pour entrainer une scie circulaire. D’ailleurs, il faudrait que tu réfléchisses à comment tu vas la faire. »
« Ok, mais tant que je suis lancé sur les haches, vous en avez assez ? »
« Oui, je crois qu’avec celle-ci, c’est bon. »
« Sinon tu as un plan de ta scie circulaire ? »
« Oui, oui je te les montre ce soir. »
« Ça roule. J’ai quelque chose à te demander également. Tu ne saurais pas me faire un truc pour aiguiser ou polir plus facilement ? Parce qu’à la main, c’est vraiment chiant. Tu n’imagines même pas. »
« Comme ça, je ne vois pas ce que tu veux. »
« Ben un truc qui tourne, ça serait top. »
« Un peu comme un rouet ? »
« Oui, c’est ça, mais avec une surface abrasive sur la roue. »
« Je regarde pour faire ça se soir. »
« Ça marche. Ho et t’aurais pas une idée de comment faire des trous facilement ? »
« Si, je suis sur un prototype de foreuse, mais pour le bois seulement. Au pire tu fais un trou avec ton sabre. Haha ! Tu m’as bien dit que tu savais trancher une armure maintenant non ? Haha ! »
« Pas con, tiens. »
« Non, mais je déconnais. »
« Peut-être, mais ça devrait marcher. Bon on discute de tout ça autour des plans ce soir. »
« Ouaip ! »


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 13:31, édité 1 fois
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Le lendemain, Yuki et Victor travaillèrent tous les deux dans la forge et en une matinée, la polisseuse avait été assemblée par les mains expertes de Victor. Il suffisait maintenant à Yuki d’appuyer en rythme sur la pédale pour faire tourner une roue de bois. Un des scientifiques arriverait bien à faire un revêtement abrasif à venir mettre dessus. En attendant, Yuki allait chercher après une pierre pouvant servir pour polir.

Cela faisait une semaine qu’ils étaient arrivés sur l’ile. Certes la tempêtes, leur avait fait gagner pas mal de temps, mais de là à avoir une semaine d’avance sur les forbans que Yuki attendait avec impatience. Je sais qu’on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais pour le jeune homme c’était plutôt comme des hémorroïdes qui lui troue le cul et plus vite il en serait débarrassé, mieux ce serait. Chaque fois qu’il repensait au vol, cela lui faisait mal au cœur et au cul. Il voulait pouvoir clore ce chapitre et pouvoir se consacrer entièrement à la construction de la scierie.

Chaque fois qu’il laissait son cerveau vagabonder, il revenait chaque fois à ces pirates. Du coup, lors de sa marche quotidienne, il se concentra pour essayer de repérer un bloc rocheux qui pourrait devenir une pierre à polir. C’est donc le nez au sol qu’il crapahuta jusqu’à ce promontoire qui lui permettait de voir près d’un tiers des côtes. Ce qu’il ignorait c’est que les dits pirates avaient accosté il y a trois jours dans une portion qu’il ne pouvait voir depuis son point d’observation.

Dépité, il redescendit en s’arrêtant deux ou trois fois pour examiner de plus près la roche. Le denier bloc semblait lui convenir. Lorsqu’il passa sa main dessus, c’était rêche. Ça semblait pas mal. Il sorti son wakizashi de son fourreau  et entreprit de tailler un cube dans la roche. Certes, il était capable de trancher la pierre, mais il avait rarement eu l’occasion d’essayer de tailler un cube. Avec deux grands coups de sabre verticaux, il entailla la roche verticalement. Le plus facile était fait. Ne sachant comment s’y prendre, il décida de scalper la paroi rocheuse de deux mètres à la moitié. Il se concentra, banda ses muscles puis d’un coup rapide trancha le mur. Des blocs s’effondrèrent sur lui qu’il évita en sautant en arrière, manquant de se retrouver au bas d’une ravine toute proche. Après cela, alors qu’il allait continuer à s’esquinter à faire un beau cube, il constata qu’un des morceaux qui était tombé était largement assez grand pour ses besoins. Il rengaina son arme et ramassa donc le bloc.

La rando avec un bloc de pierre de plus de cent kilos, même quand on est héro de manga, ben ça crève un peu. Arrivez au camp de base, après une petite pause, histoire de boire un coup, il se mit à tailler son caillou. Il le coupa d’abord pour avoir une tranche de cinq centimètres. Puis après une dizaine d’autres coups, il obtint un pentagone et une maison blanche. Ou juste un pentagone, c’est bien aussi.

Retournant dans la forge, il se battit pour fixer son pentagone à sa polisseuse. Le faisant tourner il fit sauter les dernières pointes et obtint enfin un disque en pierre. Il alla chercher une veille lame pour l'aiguiser. Il fit tourner le disque grâce au dispositif de Victor et entreprit d’aiguiser la lame. Les étincelles volaient en tous sens et avec une grande satisfaction il constata à quel point ça se montrait efficace.

Une bonne journée même s’il n’avait pas encore pu assouvir sa vengeance.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 16:25, édité 1 fois
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Au matin suivant, il décida qu’il s’était suffisamment reposer. Ces blessures semblaient avoir toutes cicatrisées ou commencé à cicatriser bien comme il le fallait. Il était plein d’énergie. Il se prépara donc un piquenique et partit pour explorer plus amplement l’ile des animaux.

Il prit le même chemin que les autres jours sans même s’en rendre compte. Lorsqu’il arriva à son point d’observation, il décida de continuer à grimper, pour, cette fois, aller jusqu’au sommet de la montagne d’où, il l’espérait, il aurait une vue complète des côtes de l’ile.

Deux heures de marches et d’escalade plus tard, il atteignait le sommet de cette montagne. Il constata que malheureusement, il y avait d’autre sommet sur l’ile et qu’il ne voyait donc qu’un peu moins de nonante pourcent de l’ile. Profitant de la vue, il mangea un petit encas, puis sortit la longue vue et commença à scruter le rivage. Il vu plein d’animaux vers le nord, puis du côté de Minos, il repéra leur campement. Puis, soudain, il vit un navire ancré, pile dans l’angle mort de son poste d’observation habituel.

« RHAAAAHaaah ! Les enfants de salauds ! Depuis combien de temps sont-ils là ?  RHAAAAHaaah ! »

Le cri de rage de Yuki fut perçu par tous les habitants de l’ile ou presque. Retapant la longue vue dans son sac, il dévala la montagne. Suivit un ruisseau, puis une rivière jusqu’à la côte et entreprit de remonter le rivage jusqu’au navire de ses proies. Il arriva en vue de ce dernier alors que le soleil commençait à décliner.

Encore tapis dans l’ombre de la forêt, il reprit sa longue vue pour examiner le navire et surtout son étendard. S’il se souvenait bien de ce que Julia lui avait dit, le drapeau avait quelque chose en trois exemplaires. Bingo, il y avait trois sabres derrière la tête de mort. Le sang de Yuki se mit à bouillir. Il ne réfléchissait déjà plus lorsqu’il déposa son sac dans un fourré. Il courut ensuite vers la mer et plongea. En bon nageur qu’il était, il atteint assez vite le navire, rien de comparable avec un homme poisson, certes, mais pour un humain, c’était pas mal.

Avait-il été repéré ? Il ne s’en souciait guère. Il était déjà en train de grimper sur le bateau en escaladant l’ancre.  Au moment où il allait atteindre la rambarde, le bruit caractéristique du geyser se fit entendre et d’un coup le mur d’eau bloqua les derniers rayons du soleil. Profitant de la panique, notre révolutionnaire en colère se propulsa sur le pont. Passant à toute vitesse entre les matelots, il distribua les coups de sabre avant de ranger celui-ci dans son fourreau. C’est à ce moment qu’ils tombèrent tous au sol. Tenshi Kage ! Il venait de mettre au tapis une dizaine de personnes, pas plus. Où était donc le reste de l’équipage, il ne pouvait pas croire que juste dix personnes avaient réussi à venir voler dans sa fonderie. Après avoir fait cinq fois le tour du pont, il se décida à descendre dans les cales.

Il n’y trouva pas âmes qui vivent. Par contre, il tomba sur l’imposant stock de métaux volé. De la tôle, surtout de l’acier, mais il y avait aussi quelques essences plus chère, comme du titane, du cuivre ou encore du tungstène. La curiosité de Yuki prit un instant le pas sur son envie de vengeance et il explora toute la cale pour voir l’étendue de ce qui avait été volé par ces pirates. Et de ce qu’il pouvait voir, ils aimaient les métaux sur ce navire. Il y avait plus de métaux non précieux que de coffre remplis d’or. Ils en possédaient tout de même comme tous pirates qui se respectent, mais ce n’était pas énorme comparé à la masse d’acier qu’ils transportaient. C’était à se demander comment le bateau n’avait pas couler, tant il était chargé.

Quand il eut fini son tour dans les réserves, il remonta en passant par la cuisine. Il se prit en guise de petit encas un beau morceau de viande grillée qui trainait au frigo. Il alla se poser sur la proue pour manger, non sans avoir du enjamber les corps inconscients. Il s’installa face au rivage scrutant l’arrivée du reste de la troupe.

Ayant terminé son gigot, il décida d’attacher les matelots au mat pour être tranquille quand ils reviendraient à eux. Il coupa les cordes qui servent à manœuvrer la grande voile et attacha la dizaine de matelots, non sans mal. Le mat était un peu étroit pour autant de personne. D’ailleurs Yuki n’en revenait pas d’y être parvenu.

Une fois cela fait, il s’assit de nouveau sur la proue. L’attente lui tapait sur les nerfs. Il se faisait une joie de leur mettre une raclée, mais là ça avait été bien trop vite. Il n’était pas satisfait. Pour éviter de devenir fou, il décida de saboter un peu le navire pour qu’il ne puisse pas s’enfuir. Il lacera donc la grande voile, fit tomber le phoque sur le pont et trancha le gouvernail en deux. Alors qu’il allait reprendre sa position d’attente, il entendit qu’un matelot commençait à s’agiter. Il n’allait pas tarder à reprendre conscience. Il décida donc de se cacher en haut du mat, sur le poste de la vigie. Une fois la haut, il se permit même un petit somme certain que les jurons des forbans le réveillerait.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 16:32, édité 1 fois
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Comme il l’avait prédit, il fut réveillé un peu après l’aube par des éclats de voix.

« Crévin nom didjou ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ici? »
« C’est pas possible, on s’aventure une fois trop loin pour pouvoir rentrer avant la nuit et on se fait attaquer. »
« Oui, mais la question est par quoi ? Les bêtes sauvages n’attachent pas les gens aux mats à ce que je sache ?!? »
« Non ! Mais, moi oui ! »

Yukikurai sauta depuis la vigie et atterrit devant le groupe de cinq personnes qui venait d’arriver. Content de son entrée fracassante il enchaina.
« Lequel d’entre-vous est le capitaine de ce rafiot ? »
« Moi ! »  « Moi ! » « Moi ! »
« Enfin, nous quoi ! Et toi t’es qui ? »
« Le type que vous n’auriez pas du voler. J’ai pas trop apprécié, que vous voliez le travail de mes employés. N’essayez pas de nier, j’ai trouvé ce qui m’a été dérobé dans votre cale. »
« Pourquoi nierait-on ? On est des pirates. Et tu as choisi le mauvais groupe de pirates pour te venger. Saches que l’on possède chacun une prime de 13 millions de berry. Tu es trop confiant pour être venu seul nous affronter sans savoir qui l’on est. »
« Je ne demande qu’à voir, car vos copains là ils n’ont pas réussi à calmer mon désir de vengeance. »

A ces mots, les deux pirates qui ne c’étaient pas nommé capitaine, dégainèrent leur sabre et foncèrent droit sur Yukikurai. Yuki fit un pas en avant, rapide, mais calme et précis pour éviter les deux armes qui s’abattaient sur lui. Il leva ensuite sa jambe droite. Coinça son talon sur la nuque de celui qui se trouvait à sa droite. Puis, pivotant, il fit se percuter violemment les cranes de ses deux opposants.

« Où est le reste de votre équipage que je m’amuse un peu plus longtemps ? »
« Nous sommes un équipage d’élite, composé de seulement quinze personnes. »
« Nous valons bien cinquante troufions de la marine. »
« J’en conviens, mais ne me décevez pas, alors. »

Le trio de capitaine dégaina chacun un sabre de bien belle facture. Sans doute étaient-ils forgerons ou fana d’arme pour avoir voler autant de métaux. Ils lancèrent l’attaque avec fougue et détermination. Ils étaient certes bien plus lent et moins fort que Jeff, son dernier adversaire ne l’était, mais leur travail d’équipe était remarquable. Aucun mouvement de l’un ne gênait l’autre. Et sans la différence de force entre eux et notre jeune ami, il n’aurait pas fait le poids.

Alors qu’il l’esquivait une attaque et voulait contre attaquer, le deuxième parait son attaque et le troisième enchainait. En se protégeant les uns les autres, ils n’avaient virtuellement aucune faille dans leurs attaques à trois. Au bout de quelques échanges quand un sourire de satisfaction étirait le visage de Yuki, il décida qu’il était temps d’arrêter jouer et de passer aux choses sérieuses.

Esquivant un coup d’estoc d’un pas sur sa droite, il enchaina avec un coup d’estoc vers la tête du premier assaillant. Le schéma de leur attaque étant toujours à peu près le même. Il avait attaqué pour appâter le suivant qu’il accueillit d’un coup de pied directement dans le ventre. Profitant de ce mouvement qui avait attiré l’attention des trois. Il changea de style de combat et inversa le sens dans lequel il tenait son Wakizashi. Switch ! Avec la lame du côté de son coude droit, il para sans difficulté l’attaque du troisième visant son flanc droit. Se servant de la puissance de ses muscles de son torse, il pivota sur sa lancée pour donner un coup de coude tranchant au premier. Kitai, Ude Surudoi ! Celui-ci parvint à esquiver juste assez pour ne pas être mis hors combat. Mais la lame le toucha au niveau de l’épaule gauche.

Sur cette attaque Yuki était parvenu à briser l’harmonie de leurs attaques. Le premier qui était gaucher, était touché à son bras d’arme. Le deuxième, avait du mal à reprendre son souffle. Et le dernier était intact. L’équilibre de leur trio reposant sur une même rapidité, une même dextérité et une même puissance, n’était plus.

Voulant accentuer les blessures du groupe, il plongea sur eux en tourbillonnant. D’abord un peu comme une toupie, puis devant esquiver une attaque, il changea la rotation en une vrille, puis en un salto. Tout essayant bien sûr de trancher ses ennemis. Les trois comparses s’étant dispersés. Il arrêta son mouvement et profitant de la vitesse de rotation, lança une lame d’air oblique sur le gaucher. Uzu Hyo ! Celui-ci esquiva d’un saut, mais quand il retomba un de ses pieds passa au travers du pont, là où l’attaque avait touché le sol.

Avec le premier coincé, il n’était plus que deux à fondre en même temps sur le forgeron. Yuki bondit en arrière jusqu’à se trouver au niveau supérieur à côté de la barre. En augmentant la distance qu’il leur faisait parcourir, il faisait augmenter l’écart entre le deuxième, aux cotes douloureuse et le troisième, intact.

Bakasaru para l’attaque et commença un duel de puissance. Les sabreurs poussant de toute leur force pour repousser l’autre sans être repousser. Pour Yuki, cela ne servit qu’à immobiliser son adversaire. Ne poussant qu'avec sa main  droite, il envoya un coup de poing du gauche, avec toute la puissance de rotation dont il était capable, en plein dans le plexus solaire de son opposant. Le coup vida les poumons du pirate et lui coupa la respiration, le pliant en deux.

Le deuxième arriva alors que les genoux du troisième touchaient le sol. Esquivant son attaque d’une rotation du torse, il fit un balayage qui le fit plonger en avant. Yuki interrompit son vol plané d’un coup de talon sur l’arrière de la tête, l’encastrant dans le plancher. Avant de redescendre voir le premier, il mit un coup de pommeau dans la tempe du malheureux qui peinait à respirer.

Le gaucher venait d’extraire sa jambe qui avait été blessé par les éclats de bois. Boitant et se tenant l’épaule, il se dirigeait vers Yuki qui se tenait à présent au bord du pont supérieur.  Ce dernier plongea sur son adversaire. Faisant un salto, il prit de la vitesse abattit son arme sur son opposant qui ne parvint pas à parer et s’effondra sous le poids de ses blessures.

Après avoir ligoté les derniers arrivés, il repartit vers son campement en savourant sa vengeance accomplie.


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Alors que Yuki rentrait au camp fier de lui, plus léger d’avoir accompli sa vengeance, il dut bien vite redescendre sur terre, car s’était un bordel sans nom au campement. Les gens couraient à gauche à droit. Ils avaient des têtes de déterré, comme s’ils n’avaient pas fermé l’œil de la nuit. Arrivant comme une fleur, Yuki interpella Victor qui passait devant lui.

« Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Pourquoi vous courrez comme des poulets sans tête ? »
« Ben on est tous à la recherche de Yukikurai ! Il a disparu sans laisser de trace hier. Tu sors d’où pour ne pas être au courant ? »
« Ben, heu de la forêt. »
« Ho, putain Yuki, c’est toi ! Tu te fous de ma gueule ou quoi ? »
« Ben, c’est pas ma faute si tu sais pas me reconnaitre quand tu me vois. »
« Mais, non je te parles du fait de disparaitre sans rien dire à personne. »
« Ben quoi. Je suis le capitaine, je fais ce que je veux, non. »
« Oui, mais tu pourrais prévenir. On a commencé à se faire des films puis, c’est parti en live et plus moyen de dormir. On a crapahuté dans la forêt toute la nuit et toi tu réapparais comme une fleur. »
« Oui, je me suis laissé entrainer par mon instinct… »
« Tu me raconteras ça après. D’abord on va dire aux gens d’arrêter de chercher. »

Vingt minutes plus tard quand tout le monde avait été retrouvé et que les noms d’oiseaux avait fini de pleuvoir, Yukikurai prit la parole.

« Je suis désolé d’avoir été la cause de tant d’émoi. J’ai simplement été assouvir la vengeance qui me rongeait depuis que j’avais appris qu’on avait volé Métal Union. D’ailleurs, il faudrait que vous veniez avec moi pour vider leur navire. »
« Et ils ont quoi dans leur navire ? »
« Ho de l’acier et quelques trésors surtout. »
« Qu’est-ce que tu as fait des pirates ? »
« Je leur ai donné une bonne leçon pardi. »
« Tu les as tué ? »
« Non, normalement ils ont tous survécu. Ho vous verrez bien quand on y sera. »
« On y va en bateau ? »
« Tu es con Bouly ! »
« Ben quoi ? »
« Tu es con, mais pour une fois, je crois que c’est une bonne idée.  Allez en route. »

Avec une partie de l’équipage, ils regagnèrent le Divergence et mirent le cap sur le navire des trois sabreurs. Pour gagner du temps, ils sortirent de la zone du geyser et voguèrent en pleine mer toutes voiles dehors. C’était plus rapide que de faire le tour de l’ile au bord des côtes en évitant les récifs, même si c’était plus long.


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Yukikurai était sur un petit nuage. Rien ne semblait pouvoir venir à bout de sa bonne humeur. Il se sentait plus léger. Il venait de régler l’affaire du vol de sa boutique en retrouvant les pirates et en leur bottant le cul. Il n’avait plus cette idée fixe qui tournait en rond dans sa tête, le rongeait. Il arrivait maintenant à se projeter plus loin. Enfin, pour le moment dans sa tête on pouvait entendre :

« ♪ Délivré ! Libéré !
Je les ai bien dérouillés !
Délivré ! Libéré !
Ces enfoirés qui m’avaient volé !
J’arrêtais pas d’y penser !
Maintenant ça va d’aller !
La vengeance est pour moi,
le prix de la liberté ! ♫ »



Yuki ne redescendit de son petit nuage qu’en montant à bord de l’autre navire avec Angelo et Victor.
« Piou… T’y es pas allé de main morte. Le bateau est bien abimé. »
« J’avoue, mais ils sont encore vivant les gens au moins ? »
« Euh ? Ben oui. ‘Fin, j’espère quoi. Je les avais juste attachés. Regarde, ils sont encore au même endroit, ils n’ont pas bougé. »
« Normale ils sont ligoté au mat. »
« Ou bien ils sont morts. Hihi ! »
« Dis pas de connerie Bouly, je ne tue pas les gens. Je ne suis pas un assassin ! »
« D’ailleurs, tu comptes faire quoi d’eux, maintenant ? »
« J’en sais rien. »
« Tu n’en sais rien ? Tu viens les taper, tu les attaches et puis tu ne sais pas ce que t’en fais ? »
« Ben, oui. C’est déjà pas mal que j’ai pensé à les attacher. Sinon ils auraient pu venir nous attaquer. »
« Pas faux. Mais on en fait quoi ? On les relâche ? »
« J’en sais rien. »
« C’est toi le capitaine et par-dessus le marché, c’est toi qui est responsable de cette situation. »
« Ils n’avaient qu’à pas venir me voler d’abord. »
« Cool, on avance trop bien là. On les tue et on en parle plus. Ni vu, ni vu. »
« Non, on ne tue pas les gens comme ça. On n’est pas des pirates. »
« D’habitude tu fais quoi de pirates que tu combats ? »

« Heu… Bien c’est pas arrivé bien souvent, mais les autres fois, je les laissais attaché quelque part et les gens du coin en faisait ce qu’ils voulaient. Ils les jugeaient, les remettaient à la marine ou que sais-je d’autre, moi. »
« Ok, ben tu viens de donner des pistes. »
« Oui, on les juges coupables et on les condamne à mort. »
« ‘tain ! T’es lourd mon vieux. »
« Les juger nous-même, ça fait un peu juge et parti. C’est ce qu’on reproche parfois au gouvernement mondial. Moi, je ne suis pas pour faire ça. »
« Ouaip, je suis d’accord avec toi. »
« On fait quoi alors, on les abandonne sur l’ile ? On les détache et on fait copain copain avec eux ? Perso, je ne pense pas qu’ils soient très ouvert d’esprit vu les regards noirs que ces deux-là nous jettent. »
« Je crois que je viens de nous faire de gentils petit ennemis. Du coup, faudrait pouvoir ne plus les avoir dans les pattes. »
« On peut demander un conseil à Minos. Non ? »
« D’après ce que je me souviens avoir entendu de lui, c’est pas un souverain magnanime. Ils les tueraient dès qu’on sera parti. »
« Tu exagère peut-être un peu, mais je ne le sens pas non plus. »
« Pfff… »
« Bon on bouge le bateau, on y réfléchit et on en rediscute après ? »
« Ok » « Ok. »

« Tu te fou de nous ? »
« Hihi, j’ai des barres les gars. Regardez ! »
« Pfff. Au lieu de marrer et de faire le con. Regarde si tu sais recoller les deux morceaux de la barre. »
« Tu peux me dire pourquoi tu as fait ça ? »
« Ben pour ne pas qu’ils s’enfuient. Pardi. »
« C’est vrai que attaché au mât, ils risquaient d’aller loin. Laisse tomber Bouly. On ira plus vite à tout charger sur notre navire. Allez au boulot les gars ! »
« Hé, c’est moi le chef. Mais c’est une bonne idée. Vous avez entendu les gars. Tout comme il a dit, ok !?! »


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 16:56, édité 1 fois
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La cale était remplie de métaux. Ils ne comprirent vraiment pourquoi ses pirates s'amusaient à voler de l'acier que quand ils tombèrent sur un atelier de pliage, soudage, forgeage remplis de divers prototypes aux formes bizarres. Après quelques minutes de perplexité et de fouille, ils commencèrent à remonter ce qui composait cette pièce. Cependant, quand ils arrivèrent sur le pont, ils se rendirent compte que le Divergence était déjà dangereusement bas. Ils allaient devoir faire un tri dans ce qu'ils allaient récupérer s'ils ne voulaient pas faire sombrer leur navire. Ils furent tous d'accord pour prendre les deux coffres de berry, au niveau masse, encombrement, prix, c'était la meilleure affaire. Puis, ils prirent également, les métaux précieux. Et ils finirent par prendre les tôles d'acier plutôt que les prototypes dont ils ne connaissaient rien et ne sauraient rien en faire.

C'est ainsi que le Divergence fit route vers leur base avec la vitesse et la grâce d'un veau marin.

Alors que Yuki était dans son bureau-forge, son escargophone bleu lui sauta aux yeux et une idée germa dans esprit. Il appela le numéro du Den Den qui était enregistré dans le sien et attendit avec appréhension que ça sonne. Il fut surpris quand la voix de son interlocuteur, mystérieuse et profonde s'éleva après seulement une sonnerie.

« Ici Niklas, c'est pour quoi? »
« Heu, ici Yukikurai. Vous m'avez dit de vous appeler en cas besoin, alors voilà j'aurais une question. Est-ce que... »
« Houla, merde ma filature viens de se pointé, est-ce que je peux te recontacter dans une heure. »
« Oui, sans soucis. »
« En tout cas, je suis ravis que tu aies trouver comment te servir de ton Den Den Mushi. Bon, je file. »

Après avoir raccroché, Yuki resta un moment à regarder dans le vide, perdu. Il n'en revenait. Il avait réellement une ligne directe avec un ponte de la révolution. Niklas Aldo en personne venait de lui répondre. Il avait beau avoir vieilli, l'avoir déjà rencontrer une fois. Chaque fois qu'il se rendait compte qu'il était devenu un petit quelqu'un dans la révolution, qu'il n'était plus un simple quidam, cela semblait trop beau pour être vrai au jeune homme. Il finirait par s'y habituer, il devra finir par s'y habituer s'il voulait passer à un tout autre niveau. Mais quand même, c'est comme parler au père noël, ça fait bizarre, même si n'est pas la première fois.

Quand il reprit ses esprits Yuki glissa le gastéropode dans l'une de ses poches et remonta sur le pont. Il avait buggé tellement longtemps qu'ils étaient déjà en vue de leur crique. Il faut dire qu'avec le vent dans le dos c'est plus facile pour filer droit.

Ils étaient en train de décharger le navire, quand Yuki sentit une vibration dans sa poche.

Pullup pullup!

Yuki avait déjà oublié qu'il avait glissé son escargophone dans sa poche. Il le sortit précipitamment et décrocha.

« Gotach! Allo ? »
« Yukikurai? Ici Niklas, qu'est-ce que tu voulais me demander tout à l'heure? »
« Oui. Heu... J'ai une question. »
« Vas-y je t'écoute. »
« Qu'est-ce que tu fais des pirates que tu captures. »
« Ben ça dépend du pirates de la situation et tout. Mais si tu me le demande, c'est que tu ne sais pas quoi en faire et que tu ne veux pas les tuer, je suppose? »
« Oui, tout à fait. »
« Et bien on a créé un truc pour ça. Perso, je ne l’utilise pas, car j’adhère pas trop au principe. Mais bon, il existe, alors si tu veux t’en servir libre à toi. Dans la section affaire, il y a un groupe d’infiltré chez les chasseurs de prime qui s’occupe de récupérer des pirates et de les donner à la marine. Ils reversent la prime qu’il touche à la révolution. C’est bien parce qu’on a jamais assez de fond qu’elle peut exister. »
« C’est pas con comme idée. J’aime bien le pied de nez de l’argent du gouvernement qui finance la révolution. »
« Tu es donc plus ouvert que moi. »
« Heu, oui, peut-être. Et ils sont capables de venir sur l’ile des animaux ? »
« Oui, oui. Sans aucun souci. Laisse-moi quelques instants pour que je retrouve les coordonnées de quelqu’un là-bas. »
« Pas soucis, prenez votre temps. »

« Voilà, j’ai trouvé. Lambda. Il officie un peu partout sur le début de Grand Line. Quand il décroche, tu lui dis j’ai un colis pour vous et il saura en quoi consiste le travail. »
« Ok et c’est tout. »
« Oui, je crois. »
« Merci bien. »
« De rien, si c’est tout, ben je refile. »
« Oui, merci. »

Quelques instants plus tard, Yukikurai était en train de composer le numéro qu’il venait de griffonné sur un papier.

« Lambda à l’appareille. »
« Heu, oui. J’ai un colis pour vous. »
« Hmm, fort bien. Et où se trouve-t-il ? »
«  Sur l’ile des annimaux. »
« Ho. Pfff ! c’est chiant pour aller jusque-là. Je mettrai bien une semaine pour arriver, je suis désolé. Vous allez devoir attendre. »
« Pas de soucis, on a encore fort à faire avec… »
« Je ne veux pas savoir. C’est gentil, mais moins j’en sais, mieux je me porte. Par contre vous avez une idée de la prime des types que je viens chercher ? »
« Heu, non. Je n’en ai aucune idée. »
« C’est fort regrettable. D’habitude, je ne viens pas sans connaitre les primes. Mais bon, j’ai rien d’autre pour le moment et d’après mes sources les quelques équipage qui se sont engagé sur cette voie son pas fort primé. Donc c’est bon, mais la prochaine fois, j’aimerais bien le savoir avant d’accepter. C’est une information utile à connaitre. Et je dis ça autant pour vous que pour moi. »
« Ha. Heu. Merci. Je peux vous décrire leur étendard si vous voulez ? »
« Je veux bien, c’est mieux que rien. »
« C’est un crâne et trois épée derrière en éventail. »
« Inconnu au bataillon. Je me mets en route. Je vous recontacte quand j’arrive. Gotchac. »

« I…Il m’a raccroché au nez. J’y crois pas. Et c’est tout ?
Bon je vais prévenir les autres que j’ai trouvé une solution pour les prisonniers.»


? Bahamut ! 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2? Bahamut ! Kuroko.no.Basuke.600.1903798 ? Bahamut ! Steamp10
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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 17:03, édité 1 fois
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Décidément, il fallait que Yuki sorte un peu de son cocon. L'utopie c'est bien un temps, mais il arrive un moment ou ce ne doit plus être votre principal moteur. Il ne faut pas la renier purement et simplement, il faut prendre en compte la réalité du monde pour être capable d'agir en conséquence. Plus le jeune homme apprenait des choses, plus il se disait qu'il ne connaissait rien de ce monde. Et même de l'organisation dont il faisait partie. Il venait de découvrir l'existence du B.F.R. Même Bouly qui prêtait que peu d'attention aux choses qui ne touchaient pas à la balistique, les canons ou les boulets en avait entendu parler. Il faut dire que lui, il avait vécu un bout de temps dans une grande base de la révolution, ça aide aussi à connaitre plein de choses. Yuki, lui avait vécu dans une petite base de North Blue, puis de mission en mission ou reclus sur son navire. Il est clair que les rumeurs n'arrive pas toute seul à bord du Divergence et c'était bien là un problème. Il recevait bien la gazette, mais il la lisait à peine. Comme à peu près tout l'équipage, il ne s'intéressait qu'à son supplément spécialisé. Lui, il lisait le supplément sur les armes à travers le temps, les chimistes lisaient chimiste d'aujourd'hui. Vous avez compris le truc quoi. Il fallait bien commencer quelque part. Alors il décida de prendre des conseils régulièrement auprès de Niklas.

...

Finalement, ces pirates avaient bien fait de voler des tôles d'aciers. En effet, la construction de la scierie et des quelques maisons requérait de l'acier et le Divergence n'en avait clairement pas assez. Il n'avait que des barres pour la forge, ce n'était pas avec ça qu'il allait fabriquer facilement la scie circulaire que Victor lui avait demandé. Yuki était d’ailleurs plutôt perplexe devant le dessin que Victor venait tracer avec une craie sur la tôle qu’ils venaient de décharger.

« Comment veux-tu que je te fasse ça? Tu as vu les angles et la taille des dents? Je peux pas forger ça, moi. »
« Ben t'avais pas parlé de le découpé directement? »
 « Si, juste. J'avais oublié. Mais maintenant que je vois l'épaisseur de la tôle j'ai peur de casser mon sabre. Mais bon, je peux faire un essai. »

Yuki observa le dessin l'air perplexe.

 « Dit tu n'auras pas pu coller le cercle extérieur pour qu'il soit tangent à deux face au moins? Là je vais perdre pas mal de matière. »
« Si je te le dessine correctement sur la tôle suivante, c’est bon. Non ? Tu vas quand même la foirer celle-ci. Considère ça comme un brouillon. »
 « Pfff… Pas faux. Tu me la tiens droite, alors ! S'il te plait? »
« J'ai pas confiance. »
 « Sûr que moi non plus je ne me mettrais pas comme toi. Tiens plutôt un côté, plutôt que les deux en même temps. Tu tiens à gauche, je tranche à droite. Tu vois l’idée ? »
« Pas con tiens. Allez, vas-y! »

Victor tenait la tôle sur sa tranche avec une facilité déconcertante. Yuki recula d'un pas. Il dégaina son sabre, se concentra et abattit sa lame de bas en haut avec vigueur. Avec un peu trop de vigueur même, car il trancha la tôle, mais aussi le sol sur une bonne dizaine de centimètre. Trancher de part en part en ligne droite semblait plus que faisable. Il essaya donc de couper une petite partie en arc de cercle sans trancher à travers tout. Il se concentra bien plus, mais ne mit pas assez de force. Sa lame se coinça et s'arrêta avant d'avoir atteint l'endroit souhaité. Yuki pesta en retirant son Wakizashi, car les grincements et les mouvements de son arme lui firent imaginer le pire. La rupture. Après avoir inspecté avec minutie son arme, il se retourna vers Victor.

 « C'est bon, tu peux lâcher. Je ne vais plus essayer de couper l'acier avec mon Mizuseisaku. J'ai eu trop peur qu'il ne se brise. Je vais me faire une lame plus courte et plus robuste, juste pour ça. »
« C'est toi le chef, chef. Pffuu fufu fufu! »


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 17:08, édité 1 fois
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Tout se passait bien mieux depuis que le chef de l’équipage scientifique avait de nouveau toute sa tête à consacrer à leur mission première. Le temps sembla ralentir, se tordre, se modifier. Un jour rien ne semblait avancer, le jour d’après pouf un truc apparaissait. L’apparition de cette chose permettait de gagner un temps monstrueux ou de faire de nouvelle chose. Bref, les choses prenaient formes avec un effet boule de neige qui amplifiait sans cesse le rythme de travail.

Vous me direz qu’on ferait bien une ellipse temporelle jusqu’à ce que la construction soit totalement finie ? Mais, non, se serait trop facile. Il y a quelques passages qui méritent encore d’être raconté. En commençant par la création de La Scie.

***

Tout commença dans la soirée qui avait suivi la conversation avec Lambda. N’ayant plus le temps de commencer le couteau qu’il voulait se faire pour couper l’acier. Il s’installa dans un coin avec la gazette. Il se força à lire les articles qu’il contenait. Il essaya même d’essayer de trouver les informations importantes entre la propagande du GM qui occupait un article sur deux. Heureusement que les pirates faisaient du grabuge sinon le révolutionnaire aurait bien vomis d’avant la mainmise du GM sur l’information. Pour finir la soirée sur des bases plus plaisante, il lut son supplément en visualisant son travail du lendemain.

Ayant allumé sa forge sans faire cramer tout le reste, il alla choisir une barre d’acier sombre. Lorsque la forge fut bien chaude, il porta la barre à température. Quand elle fut bien rouge, il entreprit de replier la barre sur elle-même. Avant de remettre la barre dans la forge, Yuki saupoudrait avec un mélange qu’un des chimistes avait mis au point. Le but de la poudre était de chasser l’air qui risquait de rester coincer lorsqu’il repliait l’acier sur lui-même. La moindre bulle d’air prisonnière serait un défaut qui risquerait de nuire à l’intégrité de la lame. Pour devenir un forgeron de renom, il faut qu’aucune de nos créations n’ait de défaut, que ce soit un magnifique katana ou un simple couteau à couper le beurre. L’exigence et le perfectionniste, il n’y a que ça pour progresser dans le monde de l’artisanat. Pour faire une lame exceptionnelle, il faut en faire au moins une dizaine de lame de parfaite et une centaine de lame de qualité.

Avec minutie, le jeune homme replia la barre sur elle-même encore et encore. Quand l’épaisseur avait quintuplée, il frappait avec force et précision l’acier pour l’allonger. Il ne comptait effectuer cette manœuvre qu’une seule fois, mais par habitude, il affina l’acier à l’épaisseur requise pour façonner un katana. Hors, il voulait que sa lame soit plus épaisse. Il recommença donc le processus de pliage en se disant que son marteau était quand même un peu petit et léger pour ce genre d’opération. Il lui en faudrait un plus gros, ça irait plus vite et la qualité de l’arme n’en serait que meilleur. En effet, par moment quand il mettait trop longtemps et que l’acier refroidissait trop, il devait remettre à chauffer son ouvrage avant d’avoir fini de le plier.

C’est en âge et tout essoufflé qu’il finit d’allonger l’acier. Il reprit son souffle en la remettant une dernière fois dans la forge. Il rechargea en charbon et attisa l’âtre. La poussière de charbon, alla se déposer sur la lame en devenir, ajoutant du carbone dans la couche extérieur ce qui permettrait à la lame d’avoir une dureté supérieur à la normal. En contrepartie, elle sera plus cassante, mais elle n’a pas pour but de servir en combat, ce ne serait donc pas gênant. Par contre le fait d’être plus dure qu’un acier classique serait plus pratique pour couper de l’acier.

Après une dernière heure de travail, il avait fait apparaitre, grâce à d’habile coup de marteau, le tranchant de l’arme, le pommeau et la garde si on pouvait appeler ça une garde. Quand il fut satisfait de son travail, il sépara la lame du reste de la barre d’acier et remis le poignard dans la fournaise. Quand il eut une belle couleur dorée presque blanche, il trempa l’arme dans un bain d’huile. Cette trempe brutale permettait de figer l’acier dans une configuration de dureté supérieur, la martensite. Comme il faisait toujours, pour éviter un excès de dureté, il effectua un léger revenu pour supprimer les contraintes superflues risquant de fragiliser la lame.


Satisfait du résultat, il éteignit la forge et partit se reposer un peu pendant que la lame finissait de refroidir tranquillement à l’air. Il eut même le temps d’aller faire un tour du côté du chantier, avant de pouvoir venir fixer le simple pommeau de bois claire.

***

Quand le lendemain, il eut finit de le polir, avec la nouvelle machine que Victor lui avait fait, Il fut indubitablement content de l’équilibre et du tranchant de son nouveau jouet. Il le testa ensuite sur sa tôle d’acier d’entrainement. La Scie rentra comme dans du beurre. Son épaisseur plus épaisse que la normale permit à la lame de ne pas plier lorsqu’il effectua le virage qui avait fait grincer Mizuseisaku la fois précédente.

Au bout de quelques heures de travail, non seulement La Scie était toujours intact et aussi tranchante qu’au départ, mais en plus la scie circulaire c’était dégagée de la tôle d’acier. Ce fut donc avec une fierté non dissimulée qu’il la transporta jusqu’à la rivière qui bordait le chantier qui prenait forme.

Il aida Viktor à monter la lame sur le mécanisme. Il rectifia quelque peu la roue d’acier pour éviter d’avoir un balourd gênant lors de la rotation et qui risquait de détruire la construction de l’ingénieur.

Grâce à cette construction, ils purent débiter des planches de bois avec une facilité et une précision nouvelle. Cela permettrait assurément de gagner du temps lors de tous les débits de bois nécessaires à la construction d’un navire aussi grand que le Bahamut devait l’être.


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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 17:15, édité 1 fois
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« Hey ! Krishna ? Tu as trouvé la sortie de ton labo ? »
« Ben ouais. »
 « Tu viens voir notre super scie actionné par le courant de la rivière ? »
 « Non, je prends juste un peu l’air. J’arrive plus à rien là. Mais pourquoi est-ce que je viendrais voir votre tuc ? »
 « Ben parce que c’est super pratique et que c’est de la belle technologie. »
 « Ça tire des laser ? »
 « Ben non. C’est une scie en acier. »
 « C’est nul alors. »
 « C’est pas nul, viens voir. C’est pratique et je suis sûr que ça coupe le bois aussi bien qu’un laser. »
 « Boarf. Allez ! Comme j’ai rien à faire, je veux bien venir voir ton truc. »

 « Regardes. Tu as vu comme l’arbre est débité en belle planche. »
 « Oui, mais le bois c’est nul.
Parait-que tu as capturé des cobayes. Je pourrai jouer avec ? »

 « Des cobayes ? Non, ce sont juste de pirates. »
 « Ben, ça n’empêche pas de faire un test sur l’un ou l’autre. Ils sont où ? »
 « Ils sont attachés plus loin sur leur navire. »
 « Hooh. Ok. »
« Dis ? Tu n’oublies pas de les nourrir tes pirates ? Parce que moi, la première fois que j’avais capturé un animal sur Bulgemore, j’ai complètement oublié de le nourrir du coup, il est mort avant que je ne puisse l’étudier. C’est nul hein !?! »

 « Ho, merde le con ! »
 « Hé, ça n’est arrivé que la première fois. Puis ça arrive à tout le monde. »
 « Non, mais je me parlais là. J’ai complètement oublié de leur donné à manger. »
 « Et ça fait combien de jour ? »
 « Ho ben, facilement trois jours, je pense. »
« Viens avec moi pour aller voir ce qu’ils sont devenu. »

 « Ok, je vais chercher des truc alors. »
 « Pour les soigner ? Bonne idée. Moi je vais chercher à manger et à boire. »
 « Oui pour les soigner. C’est ça. »

Yuki parti comme une furie en direction des réserves de nourritures. En chemin, il croisa Bouly qu’il réquisitionna pour la mission. C’est avec un grand sac remplis de divers truc qu’ils quittèrent les cuisines. Viktor suivait Krishna, intriguer de le voir dehors et avec une tête de quelqu’un de motivé. Il se retrouva donc à porter un tonneau d’eau potable.

Après plus de deux bonnes heures de course effrénée ils s’arrivèrent en vue du navire. Krishna avait un teint pâle, livide, presque cadavérique. Il n’avait pas la condition physique des trois autres, mais il avait mordu sur ça chique, motivé de pouvoir tester l'un ou l’autre de ses trucs sur un humain.

Quand ils montèrent sur le navire qui leur servait de prison, ce ne fut pas beau à voir. Ben oui, ils s’étaient tous fait dessus. Pas le choix quand on est attaché à un mât. Ils avaient tous l’air mort. Ou peut-être juste inconscient ou endormis, mais en tout cas pas très vivant. Les plaies de ceux qui avaient été blessé était infectée et purulente. Une chose était sûre, avant de les nourrir il faudrait les réveiller.

Krishna était aux anges, il put utiliser tout ce qu’il avait mis dans sac. Une potion à réveiller les morts qui donnait un coup de fouet et faisait cracher des flammes, dont l’efficacité était de courte durée. Un antiseptique qui était tellement costaux qu’il semblait dégager de la vapeur et qu’il faisait s’évanouir les petites natures. Un sédatif de cheval qui mit le type tellement dans le coltard qu’ils crurent qu’ils avaient clamsé.  Cela confortait notre véto de Krishna que les humains c’était beaucoup plus fragile que les animaux.

Les trois autres passaient derrière le médecin un peu fou et donnaient à manger, à boire aux pauvres détenus qui avaient fondu comme neige au soleil. Je crois que même s’ils les détachaient, ils seraient incapable de s’enfuir tant ils étaient ankylosés d’être resté attaché dans la même position sans pouvoir bouger et manger.

Pendant que les autres finissaient de s’occuper des pirates, Yuki fit à nouveau le tour du navire pour voir s’ils n’était passé à côté de rien d’intéressant la première fois qu’ils l’avaient fouillé. Il ne trouva rien de bien intéressant à part une énorme enclume. Du coup, alors que les trois autres revenaient plus légers vers le camp, lui revenait bien plus charger, transportant une enclume monstrueuse.

A peine était-il arrivé au camp que Yuki fonça dans le Divergence pour récupérer La Scie. L’enclume qu’il venait de ramené était tellement grosse qu’il parvint à en dégager un parallélépipède rectangle de 35cm par 35 cm et 70cm de long. Son couteau et son maniement de la lame lui semblait magique. Outre la concentration dont il devait faire preuve pour trancher le métal, il l’avait l’impression qu’il avait fait ça toute sa vie et que c’était vraiment facile.

Quand il eut ménagé un orifice dans le parallélépipède, il partit dans la forêt. Il tata bien une vingtaine d’arbres. Il jeta finalement son dévolu sur un jeune arbre bien droit, d’une vingtaine de centimètres de diamètre. Il le coupa à l’aide de son Wakizashi. Puis, il le tailla pour obtenir au final un gros manche d’un bon mètre de long. Lorsqu’il assembla le bout de bois et l’ancienne enclume, La Presse prit forme. Ce marteau servirait pour l’affinage des tôles et des barres d’aciers. Bien plus lourd avec ces 666kg et bien plus large que son marteau habituel, il en était déjà fan.



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Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 17:22, édité 1 fois
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Yuki avait pris l’habitude d’aller médité dans la forêt à l’écart du tumulte et de l’agitation qui régnait en permanence sur les bases du chantier naval. Maintenant qu’il avait commencé à percer le secret des points bleus qui apparaissait durant ses méditations, il retrouvait le plaisir de communier avec la nature. La nature qui avait bercé son enfance sur son ile natale. Maintenant qu’il avait compris que les points bleus étaient liés à un pouvoir de perception comme celui de Jean Rykor, il aimait s’entrainer à percevoir des choses les yeux fermés durant sa méditation.

Quand il avait atteint un niveau de relaxation et de concentration suffisante, et qu’un animal entrait sa zone de perception, une tâche bleue apparaissait. Son entrainement était d’essayer de reconnaitre l’animal en se concentrant dessus. Dans un premier temps la tache devenait plus grande, preuve qu’il se focalisait que sur cette partie-là de ce qu’il percevait. Ensuite, le contour commençait à bouger puis à prendre forme. Parfois, ça ressemblait à un petit lapin cornu, parfois à un cerf et parfois comme aujourd’hui ça ressemblait à un humain ! Un humain ? Yuki ouvrit les yeux et vit apparaitre à une petite dizaine de mètre de lui, le navigateur du Divergence.

« Yukikurai, vous êtes où ? »
« Je suis ici. Je suis juste là devant toi. »
« Ha, je vous ai enfin trouvé. Je vous ai cherché partout. »
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Si mes estimations sont bonne, on a largement dépasser le nombre de jour qu’il faut à notre log pose pour se recharger sur cette-ci. »
« Et ? »
« Ben du coups on va être obligé de repasser par Clock Work Island. »
« Ce n’est pas grave, tu sais. »
« Mais on va perdre du temps. »
« Du temps par rapport à quoi ? »
« Par rapport à Dead End. »
« Il y a quoi à Dead End ? »
« Ben le chantier naval qui va nous permettre de faire certaine des modification que l’on a imaginé pour le Divergence. »
« Ah oui, c’est juste j’avais oublié. Mais je crois que notre deuxième passage sur Clock Work ne sera pas perdu. J’ai une idée pour cet endroit. Tu fais bien de m’y faire penser. Faut que je sonne à Niklas. »

« Puis tu es sûr qu’on était resté assez longtemps là-bas pour déjà pointé vers l’ile suivante ? »

« Je n’en sais rien, ça a été tellement agité que je ne saurais le dire. »
« C’est pas bien grave. Viens on va rejoindre les autres. »

Une heure plus tard, Yuki était assis sur son enclume, une feuille rempli de gribouillis sur les genoux et son petit escargophone bleu dans la main. Quelques sonneries plus tard la voix profonde de Niklas arracha un soupir d’aise à Yuki.

« Moshi, moshi ? »
« Heu, bonjour Niklas ? C’est encore Yukikurai. »
« Ho Yuki, comment avance le chantier ? »
« Il avance pas trop mal. On a déjà construit une grande scie actionnée par la rivière. Dans une semaine on aura fini la première maison et je crois que notre travail sera fait. On pourra laisser la place à de véritable charpentier. »
« Bien, fort bien. Les premiers membres permanents pour le chantier Bahamut devrait arriver sur le même navire que le type de la BFR. C’est bien que tu me donnes des nouvelles. C’est plus facile pour gérer les choses. »
« Euh, oui ?!? Mais en fait je ne vous appelais pas vraiment pour faire état de la situation ici, mais plutôt pour vous faire part d’un projet que j’ai. »
« Et quel est ce projet ? »
« Alors, attendez deux secondes, je regarde mes notes pour vous expliquer mon idée de la manière la plus compréhensible... »

« Ho et zut ! Il y a trop de rature et de flèche sur ma feuille. Je m'y retrouve plus. Bon, en gros, j’aimerais construire une base sous-marine pour la révolution. »

« Ah oui, rien que ça. »
« Oui, j’étais à la Gueule de Requin lorsque l’on a perdu sa possession, comme vous le savez sans doute. Du coup, je sais à quel point cette base était importante pour nous. Et si je ne me trompe pas, avoir une telle base est un plus. »
« Tout à fait, depuis qu’on a perdu la Gueule, on a du mal à assurer la production et la réparation de nos sous-marins. Mais une structure aussi grande que celle-là est impossible à construire. D’autant plus que l’on vient de lancer le projet Bahamut. »
« Ha, c’est dommage, mais je voyais plutôt une petite base. Surtout, je pense avoir trouvé l’endroit parfait. J’ai découvert sur Clock Work une grotte sous-marine qui serait grande assez pour la construction d’un sous-marin. De plus, elle est bien située et il y a plein de facilité pour la construction d’une petite base. »
« C’est vrai que la volonté de la révolution est de faire plusieurs petite base pour compenser la perte de la grosse qu’était la Gueule. Si tu es sûr de toi, je te laisse carte blanche pour gérer ça. Mais je ne pourrai pas t’avoir beaucoup d’appuis, car je suis très occupé pour le moment. »
« Ce n’est pas grave. C’est l’occasion pour moi de voir si le réseau que je me suis construit jusqu’ici est efficace. Vous êtes sûr ? J’ai carte blanche ? Je gère tout ? »
« Oui, je ne pourrai pas te prêter main forte. Puis, j’ai confiance en toi. D’après mes rapports tu devrais t’en sortir. »
« Mille merci. Je vous laisse. »
Gotchac !

Gotchac !

Dans la soirée, après le repas, il réunit tout l’équipage autour du feu. Il leur expliqua ses intentions pour le retour sur Clock Work. Cela lança une de ses discussions enflammées où les scientifiques partaient dans tous les sens. Quand ils allèrent dormir, tard dans la nuit, emportés par l’euphorie, la moitié de l’équipage avait dit qu’il connaissait quelqu’un qui serait parfait pour un tel projet.

En effet, une partie de l’équipage provenait de personnes qui c’étaient échappées avec Yuki de la Gueule de Requin. Ils connaissaient donc tous des gens avec qui il avait travaillé dans la base qui fabriquait les sous-marins.

Le réseau des révolutionnaires s’activa le lendemain. Pierre contactant Paul, lui-même appelant Jacques. Le projet fit bientôt le tour de la révolution, se transformant en rumeur plus elle s’éloignait de la source. Mais toutes les personnes intéressées se donnèrent rendez-vous sur les ilots de l’horloge.


? Bahamut ! 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2? Bahamut ! Kuroko.no.Basuke.600.1903798 ? Bahamut ! Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 17:32, édité 1 fois
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Quelque temps plus tard, un navire arriva en vue de l’ile des animaux et de sa majestueuse couronne. Ce navire de taille moyenne appartenait à un partisan de la révolution qui avait bien voulu servir de bateau taxi pour conduire les charpentiers de la révolution. A son bord se trouvait également, un type à lunette, un type banal. Pourtant c’était le membre de la BFR, Lambda. Oui, Lambda était un mec lambda, par contre c’était loin d’être un bêta. Accoudé à la rambarde, il venait de sortir son escargophone de sa poche et tenta de contacter Yukikurai. Il dut réessayer trois fois pour qu’enfin quelqu’un décroche.

« Moshi moshi ! »
« Dites ça vous gênerait de décrocher à la première fois ? »
« Vous avez encore de la chance que je passe près de mon Den Den. »
« Mais, vous êtes bêtes ou vous le faites exprès ? Vous devriez toujours l’avoir sur vous ! »
« Mouais, si vous le dites. Mais à qui ai-je l’honneur ? »
« Oups, c’est vrai j’ai oublié de me présenter. Je suis le type de la BFR. Je suis à bord du navire qui amène les charpentiers. Pouvez-vous nous indiquer de quelle côté de l’ile vous êtes ? »
« On est du côté Est de l’ile. Je vais faire un feu pour que vous puissiez nous repérez grâce à la fumée. »
« Ok, merci. »

Quelques minutes plus tard, un panache de fumée s’élevait des côtes à l’Est de l’ile. Yuki avait été faire le feu à l’extérieur de la baie, non pas par peur d’un piège, mais bien pour être sûr qu’on le remarque. Il y a des gens qui sont paranoïaque, mais Yuki de ce point de vue-là était plutôt inconscient. Pour quelqu’un qui a une prime sur la tête et qui fait partie d’une organisation « secrète », ça frôle parfois la folie. Ici ça ne porterait pas préjudice à la mission, mais ça ne sera peut-être pas toujours le cas. Le bateau repéra bien vite la fumée et vint accoster près de Yukikurai sans savoir le danger que pouvait représenter le geyser qui entourait l’ile.

Yukikurai monta à bord du navire grâce à la chaloupe qu’on lui envoya. Il fut accueilli par le capitaine du navire et le chef des charpentiers, menuisier et autre travailleur du bois. Après une discussion enthousiaste avec les deux représentants qui n’étaient pas peu fière de participer à ce projet titanesque qu’était la construction du Bahamut. Les trois hommes allèrent rejoindre le barreur et Yuki guida le bateau jusque dans la baie où mouillait le Divergence. Il s’en suivit un ballet de chaloupes et autres barques amenant au sol les hommes qui prendraient le relais de ceux du Divergence. Ils avaient également amené pas mal de matériels, de vivres et de quoi avoir un certain confort de vie. Un gringalet à lunette qui ne ressemblait vraiment pas à un bucheron vint vers Yukikurai. Quand il entendit sa voix, il le reconnu, bien qu’il ne l’avait jamais vu.

« C’est vous Yukikurai ? »
« Oui c’est bien moi. Et vous vous êtes le type de la BFR, c’est ça ? »
« Oui,je suis Lambda et vous vous n’êtes pas facile à trouver. »
« Pourtant, je n’ai pratiquement pas bougé depuis que le navire à jeter l’ancre. Mais, on s’en fou pas vrai ? »
« Tout à fait. Où est mon cadeau ? »
« Plus loin, je vous y conduis ? »
« Certainement. »
« Suivez-moi, je vous prie. »

Les deux hommes quittèrent l’effervescence du débarquement et prirent le chemin que Yuki faisait tous les jours pour aller leur donner à manger.

En chemin Lambda prit connaissance des informations qui faisait de lui le Vert Gris le plus anciens parmi les chasseurs de primes de la BFR. Ses quelques questions qui pouvaient sembler anodine, lui permettaient de s’adapter à la situation.

« Alors dite moi ? C’est vous qui les avez battu ? »
« Oui et je leur aie foutu une belle branlée d’ailleurs. »
« Si vous le dites. Vous n’êtes pas quelqu’un de connu ? Si ? »
« Ben, je ne pense pas que je suis connu, mais j’ai malheureusement une prime sur ma tête. »
« Boarf, c’est pas gênant. Votre tête est tellement banale que je ne pense pas qu’on la retienne facilement. Vous ne leur avez pas dit qui vous étiez, j’espère ? »
« Heu, je ne pense pas. Pourquoi ? »
« Ben, les prisonniers sont beaucoup plus bavard qu’on ne le pense. Nombre de collègue l’ont appris à leur dépend. Ça va vite, tu déposes un prisonnier dans un QG de la marine. Le prisonnier se met à hurler que t’es copain avec un révo bien connu. Et hop tu ressorts pas du QG non plus. »
Ha, oui, quand même. Et tu fais comment toi alors ? »
« Ma règle de base est de toujours livrer le colis inconscient. Assommé ou drogué, ça dépend des fois. Et le vrai secret mon gars, c’est que si l’histoire me semble louche. Je livre le colis plutôt Dead que Live. Les morts ne parlent pas. Bubububu ! »
« Mais, mais c’est horrible. »
« Ce monde est horrible. S’ils ont une prime sur leur tête tant pis pour eux.
Tu es sur qu’ils n’ont vu personne de reconnaissable ? »

« Oui, mon équipage n’est pas très connu. Vous me jurer que vous ne les tuerez pas ? »
« Si, ils ne peuvent dire des choses qui me ferait du tort, ils n’ont rien à craindre. C’est donc à vous de me dire. »
« C’est bon, alors, je crois. »
« Si c’est bon pour vous, c’est bon pour moi. »

Les deux hommes arrivèrent quelques instants plus tard. Lambda sembla satisfait de l’état dans lequel se trouvaient les prisonniers. Pas de blessures trop graves à devoir pouvoir justifier dans un récit si on lui posait des questions. Pas trop en forme, facile à garder jusqu’à destination. C’était parfait.

Lambda sortit de son sac une petite gourde à laquelle il fit boire tous les pirates. Il sortit également des chaines et des menottes. Yuki l’aida à les attacher et le temps que ce soit fait, la drogue qu’il y avait dans l’eau avait fait effet. L’air hagard, ils suivirent sans broncher Lambda sur le chemin du retour. Lambda remercia Yuki un peu avant le camp, puis fit un détour pour les emmener au navire sans qu’ils ne voient ce qu’il se tramait sur l’ile. Il n’y avait pas à dire, ce Lambda savait ce qu’il faisait.

Yuki, lui retourna sur le chantier quelque peu troubler par sa rencontre avec le drôle de bonhomme qu’était ce chasseur de prime capable de tuer de sang froid pour avoir tranquillement sa prime. D’un côté, il était offusqué, d’un autre, il comprenait que parfois la situation devait l’exiger.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Jeu 6 Aoû 2015 - 17:39, édité 1 fois
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L’arrivée du navire avec les charpentiers envoyés par la révolution marquait la fin de la mission du Divergence. Grâce à leur travail, ils allaient pouvoir travailler en n’étant plus vraiment au milieu de la nature. Ils avaient apporté ce qu’il fallait de confort et de technologie. Ils allaient pouvoir repartir en direction de l’ilot de l’horloge où les attendait de nouveaux projets.

Avec l’effervescence et l’arrivée des bras supplémentaires, l’installation des nouveau et le départ des anciens se fit en une journée. Cependant, alors que tout était chargé à bord du Divergence pour le départ, Victor voulait finir d’installer sa dernière création. Le départ fut donc postposé au lendemain midi.

Le matin suivant, il testa sa dernière création à côté de la scie circulaire. Il avait planché sur ce projet de perceuse, en parallèle depuis leur arrivée. Ayant remarqué que la toupie qu’il avait construit avait tendance à laisser des marques sur les tables en bois, il en conçu une d’une taille supérieure. Muni d’une double poignée pour être tenue à deux mains et mesurant quarante centimètres de haut et la même chose de diamètre, c’était un beau jouet. Pour l’utiliser, il fallait poser la pointe de la toupie sur la planche et enfoncer la tige avec les poignées. La toupie se mettait alors à tourner et le pas de vis tranchant qui partait de la pointe permettait d’extraire la matière. Un peu lourd, mais bigrement efficace.

Après un dernier repas sur la terre ferme, les dernières vérifications d’usages avant de prendre la mer et les adieux aux copains, le Divergence mit les voiles. Il s’ébranla et gagna la haute mer relativement vite grâce aux bonnes conditions climatiques.

***

Le navire avait facilement fait la moitié du trajet de retour. Tout le monde se reposait ou rangeait ses affaires dans le navire content de retrouver leurs habitudes, quand soudain on entendit des bruits bizarres.

Pok … Pok …. Pok ?
Hiiiiiii!
Pok pok pok pok! Cataclop cataclop !
Hé, mais! Haaaa ! Bok !


Quel ne fut pas la surprise de tous ceux qui croisèrent la bête. Une grande corne recourbée vers l’arrière, des sabots fendus et une toison blanche le tout animé par un regard mauvais. Mais comment un bouquetin avait-il fait pour se retrouver à bord ? Pourquoi mettait-il des coups de boule à toutes les personnes qu’il croisait ?
Spoiler:


L’animal parut aussi surpris que les marins quand il atteint le pont et qu’il remarqua qu’il était sur navire. Petit à petit, les gens sortaient leurs armes pour tenter de faire face à la bête en furie qui avait déjà manquer d’envoyer par-dessus bord l’un ou l’autre. C’est à ce moment-là que Krishna apparut en courant sur le pont et se dirigea vers le bouquetin qui devait bien faire un mètre au garrot. Dès qu’il apparut dans le champ de vision de l’animal, il se calma et vint frotter son museau sur la main du docteur.

« Bordel Krishna c’est quoi ce bordel ? »
« Ben c’est un bouquetin pourquoi ? »
« Je ne te demande pas ce que c’est, mais pourquoi c’est sur le bateau et pourquoi il attaque tout le monde sauf toi ? »
« Déjà, c’est elle et puis c’est une longue histoire. »
« Je suis pas expert, mais c’est pas les mâles qui ont des cornes aussi grande normalement ? Sinon, on a le temps pour ton histoire, maintenant qu’on fait route vers Clock Work. »
« Quoi on est déjà reparti ? »
« Ben oui, je te l’ai dit pourtant. Il y a une semaine au moins. »
« Il faut faire demi-tour pour la ramener sur son ile. »
« Tu déconne là ! Tu n’as pas entendu ce que je viens dire, il y a déjà une semaine qu’on est parti on ne va pas faire demi-tour. Puis on ne peut pas faire demi-tour sur Grand Line. »
« A bon ? On la fait, pourtant, à l’aller jusqu’à l’ile des animaux. »
« Oui, mais là on a pas le temps. Il y a des gens qui nous attendent. C’est ton bestiau, tu t’en occupe, tu le tues, tu le jette par-dessus bord, je m’en fou, mais on ne fera pas demi-tour. Et je tiens toujours à ce que tu m’expliques comment il est arrivé à bord. »
« Elle ! Et elle s'appelle Bok.
Je ne la tuerai pas, t’es pas bien. Je viens de la sauver, c’est pas pour la tuer. Puis elle est gentille.

En plus c’est de ta faute, si elle est là. »

« Moi ? »
« Ben oui, c’est toi qui m’a dit de sortir, de prendre l’air et de découvrir l’ile. »
« Et ? »
« Ben c’est que j’ai fait. D’abord avec appréhension, puis avec enthousiasme quand je me suis rendu compte que tous les animaux de l’ile étaient dotés d’une paire de corne. J’étais fasciné par ces créatures si différentes de celle que j’ai pu voir à Bulgemore ou que j’ai étudiée dans mes livres. Un jour, alors que je me promenais, j'ai croisé pour la première fois un groupe d’animaux sans cornes… »
« Des espèces de gros tatous ? »
« Oui. Il était trois à s’en prendre à elle. J’ai d’abord observé la scène de loin, mais ils avaient l’avantage. Il l’avait coincé dans un cul de sac. Elle était bloquée par la paroi de la montage. Alors que le tatou de gauche lui fonçait dessus, elle l’assomma d’un magistral coup des cornes. Dans le même temps, les deux autres en profitèrent pour charger. Elle n’eut pas le temps de se retourner. Elle se fit plaquer sur son flanc droit. Coincé sous leur poids, elle ne pouvait plus rien faire. C’est alors que les carnassiers commencèrent à se nourrir sans la tuer. La scène était ignoble. Le temps que je me précipite, l’un lui avait mangé la corne gauche et l’autre tentait d’atteindre son omoplate. »
« Comment t’as fait pour les faire fuir ? C’est vachement costaud comme truc. »
« Pas si on sait où taper. Je suis arrivé par derrière. A l’aide de mon scalpel, j’ai sectionné le tendon d’une des pattes arrières de celui qui voulait l’omoplate. Il a fui sans même se retourner. L’autre par contre m’a chargé et je lui ai crevé un œil en lui lançant mon bistouri dans l’œil gauche. Lui aussi, c’est taillé sans demander son reste. Il faut croire qu’il ne supporte pas la douleur. Une chance pour moi.

J’ai donc porté la pauvre bête souffrante jusqu’au navire. C’est étrange je n’ai croisé personne en chemin. Je suppose que c’était le jour où l’autre navire est arrivé. Enfin soit. J’ai travaillé sur elle pour la sauver jusqu’à avant hier matin. Il a d’abord fallu que je stabilise sa condition. Puis que je regarde ce que je pouvais lui implanter. »

« Tu t’en est servi comme cobaye ? »
«  Au départ oui, puis quand j’ai vu toute la gratitude dans son regard, j’ai vraiment voulu la sauvée. Je lui ai mis une prothèse en acier pour refermer le trou qui menait à son omoplate. J’ai pu tester de nouveau procédé pour éviter les rejets de l’acier par le corps. Ce fut un travail long, mais j’ai pu voir que mes recherches donnent des résultats concluant.

Elle s’est vachement bien remise de tout ça, non ? Puis, la plaque d’acier ne se voit pratiquement pas. C’est cool non ? »

« Snif ! Quelle belle histoire. »
« Oui, c’est cool et oui on ne la voit presque pas. Mais qu’est-ce qu’on en fait ? »
« Ben je la garde si tu veux pas la ramener chez elle. Regard comme elle est câline. »
« Pfff ! Pas trop le choix jusqu’à la prochaine ile. On avisera après alors. En attendant je ne veux pas qu’elle foute le boxon. »
« Tu ne la verra même pas. Je vais bien m’en occuper.
Par contre tu saurais lui faire une corne en acier, parce qu’elle est triste comme ça. Tu ne trouves pas ? »

« Je verrai. Je verrai. »

La suite du voyage fut nettement moins calme. Avoir un animal à bord, ça met du piment partout, tout le temps, par tous les temps. Même si au bout du compte tout le monde commençait à trouver de nouvelles habitudes.


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