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[Mission 02 - Solo] Arc Jolivert Olivier - Machine et Bête

Me voilà maintenant Lieutenant d'Élite. Je suis content, mais ce qui me rend encore plus fier, c'est qu'on me donne des tâches plus importantes. Et surtout, je suis plus libre de mes mouvements. Mon équipage est sur Grand Line à la traque de n'importe quel pirate qui aurait réussi à s'échapper d'une île quelconque. L'idée? L'intercepter là où il ne s'attend pas à voir du monde. Marrant, non? Le hic, c'est quand il n'y a pas de forban à poursuivre sans relâche, on s'emmerde un peu. Alors on s'occupe comme un peut. Je laisse beaucoup plus de liberté à mes matelots que n'importe quel autre officier. Par exemple, comme sous le commandement du Vice-Amiral Smoker autrefois, mes hommes ne portent pas la tenue formelle de la Marine et agissent élégamment envers moi. Et la vie à bord, c'est limite le foutoir des plus complets et la discipline manque un peu. L'essentiel, c'est qu'ils arrivent à rester en vie et à prouter du pirate le moment venu, je leur demande rien de plus.

Atchoum!
À tes souhaits, Atchoum.
Merci, Atchoum.
De rien, Atchoum.
Y'a pas de quoi, Atchoum.

Bah voilà les frères Ted et Tod. Des vrais gamins dans l'âme, mais terriblement efficaces sur le terrain, surtout quand ils sont en duo. Ils possèdent une sorte de magnétisme ou un truc du genre. Avec ça, ils peuvent s'attirer et se repousser mutuellement. Truc de dingue. Amour fraternel? Je comprendrais jamais et vu que j'ai pas de frère...

Qu'est-ce que vous pouvez être bêtes, vous deux... Non mais vous avez quel âge?

Ça, c'est le Sergent Owen Newgate. Grognard, mais pas méchant.

Bah, j'ai 17 ans.

Ted regarde Tod. Ou Tod regarde Ted. Rah, impossible de savoir. L'un regarde l'autre avec un sourire malicieux. Il sait déjà ce que son frère va répondre et il attend que ça.

Et moi 16 ans.
Ahm. Je comprends pourquoi.
Ne les écoute pas Owen. Ils se moquent de toi, comme toujours.

Là, c'est le Sergent Karen Lyons qui fait remarquer à son collègue que son manque de bon-sens total risque de lui mener à sa perte. Évidemment, pendant ce temps-là, les compères se marrent comme pas deux. Ils ont 23 ans et demi. Comme quoi, y'a pas d'âge pour être mort de rire. Le pauvre Owen est un grand mastoc bien calibré, mais qui est malheureusement pour lui dénué de logique et de jugeote. En plus, il confond les expressions et se mélange les pinceaux souvent. Disons, qu'il nous fait bien railler malgré lui. Heureusement que c'est compensé par sa force incroyable, il se relève toujours. Le genre de grosse brute qui sait se battre comme je les aime. Un débrouillard, quoi.

Je dois dire que je me fais bien chier moi aussi. Puis, Grand Line c'est pas l'idéal pour s'entraîner ou faire quelque chose de concret sans que le soleil disparaisse pour laisser place à la tempête en un éclair. Du moins, avec cet équipe de bras cassés. Heureusement que j'ai un bon navigateur et il s'y connait en météo. Le moindre changement dans l'air, ça le stimule. Même si une bonne moitié de mes hommes sont mal vus par la Marine Régulière, moi je les apprécie et je les encourage à pousser leur limite. Ils savent comment je fonctionne et ils savent ce que j'attends d'eux. Inutile de dire que les tire-au-flancs et tout ce petit monde n'ont pas leur place ici, car je suis du genre à continuer sans s'il le faut. Ouais, tant que je fais ma mission à bien, y'a que ça qui compte. Le reste? Je m'en fous.

Lieutenant?

Et voici le Sergent Stefan Wagner. L'était avec moi durant ma précédente mission en tant que Caporal. J'ai demandé à le faire monter en grade pour ses services et son sens du devoir irréprochable. Je pense que c'est mon meilleur élément. Les autres, j'attends un peu de voir.

Ouais?
Faudrait peut-être se mettre au boulot, non? Genre s'occuper du navire, faire de l'entraînement à longueur de journée inutilement, essayer d'être un peu plus civilisé, servir à quelque chose, quoi.

J'aime bien Stefan. C'est un gars qui ose, qui a du cran. Il doit être un peu plus vieux que moi. Et entre lui et moi, ça le gêne d'être dirigé par un plus jeune, surtout quand il voit le résultat que ça fait dans l'équipage. Il est du genre à apprécier la bonne conduite, la discipline et l'efficacité. Ça arrive souvent qu'on soit en désaccord. Par exemple, pour lui, un pirate c'est un pirate. On cherche pas à savoir s'il a une once de bonté ou s'il a une parole, pour lui, on doit le coffrer un point c'est tout. Mais question terrain, il assure.

Ouais, ouais. Vous inquiétez pas, camarade. Vous allez pas rouiller sur place à force de vous emmerder. Je vais bien trouver un truc à vous faire faire.

Karen, Owen et les caporaux ont pas encore l'habitude. À force, ils finiront bien par s'y faire. Chez moi, pas de conventions ou de règles idiotes instaurées par l'État Major de la Marine. Conneries sur conneries. Les saluts militaires et la façon dont on se parle m'importe peu. Bien sûr, y'a toujours une part de respect chez les soldats, mais entre collègue... Franchement. Qu'est-ce qu'on a foutre? Bref, c'est comme ça que ça fonctionne par chez moi. Je me mets sur le pont supérieur pour que tout le monde me voit et cesse leur activité. D'un signe de tête, je demande à l'un de mes hommes de sonner la cloche.

Soldats! Entraînement pour tout le monde! Je veux tout le monde à la flotte et c'est partie pour dix tours du navire. Et que ça saute! Hop, hop, hop! On s'bouge le cul. Et plus vite que ça! Je vais vous apprendre à survire sur Grand Line illico, moi.

Un matelot se risque de m'interrompre.

Euh, monsieur? Vous êtes sûr? Les monstres marins vont venir à coup sûr, vous savez?
Hein? Vous êtes des soldats d'Élite ou des couilles molles?

Karen m'adresse la parole à temps.

Lieutenant? Il s'agit de Jimmy Mortdetrouille. Vous savez, il ne sait pas nager...
Quoi? Lui? C'est ce qu'il prétend, ouais!

Je marmonne dans ma barbe tellement je suis blasé, presque en grinçant des dents.

Putain. Je l'avais oublié celui-là! Mais qu'est-ce qu'il fout dans l'Élite, bordel?

Je saute du pont supérieur pour rejoindre Jimmy. Ce mec, il est tellement convaincu qu'il a mangé un Fruit du Démon qu'il coule raid. En réalité, il a une putain peur de l'eau ou des monstres marins, qui sait? Qu'importe. Il va bien falloir qu'il nage avec moi. On sait jamais, tout peut arriver. On peut couler pour x raisons. Et un Marine qui veut pas faire de la brasse ça rime à rien. Je veux bien accorder une large liberté d'action, mais quand même. Et pendant que tout le monde se jette à l'eau sans hésiter, les deux rigolos de Ted et Tod trouvent encore une raison de se marrer. Me trouvant sur son chemin, l'un s'adresse à moi avec empressement.

Vite! Vite! Monsieur, tirez sur mon doigt! Vite!
J'ai pas le temps de m'amuser. Bougez-vous le cul, vous deux.

Son frère lui tire le doigt.

Proute!
Proute!

Et ils se marrent encore alors qu'ils se précipitent sur le bastingage.

Ahahah, c'est ce qu'on appelle un tire grou-PET frérot! Ahahah!

Pendant que les Sergents, les Caporaux et les autres soldats suivent le mouvement, je m'arrête net devant Jimmy qui doit se pisser un peu dessus. Sans un mot, je le choppe d'un bras par l'épaule et je le jette au loin par dessus bord. Le pauvre hurle dans les airs qu'il ne sait vraiment pas nager jusqu'au "plouf". Et pouf, plouf. Et le problème, c'est qu'il coule vraiment ce con. La main contre mon front, j'ordonne à ceux déjà dans l'eau d'aller le récupérer avant qu'il se noie pour de bon. On peut dire que c'est une journée ordinaire dans ma joyeuse troupe...

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D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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Dernière édition par Aran Z. Baal le Jeu 22 Jan 2015 - 20:16, édité 3 fois
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Quand j'ai dit "tout le monde" tout à l'heure, je veux dire tout le monde sauf la logistique. On fait quoi si on reçoit un appel téléphonique par les supérieurs alors qu'on se trouve en plein milieu de la flotte, hein? Les plus endurants me ramènent Jimmy fissa fissa. Il peine pour émerger dans notre monde. Je sais pas quel est son dernier souvenir, mais il va se rappeler de ce jour, c'est moi qui te le dis. Flottant à dix centimètres de sa face, je le tire de l'inconscience en deux deux.

Oulah, matelot! On se réveille! Tu peux me dire ce que tu fous, soldat?

Le gars sursaute et manque de peu de glisser des doigts de ceux qui le maintiennent hors de l'eau.

Je... Je vous assure, Lieutenant. J'ai mangé un Fruit du Démon. Je peux pas nager... Regardez, je suis faible...
Alors, tu va me dire ses effets. C'est quoi son pouvoir, hein? Je vais te le dire, moi. C'est de nous casser les couilles!
Je... Je sais pas encore, Lieutenant, mais je suis sûr d'avoir bouffé u...
Putain, je sais pas qui t'a foutu ça dans le crâne, mais tu vas me retirer cette idée toute suite, soldat.
C'est pas que je veux pas, chef, mais je peux pas.
Bordel, tu me casses les couilles. Pourquoi t'es dans la Marine d'Élite, mon gars? Pour te la couler douce? Ressaisi-toi, mon vieux. T'as un travail à faire et tu vas te surpasser pour être toujours à la hauteur. Capiche?

Jimmy sait pas trop quoi répondre. Il comprend que c'est pour son bien que je l'engueule. Je suis au courant que s'il est dans l'Élite, c'est parce qu'au fond d'lui, il veut combattre avant tout sa peur. Et j'admire ce comportement, mais il a besoin qu'on le stimule par moment. L'endroit où ça freine le plus c'est quand il prétend qu'il a mangé son Fruit imaginaire.

Capiche?
Ca... Capiche, monsieur...

D'un signe de tête, ses deux compagnons le relâchent doucement. Il flotte.

Miracle! T'as vu? C'est pas compliqué que diable. Maintenant, tu vas me suivre tes camarades et faire exactement comme eux.

J'attends pas mon reste, je fais quelques brasses pour me retrouver au milieu de mes hommes.

Bon. Maintenant que tout le monde est prêt, c'est parti pour dix tours du navire. Le premier qui arrive en tête a le droit de rien branler de la journée demain. Let's go!

Immédiatement, tout le monde agite leurs petits bras et leurs petites jambes, même les sous-officiers. Moi, je patauge tranquillement à ma place. Chrono en main, je fais le point de départ et d'arrivée. Malgré sa médisance intérieure, Stefan montre l'exemple et se retrouve en tête. Bien sûr, la récompense est que pour les soldats. Ça stimule d'ailleurs plus d'un. Le peloton de tête est formé de Rebecca Lyons, la sœur de Karen; de Victor Wade; d'Edward Nelson; de Ted et de Tod. Ce sont de très bons éléments. Et ils sont déjà à deux tours et demi, alors que Jimmy a terminé à peine son premier.

Lieutenant?

Ça, c'est la voix du navigateur-timonier. Jeune, dynamique et dévoué à son travail.

Vous avez un appel par Den Den Mushi et c'est urgent.
Sérieux?

Je cherche alors du regard le premier sous-officier qui me tombe sous la main.

Sergent Lyons?
Lieutenant?
Remplacez-moi. Je monte prendre l'appel.
Entendue.

C'est peut-être pour nous donner une mission. Direct, je nage vers l'échelle et je monte presto voir de quoi il s'agit. Une fois sur le pont supérieur, le navigateur-timonier me passe l'escarophone et me chuchote une phrase.

C'est le Commandant d’Élite John S. McGaugh.

Putain cool. John, je l'ai connu quand on était soldat à Inu Town. Ça remonte à loin. On s'était perdu de vu un moment, puis on s'est recroisé une fois par hasard à Navarone. C'est con qu'il soit pas mon supérieur. Tant mieux du coup, mais j'imagine qu'on va pas parler de la pluie et du beau temps.

Baal? Ça va mon vieux? Bien joué pour ta promo', au fait.

On dirait bien que si. Mais bon, ça se fait pas de profiter des heures de travail pour glander au téléphone avec son pote. Au moins, par respect pour mes pauvres soldats. Puis, Stefan le prendrait trop mal.

Ouais, ouais. Merci John. Ça fait du bien de t'entendre, mec.
Tu sais, Baal, faut absolument qu'on trouve du temps pour se remémorer du bon vieux temps, hein?
C'est clair! Mais bon, j'imagine que t'es pas là pour parler de ça. Fait vite, j'étais en plein exercice.
Tu m'as pas l'air essoufflé pour un type qui fait de l'exercice.
Boarf, tu me connais. Alors, qu'est-ce qui est si urgent?
Euh, ouais. Tu connais Jolivert "Le Roi Termite" Olivier?
Le Roi Termite? Qu'est-ce que c'est encore?
C'est un pirate un peu trop écolo' pour le Gouv'. Je t'envoie un dossier décrivant le bonhomme et expliquant les détails de la mission. En gros, il a attaqué une cargaison ultra-secrète et tu dois l'intercepter avant qu'on perdre sa trace.
Euh? Ouais, d'accord. Une direction?
Désolé, on a pas ça chez nous. Faudra que tu te débrouilles avec les infos qu'on te donne. Comme tu l'as toujours fait, n'est-ce pas? Aller, bon courage et bonne chasse! Salut, mec.
Ok, ok, ça marche. Merci John. Et à la prochaine.

J'aurais préféré resté plus longtemps, mais bon, le boulot avant tout. Je donne le combiné au navigateur-timonier et je dis au personnel qui reçoit la documentation.

Bon, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Calculez-moi les coordonnées où ce pirate pourrait débarquer et fissa. Vous avez cinq minutes, juste le temps que tout le monde remonte.

Je quitte alors la passerelle et je saute sur le pont inférieur. Je me dirige vers le bastingage où se trouve Karen en dessous.

Sergent Lyons? Vous en êtes où?
Hmm, les retardataires en sont à leur sixième tour.
Faites-les monter. On a du nouveau.

Karen se tourne vers les soldats à proximité.

Vous avez entendus le Lieutenant, soldats? Hop, hop, hop, on se dépêche!

Je vais voir de l'autre côté du pont.

Soldats, ramenez vos fesses tout mouillées, on a du travail.

Mes gars se ramènent illico, ils sont enthousiasmes. Ils étaient pas chauds pour nager comme des cons, mais savoir qu'on a enfin du boulot, ça les stimules encore plus. J'attends que tout le monde soit là pour parler de la mission. En attendant, je prends conscience vite-fait du document. Le premier a avoir terminé la course est Victor. Normal. Victor comme Victoire. Je l'aime bien ce gars-là. Il a de l'avenir.

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D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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Dernière édition par Aran Z. Baal le Dim 25 Oct 2015 - 6:17, édité 3 fois
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Ted ou Tod, je sais jamais, demande la serviette au Sergent Owen après que celui-ci ait terminé de s'essuyer.

Merci-GARETTE.
Je m'appelle pas Garette.
Je sais bien. T'as pas pigé la vanne. Cigarette, clopes... Bon, laisse tomber.

Pauvre Owen, tellement à la ramasse. Karen tente de le réconforter. Tout le monde est sur le pont. Je termine pile-poil la lecture du document. Parfait! Et je peux pas m'empêcher de m'exclamer à voix haute le fond de ma pensée.

Mais? C'est d'la merde.

Stefan intervient, encore plus curieux de savoir la suite.

Merdique à quel point?

Et mes hommes s'impatientent eux aussi.

C'est quoi la mission, chef?
On va casser du pirate?
De la merde genre escorte pourrave?
J'espère qu'on s'est pas arrêté de nager pour un truc minable, les gars.

Je balaye du regard mes compagnons et je me lance. Malheureusement, ça va plaire qu'en partie. 'Fin, disons que la partie où on doit s'occuper du pirate, c'est notre métier, c'est notre dada, c'est le top du top qu'on sait faire et qu'on aime faire. Mais de là à ramener le colis qui a été perdu. Non. Non, mais merde, quoi! Des porte-jarretelles!! Mais qu'est-ce qu'on a foutre? Et puis, merde, pourquoi ce pirate s'est tiré avec ça? Hein? Si ça tenait qu'à moi, je laisserais tomber cette partie d'la mission.

Bon, les gars! Écoutez-moi tous. Notre mission c'est de prouter, capturer, tuer, faire ce qu'on veut du capitaine pirate Jolivert Olivier, tant qu'il ne fera plus chier son monde.
Alors, quoi? C'est ça qui vous emmerde, Lieutenant? C'est une pointure, le type?
C'est une bête, ce pirate?
Laissez-moi finir, soldats. Le hic, c'est qu'on doit absolument ramener les porte-jarretelles qu'il a volé...
Quoi, c'est un pirate homo'? Ahahah! Qui dit tapette, dit victoire facile alors. Hein, n'est-ce pas, chef?
Ouais! On va lui montrer qu'on ne vole pas la Marine sans représaille.

Karen, perplexe, presque en colère demande alors.

Les porte-jarretelles sont à qui? La femme d'un Dragon Céleste, non? Pour que ce soit nous qui fassions le sale boulot, ça m'étonnerait pas.
On se calme, les gars. Oui, on va le prouter les doigts dans le nez. Et pour vous répondre Karen, c'est pas marqué. Bon, maintenant on s'active pour rattraper la tafiole. Et on se magne!

J'ai d'la chance, j'ai un équipage fidèle et qui m'aime bien, même si je suis un peu bourru. C'est comme Jimmy, ils savent que je suis pas là pour leur casser les couilles. Y'a un bon feeling d'une manière générale, quoi. Les matelots ouvrent les voiles, on s'arrache d'ici. Je tourne vers le navigateur-timonier.

On a un cap?
On a un cap.
On a un cap.

Je laisse les gars s'occuper de tout, j'invite les sous-officiers dans mon bureau pour mettre au point une technique d'approche quand on rattrapera la cible, car celui-ci va pas se laisser faire quand il va nous voir.

Bon, y'en qui ont déjà eu affaire au bonhomme? Oui? non? Personne?
Si c'est ma sœur cadette, ça compte, Lieutenant?
Ahm, ça dépend, Sergent Lyons. Qu'est-ce que vous savez de lui que ce document me dit pas et que je devrais savoir?

Elle réfléchit un peu. Les autres s'informent en feuilletant à tour de rôle le document pour se mettre à jour.

Me semble qu'il n'est pas méchant par nature, ce qui n'est pas dit dans la fiche de description. Et au passage, ce n'est pas un homosexuel. Je ne comprends pas pourquoi il s'en est pris à cette cargaison pour des porte-jarretelles...

Stefan intervient.

Son objectif était de détruire ce que transportait officiellement le convoi, c'est-à-dire des armes nouvelles générations. Et c'est un succès sans précédent. Je pense qu'il s'est approprié les biens en se disant que ça allait embêter le Gouvernement et qu'il allait pouvoir revendre ce qu'il n'était pas venu cherché à la base.

Y'a dix secondes de silence, comme lors d'une intense réflexion. Et c'est Karen qui le rompt.

Kamabaka.
Quoi, Kamabaka?
On parlait de tapettes, tout à l'heure. Il y a des chances qu'il y a des intéressés là-bas. Et ça semble correspondre avec la direction de notre destination.

Pas conne la Karen. Tout comme Owen, je la connais pas encore assez bien, ils sont tous les deux des nouveaux Sergents. Les dossiers disent que du bien, alors je dois être comblé. J'ai encore vu personne sur le terrain à part Stefan et une moitié de l'équipage. Et d'ici l'affrontement avec ce pirate, je compte bien mener mes hommes à la hauteur.

Lieutenant?
Ouais, Sergent Wagner?
Vous avez vu ce qu'Olivier Jolivert fait aux navires qui s'approchent trop près de lui?
Ouais, ouais.
Il envoie ses termites manger le bois du bateau...
Un coup de lance-flammes et y'a plus de cafards.
Je croyais que c'étaient des termites...

J'arrive pas à piger comment Owen est devenu Sergent. Ok, il a la force, mais niveau intelligence c'est grave. Karen, très humaine et vouée aux bien des autres, explique à ce malheureux.

C'est imagé Owen.
Ah. D'accord.

Stefan, lui, pour m'avoir déjà vu sur le terrain, poursuis la conversation pour m'avertir d'un truc.

Lieutenant, je sais comment vous fonctionnez. Je sais que vous allez chercher à le raisonner, mais croyez-moi, un type comme lui, vaut mieux le prendre par surprise dès qu'on le voit et on le coffre. Sinon, il va certainement nous glisser des doigts et il n'aura pas changé du tout.
Vous savez que c'est pas mes méthodes. Ce monde est injuste et je veux donner une chance à ceux qui peuvent encore se repentir.
Mouais. Allez dire ça aux familles victimes de ses attentats. Il est incontrôlable, ce type. Il saccage tout ce qui n'est pas produit par la Mère-Nature. Il est dangereux.
On va bien voir. Je suis sûr qu'on peut le calmer sans en venir aux poings. Si jamais ça tourne mal, on fait un abordage classique et basta! Il est pas assez stupide pour couler son propre navire, non? Alors, bon. On fait comme ça et point final.

Stefan se tape une main contre le front. Il sait que je suis borné et il aime pas ça, mais j'ai le fin mot de l'histoire.

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D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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Dernière édition par Aran Z. Baal le Jeu 22 Jan 2015 - 20:31, édité 3 fois
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Et voilà, on a rattrapé Jolivert Olivier. Qu'est-ce qu'on peut être rapide avec une caravelle, c'est top! Je préfère les petits vaisseaux qu'aux plus grands. C'est plus maniables, plus rapides, plus efficaces pour faire des assauts furtifs. Bref, le pied. Après, je compte beaucoup sur ma force et celle de mes hommes. C'est mieux de combattre le mal chez lui plutôt que chez nous. Logique.

Préparez-vous les gars. Si jamais ça tourne au vinaigre, bastonnez-moi tout ce petit monde sans pitié.
À vos ordres, Lieutenant!

Ma caravelle continue sa course, les pirates font tout pour nous distancer, mais on est trop rapide pour eux. Venant par leur arrière et sachant l'inévitable, les forbans tentent une manœuvre pour qu'on se retrouve dans leur ligne de mir. Seulement, je fais signe au mec à la barre de virer de bord. Les salauds osent quand même nous faire une canonnade. Heureusement qu'Owen arrive à intercepter deux projectiles avec son ancre, pareil avec Karen et son marteau géant qui vient renvoyer la balle à son envoyeur. Et Stefan avec ses armes conventionnelles arrive à arrêter trois boulets d'un coup. Bon, bah les gars, j'ai plus qu'à me coucher, c'est ça l'idée? Héhé, je suis satisfait du résultat. Me trouvant à portée de voix, j'hurle au navire adverse.

Ohé du pirate! Calmez-vous. Je veux juste parler avec Olivier.

J'attends pas la permission et je saute via une corde d'abordage sur le pont ennemi. Je me retrouve alors au milieu de pirates prêts à me trouer le corps. Y'a des termites partout, c'est un truc de dingue. Y'en a tellement! Les pirates font un pas en arrière, mais ils me tiennent en joue. Coté Marine, on a toujours pas riposté, alors pour l'instant, on est pas une menace.

Vous êtes sourds, les gars? Faites-moi venir Olivier presto ou sinon j'me fâche. Vous avez d'la chance que ce sois moi qui débarque et pas un autre officier de la Marine, les mecs. Les autres, ils vous auront coulés sans hésiter, alors que moi je tente de régler l'affaire autrement. Vous voyez le genre? Alors, on se bouge le cul.

Les regards sont sévères. On doit pas encore me connaître dans le milieu, mais je peux assurer que si je dois me bastonner, ils s'en souviendront. L'un d'eux prend alors la parole, ça doit être le second ou un type du même style.

On veut pas de vous à bord, Marine. Dégagez ou on continue d'ouvrir le feu sur votre bâtiment.
Tu piges rien, toi. On est la Marine d'Élite! Vos menaces, ça nous fait rien. Les poltrons comme toi on en a éclaté plus d'un. C'est facile, vous me laissez parler à votre capitaine ou vous pouvez dire adieu à votre équipage de touristes!
Il a insulté notre second. Tuez-le, les gars!
À mort, ouais!

Ça devenait assez irréaliste comme scène. Tant pis, ils l'ont cherché. Je veux bien être gentil, mais faut pas trop m'en demander non plus. Sentant la situation m'échapper, Stefan, Karen et Owen débarquent d'un coup sec, surprenant les pirates qui s'apprêtaient à me tirer dessus. À Ce moment-là, sans doute fatigué de voir un tel spectacle, le capitaine fait son apparition et nous dévisage tous les quatre d'un air menaçant ou plutôt d'un air de dégoût. Ou les deux à la fois, qu'importe. Il se met enfin à parler, mais c'est pas du tout ce qui était prévu. Et à en croire le ton qu'il emploie, il est d'une colère exécrable.

Une machine?! Je refuse catégoriquement de débattre avec une telle abomination de la Nature. Quittez mon bâtiment sur-le-champ ou vous le regrettiez. Vous avez de la chance que mes hommes ont arrêtés les tires. Partez et on vous laisse tranquille.
Et mon cul, tu l'as vu? Je crois que t'as pas saisi ce qu'il se passe, mec. Vous croyez qu'on a fait tout ce voyage jusqu'ici pour rien? Laisse-moi rire, "la Vermine"! Je suis là pour que tu arrêtes tes conneries d'idéologies qui ne plaisent pas à tout le monde. Si tu pouvais éviter le côté extrémiste, ça t'éviterait de nombreux problèmes. Comprendo?
Voilà où va le monde de la technologie! On t'as pas enseigné le bon langage sans que tu craches un mot familier à chaque phrase? Va donc traquer d'autres pirates ou je vais vraiment me fâcher, sale machine écervelée. Et là, tu auras vraiment fait tout ce voyage pour rien. Personne ne m'obligera à renier mes croyances et mes principes. Personne. Maintenant, va-t-en.

Mes compagnons m'entour, comme pour me protéger. Stefan ronchonne. Il n'est pas étonné du résultat.

On dirait que vous nous avez mis dans une belle merde, là, Lieutenant, hein?
Ouais, bah ça va, hein. J'ai encore espoir qu'il va changer d'avis.
Je l'avais dit...

Stefan est vraiment pas de mon côté, lui, il veut vraiment passer à l'action. Il a la détente facile comme on dit. Et son humeur joue automatiquement sur les deux autres Sergents. Owen jongle avec son ancre d'un air très menaçant ou plutôt pour montrer avec quel genre de calibre il peut prouter du pirate. Et Karen joue à frapper dans le vide avec son grand marteau. Ce sont eux qui vont me faire foirer mon plan, ouais. Je me prépare alors véritablement à combattre. Et sur mon navire, les caporaux sont prêts à donner l'ordre d'abordage. Tout va se jouer sur cette dernière tentative de raisonnement.

Bon, écoute, Olivier. T'as deux soluces. Un, je te casse la gueule et tu te retrouves au trou ou six pieds sous terre. Deux, on règle ça pacifiquement, et toi et ton équipage vous serez épargnés. La repentance est toujours possible. Pas forcement besoin de devenir Corsaire, hein. Avec un autre Lieutenant d'Élite, vous seriez déjà en train de moisir dans l'océan.
Assez! Ton entêtement va te courir à ta perte, boite de conserve!

Il s'adresse illico à ses canonniers.

Chargez les termites et faites feu immédiatement! Je ne veux plus entendre parler de ces Marines d'Élite.
Woh, woh, woh. On se calme. J'ai pas encore dit mon dernier mot. Vous arriverez à rien tant qu'on est sur votre navire, on va vous défoncer! C'est partie, les gars!

Un premier groupe se lance à l'abordage depuis le pont de mon navire. C'est la guerre! Moi, avec les Sergents, on prend aussi l'initiative. Même s'ils sont bien préparés, les forbans prennent chers. Normal, on est des brutes. Stefan fait pas de quartier avec ses armes, Owen empale un bon nombre de pirates déjà avec son ancre et Karen fait voler à la chaîne les bouffons qui se mettent entre nos chemins. Moi, je cogne tout ce qui bouge avec mon large épaule et je balaye d'un revers de Sombracier, mon bras mécanique, les premiers venus. Les termites au sol peuvent rien nous faire, car on a rien en bois. Je me fraye une route pour pouvoir baffer Olivier. Olivier, lui, s'est transformé en une vilaine et grosse créature dégueulasse. Et il dégage avec ses pattes et ses mandibules mes matelots qui viennent d'arriver sur son navire. Je hais les Zoans! Et là, d'un coup, une salve est tirée. Par réflexe, je me tourne vers mon bâtiment. Une multitude de petites bêtes attaquent le bois en le mangeant de l'intérieur. Ça va à une vitesse incroyable! "La Vermine" a décidé de nous faire chier jusqu'au bout! Tant pis, maintenant qu'on est lancé, on doit absolument prouter ces pirates sur leur propre bateau.

Vous savez pas dans quoi vous êtes tombés, Marines.

J'étais vraiment sûr de pouvoir le raisonner, maintenant, je dois absolument le battre pour arrêter ses conneries.

Où est-ce que tu caches ce que tu as volé? Tu nous fais peut-être perdre ma caravelle, mais je peux t'assurer que je vais détruire ton bâtiment à mon tour.
Arrête de prononcer des menaces et viens me voir! Si tu tiens tant à la marchandise, viens donc le prendre!

Un deuxième groupe de mes Marines parviennent à faire l'abordage, les autres qui sont restés à bord n'arrivent pas à nous rejoindre et se retrouvent vite à la flotte. Je vois Ted et Tod se lancer dans un duo de choc. Ils sont vénères de voir leurs camarades en train de patauger dans l'océan. À eux seuls, ils dégomment une bonne partie des pirates. Victor, Rebecca et Edward font un excellent trio improvisé. Ils massacrent eux aussi un bon paquets de criminels. Quant aux Sergents, ils font le plus gros boulot après le mien. Ils s'occupent des grosses pointures et du second d'Olivier. Je vois vraiment pas comment on peut perdre, on prend l'avantage.

Et là, Olivier fait un cri strident, le truc bien épouvantable. C'est un ordre pour les bêtes qui grouillent sur nos pieds. D'un coup, elles se mettent à grimper sur tout le monde, cherchant ardemment le bois qu'elles doivent manger. Elles dévorent sans pitié les fusils de mes gars, mes hommes s'en retrouvent déstabilisés. Même mes équipes de choc ont du mal à s'y faire. Je balance alors un bon coup de lance-flammes pour faire le nettoyage. "La Vermine" saute alors dans ma direction et m'empêche de continuer. Avec l'une de ses pinces, il serre et tord Sombracier comme il peut. Je tiens bon. Je vais pour donner un coup de poing avec mon autre bras, mais il le bloque à temps avec son autre patte. Y'a pas à dire, niveau force, il est au top. J'ai pas le temps de me défaire et de contre-attaquer qu'il m'éjecte loin hors du navire. Je tombe alors au milieu de mes hommes déjà dans l'eau. Y'a plus grand-chose de la caravelle, juste une marre de termites noyées et de débris en tout genre. Je vois dans le plus grand des dégoûts mes soldats se faire balancer par-dessus bord un à un, mêmes les plus vaillants. Alors, le capitaine pirate me nargue du haut du pont.

Je ne suis pas un criminel, Marine. Par contre, je laisse Grand Line faire le reste.
On se reverra Jolivert!!
En Enfer, peut-être, mais pas avant, ahahahah!!

Olivier m'échappe. Il jette les derniers Marines. Je me retrouve sans rien et mon honneur vient d'en prendre un coup. Stefan en rajoute une louche.

Je l'avais dit, Lieutenant. Je l'avais dit...

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D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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Dernière édition par Aran Z. Baal le Jeu 23 Juil 2015 - 10:52, édité 2 fois
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Encore une situation de merde. Et par ma faute, en plus! Je me pardonnerais jamais s'il y a des pertes humaines. Je tente d'analyser d'un bref regard ce qu'il nous reste. On dirait qu'il va falloir nager... Et Ted trouve le moment de plaisanter alors que je suis en rogne.

Eh, Lieutenant. On peut dire que la mission est tombée à l'eau!
Ahahahah, frérot! Bien joué!

Sans commentaire...

Sergent Lyons, faites-moi l'appel, je veux savoir si tout le monde est là! Et que tout le monde reste calme!

Jimmy vient d'être tombé dans l'eau et il coule. Il fait chier, celui-là. Vraiment! Comme si j'avais pas assez d'emmerdes pour m'occuper de lui.

Bougez-pas, je reviens chercher Jimmy!

Je plonge aussitôt. Heureusement que l'océan est clame, je peux m'enfoncer en profondeur sans trop de peine. Je vois clairement le monde d'en dessous. Y'a des monstres marins un peu partout, ça risque de faire peur plus d'un. J'espère que ces créatures vont pas s'en prendre à mes hommes là-haut pendant mon absence. Ça me foutrait mal. Et voilà, je vois Jimmy couler comme une masse, complètement inconscient. Il a d'la chance que je l'ai vu. Avec toute cette agitation en surface, il est pas facile de faire attention à tout. Je m'active alors pour m'approcher de plus près en espérant qu'un monstre le prend pas pour son petit déj' avant moi. Et comme par hasard, voilà qu'une sorte de diplodocus aquatique charge, gueule ouverte sur Jimmy. Et attention, un gros, genre 10m de long. Alors, je vais au delà de mes limites et je choppe de mon bras gauche mon homme à temps. La mâchoire gigantesque du bestiau nous manque de peu. La créature de mer pivote rapidement et fonce droit sur nous dans la ferme attention de nous manger tous les deux.

Là-haut, ça s'agite. Des monstres marins comme des requins en plus gros et plus féroces s'en prennent aux Marines. Les soldats se débattent pour cogner leurs agresseurs avant que ces derniers fassent couler le sang. Heureusement que les Sergents parviennent à maintenir l'écart entre les créatures et les matelots. L'équipage a pas l'habitude de combattre dans un milieu aquatique. En tout cas, ça leur fera un bon entraînement en temps réel. Les soldats luttent, ils sont épuisés. Et ils s'impatientent.

Sergent Wagner, il est où le Lieutenant?
Ouais, on en peut plus de se battre contre ces requins de malheurs!
Ne gaspilliez pas les forces qui vous reste pour ça, soldats. Tenez encore un peu, il va revenir.

Tout le monde est présent sauf Jimmy et moi, évidemment. Et ce sont les Sergents qui font le plus dur du travail. Un coup de marteau géant par-ci, un coup d'ancre par-là, et vas-y que je te balance tout ce que j'ai. Rien à dire, mes sous-officiers savent faire leur boulot, ils protègent les plus faibles d'entre nous mieux que quiconque. Ils ont pas peur et ils doutent jamais de moi. Ils savent que je vais revenir et que je vais trouver une solution.

L'espèce de diplodocus ouvre grand la gueule et s'apprête à me déchiqueter. Je nage difficilement avec un Jimmy d'une main et un Sombracier de l'autre côté. J'ai pas le temps d'esquiver pour cette fois, je vais avoir droit à la perforation pour sûr. Je tiens mon soldat contre mon ventre pour le protéger. Je peux qu'encaisser et espérer rester en vie après. Je repense alors à ce qu'Oko m'a enseigné. Je durcis alors mes muscles, je suis solide. Rien peut percer mon corps d'acier, je suis une montagne de métal. Vas-y, je t'attends. J'ai pas peur de toi, le monstre!

Tekkaï!!

Enfin! Ça marche enfin! Je pense que je maîtrise pour de bon le Tekkaï. Les dents de la créature aquatique viennent riper contre ma peau endurcie. Quelques crocs se cassent en deux. On dirait que la bébête a voulu s'en prendre à plus fort qu'elle. Elle hurle de douleur et se débat dans de grands mouvements. Je crois que je l'ai énervé. Soit elle nous emporte dans les ténèbres de l'océan, soit c'est moi qui me l'a fait. C'est entre nous deux. J'évite ses grands mouvements désespéré. J'attends qu'elle s'approche de moi suffisamment près pour pouvoir lui donner ma plus grande frappe. Son corps me frôle de près, je cogne alors de toutes mes forces avec le bout du canon de Sombracier.

Electro Punch!!

Je décharge un fort débit d'électricité dans le corps du monstre marin qui vient perturber temporairement ses muscles. Cette technique permet d'envoyer du jus à forte dose pour calmer direct. La bestiole se débat encore de douleur, elle a pigé que je suis pas de la bouffe. Je balance alors mon harpon sur le cou pour me servir de monture. Je m'accroche d'une main et de l'autre je tiens toujours Jimmy. Hop, uh dada, il est temps de revenir voir ce qu'il se passe en surface. Je commence à manquer d'air et le pauvre Jimmy doit être déjà au pays des songes. Sans compter qu'ils doivent se demander ce que je fous sous l'eau depuis tout ce temps. Et quand je vois tout ce rouge là-haut, je commence à m'inquiéter. Avec le diplodocus, je vais vachement plus vite et les pseudo-requins prennent la fuite en me voyant ou plutôt en voyant le monstre marin. J'émerge alors d'un coup. Ça doit être les frères Ted et Tod qui doivent déteindre sur moi, mais j'ose faire un peu d'humour maintenant qu'on a de quoi aller plus vite.

Je vous dépose quelque part, les gars?

Y'a de place pour tout l'équipage en espérant que tout le monde est encore là et en un seul morceau. Stefan est rassuré que je suis à nouveau avec eux et que j'ai pu récupérer Jimmy.

Vous en avez mis du temps, Lieutenant. On trouvé le temps long, alors on s'est occupé comme on peut...

Karen fait remarquer son inquiétude pour l'idiot que je tiens en main.

Comment va Jimmy, Lieutenant? On n'a pas de perte à déplorer de notre côté.
Tant mieux. Je sais pas trop, que le toubib s'occupe de lui. Il est temps qu'on s'arrache d'ici. Montez.

Karen fait communiquer les instructions à tous les autres.

Vous avez entendus, soldats? Aller hop, on ne perd pas de temps.

Je me retrouve donc sur la tête de la créature avec les Sergents et le navigateur-timonier. Installé sur le dos de la bête avec le reste de l'équipage, le doc' s'occupe de Jimmy pour lui faire cracher l'eau de ses poumons. Je suis content que tout le monde va bien. Et vu que toute la clique et là, je nous mets en route illico.

Et c'est parti pour Kamabaka! Let's go!

J'ai retrouvé mon humeur et je dois ça au Tekkaï. Et ce moment d'extase me fait penser à un truc super important.

Euh... Au fait les gars. Qui est déjà allé sur Kamabaka?

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